Ars-sur-Moselle
Durée visite : 40 minutes
Moyen : Pédestre
Son nom vient du latin arcus signifiant arche. Le nom fait référence aux arches de l’aqueduc de Gorze à Metz, toujours présent à Ars-sur-Moselle. Une charte de 881 mentionne l’existence du village. Ce fut plus tard une mairie épiscopale du Val de Metz au bas Moyen Âge. Le village avait la plus grande surface de vignobles de Moselle. Lors du siège de Metz de 1444, alors que les Écorcheurs séjournent dans le Pays Messin, plusieurs compagnons d’Ars n’hésitent pas à quitter les murs de Metz, où la population s’est réfugiée, pour aller reprendre des tonneaux de vin aux soudards. Le village connut un essor industriel important au XIXe siècle. Bien situé sur la ligne de chemin de fer Metz-Nancy, Ars se développe grâce au minerai de fer. Il a connu en fait trois sites de hauts-fourneaux. Vers 1848, les messins Mayer-Dupont et Dreyfus construisent l’usine de Saint-Paul. Elle comprenait quatre hauts-fourneaux et des fours à puddler, permettant la transformation de la fonte en fer. Les maîtres de forge sarrois Karcher et Westermann y construisent aussi une usine avec deux hauts-fourneaux, mis à feu en 1858 et 1861. Cela portait la capacité de production du site à six hauts-fourneaux au total. Les installations d’Ars-sur-Moselle sont en pleine prospérité quand éclate la guerre de 1870. L’annexion apporte une bouffée d’oxygène à un vignoble, déjà menacé par la concurrence méridionale française. Intéressée par les côtes de Moselle, la firme Kupferberg, un fabricant de mousseux, s’installe à Ars. Mais le phylloxéra fait son apparition dans la commune dès 1877. Le vignoble amorcera alors son déclin. En 1914, la première machine à fabriquer des boulons est implantée sur le site de l’usine sidérurgique d’Ars. Plusieurs forts sont construits sur les hauteurs de la commune, dont le Groupe fortifié Driant. Ils couvrent la vallée de la Moselle, ainsi que le plateau. Durant l’entre-deux-guerres, le vignoble poursuit son déclin. Les groupes fortifiés s’intègrent maintenant dans le dispositif de la Ligne Maginot. La seconde Annexion marquera les esprits. Beaucoup de jeunes gens furent envoyés sur le Front de l’Est. Un camp d’Ostarbeiter, des travailleurs de l’Est, est implanté sur le site du dépôt du génie de la ligne Maginot. Il permet à l’usine des Forges et Boulonnerie de participer à l’effort de guerre. En septembre 1944, les soldats de la 462e Volks-Grenadier-Division affrontent la IIIe armée du général Patton. La population civile est évacuée. Le fort Driant, verrou d’accès sur la vallée de la Moselle, est violemment disputé durant trois mois. La bataille de Metz s’achève en décembre 1944.
Its name comes from the Latin arcus meaning ark. The name refers to the arches of the Gorze aqueduct in Metz, still present in Ars-sur-Moselle. A charter from 881 mentions the existence of the village. It was later an episcopal town hall of the Val de Metz in the late Middle Ages. The village had the largest area of Moselle vineyards. During the siege of Metz in 1444, while the Écorcheurs were staying in the Pays Messin, several companions of Ars did not hesitate to leave the walls of Metz, where the population took refuge, to go and retrieve barrels of wine from the troopers. The village experienced a major industrial boom in the 19th century. Well located on the Metz-Nancy railway line, Ars thrives on iron ore. It has in fact known three blast furnace sites. Around 1848, the Messins Mayer-Dupont and Dreyfus built the Saint-Paul factory. It included four blast furnaces and puddling furnaces, allowing the transformation of cast iron into iron. The Saar blacksmiths Karcher and Westermann also built a factory there with two blast furnaces, which were set on fire in 1858 and 1861. This brought the site’s production capacity to six blast furnaces in total. The Ars-sur-Moselle facilities were in full prosperity when the war of 1870 broke out. The annexation brought a breath of fresh air to a vineyard, already threatened by southern French competition. Interested in the coasts of Moselle, the firm Kupferberg, a manufacturer of sparkling wine, settled in Ars. But phylloxera made its appearance in the town in 1877. The vineyard then began to decline. In 1914, the first bolt-making machine was installed on the site of the Ars steel plant. Several forts were built on the heights of the town, including the Fortified Driant Group. They cover the Moselle valley, as well as the plateau. During the interwar period, the vineyard continued to decline. The fortified groups are now part of the Maginot Line device. The second Annexation will mark the spirits. Many young people were sent to the Eastern Front. An Ostarbeiter camp, workers from the East, is located on the site of the Maginot Line engineer depot. It enabled the Forges et Boulonnerie factory to participate in the war effort. In September 1944, the soldiers of the 462nd Volks-Grenadier-Division confront the Third Army of General Patton. The civilian population is evacuated. Fort Driant, the access lock to the Moselle valley, was fiercely disputed for three months. The Battle of Metz ended in December 1944.
Sein Name kommt vom lateinischen Arcus und bedeutet Arche. Der Name bezieht sich auf die Bögen des Gorze-Aquädukts in Metz, die noch in Ars-sur-Moselle vorhanden sind. Eine Urkunde von 881 erwähnt die Existenz des Dorfes. Es war später ein bischöfliches Rathaus des Val de Metz im späten Mittelalter. Das Dorf hatte die größte Fläche der Moselweinberge. Während der Belagerung von Metz im Jahr 1444, während sich die Écorcheurs im Pays Messin aufhielten, zögerten mehrere Gefährten von Ars nicht, die Mauern von Metz zu verlassen, wo die Bevölkerung Zuflucht suchte, um Weinfässer von den Soldaten zu holen. Das Dorf erlebte im 19. Jahrhundert einen großen industriellen Aufschwung. Ars liegt gut an der Eisenbahnlinie Metz-Nancy und lebt von Eisenerz. Es hat in der Tat drei Hochofenstandorte bekannt. Um 1848 bauten die Messins Mayer-Dupont und Dreyfus die Saint-Paul-Fabrik. Es umfasste vier Hochöfen und Pfützenöfen, die die Umwandlung von Gusseisen in Eisen ermöglichten. Die Saarschmiede Karcher und Westermann bauten dort auch eine Fabrik mit zwei Hochöfen, die 1858 und 1861 in Brand gesteckt wurden. Damit wurde die Produktionskapazität des Standorts auf insgesamt sechs Hochöfen erhöht. Die Ars-sur-Mosel-Anlagen waren bei Ausbruch des Krieges von 1870 in vollem Wohlstand. Die Annexion brachte frischen Wind in einen Weinberg, der bereits von der südfranzösischen Konkurrenz bedroht war. Die an den Moselküsten interessierte Firma Kupferberg, ein Sekthersteller, ließ sich in Ars nieder. Aber die Reblaus tauchte 1877 in der Stadt auf. Der Weinberg begann dann zu verfallen. 1914 wurde auf dem Gelände des Stahlwerks Ars die erste Bolzenmaschine installiert. Auf den Höhen der Stadt wurden mehrere Forts gebaut, darunter die Fortified Driant Group. Sie bedecken das Moseltal sowie das Plateau. In der Zwischenkriegszeit ging der Weinberg weiter zurück. Die befestigten Gruppen sind jetzt Teil des Maginot Line-Geräts. Der zweite Anhang markiert die Geister. Viele junge Leute wurden an die Ostfront geschickt. Auf dem Gelände des Ingenieurdepots der Maginot-Linie befindet sich ein Ostarbeiterlager, Arbeiter aus dem Osten. Es ermöglichte der Fabrik Forges et Boulonnerie, sich an den Kriegsanstrengungen zu beteiligen. Im September 1944 standen die Soldaten der 462. Volks-Grenadier-Division der dritten Armee von General Patton gegenüber. Die Zivilbevölkerung wird evakuiert. Fort Driant, die Zugangsschleuse zum Moseltal, war drei Monate lang heftig umstritten. Die Schlacht von Metz endete im Dezember 1944.
Parti d’or à la tour de sable, maçonnée d’argent, ouverte du champ, soutenue d’une fasce ondée d’azur, et de gueules au dextrochère de carnation, vêtu d’azur, mouvant d’un nuage d’argent, tenant une épée haute d’argent, garnie d’or, accostée de deux cailloux d’or.
BIBLIOGRAPHIE: E. Hauviller, Die Wappen von Ars und Saargemünd (Jahrbuch der Gesellschaft für lothring. Geschichte, XXV. 1913 p. 331) avec planche en couleurs.
Par ordonnance de l’Empereur Guilliaume 11 du 30 octobre 1912, il avait été concédé à la ville d’Ars-sur-Moselle les armoiries suivantes : « parti d’or à la bande de gueules chargée de trois alérions d’argent (duché de Lorraine) et de gueules à la tour crénelée de deux pièces d’argent, surmontée d’un dextrochère armé d’argent, tenant une épée haute du même, garnie d’or, accostée de deux cailloux d’or ». C’étaient à dextre les armes du Département de la Lorraine, à sénestre celles du Chapitre cathédral de Metz, auxquelles il avait été ajouté une tour évoquant le nom latin de la ville (Arx). Les armes du Chapitre rappelaient qu’Ars-sur-Moselle était une des localités composant la seigneurie épiscopale appelée « les Quatres Mairies du Val de Metz ». La présence des armes du duché dans le blason d’Ars était un contre-sens historique ; aussi la Commission départementale d’héraldique a-t-elle établi les nouvelles armoiries indiquées ci-dessus, qui ont été adoptées par la commune le 27 octobre 1948. La tour a été transportée au flanc dextre ; la fasce ondée symbolise la Moselle. La commune d’Ars-sur-Moselle est titulaire de la croix de guerre 1939-1945 (citation à l’ordre de la Division).
Party of gold with a tower of sand, masonry of silver, open to the field, supported by a wavy fess of azure, and gules with dextrochere of carnation, clothed in azure, moving with a cloud of argent , holding a sword high of silver, garnished with gold, accosted by two pebbles of gold.
BIBLIOGRAPHY: E. Hauviller, Die Wappen von Ars und Saargemünd (Jahrbuch der Gesellschaft für lothring. Geschichte, XXV. 1913 p. 331) with color plate.
By order of Emperor Guilliaume 11 of October 30, 1912, the city of Ars-sur-Moselle had been granted the following coat of arms: « party of gold to the band of gules charged with three alerions of silver (duchy of Lorraine) and gules with the crenellated tower of two pieces of silver, surmounted by a dextrochère armed with silver, holding a high sword of the same, garnished with gold, accosted by two pebbles of gold ”. They were on the right the arms of the Department of Lorraine, on the sinister those of the Cathedral Chapter of Metz, to which a tower had been added evoking the Latin name of the city (Arx). Chapter weapons recalled that Ars-sur-Moselle was one of the localities making up the seigneury episcopal called « the Four Town Halls of the Val de Metz ». The presence of the arms of the duchy in the coat of arms of Ars was a historical misunderstanding; also the Departmental Commission of Heraldry established the new coat of arms indicated above, which was adopted by the municipality on October 27, 1948. The tower was transported to the dexter side; the wavy fascia symbolizes the Moselle. The commune of Ars-sur-Moselle holds the Croix de Guerre 1939-1945 (citation to the order of the Division).
Party aus Gold mit einem Turm aus Sand, Mauerwerk aus Silber, offen für das Feld, unterstützt von einem wellenförmigen Azurblau, und Gules mit Nelkendextrochere, in Azurblau gekleidet, mit einer Wolke aus Silber bewegend, ein Schwert hoch Silber haltend , mit Gold garniert, angesprochen von zwei Goldkieseln.
BIBLIOGRAPHIE: E. Hauviller, Die Wappen von Ars und Saargemünd (Jahrbuch der Gesellschaft für Lothring. Geschichte, XXV. 1913 S. 331) mit Farbtafel.
Auf Befehl von Kaiser Guilliaume 11 vom 30. Oktober 1912 hatte die Stadt Ars-sur-Moselle das folgende Wappen erhalten: « Partei des Goldes an das mit drei Alerionen Silber (Herzogtum Lothringen) und » gules mit dem zinnenförmigen Turm aus zwei Silberstücken, überragt von einem mit Silber bewaffneten Dextrochère, der ein hohes Schwert desselben hält, mit Gold garniert und von zwei Goldkieseln angesprochen “. Auf der rechten Seite befanden sich die Arme des Departements Lothringen, auf den finsteren die des Domkapitels von Metz, zu dem ein Turm hinzugefügt worden war, der an den lateinischen Namen der Stadt (Arx) erinnerte. Kapitel Waffen erinnerte daran, dass Ars-sur-Mosel einer der Orte war, aus denen sich das Seigneury zusammensetzte Bischof genannt « die vier Rathäuser des Val de Metz ». Das Vorhandensein der Wappen des Herzogtums im Wappen von Ars war ein historisches Missverständnis; auch die Abteilungskommission für Heraldik richtete das oben angegebene neue Wappen ein, das am 27. Oktober 1948 von der Gemeinde angenommen wurde. Der Turm wurde zur Dexter-Seite transportiert; Die gewellte Faszie symbolisiert die Mosel. In der Gemeinde Ars-sur-Moselle befindet sich der Croix de Guerre 1939-1945 (unter Berufung auf den Befehl der Division).
Les habitants et les habitantes d’Ars-sur-Moselle s’appellent les Arsois et les Arsoises.
The inhabitants of Ars-sur-Moselle are called Arsois and Arsoises.
Die Einwohner von Ars-sur-Moselle heißen Arsois und Arsoises.
Les points de visites
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En 1807, l’ancienne église fut détruite par un incendie. Saint-Martin fut reconstruite au même emplacement en 1816. A l’époque industrielle, quand on exploitait le fer, la population devint tellement dense que l’église fut agrandie en 1863, puis en1890, quand fut construit l’actuel clocher. Le bâtiment, endommagé en 1939-1945, fut restauré après la guerre. L’aménagement intérieur a été rénové en 1975. La restauration de l’orgue date de 1984. L’architecture de l’église est de style néo-roman, les voûtes sont légèrement en anses de panier. On est impressionné par l’importance des colonnes qui soutiennent l’édifice. Le tabernacle se trouve dans la nef droite. Près du tabernacle, contre le mur droit, le grand Christ en croix, en bois polychrome, fait face au siège du célébrant. Seul le chœur comporte des vitraux. Ils ont été réalisés en 1955 par Bonnand, des ateliers Saint-Marc à Metz. Au centre est représenté le Christ en croix avec Marie et Saint-Jean. A droite et à gauche, deux autres vitraux sont présentés sur le thème eucharistique. La multiplication des pains est à gauche. La Sainte Cène se trouve à droite. Dans la nef droite, de part et d’autre du crucifix, deux vitraux nous montrent Saint-Martin. Il est devenu moine et célèbre la messe. Dans la nef gauche, deux vitraux sont consacrés à la Vierge. L’Annonciation où l’ange apporte le message à Marie. L’Assomption de Marie, où deux anges l’emportent au ciel. Elle a la lune sous ses pieds. Dans cette même nef gauche, on peut admirer la grande statue de Saint-Martin. Elle est en bois polychrome. Près de lui, est installée une statue restaurée de la Vierge.
In 1807, the old church was destroyed by fire. Saint-Martin was rebuilt on the same site in 1816. During the industrial era, when iron was mined, the population became so dense that the church was enlarged in 1863, then in 1890, when the current bell tower was built. The building, damaged in 1939-1945, was restored after the war. The interior fittings were renovated in 1975. The restoration of the organ dates back to 1984. The architecture of the church is in the neo-Romanesque style, the vaults are slightly basket handles. We are impressed by the importance of the columns that support the building. The tabernacle is in the right nave. Near the tabernacle, against the right wall, the great Christ on the cross, in polychrome wood, faces the seat of the celebrant. Only the choir has stained glass windows. They were produced in 1955 by Bonnand, from the Saint-Marc workshops in Metz. In the center is represented Christ on the cross with Mary and Saint John. On the right and on the left, two other stained-glass windows are presented on the Eucharistic theme. The multiplication of loaves is on the left. The Lord’s Supper is on the right. In the right nave, on either side of the crucifix, two stained glass windows show us Saint-Martin. He became a monk and celebrated mass. In the left nave, two stained glass windows are dedicated to the Virgin. The Annunciation where the angel brings the message to Mary. The Assumption of Mary, where two angels carry her to heaven. She has the moon under her feet. In this same left nave, you can admire the large statue of Saint-Martin. It is in polychrome wood. Next to him is a restored statue of the Virgin.
1807 wurde die alte Kirche durch einen Brand zerstört. Saint-Martin wurde 1816 an derselben Stelle wieder aufgebaut. Während des Industriezeitalters, als Eisen abgebaut wurde, wurde die Bevölkerung so dicht, dass die Kirche 1863 vergrößert wurde, dann 1890, als der heutige Glockenturm gebaut wurde. Das 1939-1945 beschädigte Gebäude wurde nach dem Krieg restauriert. Die Innenausstattung wurde 1975 renoviert. Die Restaurierung der Orgel stammt aus dem Jahr 1984. Die Architektur der Kirche ist im neoromanischen Stil, die Gewölbe sind leicht Korbgriffe. Wir sind beeindruckt von der Bedeutung der Säulen, die das Gebäude tragen. Das Tabernakel befindet sich im rechten Kirchenschiff. In der Nähe des Tabernakels, an der rechten Wand, steht der große Christus am Kreuz aus polychromem Holz vor dem Sitz des Zelebranten. Nur der Chor hat Buntglasfenster. Sie wurden 1955 von Bonnand in den Saint-Marc-Werkstätten in Metz hergestellt. In der Mitte ist Christus am Kreuz mit Maria und Johannes dargestellt. Rechts und links werden zwei weitere Glasfenster zum Thema Eucharistie vorgestellt. Die Multiplikation der Brote befindet sich links. Das Abendmahl ist auf der rechten Seite. Im rechten Kirchenschiff, zu beiden Seiten des Kruzifixes, zeigen uns zwei Buntglasfenster Saint-Martin. Er wurde Mönch und feierte die Messe. Im linken Kirchenschiff sind zwei Buntglasfenster der Jungfrau gewidmet. Die Verkündigung, bei der der Engel Maria die Botschaft bringt. Die Himmelfahrt Mariens, wo zwei Engel sie in den Himmel tragen. Sie hat den Mond unter ihren Füßen. Im selben linken Kirchenschiff können Sie die große Statue von Saint-Martin bewundern. Es ist aus polychromem Holz. Neben ihm steht eine restaurierte Statue der Jungfrau.
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Les tribunaux de cantons sont une création allemande de 1871. Ils sont appelés Friedengerichte ou justices de paix. Celui d’Ars est installé en 1877. Devenus en 1878 Amtsgerichte ou tribunaux de bailliage, ils étaient le premier échelon judiciaire. Il devait connaître les affaires civiles et commerciales d’une valeur inférieure à 300 marks. Les contestations entre propriétaires et locataires, les contrats de travail, les vices rédhibitoires, étaient aussi de son ressort. Le retour à la France ne modifia pas le dispositif. En 1923, la compétence du tribunal cantonal, son nouveau nom, fut accrue. Il intervenait dans ce qui touchait le livre foncier, le registre du commerce, les tutelles. En 1958, ce ressort fut supprimé en Alsace-Moselle, désormais alignée sur les autres départements français. Néanmoins le tribunal d’instance a conservé des compétences particulières. Elles sont l’héritage du tribunal de canton.
The cantonal courts are a German creation in 1871. They are called Friedengerichte or justices of the peace. That of Ars was installed in 1877. In 1878, they became Amtsgerichte or bailiwick courts, they were the first judicial level. He had to know civil and commercial matters worth less than 300 marks. Disputes between owners and tenants, employment contracts, crippling vices, were also within its purview. The return to France did not modify the system. In 1923, the jurisdiction of the cantonal court, its new name, was increased. He intervened in what touched the land register, the trade register, the guardianship. In 1958, this spring was abolished in Alsace-Moselle, now aligned with the other French departments. However, the district court retained specific powers. They are the heritage of the canton court.
Die kantonalen Gerichte sind eine deutsche Schöpfung aus dem Jahr 1871. Sie werden Friedengerichte oder Friedensrichter genannt. Das von Ars wurde 1877 installiert. 1878 wurden sie Amtsgerichte- oder Bailiwick-Gerichte, sie waren die erste gerichtliche Ebene. Er musste Zivil- und Handelssachen im Wert von weniger als 300 Mark kennen. Auch Streitigkeiten zwischen Eigentümern und Mietern, Arbeitsverträge und lähmende Laster standen im Zuständigkeitsbereich. Die Rückkehr nach Frankreich hat das System nicht verändert. 1923 wurde die Zuständigkeit des Kantonsgerichts, sein neuer Name, erweitert. Er griff in das ein, was das Grundbuch, das Handelsregister, die Vormundschaft berührte. 1958 wurde dieses Frühjahr in Elsass-Mosel abgeschafft, das nun mit den anderen französischen Departements in Einklang steht. Das Amtsgericht behielt jedoch bestimmte Befugnisse. Sie sind das Erbe des Kantonsgerichts.
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Après la première section qui consistait en un aqueduc souterrain de 13 km depuis Gorze, la deuxième section se compose de trois éléments :
- un bassin de décantation et de régulation, à Ars, en amont des premières arches,
- le pont-aqueduc enjambant la Moselle sur plus d’un kilomètre, dont les sept arches restantes à Ars, en deux tronçons, et 16 arches restantes à Jouy-aux-Arches,
- un autre bassin en aval du pont aqueduc, sur cette dernière commune. L’ensemble de la construction en forme de U, de 11m sur 9m et aux murs épais de 1 mètre, était semi-enterré avec vraisemblablement une voûte en « cul de four »
Ce bassin avait trois fonctions techniques :
- apaiser les eaux turbulentes de l’aqueduc souterrain pour faciliter leur entrée dans la double canalisation.
- réguler le débit, à l’aide de vannes permettant d’obtenir un flux constant.
- décanter les impuretés, grâce à un canal de dérivation.
Pour réussir à franchir les différents bras de la Moselle, il a fallu travailler sur 1,2 kilomètres, et le pont-aqueduc avait plus d’une centaine d’arches. De ce côté du fleuve, les sept arches restantes sont réparties en deux tronçons, 5 et 2 arches. Il subsiste également une pile isolée. Par contre il ne reste rien des canalisations ni de la corniche. Ce pont-aqueduc est unique dans le monde romain à cause de la largeur exceptionnelle des voûtes, soit 3,35m. La cause en est la double canalisation, dont le but était de diminuer la hauteur d’eau, et donc pression et érosion. Les piles des arches sont construites en caissons superposés. Les arcs sont soulignés par une imposte saillante en pierre de taille. L’arasement actuel se trouve à 30m au-dessus du niveau du fleuve, auxquels il faut rajouter 3m pour l’ancienne maçonnerie des canalisations recouvertes. Le volume des matériaux utilisés pour la construction du pont, sans les fondations, est estimé à 100 000 tonnes. La pente du pont-aqueduc était plus prononcée que dans la portion souterraine. La construction remonte à la première moitié du IIe siècle, d’après une inscription contemporaine. Elle se serait terminée au IVe siècle. Des indices portent à croire que le pont a été exploité pendant 250 ans. Les premières restaurations ont commencé durant l’annexion de 1870-1914. Elles ont été poursuivies à différentes périodes. La dernière réalisée par les Monuments historiques remonte à 2015.
After the first section which consisted of a 13 km underground aqueduct from Gorze, the second section consists of three elements:
- a settling and regulation basin, in Ars, upstream of the first arches,
- the aqueduct bridge spanning the Moselle for more than a kilometer, including the seven remaining at Ars arches, in two sections, and 16 remaining arches at Jouy-aux-Arches,
- another basin downstream from the aqueduct bridge, in the latter town. The entire U-shaped construction, 11m by 9m and with 1m thick walls, was semi-buried with probably a « bottom of the oven » vault.
This basin had three technical functions:
- calm the turbulent waters of the underground aqueduct to facilitate their entry into the double pipe.
- regulate the flow, using valves to obtain a constant flow.
- decant the impurities, thanks to a bypass channel.
To successfully cross the various branches of the Moselle, it was necessary to work on 1.2 kilometers, and the aqueduct bridge had more than a hundred arches. On this side of the river, the remaining seven arches are divided into two sections, 5 and 2 arches. There is also an isolated battery. On the other hand, nothing remains of the pipes or the cornice. This aqueduct bridge is unique in the Roman world because of the exceptional width of the vaults, ie 3.35m. The cause is the double pipe, the purpose of which was to reduce the height of water, and therefore pressure and erosion. The piles of the arches are built in superimposed caissons. The arches are underlined by a projecting transom in freestone. The current leveling is 30m above the level of the river, to which must be added 3m for the old masonry of the covered pipes. The volume of materials used for the construction of the bridge, without the foundations, is estimated at 100,000 tonnes. The slope of the aqueduct bridge was more pronounced than in the underground portion. The construction dates back to the first half of the 2nd century, according to a contemporary inscription. It would have ended in the 4th century. There are indications that the bridge has been in operation for 250 years. The first restorations began during the annexation of 1870-1914. They have been continued at different times. The last one carried out by the Historical Monuments dates back to 2015.
Nach dem ersten Abschnitt, der aus einem 13 km langen unterirdischen Aquädukt von Gorze bestand, besteht der zweite Abschnitt aus drei Elementen:
- ein Siedlungs- und Regulierungsbecken in Ars, stromaufwärts der ersten Bögen,
- die mehr als einen Kilometer lange Aquäduktbrücke über die Mosel, einschließlich der sieben verbleibenden in Ars-Bögen in zwei Abschnitten und 16 verbleibender Bögen in Jouy-aux-Arches;
- ein weiteres Becken stromabwärts der Aquäduktbrücke in der letzteren Stadt. Die gesamte U-förmige Konstruktion, 11 x 9 m groß und mit 1 m dicken Wänden, war halb mit einem Gewölbe am Boden des Ofens vergraben.
Dieses Becken hatte drei technische Funktionen:
- Beruhigen Sie das turbulente Wasser des unterirdischen Aquädukts, um den Eintritt in das Doppelrohr zu erleichtern.
- Regulieren Sie den Durchfluss mithilfe von Ventilen, um einen konstanten Durchfluss zu erzielen.
- Dekantieren Sie die Verunreinigungen dank eines Bypass-Kanals.
Um die verschiedenen Zweige der Mosel erfolgreich zu überqueren, mussten 1,2 Kilometer bearbeitet werden, und die Aquäduktbrücke hatte mehr als hundert Bögen. Auf dieser Seite des Flusses sind die verbleibenden sieben Bögen in zwei Abschnitte unterteilt, 5 und 2 Bögen. Es gibt auch eine isolierte Batterie. Andererseits bleibt nichts von den Rohren oder dem Gesims übrig. Diese Aquäduktbrücke ist aufgrund der außergewöhnlichen Breite der Gewölbe, dh 3,35 m, in der römischen Welt einzigartig. Ursache ist das Doppelrohr, dessen Zweck es war, die Wasserhöhe und damit den Druck und die Erosion zu verringern. Die Pfähle der Bögen sind in übereinanderliegenden Caissons gebaut. Die Bögen werden durch einen vorspringenden Spiegel aus Naturstein unterstrichen. Die derzeitige Nivellierung liegt 30 m über dem Niveau des Flusses, zu dem 3 m für das alte Mauerwerk der überdachten Rohre hinzugefügt werden müssen. Das Materialvolumen für den Bau der Brücke ohne Fundament wird auf 100.000 Tonnen geschätzt. Die Neigung der Aquäduktbrücke war ausgeprägter als im unterirdischen Teil. Der Bau stammt nach einer zeitgenössischen Inschrift aus der ersten Hälfte des 2. Jahrhunderts. Es hätte im 4. Jahrhundert geendet. Es gibt Hinweise darauf, dass die Brücke seit 250 Jahren in Betrieb ist. Die ersten Restaurierungen begannen während der Annexion von 1870-1914. Sie wurden zu verschiedenen Zeiten fortgesetzt. Die letzte von den Historischen Denkmälern durchgeführte stammt aus dem Jahr 2015.