Essegney

Durée visite à pied : 15 minutes
Durée visite à vélo : 15 minutes

L’histoire d’Essegney remonte à l’époque gallo-romaine, comme en témoignent des vestiges retrouvés sur son territoire. Mentionné pour la première fois au Moyen Âge, Essegney dépendait alors du duché de Lorraine et vivait principalement de l’agriculture et de la forêt. L’église Saint-Maurice, dont certaines parties datent du XVIIIe siècle, reste un témoin de son passé religieux. Le village fut marqué par les guerres, notamment celle de 1870 et les deux guerres mondiales, durant lesquelles il subit des dommages et des pertes humaines. Après la Seconde Guerre mondiale, Essegney se reconstruisit lentement, conservant son caractère rural. Aujourd’hui, la commune, paisible et verdoyante, compte quelques centaines d’habitants et s’attache à préserver son patrimoine tout en s’ouvrant à des projets modernes. Essegney incarne la mémoire et la résilience des petits villages lorrains.

Its history dates back to the Gallo-Roman era, as evidenced by remains found within its borders. First mentioned in the Middle Ages, Essegney was then dependent on the Duchy of Lorraine and lived mainly from agriculture and forestry. The Saint-Maurice church, parts of which date from the 18th century, remains a witness to its religious past. The village was marked by wars, notably that of 1870 and the two World Wars, during which it suffered damage and loss of life. After the Second World War, Essegney slowly rebuilt, retaining its rural character. Today, the peaceful and verdant commune has a few hundred inhabitants and strives to preserve its heritage while opening up to modern projects. Essegney embodies the memory and resilience of small Lorraine villages.

Seine Geschichte reicht bis in die gallorömische Zeit zurück, wie Funde innerhalb des Dorfes belegen. Essegney wurde im Mittelalter erstmals erwähnt, war damals vom Herzogtum Lothringen abhängig und lebte hauptsächlich von Land- und Forstwirtschaft. Die Kirche Saint-Maurice, deren Teile aus dem 18. Jahrhundert stammen, zeugt noch heute von seiner religiösen Vergangenheit. Das Dorf wurde von Kriegen gezeichnet, insbesondere von dem von 1870 und den beiden Weltkriegen, in denen es Zerstörungen und Verluste an Menschenleben erlitt. Nach dem Zweiten Weltkrieg wurde Essegney langsam wiederaufgebaut und bewahrte dabei seinen ländlichen Charakter. Heute zählt die friedliche und grüne Gemeinde einige hundert Einwohner und ist bestrebt, ihr Erbe zu bewahren und sich gleichzeitig modernen Projekten zu öffnen. Essegney verkörpert die Erinnerung und die Widerstandsfähigkeit kleiner lothringischer Dörfer.

D’azur à l’épée d’argent garnie d’or accostée en chef de deux fleurs de lys d’or et en pointe d’une rose d’or boutonnée de gueules à dextre et d’un monde cintré et croisé d’or à senestre.

L’épée est celle de la famille de l’Espée, et la rose celle de la famille de Thumery. Ces deux familles se partageaient la seigneurie en 1737. Les fleurs de lys rappellent René d’Anjou qui fonda en 1438 un hôpital à Essegney. Le globe terrestre, qui figure sur le drapeau du Commonwealth, indique le cimetière qui comprend deux cent tombes de soldats tombés pendant les deux dernières guerres. Armoiries composées par B. Georgin, et mises à la disposition de la commune en mars 2016.

Azure, a silver sword trimmed with gold, flanked in chief by two gold fleurs-de-lis and in base by a gold rose buttoned gules to the right and a world bent and crossed or to the left.

The sword belongs to the de l’Espée family, and the rose belongs to the de Thumery family. These two families shared the lordship in 1737. The fleurs-de-lis recall René d’Anjou, who founded a hospital in Essegney in 1438. The globe, which appears on the Commonwealth flag, indicates the cemetery, which contains two hundred graves of soldiers who fell during the last two wars. The coat of arms was designed by B. Georgin and made available to the municipality in March 2016.

In Blau ein silbernes, goldbesetztes Schwert, flankiert von zwei goldenen Lilien im Schwerthaupt und einer goldenen Rose mit roten Knöpfen rechts und einer gekreuzten Welt links.

Das Schwert gehört der Familie de l’Espée, die Rose der Familie de Thumery. Diese beiden Familien teilten sich 1737 die Herrschaft. Die Lilien erinnern an René d’Anjou, der 1438 in Essegney ein Hospital gründete. Der Globus, der auf der Flagge des Commonwealth abgebildet ist, weist auf den Friedhof hin, auf dem zweihundert Gräber von Soldaten der letzten beiden Kriege liegen. Das Wappen wurde von B. Georgin entworfen und der Gemeinde im März 2016 zur Verfügung gestellt.

Les habitants et les habitantes de Essegney s’appellent les Essegoniens et les Essegoniennes.

The inhabitants of Essegney are called Essegoniens and Essegoniennes.

Die Einwohner von Essegney werden Essegoniens und Essegoniennes genannt.

Les points de visites

 

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Ce cimetière militaire atteste de l’implication des armées du Commonwealth aux côtés des troupes françaises lors des deux conflits mondiaux. La nécropole abrite 218 tombes. Ce site fait partie de la visite de la Trouée de Charmes. Cette dernière se situe entre deux places fortes : Toul au nord et Epinal au sud. Entre août et septembre 1914, les Allemands ont été repoussés, grâce à l’aide de l’infanterie et de l’aviation britanniques. Cette victoire a sauvé Nancy et empêché les Allemands d’accéder aux Vosges. Lors de cette bataille, les avions britanniques ont parachuté du matériel et bombardé le front allemand. L’armée canadienne, puis l’armée anglaise avaient installé un hôpital de campagne dans une prairie voisine du lieu-dit «La maison du Bois» Durant la guerre, de nombreux soldats y furent soignés mais un certain nombre ne survécurent pas à leurs blessures. Quatre travailleurs chinois, deux soldats allemands et un russe reposent ici. On y trouve également des stèles de 13 soldats du Commonwealth disparus lors de la Seconde Guerre Mondiale : britanniques, des canadiens, et des indiens.

The Charmes Military Cemetery attests to the involvement of Commonwealth armies alongside French troops during both world wars. The necropolis contains 218 graves. This site is part of the visit to the Trouée de Charmes. The latter is located between two strongholds: Toul to the north and Epinal to the south. Between August and September 1914, the Germans were pushed back, thanks to the help of British infantry and air forces. This victory saved Nancy and prevented the Germans from reaching the Vosges Mountains. During this battle, British planes parachuted supplies and bombed the German front. The Canadian army, and later the British army, set up a field hospital in a meadow near the place called « La Maison du Bois. » During the war, many soldiers were treated there, but a number did not survive their injuries. Four Chinese workers, two German soldiers, and one Russian are buried here. There are also steles of 13 Commonwealth soldiers who died during the Second World War: British, Canadian, and Indian.

Der Militärfriedhof von Charmes zeugt von der Beteiligung der Commonwealth-Armeen an der Seite französischer Truppen in beiden Weltkriegen. Die Nekropole umfasst 218 Gräber. Diese Stätte ist Teil des Besuchs der Trouée de Charmes. Letztere liegt zwischen zwei Festungen: Toul im Norden und Épinal im Süden. Zwischen August und September 1914 wurden die Deutschen dank der Hilfe britischer Infanterie und Luftstreitkräfte zurückgedrängt. Dieser Sieg rettete Nancy und verhinderte, dass die Deutschen die Vogesen erreichten. Während dieser Schlacht warfen britische Flugzeuge Nachschub mit Fallschirmen ab und bombardierten die deutsche Front. Die kanadische und später die britische Armee errichteten auf einer Wiese in der Nähe des Ortes „La Maison du Bois“ ein Feldlazarett. Während des Krieges wurden dort viele Soldaten behandelt, doch einige überlebten ihre Verletzungen nicht. Vier chinesische Arbeiter, zwei deutsche Soldaten und ein Russe sind hier begraben. Es gibt auch Stelen von 13 Commonwealth-Soldaten, die im Zweiten Weltkrieg starben: Briten, Kanadier und Inder.

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