Dambach-la-Ville – La ville
Durée visite : 5 heures
Moyen : Pédestre
Durée visite : 2 heures 30
Moyen : Vélo
Au commencement, ou presque, était le château de Bernstein. Propriété des Eguisheim-Dabo, il passe aux évêques de Strasbourg. Ceux-ci ont rassemblé au préalable les habitants du voisinage dans un nouveau village. Dambach est né. Le bourg est fortifié. De 1323 à 1343, Berthold de Bucheck, évêque de Strasbourg, inaugure un nouveau rempart en pierre, puis élève la localité au rang de ville. En 1444, des Armagnacs, demi-soldes de la Guerre de Cent ans conduits par le futur Louis XI, assiègent la cité. Au XVIIe siècle débute la culture de la vigne, promise à un long et brillant avenir. Au XVIIIe, ce sont le fer et le manganèse qui apportent une certaine prospérité. Leur exploitation ne s’achèvera qu’en 1943. Des activités de cigares, de brosses, de bas et chaussettes viennent compléter le tableau de l’économie locale. Citons la toujours active entreprise Labonal, fabricant de chaussettes depuis un siècle. En 1924, la commune est renommée Dambach-la-Ville.
In the beginning, or almost, was Bernstein Castle. Property of the Eguisheim-Dabo family, it passed to the bishops of Strasbourg. They first brought together the inhabitants of the neighborhood in a new village. Dambach was born. The town is fortified. From 1323 to 1343, Berthold de Bucheck, bishop of Strasbourg, inaugurated a new stone rampart, then elevated the locality to the rank of city. In 1444, Armagnacs, half-payers of the Hundred Years’ War led by the future Louis XI, besieged the city. In the 17th century, the cultivation of vines began, promising a long and brilliant future. In the 18th century, it was iron and manganese that brought a certain prosperity. Their operation did not end until 1943. Activities involving cigars, brushes, stockings and socks complete the picture of the local economy. Let us mention the still active company Labonal, manufacturer of socks for a century. In 1924, the town was renamed Dambach-la-Ville.
Am Anfang, oder fast, war Bernstein Castle. Es war Eigentum der Familie Eguisheim-Dabo und ging an die Bischöfe von Straßburg über. Sie führten zunächst die Bewohner der Nachbarschaft in einem neuen Dorf zusammen. Dambach wurde geboren. Die Stadt ist befestigt. Von 1323 bis 1343 ließ Berthold de Bucheck, Bischof von Straßburg, einen neuen Steinwall einweihen und erhob den Ort anschließend in den Rang einer Stadt. Im Jahr 1444 belagerten Armagnacs, Halbzahler des Hundertjährigen Krieges unter der Führung des späteren Ludwig XI., die Stadt. Im 17. Jahrhundert begann der Anbau von Weinreben, der eine lange und glänzende Zukunft versprach. Im 18. Jahrhundert waren es Eisen und Mangan, die für einen gewissen Wohlstand sorgten. Ihr Betrieb endete erst 1943. Aktivitäten rund um Zigarren, Bürsten, Strümpfe und Socken runden das Bild der örtlichen Wirtschaft ab. Erwähnenswert ist das immer noch aktive Unternehmen Labonal, das seit einem Jahrhundert Socken herstellt. 1924 wurde die Stadt in Dambach-la-Ville umbenannt.
(1461) D’or au sapin de sinople terrassé de gueules, à l’ours de sable rampant contre le sapin.
(1461) Gold with a fir tree Vert overlaid Gules, with a bear sable crawling against the fir tree.
(1461) Golden mit einem Tannenbaum Vert überlagert Gules, mit einem Bärenmarder, der gegen den Tannenbaum kriecht.
Les habitants et les habitantes de Dambach-la-Ville s’appellent les Dambachois et les Dambachoises.
The inhabitants of Dambach-la-Ville are called Dambachois and Dambachoises.
Die Einwohner von Dambach-la-Ville heißen Dambachois und Dambachoises.
.Les points de visites
Cette bâtisse en colombages est antérieure à l’année 1500. Grâce entre autres à ses fortifications, Dambach-la-Ville est un remarquable conservatoire de l’évolution de l’architecture en pan de bois du vignoble, toutes périodes confondues. Les bâtiments médiévaux sont exceptionnels. Certains possèdent encore leur pièce à vivre ou « Stube » lambrissée. Dix-neuf bâtiments domestiques antérieurs à 1500 y sont actuellement recensés.
This half-timbered building dates back to before 1500. Thanks, among other things, to its fortifications, Dambach-la-Ville is a remarkable conservatory of the evolution of the half-timbered architecture of the vineyard, all periods combined. The medieval buildings are exceptional. Some still have their paneled living room or “Stube”. Nineteen domestic buildings dating from before 1500 are currently recorded there.
Dieses Fachwerkgebäude stammt aus der Zeit vor 1500. Dambach-la-Ville ist unter anderem dank seiner Befestigungsanlagen ein bemerkenswertes Konservatorium für die Entwicklung der Fachwerkarchitektur des Weinbergs aus allen Epochen. Die mittelalterlichen Gebäude sind außergewöhnlich. Manche haben noch ihr getäfeltes Wohnzimmer bzw. ihre Stube. Derzeit sind dort 19 Wohngebäude aus der Zeit vor 1500 verzeichnet.
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Située place du Marché, cette fontaine date de 1543. Elle est appelée aussi Stockbrunnen. Le fût est sculpté de créneaux et de torsades Il s’achève par la représentation d’un visage surmonté d’un ours tenant une bourse. L’eau du ruisseau étant particulièrement insalubre, les autorités décidèrent de bâtir cette fontaine.
Located on Market Square, this fountain dates from 1543. It is also called Stockbrunnen. The shaft is carved with battlements and twists. It ends with the representation of a face surmounted by a bear holding a purse. The water of the stream being particularly unsanitary, the authorities decided to build this fountain.
Dieser Brunnen befindet sich am Marktplatz und stammt aus dem Jahr 1543. Er wird auch Stockbrunnen genannt. Der Schaft ist mit Zinnen und Windungen verziert und endet mit der Darstellung eines Gesichts, darüber ein Bär, der eine Handtasche hält. Da das Wasser des Baches besonders unhygienisch war, beschlossen die Behörden, diesen Brunnen zu bauen.
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Au 11, place du Marché, se situe ce superbe bâtiment construit en 1547. Il mêle la tradition des styles gothique et Renaissance. Il est caractérisé par son campanile et ses pignons à redents. En 1848, l’architecte de l’arrondissement de Sélestat, Antoine Ringeisen, change la distribution et crée l’accès principal précédé d’un perron. L’ancienne prison, surmontée d’une loggia était réservée aux cérémonies publiques, abrite désormais le plus sympathique Office du Tourisme.
At 11, Place du Marché, is located this superb building built in 1547. It combines the tradition of Gothic and Renaissance styles. It is characterized by its bell tower and its stepped gables. In 1848, the architect of the district of Sélestat, Antoine Ringeisen, changed the distribution and created the main access preceded by a staircase. The old prison, topped with a loggia was reserved for public ceremonies, now houses the most friendly Tourist Office.
Am Place du Marché 11 befindet sich dieses prächtige Gebäude aus dem Jahr 1547. Es vereint die Tradition der Gotik und der Renaissance. Es zeichnet sich durch seinen Glockenturm und seine Treppengiebel aus. Im Jahr 1848 änderte der Architekt des Bezirks Sélestat, Antoine Ringeisen, die Aufteilung und schuf den Hauptzugang mit einer vorgelagerten Treppe. Das alte Gefängnis mit einer Loggia war für öffentliche Zeremonien reserviert und beherbergt heute das freundliche Fremdenverkehrsamt.
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Les bâtiments de Dambach sont riches en décors. Masques grimaçants, blasons, insignes professionnels, initiales et dates sont à découvrir tout au long de votre déambulation. Au 55, rue du Maréchal-Foch, vous apercevrez un oriel sculpté daté de 1599. On peut y apercevoir un emblème rarissime qui représente le mécanisme d’un moulin.
The buildings of Dambach are rich in decorations. Grimacing masks, coats of arms, professional badges, initials and dates can be discovered throughout your stroll. At 55, rue du Maréchal-Foch, you will see a sculpted oriel window dated 1599. There you can see an extremely rare emblem representing the mechanism of a mill.
Die Gebäude von Dambach sind reich an Dekorationen. Während Ihres Spaziergangs können Sie Grimassenmasken, Wappen, Berufsabzeichen, Initialen und Jahreszahlen entdecken. In der Rue du Maréchal-Foch Nr. 55 sehen Sie einen geschnitzten Erker aus dem Jahr 1599. Dort können Sie ein äußerst seltenes Emblem sehen, das den Mechanismus einer Mühle darstellt.
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Il existe plusieurs types de pressoirs traditionnels dont le pressoir à levier et le pressoir à vis centrale. Tous deux étaient déjà connus et utilisés dans l’Antiquité. A partir du XVIIIe siècle, le second bénéficia de nombreux perfectionnements techniques. C’est celui qui fut le plus souvent utilisé en France. Il y a en fait quatre types de pressoirs, tous trouvés et exploités dès l’Antiquité :
- le pressoir à torsion est le plus ancien. Il a été utilisé en Corse pour l’huile d’olive jusqu’en 1914.
- le pressoir à coins a été utilisé pour obtenir de l’huile de noix ou d’olive, avec quelques perfectionnements, en Angleterre et aux Pays-Bas jusqu’au XVIIIe siècle. Le pressoir à levier dont le contrepoids est assuré par des hommes ou des pierres. Pour augmenter la pression du levier, on a recours à une corde torsadée enroulée sur un treuil. C’est le pressoir à treuil des Latins.
- les pressoirs dits casse-cou en dérivent.
- le pressoir à vis centrale apparut en dernier se répand en France à partir du XVe siècle.
There are several types of traditional presses including the lever press and the central screw press.
Both were already known and used in Antiquity.
From the 18th century, the second benefited from numerous technical improvements. It is the one that was most often used in France.
- There are actually four types of presses, all found and used since Antiquity:
- The twist press is the oldest. It was used in Corsica for olive oil until 1914.
- The wedge press was used to obtain walnut or olive oil, with some refinements, in England and the Netherlands until the 18th century.
- To the lever press whose counterweight is provided by men or stones. To increase the lever pressure, a twisted rope wound on a winch is used. This is the Latins’ winch press. The so-called daredevil presses derive from this.
The central screw press appeared last and spread in France from the 15th century.
Es gibt verschiedene Arten traditioneller Pressen, darunter die Hebelpresse und die Zentralschneckenpresse.
Beide waren bereits in der Antike bekannt und verwendet.
Ab dem 18. Jahrhundert profitierte die zweite von zahlreichen technischen Verbesserungen. Es ist dasjenige, das in Frankreich am häufigsten verwendet wurde.
Tatsächlich gibt es vier Arten von Pressen, die alle seit der Antike gefunden und verwendet werden:
- Die Zwirnpresse ist die älteste. Auf Korsika wurde es bis 1914 für Olivenöl verwendet.
- Die Keilpresse wurde bis ins 18. Jahrhundert in England und den Niederlanden mit einigen Verfeinerungen zur Gewinnung von Walnuss- oder Olivenöl verwendet.
- Zur Hebelpresse, deren Gegengewicht durch Menschen oder Steine erfolgt. Um den Hebeldruck zu erhöhen, wird ein auf einer Winde aufgewickeltes, gedrehtes Seil verwendet. Das ist die Windenpresse der Latins. Daraus leiten sich die sogenannten Draufgängerpressen ab.
- Die Zentralschneckenpresse erschien zuletzt und verbreitete sich in Frankreich ab dem 15. Jahrhundert.
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Au 13, place du Marché se dresse cette maison en grès et pans de bois. La technique d’assemblage du pan de bois et de la charpente, de même que les motifs gothiques du plafond lambrissé de la salle du premier étage, semblent dater de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle. L’édifice principal est complété, à l’arrière, par deux maisons, plus modestes, également très anciennes. L’entrée sur le mur pignon est ajoutée en 1685. Le décor sculpté des fenêtres est caractéristique du XVIIe siècle.
At 13, Place du Marché stands this sandstone and half-timbered house. The technique of assembling the timber frame and the frame, as well as the Gothic motifs on the paneled ceiling of the first floor room, appear to date from the end of the 15th or beginning of the 16th century. The main building is completed, at the rear, by two more modest houses, also very old. The entrance on the gable wall was added in 1685. The sculpted decoration of the windows is characteristic of the 17th century.
Am Place du Marché 13 steht dieses Sandstein- und Fachwerkhaus. Die Technik des Zusammenfügens von Holzrahmen und Rahmen sowie die gotischen Motive an der getäfelten Decke des Raums im ersten Stock scheinen aus dem Ende des 15. oder Anfang des 16. Jahrhunderts zu stammen. Das Hauptgebäude wird auf der Rückseite durch zwei weitere bescheidene Häuser ergänzt, die ebenfalls sehr alt sind. Der Eingang an der Giebelwand wurde 1685 angebaut. Die skulpturale Verzierung der Fenster ist charakteristisch für das 17. Jahrhundert.
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Durant la première Guerre mondiale, trente-deux habitants de Dambach ont été tués lors des combats contre les Alliés. La moitié des combattants sont morts sur le front français, une dizaine sur le front russe, certains lieux n’ont pas été identifiés. Ils étaient tous des Feldgrauen et ont servi leur patrie allemande. Aucun habitant de Dambach n’est mort sous l’uniforme français. Sur les monuments aux Morts d’Alsace et de Moselle, il est interdit d’écrire « Morts pour la Patrie ». Seules sont autorisées des inscriptions comme «Aux victimes de la guerre» ou « Dambach-la-Ville à ses enfants ». Les prénoms alsaciens doivent obligatoirement être francisés. Citons Schweitzer Eugène, mort en juin 1915 à Olai en Courlande , tandis que Kauffer Cornelius est tombé en septembre 1915 à Réméréville, en France, ou encore Bader Auguste décédé en octobre 1916 à Lokacze en Russie, ou Holtz Alphonse mort en mars 1916 à Verdun.
During the First World War, thirty-two inhabitants of Dambach were killed during the fighting against the Allies. Half of the fighters died on the French front, around ten on the Russian front, some places have not been identified. They were all Feldgrauen and served their German homeland. No inhabitant of Dambach died under French uniform. On the war memorials of Alsace and Moselle, it is forbidden to write “Death for the Fatherland”. Only inscriptions such as “To the victims of the war” or « Dambach-la-Ville to its children » are authorized. Alsatian first names must be Frenchized. Let us cite Schweitzer Eugène, who died in June 1915 in Olai in Courland, while Kauffer Cornelius fell in September 1915 in Réméréville, in France, or even Bader Auguste died in October 1916 in Lokacze in Russia, or Holtz Alphonse died in March 1916 in Verdun.
Im Ersten Weltkrieg kamen 32 Einwohner von Dambach bei den Kämpfen gegen die Alliierten ums Leben. Die Hälfte der Kämpfer starben an der französischen Front, etwa zehn an der russischen Front, einige Orte sind nicht identifiziert. Sie waren alle Feldgrauen und dienten ihrer deutschen Heimat. Kein Einwohner von Dambach starb in französischer Uniform. Auf den Kriegerdenkmälern im Elsass und an der Mosel ist die Aufschrift „Tod für das Vaterland“ verboten. Zugelassen sind nur Aufschriften wie „An die Opfer des Krieges“ oder „Dambach-la-Ville an seine Kinder“. Elsässische Vornamen müssen französischisiert werden. Nehmen wir Schweitzer Eugène, der im Juni 1915 in Olai in Kurland starb, während Kauffer Cornelius im September 1915 in Réméréville, Frankreich, fiel Bader Auguste starb im Oktober 1916 in Lokacze in Russland, oder Holtz Alphonse starb im März 1916 in Verdun.
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Ce vieux monument est difficile à interpréter. C’est probablement la tombe d’un prêtre. La chaîne représente la vie. Si un maillon est cassé, elle symbolise la mort. Le crâne et les os allongés sont les images réalistes de ce qui restera du corps. Vers la fin de l’Empire romain et jusqu’au Moyen Âge, les chrétiens utilisaient fréquemment le crâne et les os croisés pour symboliser la mort. Tout au long du Moyen Âge, beaucoup de gens ont commencé à faire sculpter ce symbole sur leurs pierres tombales. On le retrouve aussi sur les dalles funéraires des églises anciennes. Au XIXe et, surtout au XXe siècle, ce symbole a été largement supplanté par la croix.
This old monument is difficult to interpret. It is probably the tomb of a priest. The chain represents life. If a link is broken, it symbolizes death. The elongated skull and bones are the realistic images of what will remain of the body. Towards the end of the Roman Empire and into the Middle Ages, Christians frequently used the skull and crossbones to symbolize death. Throughout the Middle Ages, many people began to have this symbol carved on their tombstones. It is also found on funerary slabs in ancient churches. In the 19th and, especially in the 20th, this symbol was largely supplanted by the cross.
Dieses alte Denkmal ist schwer zu interpretieren. Es handelt sich vermutlich um das Grab eines Priesters. Die Kette repräsentiert das Leben. Wenn eine Verbindung unterbrochen ist, symbolisiert dies den Tod. Der längliche Schädel und die Knochen sind realistische Abbilder dessen, was vom Körper übrig bleiben wird. Gegen Ende des Römischen Reiches und bis ins Mittelalter hinein verwendeten Christen häufig den Totenkopf als Symbol für den Tod. Im Laufe des Mittelalters begannen viele Menschen, dieses Symbol in ihre Grabsteine eingravieren zu lassen. Man findet es auch auf Grabplatten in alten Kirchen. Im 19. und insbesondere im 20. Jahrhundert wurde dieses Symbol weitgehend durch das Kreuz verdrängt.
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Cette demeure possède un rez-de-chaussée en pierre et plusieurs niveaux en pans de bois. Le poteau cornier porte la date de 1706, associée à un bretzel sculpté. La représentation d’un bretzel ou d’une miche de pain signale l’existence d’une boulangerie.
This residence has a stone ground floor and several half-timbered levels. The corner post bears the date 1706, associated with a carved pretzel. The representation of a pretzel or a loaf of bread indicates the existence of a bakery.
Diese Residenz verfügt über ein Erdgeschoss aus Stein und mehrere Fachwerkebenen. Der Eckpfosten trägt die Jahreszahl 1706, verbunden mit einer geschnitzten Brezel. Die Darstellung einer Brezel oder eines Laibs Brot weist auf die Existenz einer Bäckerei hin.
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C’est un boucher local qui fait bâtir cette demeure en 1576. Le linteau de l’une des fenêtres du rez-de-chaussée porte d’ailleurs son emblème. Elle est agrandi en 1640. Le pan de bois, avec ses motifs en chaise curule, au-dessus de l’encorbellement, date du XVIe ou XVIIe siècle. La date de 1769, inscrite sur le poteau central, est un ajout postérieur, peut-être lors d’un changement de propriétaire.
It was a local butcher who had this residence built in 1576. The lintel of one of the windows on the ground floor also bears his emblem. It was enlarged in 1640. The wooden frame, with its curule chair motifs, above the corbel, dates from the 16th or 17th century. The date 1769, inscribed on the central post, is a later addition, perhaps during a change of ownership.
Es war ein ortsansässiger Metzger, der dieses Wohnhaus 1576 erbauen ließ. Auch der Sturz eines der Fenster im Erdgeschoss trägt sein Emblem. Im Jahr 1640 wurde es erweitert. Das Holzgerüst mit den Kurulenstuhlmotiven über dem Kragstein stammt aus dem 16. oder 17. Jahrhundert. Das auf dem Mittelpfosten eingravierte Datum 1769 ist eine spätere Hinzufügung, möglicherweise während eines Besitzerwechsels.
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C’est un boucher local qui fait bâtir cette demeure en 1576. Le linteau de l’une des fenêtres du rez-de-chaussée porte d’ailleurs son emblème. Elle est agrandi en 1640. Le pan de bois, avec ses motifs en chaise curule, au-dessus de l’encorbellement, date du XVIe ou XVIIe siècle. La date de 1769, inscrite sur le poteau central, est un ajout postérieur, peut-être lors d’un changement de propriétaire.
It was a local butcher who had this residence built in 1576. The lintel of one of the windows on the ground floor also bears his emblem. It was enlarged in 1640. The wooden frame, with its curule chair motifs, above the corbel, dates from the 16th or 17th century. The date 1769, inscribed on the central post, is a later addition, perhaps during a change of ownership.
Es war ein ortsansässiger Metzger, der dieses Wohnhaus 1576 erbauen ließ. Auch der Sturz eines der Fenster im Erdgeschoss trägt sein Emblem. Im Jahr 1640 wurde es erweitert. Das Holzgerüst mit den Kurulenstuhlmotiven über dem Kragstein stammt aus dem 16. oder 17. Jahrhundert. Das auf dem Mittelpfosten eingravierte Datum 1769 ist eine spätere Hinzufügung, möglicherweise während eines Besitzerwechsels.
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Construite en 1865 par l’inévitable Antoine Ringeisen, Saint-Etienne succède à une chapelle du XIIIe siècle et à un sanctuaire baroque de 1757 homonymes. Ce dernier fut détruit par le feu en 1862. Le nouveau bâtiment est de style néo-roman. Ne manquez pas de découvrir la belle chaire à prêcher, les fresques néo-romanes, le maître-autel de même style, les deux autels secondaires et leurs peintures monumentales, le retable de la Vierge à l’Enfant, la statue de saint Louis de Gonzague et l’orgue Merklin de 1864. Si ce sanctuaire vous a mis en appétit, rejoignez à travers les vignes la chapelle Saint Sébastien. Si le clocher est roman, la nef est gothique. A l’intérieur de très beaux éléments sont à voir, tels qu’un Saint Sébastien du XVIe siècle, mais surtout un magnifique autel baroque en bois sculpté de la fin du XVIIe siècle.
Built in 1865 by the inevitable Antoine Ringeisen, Saint-Etienne succeeds a 13th century chapel and a baroque sanctuary from 1757 of the same name. The latter was destroyed by fire in 1862. The new building is in the neo-Romanesque style. Don’t miss the beautiful preaching pulpit, the neo-Romanesque frescoes, the main altar in the same style, the two secondary altars and their monumental paintings, the altarpiece of the Virgin and Child, the statue of Saint Louis de Gonzague and the Merklin organ from 1864. If this sanctuary has whet your appetite, head through the vineyards to the Saint Sébastien chapel. If the bell tower is Romanesque, the nave is Gothic. Inside, there are very beautiful elements to see, such as a Saint Sebastian from the 16th century, but above all a magnificent baroque altar in carved wood from the end of the 17th century.
Saint-Etienne wurde 1865 von dem unvermeidlichen Antoine Ringeisen erbaut und ist der Nachfolger einer Kapelle aus dem 13. Jahrhundert und eines gleichnamigen barocken Heiligtums aus dem Jahr 1757. Letzteres wurde 1862 durch einen Brand zerstört. Der Neubau ist im neoromanischen Stil gehalten. Verpassen Sie nicht die wunderschöne Predigtkanzel, die neoromanischen Fresken, den Hauptaltar im gleichen Stil, die beiden Nebenaltäre und ihre monumentalen Gemälde, das Altarbild der Jungfrau und des Kindes, die Statue des Heiligen Louis de Gonzague und den Merklin Orgel von 1864.Wenn dieses Heiligtum Ihren Appetit anregt, begeben Sie sich durch die Weinberge zur Kapelle Saint-Sébastien. Während der Glockenturm romanisch ist, ist das Kirchenschiff gotisch. Im Inneren gibt es sehr schöne Elemente zu sehen, wie einen Heiligen Sebastian aus dem 16. Jahrhundert, aber vor allem einen prächtigen Barockaltar aus geschnitztem Holz vom Ende des 17. Jahrhunderts.
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On a répertorié 32 croix et calvaires à Dambach. En 1901, le curé Zurbach avait noté 25 croix au total. Il avait aussi raconté les raisons pour lesquelles les calvaires avaient été érigés. Plus d’un siècle après, il est devenu difficile de déchiffrer certaines dates figurant sur leurs bases. Certains ont été déplacés, d’autres ont disparu. Leur édification peut répondre à diverses raisons :un ex-voto après une guérison, un remerciement collectif pour la sauvegarde de la commune, après une guerre ou une épidémie, la célébration d’un jubilé, une mission, la protection d’un lieu, une étape d’une procession et beaucoup d’autres.
32 crosses and calvaries have been recorded in Dambach. In 1901, priest Zurbach had noted 25 crosses in total. He also told the reasons why the calvaries had been erected. More than a century later, it has become difficult to decipher certain dates appearing on their bases. Some have been moved, others have disappeared. Their construction can respond to various reasons: an ex-voto after a cure, a collective thank you for the protection of the commune, after a war or an epidemic, the celebration of a jubilee, a mission, the protection of a place, a stage of a procession and many others.
In Dambach sind 32 Kreuze und Kalvarienberge verzeichnet. Im Jahr 1901 verzeichnete Pfarrer Zurbach insgesamt 25 Kreuze. Er erläuterte auch die Gründe für die Errichtung der Kalvarienberge. Mehr als ein Jahrhundert später ist es schwierig geworden, bestimmte Daten auf ihren Sockeln zu entziffern. Einige wurden verschoben, andere sind verschwunden. Ihre Errichtung kann auf verschiedene Gründe reagieren: ein Ex-Voto nach einer Kur, ein kollektives Dankeschön für den Schutz der Gemeinde, nach einem Krieg oder einer Epidemie, die Feier eines Jubiläums, eine Mission, der Schutz eines Ortes, u. a Bühne einer Prozession und viele andere.
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La cour comprend généralement un poulailler, une écurie et un abri dans lequel se trouvent le pressoir et les instruments agricoles. Les tonneaux de vin sont stockés dans la cave, semi-enterrée sous le bâtiment principal. Sa situation permet le maintien du vin à une température idéale de 13 degrés. D’ autres récoltes y sont également entreposées. On trouve aussi un puits et un abreuvoir en pierre pour les animaux.
The courtyard generally includes a henhouse, a stable and a shelter in which the press and agricultural implements are located. The wine barrels are stored in the cellar, semi-buried under the main building. Its location allows the wine to be maintained at an ideal temperature of 13 degrees. Other crops are also stored there. There is also a well and a stone watering trough for the animals.
Der Hof umfasst im Allgemeinen einen Hühnerstall, einen Stall und einen Unterstand, in dem sich die Presse und landwirtschaftliche Geräte befinden. Die Weinfässer werden im Keller gelagert, halb vergraben unter dem Hauptgebäude. Durch die Lage kann der Wein auf einer idealen Temperatur von 13 Grad gehalten werden. Dort werden auch andere Feldfrüchte gelagert. Außerdem gibt es einen Brunnen und eine Steintränke für die Tiere.
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L’eau était chère, la nappe à Dambach se situant à 13 mètres de profondeur, contre quelques mètres seulement à Strasbourg. Il fallait donc creuser profond. Les Dambachois ont été parmi les premiers alsaciens à être raccordés à l’eau courante. En 1901, un système de raccordement a été mis en place, avec un réservoir relié à des canalisations qui allaient dans chaque maison. L’électricité arriva l’année suivante.
Water was expensive, the water table in Dambach being 13 meters deep, compared to only a few meters in Strasbourg. So we had to dig deep. The Dambachois were among the first Alsatians to be connected to running water. In 1901 a connection system was put in place, with a tank connected to pipes which went to each house. Electricity arrived the following year.
Wasser war teuer, der Grundwasserspiegel in Dambach war 13 Meter tief, während er in Straßburg nur wenige Meter tief war. Also mussten wir tief graben. Die Dambachois gehörten zu den ersten Elsässern, die an fließendes Wasser angeschlossen waren. Im Jahr 1901 wurde ein Verbindungssystem eingeführt, bei dem ein Tank mit Rohren verbunden war, die zu jedem Haus führten. Der Strom kam im darauffolgenden Jahr an.
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Elle fut élevée en 1865, sur les plans de l’architecte Antoine Ringeisen, auteur de plusieurs bâtiments de ce type dans son arrondissement de fonctions. Après 1948, elle abrita le cercle Saint-Sébastien, puis désormais le Foyer Georges Meyer, du nom d’un héritier par alliance du dambachois Théophile Bader, fondateur des « Galeries Lafayette » Des travaux de rénovation ont permis de mettre à jour une « genizah » Cet endroit quasi-sacré conservait les écrits en hébreu en attendant leur disparition naturelle. Des langes de circoncision, les « mappot » ont aussi été découverts. Décorés du nom de l’enfant, ils été enroulés autour des livres de la Torah.
It was built in 1865, to the plans of the architect Antoine Ringeisen, author of several buildings of this type in his district of functions. After 1948, it housed the Saint-Sébastien circle, then now the Foyer Georges Meyer, named after an heir by marriage of Théophile Bader from Dambach, founder of the “Galeries Lafayette”. Renovation work has revealed a “genizah”. This quasi-sacred place preserved writings in Hebrew while awaiting their natural disappearance. Circumcision diapers, “mappot” were also discovered. Decorated with the child’s name, they were wrapped around the books of the Torah.
Es wurde 1865 nach den Plänen des Architekten Antoine Ringeisen erbaut, der in seinem Amtsbezirk mehrere Gebäude dieser Art entworfen hat. Nach 1948 beherbergte es den Kreis Saint-Sébastien, damals das Foyer Georges Meyer, benannt nach einem angeheirateten Erben von Théophile Bader aus Dambach, dem Gründer der „Galeries Lafayette“. Bei Renovierungsarbeiten wurde eine „Geniza“ freigelegt. An diesem quasi heiligen Ort wurden Schriften auf Hebräisch aufbewahrt, die auf ihr natürliches Verschwinden warteten. Auch Beschneidungswindeln, „Mappot“, wurden entdeckt. Mit dem Namen des Kindes verziert, wurden sie um die Bücher der Thora gewickelt.
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La porte de Diefenthal est également appelée Neutor ou porte Neuve. Erigée au XIVe et XVe siècles en grès et granit, elle ne présente aucune adaptation aux armes à feu. Une maison en pans de bois, accolée à la porte, vient s’appuyer au rempart urbain. Les tours-portes pouvaient également servir de prison. Celle-ci n’était jadis pas perçue comme une peine à durée variable. L’accusé y était enfermé en attendant le jugement. Amendes, bannissement ou châtiments corporels étaient couramment requis. La peine de mort, rare au Moyen Âge, contrairement aux idées reçues, se répand plus tard. C’est notamment le cas lors de la grande « chasse aux sorcières » des années 1560-1650. Des femmes, mais aussi des hommes, sont alors enfermés dans ces lieux avant leur châtiment, c’est-à-dire le bûcher.
The Diefenthal Gate is also called Neutor or Neuve Gate. Built in the 14th and 15th centuries in sandstone and granite, it has no adaptation to firearms. A half-timbered house, attached to the door, leans against the urban rampart. The gate towers could also be used as prisons. This was not previously seen as a sentence of variable length. The accused was locked up there while awaiting trial. Fines, banishment, or corporal punishment were commonly required. The death penalty, rare in the Middle Ages, contrary to popular belief, became widespread later. This was particularly the case during the great “witch hunt” of the 1560s-1650s. Women, but also men, are then locked up in these places before their punishment, that is to say the stake.
Das Diefenthaler Tor wird auch Neutor oder Neuve-Tor genannt. Es wurde im 14. und 15. Jahrhundert aus Sandstein und Granit erbaut und ist nicht für Schusswaffen geeignet. Ein an die Tür angebautes Fachwerkhaus lehnt an der Stadtmauer. Die Tortürme könnten auch als Gefängnisse genutzt werden. Dies wurde bisher nicht als Satz variabler Länge angesehen. Der Angeklagte war dort eingesperrt, während er auf seinen Prozess wartete. In der Regel waren Geldstrafen, Verbannung oder körperliche Züchtigung erforderlich. Die im Mittelalter entgegen der landläufigen Meinung seltene Todesstrafe verbreitete sich später. Dies war insbesondere während der großen „Hexenjagd“ in den 1560er-1650er Jahren der Fall. An diesen Orten werden dann Frauen, aber auch Männer vor ihrer Bestrafung, also dem Scheiterhaufen, eingesperrt.
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Les archives indiquent que l’évêque Bechtold von Bucheck fait construire en 1323 la un mur d’enceinte, long de deux km, pour fortifier la cité. Les travaux auraient duré 20 ans. Cette initiative n’était pas stupide, comme l’ont montré plusieurs épisodes. Ainsi en 1444, Dambach est assailli par les « Armagnacs » commandés par le dauphin Louis (futur onzième du nom) qui fut blessé dans l’affaire. L’évêque de Strasbourg lui offre deux chevaux richement harnachés pour épargner sa ville. En 1493, les paysans excédés (déjà) de taxes se révoltent. Ces «Bundschuh» ou « souliers à lacets » comptent plusieurs dambachois parmi eux. Bis repetita en 1525, avec cette fois un caractère plus mystique, on est en pleine crise luthérienne, c’est la guerre des Paysans et ses effroyables massacres. De 1618 à 1648, c’est donc la guerre de Trente ans, Dambach a été assiégée mais aussi prise par les Suédois, puis leurs alliés Français. La ville doit leur payer chaque semaine une contribution en vin ! Ce fortifiant leur permet d’ailleurs de repousser l’attaque du duc de Lorraine en 1640.
Archives indicate that Bishop Bechtold von Bucheck had a two km long wall built in 1323 to fortify the city. The work would have lasted 20 years. This initiative was not stupid, as several episodes showed. Thus in 1444, Dambach was attacked by the « Armagnacs » commanded by the dauphin Louis (future eleventh of the name) who was injured in the affair. The bishop of Strasbourg offers him two richly harnessed horses to spare his city. In 1493, the peasants (already) overtaxed revolted. These “Bundschuh” or “laced shoes” have several dambachois among them. Again in 1525, this time with a more mystical character, we are in the middle of the Lutheran crisis, it is the Peasants’ War and its terrible massacres. From 1618 to 1648, during the Thirty Years’ War, Dambach was besieged but also taken by the Swedes, then their French allies. The town must pay a wine contribution every week! This fortifier also allowed them to repel the attack of the Duke of Lorraine in 1640.
Aus Archiven geht hervor, dass Bischof Bechtold von Bucheck im Jahr 1323 eine zwei Kilometer lange Mauer zur Befestigung der Stadt errichten ließ. Die Arbeiten hätten 20 Jahre gedauert. Diese Initiative war nicht dumm, wie mehrere Episoden zeigten. So wurde Dambach 1444 von den „Armagnacs“ unter dem Kommando des Dauphins Ludwig (späterer Elfter des Namens) angegriffen, der bei der Affäre verletzt wurde. Der Bischof von Straßburg bietet ihm zwei reich bespannte Pferde an, um seine Stadt zu schonen. Im Jahr 1493 kam es zu einem Aufstand der (bereits überbesteuerten) Bauern. Zu diesen „Bundschuhen“ oder „Schnürschuhen“ gehören mehrere Dambachois. Wieder im Jahr 1525, diesmal mit mystischerem Charakter, befinden wir uns mitten in der lutherischen Krise, es ist der Bauernkrieg und seine schrecklichen Massaker. Von 1618 bis 1648, während des Dreißigjährigen Krieges, wurde Dambach von den Schweden, ihren damaligen französischen Verbündeten, belagert, aber auch eingenommen. Die Stadt muss jede Woche einen Weinbeitrag zahlen! Diese Festung ermöglichte es ihnen auch, den Angriff des Herzogs von Lothringen im Jahr 1640 abzuwehren.
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C’est la maison d’un vigneron, comme l’atteste son blason. C’est l’une des activités les plus anciennes de la commune. Le sol granitique et les Vosges, rempart contre les pluies, ont favorisé la viticulture de Dambach. Le Grand Cru Frankstein s’y est épanoui, donnant Pinots noir et gris, Gewurtztraminer, Riesling et Muscat. A consommer avec modération.
It is the house of a winegrower, as its coat of arms attests. It is one of the oldest activities in the town. The granite soil and the Vosges, a barrier against the rains, favored the viticulture of Dambach. The Grand Cru Frankstein flourished there, giving Pinot noir and gris, Gewurtztraminer, Riesling and Muscat. Consume in moderation.
Es ist das Haus eines Winzers, wie das Wappen bezeugt. Es handelt sich um eine der ältesten Aktivitäten der Stadt. Der Granitboden und die Vogesen, eine Barriere gegen den Regen, begünstigten den Weinbau in Dambach. Dort florierte der Grand Cru Frankstein, der Pinot Noir und Gris, Gewürztraminer, Riesling und Muskat hervorbrachte. In Maßen konsumieren.
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Le 13 décembre 1893 deux cousins, Alphonse Kahn, de Kolbsheim et Théophile Bader, de Dambach-la-Ville ouvrent ensemble un magasin de nouveautés à l’angle de la rue Lafayette et de la rue de la Chaussée d’Antin. Le magasin se spécialise dans la mode et la nouveauté. On peut y trouver un assortiment varié, des prix fixes et affichés, la faculté pour les clients de toucher, essayer et comparer. En 1905, les deux patrons rachètent les immeubles voisins. Théophile Bader est naît en 1864 à Dambach-la-Ville. Il est issu d’une famille de commerçants juifs, de propriétaires de vignes et de marchands de bestiaux. Ses parents ,très attachés à la France, l’inscrivent comme interne au Lycée de Belfort. Après des études universitaires à Paris, il se lance dans les affaires. En 1899 la Société anonyme des Galeries Lafayette est créée. Elle possède ses propres ateliers de fabrication et de confection qui subsisteront jusque dans les années soixante. Théophile Bader met en place une caisse de secours, une pouponnière et une caisse de retraite avant l’institution des caisses obligatoires . Il s’associe avec d’autres juifs alsaciens ; ils parlent entre eux le judéo-alsacien. Comme au village tout repose sur la parole et chaque transaction se solde par un « ingepatch» ou « tope-là ». Lorsque la société de musique de Dambach renouvelle ses uniformes, il leur offre les étoffes et les invite à Paris. En 1940, les Galeries Lafayette sont spoliées, victimes de la politique de Vichy. Théophile Bader meurt à Paris en 1942 à l’âge de 78 ans.
At 11, Place du Marché, is located this superb building built in 1547. It combines the tradition of Gothic and Renaissance styles. On December 13, 1893 two cousins, Alphonse Kahn, from Kolbsheim and Théophile Bader, from Dambach-la-Ville opened a store together new developments at the corner of rue Lafayette and rue de la Chaussée d’Antin. The store specializes in fashion and novelty. You can find a varied assortment, fixed and displayed prices, the ability for customers to touch, try and compare. In 1905, the two owners bought the neighboring buildings. Théophile Bader was born in 1864 in Dambach-la-Ville. He came from a family of Jewish traders, vineyard owners and cattle dealers. His parents, very attached to France, registered him as a boarder at the Lycée de Belfort. After university studies in Paris, he went into business. In 1899 the Société Anonyme des Galeries Lafayette was created. It has its own manufacturing and tailoring workshops which remained until the 1960s. Théophile Bader sets up a relief fund, a nursery and a retirement fund before the institution of compulsory funds. He associated with other Alsatian Jews; They speak Judeo-Alsatian among themselves. As in the village, everything is based on words and each transaction ends with an “ingepatch” or “tope-là”. When Dambach’s music company renews its uniforms, he gives them the fabrics and invites them to Paris. In 1940, Galeries Lafayette was robbed, victims of Vichy policy. Théophile Bader died in Paris in 1942 at the age of 78. It is characterized by its bell tower and its stepped gables. In 1848, the architect of the district of Sélestat, Antoine Ringeisen, changed the distribution and created the main access preceded by a staircase. The old prison, topped with a loggia was reserved for public ceremonies, now housed the most friendly Tourist Office.
Am 13. Dezember 1893 eröffneten zwei Cousins, Alphonse Kahn aus Kolbsheim und Théophile Bader aus Dambach-la-Ville, gemeinsam einen Neuheitenladen an der Ecke Rue Lafayette und Rue de la Chaussée d’Antin. Der Laden ist auf Mode und Neuheiten spezialisiert. Sie finden ein abwechslungsreiches Sortiment, feste und angezeigte Preise sowie die Möglichkeit für Kunden zum Anfassen, Ausprobieren und Vergleichen. 1905 kauften die beiden Eigentümer die Nachbargebäude. Théophile Bader wurde 1864 in Dambach-la-Ville geboren. Er stammte aus einer Familie jüdischer Händler, Weinbergbesitzer und Viehhändler. Seine Eltern, die Frankreich sehr verbunden waren, meldeten ihn als Internatsschüler am Lycée de Belfort an. Nach seinem Universitätsstudium in Paris machte er sich auf den Weg in die Wirtschaft. 1899 wurde die Société Anonyme des Galeries Lafayette gegründet. Es verfügt über eigene Fertigungs- und Schneiderwerkstätten, die bis in die 1960er Jahre bestehen blieben. Théophile Bader richtet vor der Einrichtung der Pflichtkassen eine Hilfskasse, eine Kindertagesstätte und eine Pensionskasse ein. Er verkehrte mit anderen elsässischen Juden; Untereinander sprechen sie jüdisch-elsässisch. Wie im Dorf basiert alles auf Worten und jede Transaktion endet mit einem „ingepatch“ oder „tope-là“. Als Dambachs Musikfirma ihre Uniformen erneuert, gibt er ihnen die Stoffe und lädt sie nach Paris ein. Im Jahr 1940 wurden die Galeries Lafayette als Opfer der Vichy-Politik ausgeraubt. Théophile Bader starb 1942 im Alter von 78 Jahren in Paris.
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Sauf exceptions, les maisons alsaciennes ne sont pas mitoyennes ; il existe un espace entre elles. Il apparaît nettement à la gauche de cette maison. Notez également la légère courbure de la façade, qui épouse le tracé de la rue.
Rappelons qu’il existe différents types de maisons à colombages alsaciennes, mais elles ont toutes en commun les éléments suivants :
- -Une ossature composée de pans de bois ;
- -Un hourdage en briques, moellons, torchis ou plâtre ;
- -Un toit pentu couvert de tuiles d’argile plates.
With some exceptions, Alsatian houses are not terraced; there is a space between them. It appears clearly to the left of this house. Also note the slight curvature of the facade, which follows the layout of the street.
Remember that there are different types of Alsatian half-timbered houses, but they all have the following elements in common:
- -A frame made up of half-timbered wood;
- -A covering made of bricks, rubble, cob or plaster;
- -A sloping roof covered with flat clay tiles.
Mit einigen Ausnahmen sind elsässische Häuser nicht reihenförmig; dazwischen ist ein Raum. Es erscheint deutlich links von diesem Haus. Beachten Sie auch die leichte Krümmung der Fassade, die dem Straßenverlauf folgt.
Denken Sie daran, dass es verschiedene Arten von elsässischen Fachwerkhäusern gibt, die jedoch alle die folgenden Elemente gemeinsam haben:
- -Ein Rahmen aus Fachwerkholz;
- -Eine Abdeckung aus Ziegeln, Schutt, Lehm oder Gips;
- -Ein schräges Dach, das mit flachen Tonziegeln gedeckt ist.
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Sauf exceptions, les maisons alsaciennes ne sont pas mitoyennes ; il existe un espace entre elles. Il apparaît nettement à la gauche de cette maison. Notez également la légère courbure de la façade, qui épouse le tracé de la rue.
Rappelons qu’il existe différents types de maisons à colombages alsaciennes, mais elles ont toutes en commun les éléments suivants :
- -Une ossature composée de pans de bois ;
- -Un hourdage en briques, moellons, torchis ou plâtre ;
- -Un toit pentu couvert de tuiles d’argile plates.
With some exceptions, Alsatian houses are not terraced; there is a space between them. It appears clearly to the left of this house. Also note the slight curvature of the facade, which follows the layout of the street.
Remember that there are different types of Alsatian half-timbered houses, but they all have the following elements in common:
- -A frame made up of half-timbered wood;
- -A covering made of bricks, rubble, cob or plaster;
- -A sloping roof covered with flat clay tiles.
Mit einigen Ausnahmen sind elsässische Häuser nicht reihenförmig; dazwischen ist ein Raum. Es erscheint deutlich links von diesem Haus. Beachten Sie auch die leichte Krümmung der Fassade, die dem Straßenverlauf folgt.
Denken Sie daran, dass es verschiedene Arten von elsässischen Fachwerkhäusern gibt, die jedoch alle die folgenden Elemente gemeinsam haben:
- -Ein Rahmen aus Fachwerkholz;
- -Eine Abdeckung aus Ziegeln, Schutt, Lehm oder Gips;
- -Ein schräges Dach, das mit flachen Tonziegeln gedeckt ist.
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Dambach-la-Ville a conservé trois de ses quatre portes fortifiées. La construction de l’enceinte en pierre commença en 1323 pour s’achever sous le règne de Berthold II de Bucheck (1328-1353), évêque de Strasbourg. La porte d’Ebersheim, ou Unterthor, est bâtie en granit. Une inscription à l’intérieur de la porte indique la date de la pose de la première pierre : 12 juillet 1323. Les têtes de criminels décapités pouvaient être exposées sur ces portes. On y affichait aussi diverses annonces : barèmes des taxes et des péages, des normes de mesures locales ou encore textes juridiques.
Dambach-la-Ville has preserved three of its four fortified gates. Construction of the stone enclosure began in 1323 and was completed during the reign of Berthold II de Bucheck (1328-1353), bishop of Strasbourg. The Ebersheim Gate, or Unterthor, is built of granite. An inscription inside the door indicates the date of the laying of the first stone: July 12, 1323. The heads of decapitated criminals could be displayed on these doors. Various announcements were also posted there: tax and toll scales, local measurement standards and even legal texts.
Dambach-la-Ville hat drei seiner vier befestigten Tore erhalten. Der Bau der Steinmauer begann im Jahr 1323 und wurde während der Herrschaft von Berthold II. de Bucheck (1328-1353), dem Bischof von Straßburg, abgeschlossen. Das Ebersheimer Tor, oder Unterthor, ist aus Granit gebaut. Eine Inschrift im Inneren der Tür weist auf das Datum der Grundsteinlegung hin: 12. Juli 1323. An diesen Türen könnten die Köpfe enthaupteter Krimineller zur Schau gestellt werden. Dort wurden auch verschiedene Bekanntmachungen veröffentlicht: Steuer- und Mauttarife, örtliche Messnormen und sogar Gesetzestexte.
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Les maisons à pans de bois ont connu des évolutions. On parle par exemple de bâti en mi-bois au XVe siècle: on utilise du torchis fait de paille, d’argile, de tessons de poterie, de morceaux de tuiles. Au XIXe siècle, les plus riches recouvrent les murs de ciment gris. Des clous, encore parfois visibles, facilitent son maintien. Les couleurs n’apparaissent vraiment que vers 1920, lorsque des procédés chimiques performants et rentables sont mis au point.
Half-timbered houses have undergone changes. For example, we are talking about half-wooden buildings in the 15th century: we used cob made of straw, clay, shards of pottery, pieces of tiles. In the 19th century, the richest people covered the walls with gray cement. Nails, still sometimes visible, make it easier to maintain. Colors only really appeared around 1920, when efficient and profitable chemical processes were developed.
Fachwerkhäuser haben Veränderungen erfahren. Wir sprechen zum Beispiel von Halbholzgebäuden im 15. Jahrhundert: Wir verwendeten Lehmkolben aus Stroh, Ton, Tonscherben und Ziegelstücke. Im 19. Jahrhundert bedeckten die reichsten Leute die Wände mit grauem Zement. Nägel, die manchmal noch sichtbar sind, erleichtern die Pflege. Farben tauchten erst um 1920 wirklich auf, als effiziente und profitable chemische Verfahren entwickelt wurden.
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Cette construction en surplomb présente plusieurs avantages. La surface habitée est augmentée sans emprise au sol. Ce qui permet ainsi d’échapper aux taxes foncières calculées sur la surface au sol. De plus, on évite d’empiéter sur des rues souvent étroites. On peut aussi plus facilement surveiller qui veut entrer. Si l’oriel n’apporte guère plus de luminosité à l’intérieur, c’est avant tout une marque de richesse.
This overhanging construction has several advantages. The inhabited surface area is increased without taking up land space. This allows you to avoid property taxes calculated on the floor space. In addition, we avoid encroaching on often narrow streets. We can also more easily monitor who wants to enter. If the oriel window hardly brings more light to the interior, it is above all a mark of wealth.
Diese überhängende Konstruktion hat mehrere Vorteile. Die bewohnte Fläche wird vergrößert, ohne Landfläche zu beanspruchen. Dadurch können Sie Grundsteuern vermeiden, die auf der Grundfläche berechnet werden. Darüber hinaus vermeiden wir das Eindringen in oft enge Straßen. Wir können auch einfacher überwachen, wer eintreten möchte. Wenn der Erker kaum mehr Licht in den Innenraum bringt, ist er vor allem ein Zeichen von Reichtum.
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Disons d’abord un mot sur le nom de cette rue. L’ours est très présent dans la culture régionale. C’est une ancienne idole païenne, symbole de force et souveraineté, que le christianisme a tout fait pour déboulonner. Pour cela, le massacre n’a pas été le seule méthode utilisée. On l’a aussi ridiculisé dans des postures dégradantes, tant dans l’iconographie que dans des fabliaux. On l’a transformé en animal de foire, amusant les foules. Mais les légendes ont conservé ses ancienne s vertus ; n’est-ce pas un ours qui montra jadis aux hommes, assoiffés, que l’on pouvait consommer des graines de raisin. Remarquez sur cette maison en encorbellement la poutre de support, dont l’agencement est fort bien mis en évidence.
Let’s first say a word about the name of this street. The bear is very present in regional culture. It is an ancient pagan idol, a symbol of strength and sovereignty, that Christianity has done everything to debunk. For this, massacre was not the only method used. He was also ridiculed in degrading postures, both in iconography and in fabliaux. He was transformed into a fairground animal, amusing the crowds. But the legends have preserved its ancient virtues; Was it not a bear who once showed thirsty men that grape seeds could be eaten? Note the support beam on this corbelled house, the arrangement of which is very well highlighted.
Lassen Sie uns zunächst ein Wort zum Namen dieser Straße sagen. Der Bär ist in der regionalen Kultur sehr präsent. Es handelt sich um ein altes heidnisches Idol, ein Symbol für Stärke und Souveränität, das das Christentum mit allen Mitteln entlarvt hat. Dabei war Massaker nicht die einzige Methode. Er wurde auch in erniedrigenden Haltungen lächerlich gemacht, sowohl in der Ikonographie als auch in Fabliaux. Er verwandelte sich in ein Jahrmarktstier und amüsierte die Menge. Aber die Legenden haben seine alten Tugenden bewahrt; War es nicht ein Bär, der einst durstigen Männern zeigte, dass man Traubenkerne essen kann? Beachten Sie den Stützbalken dieses Kraghauses, dessen Anordnung sehr gut hervorgehoben ist.
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Dambach a toujours eu des problèmes d’eau à cause de sa proximité avec la montagne. Au Moyen Âge, les habitants avaient surnommé le ruisseau qui traversait le village “Schissbach”, littéralement “ruisseau d’excréments”, tellement l’eau était sale. Preuve que l’eau était une ressource très convoitée entre le Moyen Âge et la Renaissance, certaines familles riches construisaient leur propre puits, sans le déclarer. Les fraudeurs contournaient ainsi les restrictions d’usage pour l’eau courante, car la fontaine de l’Ours était surveillée par la corporation des tonneliers.
Dambach has always had water problems due to its proximity to the mountains. In the Middle Ages, the inhabitants nicknamed the stream which crossed the village “Schissbach”, literally “stream of excrement”, because the water was so dirty. Proof that water was a highly coveted resource between the Middle Ages and the Renaissance, certain rich families built their own wells without declaring it. The fraudsters thus circumvented the restrictions on use of running water, because the Bear Fountain was monitored by the coopers’ corporation.
Aufgrund der Nähe zu den Bergen hatte Dambach schon immer Wasserprobleme. Im Mittelalter gaben die Einwohner dem Bach, der durch das Dorf floss, den Spitznamen „Schissbach“, wörtlich „Kotbach“, weil das Wasser so schmutzig war. Ein Beweis dafür, dass Wasser zwischen dem Mittelalter und der Renaissance eine äußerst begehrte Ressource war, bauten bestimmte reiche Familien ihre eigenen Brunnen, ohne dies zu deklarieren. Damit umgingen die Betrüger die Nutzungsbeschränkungen für fließendes Wasser, da der Bärenbrunnen von der Böttchergesellschaft überwacht wurde.
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Ce magnifique bâtiment héberge la cave d’un viticulteur. Il est intéressant de raconter son histoire. Originaire de Suisse, c’est au début du XVIIIe siècle que la famille Frey s’est installée à Dambach, afin de cultiver la vigne. D’abord contraint à la polyculture comme beaucoup de familles, les Frey ne possédaient que très peu de surfaces viticoles, soit 1,5 hectares sur la commune. Les raisins étaient directement vendus à un négociant après avoir été pressés à la maison. En 1958, les frères Charles et Jean-Pierre Frey reçurent chacun 0,75 hectares de leur père ; ils décidèrent de chacun voler de leur propres ailes. En 1963, Charles fit une mise en bouteille de 750L et une de 3000L. En 1968 une première cave est construite, puis une seconde en 1974 capable d’accueillir la récolte des 4 hectares du domaine à cette époque. Un caveau de dégustation est également installé dans l’ancienne écurie, et ce afin d’y accueillir les visiteurs. Son fils Dominique suit les cours de l’école de viticulture alsacienne. Il ne se satisfait pas totalement des vins produits et va se mettre à chercher des techniques alternatives. L’ère du bio va naître. Aujourd’hui 14 ha forment la propriété du domaine.
This magnificent building houses a winegrower’s cellar. It is interesting to tell his story. Originally from Switzerland, it was at the beginning of the 18th century that the Frey family settled in Dambach, in order to cultivate vines. Initially forced into mixed farming like many families, the Freys had very little vineyard land, i.e. 1.5 hectares in the town. The grapes were sold directly to a merchant after being pressed at home. In 1958, brothers Charles and Jean-Pierre Frey each received 0.75 hectares from their father; They decided to each stand on their own two feet. In 1963, Charles bottled 750L and 3000L. In 1968 a first cellar was built, then a second in 1974 capable of accommodating the harvest from the 4 hectares of the estate at that time. A tasting cellar is also installed in the old stable to welcome visitors. His son Dominique follows courses at the Alsatian viticulture school. He was not completely satisfied with the wines produced and began looking for alternative techniques. The organic era will dawn. Today 14 ha form the property of the estate.
Dieses prächtige Gebäude beherbergt einen Winzerkeller. Es ist interessant, seine Geschichte zu erzählen. Die ursprünglich aus der Schweiz stammende Familie Frey ließ sich Anfang des 18. Jahrhunderts in Dambach nieder, um Weinbau zu betreiben. Wie viele Familien waren die Freys zunächst zur gemischten Landwirtschaft gezwungen und besaßen nur sehr wenige Weinberge, nämlich 1,5 Hektar in der Stadt. Die Trauben wurden nach der Kelterung zu Hause direkt an einen Händler verkauft. 1958 erhielten die Brüder Charles und Jean-Pierre Frey jeweils 0,75 Hektar von ihrem Vater; Sie beschlossen, jeder auf eigenen Beinen zu stehen. Im Jahr 1963 füllte Charles 750 l und 3000 l ab. Im Jahr 1968 wurde ein erster Keller gebaut, 1974 folgte ein zweiter, der die Ernte der damaligen 4 Hektar des Anwesens aufnehmen konnte. Zur Begrüßung der Besucher ist im alten Stall auch ein Verkostungskeller eingerichtet. Sein Sohn Dominique besucht Kurse an der elsässischen Weinbauschule. Er war mit den erzeugten Weinen nicht ganz zufrieden und begann, nach alternativen Techniken zu suchen. Das Bio-Zeitalter wird anbrechen. Heute gehören 14 ha zum Gutsbesitz.
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La maison alsacienne du vignoble se compose d’un rez-de-chaussée en pierre et des étages à pan de bois apparents. La pierre choisie pour le rez-de-chaussée et la cave est le grès rose des Vosges. Il est enduit au mortier à la chaux, sauf aux angles et aux encadrements des portes et des fenêtres. La pierre permet de protéger le bois de l’humidité du sol. La structure de la maison est l’œuvre d’un charpentier. Elle est stabilisée par un système de poutres formant la charpente du mur. Il s’agit du procédé de triangulation des pans de bois. Il permet aux maisons de résister aux risques sismiques existant dans le fossé rhénan. Contrairement aux maisons à colombages de Normandie, ce sont les positions obliques des poutres qui caractérisent la maison alsacienne. Au fil des siècles, le toit a été successivement couvert de chaume, puis de tuiles romaines et enfin de tuiles en queue de castor.
The Alsatian vineyard house consists of a stone ground floor and exposed timber-framed upper floors. The stone chosen for the ground floor and the cellar is Vosges pink sandstone. It is coated with lime mortar, except at the corners and door and window frames. The stone helps protect the wood from soil moisture. The structure of the house is the work of a carpenter. It is stabilized by a system of beams forming the wall frame. This is the process of triangulating timber frames. It allows houses to resist the seismic risks existing in the Rhine divide. Unlike the half-timbered houses of Normandy, it is the oblique positions of the beams which characterize the Alsatian house.
Das elsässische Weinberghaus besteht aus einem steinernen Erdgeschoss und freiliegenden Fachwerk-Obergeschossen. Der für das Erdgeschoss und den Keller gewählte Stein ist rosa Sandstein aus den Vogesen. Es ist mit Kalkmörtel beschichtet, außer an den Ecken sowie an Tür- und Fensterrahmen. Der Stein schützt das Holz vor Bodenfeuchtigkeit. Der Aufbau des Hauses ist die Arbeit eines Zimmermanns. Die Stabilisierung erfolgt durch ein Balkensystem, das den Wandrahmen bildet. Dies ist der Prozess der Triangulation von Holzrahmen. Dadurch können Häuser den in der Rheinscheide bestehenden seismischen Risiken standhalten. Im Gegensatz zu den Fachwerkhäusern der Normandie sind es die schrägen Lagen der Balken, die das elsässische Haus charakterisieren.