Lunéville

Durée visite : 300 minutes
Moyen : Pédestre

Le château de Lunéville en Meurthe et Moselle vue depuis l'avant du château avec la statue de Fabert au centre de l'image

Au XIe siècle, un premier château protégeait le pont sur la Vezouze, sur la route du sel. Celle-ci était empruntée par les sauniers et marchands entre le Saulnois et la Bourgogne. La seigneurie prélevait un péage. La ville a d’abord appartenu à plusieurs princes allemands, avant de passer aux mains d’Étienne, évêque de Toul et premier comte de Lunéville. En 1243, le comté fut rattaché au duché de Lorraine. Le vieux château féodal subsista jusqu’en 1612. Le suivant fut démantelé pendant la guerre de Trente Ans. Le duc Léopold Ier de Lorraine, arrivant à Lunéville en 1702, choisit de bâtir un palais moderne. C’est le château actuel. Sous le règne de Léopold, la régence de son épouse, Élisabeth Charlotte d’Orléans puis le règne nominal de l’ex-roi de Pologne Stanislas, Lunéville fut la capitale princière de la Lorraine, tandis que Nancy restait capitale administrative. Stanislas se montre accueillant aux idées nouvelles. En 1737, les Francs-maçons y fondent la première loge maçonnique de Lorraine ducale. En 1766, le château échoit au roi Louis XV qui le fit transformer en caserne. En 1786, est construite la synagogue. En 1801, le traité austro-français de Lunéville est signé. La ville connut un essor important après 1870. En effet, le Traité de Francfort signé en 1871, fit de Lunéville une ville frontière. Une importante garnison y est affectée. La ville connaît un afflux de rapatriés alsaciens ou mosellans, refusant de devenir Allemands. Certaines entreprises de ces régions s’installèrent à Lunéville. On note ainsi l’usine de Lorraine-Dietrich, fondée dès 1897. À la veille de la Grande Guerre, la ville héberge la 2e Division de Cavalerie. Lunéville ne compte alors pas moins de 8 casernes, y compris son château. Lunéville est renommée pour sa manufacture royale de faïence, fusionnée avec celle, voisine, de Saint-Clément. La Broderie de Lunéville  est, elle, un mélange de perles et paillettes, utilisée dans les ateliers de Haute couture.

Petite anecdote. La dernière scène du film La Vache et le Prisonnier, avec Fernandel se déroule dans la gare de Lunéville.

In the 11th century, a first castle protected the bridge over the Vezouze, on the road to salt. This was borrowed by the sauniers and merchants between the Saulnois and Burgundy. The lordship was levying a toll. The city first belonged to several German princes, before passing into the hands of Stephen, Bishop of Toul and first Earl of Lunéville. In 1243, the county was attached to the Duchy of Lorraine. The old feudal castle survived until 1612. The next one was dismantled during the Thirty Years’ War. Duke Leopold I of Lorraine, arriving in Lunéville in 1702, chose to build a modern palace. This is the current castle. During the reign of Leopold, the regency of his wife, Elisabeth Charlotte of Orleans and the nominal reign of the former Polish king Stanislas, Lunéville was the princely capital of Lorraine, while Nancy remained administrative capital. Stanislas is welcoming to new ideas. In 1737, the Freemasons founded the first Masonic lodge in Lorraine Ducale. In 1766, the castle was passed to King Louis XV, who had it converted into a barracks. In 1786, the synagogue was built. In 1801, the Austro-French Treaty of Lunéville was signed. The city flourished after 1870. Indeed, the Treaty of Frankfurt, signed in 1871, made Lunéville a border town. A large garrison is assigned there. The city experienced an influx of Alsatian or Mosellan returnees, refusing to become Germans. Some businesses in these areas settled in Lunéville. This includes the Lorraine-Dietrich factory, which was founded in 1897. On the eve of the Great War, the city was home to the 2nd Cavalry Division. Lunéville had no less than 8 barracks, including its castle. Lunéville is renowned for its royal earthenware factory, merged with the neighbouring saint-Clement. The Lunéville embroidery is a mixture of pearls and sequins, used in haute couture workshops.

A little anecdote. The last scene of the film The Cow and the Prisoner, starring Fernandel, takes place in the Lunéville train station.

Im 11. Jahrhundert schützte ein erstes Schloss die Brücke über die Vezouze, auf der Salzstraße. Diese wurde von den Sauern und Händlern zwischen Saulnois und Burgund geliehen. Die Lordschaft hat eine Maut erhoben. Die Stadt gehörte zunächst mehreren deutschen Prinzen, bevor sie in die Hände von Étienne, Bischof von Toul und erster Graf von Lunéville. Im Jahr 1243 wurde die Grafschaft dem Lothringer Duché angeschlossen. Das alte Feudalschloss blieb bis 1612 bestehen. Der nächste wurde im Dreißigjährigen Krieg demontiert. Herzog Leopold I. von Lothringen, der 1702 in Lunéville ankam, beschloss, einen modernen Palast zu bauen. Das ist das heutige Schloss. Unter der Herrschaft von Leopold, der Regentschaft seiner Frau Elisabeth Charlotte von Orléans und der nominellen Herrschaft des ehemaligen polnischen Königs Stanislaus, war Lunéville die fürstliche Hauptstadt Lothringens, während Nancy Verwaltungshauptstadt blieb. Stanislas ist freundlich zu neuen Ideen. 1737 gründeten die Freimaurer dort die erste Freimaurerloge des Herzogs Lothringen. 1766 ging das Schloss an König Ludwig XV., der es in eine Kaserne verwandelte. In 1786 ist die Synagoge gebaut. 1801 wurde der österreichisch-französische Vertrag von Lunéville unterzeichnet. Die Stadt erlebte nach 1870 einen großen Aufschwung. Der 1871 unterzeichnete Vertrag von Frankfurt machte Lunéville zu einer Grenzstadt. Eine große Garnison ist dort eingeteilt. Die Stadt erlebt einen Zustrom elsässischer oder moslemischer Rückkehrer, die sich weigern, Deutsche zu werden. Einige Unternehmen aus diesen Regionen ließen sich in Lunéville nieder. So ist das Werk in Lothringen-Dietrich zu beobachten, das bereits 1897 gegründet wurde. Am Vorabend des Ersten Weltkriegs beherbergt die Stadt die 2. Kavallerie-Abteilung. Lunéville hat dann nicht weniger als 8 Kasernen, einschließlich seines Schlosses. Lunéville ist bekannt für seine königliche Manufaktur von Kazence, fusioniert mit der benachbarten von Saint-Clément. Die Stickerei von Lunéville ist eine Mischung aus Perlen und Pailletten, die in den Haute Couture-Werkstätten verwendet wird.

Eine kleine Anekdote. Die letzte Szene des Films « Die Kuh und der Gefangene » mit Fernandel findet im Bahnhof Lunéville statt.

D’or à la bande d’azur chargée de trois croissants d’argent.

Ces armes font allusion au nom de la ville et peut-être au culte que l’on rendait à Diane (la lune) près de la fontaine du Léomont. Il ne faut pas confondre ce blason municipal à la bande d’azur avec celui des anciens comtes d’ancienne chevalerie de Lunéville qui, eux, portaient le même blason avec une bande de gueules. Les croissants de lune se trouvent tout de même plus à leur place sur un fond bleu (le ciel) que sur un fond rouge. Stanislas réunit à Lunéville une cour brillante avec Voltaire et Madame Du Chatelet.

Or a bend Azure charged with three crescents Argent.

These weapons allude to the name of the city and perhaps to the worship that was paid to Diane (the moon) near the fountain of Leomont. This municipal coat of arms with a stripe of azure should not be confused with that of the former counts of the former chivalry of Lunéville who, for their part, wore the same coat of arms with a strip of gules. Crescent moons are all the same more in their place on a blue background (the sky) than on a red background. Stanislas brings together a brilliant court in Lunéville with Voltaire and Madame Du Chatelet.

Oder eine Kurve Azure mit drei Halbmonden Argent.

Diese Waffen spielen auf den Namen der Stadt und vielleicht auf die Anbetung an, die Diane (dem Mond) in der Nähe des Brunnens von Leomont zuteil wurde. Dieses städtische Wappen mit einem azurblauen Streifen sollte nicht mit dem der früheren Grafen der früheren Ritterlichkeit von Lunéville verwechselt werden, die ihrerseits das gleiche Wappen mit einem Streifen Gules trugen. Halbmondmonde sind auf ihrem blauen Hintergrund (dem Himmel) alle mehr gleich als auf einem roten Hintergrund. Stanislas bringt mit Voltaire und Madame Du Chatelet einen brillanten Hof in Lunéville zusammen.

Les habitants de Lunéville s’appellent les Lunévillois et les Lunévilloises.

The inhabitants of Lunéville are called Lunévillois and Lunévilloises.

Die Einwohner von Lunéville heißen Lunévillois und Lunévilloises.

Les points de visites

 

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Le duc Léopold est à l’initiative du projet, après son retour dans ses terres en 1697. La chronologie des travaux reste difficile à établir. Elle s’échelonne de 1703 à 1723, date d’installation définitive de la cour à Lunéville. Le projet définitif de plan en H est, dans son ensemble, celui que présente Germain Boffrand en 1745. Il restera toutefois inachevé puisque l’aile qui devait longer la Vezouze au Nord n’a jamais été construite. Le château est surnommé le Versailles lorrain. En 1737, l’ex roi de Pologne devient duc nominal de Lorraine. Stanislas modifie peu le château au contraire des jardins. En 1766, Louis XV ne voulant pas assumer les frais coûteux de l’héritage d’un beau-père méprisé, Lunéville perd son statut et son prestige. La cour n’ayant plus de raison d’être, l’important personnel des Maisons civile et militaire est remercié. La vie du château s’arrête. Il ne reste plus que les murs. Le somptueux mobilier est dispersé et vendu. Le parc est mutilé par manque d’entretien. La plupart des statues sont vendues à l’encan. Les fabriques sont cédées à des particuliers, puis tombent en ruine. Le château est finalement transformé en caserne, occupée par la Gendarmerie de France, forte d’un millier d’hommes. Sous la Restauration, le château retrouve une fonction militaire, qu’il conservera de façon partielle jusqu’à nos jours. En reconnaissance de sa fidélité, Louis XVIII donne au prince de Hohenlohe la jouissance du château. En 1824, ce dernier y crée un centre de cavalerie qui sert d’école aux officiers. Fêtes hippiques, bals et réception ressuscitent au château la vie brillante du XVIIIe siècle. En 1852, des officiers de cavalerie sont logés dans les anciens appartements ducaux. Des écuries sont construites sur le côté Nord, dans la cour dite du Rocher. La présence de l’armée durant tout le XIXe siècle permet la sauvegarde et l’entretien de l’édifice. De grands travaux de restauration ont lieu après les incendies de 1814 et 1849. En1893, la statue du général Lasalle est inaugurée. En 2003, le château est très endommagé par le feu. Une campagne de restauration est lancée avec appel aux dons.

Duke Leopold initiated the project after his return to his homeland in 1697. The chronology of the work remains difficult to establish. It ran from 1703 to 1723, when the court was finalized in Lunéville. The final draft plan in H is, as a whole, the one presented by Germain Boffrand in 1745. However, it will remain unfinished as the wing that was to run along the Vezouze to the north was never built. The castle is nicknamed the Lorraine Versailles. In 1737, the former king of Poland became nominal Duke of Lorraine. Stanislas changed the castle little, unlike the gardens. In 1766, Louis XV did not want to bear the cost of the inheritance of a despised father-in-law, Lunéville lost his status and prestige. As the court no longer has any reason to be, the important personnel of the Civil and Military Houses are thanked. The life of the castle stops. All that’s left is the walls. The sumptuous furniture is dispersed and sold. The park is mutilated due to lack of maintenance. Most of the statues are sold at auction. The factories are sold to private individuals, then fall into disrepair. The castle was eventually converted into a barracks, occupied by the Gendarmerie de France, with a thousand men. Under the Restoration, the castle regained a military function, which it will keep partially until today. In recognition of his loyalty, Louis XVIII gave the Prince of Hohenlohe the enjoyment of the castle. In 1824, he created a cavalry centre there that served as a school for officers. Horse festivals, balls and reception bring back to the castle the brilliant life of the 18th century. In 1852, cavalry officers were housed in the former Duke apartments. Stables are built on the north side, in the courtyard known as the Rock. The presence of the army throughout the 19th century allowed the building to be safeguarded and maintained. Major restoration work took place after the fires of 1814 and 1849. In 1893, the statue of General Lasalle was inaugurated. In 2003, the castle was badly damaged by fire. A restoration campaign is launched with a call for donations.

Herzog Leopold war die Initiative für das Projekt, nach seiner Rückkehr in sein Land im Jahr 1697. Die Chronologie der Arbeiten ist nach wie vor schwer zu ermitteln. Sie erstreckt sich von 1703 bis 1723, dem Datum der endgültigen Errichtung des Gerichts in Lunéville. Der endgültige Entwurf des H-Plans ist in seiner Gesamtheit der, den Germain Boffrand im Jahr 1745 vorstellte. Er wird jedoch unvollendet bleiben, da der Flügel, der an der Vezouze im Norden entlang gehen sollte, nie gebaut wurde. Das Schloss wird das Lothringer Versailles genannt. Im Jahr 1737 wurde der ehemalige König von Polen nominell Herzog von Lothringen. Stanislas verändert wenig das Schloss im Gegensatz zu den Gärten. Im Jahr 1766, Louis XV nicht bereit, die teuren Kosten des Erbes eines verachteten Stiefvaters zu übernehmen, lunéville verlor seinen Status und sein Ansehen. Da das Gericht keine Berechtigung mehr hat, wird dem wichtigen Personal des Zivil- und Militärhauses gedankt. Das Leben des Schlosses hört auf. Jetzt sind nur noch die Wände übrig. Das prächtige Mobiliar ist verstreut und verkauft. Der Park ist verstümmelt wegen mangelnder Wartung. Die meisten Statuen werden versteigert. Die Fabriken werden an Privatpersonen verkauft und verfallen dann. Das Schloss wurde schließlich in eine Kaserne umgewandelt, die von der Gendarmerie de France besetzt wurde, die mit tausend Männern besetzt war. Unter der Restaurierung kehrt das Schloss zu einer militärischen Funktion zurück, die es bis heute teilweise behalten wird. In Anerkennung seiner Treue gibt Ludwig XVIII dem Prinzen von Hohenlohe den Genuss des Schlosses. 1824 gründete er dort ein Kavalleriezentrum, das als Schule für Offiziere diene. Pferdefeste, Bälle und Empfänge erwecken im Schloss das glänzende Leben des 18. Jahrhunderts wieder zum Leben. Im Jahr 1852 wurden Kavallerie-Offiziere in den ehemaligen Herzogenhäusern untergebracht. Ställe sind auf der Nordseite, im so genannten Felshof, gebaut. Die Präsenz der Armee während des gesamten 19. Jahrhunderts ermöglicht den Schutz und die Instandhaltung des Gebäudes. Nach den Bränden von 1814 und 1849 finden große Restaurierungsarbeiten statt. 1893 wurde die Statue von General Lasalle eingeweiht. Im Jahr 2003 wurde das Schloss durch das Feuer stark beschädigt. Eine Restaurierungskampagne wird mit Spendenaufruf gestartet.

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Le parc et les jardins prolongeant à l’Est une terrasse sont appelés les Bosquets. À partir de 1710, ils sont aménagés par Yves des Hours, disciple de Le Nôtre. Puis Louis de Nesle complète le travail. Il a fallu combler les anciens fossés, canaliser la rivière et raser plusieurs constructions. L’ingénieur Lalance  œuvre pour les jets d’eau et cascades. En 1732, Philippe Vayringe réalise une machine à élever les eaux de la Vezouze. Des artistes, tels que Barthélemy Guibal,  agrémentent les parterres de sculptures.

Stanislas conserve le plan général des Bosquets, mais il augmente leur superficie. Il y fait élever des constructions tout à fait originales, dans la tradition des jardins orientaux. Ils sont agrémentés de nombreux pavillons et fabriques. Une fabrique de jardin est une construction à vocation ornementale. Les plus remarquables ici sont le Kiosque et le Trèfle. Leur style a été inspiré à Stanislas lors de son long séjour à Istanbul. Il fait appel à l’architecte Emmanuel Héré. La réalisation la plus extraordinaire est celle du  Rocher. Sur 250 mètres environ, le long du  Grand Canal, pierres et blocs de grès sont disposés au pied de la terrasse. Ils forment un ensemble artificiel de collines et de grottes traversées de sentiers et de ruisseaux. Sur ce fond rocheux, l’horloger François Richard installe quatre-vingt-huit automates grandeur nature, qui s’animent grâce à des systèmes hydrauliques ingénieux. Le thème général est une pastorale, où sont représentées de nombreuses scènes paysannes et bucoliques. Voltaire, Montesquieu ou Helvétius les admirent. Toutes les statues, sauf quatre et les automates sont vendus sous la Révolution. Les fabriques avaient déjà disparu après la mort de Stanislas.

The park and gardens extending a terrace to the east are called the Groves. From 1710, they were laid out by Yves des Hours, a disciple of Le Nôtre. Then Louis de Nesle completes the work. The old ditches had to be filled, the river was canalized and several buildings had to be razed. The engineer Lalance works for water jets and waterfalls. In 1732, Philippe Vayringe made a machine to raise the waters of the Vezouze. Artists, such as Barthélemy Guibal, embellish the floor with sculptures.

Stanislas retained the general plan of the Groves, but increased their area. He had original buildings built there, in the tradition of oriental gardens. They are decorated with numerous pavilions and factories. A garden factory is an ornamental construction. The most remarkable here are the Kiosk and the Clover. Their style was inspired by Stanislas during his long stay in Istanbul. He enlisted the help of the architect Emmanuel Héré. The most extraordinary achievement is that of the Rock. About 250 metres along the Grand Canal, stones and sandstone blocks are laid out at the foot of the terrace. They form an artificial set of hills and caves crossed by paths and streams. On this rocky background, the watchmaker François Richard installs eighty-eight life-size automatons, which come alive thanks to ingenious hydraulic systems. The general theme is a pastoral, where many peasant and bucolic scenes are represented. Voltaire, Montesquieu or Helvétius admire them. All but four statues and automatons were sold during the Revolution. The factories had already disappeared after Stanislas’ death.

Der Park und die Gärten, die im Osten eine Terrasse verlängern, werden die Haine genannt. Ab 1710 wurden sie von Yves des Hours, Schüler von Le Nôtre, eingerichtet. Dann vervollständigt Louis de Nesle die Arbeit. Wir mussten die alten Gräben überbrücken, den Fluss kanalisieren und mehrere Gebäude abreißen. Der Ingenieur Lalance arbeitet für Wasserstrahlen und Wasserfälle. Im Jahr 1732 realisierte Philippe Vayringe eine Maschine, um das Wasser der Vezouze zu heben. Künstler wie Barthélemy Guibal schmürzen die Beete mit Skulpturen.

Stanislas behält den allgemeinen Plan der Bosquets, aber es vergrößert ihre Fläche. Er lässt dort in der Tradition der orientalischen Gärten ganz neue Gebäude errichten. Sie sind mit vielen Pavillons und Fabriken verziert. Eine Gartenfabrik ist ein Zierbauwerk. Die bemerkenswertesten hier sind der Kiosk und das Klee. Ihr Stil wurde in Stanislas während seines langen Aufenthaltes in Istanbul inspiriert. Er ruft den Architekten Emmanuel Héré an. Die außergewöhnlichste Errungenschaft ist die des Felsens. Auf ca. 250 Metern, entlang des Canal Grande, sind Steine und Sandsteinblöcke am Fuße der Terrasse angeordnet. Sie bilden ein künstliches Bündel von Hügeln und Höhlen, die von Wanderwegen und Bächen durchquert werden. Auf diesem felsigen Hintergrund installiert der Uhrmacher François Richard achtundachtzig lebensgroße Automaten, die durch ausgeklügelte Hydrauliksysteme belebt werden. Das allgemeine Thema ist eine Seelsorge, in der viele bäuerliche und bukolische Szenen vertreten sind. Voltaire, Montesquieu oder Helvétius bewundern sie. Alle Statuen bis auf vier und Automaten werden während der Revolution verkauft. Die Fabriken waren bereits nach Stanislas Tod verschwunden.

 

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Le théâtre est situé sur le coté droit du parc du Château des Lumières. Il donne sur la Vieille Ville. L’édifice actuel a une centaine d’années. Il remplace un théâtre plus ancien construit en 1733, par la régente du duché de Lorraine, Élisabeth-Charlotte d’Orléans. Malheureusement, un terrible incendie détruit l’édifice en 1908. En 1910, la municipalité entreprit de construire un nouveau théâtre. L’architecte nancéien Lucien Weissenburger dirige les travaux. Le Théâtre de Lunéville est un théâtre à l’italienne. La salle est structurée en plusieurs étages-balcons sur un plan en forme de fer à cheval. La scène à l’italienne est typiquement surélevée par rapport à la salle, avec un plancher légèrement incliné vers la salle.

The theatre is located on the right side of the Château des Lumières park. It overlooks the Old Town. The current building is a hundred years old. It replaces an older theatre built in 1733 with the regent of the Duchy of Lorraine, Elisabeth Charlotte of Orleans. Unfortunately, a terrible fire destroyed the building in 1908. In 1910, the municipality began to build a new theatre. The work was directed by the architect Lucien Weissenburger. The Lunéville Theatre is an Italian theatre. The room is structured in several floors-balcons on a horseshoe-shaped plan. The Italian-style stage is typically elevated from the room, with a slightly inclined floor towards the room.

Das Theater befindet sich auf der rechten Seite des Parks des Schlosses der Lichter. Es blickt auf die Altstadt. Das heutige Gebäude ist etwa 100 Jahre alt. Er ersetzt ein älteres Theater, das 1733 erbaut wurde, durch die Regentin des Dutums Lothringen, Elisabeth-Charlotte d ‘Orléans. Leider wurde das Gebäude 1908 durch einen schrecklichen Brand zerstört. Im Jahr 1910, die Gemeinde unternahm den Bau eines neuen Theaters. Der nanzielle Architekt Lucien Weissenburger leitet die Arbeiten. Das Theater von Lunéville ist ein italienisches Theater. Der Raum ist in mehrere Etagen-Balkone auf einer Ebene in Form eines Hufeisens aufgebaut. Die Szene im italienischen Stil ist typischerweise erhöht im Vergleich zum Raum, mit einem leicht schrägen Boden in Richtung des Raumes.

 

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Cette demeure, situé rue de Lorraine, a été construite entre 1779 et 1781, pour Lanière, maire de Lunéville, à l’emplacement de l’ancien hôtel de Beauvau-Craon démoli en 1779.

Le 9 février 1801, la maison accueillit Joseph Bonaparte, pour la France, et le comte Louis de Cobentzel, pour l’Autriche. Ils procédèrent à la la signature du traité de Lunéville. Celui-ci fait suite aux victoires du Premier Consul à Marengo, le 14 juin 1800, et du général Moreau à Hohenlinden, le 3 décembre suivant. Marquant la fin de la deuxième coalition, il instaure un équilibre en Italie entre la France et l’Autriche.

De janvier à mars 1945, le général américain Alexander Patch, commandant de la VIIe armée, y prit ses quartiers. Il y prépara l’invasion de l’Allemagne avec Eisenhower, Devers et Patton.

Aujourd’hui, cette demeure historique est occupée par des cabinets médicaux.

This residence, located rue de Lorraine, was built between 1779 and 1781, for Lanière, mayor of Lunéville, on the site of the former Beauvau-Craon hotel demolished in 1779.

On February 9, 1801, the house welcomed Joseph Bonaparte, for France, and Count Louis de Cobentzel, for Austria. They proceeded to the signing of the Treaty of Lunéville. This follows the victories of the First Consul in Marengo, June 14, 1800, and of General Moreau in Hohenlinden, the following December 3. Marking the end of the second coalition, he established a balance in Italy between France and Austria.

From January to March 1945, the American General Alexander Patch, commander of the 7th Army, took up his quarters there. There he prepared the invasion of Germany with Eisenhower, Devers and Patton.

Today, this historic residence is occupied by medical offices.

Diese Residenz in der Rue de Lorraine wurde zwischen 1779 und 1781 für Lanière, den Bürgermeister von Lunéville, an der Stelle des 1779 abgerissenen ehemaligen Hotels Beauvau-Craon erbaut.

Am 9. Februar 1801 begrüßte das Haus Joseph Bonaparte für Frankreich und Graf Louis de Cobentzel für Österreich. Sie gingen zur Unterzeichnung des Vertrags von Lunéville über. Dies folgt auf die Siege des Ersten Konsuls in Marengo am 14. Juni 1800 und von General Moreau in Hohenlinden am folgenden 3. Dezember. Am Ende der zweiten Koalition stellte er in Italien ein Gleichgewicht zwischen Frankreich und Österreich her.

Von Januar bis März 1945 bezog der amerikanische General Alexander Patch, Kommandeur der 7. Armee, dort sein Quartier. Dort bereitete er mit Eisenhower, Devers und Patton die Invasion Deutschlands vor.

Heute ist diese historische Residenz von Arztpraxen bewohnt.

 

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Édifiée au XVIIIe siècle, la Maison du Marchand doit son nom à son premier propriétaire. Son métier est suggéré grâce aux sculptures d’angle. Dès le premier coup d’œil, on remarque une frise de ballots et de tonneaux reliés par une corde. Au-dessus, se trouvent deux paysages urbains où l’on distingue une proue de bateau, rue du Château. Un minaret surmonté du croissant de l’islam et une tête d’Indien, coiffée de plumes hérissées, est visible rue de Lorraine. Ces indices ont permis de penser que le commanditaire de cette demeure était un marchand d’épices et de denrées exotiques. Il devait approvisionner la cour du roi Stanislas Leszczynski en les important d’outremer. L’architecture de la maison montre de façon ostentatoire la réussite sociale de son propriétaire. Elle se remarque par ses dimensions imposantes, par la couleur rose de sa pierre, par ses clés de fenêtres formées de volutes disproportionnées. La Maison du Marchand est classée parmi les Monuments historiques depuis 1976.

Built in the 18th century, the Merchant’s House owes its name to its first owner. His craft is suggested thanks to the corner sculptures. At first glance, we notice a frieze of bundles and barrels connected by a rope. Above are two urban landscapes where you can see a boat bow on Rue du Château. A minaret topped with the crescent of Islam and an Indian head, covered with bristling feathers, is visible on Rue de Lorraine. These indications suggested that the sponsor of this house was a spice and exotic food merchant. He was to supply the court of King Stanislas Leszczynski by importing them from overseas. The architecture of the house ostentatiously shows the social success of its owner. It is noticeable by its imposing dimensions, by the pink color of its stone, by its windows keys formed by disproportionate volutes. The Merchant’s House has been listed as a historic monument since 1976.

Das im 18. Jahrhundert erbaute Maison du Marchand verdanbt seinen Namen seinem ersten Besitzer. Sein Beruf wird durch Eckskulpturen vorgeschlagen. Vom ersten Blick an sieht man einen Fries von Ballen und Fässern, die durch ein Seil verbunden sind. Darüber befinden sich zwei städtische Landschaften, in denen man einen Bootsbähmchen in der Rue du Château sieht. Ein Minarett mit dem Islamischen Halbmond und ein Indianerkopf mit eingestopften Federn sind in der Rue de Lorraine zu sehen. Diese Hinweise deuteten darauf hin, dass der Auftraggeber dieses Hauses ein Händler von Gewürzen und exotischen Lebensmitteln war. Er sollte den Hof von König Stanislaus Leszczynski mit der Bedeutung von Übersee versorgen. Die Architektur des Hauses zeigt auf prunkvolle Weise den sozialen Erfolg des Besitzers. Sie wird durch ihre imposanten Abmessungen, durch die rosa Farbe ihres Steins, durch ihre Fensterschlüssel, die aus unverhältnismäßigen Volumierungen gebildet sind, bemerkt. Das Haus des Kaufmanns ist seit 1976 unter den Historischen Denkmälern.

 

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Une ancienne maison du XVIIe siècle se situe à l’angle de la rue Demangeot et du 12 de la rue de Lorraine. Depuis la rue Demangeot, on peut y découvrir un escalier extérieur en bois. Autrefois il était abrité dans une tourelle en saillie. Cette manière de construire les escaliers à l’extérieur était jadis chose courante. Cela ménageait la surface habitable intérieure.
Côté rue de Lorraine, la porte cloutée présente à son fronton la sculpture de 3 petits chanteurs. Sur le document est gravé Domine, salvam fac Republicam, Seigneur sauvez la République, chant que le Concordat imposa en 1801 à la fin de la messe.
Le concordat du 15 juillet 1801 a été abrogé par la loi de séparation des églises et de l’Etat du 9 décembre 1905. Il est toujours en vigueur, mutatis mutandis, dans les départements d’Alsace et en Moselle.

An old 17th century house is located at the corner of rue Demangeot and 12 rue de Lorraine. From rue Demangeot, you can find an exterior wooden staircase. Formerly it was housed in a projecting turret. This way of constructing stairs outside was once common. This saved the interior living space.

On the rue de Lorraine side, the studded door has the sculpture of 3 little singers on its pediment. On the document is engraved Domine, salvam fac Republicam, Lord save the Republic, song that the Concordat imposed in 1801 at the end of the mass.

The Concordat of July 15, 1801 was repealed by the law of separation of churches and the State of December 9, 1905. It is still in force, mutatis mutandis, in the departments of Alsace and Moselle.

Ein altes Haus aus dem 17. Jahrhundert befindet sich an der Ecke Rue Demangeot und 12 Rue de Lorraine. In der Rue Demangeot finden Sie eine Holztreppe im Freien. Früher war es in einem vorspringenden Turm untergebracht. Diese Art, draußen Treppen zu bauen, war einst üblich. Dies sparte den inneren Wohnraum.

Auf der Seite der Rue de Lorraine hat die Nieten-Tür die Skulptur von 3 kleinen Sängern auf dem Giebel. Auf dem Dokument ist Domine, Salvam Fac Republicam, Lord Save the Republic, eingraviert, ein Lied, das das Konkordat 1801 am Ende der Messe auferlegte.

Das Konkordat vom 15. Juli 1801 wurde durch das Gesetz der Trennung von Kirchen und Staat vom 9. Dezember 1905 aufgehoben. Es ist mutatis mutandis in den Departements Elsass und Mosel noch in Kraft.

 

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L’église Saint-Jacques de Lunéville fut réédifiée dans le style baroque à partir de 1730. La construction peut être attribuée principalement à Jean-Nicolas Jamesson pour le premier niveau, tandis que le Premier Architecte du roi, Emmanuel Héré, réalisa les deux imposantes tours de 52 mètres. Elles sont surmontées des statues de saint Michel, terrassant le Dragon, et de saint Jean Népomucène. On lui doit aussi l’étonnant buffet d’orgue. Le décor du fronton fut sculpté par Joseph Béchamp. L’intérieur est également de facture baroque, mais reste assez sobre si on le compare aux édifices contemporains de même style. Le badigeon coloré procure une agréable lumière jaune, dit de  Marie-Thérèse. L’église possède de belles boiseries dans le chœur, ainsi que des peintures de Jean Girardet.

Émilie du Châtelet, mathématicienne et maîtresse de Voltaire, est inhumée sous une dalle noire. À gauche de l’entrée se trouve un monument funéraire, ayant contenu les entrailles de Stanislas Leszczyński. Il fut profané à la Révolution.

L’orgue d’Héré est le seul exemple connu d’instrument sans tuyaux apparents. Ce buffet inhabituel est ici complété par une fresque en trompe-l’œil. Elle représente l’entrée du Paradis. Caché derrière dans un décor de colonnes et de balustrades, l’orgue fut construit en 1750 par le facteur nancéien Nicolas Dupont. Il fut transformé en un instrument romantique, en 1852, par Jean-Nicolas Jeanpierre. Vieilli, il fut reconstruit en 1998, sur un plan de Michel Chapuis. Il essaya de garder le meilleur des esthétiques de ses devanciers.

The Church of St. James of Lunéville was rebuilt in the Baroque style from 1730. The construction can be attributed mainly to Jean-Nicolas Jamesson for the first level, while the King’s First Architect, Emmanuel Héré, built the two imposing 52-metre towers. They are topped by statues of St. Michael, crushing the Dragon, and St. John Nepomucene. We also owe him the amazing organ buffet. The decoration of the pediment was sculpted by Joseph Béchamp. The interior is also baroque in design, but is quite sober when compared to contemporary buildings of the same style. The coloured brush provides a pleasant yellow light, said of Maria Theresa. The church has beautiful woodwork in the choir, as well as paintings by Jean Girardet.

Emilie du Châtelet, Voltaire’s mathematician and mistress, is buried under a black slab. To the left of the entrance is a funerary monument, containing the bowels of Stanislas Leszczyski. He was desecrated during the Revolution.

The Here organ is the only known example of an instrument without apparent pipes. This unusual buffet is complemented here by a trompe l’oeil fresco. It represents the entrance to Paradise. Hidden behind in a setting of columns and railings, the organ was built in 1750 by the nancean postman Nicolas Dupont. It was transformed into a romantic instrument in 1852 by Jean-Nicolas Jeanpierre. Aged, it was rebuilt in 1998, on a plan by Michel Chapuis. He tried to keep the best aesthetics of his predecessors.

Die Jakobskirche von Lunéville wurde ab 1730 im barocken Stil neu gestaltet. Der Bau kann hauptsächlich Jean-Nicolas Jamesson für die erste Ebene zugeschrieben werden, während der Erste Architekt des Königs, Emmanuel Héré, die beiden imposanten Türme von 52 Metern realisiert. Sie sind von den Statuen des hl. Michael, der den Drachen und den hl. Johannes Nepomuken beerben, überragt. Wir verdanken ihm auch das erstaunliche Orgelbuffet. Die Kulisse des Giebels wurde von Joseph Béchamp geformt. Das Interieur ist auch von barocker Qualität, bleibt aber im Vergleich zu den zeitgenössischen Gebäuden des gleichen Stils recht nüchtern. Das farbenfrohe Färbe-Färbungs-Färbung sorgt für ein angenehmes gelbes Licht, das von Marie-Thérèse genannt wird. Die Kirche hat schöne Holzarbeiten im Chor, sowie Gemälde von Jean Girardet.

Émilie du Châtelet, Mathematikerin und Geliebte von Voltaire, wird unter einer schwarzen Platte beerdigt. Auf der linken Seite des Eingangs befindet sich ein Grabdenkmal, das die Eingeweide von Stanislas Leszczyński enthält. Er wurde in der Revolution entweiht.

Die Orgel von Here ist das einzige bekannte Beispiel für ein Instrument ohne sichtbare Rohre. Dieses ungewöhnliche Buffet wird hier durch ein Trompe-l’oeil Fresko ergänzt. Sie stellt den Eingang zum Paradies dar. Die Orgel wurde 1750 von dem nanziellen Postboten Nicolas Dupont gebaut. Er wurde 1852 von Jean-Nicolas Jeanpierre in ein romantisches Instrument verwandelt. Er wurde gereift und 1998 auf einem Plan von Michel Chapuis wieder aufgebaut. Er versuchte, das Beste aus der Ästhetik seiner Vorkämpfer zu halten.

 

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L’abbaye Saint-Rémy de Lunéville est fondée au Xe siècle. Plusieurs communautés religieuses se succèdent dans cette abbaye , reconstruite au XVIIIe siècle et sécularisée sous la Révolution. L’église abbatiale est devenue l’actuelle église Saint-Jacques. L’emplacement des bâtiments conventuels est occupé par l’hôtel de ville depuis le début du XIXe siècle. Au XIe siècle, les moines, indignes, sont chassés et remplacés par des moniales. En 1140, les moniales furent à leur tour évincées par des chanoines réguliers de saint Augustin, qui pouvaient prendre en charge une mission pastorale. En 1622, l’abbaye accueillit le premier noviciat de congrégation de saint Pierre Fourier. L’église et le palais abbatial furent reconstruits à partir de 1730, dans le style classique, un peu provincial, alors courant en Lorraine. L’architecte n’en est pas connu avec certitude.  Stanislas demande à son architecte Héré de parachever la construction, qu’il finance lui-même. À partir de 1745, la paroisse Saint-Jacques est rattachée à l’abbaye. Les tours de l’église sont achevées en 1747, dans un style rococo qui rappelle l’Europe centrale, chère à l’ex-roi de Pologne. L’abbaye fut sécularisée à la Révolution, et une partie des bâtiments conventuels fut détruite pour ouvrir la rue des Templiers. En 1798, le bâtiment conventuel devint hôtel de ville. Le logis abbatial fut affecté au presbytère en 1802. L’hôtel de ville bénéficia ensuite d’une extension vers la rue des Templiers. Elle complétait la symétrie des bâtiments existants par rapport au chevet de l’église. La façade était unifiée, couronnée d’une balustrade, contribuant à l’allure majestueuse de l’ensemble.

Saint-Rémy Abbey in Lunéville was founded in the 10th century. Several religious communities follow one another in this abbey, rebuilt in the 18th century and secularized during the Revolution. The abbey church became the present-day Church of St. James. The location of the convent buildings has been occupied by the town hall since the early 19th century. In the 11th century, the monks, unworthy, were hunted and replaced by nuns. In 1140, the nuns were in turn ousted by regular canons of St Augustine, who could take over a pastoral mission. In 1622, the abbey hosted the first novitiate of the congregation of St. Peter Fourier. The church and the abbey palace were rebuilt from 1730, in the classical style, a little provincial, then common in Lorraine. The architect is not known with certainty. Stanislas asked his architect Here to complete the construction, which he financed himself. From 1745, the parish of St. James was attached to the abbey. The towers of the church were completed in 1747, in a rococo style reminiscent of Central Europe, dear to the former king of Poland. The abbey was secularized during the Revolution, and part of the convent buildings was destroyed to open the Rue des Templars. In 1798, the convent building became a town hall. The abbey house was assigned to the rectory in 1802. The town hall then benefited from an extension to The Templars Street. It complemented the symmetry of the existing buildings in relation to the bedside of the church. The façade was unified, crowned with a railing, contributing to the majestic look of the whole.

Die Abtei Saint-Rémy de Lunéville wurde im 10. Jahrhundert gegründet. Mehrere religiöse Gemeinschaften wechseln sich in dieser Abtei ab, die im 18. Jahrhundert wieder aufgebaut wurde und während der Revolution säkularisiert wurde. Aus der Abteikirche wurde die heutige Jakobskirche. Die Lage der konventualen Gebäude wird vom Rathaus seit Anfang des 19. Jahrhunderts besetzt. Im 11. Jahrhundert wurden die unwürdigen Mönche vertrieben und durch Nonnen ersetzt. Im Jahr 1140 wurden die Nonnen ihrerseits von den regelmäßigen Kanonikern des hl. Augustinus verdrängt, die eine pastorale Mission übernehmen konnten. 1622 beherbergte die Abtei das erste Noviziat der Kongregation des hl. Petrus Fourier. Die Kirche und der Palast der Abtei wurden ab 1730 im klassischen, etwas provinziellen Stil, der in Lothringen verbreitet war, wieder aufgebaut. Der Architekt ist nicht mit Sicherheit bekannt.  Stanislas bittet seinen Architekten Here, den Bau zu vollenden, den er selbst finanziert. Ab 1745 ist die Pfarrei Saint-Jacques der Abtei angeschlossen. Die Türme der Kirche wurden 1747 in einem Rokoko-Stil fertiggestellt, der an Mitteleuropa erinnert, das dem ehemaligen König von Polen sehr am Herzen lag. Die Abtei wurde zur Revolution säkularisiert, und ein Teil der Klostergebäude wurde zerstört, um die Templerstraße zu öffnen. 1798 wurde das Klosterhaus zum Rathaus. Im Jahr 1802 wurde die Abtei-Unterkunft dem Pfarrhaus zugewiesen. Das Rathaus erhielt dann eine Erweiterung zur Rue des Templers. Sie vervollständigte die Symmetrie der bestehenden Gebäude in Bezug auf das Bett der Kirche. Die Fassade war vereinheitlicht, mit einem Geländer gekrönt und trug zum majestätischen Aussehen des Ganzen bei.

 

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Ce monument est situé à l’arrière de la Mairie, sur l’Esplanade de L’Hôtel de Ville de Lunéville. Le monument est élevé à la Mémoire des Citoyens des Arrondissement de Lunéville et Sarrebourg, victimes de la Guerre 1870-1871. Il est orné de deux pleureuses, assises dos à dos, séparées par une obélisque. L’obélisque et le socle sont en granite. Les deux statues sont en marbre. C’est une œuvre du sculpteur de l’école de Metz Charles Pêtre. Elle représente les villes de Sarrebourg et Lunéville. Elles sont éplorées par l’annexion de la première par la Prusse en 1871.

This monument is located at the back of the Town Hall, on the Esplanade of L’Hôtel de Ville in Lunéville. The monument is elevated to the Memory of the Citizens of the Boroughs of Lunéville and Sarrebourg, victims of the 1870-1871 War. It is adorned with two mourners, seated back to back, separated by an obelisk. The obelisk and base are made of granite. Both statues are marble. It is a work of the sculptor of the Metz school Charles Pêtre. It represents the cities of Sarrebourg and Lunéville. They were mourned by Prussia’s annexation of the first in 1871.

Dieses Denkmal befindet sich auf der Rückseite des Rathauses, auf der Esplanade de L ‘Hôtel de Ville de Lunéville. Das Denkmal wird zum Gedenken an die Bürger der Bezirke Lunéville und Saarburg erhoben, die Opfer des Krieges 1870-1871 wurden. Er ist geschmückt mit zwei Trauertäterinnen, mit Rücken an Rücken, getrennt von einem Obelisken. Der Obelisk und der Sockel sind aus Granit. Beide Statuen sind aus Marmor.Es ist ein Werk des Bildhauers der Metzer Schule Charles Pêtre. Sie vertritt die Städte Saarburg und Lunéville. Sie sind traurig über die Annexion der ersten durch Preußen im Jahre 1871.

 

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A l’angle des rues Banaudon et Castara, est située une statue d’une Vierge à l’Enfant. Elle est posée sur un pilier en grès rose ouvragé. Marie est coiffée d’une couronne fermée argentée, ainsi que l’enfant Jésus. La statue porte le nom de Notre-Dame de Grâce. Elle date de 1734 d’après son socle.

At the corner of Banaudon and Castara streets, is a statue of a Madonna and Child. It is placed on an ornate pink sandstone pillar. Mary wears a closed silver crown, as does the baby Jesus. The statue bears the name of Notre-Dame de Grâce. It dates from 1734 according to its base.

An der Ecke der Straßen Banaudon und Castara befindet sich eine Statue einer Madonna mit Kind. Es ist auf einer verzierten rosa Sandsteinsäule platziert. Maria trägt eine geschlossene silberne Krone, ebenso wie das Jesuskind. Die Statue trägt den Namen Notre-Dame de Grâce. Es stammt aus dem Jahr 1734 nach seiner Basis.

 

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La synagogue de Lunéville est construite en 1786, au 7 rue Castara. C’est la seconde synagogue construite dans le royaume de France, après celle de Phalsbourg. depuis l’expulsion des juifs en 1394. Elle fut construite à l’initiative du syndic des Juifs locaux, Abraham Isaac Brisac. L’architecte fut Augustin Piroux. Elle ressemble plus à un pavillon de style Louis XVI qu’à une synagogue. Elle n’est ornée d’aucun symbole juif. Elle est aujourd’hui en retrait de la rue, mais bien dégagée. Quand elle fut construite, elle se situait derrière une maison, afin de répondre à la demande de discrétion des autorités. Celles-ci ne faisaient que tolérer un tel bâtiment, dans un royaume généralement interdit aux juifs. Deux ans plus tard, en 1788, était inaugurée la synagogue de Nancy. La façade a porté l’inscription en français : au Dieu d’Israël, par permission du roy de France, l’an 1786. Elle a été remplacée par un extrait hébraïque du Premier livre des Rois. Il signifie : Tu accueilleras cependant, Eternel, mon Dieu, la prière et les supplications de ton serviteur.

The Lunéville Synagogue was built in 1786 at 7 Castara Street. It is the second synagogue built in the Kingdom of France, after that of Phalsbourg. since the expulsion of the Jews in 1394. It was built on the initiative of the trustee of the local Jews, Abraham Isaac Brisac. The architect was Augustin Piroux. It looks more like a Louis XVI-style pavilion than a synagogue. It is not decorated with any Jewish symbol. It is now off the street, but clear. But when it was built, it was located behind a house, in order to meet the request for discretion of the authorities. They only tolerated such a building, in a kingdom generally forbidden to Jews. Two years later, in 1788, the synagogue of Nancy was inaugurated. The façade bore the inscription in French: to the God of Israel, by permission of the king of France, the year 1786. It was replaced by a Hebrew excerpt from the First Book of Kings. It means: You will welcome, however, Eternal, my God, the prayer and entreaties of your servant.

Die Synagoge von Lunéville wurde 1786 in der Rue Castara 7 erbaut. Es ist die zweite Synagoge, die im Königreich Frankreich gebaut wurde, nach der Synagoge von Phalsburg. seit der Vertreibung der Juden im Jahre 1394. Sie wurde auf Initiative des Verwalters der lokalen Juden, Abraham Isaac Brisac, erbaut. Der Architekt war Augustin Piroux. Sie sieht eher aus wie ein Pavillon im Louis-XVI-Stil als eine Synagoge. Sie ist mit keinem jüdischen Symbol verziert. Sie ist jetzt hinter der Straße, aber sie ist sauber. Aber als sie gebaut wurde, stand sie hinter einem Haus, um der Bitte der Behörden nach Diskretion nachzukommen. Sie tolerierten nur ein solches Gebäude, in einem Königreich, das den Juden normalerweise verwehrt ist. Zwei Jahre später, 1788, wurde die Synagoge von Nancy eingeweiht. Die Fassade trug die Aufschrift auf Französisch: zum Gott Israels, durch Erlaubnis des Königs von Frankreich, das Jahr 1786. Sie wurde durch einen hebräischen Auszug aus dem Ersten Buch der Könige ersetzt. Und er meint: Jehova, mein Gott, aber du sollst das Gebet und das Flehen deines Knechtes aufnehmen.

 

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L’église Saint-Maur a été érigée en 1854, grâce à l’abbé bâtisseur Joseph Trouillet. Celui-ci réalisa aussi la basilique Saint-Epvre à Nancy. Elle porte le nom du saint célébré au même endroit avant la Révolution, dans une chapelle de l’hôpital éponyme. Cet édifice est de style romano byzantin, mêlé de roman et de gothique. La statuaire et les vitraux sont remarquables. L’église Saint-Maur est aussi étroitement liée à celle du quartier de Viller, ainsi qu’à la faïencerie Keller et Guérin.

Maur ou Amaury est né à Rome vers 512 et mort vers 584. Premier des disciples de saint Benoît de Nursie, il est le saint patron des charbonniers, des chaudronniers, des fossoyeurs. Il est fêté le 15 janvier.

Un dicton se rapporte à ce saint. S’il gèle le jour de la Saint Maur, la moitié de l’hiver est dehors.

Ouverture au public : uniquement durant les heures de culte religieux.

The Church of Saint-Maur was erected in 1854, thanks to the abbot builder Joseph Trouillet. He also made the Basilica of Saint-Epvre in Nancy. It bears the name of the saint celebrated at the same place before the Revolution, in a chapel of the eponymous hospital. This building is in Byzantine Romano style, mixed with Romanesque and Gothic. The statuary and stained glass windows are remarkable. The Church of Saint-Maur is also closely linked to that of the Viller district, as well as to the Keller and Guerin church.

Maur or Amaury was born in Rome around 512 and died around 584. The first of the disciples of St Benedict of Nursia, he is the patron saint of coal miners, boilermakers and gravediggers. It is celebrated on January 15.

There’s a saying about this saint. If it freezes on St. Maur’s Day, half the winter is out.

Open to the public: only during hours of religious worship.

Die Kirche Saint-Maur wurde im Jahr 1854 errichtet, dank der Abt Baumeister Joseph Trouillet. Er realisierte auch die Basilika Saint-Epvre in Nancy. Sie trägt den Namen des Heiligen, der am gleichen Ort vor der Revolution gefeiert wurde, in einer Kapelle des gleichnamigen Krankenhauses. Dieses Gebäude ist im byzantinischen Romanstil, gepaart mit Roman und Gotik. Die Statuen und die Glasfenster sind bemerkenswert. Die Kirche Saint-Maur ist ebenfalls eng mit der Kirche im Stadtteil Viller sowie der Kasterie Keller und Guérin verbunden.

Maur oder Amaury wurde um 512 in Rom geboren und starb um 584. Als erster der Jünger des hl. Benedikt von Nursia ist er der Schutzpatron der Kohlebergwerke, der Kesselschmiede, der Totengräber. Er wird am 15. Januar gefeiert.

Ein Sprichwort bezieht sich auf diesen Heiligen. Wenn es am Tag des Heiligen Maur einfriert, ist der halbe Winter draußen.

Öffnung für die Öffentlichkeit: nur während der religiösen Gottesdienste.

 

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Le Duché de Lorraine fut, dès le XVIe siècle, une terre hostile au développement de la Réforme protestante. Il faudra attendre la fin du XVIIIe et la Révolution française, avec la reconnaissance de la liberté de culte, pour que les protestants de Lorraine puissent célébrer leur culte au grand jour. En 1802, avec le concordat¸ les protestants sont autorisés à réorganiser leurs églises. En 1847, une salle communale leur est affectée. La communauté lunévilloise grandissant, la construction d’un temple est alors envisagée. En 1868, le conseil municipal vote la concession gratuite du terrain actuel de la place du Chaufour. Une souscription est ouverte, Mary Jane Good fait un don et une collecte est effectuée auprès de 400 personnes. Catholiques, israélites souscrivent à côté des protestants. Le ministère de la Justice et des Cultes attribuera un secours. Le temple, construit sur les plans de l’architecte nancéien Henri  Melin, est inauguré le 16 juin 1870. L’édifice est sobre avec une façade antérieure inspirée par l’art roman. La nef est éclairée par 4 grandes baies en plein cintre et une rosace. Les vitraux actuels ont été réalisés entre 1958 et 1970, d’après des cartons d’Henri Macoin, professeur à l’École des Beaux Arts de Nancy. Après 1870, Lunéville bénéficie de l’émigration alsacienne et mosellane. Nombreux sont ceux qui ont suivi les industriels protestants alsaciens, venus installer leurs usines ici. En 1884, pour augmenter la capacité d’accueil, la tribune au dessus de l’entrée fut prolongée par des galeries latérales.

The Duchy of Lorraine was, as early as the 16th century, a land hostile to the development of the Protestant Reformation. It was not until the end of the 18th century and the French Revolution, with the recognition of freedom of worship, that the Protestants of Lorraine were able to celebrate their worship in the open. In 1802, with the concordat, Protestants were allowed to reorganize their churches. In 1847, they were assigned a communal hall. As the Lunevillian community grew, the construction of a temple was then envisaged. In 1868, the city council voted to grant the current land in Chaufour Square free of charge. A subscription is open, Mary Jane Good makes a donation and a collection is made to 400 people. Catholics, Israelites subscribe alongside Protestants. The Ministry of Justice and Cults will provide relief. The temple, built on the plans of the architect Henri Melin, was inaugurated on June 16, 1870. The building is sober with an earlier façade inspired by Romanesque art. The nave is illuminated by 4 large bays in full hanger and a rose window. The current stained glass windows were made between 1958 and 1970, after boxes by Henri Macoin, a professor at the School of Fine Arts in Nancy. After 1870, Lunéville benefited from the Alsatian and Mosellan emigration. Many followed the Alsatian Protestant industrialists, who came to set up their factories here. In 1884, to increase the capacity, the grandstand above the entrance was extended by side galleries.

Das Lothringer Land war seit dem 16. Jahrhundert ein Land, das der Entwicklung der protestantischen Reformation feindlich gesinnt war. Erst nach dem Ende des 18. Jahrhunderts und der Französischen Revolution mit der Anerkennung der Religionsfreiheit können die Protestanten von Lothringen ihren Kult in aller Öffentlichkeit feiern. Im Jahr 1802, mit dem Konkordat ̧ Protestanten erlaubt, ihre Kirchen neu zu organisieren. Im Jahr 1847 wurde ihnen ein Gemeindesaal zugewiesen. Da die gemeinschaft lunévilloise wächst, wird der Bau eines Tempels in Erwägung gezogen. 1868 stimmte der Stadtrat über die kostenlose Konzession für das heutige Grundstück auf dem Place du Chaufour ab. Eine Zeichnung ist offen, Mary Jane Good spendet und sammelt 400 Personen. Katholiken, Israeliten unterschreiben neben protestantischen. Das Ministerium für Justiz und Kult wird Hilfe gewähren. Der Tempel, der nach den Plänen des nanziellen Architekten Henri Melin erbaut wurde, wurde am 16. Juni 1870 eingeweiht. Das Gebäude ist nüchtern mit einer vorderen Fassade inspiriert von der romanische Kunst. Das Kirchenschiff wird von 4 großen Beeren im Bügel und einer Rosette beleuchtet. Die heutigen Glasfenster wurden zwischen 1958 und 1970 hergestellt, nach Kartons von Henri Macoin, Professor an der École des Beaux Arts in Nancy. Nach 1870 profitierte Lunéville von der elsässischen und moslemischen Emigration. Viele sind den elsässischen protestantischen Industriellen gefolgt, die hierher gekommen sind, um ihre Fabriken zu errichten. Im Jahr 1884, um die Aufnahmekapazität zu erhöhen, wurde die Tribüne über dem Eingang durch seitliche Galerien verlängert.

 

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Les bains douches ont été construits en 1914, par les architectes nancéiens Bentz et Stapf. C’est une fondation de la Caisse d’Epargne de Lunéville. Le but était de proposer un bain aux ouvriers, à un prix modeste. La façade indique le statut institutionnel de l’édifice. Le style monumental, les grandes ouvertures au rez-de-chaussée, l’inscription de la fonction en témoignent. L’ornementation est variée. On y voit des guirlandes baroques, des céramiques Art Nouveau. Les bains douches n’ont fermé qu’en 2003.

The shower baths were built in 1914 by the architects Ofntz and Stapf. It is a foundation of the Savings Fund of Lunéville. The aim was to offer a bath to the workers, at a modest price. The façade indicates the institutional status of the building. The monumental style, the large openings on the ground floor, the inscription of the function bear witness to this. The ornamentation is varied. There are baroque garlands and Art Nouveau ceramics. The shower baths only closed in 2003.

Die Duschbäder wurden 1914 von den nanziellen Architekten Bentz und Stapf gebaut. Es ist eine Stiftung der Sparkasse lunéville. Das Ziel war, den Arbeitern ein Bad zu einem bescheidenen Preis anzubieten. Die Fassade zeigt den institutionellen Status des Gebäudes an. Der monumentale Stil, die großen Öffnungen im Erdgeschoss, die Inschrift der Funktion zeugen davon. Die Ornamentik ist abwechslungsreich. Man sieht barocke Girlanden, Jugendstil-Keramiken. Die Duschbäder wurden erst im Jahr 2003 geschlossen.

 

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L’église Sainte-Jeanne-d’Arc est construite en 1912. L’abbé Gerardin en est l’initiateur. Les plans sont de l’architecte nancéien Jules Criqui. L’entrepreneur Henri Masson en assume la maçonnerie. Le ciment armé est utilisé pour la charpente et la voûte. Celle-ci est en berceau brisé à lunettes. Le vaisseau est éclairé par 28 vitraux des ateliers nancéiens Janin et Benoît.  C’est la deuxième église au monde, après Le Touquet-Paris-Plage, à avoir été placée sous le patronage de Jeanne d’Arc. A cette époque la Pucelle n’est béatifiée que depuis trois ans. Elle sera canonisée en 1920. Jeanne d’Arc fait l’objet d’une grande ferveur à la fin du XIXe siècle et début du XXe siècle, à une époque où les Français rêvent d’une revanche sur l’Allemagne. Le patriotisme voire le nationalisme sont alors des valeurs fortes, ce d’autant plus que Lunéville, qui abrite plusieurs casernes, est proche de la frontière allemande. Placée sous le patronage de Jeanne d’Arc, c’est l’église tout entière qui lui est consacrée. À l’extérieur, l’architecture évoque les châteaux forts de la fin du Moyen Âge, époque où a vécu la sainte. On peut y retrouver les éléments de défenses des châteaux médiévaux, tels les échauguettes, les créneaux, les merlons, les meurtrières ou les mâchicoulis. Ils font office de décoration. À l’intérieur, 24 vitraux sont consacrés aux différents épisodes de la vie de Jeanne. Ils vont de sa naissance à sa béatification. Six scènes sont situées en Lorraine. Les personnages sont de taille humaine. L’ensemble constitue le plus important cycle de vitraux johanniques du monde, soit 400 m². Les 24 vitraux sont entourés de motifs floraux, caractéristiques de l’Art nouveau de l’École de Nancy.

The Church of St. John of Arc was built in 1912. Father Gerardin is the initiator. The plans are by the architect Jules Criqui. The entrepreneur Henri Masson took on the masonry. Armed cement is used for the frame and vault. This one’s in a broken cradle with glasses. The ship is illuminated by 28 stained glass windows of the Janin and Benoît workshops in Nancé.  It is the second church in the world, after Le Touquet-Paris-Plage, to have been placed under the patronage of Joan of Arc. At that time the Pucelle was only beatified for three years. She was canonized in 1920. Joan of Arc was the subject of great fervor in the late 19th and early 20th centuries, at a time when the French dreamed of revenge on Germany. Patriotism and even nationalism were strong values, especially since Lunéville, which is home to several barracks, was close to the German border. Under the patronage of Joan of Arc, the entire church is dedicated to her. Outside, the architecture evokes the castles of the late Middle Ages, when the saint lived. You can find the defensive elements of medieval castles, such as stilts, niches, merlons, murderers or chews. They act as decorations. Inside, 24 stained glass windows are devoted to the different episodes of Jeanne’s life. They range from his birth to his beatification. Six scenes are located in Lorraine. The characters are human-sized. The complex is the largest cycle of johannic stained glass in the world, 400 m2. The 24 stained glass windows are surrounded by floral motifs, characteristic of the Art Nouveau of the School of Nancy.

Die Kirche Sainte-Jeanne d’Arc wurde 1912 erbaut. Pfarrer Gerardin ist der Initiator. Die Pläne stammen von dem nanziellen Architekten Jules Criqui. Der Unternehmer Henri Masson übernimmt das Mauerwerk. Der bewehrte Zement wird für das Gebälk und das Gewölbe verwendet. Das hier ist eine zerbrochene Wiege mit Brille. Das Schiff wird von 28 Glasfenstern der nanziellen Werkstätten Janin und Benoît beleuchtet.  Es ist die zweitgrößte Kirche der Welt, nach Le Touquet-Paris-Plage, die unter der Schirmherrschaft von Jeanne d ‘Arc stand. Zu dieser Zeit wurde die Jungfrau erst seit drei Jahren seliggesprochen. Sie wird im Jahr 1920 heiliggesprochen. Jeanne d ‘Arc war Ende des 19. und Anfang des 20. Jahrhunderts sehr leidenschaftlich, in einer Zeit, in der die Franzosen von einer Rache an Deutschland träumten. Patriotismus oder sogar Nationalismus sind dann starke Werte, umso mehr, als Lunéville, das mehrere Kasernen beherbergt, in der Nähe der deutschen Grenze liegt. Unter der Schirmherrschaft von Jeanne d ‘Arc ist ihr die gesamte Kirche gewidmet. Draußen erinnert die Architektur an die Burgen des späten Mittelalters, als die Heilige lebte. Man kann dort die Verteidigungselemente der mittelalterlichen Burgen finden, wie Schalen, Zinnen, Merlons, Mörderinnen oder Mastchicoulis. Sie dienen als Dekoration. Im Inneren sind 24 Glasfenster den verschiedenen Episoden von Jeannes Leben gewidmet. Sie reichen von seiner Geburt bis zu seiner Seligsprechung. Sechs Szenen befinden sich in Lothringen. Die Figuren sind menschlich. Das Ganze ist mit 400 m² der größte Zyklus von Johannisglasfenstern der Welt. Die 24 Glasfenster sind von floralen Motiven umgeben, die für den Jugendstil der École de Nancy charakteristisch sind.

 

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Ce réservoir d’eau a été construit en 1879 pour la municipalité. La population ayant augmenté, le captage des sources se révélait insuffisant. D’une capacité de 2000 mètres cube, il pouvait être utilisé en cas d’incendie. Il fut surélevé d’un étage par l’entrepreneur de maçonnerie Henri Masson en 1909, pour doubler son volume, d’après des plans de l’architecte Joseph Jacquot. En 1987, le réservoir a été transformé en centre socio-culturel par des architectes lunévillois.

This water tank was built in 1879 for the municipality. As the population increased, the capture of the springs was insuffisan. With a capacity of 2000 cubic meters, it could be used in the event of a fire. It was raised one floor by the masonry contractor Henri Masson in 1909, to double its volume, according to plans by the architect Joseph Jacquot. In 1987, the reservoir was transformed into a socio-cultural centre by Lunévillois architects.

Dieser Wasserspeicher wurde 1879 für die Gemeinde gebaut. Da die Bevölkerung zunahm, erwies sich die Erfassung der Quellen als unzureichend. Mit einem Fassungsvermögen von 2000 Kubikmetern konnte es im Brandfall eingesetzt werden. Er wurde 1909 vom Maurerbauer Henri Masson um eine Etage hochgehoben, um seinen Umfang nach Plänen des Architekten Joseph Jacquot zu verdoppeln. 1987 wurde das Reservoir von Architekten aus Luville in ein soziokulturelles Zentrum umgewandelt.

 

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Il est situé 3, rue Voltaire. Le duc Léopold Ier commanda ce petit château pour son dernier fils Charles-Alexandre, né en 1712. Les travaux débutent en 1730 et durent quatre ans. L’architecte est Germain Boffrand. Charles-Alexandre s’exile à Vienne quand le duché passe à la France en 1736, mais s’il ne vit pas en Lorraine, il entretient son château et en conserve la pleine propriété jusqu’à sa mort, en 1780. Stanislas, duc de Lorraine de 1737 à 1766, l’utilise parfois pour y loger certains de ses favoris. En 1780, le château passe par héritage à l’empereur Joseph II, qui le met en vente. Il est alors acheté par un notable de la Cour. La suite des propriétaires successifs du XIXe siècle est mal connue. Le château est alors doublé avec une nouvelle façade côté ville. Un réaménagement des combles a lieu. La façade côté jardin n’est pas touchée. Depuis le début du XXIe siècle, le château, devenu propriété municipale, ne cesse de se dégrader. À l’Est côté jardin, la façade est du XVIIIe siècle. Un petit corps central à trois baies est entouré de deux ailes symétriques, à cinq fenêtres chacune. À l’Ouest côté ville, la façade originelle a été doublée, au cours du XIXe siècle, avec un avant-corps carré central. Il est entouré de deux ailes symétriques. Cette façade possède trois niveaux de hauteurs, le rez-de-chaussée, un étage carré et des combles. Le sous-sol existant n’a pas de fenêtres vers l’extérieur. À l’intérieur, le corps central renferme le salon ovale. Ce dernier est décoré de stucs sur deux niveaux dans la partie haute. Les trois baies du salon sont surmontées de médaillons décorés du monogramme princier. On trouve également à l’intérieur un vestibule. On peut y voir le chiffre de Charles-Alexandre, incrusté dans le sol.

It is located at 3 Voltaire Street. Duke Leopold I commanded this small castle for his last son Charles-Alexandre, born in 1712. Work began in 1730 and lasted four years. The architect is Germain Boffrand. Charles-Alexandre went into exile in Vienna when the duchy moved to France in 1736, but if he did not live in Lorraine, he maintained his castle and retained full ownership until his death in 1780. Stanislas, Duke of Lorraine from 1737 to 1766, sometimes used it to house some of his favourites. In 1780, the castle passed by inheritance to Emperor Joseph II, who put it up for sale. It is then purchased by a notable of the Court. The continuation of the successive owners of the 19th century is little known. The castle is then doubled with a new façade on the city side. A redevelopment of the attic is taking place. The garden façade is not affected. Since the beginning of the 21st century, the castle, which has become municipal property, has continued to deteriorate. To the east on the garden side, the façade is 18th century. A small central body with three bays is surrounded by two symmetrical wings, with five windows each. To the west on the city side, the original façade was doubled, during the 19th century, with a central square forearm. It is surrounded by two symmetrical wings. This façade has three levels of heights, the ground floor, a square floor and attic. The existing basement has no windows outwards. Inside, the central body contains the oval living room. The latter is decorated with stucco on two levels in the upper part. The three bays of the living room are topped with medallions decorated with the princely monogram. There is also a vestibule inside. You can see the figure of Charles-Alexandre, embedded in the ground.

Es befindet sich in der Rue Voltaire 3. Herzog Leopold I. bestellte dieses kleine Schloss für seinen letzten Sohn Karl-Alexander, geboren 1712. Die Arbeiten beginnen im Jahre 1730 und dauern vier Jahre. Der Architekt ist Germain Boffrand. Charles-Alexandre ging nach Wien ins Exil, als das Dutum 1736 nach Frankreich wechselte, aber wenn er nicht in Lothringen lebte, pflegte er sein Schloss und bewahrte sein volles Eigentum bis zu seinem Tod im Jahr 1780. Stanislas, Herzog von Lothringen von 1737 bis 1766, benutzt es manchmal, um einige seiner Favoriten dort unterzubringen. Im Jahr 1780 wurde das Schloss an Kaiser Joseph II. vererbt, der es zum Verkauf ansetzte. Es wird dann von einem Persönlichkeiten des Gerichts gekauft. Die Folge der aufeinanderfolgenden Eigentümer des neunzehnten Jahrhunderts ist wenig bekannt. Das Schloss wird dann mit einer neuen Fassade auf der Stadtseite verdoppelt. Es findet eine Umgestaltung des Dachbodens statt. Die Gartenfassade ist nicht betroffen. Seit Beginn des 21. Jahrhunderts ist das Schloss, das im Besitz der Stadt geworden ist, immer weiter verfallen. Im Osten auf der Gartenseite ist die Fassade aus dem 18. Jahrhundert. Ein kleiner Zentralkörper mit drei Beeren ist von zwei symmetrischen Flügeln mit jeweils fünf Fenstern umgeben. Im Westen auf der Stadtseite wurde die ursprüngliche Fassade im 19. Jahrhundert mit einem zentralen quadratischen Vorkörper verdoppelt. Er ist von zwei symmetrischen Flügeln umgeben. Diese Fassade hat drei Ebenen von Höhen, das Erdgeschoss, eine quadratische Etage und Dachboden. Der bestehende Keller hat keine Fenster nach außen. Im Inneren befindet sich das ovale Wohnzimmer im Zentralen. Letzteres ist mit Stuck auf zwei Ebenen im oberen Bereich dekoriert. Die drei Beeren des Salons sind mit Medaillons überragt, die mit dem fürstlichen Monogramm verziert sind. Im Inneren befindet sich auch ein Vorraum. Hier kann man die Zahl von Charles-Alexander sehen, eingebettet in den Boden.

 

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Cet imposant monument est inauguré le 19 juin 1927, par Raymond Poincaré. Ce dernier est alors président du conseil. Il est aussi l’ancien Président de la République pendant la Grande Guerre. Le monument est l’œuvre de Gutton et Grange, respectivement architecte et sculpteur. Deux hauts pylônes de pierre portent, à leur sommet, les statues de deux femmes. Elles s’adossent à de fringants coursiers, évoquant la cité cavalière. Les bras écartés, l’attitude résolue, ces femmes marquent leur détermination à s’opposer à l’envahisseur. A l’arrière, une allée d’honneur présente des sarcophages de pierre. Ils comportent les noms des 945 lunévillois tués en 14-18. Plus tard, d’autres sarcophages fermeront l’allée. Ils porteront mention des victimes de la Seconde guerre mondiale pour 395 noms, des guerres d’Indochine  pour 51 autres, et d’Afrique du Nord pour les 31 derniers.

This imposing monument was inaugurated on June 19, 1927, by Raymond Poincaré. The latter was then chairman of the board. He is also the former President of the Republic during the Great War. The monument is the work of Gutton and Grange, respectively architect and sculptor. Two tall stone pylons carry statues of two women at the top. They lean on dashing couriers, evoking the cavalier city. With their arms outstreded, their attitude resolute, these women show their determination to oppose the invader. At the back, an alley of honour features stone sarcophagi. They include the names of the 945 Lunévillois killed in 14-18. Later, other sarcophagi will close the driveway. They will mention the victims of the Second World War for 395 names, the wars of Indochina TOE for 51 others, and North Africa for the last 31.

Dieses imposante Denkmal wurde am 19. Juni 1927 von Raymond Poincaré eingeweiht. Letzterer ist dann Vorsitzender des Rates. Er ist auch der ehemalige Präsident der Republik während des Ersten Weltkriegs. Das Denkmal ist das Werk von Gutton und Grange, Architekt bzw. Bildhauer. Zwei hohe Steinmasten tragen auf ihrem Gipfel die Statuen zweier Frauen. Sie bauen sich an schneidigen Kuriers an, die an die Reiterstadt erinnern. Mit den gespreizten Armen, der entschlossenen Haltung, zeigen diese Frauen ihre Entschlossenheit, sich dem Eindringling zu widersetzen. Auf der Rückseite zeigt eine Ehrenallee steinerne Sarkophage. Sie tragen die Namen der 945 Lunévillois, die in 14-18 getötet wurden. Später werden andere Sarkophage die Einfahrt schließen. Sie werden die Opfer des Zweiten Weltkriegs für 395 Namen, die Indochina-TOE-Kriege für 51 und nordafrikanische Kriege für die letzten 31 erwähnen.

 

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Le saint protecteur de l’église, qui fut la première construite dans cette partie de la ville, fut choisi pour rendre hommage au duc Léopold Ier. C’est lui qui autorisa en 1707 la fondation du couvent. Lors de la Révolution, les moines furent chassés et l’église, qui ne servait plus pour le culte, fut détruite en 1825. L’actuelle église Saint-Léopold fut édifiée en 1954 sous la responsabilité du père Aubry. C’etait un grand amateur d’art contemporain. Son architecture audacieuse se caractérise par son immense voûte, autoportante en béton. Cette technique d’avant-garde fut mise au point pour les hangars de l’aéroport d’Orly. Elle fut aussi utilisée pour l’église de Pampulla au Brésil. Le vitrail principal, réalisé par Jean Barillet d’après une esquisse du père Aubry, est remarquable par sa taille et son originalité. Le fouillis inextricable de lignes, qui évoque la complexité du monde, laisse apparaître la tête, les mains et les pieds d’un Christ ressuscité.

The patron saint of the church, which was the first to be built in this part of town, was chosen to pay homage to Duke Leopold I. It was he who authorized the founding of the convent in 1707. During the Revolution, the monks were driven out and the church, which was no longer used for worship, was destroyed in 1825. The current Saint-Léopold Church was built in 1954 under the responsibility of Father Aubry. He was a great lover of contemporary art. Its daring architecture is characterized by its immense vault, self-supporting in concrete. This avant-garde technique was developed for the hangars at Orly Airport. It was also used for the church of Pampulla in Brazil. The main stained-glass window, made by Jean Barillet from a sketch by Father Aubry, is remarkable for its size and originality. The inextricable jumble of lines, which evokes the complexity of the world, reveals the head, hands and feet of a Risen Christ.

Der Schutzpatron der Kirche, die als erste in diesem Teil der Stadt erbaut wurde, wurde ausgewählt, um Herzog Leopold I. zu huldigen. Er war es, der 1707 die Gründung des Klosters genehmigte. Während der Revolution wurden die Mönche vertrieben und die Kirche, die nicht mehr zum Gottesdienst genutzt wurde, 1825 zerstört. Die heutige Saint-Léopold-Kirche wurde 1954 unter der Verantwortung von Pater Aubry erbaut. Er war ein großer Liebhaber der zeitgenössischen Kunst. Seine gewagte Architektur zeichnet sich durch ein riesiges Gewölbe aus, das in Beton selbsttragend ist. Diese Avantgarde-Technik wurde für die Hangars am Flughafen Orly entwickelt. Es wurde auch für die Kirche von Pampulla in Brasilien verwendet. Das Hauptfenster aus Buntglas, das Jean Barillet nach einer Skizze von Pater Aubry angefertigt hat, ist bemerkenswert für seine Größe und Originalität. Das untrennbare Durcheinander von Linien, das an die Komplexität der Welt erinnert, offenbart den Kopf, die Hände und Füße eines auferstandenen Christus.

La carte vélo (à venir)

Voici votre circuit avec les lieux de visite de la commune de Lunéville. Chaque lieu possède son histoire.

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