Senones
Durée visite : 200 minutes
Moyen : Pédestre
Anciennement dénommée Senonia, la ville actuelle s’est bâtie autour de l’abbaye bénédictine Saint-Pierre Elle a été fondée en 640 par saint Gondelbert. À l’époque carolingienne, abbaye et ban de Senones sont attribués à l’évêque de Metz et à ses successeurs. Vers 1050, les abbés prennent comme voué ou protecteur le comte Hermann de Salm. L’abbaye Saint-Pierre est reconstruite en pierre par l’abbé architecte Antoine de Pavie entre 1097 et 1123. Cette construction initie le renouveau économique de la contrée au XIIe siècle. L’histoire du ban de Senones se confond ensuite avec la seigneurie-vouerie de Salm-en-Vosges, et ses luttes entre 1250 et 1510 pour prendre le pouvoir sur le domaine de l’abbaye. Au XVIIIe siècle, l’abbé Dom Calmet poursuit la reconstruction totale de l’abbaye, commencée par ses prédécesseurs. On lui doit en particulier le grand escalier orné d’une grille en fer forgé de Jean Lamour. Voltaire vient rendre visite à Dom Calmet en 1754. Senones fut la capitale de la Principauté de Salm-Salm dépendant du Saint-Empire romain germanique. Erigée vers 1751, elle a été annexée par la Convention en 1793 à la demande des habitants, épuisés par le blocus décrété par Paris. Face à l’abbaye, construite à l’ouest, le premier Prince de Salm-Salm, Nicolas Léopold, fait bâtir le premier château, achevé en 1754. Le deuxième Prince, Louis Charles Othon est le bâtisseur du deuxième château et des nombreuses dépendances. Tous ces bâtiments princiers, ainsi que des hôtels particuliers construits à la même époque, sont toujours présents dans le centre historique de la ville. Dès la réunion de la Principauté de Salm-Salm à la France, les industries prirent possession des bâtiments libérés par les Princes et les abbés. C’est ainsi qu’en 1806, fut installée dans l’abbaye de Senones, la première filature mécanique de coton du département des Vosges, par l’Anglais John Heywood. Ces installations seront par la suite reprises par la société du Baron Aimé-Benoît Seillière et son cousin Benoît-Aimé Seillière, puis le fils de ce dernier, Nicolas-Ernest Seillière. L’industrie textile connut un essor considérable durant tout le XIXe siècle. La dernière usine, le tissage de l’abbaye, a fermé ses portes en 1992. Senones a été sur la ligne du feu pendant quatre ans durant la Première Guerre mondiale. La population a été victime d’atrocités, dont des prises d’otages, des exécutions, des incendies de maisons. Elle a été également très éprouvée durant le second conflit. 354 hommes furent déportés le 6 octobre 1944. 245 d’entre eux périrent dans les camps de concentration. Pour toutes ces épreuves, la ville fut décorée des Croix de Guerre 14-18 et 39-45.
Formerly known as Senonia, the present city was built around the Benedictine Abbey of St. Peter It was founded in 640 by St. Gondelbert. In the Carolingian era, Abbey and Ban de Senones are attributed to the Bishop of Metz and his successors. Towards 1050, the abbots take as devoted or protector Count Hermann de Salm. The Abbey of Saint-Pierre is rebuilt in stone by the Abbot architect Antoine de Pavie between 1097 and 1123. This construction initiates the economic renewal of the country in the twelfth century. The history of the ban Senones then merges with the seigniory-vouerie of Salm-en-Vosges, and its struggles between 1250 and 1510 to seize power on the estate of the abbey. In the eighteenth century, Father Dom Calmet continued the total reconstruction of the abbey, begun by his predecessors. In particular, he is responsible for the grand staircase adorned with a wrought iron gate by Jean Lamour. Voltaire comes to visit Dom Calmet in 1754. Senones was the capital of the Principality of Salm-Salm dependent on the Holy Roman Empire. Erected around 1751, it was annexed by the Convention in 1793 at the request of the inhabitants, exhausted by the blockade decreed by Paris. Opposite the abbey, built in the west, the first Prince of Salm-Salm, Nicolas Leopold, built the first castle, completed in 1754. The second Prince, Louis Charles Othon is the builder of the second castle and numerous outbuildings . All these princely buildings, as well as mansions built at the same time, are still present in the historic center of the city. Since the meeting of the Principality of Salm-Salm with France, the industries took possession of the buildings liberated by the Princes and the abbots. Thus in 1806, was installed in the Abbey of Senones, the first mechanical cotton mill of the department of the Vosges, by the Englishman John Heywood. These installations will later be taken over by the Baron Aimé-Benoît Seillière company and his cousin Benoît-Aimé Seillière, and his son, Nicolas-Ernest Seillière. The textile industry boomed throughout the nineteenth century. The last factory, the weaving of the abbey, closed its doors in 1992. Senones was on the line of fire for four years during the First World War. The population has been the victim of atrocities, including hostage taking, executions and house fires. It was also very hard during the second conflict. 354 men were deported on 6 October 1944. 245 of them perished in the concentration camps. For all these events, the city was decorated with Croix de Guerre 14-18 and 39-45.
Früher als Senonia bekannt, wurde die heutige Stadt um die Benediktinerabtei St. Peter herum errichtet. Sie wurde 640 von St. Gondelbert gegründet. In der Karolingerzeit werden Abbey und Ban de Senones dem Bischof von Metz und seinen Nachfolgern zugeschrieben. Gegen 1050 nehmen die Äbte Graf Hermann de Salm als ergebenen oder beschützerisch auf. Die Abtei von Saint-Pierre wurde zwischen 1097 und 1123 vom Abtenarchitekten Antoine de Pavie in Stein umgebaut. Diese Konstruktion leitet die wirtschaftliche Erneuerung des Landes im 12. Jahrhundert ein. Die Geschichte des Verbots Senones verschmilzt dann mit der Fürstentumsgemeinde Salm-en-Vosges und seinen Kämpfen zwischen 1250 und 1510, um die Macht auf dem Besitz der Abtei zu übernehmen. Im 18. Jahrhundert setzte Pater Dom Calmet die Rekonstruktion der Abtei fort, die von seinen Vorgängern begonnen wurde. Er ist insbesondere für die große Treppe verantwortlich, die von Jean Lamour mit einem schmiedeeisernen Tor geschmückt wird. Voltaire besucht Dom Calmet 1754. Senones war die Hauptstadt des Fürstentums Salm-Salm, das vom Heiligen Römischen Reich abhängig war. Sie wurde um 1751 errichtet und 1793 auf Antrag der Einwohner von der Konvention annektiert, erschöpft durch die von Paris beschlossene Blockade. Gegenüber der im Westen errichteten Abtei errichtete der erste Fürst von Salm-Salm, Nicolas Leopold, das erste Schloss, das 1754 fertiggestellt wurde. Der zweite Prinz, Louis Charles Othon, ist der Erbauer des zweiten Schlosses und zahlreicher Nebengebäude . Alle diese fürstlichen Gebäude sowie die zur gleichen Zeit gebauten Villen befinden sich noch im historischen Zentrum der Stadt. Seit dem Treffen des Fürstentums Salm-Salm mit Frankreich übernahm die Industrie die von den Fürsten und Äbten befreiten Gebäude. So wurde 1806 in der Abtei von Senones die erste mechanische Baumwollspinnerei der Abteilung der Vogesen vom Engländer John Heywood installiert. Diese Installationen werden später von Baron Aimé-Benoît Seillière und seinem Cousin Benoît-Aimé Seillière und seinem Sohn Nicolas-Ernest Seillière übernommen. Die Textilindustrie boomte im 19. Jahrhundert. Die letzte Fabrik, die Weberei der Abtei, wurde 1992 geschlossen. Senones war während des ersten Weltkrieges vier Jahre lang in Brand. Die Bevölkerung ist Opfer von Gräueltaten wie Geiselnahme, Hinrichtungen und Hausbränden geworden. Es war auch sehr schwer während des zweiten Konflikts. Am 6. Oktober 1944 wurden 354 Männer deportiert. 245 von ihnen kamen in Konzentrationslagern ums Leben. Für all diese Veranstaltungen wurde die Stadt mit Croix de Guerre 14-18 und 39-45 dekoriert.
De gueules, à deux saumons d’argent adossés et posés en pal, accompagnés de quatre croisettes du même, une en chef, une en pointe et une à chaque flanc.
Commentaires : Les deux saumons sont l’emblème de la famille de Salm, originaire de la vallée de la Salm, un sous-affluent de la Meuse des Ardennes belges. Seules les armoiries des comtes de Salm en Vosges comprennent des croisettes. Le blason de Senones est celui de la principauté de Salm ; il est à rapprocher de ceux de Celles-sur-Plaine, Allarmont, La Petite Raon et Grandfontaine qui faisaient également partie de la principauté.
Comments: The two salmon are the emblem of the Salm family, originally from the Salm valley, a sub-tributary of the Meuse in the Belgian Ardennes. Only the coats of arms of the Counts of Salm in the Vosges include the croisettes. The coat of arms of Senones is that of the principality of Salm; it can be compared to those of Celles-sur-Plaine, Allarmont, La Petite Raon and Grandfontaine which were also part of the principality.
Kommentar: Die beiden Lachse sind das Wahrzeichen der Familie Salm, die ursprünglich aus dem Salm-Tal stammt, einem Nebenfluss der Maas in den belgischen Ardennen. Nur die Wappen der Grafen von Salm in den Vogesen enthalten die Croisetten. Das Wappen der Senonen ist das des Fürstentums Salm; es kann mit denen von Celles-sur-Plaine, Allarmont, La Petite Raon und Grandfontaine verglichen werden, die ebenfalls Teil des Fürstentums waren.
Les habitants et les habitantes de Senones s’appellent les Senonais et les Senonaises
The inhabitants of Senones are called Senonais and Senonaises
Die Einwohner von Senones heißen Senonais und Senonaises
Les points de visites
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Ce musée a ouvert ses portes en 2013. Il est consacré à la Bicyclette qui roule toute seule. On peut y découvrir les Velo-Solex fabriqués en France de 1946 à 1988, la version destinée aux Etats-Unis, le modèle de la Prévention Routière, le Solex électrique, le Tricycle Dupont équipé d’un moteur de Solex,. Sont présents les dérivés : Le Veloto, le Buggy 85, Le Solex F4, le Surf Racer, Sans oublier le Triporteur Bercy, fabriqué en Hongrie, le Tricycle Dupont équipé d’un moteur de Solex, le Solex Roland Garros de Hongrie, le Trotilex, Le Westhoek de Belgique..
This museum opened in 2013. It is dedicated to the Bicycle which rolls alone. You can discover the VeloSolex made in France from 1946 to 1988, the version for the United States, the model of road safety, the electric Solex, the Dupont Tricycle equipped with a Solex engine. The derivatives are present: The Veloto, the Buggy 85, the Solex F4, the Surf Racer, Not to mention the Bercy Triporteur, made in Hungary, the Dupont Tricycle equipped with a Solex engine, the Solex Roland Garros of Hungary, the Trotilex, The Westhoek of Belgium.
Dieses Museum wurde 2013 eröffnet. Es ist dem Fahrrad gewidmet, das alleine rollt. Sie können den VeloSolex in Frankreich von 1946 bis 1988 entdecken, die Version für die Vereinigten Staaten, das Modell für Verkehrssicherheit, den elektrischen Solex, das Dupont Tricycle, das mit einem Solex-Motor ausgestattet ist. Die Derivate sind vorhanden: Der Veloto, der Buggy 85, der Solex F4, der Surf Racer, Ganz zu schweigen von dem in Ungarn hergestellten Bercy Triporteur, dem mit einem Solex-Motor ausgestatteten Dupont-Dreirad, dem Solex Roland Garros aus Ungarn, dem Trotilex und der Westhoek von Belgien.
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Commencée en 1719 par Dom Alliot, elle fut agrandie par Dom Calmet 30 ans plus tard. Ouvrages de religion, d’histoire et de sciences étaient disponibles. 15000 livres étaient disposés le long des 50m de longueur et des 7 m de hauteur. En 1728, Dom Calmet fut appelé comme abbé de Senones. C’est dans la grande abbaye vosgienne qu’il travailla et vécut la dernière partie de son existence, entretenant une correspondance avec de nombreux savants. Il y mourut le 25 octobre 1757. En 1754 il y accueillit Voltaire. Ce dernier fréquenta la bibliothèque avec intérêt. Il garda de bonnes relations avec son hôte. Même s’il le moque dans son Dictionnaire Philosophique, pour avoir écrit un traité sur les vampires, en plein siècle des Lumières. La bibliothèque fut dépouillée de ses livres pendant la Révolution.
Begun in 1719 by Dom Alliot, it was enlarged by Dom Calmet 30 years later. Books of religion, history and science were available. 15000 books were arranged along 50m in length and 7m in height. In 1728, Dom Calmet was named abbot of Senones. It was in the great Vosges abbey that he worked and lived the last part of his life, maintaining a correspondence with many scholars. He died there on October 25, 1757. In 1754 he welcomed Voltaire. He went to the library with interest. He kept good relations with his host. Even if he makes fun of him in his Philosophical Dictionary for writing a treatise on vampires in the Enlightenment. The library was stripped of his books during the Revolution.
Sie wurde 1719 von Dom Alliot begonnen und 30 Jahre später von Dom Calmet vergrößert. Bücher über Religion, Geschichte und Wissenschaft standen zur Verfügung. 15000 Bücher wurden entlang einer Länge von 50 m und einer Höhe von 7 m angeordnet. Im Jahr 1728 wurde Dom Calmet zum Abt von Senones ernannt. In der großen Abtei der Vogesen arbeitete und lebte er den letzten Teil seines Lebens und pflegte eine Korrespondenz mit vielen Gelehrten. Dort starb er am 25. Oktober 1757. 1754 begrüßte er Voltaire. Er ging mit Interesse in die Bibliothek. Er pflegte gute Beziehungen zu seinem Gastgeber. Auch wenn er sich in seinem Philosophischen Wörterbuch über ihn lustig macht, weil er eine Abhandlung über Vampire in der Aufklärung geschrieben hat. Die Bibliothek wurde während der Revolution ihrer Bücher beraubt.
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Ancien bâtiment agricole, cet ensemble a été reconverti en usine textile par un britannique. John Heywood mécanise l’industrie textile dans les Vosges, au début du XIXe siècle, lors du blocus continental. Il est considéré comme le véritable pionnier de l’industrie du textile dans les Vosges. Né à Manchester en 1771, en pleine révolution industrielle, cet ingénieur anglais est fait prisonnier des français lors des guerres napoléoniennes. Il créa une usine de textile sur Senones et Moyenmoutier, la première filature de coton des Vosges. Pour ce faire, il s’associe avec deux représentants d’une société de Nancy. En 1806, il achète l’Abbaye de Senones, puis la bibliothèque et la cour intérieure de celle-ci. En 1810, il baptise son usine Saint Maurice. Il est ainsi à la base d’un développement industriel qui transformera profondément la région. En 1818, il achètera le château des princes de Salm qui sera appelée la filature du château. Entre 1825 et 1830, il monte un tissage mécanique à La Broque, dans un ancien pavillon de chasse des princes de Salm. Des extensions textiles ont lieu à Lutzelhouse et à Mühlbach-sur-Bruche. Heywood se lança dans l’aventure du tissage mécanique, mais s’effaça rapidement devant son fils et son gendre, Aimé-Benoît Seillière, industriel du tissage de laine à Reims, qui est ensuite devenu son associé. Heywood est mort en 1855.
Former agricultural building, this set was converted into a textile factory by a British. John Heywood mechanized the textile industry in the Vosges, in the early nineteenth century, during the continental blockade. He is considered as the true pioneer of the textile industry in the Vosges. Born in Manchester in 1771, in the middle of the industrial revolution, this English engineer was captured by the French during the Napoleonic wars. He created a textile factory on Senones and Moyenmoutier, the first cotton mill in the Vosges. To do this, he partners with two representatives of a company in Nancy. In 1806, he bought the Senones Abbey, then the library and the inner courtyard of it. In 1810, he baptized his factory Saint Maurice. It is thus at the base of an industrial development that will profoundly transform the region. In 1818, he bought the castle of the princes of Salm which will be called the spinning of the castle. Between 1825 and 1830, he mounted a mechanical weaving at La Broque, in a former hunting lodge of the princes of Salm. Textile extensions take place in Lutzelhouse and Mühlbach-sur-Bruche. Heywood embarked on the adventure of mechanical weaving, but quickly faded away from his son and son-in-law, Aimé-Benoît Seillière, a wool weaving industry in Reims, who later became his partner. Heywood died in 1855.
Dieses ehemalige landwirtschaftliche Gebäude wurde von einem Briten in eine Textilfabrik umgewandelt. John Heywood mechanisierte die Textilindustrie in den Vogesen im frühen 19. Jahrhundert während der kontinentalen Blockade. In den Vogesen gilt er als wahrer Pionier der Textilindustrie. Der englische Ingenieur, der 1771 in Manchester inmitten der industriellen Revolution geboren wurde, wurde während der napoleonischen Kriege von den Franzosen gefangengenommen. Er gründete eine Textilfabrik in Senones und Moyenmoutier, der ersten Baumwollspinnerei in den Vogesen. Dafür arbeitet er mit zwei Vertretern eines Unternehmens in Nancy zusammen. 1806 kaufte er die Abtei von Senones, dann die Bibliothek und den Innenhof davon. 1810 taufte er seine Fabrik Saint Maurice. Es ist also die Basis einer industriellen Entwicklung, die die Region tiefgreifend verändern wird. 1818 kaufte er die Burg der Fürsten von Salm, die als Spinnerei der Burg bezeichnet wird. Zwischen 1825 und 1830 montierte er in La Broque in einem ehemaligen Jagdschloss der Fürsten von Salm ein mechanisches Gewebe. Textilerweiterungen finden in Lutzelhouse und Mühlbach-sur-Bruche statt. Heywood begann das Abenteuer des mechanischen Webens, verschwand aber schnell von seinem Sohn und seinem Schwiegersohn Aimé-Benoît Seillière, einer Wollweberei in Reims, der später sein Partner wurde. Heywood starb 1855.
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Cette colonne quadrangulaire est en syénite. Cette roche se rapproche du granite mais ne contient pas de quartz. Elle a été érigée en 1925 et inaugurée par le Maréchal Joffre. Mais elle est dédiée aux enfants de Senones, victimes civiles et militaires, de toutes les guerres du XXe siècle. L’église Saint-Gondelbert, construite par Antoine de Pavie au XIIe siècle a été en grande partie détruite pendant la Révolution. Elle a été reconstruite après 1860. La tour en est le seul vestige original. C’est une église de style néo-roman. Gondelbert est un personnage légendaire, associé à la fondation du ban religieux de Senones. On peut y découvrir un beau chemin de croix. Le reliquaire de saint Siméon, septième evêque de Metz, est à voir. L’orgue, construit en 1882 par Charles et Henri Didier, grande famille de facteurs vosgiens. Il a fait l’objet d’une reconstruction par les Jacquot de Rambervillers, en 1920. Dom Calmet a son tombeau dans l’église. On y trouve les titres de ses ouvrages.
This quadrangular column is in syenite. This rock is close to granite but does not contain quartz. It was erected in 1925 and inaugurated by Marshal Joffre. But it is dedicated to the children of Senones, civilian and military victims, of all the wars of the twentieth century. The church Saint-Gondelbert, built by Antoine de Pavie in the twelfth century was largely destroyed during the Revolution. It was rebuilt after 1860. The tower is the only original vestige. It is a neo-Romanesque church. Gondelbert is a legendary figure associated with the founding of Senones religious ban. We can discover a beautiful way of the cross. The reliquary of Saint Simeon, seventh Bishop of Metz, is to be seen. The organ, built in 1882 by Charles and Henri Didier, a large family of Vosges factors. It was rebuilt by Jacquot de Rambervillers in 1920. Dom Calmet has his tomb in the church. There are the titles of his works.
Diese viereckige Säule ist in Syenit. Dieses Gestein liegt in der Nähe von Granit, enthält jedoch keinen Quarz. Es wurde 1925 errichtet und von Marschall Joffre eingeweiht. Aber es ist den Kindern von Senones gewidmet, den zivilen und militärischen Opfern aller Kriege des zwanzigsten Jahrhunderts. Die Kirche Saint-Gondelbert, die im 12. Jahrhundert von Antoine de Pavie erbaut wurde, wurde während der Revolution weitgehend zerstört. Es wurde nach 1860 wieder aufgebaut. Der Turm ist der einzige ursprüngliche Überrest. Es ist eine neoromanische Kirche. Gondelbert ist eine legendäre Figur, die mit der Gründung des religiösen Verbots von Senones in Verbindung steht. Wir können einen schönen Weg des Kreuzes entdecken. Die Reliquie des Heiligen Simeon, siebter Bischof von Metz, ist zu sehen. Die Orgel wurde 1882 von Charles und Henri Didier, einer großen Familie der Vogesen, erbaut. Es wurde 1920 von Jacquot de Rambervillers umgebaut. Dom Calmet hat sein Grab in der Kirche. Es gibt die Titel seiner Werke.
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Le cloître date de 1708-1710. C’est une galerie couverte et fermée en quadrilatère, entourant souvent un jardin intérieur. Il est établi d’abord au cœur des abbayes et monastères, et plus tard également à côté des cathédrales, collégiales et églises plus importantes. Le cloître, avec son jardin intérieur, au centre duquel se trouve parfois un puits, est ouvert sur le ciel. Avec ses bancs de pierre, il constitue l’espace de rencontre entre les moines, les autres lieux étant soumis au silence. Le cloître donne accès à tous les lieux communautaires importants : église, salle du chapitre, bibliothèque et scriptorium, réfectoire et divers offices. La symbolique intervient aussi. Il y a quatre murailles, qui sont le mépris de soi-même, le mépris du monde, l’amour du prochain et l’amour de Dieu. Et chaque côté a sa rangée de colonnes. La base de toutes les colonnes est la patience. Dans le cloître, la diversité des demeures, c’est celle des vertus. Le jardin fleuri représente le Jardin Clos du Cantique des cantiques. On l’interprète dans l’art comme l’image de la Vierge Marie. C’est aujourd’hui un agréable lieu de déambulation où poussent, dans l’espace jardin, des plantes tinctoriales pour faire écho à l’époque textile.
The cloister dates from 1708-1710. It is a covered and closed gallery in quadrilateral, often surrounding an interior garden. It is first established in the heart of abbeys and monasteries, and later also next to cathedrals, colleges and larger churches. The cloister, with its inner garden, in the center of which is sometimes a well, is open to the sky. With its stone benches, it is the meeting place between the monks, the other places are subject to silence. The cloister gives access to all important community places: church, chapter room, library and scriptorium, refectory and various offices. The symbolism also intervenes. There are four walls, which are self-contempt, scorn of the world, love of neighbor and love of God. And each side has its row of columns. The basis of all columns is patience. In the cloister, the diversity of dwellings is that of virtues. The flower garden is the enclosed garden of the Song of Songs. It is interpreted in art as the image of the Virgin Mary. Today, it is a pleasant place to stroll, where in the garden area sprout tinctorial plants to echo the textile era.
Der Kreuzgang stammt aus den Jahren 1708-1710. Es ist eine überdachte und geschlossene viereckige Galerie, die oft einen Innengarten umgibt. Es wurde zuerst im Herzen von Abteien und Klöstern und später auch neben größeren Kathedralen, Stiftskirchen und Kirchen errichtet. Der Kreuzgang mit seinem Innengarten, in dessen Mitte sich manchmal ein Brunnen befindet, ist zum Himmel hin offen. Mit seinen Steinbänken bildet es den Treffpunkt zwischen den Mönchen, während die anderen Orte der Stille unterliegen. Der Kreuzgang bietet Zugang zu allen wichtigen Orten der Gemeinde: Kirche, Kapitelsaal, Bibliothek und Skriptorium, Refektorium und verschiedene Büros. Die Symbolik greift auch ein. Es gibt vier Wände, die Verachtung für sich selbst, Verachtung für die Welt, Nächstenliebe und Liebe zu Gott sind. Und jede Seite hat ihre Spaltenreihe. Die Basis aller Kolumnen ist Geduld. Im Kreuzgang ist die Vielfalt der Wohnungen die der Tugenden. Der Blumengarten repräsentiert den Jardin Clos du Cantique des cantiques. Es wird in der Kunst als das Bild der Jungfrau Maria interpretiert. Heute ist es ein angenehmer Ort zum Bummeln, wo im Garten Farbstoffpflanzen wachsen, um die Textilzeit widerzuspiegeln.
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Le groupe Boussac est né en 1911, avec la création par Marcel Boussac du Comptoir de l’industrie cotonnière ou CIC. Les Manufactures de Senones sont acquises en presque totalité par Boussac dès 1920. La société a pour objet la filature du coton et autres textiles, le blanchiment, l’impression et la teinture de fils et tissus, l’achat, la vente et la transformation de ces matières. Elle se spécialise dans le blanc classique : calicots renforcés, percales. Les Manufactures de Senones comptent plusieurs filiales. Citons la filature, le tissage et la teinturerie de l’Abbaye et le tissage des Ajols, la filature, la retorderie et l’usine de confection de Rambervillers, les tissages de Petite-Raon, des Gouttes et de Saulcy, la blanchisserie et l’usine de confection de Moyenmoutier. Boussac n’est pas inquiété par l’épuration, notamment grâce aux remerciements des rescapés de la déportation. Ceux-ci découvrent que leurs salaires ont été versés consciencieusement à leurs familles. L’empire Boussac s’agrandit et se diversifie : presse, électroménager, haras. Mais cet entrepreneur ne sait pas déléguer ses pouvoirs et continue de vouloir tout contrôler. Au moment de la décolonisation et de l’apparition des fibres synthétiques, qui réduisent ses marchés, ses profits baissent et ses déboires financiers s’accélèrent. Il ne pourra éviter le démantèlement de son empire. Il mourra ruiné en 1980 après avoir été l’homme le plus riche d’Europe.
The Boussac group was born in 1911, with the creation by Marcel Boussac of the Comptoir de l’Industrie Cotonnière or CIC. The Manufactures de Senones are acquired almost entirely by Boussac as early as 1920. The company’s purpose is the spinning of cotton and other textiles, the bleaching, printing and dyeing of yarns and fabrics, the purchase, sale and processing of these materials. She specializes in classic white: reinforced calico, percale. Manufactures de Senones has several subsidiaries. These include the spinning, weaving and dyeing of the Abbey and the weaving of the Ajols, the spinning, the twisting and the garment factory of Rambervillers, the weaving of Petite-Raon, the Gouttes and Saulcy, the laundry and the garment factory of Moyenmoutier. Boussac is not worried about the purification, thanks to the thanks of the survivors of the deportation. They discover that their wages have been paid conscientiously to their families. The Boussac empire is growing and diversifying: press, electrical appliances, stud farm. But this entrepreneur does not know how to delegate his powers and continues to want to control everything. At the time of decolonization and the appearance of synthetic fibers, which reduce its markets, its profits are falling and its financial woes are accelerating. He will not be able to avoid the dismantling of his empire. He will die ruined in 1980 after being the richest man in Europe.
Die Boussac-Gruppe wurde 1911 mit der Gründung des Comptoir de l’Industrie Cotonnière (CIC) durch Marcel Boussac gegründet. Die Manufactures de Senones werden bereits 1920 fast vollständig von Boussac erworben. Ziel des Unternehmens ist das Spinnen von Baumwolle und anderen Textilien, das Bleichen, Bedrucken und Färben von Garnen und Stoffen, den Kauf, Verkauf und die Verarbeitung dieser Materialien. Sie hat sich auf klassisches Weiß spezialisiert: verstärkter Kaliko, Perkal. Manufactures de Senones hat mehrere Tochtergesellschaften. Dazu gehören das Spinnen, Weben und Färben der Abtei und das Weben der Ajols, das Spinnen, die Zwirnerei und die Bekleidungsfabrik von Rambervillers, das Weben von Petite-Raon, die Gouttes und Saulcy, die Wäsche und die Wäsche Bekleidungsfabrik von Moyenmoutier. Dank der Überlebenden der Deportation macht sich Boussac keine Sorgen um die Reinigung. Sie stellen fest, dass ihre Löhne gewissenhaft an ihre Familien gezahlt wurden. Das Boussac-Reich wächst und diversifiziert: Presse, Elektrogeräte, Gestüt. Dieser Unternehmer weiß jedoch nicht, wie er seine Befugnisse delegieren soll und möchte weiterhin alles kontrollieren. Zum Zeitpunkt der Entkolonialisierung und des Aufkommens synthetischer Fasern, die ihre Märkte reduzieren, sinken die Gewinne und die finanziellen Probleme beschleunigen sich. Dem Zerfall seines Reiches wird er nicht entgehen können. Er wird 1980 ruiniert, nachdem er der reichste Mann Europas ist.
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La communauté de l’Église réformée de Senones a la particularité de disposer d’un temple à l’histoire émouvante. Il s’agit en fait d’une ancienne Synagogue. Construite en 1896 et inaugurée le 11 mars 1897, cette Synagogue était au service d’une communauté juive forte de 104 membres en 1885, pour 3900 habitants. Mise sous séquestre pendant la seconde guerre mondiale, elle sera endommagée par des bombardements en 1944. La communauté juive est devenue quasiment inexistante à cette date. Aussi elle céda gratuitement la Synagogue à la communauté locale de l’Église réformée. Elle rendait hommage au dévouement des protestants envers les juifs, durant les années de persécution. C’est ce que précise la plaque fixée sur le mur extérieur, dévoilée à l’occasion du centenaire, en 1997. Sur le fronton de l’ancienne Synagogue est peinte une citation en hébreu du prophète Ésaïe, reprise en français sur la plaque du centenaire. Elle proclame : Car ma maison sera appelée maison de prière pour tous les peuples. (Ésaïe. 56.7 tiré de la Bible).
The community of the Reformed Church of Senones has the distinction of having a temple with moving history. It is actually an old synagogue. Built in 1896 and inaugurated on March 11, 1897, this Synagogue was in the service of a Jewish community with 104 members in 1885, for 3900 inhabitants. Sequestrated during the Second World War, it will be damaged by bombing in 1944. The Jewish community has become virtually non-existent at this time. So she gave the Synagogue free of charge to the local community of the Reformed Church. She paid tribute to the Protestants’ devotion to the Jews during the years of persecution. This is what the plaque on the exterior wall, unveiled on the occasion of the centenary, says in 1997. On the pediment of the ancient Synagogue is painted a quote in Hebrew from the prophet Isaiah, reprinted in French on the plate of the centenary. It proclaims: For my house will be called house of prayer for all peoples. (Isaiah 56: 7 from the Bible)
Die Gemeinschaft der reformierten Kirche von Senones unterscheidet sich durch einen Tempel mit bewegender Geschichte. Es ist eigentlich eine alte Synagoge. Diese Synagoge wurde 1896 erbaut und am 11. März 1897 eingeweiht. Sie befand sich 1885 in einer jüdischen Gemeinde mit 104 Mitgliedern für 3900 Einwohner. Während des Zweiten Weltkrieges wurde es 1944 durch Bombenangriffe beschädigt. Die jüdische Gemeinde ist zu dieser Zeit praktisch nicht existent. So gab sie die Synagoge kostenlos an die örtliche Gemeinschaft der reformierten Kirche. Sie würdigte die Hingabe der Protestanten an die Juden während der Jahre der Verfolgung. Das sagt die Gedenktafel an der Außenwand, die anlässlich des 100-jährigen Jubiläums enthüllt wurde, 1997. Auf dem Giebel der antiken Synagoge ist ein auf hebräisch zitiertes Zitat des Propheten Jesaja auf Französisch auf dem Teller des 100-jährigen Jubiläums abgedruckt. Es verkündet: Denn mein Haus wird für alle Völker Haus des Gebets genannt. (Jesaja 56: 7 aus der Bibel)
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Ce bâtiment est construit en 1751. Il appartenait au Gouverneur de la Principauté et de la capitale, Grand Veneur, Claude Margerie de Montfort. Il fut racheté par le Prince régnant Louis-Charles-Othon en 1776 et devint ensuite la résidence de son frère, le Prince Charles Alexandre. On peut découvrir à l’intérieur un escalier orné d’une belle grille en fer forgé. Dans la cour, située derrière l’hôtel, un autre escalier donnait accès aux terrasses des jardins princiers.
Les jardins du prince étaient réputés, et étaient situés sur une terrasse. Charles Messier, astronome et « chasseur de comètes » y a fait des observations en 1772.
Cet escalier, édifié au 3ème quart du 18ème siècle est en grès rouge et bordé d’une belle rampe en fer forgé que l’on retrouve en garde-corps sur la terrasse. Il est double et à double volée. Sur le palier de départ, on voit un bassin adapté à la concavité d’une niche. Au milieu de celle-ci, sous un cul-de-four orné d’une coquille, se trouve l’arrivée d’eau. Celle-ci sort de gueule d’un poisson vertical, toutes nageoires dehors. L’édifice est devenu médiathèque intercommunale.
This building was built in 1751. It belonged to the Governor of the Principality and the capital, Grand Veneur, Claude Margerie de Montfort. It was bought by the reigning Prince Louis-Charles-Othon in 1776 and then became the residence of his brother, Prince Charles Alexander. Inside you can find a staircase decorated with a beautiful wrought iron gate. In the courtyard, behind the hotel, another staircase gave access to the terraces of the princely gardens. The Prince’s gardens were famous, and were located on a terrace. Charles Messier, astronomer and « comet hunter » made observations in 1772. This staircase, built in the 3rd quarter of the 18th century, is in red sandstone and bordered by a beautiful wrought iron banister that is found in railings on the terrace. It is double and double ended. On the landing, we see a basin adapted to the concavity of a niche. In the middle of it, under a cul-de-furnace adorned with a shell, is the arrival of water. It comes out of mouth of a vertical fish, all fins outside. The building has become an intermunicipal media library.
Dieses Gebäude wurde 1751 erbaut. Es gehörte dem Gouverneur des Fürstentums und der Hauptstadt Grand Veneur, Claude Margerie de Montfort. Es wurde 1776 vom amtierenden Prinz Louis-Charles-Othon gekauft und wurde dann der Wohnsitz seines Bruders, Prinz Charles Alexander. Im Inneren finden Sie eine Treppe, die mit einem schönen schmiedeeisernen Tor geschmückt ist. Im Hof hinter dem Hotel führte eine weitere Treppe zu den Terrassen der fürstlichen Gärten. Die Gärten des Prinzen waren berühmt und befanden sich auf einer Terrasse. Charles Messier, Astronom und « Kometenjäger », machte 1772 Beobachtungen. Diese Treppe, die im 3. Viertel des 18. Jahrhunderts erbaut wurde, ist aus rotem Sandstein und wird von einem schönen schmiedeeisernen Geländer begrenzt, das sich in Geländern auf der Terrasse befindet. Es ist doppelt und doppelseitig. Auf der Landung sehen wir ein Becken, das an die Konkavität einer Nische angepasst ist. In der Mitte, unter einer mit einer Schale geschmückten Sackgasse, ist die Ankunft von Wasser. Es kommt aus dem Mund eines vertikalen Fisches, alle Flossen draußen. Das Gebäude ist zu einer interkommunalen Mediathek geworden.
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A l’extrême droite du château, au ras du trottoir, on peut découvrir la première pierre du château. Elle fut posée le 23 juillet 1754. Le bâtiment a été décidé par Nicolas Léopold (1701-1770). Gendre du prince précédent Louis-Othon, il fut feldmaréchal dans les armées de l’Empereur. A la suite de son mariage avec l’héritière de la branche régnante, il s’intitula prince de Salm. Le couple aura 18 enfants. La première pierre a été bénie par Dom Calmet, abbé de Senones. La même année, il accueillait Voltaire, alors en exil. Cette visite déplut au Prince. Devenu persona non grata, Voltaire s’est vu octroyer un délai de trois jours pour déguerpir. Il découvre pendant son court séjour de 3 semaines l’érudition des moines et la qualité de leur bibliothèque. Prenant les eaux à Plombières, il se confond en remerciements épistolaires auprès de son hôte. Dom Calmet, vaillant octogénaire, avoue sa surprise devant l’intransigeance du prince vis-à-vis de son invité. Il le juge si sérieux et si studieux qu’il n’aurait point été surpris d’une prochaine conversion. Mais Voltaire ironise aussi sur le délai si généreux qui lui a été accordé, pour quitter un minuscule territoire dont un escargot ferait le tour en une journée.
Construit en 1754, puis percé en son milieu par un passage en 1781, le premier château des Princes de Salm est une belle construction de plan massé. Il structure l’espace urbain du centre de Senones. À son rôle emblématique qui rappelle l’ existence de la principauté de Salm (1751-1793) s’ajoute une fonction urbaine de liaison entre la place Thumann, parvis du deuxième château et la place Clémenceau, qui s’ouvre vers l’abbaye. En 1894, un premier incendie ravage la toiture mansardée qui sera remplacée par une toiture en pavillon. Cent ans plus tard, un nouvel incendie fait disparaître l’ensemble de la toiture et une grande partie des planchers. Depuis ce dernier évènement le monument est resté éventré, se dégradant au gré des intempéries. Suite à la fondation en 1751 de la Principauté de Salm-Salm, état indépendant, les Princes transforment la partie est du centre ville, jusqu’alors occupée par des parcelles agricoles. Tous les édifices construits par les Princes dans la deuxième moitié du XVIIIème siècle sont aujourd’hui conservés. L’ordonnancement des façades des deux châteaux, des bâtiments annexes et des hôtels particuliers donne à cette partie du centre historique un cachet remarquable et unique en Lorraine. Toute la disposition des bâtiments s’ordonne à partir du premier château des Princes, construit sous la direction de Nicolas-Léopold en 1754, face au Palais Abbatial. Derrière le premier château, s’étendent des constructions allongées disposées de manière à créer deux esplanades de largeurs différentes qui ouvrent la perspective vers l’est.
At the extreme right of the castle, at the edge of the pavement, you can discover the first stone of the castle. It was put on July 23, 1754. The building was decided by Nicolas Leopold (1701-1770). The son-in-law of the previous prince Louis Othon, he was a feldmarechal in the armies of the Emperor. Following his marriage to the heiress of the ruling branch, he styled himself Prince of Salm. The couple will have 18 children. The first stone was blessed by Dom Calmet, abbot of Senones. The same year, he welcomed Voltaire, then in exile. This visit displeased the Prince. Became persona non grata, Voltaire was given a period of three days to clear off. He discovered during his short stay of 3 weeks the erudition of the monks and the quality of their library. Taking the waters at Plombières, he is confused by epistolary thanks to his host. Dom Calmet, valiant octogenarian, confesses his surprise at the intransigence of the prince vis-à-vis his guest. He judges him so serious and studious that he would not have been surprised at a future conversion. But Voltaire also quips about the generous time he has been given to leave a tiny territory that a snail would go around in one day.
Built in 1754, then pierced in its middle by a passage in 1781, the first castle of the Princes of Salm is a beautiful construction of plan massed. It structures the urban space of the center of Senones. In its emblematic role reminiscent of the existence of the principality of Salm (1751-1793) is added an urban linking function between Place Thumann, forecourt of the second castle and Place Clémenceau, which opens towards the abbey. In 1894, a first fire ravaged the roof attic which will be replaced by a roof pavilion. A hundred years later, a new fire removes the entire roof and a large part of the floors. Since this last event the monument has remained disemboweled, deteriorating according to the weather. Following the founding in 1751 of the Principality of Salm-Salm, an independent state, the Princes transformed the eastern part of the city center, hitherto occupied by agricultural parcels. All the buildings built by the Princes in the second half of the 18th century are now preserved. The arrangement of the façades of the two castles, outbuildings and mansions gives this part of the historic center a remarkable and unique character in Lorraine. All the layout of the buildings is ordered from the first castle of the Princes, built under the direction of Nicolas-Leopold in 1754, facing the Abbey Palace. Behind the first castle lie elongated buildings arranged so as to create two esplanades of different widths which open the perspective to the east.
An der äußersten rechten Seite der Burg, am Rande des Bürgersteigs, können Sie den ersten Stein der Burg entdecken. Es wurde am 23. Juli 1754 gestellt. Das Gebäude wurde von Nicolas Leopold (1701-1770) entschieden. Der Schwiegersohn des früheren Fürsten Louis Othon war ein Feldmarschall in den Armeen des Kaisers. Nach seiner Heirat mit der Erbin des herrschenden Zweiges gestaltete er sich selbst Prinz von Salm. Das Paar wird 18 Kinder haben. Der erste Stein wurde von Dom Calmet, Abt von Senones, gesegnet. Im selben Jahr begrüßte er Voltaire, dann im Exil. Dieser Besuch missfiel dem Prinzen. Voltaire wurde zur Persona non grata und erhielt eine Frist von drei Tagen, um sich zu entfernen. Er entdeckte während seines kurzen Aufenthalts von 3 Wochen die Gelehrsamkeit der Mönche und die Qualität ihrer Bibliothek. Er nimmt das Wasser in Plombières und verwirrt ihn dank seines Wirtes. Dom Calmet, tapferer Achtgenossen, gesteht seine Überraschung über die Unnachgiebigkeit des Fürsten gegenüber seinem Gast. Er beurteilt ihn so ernst und fleißig, dass er über eine zukünftige Bekehrung nicht überrascht gewesen wäre. Voltaire witzelt aber auch über die großzügige Zeit, die ihm gegeben wurde, um ein winziges Gebiet zu verlassen, in dem eine Schnecke an einem Tag herumfahren würde.
Erbaut im Jahr 1754, dann in der Mitte im Jahr 1781 durch einen Kanal durchbohrte, ist das erste Schloss der Fürsten von Salm in einem schönen Gebäude Blockplan. Die Struktur des urbanen Raumes im Zentrum von Senones. In ihrer ikonischen Rolle, die die Existenz des Fürstentums Salm (1751-1793) sowie eine Verbindung zwischen städtischer Funktion statt Thumann, die zweite Platz Burg und Place Clemenceau, die zur Abtei öffnet erinnert. Im Jahr 1894 zerstörte ein Feuer die erste Mansarddach durch ein Zeltdach ersetzt werden. Einhundert Jahre später negiert ein anderes Feuer das gesamte Dach und die meisten der Etagen. Da diese Veranstaltung blieb das Denkmal entkernt, an der Gnade des Wetters zu verschlechtern. Nach der Gründung im Jahr 1751 von dem Salm-Salm, unabhängigen Staat verwandelten Fürsten den östlichen Teil der Innenstadt, die zuvor von landwirtschaftlichen Parzellen belegt. Alle von den Fürsten gebaut Gebäude in der zweiten Hälfte des achtzehnten Jahrhunderts sind bis heute erhalten geblieben. Die Reihenfolge der Fassaden von zwei Schlössern, Nebengebäuden und Villen gibt diesen Teil des historischen Zentrums einen bemerkenswerter und einzigartiger Stil in Lorraine. Das gesamte Layout der Gebäude aus der ersten Burg der Fürsten organisiert, im Jahr 1754 unter der Leitung von Nicolas Leopold gebaut, gegenüber der Abtei Palace. Hinter dem ersten Schloss längliche Strukturen angeordnet erstrecken, um Lichtungen zwei verschiedene Breite zu erzeugen, die die Aussicht ostwärts bieten.
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Construit en 1750, il était la résidence de l’intendant Hyacinthe Messier. Celui-ci est le frère de l’ astronome Charles Messier. Né à Badonviller en1730 et mort à Paris en 1817, il est un éminent chasseur de comètes. Il est renommé pour avoir créé le fameux catalogue d’objets du ciel profond portant son nom. Charles Messier étudie scrupuleusement 44 comètes et en découvre 20 entre 1760 et 1801. Louis XV l’appelait le furet des comètes. Il devient membre de l’Académie des Sciences en 1778. Messier perd une partie de sa réputation scientifique en 1806. Il rédige un mémoire vouant la grande comète de 1769 à Napoléon, né cette année-là.
Built in 1750, it was the residence of Intendant Hyacinthe Messier. This one is the brother of astronomer Charles Messier. Born in Badonviller in 1730 and died in Paris in 1817, he is an eminent comet hunter. He is renowned for creating the famous catalog of deep sky objects bearing his name. Charles Messier scrupulously studied 44 comets and discovered 20 between 1760 and 1801. Louis XV called him the ferret of comets. He became a member of the Academy of Sciences in 1778. Messier lost part of his scientific reputation in 1806. He wrote a memoir devoted to the great comet of 1769 to Napoleon, born that year.
1750 erbaut, war es die Residenz des Intendant Hyacinthe Messier. Dies ist der Bruder des Astronomen Charles Messier. Er wurde 1730 in Badonviller geboren und starb 1817 in Paris. Er ist ein hervorragender Kometenjäger. Er ist dafür bekannt, dass er den berühmten Katalog von Deep-Sky-Objekten erstellt, die seinen Namen tragen. Charles Messier studierte gewissenhaft 44 Kometen und entdeckte zwischen 1760 und 1801 20. Ludwig XV. Nannte ihn das Frettchen der Kometen. Er wurde 1778 Mitglied der Akademie der Wissenschaften. Messier verlor 1806 einen Teil seines wissenschaftlichen Rufs. Er schrieb ein Memorandum für den großen Kometen von 1769 an Napoleon, der in diesem Jahr geboren wurde.
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Ce bâtiment a été construit dans la 2ème moitié du 18ème siècle, dans la rue entre le Palais abbatial et le 1er château de SalmSalm. C’est un beau bâtiment de 5 travées sur 3 niveaux dont un mansardé, et reposant sur des halles ouvertes des 2 côtés par des arcs en plein cintre. Il est comme les autres édifices avec des encadrements en grès rose sur un crépi jaune pâle. La travée centrale présente un balcon au 1er étage et une horloge ornée des armes de la ville. Un clocheton somme le toit. La commune est jumelée avec Marchin (province de Liège), Vernio (Toscane) et Jettingen (Bade-Wurtemberg). Ceci est rappelé par les drapeaux en façade, et des blasons sur l’arrière.
This building was built in the 2nd half of the 18th century, in the street between the abbey palace and the 1st castle of SalmSalm. It is a beautiful building of 5 spans on 3 levels including an attic, and resting on halls open on both sides by semicircular arches. It is like other buildings with pink sandstone frames on a pale yellow plaster. The central span has a balcony on the 1st floor and a clock decorated with weapons of the city. A pinnacle sum the roof. The municipality is twinned with Marchin (province of Liège), Vernio (Tuscany) and Jettingen (Baden-Württemberg). This is recalled by the flags on the front, and coats of arms on the back.
Dieses Gebäude wurde in der 2. Hälfte des 18. Jahrhunderts in der Straße zwischen dem Abteipalast und der 1. Burg von SalmSalm erbaut. Es ist ein wunderschönes Gebäude mit 5 Feldern auf 3 Ebenen, einschließlich eines Dachbodens. Es ruht auf Hallen, die auf beiden Seiten durch Rundbögen geöffnet sind. Es ist wie andere Gebäude mit rosafarbenen Sandsteinrahmen auf einem hellgelben Putz. Der zentrale Bereich hat einen Balkon im 1. Stock und eine mit Waffen der Stadt verzierte Uhr. Ein Gipfel summiert das Dach. Die Gemeinde hat eine Partnerschaft mit Marchin (Provinz Lüttich), Vernio (Toskana) und Jettingen (Baden-Württemberg). Daran erinnern die Flaggen an der Vorderseite und die Wappen am Rücken.
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Dés la construction du premier château, deux bâtiments allongés occupaient l’emplacement des ailes actuelles. Les deux édifices allongés et parallèles, construits dans les années 1770 et percés au rez-de-chaussée de onze voûtes abritaient les dépendances du château : logement des domestiques, remises agricoles, écuries et garnison.
As soon as the first castle was built, two elongated buildings occupied the site of the present wings. The two elongated and parallel buildings, built in the 1770s and pierced on the ground floor of eleven vaults housed the outbuildings of the castle housing servants, agricultural sheds, stables and garrison.
Seit dem Bau der ersten Burg befanden sich an der Stelle der heutigen Flügel zwei langgestreckte Gebäude. In den beiden langgestreckten und parallelen Gebäuden, die in den 1770er Jahren erbaut und im Erdgeschoss von elf Gewölben durchbohrt wurden, befanden sich die Nebengebäude des Schlosses: Unterkunft für Bedienstete, Schuppen, Ställe und Garnison.
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Erigé en 1893, il célèbre la réunion de la principauté de Salm à la France révolutionnaire. Constantin Alexandre (1762-1828) sera le dernier prince régnant de Salm. Au début de 1793, les habitants de la principauté, excédés par une importante crise économique, se tournent vers la France. Ils adressent une pétition à la Convention pour demander le rattachement de la principauté à la République. Accédant à leur requête, l’Assemblée Nationale décrétait, le 2 mars, la ci-devant principauté de Salm est réunie au territoire de la République, et fait partie provisoirement du département des Vosges. Trois commissaires sont nommés pour qu’ils se rendent sur place afin de concrétiser la réunion. Signalons que les difficultés économiques étaient dues, en partie, au blocus que le gouvernement révolutionnaire avait décrété. Déjà, depuis le 15 août 1791, le prince avait quitté sa principauté pour se retirer dans son domaine d’Anholt, en Westphalie. Bien que souverain d’un état indépendant, il fut, après l’annexion, réputé émigré. Aussi ses biens furent-ils séquestrés, déclarés nationaux et vendus. Dépossédé de sa principauté par le décret de la Convention du 2 mars 1793, il mourut à Carlsruhe le 25 février 1828. Le monument présente le blason de Salm-Salm (2 saumons dos à dos et 4 croisettes) et, de l’autre côté le coq gaulois la patte sur une sphère (France).
Built in 1893, it celebrates the meeting of the Principality of Salm with revolutionary France. Constantine Alexander (1762-1828) will be the last reigning prince of Salm. At the beginning of 1793, the inhabitants of the principality, exhausted by a major economic crisis, turn to France. They petition the Convention to demand the annexation of the Principality to the Republic. Acceding to their request, the National Assembly decreed, March 2, the former principality of Salm is united to the territory of the Republic, and is part of the department of the Vosges. Three commissioners are appointed to go on site to make the meeting a reality. It should be pointed out that the economic difficulties were due, in part, to the blockade that the revolutionary government had decreed. Already, since the 15th of August, 1791, the Prince had left his principality to retire to his estate of Anholt, in Westphalia. Although sovereign of an independent state, he was, after the annexation, considered emigrated. So his goods were sequestered, declared national and sold. Deprived of his principality by the decree of the Convention of March 2, 1793, he died at Carlsruhe on February 25, 1828. The monument shows the coat of arms of Salm-Salm (2 back-to-back salmon and 4 crosses) and, on the other side, the Gallic rooster, the paw on a sphere (France).
Es wurde 1893 erbaut und feiert das Treffen des Fürstentums Salm mit dem revolutionären Frankreich. Konstantin Alexander (1762–1828) wird der letzte amtierende Prinz von Salm sein. Zu Beginn des Jahres 1793 wenden sich die durch eine schwere Wirtschaftskrise erschöpften Einwohner des Fürstentums an Frankreich. Sie fordern das Übereinkommen auf, die Annexion des Fürstentums an die Republik zu fordern. Die Nationalversammlung hat ihrem Antrag zugestimmt, am 2. März wurde das ehemalige Fürstentum Salm mit dem Territorium der Republik vereinigt und gehört zur Abteilung der Vogesen. Drei Kommissare werden vor Ort bestellt, um das Treffen zu verwirklichen. Es sei darauf hingewiesen, dass die wirtschaftlichen Schwierigkeiten zum Teil auf die Blockade zurückzuführen waren, die die revolutionäre Regierung angeordnet hatte. Bereits seit dem 15. August 1791 hatte der Fürst sein Fürstentum verlassen, um sich in sein westfälisches Gut Anholt zurückzuziehen. Obwohl Herrscher eines unabhängigen Staates, wurde er nach der Annexion als ausgewandert betrachtet. So wurden seine Waren eingezogen, national erklärt und verkauft. Durch das Dekret des Konvents vom 2. März 1793 seines Fürstentums beraubt, starb er am 25. Februar 1828 in Carlsruhe. Das Denkmal zeigt das Wappen von Salm-Salm (2 hintere Lachse und 4 Kreuze) und auf der anderen Seite der gallische Hahn, die Pfote auf einer Kugel (Frankreich).
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Le second château est construit entre 1773 et 1778, par le prince louis Charles Othon. Il se situe au nord d’un grand parvis (place Charles Thumann actuelle) qui était prolongé de jardins à la française (remplacés aujourd’hui par l’école de musique et deux étangs). Côté sud du parvis se trouvait le manège des chevaux. Ce second château permet au château initial d’occuper une place déterminante dans le plan urbanistique de la ville du XVIIIe siècle, lorsqu’on perce en 1781 en son milieu un passage charretier le mettant ainsi au centre d’un axe allant de l’abbaye au second château. Le second château est vendu comme bien national en 1799 et transformé en filature en 1821. Il fut ensuite le centre d’apprentissage de mécanique des Manufactures de Senones. Propriété privée, il a été rénové et accueille actuellement des logements.
The second castle was built between 1773 and 1778 by Prince Louis Otho. It is located north of a large square (current Charles Thumann square) which was extended by French gardens (replaced today by the music school and two ponds). On the south side of the forecourt was the horse riding school. This second castle allows the initial castle to occupy a decisive place in the urban plan of the city of the eighteenth century, when in 1781 pierced in its middle a carter passage thus putting it in the center of an axis from the abbey at the second castle. The second castle was sold as national property in 1799 and transformed into a spinning mill in 1821. It was then the mechanical training center of the Manufactures de Senones. Private property, it has been renovated and currently accommodates housing.
Die zweite Burg wurde zwischen 1773 und 1778 von Prinz Louis Otho erbaut. Es befindet sich nördlich eines großen Platzes (aktueller Charles-Thumann-Platz), der durch französische Gärten (heute durch Musikschule und zwei Teiche ersetzt) erweitert wurde. Auf der Südseite des Vorplatzes befand sich die Reitschule. Diese zweite Burg lässt die ursprüngliche Burg einen entscheidenden Platz im Stadtplan der Stadt des achtzehnten Jahrhunderts einnehmen, als 1781 in ihrer Mitte ein Carter-Durchgang durchbohrt wurde, der sie in die Mitte einer Achse der Abtei setzte am zweiten schloss. Das zweite Schloss wurde 1799 als Nationalgut verkauft und 1821 in eine Spinnerei umgewandelt. Damals war es das mechanische Ausbildungszentrum der Manufactures de Senones. Privatbesitz, wurde renoviert und beherbergt derzeit Wohnraum.
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Ce buste en bronze a été sculpté par L’Hoëst en 1934. On doit à ce dernier des monuments à Briand ou à la créatrice du camembert, Marie Harel. Joseph-Constant Verlot est né en 1876 à Paris et mort en 1933 à Senones. C’est un homme politique français qui fut député, maire et conseiller général dans le département des Vosges. Appartenant au courant centriste, laïc et libéral, il devient maire de Senones en 1919 et président du conseil général des Vosges en 1928. Après la Grande Guerre, il reconstruit Senones et ouvre en 1921 un préventorium à la Combe, La Cure d’air, qui devient progressivement un véritable village. Entre 1920 et 1931, Senones attire de nombreuses personnalités invitées par le député-maire (Millerand, Joffre, Paul Reynaud). Il est aussi membre de la Ligue de l’enseignement.
This bronze bust was sculpted by L’Hoëst in 1934. It is the latter monuments to Briand or the creator of Camembert, Marie Harel. Joseph-Constant Verlot was born in 1876 in Paris and died in 1933 in Senones. He is a French politician who was deputy, mayor and general councilor in the department of Vosges. Belonging to the centrist, secular and liberal movement, he became Mayor of Senones in 1919 and President of the General Council of the Vosges in 1928. After the Great War, he rebuilt Senones and opened in 1921 a preventorium at La Combe, La Cure d’air, which is gradually becoming a real village. Between 1920 and 1931, Senones attracts many personalities invited by the deputy mayor (Millerand, Joffre, Paul Reynaud). He is also a member of the League of Education.
Diese Bronzebüste wurde 1934 von L’Hoëst geschaffen. Es sind die letzten Monumente von Briand oder der Schöpfer von Camembert, Marie Harel. Joseph-Constant Verlot wurde 1876 in Paris geboren und starb 1933 in Senones. Er ist ein französischer Politiker, Abgeordneter, Bürgermeister und Generalrat in der Abteilung der Vogesen. Er gehörte der zentristischen, säkularen und liberalen Bewegung an und wurde 1919 Bürgermeister von Senones und 1928 Präsident des Generalrats der Vogesen. das allmählich zu einem richtigen Dorf wird. Zwischen 1920 und 1931 zieht Senones viele Persönlichkeiten an, die vom stellvertretenden Bürgermeister (Millerand, Joffre, Paul Reynaud) eingeladen wurden. Er ist auch Mitglied der Bildungliga.