Olizy-sur-Chiers

Durée visite : 40 minutes
Moyen : Pédestre

Une vue générale de la commune d'Olizy-sur-Chiers en Meuse

Gérard de Looz affranchit la commune en 1284. L’abbaye d’Orval possède des terres dans la localité. Au XIXe, les carrières de pierre emploient une douzaine d’ouvriers. Le 26 août 1914, les Allemands sont surpris par les troupes françaises. 120 maisons sont brûlées dans les combats. La forge et l’ancienne brasserie échappent aux flammes. Du milieu du XIXe siècle à 1912, date de sa fermeture, cette dernière resta dans la même famille, dont les membres furent également brasseurs dans de nombreuses communes, en Meuse et dans les Ardennes. On dit qu’on leur doit aussi la construction à Olizy de l’église, de la mairie, de l’école, des lavoirs, du cimetière et de l’adduction d’eau.

Gérard de Looz frees the town in 1284. The Abbey of Orval owns land in the locality. In the 19th century, the stone quarries employed a dozen workers. On August 26, 1914, the Germans were surprised by French troops. 120 houses are burned in the fighting. The old brewery and the forge escaped the flames.

Gérard de Looz befreit die Stadt 1284. Die Abtei von Orval besitzt Land in der Ortschaft. Im 19. Jahrhundert beschäftigten die Steinbrüche ein Dutzend Arbeiter. Am 26. August 1914 wurden die Deutschen von französischen Truppen überrascht. 120 Häuser werden bei den Kämpfen niedergebrannt. Die alte Brauerei und die Schmiede entgingen den Flammen.

D’azur au creuset de fonderie d’or, accompagné, en chef, du buste de Gambrinus de carnation, barbé de tenné, vêtu d’argent, couronné, au collier et à l’anneau d’or, tenant un bock du même moussant d’argent, en flancs, de deux bretèches d’argent maçonnées de sable, percées chacune d’une meurtrière canonnière du champ, mouvant des flancs, et, en pointe, de deux pics de carrier d’argent emmanchés d’or, passés en sautoir.

Ornements extérieurs : Croix de Guerre et 2 truites

Création Robert André Louis et Dominique Lacorde.

Azure a foundry crucible Or, accompanied, in chief, of the bust of Gambrinus of carnation, bearded Tenné, dressed Argent, crowned, collar and ring Or, holding a bock of the same foaming argent, in flanks, of two silver bretèches masonry of sand, each pierced with a loophole of the field gunboat, moving from the flanks, and, in point, of two silver quarry picks fitted with gold, skipped over.

External ornaments: Croix de Guerre and 2 trouts

Created by Robert André Louis and Dominique Lacorde.

Azurblau ein Schmelztiegel Oder, hauptsächlich begleitet von der Büste von Gambrinus von Nelke, bärtiger Tenné, gekleidet in Silber, gekrönt, Kragen und Ring Oder, einen Bock aus demselben schäumenden Silber haltend, in Flanken, von zwei silbernen Bretèches aus Mauerwerk Sand, jeweils durchbohrt mit einem Schlupfloch des Feldkanonenboots, das sich von den Flanken bewegte, und, genau genommen, von zwei silbernen Steinbruchhacken, die mit Gold ausgestattet waren und übersprungen wurden.

Äußere Ornamente: Croix de Guerre und 2 Forellen

Erstellt von Robert André Louis und Dominique Lacorde.

Les points de visites

 

 

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Située à l’entrée du village, cette plaque rend hommage aux habitants fusillés par les Allemands le 26 août 1914. Par ailleurs, les noms de seize victimes, âgées de 17 à 74 ans, sont inscrits sur une plaque conservée dans l’église. La férocité des envahisseurs s’explique par leur peur panique des francs-tireurs. Mais la tradition de brutalité de l’armée allemande, à travers les différentes époques, est soulignée par les historiens. La mémoire des combats de mai 1940 est également honorée. Du 14 mai au 10 juin, plus de 1200 militaires français moururent au combat. Une simple maison, reconstruite après la première guerre mondiale, a abrité à la même époque un personnage qui deviendra célèbre par la suite. C’est en effet ici, rue des Enfers, que demeura pendant quelques mois de l’hiver 1939-1940, le lieutenant François Mitterrand, alors officier de troupe d’intervalles et futur président de la République.

Located at the entrance to the village, this plaque pays tribute to the inhabitants shot by the Germans on August 26, 1914. In addition, the names of sixteen victims, aged between 17 and 74, are inscribed on a plaque kept in the church. The ferocity of the invaders is explained by their panic fear of snipers. But the tradition of brutality of the German army, through the different eras, is underlined by historians. The memory of the battles of May 1940 is also honored.

Diese Gedenktafel befindet sich am Dorfeingang und erinnert an die am 26. August 1914 von den Deutschen erschossenen Einwohner. Außerdem sind die Namen von sechzehn Opfern im Alter von 17 bis 74 Jahren auf einer Gedenktafel in der Kirche eingraviert. Die Wildheit der Eindringlinge erklärt sich aus ihrer panischen Angst vor Scharfschützen. Aber die Tradition der Brutalität der deutschen Armee durch die verschiedenen Epochen wird von Historikern unterstrichen. Auch die Erinnerung an die Schlachten vom Mai 1940 wird gewürdigt.

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L’ancienne église du XVIe siècle aurait possédé une tour bordée de mâchicoulis. La nef et le chœur sont reconstruits en 1840. Le 26 août 1914, le sanctuaire est incendié par les allemands. Il est rebâti en 1929, puis restauré en 1948. Un christ en croix, en partie calciné, subsiste seul de l’ancien édifice.

The old 16th century church would have had a tower lined with battlements. The nave and the choir were rebuilt in 1840. On August 26, 1914, the sanctuary was burned down by the Germans. It was rebuilt in 1929, then restored in 1948. A Christ on the cross, partly charred, remains alone from the old building.

Die alte Kirche aus dem 16. Jahrhundert hätte einen mit Zinnen gesäumten Turm gehabt. Das Kirchenschiff und der Chor wurden 1840 wieder aufgebaut. Am 26. August 1914 wurde der Altarraum von den Deutschen niedergebrannt. Es wurde 1929 wieder aufgebaut und 1948 restauriert. Ein Christus am Kreuz, teilweise verkohlt, verbleibt als einziger Teil des alten Gebäudes.

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Longtemps la lessive s’est faite au bord de la rivière, sur une pierre inclinée ou une simple planche et sans abri.

A la fin du XVIIIe siècle, un besoin d’hygiène croissant se fait sentir, en raison de la pollution industrielle et des épidémies. Les premières constructions de lavoirs ont lieu.
Cela s’est accentué avec la loi du 3 Février 1851. Elle prévoit un crédit spécial pour subventionner à hauteur de 30 % l’édification des lavoirs.
Certains conférent au lavoir l’allure d’un petit temple, où s’incarne la part des lavandières elles-mêmes dont la tâche répétitive, souvent épuisante, se trouve valorisée, presque sacralisée, par un édifice remarquable. Le lavoir est un lieu social dans chaque village. C’est l’endroit ou les femmes se retrouvaient une fois par semaine ou plus, où l’on échangeait toutes les dernières nouvelles du village voir de la région.
On y chantait :
Tous les jours moins le dimanche on entend le gai battoir,
battre la lessive blanche dans l’eau limpide du lavoir.

For a long time, laundry was done by the river on an inclined stone or a simple plank and without shelter. At the end of the 18th century, a growing need for hygiene was felt due to industrial pollution and epidemics. the first construction of washhouses takes place. This was accentuated with the law of February 3, 1851. It provides for a special credit to subsidize up to 30% the construction of washhouses. Some give the laundry the look of a small temple, where the part of the washerwomen themselves is embodied, whose repetitive and often exhausting task is enhanced, almost sacred, by a remarkable building. The wash house is a social place in each village. This is the place where the women met once a week or more, where they exchanged all the latest news from the village and even from the region. We sang there: Every day except Sunday we hear the gay battoir, beat the white detergent in the limpid water of the wash-house.

Lange wurde am Fluss auf einem geneigten Stein oder einem einfachen Brett und ohne Unterstand gewaschen. Ende des 18. Jahrhunderts war durch industrielle Umweltverschmutzung und Seuchen ein wachsendes Hygienebedürfnis zu spüren. der erste Bau von Waschhäusern erfolgt. Dies wurde durch das Gesetz vom 3. Februar 1851 akzentuiert. Es sieht einen Sonderkredit zur Bezuschussung von bis zu 30 % für den Bau von Waschhäusern vor. Manche verleihen der Wäsche das Aussehen eines kleinen Tempels, in dem die Rolle der Wäscherinnen selbst verkörpert wird, deren sich wiederholende und oft anstrengende Aufgabe durch ein bemerkenswertes Gebäude fast sakral verstärkt wird. Das Waschhaus ist ein sozialer Ort in jedem Dorf. Hier trafen sich die Frauen einmal in der Woche oder öfter, wo sie alle Neuigkeiten aus dem Dorf und sogar aus der Region austauschten. Dort sangen wir: Jeden Tag außer sonntags hören wir das schwule Battoir, schlagen Sie das weiße Waschmittel im klaren Wasser des Waschhauses.

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Le premier monument, signé Pourquet, de 1925 a été détruit en 1940. Celui-ci date d’après la Seconde Guerre mondiale. Un Poilu porte son fusil dans la main droite et un écu dans sa main gauche. Le monument rend hommage aux enfants d’Olizy et aux 1200 morts des combats de mai-juin 1940. 36 noms sont inscrits. Emile Lemoine est mort de ses blessures à Soissons, en 1917. Son frère cadet avait été exécuté par les allemands, à 19 ans, le 26 août 1914 à Olizy, avec leur père Isidore. Le quartier-maître Gérard est mort en mer, lors d’une collision avec le croiseur Georges Leygues en février 1939. Il servait sur le contre-torpilleur « Le Bison » Il est reconnu Mort Pour La France, même si son décès est survenu hors-conflit.

The first monument, signed Pourquet, from 1925 was destroyed in 1940. This dates from after the Second World War. A Poilu carries his rifle in his right hand and a shield in his left hand. The monument pays homage to the children of Olizy and to the 1200 dead in the fighting in May-June 1940. 36 names are inscribed. Emile Lemoine died of his wounds in Soissons in 1917. His younger brother, Emile, had been executed by the Germans, at the age of 19, on August 26, 1914 in Olizy, with their father Isidore. Quartermaster Gérard died at sea, during a collision with the cruiser Georges Leygues in February 1939. He was serving on the destroyer, the Bison. He is recognized Mort Pour La France, even if his death occurred out of conflict.

Das erste Denkmal, signiert Pourquet, aus dem Jahr 1925 wurde 1940 zerstört. Es stammt aus der Zeit nach dem Zweiten Weltkrieg. Ein Poilu trägt sein Gewehr in der rechten Hand und einen Schild in der linken Hand. Das Denkmal ist eine Hommage an die Kinder von Olizy und an die 1200 Toten der Kämpfe im Mai-Juni 1940. 36 Namen sind eingraviert. Emile Lemoine starb 1917 in Soissons an seinen Verletzungen. Sein jüngerer Bruder Emile war im Alter von 19 Jahren am 26. August 1914 in Olizy zusammen mit ihrem Vater Isidore von den Deutschen hingerichtet worden. Quartiermeister Gérard starb auf See während einer Kollision mit dem Kreuzer Georges Leygues im Februar 1939. Er diente auf dem Zerstörer Bison. Er wird als Mort pour la France anerkannt, auch wenn sein Tod aus Konflikten ereignet wurde.

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