Dannevoux
Durée visite : 60 minutes
Moyen : Pédestre
Le nom de la commune viendrait de Normands, restés dans la région après leur défaite de Montfaucon, en 888. Les habitants de Dannevoux continuent d’ailleurs de s’appeler les Danois.
En 1249, l’évêque de Verdun, Jean d’Apremont, donne le village aux chanoines de Saint-Nicolas-des-Prés de Verdun. En 1445, Jacquemin de Villers est le premier baron de Dannevoux. Puis la maison Thomassin d’Ambly domine la localité jusqu’à la Révolution. Les bombardements pendant la guerre de 14-18 détruisent le village.
The name of the town would come from Normans, who remained in the region after their defeat at Montfaucon in 888. The inhabitants of Dannevoux continue to call themselves Danes.
In 1249, the bishop of Verdun, Jean d’Apremont, gave the village to the canons of Saint-Nicolas-des-Prés de Verdun. In 1445, Jacquemin de Villers was the first baron of Dannevoux. Then the Thomassin d’Ambly house dominates the locality until the Revolution. The bombardments during the war of 14-18 destroyed the village.
Der Name der Stadt stammt von Normannen, die nach ihrer Niederlage bei Montfaucon im Jahr 888 in der Region blieben. Die Einwohner von Dannevoux nennen sich weiterhin Dänen.
1249 schenkte der Bischof von Verdun, Jean d’Apremont, das Dorf den Kanonikern von Saint-Nicolas-des-Prés de Verdun. 1445 war Jacquemin de Villers der erste Baron von Dannevoux. Dann dominiert das Haus Thomassin d’Ambly die Ortschaft bis zur Revolution. Die Bombardierungen während des Krieges von 14-18 zerstörten das Dorf.
D’or au drakkar de gueules, à la voile d’argent chargée d’une tête de cheval de sable, voguant sur une rivière d’azur.
Devise: Pour la gloire et l’honneur.
D’or au drakkar de gueules, à la voile d’argent chargé d’une tête de cheval de sable, sailing on a river of azure.
Motto
For glory and honor.
D’or au drakkar de gueules, à la voile d’argent chargé d’une tête de cheval de sable, segeln auf einem azurblauen Fluss.
Motto
Für Ruhm und Ehre.
Les habitants de Dannevoux s’appellent les Dannois et les Dannoises.
Inhabitants of Dannevoux are called Dannois and Dannoises.
Die Einwohner von Dannevoux werden Dannois und Dannoises genannt.
Les points de visites
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L’école n’est plus en activité. Les petits danois s’en vont à Sivry. Le monument aux morts est un obélisque, avec un Poilu mourant dans les bras de la Victoire ailée, en soutenant contre sa poitrine le drapeau national. Daté de 1925, il est l’œuvre des Marbreries Générales de Paris, à qui l’on doit 539 monuments. Parmi les noms inscrits, certains sont partis mourir loin de Dannevoux. Constant Wuillaume est mort de maladie en Hongrie, en juin 1919. Il appartenait au 21e Régiment d’Artillerie Coloniale. Engagée contre les Bulgares en Macédoine, cette unité s’illustre à Monastir à l’automne 1916. Puis elle pénètre, deux ans plus tard, dans l’empire austro-hongrois, alors en pleine déroute. Antoine de Coudenhove meurt aussi de maladie en Rhénanie en 1921. Il faisait partie des troupes d’occupation françaises en Allemagne, après le Traité de Versailles. Emile Collignon, du 2e Régiment de Marche de la Garde Républicaine, est Mort Pour la France en Indochine en 1949 à 23 ans.
The school is no longer in operation. The little Danes are going to Sivry. The war memorial is an obelisk, with a Poilu dying in the arms of the winged Victory, supporting the national flag against his chest. Dating from 1925, it is the work of the Marbreries Générales de Paris, to which we owe 539 monuments. Among the names registered, some left to die far from Dannevoux. Constant Wuillaume died of illness in Hungary in June 1919. He belonged to the 21st Colonial Artillery Regiment. Engaged against the Bulgarians in Macedonia, this unit distinguished itself in Monastir in the fall of 1916. Then, two years later, it entered the Austro-Hungarian Empire, then in complete disarray. Antoine de Coudenhove also died of illness in the Rhineland in 1921. He was part of the French occupation troops in Germany, after the Treaty of Versailles. Emile Collignon, of the 2nd Marching Regiment of the Republican Guard, died for France in Indochina in 1949 at the age of 23.
Die Schule ist nicht mehr in Betrieb. Die kleinen Dänen gehen nach Sivry. Das Kriegerdenkmal ist ein Obelisk mit einem sterbenden Poilu in den Armen des geflügelten Victory, der die Nationalflagge vor seiner Brust hält. Es stammt aus dem Jahr 1925 und ist das Werk der Marbreries Générales de Paris, denen wir 539 Denkmäler verdanken. Unter den registrierten Namen sind einige weit von Dannevoux weggegangen, um zu sterben. Constant Wuillaume starb im Juni 1919 in Ungarn an einer Krankheit. Er gehörte dem 21. Kolonialartillerie-Regiment an. Im Kampf gegen die Bulgaren in Mazedonien zeichnete sich diese Einheit im Herbst 1916 in Monastir aus. Dann, zwei Jahre später, trat sie in die österreichisch-ungarische Monarchie ein, damals in völliger Unordnung. Auch Antoine de Coudenhove starb 1921 im Rheinland an einer Krankheit. Er war nach dem Versailler Vertrag Teil der französischen Besatzungstruppen in Deutschland. Emile Collignon vom 2. Marschregiment der Republikanischen Garde starb 1949 im Alter von 23 Jahren für Frankreich in Indochina.
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Une église existe à Dannevoux dès le XIIIe siècle. Un nouveau sanctuaire est construit en 1777. Entièrement détruite en 1914-1918, l’église est rebâtie en 1925, en un temps record de onze mois. Le portail lui donne l’aspect d’une chapelle de couvent. Le clocher en pierre rappelle les coupoles de Montmartre. Hippolyte fut moine à Condat, actuellement Saint-Claude dans le Jura. Son action charitable fut aidée par les libéralités de Pépin le Bref, père de Charlemagne. Il mourut en 772.
A church existed in Dannevoux from the 13th century. A new sanctuary was built in 1777. Entirely destroyed in 1914-1918, the sanctuary was rebuilt in 1925, in a record time of eleven months. The portal gives it the appearance of a convent chapel, and the stone bell tower is reminiscent of the cupolas of Montmartre. Hippolyte was a monk in Condat, currently Saint-Claude in the Jura. His charitable action was aided by the liberalities of Pepin the Short, father of Charlemagne. He died in 772.
Eine Kirche existierte in Dannevoux seit dem 13. Jh. Eine neue Wallfahrtskirche wurde 1777 gebaut.Völlig zerstört in den Jahren 1914-1918, wurde die Wallfahrtskirche 1925 in einer Rekordzeit von elf Monaten wieder aufgebaut. Das Portal verleiht ihm das Aussehen einer Klosterkapelle, und der steinerne Glockenturm erinnert an die Kuppeln von Montmartre. Hippolyte war Mönch in Condat, heute Saint-Claude im Jura. Seine wohltätige Aktion wurde durch die Großzügigkeit von Pippin dem Kleinen, dem Vater Karls des Großen, unterstützt. Er starb 772.
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Le cimetière allemand compte 1400 sépultures.
Depuis 1919, le Volksbund Kriegsgräberfürsorge (VDK) ou Commission allemande des sépultures de guerre, est chargé de l’entretien des cimetières militaires allemands. Il gère et entretient aujourd’hui les cimetières des deux guerres mondiales. En 2020, le VDK s’occupait de 218 cimetières ou monuments allemands en France. Au total, 1 024 087 soldats allemands reposent sur le sol français, dont 757 049 morts pendant la Première Guerre mondiale. Pour les soldats allemands enterrés sur le sol français, ce n’est pas l’État allemand, mais les dons qui financent les sépultures et leur entretien.
The German cemetery has 1400 graves.
Since 1919, the Volksbund Kriegsgräberfürsorge (VDK) or German War Graves Commission, has been responsible for the maintenance of German military cemeteries. It now manages and maintains the cemeteries of the two world wars. In 2020, the VDK took care of 218 German cemeteries or monuments in France. A total of 1,024,087 German soldiers lie on French soil, including 757,049 who died during the First World War. For German soldiers buried on French soil, it is not the German state, but donations that finance the graves and their upkeep.
Der deutsche Friedhof hat 1400 Gräber.
Seit 1919 ist der Volksbund Kriegsgräberfürsorge (VDK) für die Pflege der deutschen Soldatenfriedhöfe zuständig. Heute verwaltet und pflegt sie die Friedhöfe der beiden Weltkriege. 2020 betreute der VDK 218 deutsche Friedhöfe oder Denkmäler in Frankreich. Insgesamt 1.024.087 deutsche Soldaten liegen auf französischem Boden, darunter 757.049, die im Ersten Weltkrieg gefallen sind. Bei auf französischem Boden begrabenen deutschen Soldaten finanziert nicht der deutsche Staat, sondern Spenden die Gräber und deren Unterhalt.