Charmes – La ville

Durée visite à pied : 3 heures

Durée visite à vélo : 2 heures

Il existait une villa gallo-romaine sur le site de la future Charmes, dénommée Carpini en référence à la forêt d’arbres du même nom qui l’entourait. Au Xe siècle, les comtes de Toul construisent un château fort doté d’une enceinte fortifiée. Au  XIVe siècle, la ville est rattachée au duché de Lorraine. Elle est pillée et incendiée en 1475 par le duc de Bourgogne Charles le Téméraire. Pendant la guerre de Trente Ans, Richelieu impose à Charles IV de Lorraine le traité de Charmes en 1633. Mais la guerre reprend peu après. Les Français brûlent Charmes en 1635, puis démantèlent ses fortifications. La paix du XVIIIe siècle permet à la cité de connaître enfin une certaine prospérité. Elle est, avec la Lorraine, rattachée à la France en 1766. Charmes subit de nouveaux dommages en 1870, lors de la guerre avec la Prusse. Du 24 août au 26 août 1914 se déroule la bataille de la trouée de Charmes. En septembre 1944, après une semaine d’accrochages avec les Forces Françaises de l’Intérieur, les Allemands incendient la ville. Ils déportent 150 habitants. La ville ne sera libérée que le 12 septembre par les Américains. La commune a été décorée de la Croix de guerre 1939-1945. La ville a abrité les « Grandes brasseries de Charmes » de 1864 à 1971. On y a brassé de nombreuses bières dont Kanterbräu. Ce fut l’une des plus grandes brasseries françaises, produisant 70 000 hectolitres de bière par an, parmi les 2 731 brasseries existantes en France à la fin du XIXe siècle.

There was a Gallo-Roman villa on the site of the future Charmes, named Carpini in reference to the forest of trees of the same name that surrounded it. In the 10th century, the Counts of Toul built a fortified castle with a fortified wall. In the 14th century, the city was attached to the Duchy of Lorraine. It was pillaged and burned in 1475 by the Duke of Burgundy, Charles the Bold. During the Thirty Years’ War, Richelieu imposed the Treaty of Charmes on Charles IV of Lorraine in 1633. But the war resumed shortly after. The French burned Charmes in 1635, then dismantled its fortifications. The peace of the 18th century allowed the city to finally experience a certain prosperity. Along with Lorraine, it was annexed to France in 1766. Charmes suffered further damage in 1870 during the war with Prussia. From August 24 to August 26, 1914, the Battle of the Gap of Charmes took place. In September 1944, after a week of skirmishes with the French Forces of the Interior, the Germans set fire to the town. They deported 150 inhabitants. The town was not liberated until September 12 by the Americans. The town was awarded the Croix de Guerre 1939-1945. The town was home to the « Grandes Brasseries de Charmes » from 1864 to 1971. Many beers were brewed there, including Kanterbräu. It was one of the largest French breweries, producing 70,000 hectoliters of beer per year, among the 2,731 breweries existing in France at the end of the 19th century.

An der Stelle des späteren Charmes befand sich eine galloromanische Villa, die in Anlehnung an den gleichnamigen Wald, der sie umgab, Carpini genannt wurde. Im 10. Jahrhundert errichteten die Grafen von Toul eine befestigte Burg mit einer Festungsmauer. Im 14. Jahrhundert wurde die Stadt dem Herzogtum Lothringen angegliedert. Sie wurde 1475 vom Herzog von Burgund, Karl dem Kühnen, geplündert und niedergebrannt. Während des Dreißigjährigen Krieges zwang Richelieu Karl IV. von Lothringen 1633 den Vertrag von Charmes auf. Doch kurz darauf brach der Krieg wieder aus. Die Franzosen brannten Charmes 1635 nieder und schleiften anschließend die Befestigungsanlagen. Der Frieden des 18. Jahrhunderts ermöglichte der Stadt endlich einen gewissen Wohlstand. Zusammen mit Lothringen wurde sie 1766 von Frankreich annektiert. Charmes erlitt 1870 im Krieg mit Preußen weitere Schäden. Vom 24. bis 26. August 1914 fand die Schlacht um die Schlucht von Charmes statt. Im September 1944, nach einwöchigen Gefechten mit den französischen Innenstreitkräften, setzten die Deutschen die Stadt in Brand. Sie deportierten 150 Einwohner. Die Stadt wurde erst am 12. September von den Amerikanern befreit. Von 1939 bis 1945 wurde der Stadt das Kriegskreuz verliehen. Von 1864 bis 1971 war die Stadt Sitz der „Grandes Brasseries de Charmes“. Dort wurden zahlreiche Biersorten gebraut, darunter auch Kanterbräu. Sie war eine der größten französischen Brauereien und produzierte 70.000 Hektoliter Bier pro Jahr. Ende des 19. Jahrhunderts gab es in Frankreich 2.731 Brauereien.

D’azur à la levrette d’argent, tenant en ses pattes une croix de Lorraine d’or.

Le sceau de Charmes du XVIIème siècle représentait un chien passant sans indication d’émaux. Le blason actuel apparaît dès le siècle suivant, il est accompagné de la devise qui témoigne de la fidélité de ses habitants envers les ducs de Lorraine. Partiellement détruite en 1944, la ville fut reconstruite autour d’un bel Hôtel de Ville. Celui-ci représente sur sa façade un blason communal légèrement différent. L’artiste qui le réalisa plaça la croix de Lorraine dans un écusson de gueules et contourna la tête de la levrette. Patrie de Maurice BARRES, la ville de Charmes est titulaire de la Croix de Guerre 39-45 depuis le 11 Novembre 1948.

Devise : La fidélité charme les cœurs

Azure, a silver greyhound, holding a gold Cross of Lorraine in its paws.

The 17th-century seal of Charmes depicted a dog passant, with no indication of enamel. The current coat of arms appeared the following century, accompanied by the motto that testifies to the loyalty of its inhabitants to the Dukes of Lorraine. Partially destroyed in 1944, the town was rebuilt around a beautiful Town Hall. This one depicts a slightly different municipal coat of arms on its façade. The artist who created it placed the Cross of Lorraine within a gules shield and outlined the greyhound’s head. Home of Maurice Barres, the town of Charmes has been awarded the Croix de Guerre 39-45 since November 11, 1948.

Motto: Loyalty charms hearts

Azurblau, ein silberner Windhund, hält ein goldenes Lothringerkreuz in seinen Pfoten.

Das Siegel von Charmes aus dem 17. Jahrhundert zeigte einen wandernden Hund, ohne Hinweise auf Emaille. Das heutige Wappen erschien im darauffolgenden Jahrhundert, begleitet von dem Motto, das die Treue seiner Einwohner zu den Herzögen von Lothringen bezeugt. Die Stadt wurde 1944 teilweise zerstört und um ein wunderschönes Rathaus herum wiederaufgebaut. Dieses zeigt an seiner Fassade ein leicht verändertes Stadtwappen. Der Künstler platzierte das Lothringerkreuz in einem roten Schild und umrahmte den Kopf des Windhundes. Die Stadt Charmes, Heimat von Maurice Barres, ist seit dem 11. November 1948 Träger des Kriegskreuzes 39–45.

Motto: Treue bezaubert Herzen

Les habitants et les habitantes de Charmes s’appellent les Carpiniens et les Carpiniennes.

The inhabitants of Charmes are called Carpiniens and Carpiniennes.

Die Einwohner von Charmes werden Carpiniens und Carpiniennes genannt.

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Les points de visites

 

Construite par son grand-père chimiste, cette maison fut habité par Maurice Barrès, qui naquit à Charmes en 1862. Il fut l’un des écrivains les plus influents dans la France de la Belle Époque. D’abord chantre du « culte du moi » il devint l’un des maîtres à penser du nationalisme, avec ses trois volumes du « Roman de l’énergie nationale » Il revenait fréquemment dans cette demeure familiale. Mort à Paris en 1923, il est enterré à Charmes. Cette maison se situe rue Claude-Barrès. Celui-ci est le petit-fils de Maurice. Né en 1925, il s’engage dès 1942 dans les Forces Françaises Libres. Il sert ensuite dans des unités parachutistes en Indochine, en Corée puis en Algérie où il est tué en 1959.

Built by his chemist grandfather, this house was inhabited by Maurice Barrès, who was born in Charmes in 1862. He was one of the most influential writers in Belle Époque France. Initially a champion of the « cult of the self, » he became one of the leading thinkers of nationalism, with his three volumes of the « Roman de l’énergie nationale. » He frequently returned to this family home. He died in Paris in 1923 and is buried in Charmes. This house is located on rue Claude-Barrès. He is Maurice’s grandson. Born in 1925, he joined the Free French Forces in 1942. He then served in parachute units in Indochina, Korea, and then Algeria, where he was killed in 1959.

Dieses Haus, erbaut von seinem Großvater, einem Chemiker, wurde von Maurice Barrès bewohnt, der 1862 in Charmes geboren wurde. Er war einer der einflussreichsten Schriftsteller der französischen Belle Époque. Ursprünglich ein Verfechter des „Selbstkults“, wurde er mit seinen drei Bänden des „Roman de l’énergie nationale“ zu einem der führenden Denker des Nationalismus. Er kehrte häufig in dieses Familienhaus zurück. Er starb 1923 in Paris und ist in Charmes begraben. Das Haus befindet sich in der Rue Claude-Barrès. Er ist Maurices Enkel. Geboren wurde er 1925. 1942 trat er den Freien Französischen Streitkräften bei. Anschließend diente er in Fallschirmeinheiten in Indochina, Korea und schließlich in Algerien, wo er 1959 getötet wurde.

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Attestée dès 1328, cette demeure héberge alors les seigneurs de la ville. En 1537, la maison est reconstruite afin d’y inclure des façades Renaissance.Toutes les fenêtres, sauf une, sont surmontées d’un fronton triangulaire et encadrées de colonnes. À l’angle du bâtiment se trouve une niche d’angle, vide. Elle devait à l’origine abriter une statue de saint Jean, à en croire l’inscription « Sancte Iohannès» gravée au-dessus. Les gouttières, qui représentent des loups, ont donné à la demeure le nom de Maison des Loups. Le 20 septembre 1633 est signé ici le traité de Charmes, conclu entre Charles IV et le cardinal Richelieu. Celui-ci prenait ainsi le contrôle de la Lorraine, entraînant son duc dans un long exil. Mais en1635, une partie de la maison des Loups est incendiée dans de nouveaux combats. Rebâtie, elle se dégrade progressivement avant d’être vendue au maire Luxer en 1835. La maison des Loups accueille par la suite le Café de Paris. En 1999, elle est rachetée par la mairie. En 2009, elle est entièrement restaurée avec l’aide de la Fondation du patrimoine.

Documented as early as 1328, this residence housed the lords of the city. In 1537, the house was rebuilt to include Renaissance facades. All the windows, except one, are surmounted by a triangular pediment and framed by columns. At the corner of the building is an empty corner niche. It was originally intended to house a statue of Saint John, according to the inscription « Sancte Iohannès » engraved above. The gutters, which represent wolves, gave the house the name Maison des Loups. On September 20, 1633, the Treaty of Charmes, concluded between Charles IV and Cardinal Richelieu, was signed here. The latter thus took control of Lorraine, leading his duke into a long exile. But in 1635, part of the Maison des Loups burned down in further fighting. Rebuilt, it gradually deteriorated before being sold to Mayor Luxer in 1835. The Maison des Loups later housed the Café de Paris. In 1999, it was purchased by the town hall. In 2009, it was completely restored with the help of the Fondation du patrimoine.

Diese bereits 1328 urkundlich erwähnte Residenz beherbergte die Stadtherren. 1537 wurde das Haus mit Renaissancefassaden umgebaut. Alle Fenster, bis auf eines, werden von einem dreieckigen Giebel überragt und von Säulen eingerahmt. An der Ecke des Gebäudes befindet sich eine leere Ecknische. Ursprünglich war sie für eine Johannesstatue vorgesehen, wie die darüber eingravierte Inschrift „Sancte Iohannès“ zeigt. Die Dachrinnen, die Wölfe darstellen, gaben dem Haus den Namen Maison des Loups. Am 20. September 1633 wurde hier der Vertrag von Charmes zwischen Karl IV. und Kardinal Richelieu unterzeichnet. Letzterer übernahm damit die Herrschaft über Lothringen und führte seinen Herzog in ein langes Exil. Doch 1635 brannte ein Teil des Maison des Loups bei weiteren Kämpfen nieder. Nach dem Wiederaufbau verfiel es allmählich, bevor es 1835 an Bürgermeister Luxer verkauft wurde. Später beherbergte das Maison des Loups das Café de Paris. 1999 wurde es von der Stadtverwaltung erworben. 2009 wurde es mit Unterstützung der Fondation du Patrimoine vollständig restauriert.

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L’église paroissiale de Charmes, datée de 1493 pour sa partie la plus ancienne, est dédiée à saint Nicolas dont le culte s’est développé en Lorraine dès le XIIe siècle. Orientée Est-Ouest, elle se compose d’une nef de quatre travées, de deux bas-côtés, d’un chœur pentagonal, de sept chapelles annexes. Le clocher de style moderne a été rebâti en béton à la suite de son bombardement en 1944 par les Allemands. L’orgue de l’église a été construit par Jacquot-Lavergne en 1956. L’église abrite une châsse vitrée présentant une effigie de cire et des reliques de saint Jean Vincent, soldat romain, compagnon de saint Maurice. Elle aurait été ramenée de Rome en 1788 à l’instigation de la carpinienne Mme de Langeac. A voir un groupe sculpté représentant un sépulcre composé de cinq statues, Nicodème, le Christ, Joseph d’Arimathie, la Vierge et Salomé. Admirez les deux verrières, avec les thèmes des Chasseurs et du Dit des trois morts et des trois vifs. Un tableau figure la Vierge à l’Enfant remettant le Rosaire à sainte Catherine et à saint Dominique ; Découvrez un groupe sculpté avec Saint Joseph et l’Enfant Jésus, ou encore le retable de Saint Christophe faisant passer le gué à l’Enfant.

The parish church of Charmes, dating from 1493 for its oldest part, is dedicated to Saint Nicholas, whose cult developed in Lorraine from the 12th century. Oriented east-west, it consists of a nave with four bays, two side aisles, a pentagonal choir, and seven annex chapels. The modern-style bell tower was rebuilt in concrete following its bombing in 1944 by the Germans. The church organ was built by Jacquot-Lavergne in 1956. The church houses a glazed reliquary presenting a wax effigy and relics of Saint John Vincent, a Roman soldier and companion of Saint Maurice. It was apparently brought back from Rome in 1788 at the instigation of the Carpinian Madame de Langeac. See a sculpted group representing a sepulchre composed of five statues, Nicodemus, Christ, Joseph of Arimathea, the Virgin and Salome. Admire the two stained-glass windows, with the themes of the Hunters and the Tale of the Three Dead and the Three Living. A painting shows the Virgin and Child giving the Rosary to Saint Catherine and Saint Dominic; Discover a sculpted group with Saint Joseph and the Child Jesus, or the altarpiece of Saint Christopher helping the Child cross the ford.

Die Pfarrkirche von Charmes, deren ältester Teil aus dem Jahr 1493 stammt, ist dem Heiligen Nikolaus geweiht, dessen Kult sich ab dem 12. Jahrhundert in Lothringen entwickelte. Sie ist in Ost-West-Richtung ausgerichtet und besteht aus einem vierjochigen Kirchenschiff, zwei Seitenschiffen, einem fünfeckigen Chor und sieben Anbaukapellen. Der moderne Glockenturm wurde nach der Bombardierung durch die Deutschen im Jahr 1944 aus Beton wiederaufgebaut. Die Kirchenorgel wurde 1956 von Jacquot-Lavergne gebaut. Die Kirche beherbergt ein verglastes Reliquiar mit einer Wachsfigur und Reliquien des Heiligen Johannes Vinzenz, eines römischen Soldaten und Gefährten des Heiligen Mauritius. Es wurde offenbar 1788 auf Betreiben der Carpinianerin Madame de Langeac aus Rom zurückgebracht. Bewundern Sie eine Skulpturengruppe, die ein Grab darstellt und aus fünf Statuen besteht: Nikodemus, Christus, Josef von Arimathäa, die Jungfrau Maria und Salome. Bewundern Sie die beiden Buntglasfenster mit den Themen der Jäger und der Geschichte von den drei Toten und den drei Lebenden. Ein Gemälde zeigt die Jungfrau mit dem Kind, wie sie der Heiligen Katharina und dem Heiligen Dominikus den Rosenkranz überreicht. Entdecken Sie eine Skulpturengruppe mit dem Heiligen Josef und dem Jesuskind oder das Altarbild des Heiligen Christophorus, der dem Kind beim Überqueren der Furt hilft.

 

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Ce monument aux morts est dû au spinalien Emile Deschler (1910-1991). Il est dédié aux soldats Américains du 75 Régiment d’Infanterie. Il rappelle aussi la fraternité liant les Etats-Unis aux habitants de Charmes et au peuple français entre 1945 et 1985, date de son inauguration. La 75e division d’infanterie, créée en décembre 1942, entre en service le 15 avril 1943 et est commandée par le major général Fay Prickett du mois d’août 1943 au mois de janvier 1945. Elle combat dans les Ardennes, dans la Poche de Colmar et en Allemagne. Elle est dissoute en novembre 1945. Réactivée entre 1952 et 1957 puis en 1993, elle est toujours en activité.

This war memorial is by Emile Deschler (1910-1991) from Spinal. It is dedicated to the American soldiers of the 75th Infantry Regiment. It also recalls the fraternity linking the United States to the inhabitants of Charmes and to the French people between 1945 and 1985, the date of its inauguration. The 75th Infantry Division, created in December 1942, entered service on April 15, 1943 and was commanded by Major General Fay Prickett from August 1943 to January 1945. It fought in the Ardennes, in the Colmar Pocket and in Germany. It was dissolved in November 1945. Reactivated between 1952 and 1957 and again in 1993, it is still active.

Dieses Kriegerdenkmal stammt von Emile Deschler (1910–1991) aus Spinal. Es ist den amerikanischen Soldaten des 75. Infanterieregiments gewidmet. Es erinnert auch an die Brüderlichkeit, die die Vereinigten Staaten mit den Einwohnern von Charmes und dem französischen Volk zwischen 1945 und 1985, dem Datum seiner Einweihung, verband. Die im Dezember 1942 aufgestellte 75. Infanteriedivision trat am 15. April 1943 in Dienst und wurde von August 1943 bis Januar 1945 von Generalmajor Fay Prickett kommandiert. Sie kämpfte in den Ardennen, im Colmarer Kessel und in Deutschland. Sie wurde im November 1945 aufgelöst. Sie wurde zwischen 1952 und 1957 und erneut 1993 reaktiviert und ist noch immer aktiv.

 

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Bâtie en 1821 pour la famille L’Espée, cette ancienne halle aux grains accueillit ensuite une école, puis un club de gymnastique et, après la Reconstruction, un cinéma. Désormais salle de spectacle, elle offre une capacité de 150 places. On peut y assister à conférences, des pièces de théâtre et des projections de films. Une levrette et la croix de Lorraine, armoiries de Charmes, figurent sur la façade. C’est le symbole de la fidélité de la ville aux ducs de Lorraine. Mais la levrette est aussi le nom d’une confiserie créée en 1989 par trois pâtissiers-chocolatiers carpiniens, Henri Mentré, Francis Rohmer et Claude Henry. Elle se compose de ganache, de nougatine et de framboise.

Built in 1821 for the L’Espée family, this former grain exchange later housed a school, then a gymnastics club, and, after the Reconstruction, a cinema. Now a performance hall, it seats 150. Lectures, plays, and film screenings can be attended there. A greyhound and the Cross of Lorraine, the coat of arms of Charmes, appear on the façade. It is the symbol of the town’s loyalty to the Dukes of Lorraine. But the greyhound is also the name of a confectionery created in 1989 by three pastry chefs and chocolatiers from Carpentras, Henri Mentré, Francis Rohmer, and Claude Henry. It is made with ganache, nougatine, and raspberry.

Diese ehemalige Getreidebörse, die 1821 für die Familie L’Espée erbaut wurde, beherbergte später eine Schule, dann einen Turnverein und nach dem Wiederaufbau ein Kino. Heute ist sie ein Veranstaltungssaal mit 150 Sitzplätzen. Hier finden Vorträge, Theaterstücke und Filmvorführungen statt. Ein Windhund und das Lothringer Kreuz, das Wappen von Charmes, zieren die Fassade. Es symbolisiert die Treue der Stadt zu den Herzögen von Lothringen. Der Windhund ist aber auch der Name einer Süßigkeit, die 1989 von drei Konditoren und Chocolatiers aus Carpentras, Henri Mentré, Francis Rohmer und Claude Henry, kreiert wurde. Sie wird mit Ganache, Nougatine und Himbeeren hergestellt.

 

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Le presbytère est situé dans la rue du chanoine Mathieu. Celui-ci fut l’archiprêtre de la cathédrale d’Oran en 1900. Il est l’auteur de la «  La Vierge de l’Oranie » qui relate l’histoire du pèlerinage de Notre-Dame de Santa-Cruz. Ramenée d’Oran à Nîmes en 1962, elle était censée protéger contre la peste.

The presbytery is located on Canon Mathieu Street. He was the archpriest of Oran Cathedral in 1900. He is the author of « The Virgin of Oran, » which tells the story of the pilgrimage of Our Lady of Santa Cruz. Brought back from Oran to Nîmes in 1962, it was believed to protect against the plague.

Das Presbyterium befindet sich in der Rue Canon Mathieu. Er war 1900 Erzpriester der Kathedrale von Oran. Er ist der Autor des Buches „Die Jungfrau von Oran“, das die Geschichte der Wallfahrt Unserer Lieben Frau vom Heiligen Kreuz erzählt. Es wurde 1962 von Oran nach Nîmes zurückgebracht und galt als Schutz vor der Pest.

 

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Cet établissement scolaire porte le nom d’Henri Breton, maire de Charmes entre 1925 et 1945, mort en déportation. Le 5 septembre 1944, après de durs affrontements avec les FFI, les Allemands, se livrent au pillage, et incendient la ville de Charmes. Ils déportent plus de 150 personnes dans les camps de concentration. 100 d’entre eux ne reviendront pas. Parmi eux, le maire Henri Breton, âgé de 76 ans, qui s’était proposé lui-même de partir avec ses malheureux concitoyens. L’école a été reconstruite après la guerre. Le fronton indique un bâtiment de service public.

This school is named after Henri Breton, mayor of Charmes between 1925 and 1945, who died in deportation. On September 5, 1944, after fierce clashes with the FFI, the Germans began looting and set fire to the town of Charmes. They deported more than 150 people to concentration camps. 100 of them would not return. Among them was the 76-year-old mayor, Henri Breton, who had volunteered to leave with his unfortunate fellow citizens. The school was rebuilt after the war. The pediment indicates a public service building.

Diese Schule ist nach Henri Breton benannt, dem Bürgermeister von Charmes zwischen 1925 und 1945, der bei der Deportation ums Leben kam. Am 5. September 1944, nach heftigen Zusammenstößen mit der FFI, begannen die Deutschen, die Stadt Charmes zu plündern und in Brand zu setzen. Sie deportierten mehr als 150 Menschen in Konzentrationslager. 100 von ihnen kehrten nicht zurück. Unter ihnen war der 76-jährige Bürgermeister Henri Breton, der sich freiwillig gemeldet hatte, mit seinen unglücklichen Mitbürgern zu gehen. Die Schule wurde nach dem Krieg wieder aufgebaut. Der Giebel weist auf ein öffentliches Dienstgebäude hin.

 

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Sa maison natale, rue des Capucins, entre la Moselle et la brasserie de renom, a aujourd’hui disparue. Son père était receveur des impôts et sa mère fille de l’ancien maire de Charmes. L’académicien et ami de Barrès, Jérôme Tharaud, souffrant, ayant dû se faire remplacer lors de l’inauguration de la stèle en 1952, son discours a été lu par Émile Henriot, également Immortel. Chaque année, une gerbe est déposée ici par l’association des « Enracinés » clin d’œil au célèbre livre de Barrès, les « Déracinés ».

His birthplace, on Rue des Capucins, between the Moselle and the renowned brewery, has now disappeared. His father was a tax collector and his mother was the daughter of the former mayor of Charmes. Barrès’s academician and friend, Jérôme Tharaud, was ill and had to be replaced at the inauguration of the stele in 1952. His speech was read by Émile Henriot, also an Immortal. Every year, a wreath is laid here by the « Enracinés » association, a nod to Barrès’ famous book, « Déracinés » (The Uprooted).

Sein Geburtshaus in der Rue des Capucins, zwischen der Mosel und der berühmten Brauerei, ist heute verschwunden. Sein Vater war Steuereintreiber, seine Mutter die Tochter des ehemaligen Bürgermeisters von Charmes. Barrès’ Akademiker und Freund Jérôme Tharaud war krank und musste bei der Einweihung der Stele 1952 vertreten sein. Seine Rede wurde von Émile Henriot, ebenfalls einem Unsterblichen, verlesen. Jedes Jahr legt der Verein „Enracinés“ hier einen Kranz nieder, eine Anspielung auf Barrès’ berühmtes Buch „Déracinés“ (Die Entwurzelten).

 

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L’ancien hôtel de ville a été incendié par les nazis en 1944. L’architecte départemental de la reconstruction, Jean Crouzillard, a établi les plans du nouveau bâtiment. L’imposante toiture, de style bourguignon, est recouverte de tuiles de couleur. Il a surtout œuvré à Epinal, notamment dans les quartiers de la gare et de Boudiou, ainsi qu’à l ‘église Notre-Dame-aux-Cierges. Une plaque rend hommage au maire Henri Breton, mort à Bergen-Belsen en 1944. La devise de la commune « La fidélité charme les cœurs » est aussi inscrite sur la façade.

The old town hall was burned down by the Nazis in 1944. The departmental reconstruction architect, Jean Crouzillard, drew up the plans for the new building. The imposing roof, in the Burgundian style, is covered with colored tiles. He worked mainly in Epinal, notably in the train station and Boudiou districts, as well as on the Notre-Dame-aux-Cierges church. A plaque pays tribute to Mayor Henri Breton, who died at Bergen-Belsen in 1944. The town’s motto, « Loyalty charms hearts, » is also inscribed on the facade.

Das alte Rathaus wurde 1944 von den Nazis niedergebrannt. Der Départementsarchitekt für den Wiederaufbau, Jean Crouzillard, entwarf die Pläne für den Neubau. Das imposante Dach im burgundischen Stil ist mit bunten Ziegeln gedeckt. Er arbeitete hauptsächlich in Épinal, insbesondere im Bahnhofsviertel, im Viertel Boudiou sowie an der Kirche Notre-Dame-aux-Cierges. Eine Gedenktafel erinnert an Bürgermeister Henri Breton, der 1944 in Bergen-Belsen starb. Das Stadtmotto „Loyalität bezaubert Herzen“ ist ebenfalls an der Fassade eingraviert.

 

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La rue René-Didierjean, autrefois rue des Prés, a été transformée pour rendre hommage à René Didierjean, maire de la reconstruction de Charmes, entre 1947 et 1954.

Rue René-Didierjean, formerly Rue des Prés, was transformed to pay tribute to René Didierjean, mayor of the reconstruction of Charmes, between 1947 and 1954.

Die Rue René-Didierjean, ehemals Rue des Prés, wurde zu Ehren von René Didierjean, dem Bürgermeister des Wiederaufbaus von Charmes zwischen 1947 und 1954, umgestaltet.

 

Fondée en 1490, la chapelle est de style roman. D’abord dédiée à Notre Dame de Pitié, elle prit ensuite le nom de Notre-Dame-de-Grâces, évoquant la statue du XVIe siècle présente à l’intérieur.A gauche du sanctuaire, à l’angle d’une maison, se trouve la statue de Saint Arnoul, évêque de Metz et saint protecteur des brasseurs. Cette représentation de la scène du miracle de la bière est due au sculpteur Lambert-Rucky. Saint Arnoul (582-640) devient en 612, évêque de Metz. En 627, il rejoint le monastère de Saint-Mont qu’il vient de fonder près de Remiremont. Il décède en août 640. Son corps est ramené par une foule de messins désireux de récupérer leur ancien pasteur. Mais arrivé à Deyvillers, le cortège fut assailli par la soif ! Qu’à cela ne tienne ; on pria son cher évêque et la cervoise se mit à couler à flots. A Charmes, elle coula même jusqu’en 1971, date à laquelle la brasserie ferma ses portes. Saint Arnoul, où est tu ?

Founded in 1490, the chapel is Romanesque in style. First dedicated to Our Lady of Pity, it later took the name of Our Lady of Grace, evoking the 16th century statue inside. To the left of the sanctuary, at the corner of a house, is the statue of Saint Arnoul, Bishop of Metz and patron saint of brewers. This representation of the scene of the miracle of beer is by the sculptor Lambert-Rucky. Saint Arnoul (582-640) became Bishop of Metz in 612. In 627, he joined the monastery of Saint-Mont that he had just founded near Remiremont. He died in August 640. His body was brought back by a crowd of people from Metz eager to recover their former pastor. But upon arriving in Deyvillers, the procession was overcome by thirst! Never mind; We prayed to our dear bishop and the beer began to flow freely. In Charmes, it even flowed until 1971, when the brewery closed its doors. Saint Arnoul, where are you?

Die Kapelle wurde 1490 im romanischen Stil erbaut. Zunächst war sie Unserer Lieben Frau der Barmherzigkeit geweiht, später erhielt sie den Namen Unserer Lieben Frau der Gnade, in Anlehnung an die Statue aus dem 16. Jahrhundert im Inneren. Links vom Altarraum, an einer Hausecke, steht die Statue des Heiligen Arnoul, Bischof von Metz und Schutzpatron der Brauer. Diese Darstellung der Szene des Bierwunders stammt vom Bildhauer Lambert-Rucky. Der Heilige Arnoul (582–640) wurde 612 Bischof von Metz. 627 trat er dem Kloster Saint-Mont bei, das er kurz zuvor in der Nähe von Remiremont gegründet hatte. Er starb im August 640. Seine Leichname wurden von einer Menge Metzer überführt, die ihren ehemaligen Pfarrer wiedersehen wollten. Doch als sie in Deyvillers ankamen, überkam die Prozession der Durst! Aber egal; wir beteten zu unserem lieben Bischof, und das Bier begann in Strömen zu fließen. In Charmes floss es sogar bis 1971, als die Brauerei ihre Türen schloss. Saint Arnoul, wo bist du?

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En 1870, les Prussiens commettent à Charmes des incendies, des exécutions sommaires d’habitants, et des exactions de toutes sortes. La ville sera occupée pendant trois ans, après le traité de Francfort du 10 mai 1871, en attendant que la France ait fini de payer les 5 milliards de franc-or prévus. Le comité local du Souvenir Français, soutenu par les 26 communes du canton de Charmes, a fait ériger ce monument. Il rend hommage aux enfants de la commune morts 1870 et 1871. Il a été inauguré le 3 octobre 1909, devant la Chapelle Notre-Dame de Grâce. Il comporte deux statues en bronze de soldats : le premier, armé d’un fusil, est placé sur un petit socle en pierre à l’avant du monument, le second, un officier porte-drapeau, au sommet d’un piédestal. Ces sculptures sont inspirées de celles du monument manceau au général Chanzy, réalisé par Aristide Croisy.

In 1870, the Prussians committed arson attacks, summary executions of residents, and all kinds of atrocities in Charmes. The town was occupied for three years after the Treaty of Frankfurt on May 10, 1871, while France paid the stipulated 5 billion gold francs. The local committee of the Souvenir Français, supported by the 26 communes of the canton of Charmes, erected this monument. It pays tribute to the children of the commune who died in 1870 and 1871. It was inaugurated on October 3, 1909, in front of the Chapel of Notre-Dame de Grâce. It features two bronze statues of soldiers: the first, armed with a rifle, is placed on a small stone base at the front of the monument, the second, a flag-bearing officer, atop a pedestal. These sculptures are inspired by those of the Le Mans monument to General Chanzy, created by Aristide Croisy.

Im Jahr 1870 verübten die Preußen in Charmes Brandanschläge, standrechtliche Hinrichtungen und alle möglichen Gräueltaten. Nach dem Frieden von Frankfurt am 10. Mai 1871 wurde die Stadt drei Jahre lang besetzt, während Frankreich die vereinbarte Summe von 5 Milliarden Goldfranken zahlte. Das lokale Komitee des Souvenir Français errichtete mit Unterstützung der 26 Gemeinden des Kantons Charmes dieses Denkmal. Es ist ein Denkmal für die Kinder der Gemeinde, die 1870 und 1871 starben. Es wurde am 3. Oktober 1909 vor der Kapelle Notre-Dame de Grâce eingeweiht. Es zeigt zwei bronzene Soldatenstatuen: Die erste, mit einem Gewehr bewaffnet, steht auf einem kleinen Steinsockel an der Vorderseite des Denkmals, die zweite, ein flaggentragender Offizier, auf einem Podest. Diese Skulpturen sind inspiriert von denen des Le Mans-Denkmals für General Chanzy, das von Aristide Croisy geschaffen wurde.

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La station de Charmes est ouverte en 1857 par la Compagnie des chemins de fer de l’Est, lorsqu’elle met en service l’exploitation de la section de Blainville à Épinal. Elle devient gare de bifurcation, avec l’ouverture de la ligne Rambervillers – Charmes en 1871. A cette occasion, la même société s’était associée à la Compagnie du chemin de fer de Rambervillers à Charmes, concessionnaire. En 2009, la gare fait l’objet d’un programme de réaménagement et de modernisation. Ils ont notamment concerné, le bâtiment voyageurs pour qu’il soit plus accueillant et pratique, une nouvelle signalétique et le réaménagement du parking, étendu et goudronné. Apparemment, la SNCF a bénéficié d’une grosse promotion sur une certaine teinte de peinture ! En 2023, 425 000 voyageurs ont fréquenté cette gare et vu la vie en rose.

Charmes station was opened in 1857 by the Compagnie des chemins de fer de l’Est, when it started operating the Blainville to Épinal section. It became a junction station with the opening of the Rambervillers-Charmes line in 1871. On this occasion, the same company joined forces with the Compagnie du chemin de fer de Rambervillers à Charmes, the concessionaire. In 2009, the station underwent a redevelopment and modernization program. These included the passenger building to make it more welcoming and practical, new signage, and the redevelopment of the parking lot, which was extended and tarmacked. Apparently, the SNCF benefited from a big promotion on a certain shade of paint! In 2023, 425,000 travelers used this station and saw life through rose-tinted glasses.

Der Bahnhof Charmes wurde 1857 von der Compagnie des chemins de fer de l’Est eröffnet, die damals den Abschnitt Blainville–Épinal in Betrieb nahm. Mit der Eröffnung der Strecke Rambervillers–Charmes im Jahr 1871 wurde er zum Knotenpunktbahnhof. Bei dieser Gelegenheit schloss sich dieselbe Gesellschaft mit der Compagnie du chemin de fer de Rambervillers à Charmes, dem Konzessionär, zusammen. Im Jahr 2009 wurde der Bahnhof saniert und modernisiert. Dazu gehörten ein einladenderes und praktischeres Passagiergebäude, eine neue Beschilderung und die Sanierung des Parkplatzes, der erweitert und asphaltiert wurde. Anscheinend profitierte die SNCF von einer großen Werbeaktion für einen bestimmten Farbton! Im Jahr 2023 nutzten 425.000 Reisende diesen Bahnhof und sahen das Leben durch eine rosarote Brille.

 

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Si le pâtis désigne une terre inculte (friche, lande) où l’on fait paître le bétail, cette rue ne mérite pas tout à fait son nom. On y trouve notamment ce superbe bâtiment, déjà présent sur les cartes postales anciennes.

If the word « pâtis » refers to an uncultivated land (wasteland, moorland) where cattle are grazed, this street doesn’t quite deserve its name. It notably features this superb building, already present on old postcards.

Wenn sich das Wort „Pâtis“ auf ein unbebautes Land (Ödland, Heideland) bezieht, auf dem Vieh weidet, verdient diese Straße ihren Namen nicht ganz. Sie zeichnet sich insbesondere durch dieses prächtige Gebäude aus, das bereits auf alten Postkarten zu sehen ist.

 

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Le port de plaisance de Charmes, situé à 150 mètres du centre-ville, vous accueille tout au long de l’année, dans un cadre naturel de qualité. Vous y trouverez tout le confort nécessaire à votre séjour, ainsi que de nombreuses idées de sorties : visite de l’écomusée du Battant, activités de pêche dans le canal, la Moselle et aux étangs de Socourt, découverte du patrimoine historique de la ville. L’Office de Tourisme, à proximité immédiate du Port, vous propose des locations de vélos pour découvrir la ville de Charmes et ses environs au gré d’une balade. Le canal de l’Est relie la Meuse et la Moselle à la Saône. Il commence à Givet, en Champagne-Ardenne, se confond sur 20 kilomètres avec le canal de la Marne au Rhin lors de la traversée de la Lorraine, et se termine à Corre en Franche-Comté. La défaite française de 1870, avec l’annexion de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine, rendaient nécessaire le désenclavement des Vosges pour le transport fluvial. Le canal de l’Est permettait la navigation vers le sud et vers l’ouest via la Saône. Les travaux de 1875 à 1882 furent rapides. Sa longueur totale est de 439 kilomètres.

The marina of Charmes, located 150 meters from the town center, welcomes you all year round, in a quality natural setting. You will find all the comfort necessary for your stay, as well as many ideas for outings: visit the Battant ecomuseum, fishing activities in the canal, the Moselle and the ponds of Socourt, discovery of the historical heritage of the town. The Tourist Office, in the immediate vicinity of the Port, offers bicycle rentals to discover the town of Charmes and its surroundings during a ride. The Canal de l’Est connects the Meuse and the Moselle to the Saône. It begins in Givet, in Champagne-Ardenne, merges for 20 kilometers with the Canal de la Marne au Rhin when crossing Lorraine, and ends in Corre in Franche-Comté. The French defeat of 1870, with the annexation of Alsace and part of Lorraine, made it necessary to open up the Vosges for river transport. The Canal de l’Est allowed navigation to the south and west via the Saône. Construction from 1875 to 1882 was rapid. Its total length is 439 kilometers.

Der Yachthafen von Charmes, 150 Meter vom Stadtzentrum entfernt, empfängt Sie das ganze Jahr über in einer wunderschönen Naturlandschaft. Hier finden Sie allen Komfort für Ihren Aufenthalt sowie zahlreiche Ausflugsideen: Besuchen Sie das Ökomuseum Battant, angeln Sie im Kanal, an der Mosel und an den Teichen von Socourt oder entdecken Sie das historische Erbe der Stadt. Das Fremdenverkehrsamt in unmittelbarer Nähe des Hafens bietet einen Fahrradverleih an, damit Sie die Stadt Charmes und ihre Umgebung bei einer Radtour erkunden können. Der Canal de l’Est verbindet Maas und Mosel mit der Saône. Er beginnt in Givet in der Region Champagne-Ardenne, mündet 20 Kilometer lang in den Rhein-Marne-Kanal, wenn er Lothringen durchquert, und endet in Corre in der Franche-Comté. Die französische Niederlage von 1870 mit der Annexion des Elsass und eines Teils Lothringens machte es notwendig, die Vogesen für die Flussschifffahrt zu öffnen. Der Canal de l’Est ermöglichte die Schifffahrt nach Süden und Westen über die Saône. Der Bau von 1875 bis 1882 verlief zügig. Seine Gesamtlänge beträgt 439 Kilometer.

 

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Ce lavoir date des années 1890. Donnons quelques indications sur ce type d’équipement. Le bord du lavoir comportait en général une pierre inclinée. Les femmes, à genoux dans une sorte de bac en bois, le « garde genoux », jetaient le linge dans l’eau, le tordaient en le pliant plusieurs fois. Afin de l’essorer le plus possible, elles battaient avec un battoir en bois sur la pierre. Une barre de bois horizontale permettait de stocker le linge essoré. Puis on le ramenait en hotte, brouette, carriole ou charrette vers le lieu de séchage. Pour produire la cendre nécessaire au blanchiment. certains lavoirs étaient équipés de cheminées. Lorsque les femmes y lessivaient également leur linge, elles le frottaient avec du savon fabriqué artisanalement ou de la cendre de bois, puis le rinçaient en ajoutant quelques boules de bleu (poudre à base d’indigo) pour l’éclat. Des racines de saponaire étaient employées pour l’assouplir, et des rhizomes d’iris pour le parfumer. Les machines à laver et à sécher le linge ayant entre temps été inventées, ce lavoir a été réaménagé avec des sanitaires pour les camping-caristes en 1995.

This washhouse dates from the 1890s. Let’s give some information about this type of equipment. The edge of the washhouse generally had a sloping stone. The women, kneeling in a sort of wooden tub, the « knee guard », threw the laundry into the water, twisting it by folding it several times. To wring it out as much as possible, they beat with a wooden beater on the stone. A horizontal wooden bar was used to store the wrung laundry. Then it was brought back in a basket, wheelbarrow, cart or wagon to the drying place. To produce the ash needed for bleaching, some washhouses were equipped with chimneys. When the women also washed their laundry there, they rubbed it with homemade soap or wood ash, then rinsed it by adding a few balls of blue (indigo-based powder) for brightness. Soapwort roots were used to soften it, and iris rhizomes to perfume it. Since washing and drying machines had been invented in the meantime, this washhouse was redeveloped with toilets for campervan owners in 1995.

Dieses Waschhaus stammt aus den 1890er Jahren. Hier einige Informationen zu dieser Art von Einrichtung. Der Rand des Waschhauses war in der Regel mit einem schrägen Stein versehen. Die Frauen knieten in einer Art Holzbottich, dem „Knieschutz“, und warfen die Wäsche ins Wasser, wobei sie sie durch mehrmaliges Falten verdrehten. Um sie möglichst gut auszuwringen, schlugen sie mit einem Holzklopfer auf den Stein. Eine horizontale Holzleiste diente zur Aufbewahrung der ausgewrungenen Wäsche. Anschließend wurde sie in einem Korb, einer Schubkarre, einem Karren oder Wagen zum Trockenplatz zurückgebracht. Zur Herstellung der zum Bleichen benötigten Asche waren einige Waschhäuser mit Kaminen ausgestattet. Wenn die Frauen ihre Wäsche dort wuschen, rieben sie sie mit selbstgemachter Seife oder Holzasche ein und spülten sie anschließend mit einigen Kugeln Blau (Indigopulver) für mehr Glanz. Seifenkrautwurzeln machten die Wäsche weicher, Iriswurzeln parfümierten sie. Da es inzwischen Waschmaschinen und Trockner gab, wurde dieses Waschhaus 1995 mit Toiletten für Wohnmobilbesitzer umgebaut.

 

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Les moulins hydrauliques servaient à moudre le grain, mais aussi pour toutes sortes d’applications artisanales comme des forges, des scieries, tanneries et des papeteries. Vers 1880, les grands moulins de Charmes employaient une vingtaine d’ouvriers. Ils continuent à fournir aujourd’hui de l’électricité. L’écoulement du canal des grands moulins date du XIe siècle. Le canal des Vosges, construit en 1882, passe au-dessus de cette voie. Le canal alimente ensuit la micro-centrale du moulin construite, en 1986, à l’emplacement des minoteries. Elle est équipée d’une turbine Francis à simple réglage. Les 3 centrales disposées sue ce canal couvrent la totalité de la consommation de Charmes (Hors chauffage) : 1 200 KW/h pour la Gon Etang, 70 KW/h pour celle des Moulins et 180 KW/h pour celle des Pâquis.

Die Wassermühlen wurden zum Mahlen von Getreide verwendet, aber auch für alle möglichen handwerklichen Zwecke, beispielsweise in Schmieden, Sägewerken, Gerbereien und Papierfabriken. Um 1880 beschäftigten die großen Mühlen von Charmes rund 20 Arbeiter. Sie liefern auch heute noch Strom. Der Kanal der großen Mühlen verläuft bis ins 11. Jahrhundert. Der 1882 erbaute Vogesenkanal verläuft über diese Straße. Der Kanal speist dann das Mikrokraftwerk der Mühle, das 1986 am Standort der Getreidemühlen errichtet wurde. Es ist mit einer einfach zu regulierenden Francis-Turbine ausgestattet. Die 3 an diesem Kanal gelegenen Kraftwerke decken den gesamten Verbrauch von Charmes (ohne Heizung): 1.200 kW/h für den Gon Etang, 70 kW/h für den Moulins-Kanal und 180 kW/h für den Pâquis-Kanal.

The water mills were used to grind grain, but also for all sorts of artisanal applications such as forges, sawmills, tanneries and paper mills. Around 1880, the large mills of Charmes employed around twenty workers. They continue to provide electricity today. The flow of the canal of the large mills dates back to the 11th century. The Vosges Canal, built in 1882, passes over this road. The canal then feeds the micro-power plant of the mill built in 1986 on the site of the flour mills. It is equipped with a Francis turbine with simple adjustment. The 3 power plants located on this canal cover the entire consumption of Charmes (excluding heating): 1,200 KW/h for the Gon Etang, 70 KW/h for the Moulins canal and 180 KW/h for the Pâquis canal.

 

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Son nom vient de ses activités passées : la draperie, dont on trouve la première trace en 1580 et la tannerie utilisant un battant à écorces. Situé sur le Canal du Moulin, ce site de mémoire abrita également scierie et atelier mécanique. En 1860, une blanchisserie avec chaudière y était en activité. Le Battant fut aussi la première centrale électrique de Charmes. Les outils du Battant fonctionnent toujours.

  • Écomusée du Battant
  • 50 Rue du Moulin
  • 88130  Charmes
  • Tél : 06.81.37.78.59
  • Savoir +

Its name comes from its past activities: drapery, the first trace of which dates back to 1580, and tanning using a bark beater. Located on the Canal du Moulin, this memorial site also housed a sawmill and a mechanical workshop. In 1860, a laundry with a boiler was in operation there. The Battant was also the first power plant in Charmes. The Battant’s tools are still in operation.

  • Écomusée du Battant
  • 50 Rue du Moulin
  • 88130  Charmes
  • Tél : 06.81.37.78.59
  • Savoir +

Sein Name leitet sich von den früheren Tätigkeiten ab: der Tuchmacherei, deren erste Spuren bis ins Jahr 1580 zurückreichen, und der Gerberei mit Rindenklopfern. Diese am Canal du Moulin gelegene Gedenkstätte beherbergte auch ein Sägewerk und eine mechanische Werkstatt. 1860 war dort eine Wäscherei mit Kessel in Betrieb. Das Battant war zudem das erste Kraftwerk in Charmes. Die Werkzeuge des Battant sind noch heute in Betrieb.

  • Écomusée du Battant
  • 50 Rue du Moulin
  • 88130  Charmes
  • Tél : 06.81.37.78.59
  • Savoir +

 

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Au XIe siècle, face aux raids des Hongrois, les comtes de Toul édifièrent une forteresse et des enceintes fortifiées. Elles couvraient l’espace entre l’actuelle rue de la République jusqu’au Pont des Chèvres, de la chapelle à la Porte Bazin. A la suite le traité de Charmes de 1633, Richelieu fit raser l’essentiel des remparts.

In the 11th century, in the face of Hungarian raids, the Counts of Toul built a fortress and fortified walls. They covered the area between the current Rue de la République and the Pont des Chèvres, from the chapel to the Porte Bazin. Following the Treaty of Charmes in 1633, Richelieu had most of the ramparts razed.

Im 11. Jahrhundert errichteten die Grafen von Toul angesichts der ungarischen Angriffe eine Festung und befestigte Mauern. Sie umfassten das Gebiet zwischen der heutigen Rue de la République und der Pont des Chèvres, von der Kapelle bis zur Porte Bazin. Nach dem Frieden von Charmes im Jahr 1633 ließ Richelieu die meisten Wälle schleifen.

 

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Le voyage se poursuit, il est temps de quitter la ville de Charmes et de mettre le cap sur la Cité des Images, Epinal. Ce n’est pas moins de 27km qui vous attendent sur la véloroute, longeant le Canal des Vosges. Ce parcours vous offre la possibilité de découvrir d’anciennes bâtisses, symboles de l’histoire du textile dans les Vosges. Les vestiges du patrimoine industriel liés au textile apparaissent bien visibles sur cette étape avec notamment l’ancienne filature de Nomexy en briques rouges, ou l’imposante rotonde de Thaon-les-Vosges. Vous arrivez paisiblement au port d’Épinal, surnommé la cité de l’Image à cause de son musée, plus importante collection d’images populaires de France.

The journey continues, it’s time to leave the town of Charmes and head for the City of Images, Epinal. No less than 27km await you on the cycle route, running alongside the Canal des Vosges. This route offers you the opportunity to discover old buildings, symbols of the history of textiles in the Vosges. The remains of industrial heritage linked to textiles are clearly visible on this stage, notably the old red brick Nomexy spinning mill, or the imposing rotunda of Thaon-les-Vosges. You arrive peacefully at the port of Epinal, nicknamed the City of Images because of its museum, the largest collection of popular images in France.

Die Reise geht weiter. Es ist Zeit, Charmes zu verlassen und sich auf den Weg in die Stadt der Bilder, Épinal, zu machen. Nicht weniger als 27 km erwarten Sie auf dem Radweg, der entlang des Vogesenkanals verläuft. Diese Route bietet Ihnen die Möglichkeit, alte Gebäude zu entdecken, Symbole der Textilgeschichte der Vogesen. Die Überreste des industriellen Erbes im Zusammenhang mit Textilien sind auf dieser Etappe deutlich sichtbar, insbesondere die alte Spinnerei Nomexy aus rotem Backstein oder die imposante Rotunde von Thaon-les-Vosges. Sie erreichen friedlich den Hafen von Épinal, der aufgrund seines Museums, der größten Sammlung populärer Bilder Frankreichs, auch Stadt der Bilder genannt wird.

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