Obernai – La ville

Durée visite : 3 heures
Moyen : Pédestre

Durée visite : 90 minutes
Moyen : Vélo

Sainte Odile serait, selon la tradition, née à Obernai vers 660. Le village dépendait de l’abbaye fondée par celle-ci à Hohenbourg. Au début du XIIIe siècle, les empereurs Hohenstaufen libèrent Obernai de la tutelle abbatiale. En 1354, avec neuf autres villes, elle constitue une ligue d’assistance : la Décapole. Au XVe siècle, les roturiers succèdent aux nobles à la tête de la cité. Obernai lève ses impôts et possède un tribunal. Quatre enceintes assurent sa défense. Elle mène sa propre politique extérieure, par exemple en combattant Charles le Téméraire. La viticulture assure sa prospérité. La guerre de Trente ans amène des occupations militaires, d’abord les Impériaux, puis les Suédois. En 1679, Obernai passe à la France. Au XVIIIe siècle, les corporations sont riches ; un bon réseau routier, un relais de diligence et une poste bénéficient à la ville. Après 1850, la pauvreté et le chômage, puis l’annexion allemande font partir de nombreux Obernois vers la France. Vers 1900, le maire Gierlich modernise la commune. Les voyageurs s’arrêtent à Obernai sur la route du mont Saint-Odile.

Saint Odile was, according to tradition, born in Obernai around 660. The village depended on the abbey founded by her in Hohenburg. At the beginning of the 13th century, the Hohenstaufen emperors freed Obernai from abbey supervision. In 1354, with nine other cities, it formed a support league: the Decapolis. In the 15th century, commoners succeeded the nobles at the head of the city. Obernai collects its taxes and has a court. Four speakers ensure its defense. She pursues her own foreign policy, for example by fighting Charles the Bold. Viticulture ensures its prosperity. The Thirty years War  brought military occupations, first the Imperials, then the Swedes. In 1679, Obernai passed to France. In the 18th century, corporations were wealthy; a good road network, a stagecoach relay and a post office benefit the city. After 1850, poverty and unemployment, then German annexation, caused many Obernois to leave for France. Around 1900, Mayor Gierlich modernized the town. Travelers stop at Obernai on the road to Mont Saint-Odile.

Der Überlieferung nach wurde die heilige Odile um 660 in Obernai geboren. Das Dorf war abhängig von der von ihr gegründeten Abtei in Hohenburg. Zu Beginn des 13. Jahrhunderts befreiten die staufischen Kaiser Obernai von der Oberaufsicht der Abtei. Im Jahr 1354 bildete es mit neun anderen Städten einen Unterstützungsbund: die Decapolis. Im 15. Jahrhundert lösten Bürgerliche die Adligen an der Spitze der Stadt ab. Obernai erhebt seine Steuern und hat ein Gericht. Vier Redner sorgen für seine Verteidigung. Sie verfolgt ihre eigene Außenpolitik, beispielsweise durch den Kampf gegen Karl den Kühnen. Der Weinbau sichert seinen Wohlstand. Dreissigjahriger Krieg brachte militärische Besetzungen mit sich, zuerst durch das Kaiserreich, dann durch die Schweden. 1679 fiel Obernai an Frankreich. Im 18. Jahrhundert waren Unternehmen wohlhabend; Ein gutes Straßennetz, eine Postkutschenstation und ein Postamt kommen der Stadt zugute. Nach 1850 führten Armut und Arbeitslosigkeit sowie die Annexion durch Deutschland dazu, dass viele Obernois nach Frankreich abwanderten. Um 1900 modernisierte Bürgermeister Gierlich die Stadt. Reisende halten in Obernai auf dem Weg zum Mont Saint-Odile.

« Parti de gueules et de sable à l’aigle d’or brochant sur le tout. »

L’Armorial de Louis XIV a changé les armes de la « Ville d’Oberehnheim ». Les anciennes armes d’Obernai étaient : « d’or à une aigle de sable, armée, lampassée et aux dossiers d’or » telles qu’elles apparaissent sur un vitrail de la Décapole au musée de Colmar (fin du xve siècle). Lorsque la ville d’Obernai prit pour couleurs le rouge et le noir, au XVe siècle, l’aigle dut prendre une couleur de métal pour suivre la règle de contrariété des couleurs.

Gules and sable with an eagle or brocade over all. »

The Armorial of Louis XIV changed the arms of the “City of Oberehnheim”. The ancient arms of Obernai were: “gold with an eagle sable, armed, langued and with gold backs” as they appear on a stained glass window of the Decapolis at the Colmar museum (end of the 15th century). When the town of Obernai took red and black as its colors in the 15th century, the eagle had to take on a metal color to follow the rule of contrariety of colors.

„Gules und Zobel mit einem Steinadler Brokat darüber. »

Das Wappen Ludwigs XIV. änderte das Wappen der „Stadt Oberehnheim“. Die alten Wappen von Obernai waren: „Gold mit einem Adlerzobel, bewaffnet, geschwächt und mit goldenem Rücken“, wie sie auf einem Buntglasfenster der Dekapolis im Museum von Colmar (Ende des 15. Jahrhunderts) erscheinen. Als die Stadt Obernai im 15. Jahrhundert Rot und Schwarz als Farben annahm, musste der Adler eine metallische Farbe annehmen, um der Regel des Farbgegensatzes zu folgen.

Les habitants et des habitantes d’Obernai s’appellent les Obernois et les Obernoises.

The inhabitants of Obernai are called Obernois and Obernoises.

Die Einwohner von Obernai heißen Obernois und Obernoises.

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Les points de visites

 

Obernai est défendue par trois systèmes de fortifications. Une double enceinte entoure la vieille ville ; le faubourg et le Selhof ont chacun leur rempart. L’enceinte intérieure de la vieille ville, longue de 1400 mètres, était munie de 23 tours et de 4 portes;l’enceinte extérieure qui la doublait comptait 12 tours et 4 portes, alignées sur celles de l’enceinte intérieure. La première enceinte date de 1262, celle extérieure de 1298. Remaniées, les tours ont suivies l’évolution des techniques militaires. Les plus anciennes sont de plan quadrangulaire. L’enceinte du faubourg est élevée vers 1465.

Obernai is defended by three systems of fortifications. A double wall surrounds the old town; the suburb and the Selhof each have their rampart. The inner wall of the old town, 1400 meters long, was equipped with 23 towers and 4 gates; the outer wall which lined it had 12 towers and 4 gates, aligned with those of the inner wall. The first enclosure dates from 1262, the outer one from 1298. Redesigned, the towers have followed the evolution of military techniques. The oldest are quadrangular in plan. The suburb’s wall was built around 1465.

Obernai wird durch drei Befestigungssysteme verteidigt. Eine doppelte Mauer umgibt die Altstadt; die Vorstadt und der Selhof haben jeweils ihre Wallanlage. Die 1400 Meter lange Innenmauer der Altstadt war mit 23 Türmen und 4 Toren ausgestattet; die Außenmauer, die sie umgab, hatte 12 Türme und 4 Tore, die mit denen der Innenmauer ausgerichtet waren. Die erste Umfriedung stammt aus dem Jahr 1262, die äußere aus dem Jahr 1298. Die neu gestalteten Türme folgten der Entwicklung militärischer Techniken. Die ältesten haben einen viereckigen Grundriss. Die Vorstadtmauer wurde um 1465 errichtet.

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Bâtie en 1554, cette ancienne boucherie mêle style Renaissance et éléments gothiques. Deux têtes de bovins décorent la façade. Au XVIIe siècle, le grenier à sel est aménagé au rez-de-chaussée. Le sel était un produit essentiel pour la conservation des aliments. Il était considéré comme une matière stratégique, d’où son contrôle étroit par les autorités. Au mitan du XIXe siècle sont réalisés des travaux afin d’améliorer le stockage des grains.

Built in 1554, this former butcher’s shop combines Renaissance style and Gothic elements. Two cattle heads decorate the facade. In the 17th century, the salt granary was built on the ground floor. Salt was an essential product for food preservation. It was considered a strategic material, hence its close control by the authorities. In the middle of the 19th century, work was carried out to improve grain storage.

Die 1554 erbaute ehemalige Metzgerei vereint Renaissance-Stil und gotische Elemente. Zwei Rinderköpfe schmücken die Fassade. Im 17. Jahrhundert wurde im Erdgeschoss der Salzspeicher errichtet. Salz war ein wesentliches Produkt zur Lebensmittelkonservierung. Es galt als strategisches Material und wurde daher streng von den Behörden kontrolliert. Mitte des 19. Jahrhunderts wurden Arbeiten zur Verbesserung der Getreidelagerung durchgeführt.

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Daté de 1575, cet oriel à trois niveaux, soutenu par des chapiteaux corinthiens décorés de feuilles d’acanthe, est l’une des première manifestation de la Renaissance à Obernai. Accolé à l’ancienne auberge de La Couronne, il abritait à l’origine un puits public.

Dated 1575, this three-level oriel window, supported by Corinthian capitals decorated with acanthus leaves, is one of the first manifestations of the Renaissance in Obernai. Attached to the old La Couronne inn, it originally housed a public well.

Dieses dreistöckige Erkerfenster aus dem Jahr 1575, das von korinthischen Kapitellen mit Akanthusblättern getragen wird, ist eine der ersten Manifestationen der Renaissance in Obernai. Es war an das alte Gasthaus La Couronne angeschlossen und beherbergte ursprünglich einen öffentlichen Brunnen.

 

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Situé rue du Chanoine-Gyss, ce puits de 1579 est orné de motifs Renaissance. Il est l’œuvre d’artisans strasbourgeois. Les scènes représentées sont tirées de l’Evangile de saint Jean. On peut découvrir l’entretien du Christ avec la Samaritaine, au puits Jacob et un discours sur le Pain de Vie. Sur la corniche, les armes des Habsbourg sont présentées par un ange. Démoli par accident en 1970, il a été refait à l’identique.

Located rue du Chanoine-Gyss, this well from 1579 is decorated with Renaissance motifs. It is the work of Strasbourg craftsmen. The scenes depicted are taken from the Gospel of Saint John. We can discover Christ’s interview with the Samaritan woman at Jacob’s well and a speech on the Bread of Life. On the cornice, the Habsburg arms are presented by an angel. Demolished by accident in 1970, it was rebuilt identically.

Dieser Brunnen aus dem Jahr 1579 liegt in der Rue du Chanoine-Gyss und ist mit Renaissance-Motiven verziert. Es ist das Werk Straßburger Handwerker. Die dargestellten Szenen sind dem Johannesevangelium entnommen. Wir können das Interview Christi mit der Samariterin am Jakobsbrunnen und eine Rede über das Brot des Lebens entdecken. Auf dem Gesims wird das habsburgische Wappen von einem Engel präsentiert. Es wurde 1970 versehentlich abgerissen und in identischer Form wieder aufgebaut.

 

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Réalisée en bronze, cette statue dressée devant l’église représente Charles-Emile Freppel. Né à Obernai en 1827, il est nommé évêque d’Angers en 1869. Egalement député, il s’oppose à l’annexion de l’Alsace par l’Allemagne. En 1888, il consacre la nouvelle église d’Obernai, seize ans après la fin des travaux et malgré les tracas des autorités germaniques. Décédé en 1891, une souscription est bientôt lancée pour un monument en son honneur. Celui-ci n’est réalisé qu’en 1924.

Made in bronze, this statue erected in front of the church represents Charles-Emile Freppel. Born in Obernai in 1827, he was named bishop of Angers. Also a deputy, he opposed the annexation of Alsace by Germany. In 1888, he consecrated the new church of Obernai, sixteen years after the end of the work and despite the hassles of the Germanic authorities. Died in 1891, a subscription was soon launched for a monument in his honor. This was only carried out in 1924.

Diese vor der Kirche aufgestellte Bronzestatue stellt Charles-Émile Freppel dar. Er wurde 1827 in Obernai geboren und zum Bischof von Angers ernannt. Auch als Abgeordneter lehnte er die Annexion des Elsass durch Deutschland ab. Im Jahr 1888 weihte er die neue Kirche von Obernai, sechzehn Jahre nach Abschluss der Arbeiten und trotz der Schwierigkeiten der germanischen Behörden. Er starb 1891 und bald wurde ein Abonnement für ein Denkmal zu seinen Ehren gestartet. Dies wurde erst 1924 durchgeführt.

 

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Aumônier, archiviste, historien, Joseph Meinrad Gyss est né à Obernai en 1815. Il est le fils d’un tricoteur.  Après des études au collège d’Obernai, Gyss entra en 1836 au Grand Séminaire de Strasbourg. Ordonné en 1841, il devient vicaire mais, malade, il doit renoncer à ses activités pastorales. Il se retire à Obernai où il devint aumônier du collège en 1851. Il se consacra alors à l’histoire de sa ville natale. Il se mit à classer des archives (23 265 pièces). L’inventaire sommaire, publié en 1868, est salué pour sa modernité. Il rédigea en deux volumes la monumentale Histoire de la ville d’Obernai, parue en 1866, récompensée par l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres. Une version, abrégée et en allemand, parut en 1895. Gyss publia en 1873 une étude sur les origines de l’Église en Alsace, et deux ans plus tard un livre sur le Mont Saint-Odile. Il publia maints articles dans diverses revues, notamment la Revue catholique d’Alsace dans laquelle il fit paraître des textes sur le protestantisme à Obernai au XVIe siècle. Membre de la Société pour la conservation des monuments historiques en 1861, Gyss fit paraître de nombreuses travaux dans le Bulletin de cette société, à partir de 1862 jusqu’à sa mort. Ses mérites furent reconnus par Mgr Raess qui le nomma chanoine honoraire en 1877. La municipalité d’Obernai organisa à ses frais les funérailles de l’historien en 1895. Elle érigea en 1900 un monument à sa mémoire, orné d’un médaillon en bronze aux traits du chanoine, dû au sculpteur Alfred Marzolff .

Chaplain, archivist, historian, Joseph Meinrad Gyss was born in Obernai in 1815. He is the son of a knitter. After studying at Obernai college, Gyss entered the Grand Seminary of Strasbourg in 1836. Ordained in 1841, he became a vicar but, ill, he had to give up his pastoral activities. He retired to Obernai where he became college chaplain in 1851. He then devoted himself to the history of his hometown. He began to classify archives (23,265 items). The summary inventory, published in 1868, is praised for its modernity. He wrote in two volumes the monumental History of the town of Obernai, published in 1866, rewarded by the Academy of Inscriptions and Belles Lettres. A version, abridged and in German, appeared in 1895. Gyss published in 1873 a study on the origins of the Church in Alsace, and two years later a book on Mont Saint-Odile. He published many articles in various journals, notably the Revue catholique d’Alsace in which he published texts on Protestantism in Obernai in the 16th century. A member of the Society for the Conservation of Historic Monuments in 1861, Gyss published numerous works in the Bulletin of this society from 1862 until his death. His merits were recognized by Bishop Raess who named him an honorary canon in 1877. The municipality of Obernai organized the historian’s funeral at its own expense in 1895. In 1900 it erected a monument to his memory, decorated with a bronze medallion. with the features of the canon, by the sculptor Alfred Marzolff.

Kaplan, Archivar, Historiker, Joseph Meinrad Gyss wurde 1815 in Obernai geboren. Er ist der Sohn einer Strickerin. Nach seinem Studium am Obernai-Kolleg trat Gyss 1836 in das Große Seminar von Straßburg ein. Nach seiner Priesterweihe im Jahr 1841 wurde er Pfarrer, musste jedoch aufgrund einer Krankheit seine pastorale Tätigkeit aufgeben. Er zog sich nach Obernai zurück, wo er 1851 College-Kaplan wurde. Anschließend widmete er sich der Geschichte seiner Heimatstadt. Er begann, Archive zu klassifizieren (23.265 Objekte). Das 1868 erschienene zusammenfassende Inventar wird für seine Modernität gelobt. Er schrieb in zwei Bänden die monumentale Geschichte der Stadt Obernai, die 1866 veröffentlicht und von der Akademie der Inschriften und Belletristik ausgezeichnet wurde. Eine gekürzte Fassung in deutscher Sprache erschien 1895. Gyss veröffentlichte 1873 eine Studie über die Ursprünge der Kirche im Elsass und zwei Jahre später ein Buch über den Odilienberg. Er veröffentlichte zahlreiche Artikel in verschiedenen Zeitschriften, insbesondere in der Revue catholique d’Alsace, in der er Texte über den Protestantismus in Obernai im 16. Jahrhundert veröffentlichte. Als Mitglied der Society for the Conservation of Historic Monuments im Jahr 1861 veröffentlichte Gyss von 1862 bis zu seinem Tod zahlreiche Werke im Bulletin dieser Gesellschaft. Seine Verdienste wurden von Bischof Raess gewürdigt, der ihn 1877 zum Ehrenkanoniker ernannte. Die Gemeinde Obernai organisierte 1895 auf eigene Kosten die Beerdigung des Historikers. Im Jahr 1900 errichtete sie zu seinem Andenken ein Denkmal, das mit einem Bronzemedaillon geschmückt war. mit den Merkmalen des Kanons, vom Bildhauer Alfred Marzolff.

 

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Bâtie sur le terrain de l’ancienne abbaye de Hohenbourg, cette église est consacrée en 1888. Elle remplace un sanctuaire gothique. L’architecte en est Petiti. A l’intérieur, la chapelle Sainte-Odile abrite un triptyque et une fresque du peintre René Kuder (1882-1962) Le transept ouest est décoré de vitraux du XVe siècle, attribués à Pierre d’Andlau, provenant de l’église précédente. Le sculpteur Veit Wagner a réalisé le maître-autel du Saint-Sépulcre en 1504. En bas, le tombeau représenté est veillé par des gardes, au centre le Christ est entouré par des femmes, et en haut le Christ est ressuscité. Cette œuvre gothique provient de l’hospice Saint-Erhard. Le chœur a bénéficié du travail du colmarien Théophile Kleim (1849-1923) qui a sculpté les lambris, les autels secondaires, les confessionnaux et le buffet de l’orgue. Sont aussi présentes des toiles de Feuerstein (1856-1931) Le tabernacle de la fin du XIXe siècle, en bois doré et émail, est utilisé pour conserver les hosties consacrées. L’agneau debout portant une bannière, qui orne la porte, symbolise le Christ, porteur de la résurrection et de la vie.

Built on the grounds of the former Hohenburg Abbey, this church was consecrated in 1888. It replaced a Gothic sanctuary. The architect is Petiti. Inside, the Sainte-Odile chapel houses a triptych and a fresco by the painter René Kuder (1882-1962). The west transept is decorated with 15th century stained glass windows, attributed to Pierre d’Andlau, from the previous church. The sculptor Veit Wagner created the main altar of the Holy Sepulcher in 1504. At the bottom, the depicted tomb is watched over by guards, in the center Christ is surrounded by women, and at the top Christ is resurrected. This Gothic work comes from the Saint-Erhard hospice. The choir benefited from the work of the Colmarian Théophile Kleim (1849-1923) who sculpted the paneling, the secondary altars, the confessionals and the organ case. Also on display are paintings by Feuerstein (1856-1931) The tabernacle from the end of the 19th century, in gilded wood and enamel, is used to store consecrated hosts. The standing lamb carrying a banner, which adorns the door, symbolizes Christ, bringer of resurrection and life.

Die auf dem Gelände der ehemaligen Abtei Hohenburg erbaute Kirche wurde 1888 geweiht. Sie ersetzte ein gotisches Heiligtum. Der Architekt ist Petiti. Im Inneren der Sainte-Odile-Kapelle befinden sich ein Triptychon und ein Fresko des Malers René Kuder (1882-1962). Das westliche Querschiff ist mit Buntglasfenstern aus der Vorgängerkirche aus dem 15. Jahrhundert geschmückt, die Pierre d’Andlau zugeschrieben werden. Der Bildhauer Veit Wagner schuf 1504 den Hauptaltar des Heiligen Grabes. Unten wird das abgebildete Grab von Wächtern bewacht, in der Mitte ist Christus von Frauen umgeben und oben ist Christus auferstanden. Dieses gotische Werk stammt aus dem Hospiz Saint-Erhard. Der Chor profitierte von der Arbeit des Kolmariers Théophile Kleim (1849-1923), der die Täfelung, die Nebenaltäre, die Beichtstühle und das Orgelgehäuse schuf. Zu sehen sind auch Gemälde von Feuerstein (1856-1931). Der Tabernakel vom Ende des 19. Jahrhunderts aus vergoldetem Holz und Emaille dient zur Aufbewahrung der geweihten Hostien. Das stehende Lamm mit einem Banner, das die Tür schmückt, symbolisiert Christus, den Bringer der Auferstehung und des Lebens.

 

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L’Hôtel de ville abrite les plus anciens vestiges  d’Obernai : l’un des supports des arcades encore visibles dans la salle du rez-de-chaussée porte la date de 1370. Sous ces arcades,  siégeait la Laube ou tribunal des bourgeois. Des remaniements ont lieu du XVe siècle à 1848. La façade nord comporte des fenêtres à linteau sculptés de 1523. Un décor de boiseries marquetées et de panneaux peints, représentant le Jugement Dernier, des scènes de l’Ancien Testament et les Dix Commandements, est réalisé en 1609, dans la salle principale. Au mitan du XIXe siècle, le bâtiment est agrandi par l’architecte Antoine Ringeisen ; les façades sont décorées de peintures, inspirées de celles de l’ancien hôtel de ville.

The Town Hall houses the oldest dated remains of Obernai: one of the supports of the arcades still visible in the ground floor room bears the date 1370. Under these arcades where the court sat bourgeois. Alterations took place from the 15th century to 1848. The north facade has windows with carved lintels from 1523. A decoration of inlaid woodwork and painted panels, representing the Last Judgment, scenes from the Old Testament and the Ten Commandments, are made in 1609, in the main room. In the mid-19th century, the building was extended by architect Antoine Ringeisen; the facades are decorated with paintings, inspired by those of the old town hall.

Das Rathaus beherbergt die ältesten datierten Überreste von Obernai: Eine der im Erdgeschossraum noch sichtbaren Stützen der Arkaden trägt die Jahreszahl 1370. Unter diesen Arkaden befindet sich die Laube, in der das bürgerliche Gericht tagte. Vom 15. Jahrhundert bis 1848 fanden Umbauten statt. Die Nordfassade hat Fenster mit geschnitzten Stürzen aus dem Jahr 1523. Eine Verzierung aus eingelegten Holzarbeiten und bemalten Tafeln, die das Jüngste Gericht, Szenen aus dem Alten Testament und den Zehn Geboten darstellen, wurde 1609 angefertigt. im Hauptraum. Mitte des 19. Jahrhunderts wurde das Gebäude vom Architekten Antoine Ringeisen erweitert; Die Fassaden sind mit Gemälden geschmückt, die von denen des alten Rathauses inspiriert sind.

 

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Son nom provient d’une ancienne auberge. Le canal des Moulins menait l’eau aux lavoirs. On en profitait pour jauger les différents récipients utilisés par les vignerons. Prés de vingt moulins fonctionnaient à la fin du XVIIIe siècle.

Its name comes from an old inn. The Moulins canal led water to the wash houses. We took the opportunity to gauge the different containers used by the winegrowers. Nearly twenty mills were operating at the end of the 18th century.

Der Name stammt von einem alten Gasthaus. Der Moulins-Kanal führte Wasser zu den Waschhäusern. Wir nutzten die Gelegenheit, die verschiedenen Behälter der Winzer zu vermessen. Ende des 18. Jahrhunderts waren fast zwanzig Mühlen in Betrieb.

 

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Edifiée en 1240, cette superbe demeure fut celle des Rathsamhausen. Ils l’utilisaient comme annexe de leur cour dîmière, centre de stockage de céréales et de gestion des redevances. Refaite en style Renaissance, elle conserve un pignon médiéval, des fenêtres romanes à colonnettes et chapiteaux ornés de végétaux. L’oriel est du début du XVIe siècle. Il permet, outre son apport esthétique, de procurer un peu plus de chaleur solaire à l’intérieur. Il agrandit par ailleurs la surface de l’habitat sans augmenter l’emprise au sol ; ce qui permet d’échapper aux taxes calculées sur la surface au sol !

Built in 1240, this superb residence was that of the Rathsamhausen family. They used it as an annex to their tithing yard, a center for storing grain and managing royalties. Rebuilt in Renaissance style, it retains a medieval gable, Romanesque windows with columns and capitals decorated with plants. The oriel is from the beginning of the 16th century. It allows, in addition to its aesthetic contribution, to provide a little more solar heat inside. It also enlarges the surface area of ​​the habitat without increasing the footprint; which allows you to avoid taxes calculated on the floor space!

Diese prächtige Residenz wurde 1240 erbaut und war die der Familie Rathsamhausen. Sie nutzten es als Anbau an ihren Zehntenhof, als Zentrum für die Lagerung von Getreide und die Verwaltung der Lizenzgebühren. Es wurde im Renaissancestil umgebaut und verfügt über einen mittelalterlichen Giebel, romanische Fenster mit Säulen und mit Pflanzen verzierte Kapitelle. Der Erker stammt vom Anfang des 16. Jahrhunderts. Zusätzlich zu seinem ästhetischen Beitrag ermöglicht es, etwas mehr Sonnenwärme im Inneren bereitzustellen. Außerdem vergrößert es die Oberfläche des Lebensraums, ohne die Grundfläche zu vergrößern; Dadurch können Sie Steuern vermeiden, die auf die Grundfläche berechnet werden!

 

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Place de l’Hôtel-de-Ville se dresse la Kappellturm. Il s’agit du clocher de l’ancienne chapelle Notre-Dame, édifiée au XIIIe siècle. A cette époque,  période de l’Interrègne impérial, il est peu sûr de se rendre à l’église paroissiale située hors les murs. Edifice intra-muros le plus élevé, il sert de tour de guet. En 1597, la tour reçoit son aspect définitif, avec l’étage des cloches, celui de la galerie en grès jaune et la flèche. Ce rehaussement témoigne de la fierté et de la prospérité d’Obernai, à la Renaissance. En 1873, la chapelle est démolie, à l’exception du chœur et de la tour, qui demeure un des symboles de la cité.

Place de l’Hôtel-de-Ville stands the Kappellturm. This is the bell tower of the old Notre-Dame chapel, built in the 13th century. At this time, the period of the Imperial Interregnum, it was unsafe to visit the parish church located outside the walls. The highest intramural building, it serves as a watchtower. In 1597, the tower received its final appearance, with the floor of bells, that of the yellow sandstone gallery and the spire. This enhancement testifies to the pride and prosperity of Obernai during the Renaissance. In 1873, the chapel was demolished, with the exception of the choir and the tower, which remains one of the symbols of the city.

Auf dem Place de l’Hôtel-de-Ville steht der Kappellturm. Dies ist der Glockenturm der alten Kapelle Notre-Dame aus dem 13. Jahrhundert. Zu dieser Zeit, der Zeit des kaiserlichen Interregnums, war es unsicher, die außerhalb der Mauern gelegene Pfarrkirche zu besuchen. Es ist das höchste intramurale Gebäude und dient als Wachturm. Im Jahr 1597 erhielt der Turm mit dem Glockenboden, dem der gelben Sandsteingalerie und der Turmspitze sein endgültiges Aussehen. Diese Erweiterung zeugt vom Stolz und Wohlstand von Obernai während der Renaissance. Im Jahr 1873 wurde die Kapelle abgerissen, mit Ausnahme des Chors und des Turms, der bis heute eines der Wahrzeichen der Stadt ist.

 

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Au 68, rue Gouraud se situe la cour Fastinger. Construit au XIVe siècle, l’ensemble est remanié en 1418, ainsi qu’en témoigne l’inscription à l’angle sud-ouest. A la fin du XVIe, la demeure appartient au bourgmestre Michel Gyss, boucher de son état. Son fils, chef de la corporation des bouchers, ajoute la galerie en 1607. Le décor des consoles qui la soutiennent s’inspire, à la fois, de celui du balcon de l’hôtel de ville et de celui de la Kappelturm. C’est d’ailleurs le même tailleur de pierre qui est à l’œuvre, Jörg Weidmann, de Strasbourg.

At 68, rue Gouraud is the Cour Fastinger. Built in the 14th century, the whole was remodeled in 1418, as evidenced by the inscription at the southwest corner. At the end of the 16th century, the residence belonged to the mayor Michel Gyss, a butcher by trade. His son, head of the butchers’ corporation, added the gallery in 1607. The decoration of the consoles which support it is inspired by both that of the balcony of the town hall and that of the Kappelturm. It is also the same stonemason who is at work, Jörg Weidmann, from Strasbourg.

In der Rue Gouraud 68 befindet sich der Cour Fastinger. Das im 14. Jahrhundert erbaute Gebäude wurde 1418 umgebaut, wie aus der Inschrift an der südwestlichen Ecke hervorgeht. Ende des 16. Jahrhunderts gehörte die Residenz dem Bürgermeister Michel Gyss, einem Metzger von Beruf. Sein Sohn, der Leiter der Metzgerei, ließ die Empore 1607 anbauen. Die Dekoration der Konsolen, auf denen sie ruht, ist sowohl an die des Balkons des Rathauses als auch an die des Kappelturms angelehnt. Es ist auch derselbe Steinmetz, der am Werk ist, Jörg Weidmann aus Straßburg.

 

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Située rue de Sélestat, la synagogue date de 1876. Plusieurs sanctuaires juifs se sont succédé depuis le Moyen Âge. En 1696 et 1752 deux édifices sont construits. Il n’en reste que peu de vestiges. Sous le second Empire, près de 85 synagogues sont bâties en Alsace. Celle-ci date de 1876, et est due à Antoine Ringeisen. Cet architecte a choisi un modèle simple, respectant les traditions locales ; le grès des Vosges est employé. Le financement est assuré par les dons de la communauté.

Located on rue de Sélestat, the synagogue dates from 1876. Several Jewish sanctuaries have existed since the Middle Ages. In 1696 and 1752 two buildings were built. Only few vestiges remain. Under the Second Empire, nearly 85 synagogues were built in Alsace. This dates from 1876, and is due to Antoine Ringeisen. This architect chose a simple model, respecting local traditions; Vosges sandstone is used. Funding is provided by community donations.

Die Synagoge befindet sich in der Rue de Sélestat und stammt aus dem Jahr 1876. Seit dem Mittelalter gab es mehrere jüdische Heiligtümer. In den Jahren 1696 und 1752 wurden zwei Gebäude errichtet. Es sind nur noch wenige Überreste übrig. Unter dem Zweiten Kaiserreich wurden im Elsass fast 85 Synagogen gebaut. Es stammt aus dem Jahr 1876 und ist Antoine Ringeisen zu verdanken. Dieser Architekt wählte ein einfaches Modell, das die lokalen Traditionen respektierte; Es wird Vogesensandstein verwendet. Die Finanzierung erfolgt durch Gemeindespenden.

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