Jouy-aux-Arches
Durée visite : 60 minutes
Moyen : Pédestre
Jouy-aux-Arches était habitée dès la Préhistoire. L’axe Lyon-Metz-Trèves fut une voie très fréquentée. Il assurait les liaisons marchandes entre la Gaule belgique et le reste de l’Empire romain. Le village devient un important centre gallo-romain avec la construction d’un aqueduc. Jouy est mentionnée dans une charte de 745 sous le nom de Gaudiacum. Elle dépend du comté de Bar, puis est annexée au pays messin. On y trouve les familles messines comme les Baudoche, les Raigecourt, les Gournay, les Heu. En 1444, elle sert de point d’appui aux Français contre Metz. De 1870 à 1914, comme les autres communes de l’actuel département de la Moselle, Jouy est annexée à l’Empire allemand. Elle est rebaptisée Gaudach. Lors de la seconde annexion, le 1er octobre 1940, la commune redevient Gaudach. Elle intègre le Landkreis Metz. Lors de l’offensive des troupes alliées, au cours de la bataille de Metz en 1944, Jouy fut le théâtre de dramatiques combats.
Jouy-aux-Arches has been inhabited since prehistoric times. The Lyon-Metz-Trèves axis was a very busy route. He ensured the commercial links between Gaul Belgium and the rest of the Roman Empire. The village becomes an important Gallo-Roman center with the construction of an aqueduct. Jouy is mentioned in a charter of 745 under the name of Gaudiacum. It depends on the county of Bar, then is annexed to the country of Metz. There are families from Metz such as Baudoche, Raigecourt, Gournay, and Heu. In 1444, it served as a fulcrum for the French against Metz. From 1870 to 1914, like the other municipalities in the current Moselle department, Jouy was annexed to the German Empire. It is renamed Gaudach. During the second annexation, on October 1, 1940, the town became Gaudach again. It integrates the Landkreis Metz. During the offensive of the Allied troops, during the Battle of Metz in 1944, Jouy was the scene of dramatic fighting.
Jouy-aux-Arches ist seit prähistorischen Zeiten bewohnt. Die Achse Lyon-Metz-Trèves war eine sehr belebte Strecke. Er stellte die Handelsbeziehungen zwischen Gallien, Belgien und dem Rest des Römischen Reiches sicher. Das Dorf wird mit dem Bau eines Aquädukts zu einem wichtigen gallo-römischen Zentrum. Jouy wird in einer Urkunde von 745 unter dem Namen Gaudiacum erwähnt. Es hängt von der Grafschaft Bar ab und wird dann dem Land Metz angegliedert. Es gibt Familien aus Metz wie Baudoche, Raigecourt, Gournay und Heu. 1444 diente es den Franzosen als Dreh- und Angelpunkt gegen Metz. Von 1870 bis 1914 wurde Jouy wie die anderen Gemeinden der heutigen Moselabteilung dem Deutschen Reich angegliedert. Es wird in Gaudach umbenannt. Während der zweiten Annexion am 1. Oktober 1940 wurde die Stadt wieder zu Gaudach. Es integriert den Landkreis Metz. Während der Offensive der alliierten Truppen, während der Schlacht von Metz 1944, war Jouy Schauplatz dramatischer Kämpfe.
D’azur à l’aqueduc d’or, à la champagne ondée d’argent.
Armes parlantes: les arches de Jouy. La partie inférieure représente la Moselle.
Azure, a aqueduct Or, a champagne wavy Argent.
Talking weapons: the arches of Jouy. The lower part represents the Moselle.
Azure, ein Aquädukt oder ein Champagner gewellter Argent.
Sprechende Waffen: die Bögen von Jouy. Der untere Teil repräsentiert die Mosel.
Lés molins = les malins.
Selon la rumeur publique, les habitants de ce village sont fins et rusés; ils savent toujours tout mieux que les voisins et prennent facilement les autres sous leur coupe, parce qu’ils ont la langue bien pendue.
Réf. de Westphalen, Petit Dictionnaire, p. 677.
Les molins = the smart ones.
According to public rumor, the inhabitants of this village are cunning and cunning; they always know everything better than the neighbors and easily take others under their control, because their tongue is hanging out.
Ref. de Westphalen, Small Dictionary, p. 677.
Les molins = die Schlauen.
Nach öffentlichen Gerüchten sind die Bewohner dieses Dorfes gerissen und gerissen; Sie wissen immer alles besser als die Nachbarn und nehmen andere leicht unter ihre Kontrolle, weil ihre Zunge heraushängt.
Ref. de Westphalen, Kleines Wörterbuch, p. 677.
Les habitants et les habitantes de Jouy-aux-Arches s’appellent les Gaudassiens et les Gaudassiennes.
The inhabitants of Jouy-aux-Arches are called the Gaudassiens and the Gaudassiennes.
Die Bewohner von Jouy-aux-Arches heißen Gaudassiens und Gaudassiennes.
Les points de visites
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L’église fut construite en 1700,mais tout commença le 16 avril 1676. L’archevêque d’Embrun, évêque de Metz, Georges d’Aubusson de la Feuillade, n’en finissait pas d’accabler le pauvre curé de Jouy : « Deux cents quatre vingt quinze fidèles, mais quand en aurez vous terminé de les entasser dans votre église comme harengs dans une tonne ? Attendez-vous qu’ils désertent le lieu saint. C’était le glas de la vieille église de Jouy-aux-Arches. Celle-ci avait été profanée en 1493, par un faux curé polygame. Il avait épousé plusieurs femmes au cours d’un voyage en Lombardie. On le brûla par justice au grand soulagement d’une population indignée, après qu’il eut volé vases et livres sacrés. Mais la vieille église a la vie dure. Il faut attendre la visite de Monseigneur de Coislin en 1698, et le 24 juillet 1699 celle de Charles Gransjean, échevin à l’hôtel de ville de Metz pour voir enfin les travaux commencer. Gaspar Bradefer, curé de Jouy-aux-Arches lors des travaux de construction, décéda le 20 janvier 1704. L’église fut partiellement détruite pendant les combats de la libération de Metz en automne 1944. La toiture était défoncée, l’intérieur était dans un piteux état et il ne restait plus un seul vitrail intact. Après la libération, un baraquement en bois servi de lieu de culte jusqu’à la fin des travaux de restauration. L’intérieur se présentait d’une manière très austère, comparé à l’état de l’église d’avant la guerre. Le plafond a été rabaissé, les lustres, les peintures murales, les boiseries, tout a disparu. Mais aujourd’hui, la restauration entreprise permet d’apprécier un nouvel intérieur et de magnifiques vitraux.
The church was built in 1700, but it all began on April 16, 1676. The Archbishop of Embrun, Bishop of Metz, Georges d’Aubusson de la Feuillade, never ceased to overwhelm the poor priest of Jouy: “ Two hundred and ninety-five worshipers, but when are you done cramming them in your church like herrings in a ton? Expect them to desert the holy place. It was the death knell for the old church of Jouy-aux-Arches. This had been desecrated in 1493 by a false polygamous priest. He had married several women on a trip to Lombardy. He was burned for justice to the great relief of an indignant population, after he had stolen sacred vessels and books. But the old church dies hard. It was not until the visit of Monseigneur de Coislin in 1698, and on July 24, 1699 that of Charles Gransjean, alderman at Metz town hall, to finally see the work begin. Gaspar Bradefer, parish priest of Jouy-aux-Arches during the construction work, died on January 20, 1704. The church was partially destroyed during the fighting for the liberation of Metz in autumn 1944. The roof was smashed, the interior was in a pitiful state and there was not a single window left intact. After the liberation, a wooden barracks served as a place of worship until the end of the restoration work. The interior presented itself in a very austere manner compared to the state of the church before the war. The ceiling has been lowered, the chandeliers, the murals, the woodwork, everything has disappeared. But today, the restoration undertaken allows to appreciate a new interior and magnificent stained glass windows.
Die Kirche wurde 1700 erbaut, aber alles begann am 16. April 1676. Der Erzbischof von Embrun, Bischof von Metz, Georges d’Aubusson de la Feuillade, überwältigte den armen Priester von Jouy immer wieder: „ Zweihundertfünfundneunzig Anbeter, aber wann sind Sie fertig damit, sie in Ihrer Kirche wie Heringe in einer Tonne zu stopfen? Erwarten Sie, dass sie den heiligen Ort verlassen. Es war der Todesstoß für die alte Kirche von Jouy-aux-Arches. Dies war 1493 von einem falschen polygamen Priester entweiht worden. Er hatte mehrere Frauen auf einer Reise in die Lombardei geheiratet. Er wurde zur großen Erleichterung einer empörten Bevölkerung verbrannt, nachdem er heilige Gefäße und Bücher gestohlen hatte. Aber die alte Kirche stirbt schwer. Erst mit dem Besuch von Monseigneur de Coislin im Jahr 1698 und am 24. Juli 1699 mit dem Besuch von Charles Gransjean, Stadtrat im Rathaus von Metz, konnten die Arbeiten endlich beginnen. Gaspar Bradefer, Pfarrer von Jouy-aux-Arches während der Bauarbeiten, starb am 20. Januar 1704. Die Kirche wurde im Herbst 1944 im Kampf um die Befreiung von Metz teilweise zerstört. Das Dach wurde eingeschlagen, das Innere war in ein erbärmlicher Zustand und es gab kein einziges Fenster mehr intakt. Nach der Befreiung diente eine Holzbaracke bis zum Ende der Restaurierungsarbeiten als Kultstätte. Das Innere präsentierte sich im Vergleich zum Zustand der Kirche vor dem Krieg sehr streng. Die Decke wurde gesenkt, die Kronleuchter, die Wandbilder, die Holzarbeiten, alles ist verschwunden. Aber heute erlaubt die vorgenommene Restaurierung, ein neues Interieur und prächtige Buntglasfenster zu schätzen.
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On ne sait presque rien sur l’histoire de la maison forte de Jouy-aux-Arches. On ne connaît que le nom des grandes familles messines qui furent tour à tour propriétaires de la seigneurie. De 1243 à 1329, les Raigecourt, puis jusqu’en 1556 les Gournay et les Heu, chaque famille la détenant un siècle durant. A partir de 1556, elle appartint à la famille de Raville qui la céda aux Baudoche, puis de 1630 à la Révolution, différents propriétaires en firent l’acquisition. Le 24 fructidor An VI, la propriété fut vendue à Sébastien Barbier, aubergiste à Jouy et en 1843 à Jean Hollard, autre aubergiste, dans la famille de qui elle resta jusqu’au début du siècle.
Situé à 100 m au Nord de l’église, surplombant la Moselle, la maison forte est un bâtiment construit en calcaire jaune, de plan rectangulaire avec deux tours sur les angles opposés Sud-Est et Nord-Ouest, la première de plan circulaire, l’autre de plan ovale. Les hautes façades et les tours à base talutée sont percées, de petites ouvertures peu nombreuses et d’archères, parfois associées à des canonnières. Tandis que la partie gauche de la façade Est est renforcée par un ouvrage hors-oeuvre, de plan rectangulaire et montant depuis les fondations, muni de plusieurs archères, servant à défendre l’accès à la maison, dispositif assez exceptionnel en Lorraine. Le toit à croupes est moderne et les tours ont perdu leur toit conique. Au second étage de la tour Nord-Ouest, une baie géminée à intrados trilobé éclaire l’ancienne chapelle transformée en pigeonnier. L’allure générale de la maison, la baie géminée de la tour Nord-Ouest permettent de dater cet édifice du XIIIe ou XIVe siècle. Des remaniements aux siècles suivants sont apparents.
We know almost nothing about the history of the stronghold of Jouy-aux-Arches, except the names of the great families of Metz who were in turn owners of the seigneury. From 1243 to 1329, the Raigecourt, then until 1556 the Gournay and the Heu, each family holding it for a century. From 1556, it belonged to the Raville family who ceded it to the Baudoche, then from 1630 to the Revolution, various owners acquired it. On 24 Fructidor Year VI, the property was sold to Sébastien Barbier, innkeeper in Jouy and in 1843 to Jean Hollard, another innkeeper, in whose family it remained until the turn of the century.
Located 100 m north of the church, overlooking the Moselle, the stronghold is a building built in yellow limestone, rectangular in plan with two towers on the opposite south-east and north-west angles, the first of circular plan, the other of oval plan. The high facades and the towers with a sloping base are pierced, with few small openings and arches, sometimes associated with gunboats. While the left part of the east facade is reinforced by an hors-d’oeuvre, rectangular in plan and rising from the foundations, equipped with several archers, used to defend access to the house, a rather exceptional device in Lorraine. The hip roof is modern and the towers have lost their conical roof. On the second floor of the North-West tower, a twin bay with three-lobed intrados illuminates the old chapel transformed into a dovecote. The general appearance of the house, the twin bay of the northwest tower allow this building to date from the 13th or 14th century. Changes in the following centuries are apparent.
Wir wissen fast nichts über die Geschichte der Festung von Jouy-aux-Arches, außer den Namen der großen Familien von Metz, die wiederum Eigentümer des Seigneury waren. Von 1243 bis 1329 der Raigecourt, dann bis 1556 der Gournay und der Heu, jede Familie hielt ihn ein Jahrhundert lang. Ab 1556 gehörte es der Familie Raville, die es an die Baudoche abgab, und ab 1630 an die Revolution erwarben verschiedene Eigentümer es. Am 24. Fructidor Jahr VI wurde das Anwesen an Sébastien Barbier, Gastwirt in Jouy, und 1843 an Jean Hollard, einen anderen Gastwirt, verkauft, in dessen Familie es bis zur Jahrhundertwende blieb.
Die Festung befindet sich 100 m nördlich der Kirche mit Blick auf die Mosel. Sie ist ein Gebäude aus gelbem Kalkstein mit rechteckigem Grundriss und zwei Türmen im gegenüberliegenden Südost- und Nordwestwinkel. der andere von ovalem Plan. Die hohen Fassaden und die Türme mit abfallender Basis sind durchbohrt, mit wenigen kleinen Öffnungen und Bögen, die manchmal mit Kanonenbooten verbunden sind. Während der linke Teil der Ostfassade durch ein Hors-d’oeuvre verstärkt wird, das einen rechteckigen Grundriss hat und sich aus den Fundamenten erhebt und mit mehreren Bogenschützen ausgestattet ist, um den Zugang zum Haus zu verteidigen, ist dies ein außergewöhnliches Mittel in Lothringen. Das Walmdach ist modern und die Türme haben ihr konisches Dach verloren. Im zweiten Stock des Nordwestturms beleuchtet eine Doppelbucht mit dreilappigen Intrados die alte Kapelle, die in einen Taubenschlag verwandelt wurde. Das allgemeine Erscheinungsbild des Hauses, die Zwillingsbucht des Nordwestturms, lassen dieses Gebäude aus dem 13. oder 14. Jahrhundert stammen. Veränderungen in den folgenden Jahrhunderten sind offensichtlich.
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Jouy-aux-Arches est traversée par un aqueduc gallo-romain. Il fut construit à partir du IIe siècle. Il servait à alimenter en eau la ville de Metz. Les bouillons de Gorze sont la source principale d’alimentation. Cette source est aménagée en bassin. Une conduite souterraine est large d’environ 1 mètre et longue de 12,7 kilomètres. Elle relie Gorze, à une altitude de 206 mètres, à Ars-sur-Moselle à une altitude de 197 mètres. Cette partie souterraine de l’ouvrage est visible sur la route départementale de Gorze à Novéant-sur-Moselle. L’aqueduc aérien long de 1,2 kilomètre enjambait la vallée et la Moselle. Au cours du temps, la rivière a emporté la majeure partie du pont-aqueduc. L’ouvrage qui surplombe la ville a été restauré. Les seize arches qui demeurent culminent à une hauteur de 26 mètres. Les piles mesurent 5 mètres à leur base. Cette portion aérienne se termine dans un bassin de 6 mètres de diamètre. À partir de Jouy-aux-Arches, les canalisations, à nouveau souterraines, redescendaient vers Metz.
Jouy-aux-Arches is crossed by a Gallo-Roman aqueduct. It was built from the second century. It was used to supply the city of Metz with water. Gorze broths are the main source of food. This source is arranged in a basin. An underground pipe is about 1 meter wide and 12.7 kilometers long. It connects Gorze, at an altitude of 206 meters, to Ars-sur-Moselle at an altitude of 197 meters. This underground part of the structure is visible on the departmental road from Gorze to Novéant-sur-Moselle. The 1.2 kilometer long aerial aqueduct spanned the valley and the Moselle. Over time, the river washed away most of the aqueduct bridge. The structure overlooking the city has been restored. The sixteen arches that remain culminate at a height of 26 meters. The piles measure 5 meters at their base. This aerial portion ends in a basin 6 meters in diameter. From Jouy-aux-Arches, the pipes, again underground, went down to Metz.
Jouy-aux-Arches wird von einem galloromanischen Aquädukt durchquert. Es wurde ab dem zweiten Jahrhundert erbaut. Es wurde verwendet, um die Stadt Metz mit Wasser zu versorgen. Gorze-Brühen sind die Hauptnahrungsquelle. Diese Quelle ist in einem Becken angeordnet. Ein unterirdisches Rohr ist etwa 1 Meter breit und 12,7 Kilometer lang. Es verbindet Gorze auf einer Höhe von 206 Metern mit Ars-sur-Moselle auf einer Höhe von 197 Metern. Dieser unterirdische Teil des Bauwerks ist auf der Abteilungsstraße von Gorze nach Novéant-sur-Moselle sichtbar. Das 1,2 Kilometer lange Luftaquädukt überspannte das Tal und die Mosel. Im Laufe der Zeit spülte der Fluss den größten Teil der Aquäduktbrücke weg. Die Struktur mit Blick auf die Stadt wurde restauriert. Die 16 verbleibenden Bögen gipfeln in einer Höhe von 26 Metern. Die Pfähle messen an ihrer Basis 5 Meter. Dieser Luftabschnitt endet in einem Becken mit einem Durchmesser von 6 Metern. Von Jouy-aux-Arches gingen die wieder unterirdischen Rohre nach Metz hinunter.