Raon-l’Etape

Durée visite : 90 minutes
Moyen : Pédestre

La mairie de Raon-l'Étape dans les Vosges

C’est l’histoire de deux villes. Raon-l’Étape est située sur la rive droite de la Meurthe, La Neuveville sur la rive gauche. Le bourg de Raon a été fondé au XIIIe siècle. Cette terre était située sur le ban de l’abbaye de Moyenmoutier. Le succès de la fondation est renforcé par quelques privilèges ducaux. La Neuveville est une création du XIIe siècle. Le port de La Neuveville permet d’expédier sur la Meurthe les trains de planches et de bois d’œuvre. Le flottage du bois en trains de grumes, de planches ou à bûches perdues a connu, en effet, un essor considérable dans la vallée raonnaise. Les deux villes qui restent modestes avec une population de l’ordre de quelques milliers d’habitants sont encore séparées par la rivière jusqu’à la fin du XIXe siècle.  En 1864, le rail apporte usines et croissance et met fin au flottage du bois. Des combats ont lieu en 1870 autour de Raon. En 1914, l’occupation allemande de la ville n’a duré que 19 jours, mais les destructions volontaires laissent la ville aux trois quarts détruite. La ville a souffert en 1944. Le 17 Novembre, elle est libérée par le 339e régiment d’infanterie américain. En 1947, la commune de La Neuveville-lès-Raon, occupant la rive gauche de la Meurthe, a fusionné avec Raon-l’Étape. Finalement les potchevilles ont rejoint les ravonettes.

It’s the story of two cities. Raon-l’Étape is located on the right bank of the Meurthe, La Neuveville on the left bank. The village of Raon was founded in the 13th century. This land was located on the bank of the Abbey of Moyenmoutier. The success of the foundation is reinforced by some ducal privileges. La Neuveville is a twelfth century creation. The port of La Neuveville makes it possible to ship on the Meurthe the trains of planks and timber. The floating of wood in trains of logs, planks or lost logs has, indeed, experienced a considerable boom in the valley Raonnaise. The two cities which remain modest with a population of the order of a few thousand inhabitants are still separated by the river until the end of the 19th century. In 1864, the rail brings plants and growth and puts an end to the floating of the wood. Fighting took place in 1870 around Raon. In 1914, the German occupation of the city lasted only 19 days, but the voluntary destruction left the city to three quarters destroyed. The city suffered in 1944. On November 17, it was liberated by the 339th American Infantry Regiment. In 1947, the town of La Neuveville-lès-Raon, occupying the left bank of the Meurthe, merged with Raon-l’Étape. Finally the souprobes joined the ravonettes.

Es ist die Geschichte zweier Städte. Raon-l’Étape liegt am rechten Ufer der Meurthe, La Neuveville am linken Ufer. Das Dorf Raon wurde im 13. Jahrhundert gegründet. Dieses Land befand sich am Ufer der Abtei von Moyenmoutier. Der Erfolg der Stiftung wird durch einige herzliche Privilegien verstärkt. La Neuveville ist eine Kreation aus dem 12. Jahrhundert. Der Hafen von La Neuveville ermöglicht es, die Züge der Planken und des Holzes auf der Meurthe zu versenden. Das Aufschwimmen von Holz in Zügen aus Baumstämmen, Brettern oder verlorenen Stämmen hat in der Tat einen erheblichen Boom in der Raonnaise erlebt. Die beiden Städte, die mit einer Bevölkerung von wenigen tausend Einwohnern bescheiden bleiben, sind bis zum Ende des 19. Jahrhunderts vom Fluss getrennt. Im Jahr 1864 bringt die Schiene Pflanzen und Wachstum und macht dem Schwimmen des Holzes ein Ende. Die Kämpfe fanden 1870 um Raon statt. Im Jahr 1914 dauerte die deutsche Besetzung der Stadt nur 19 Tage, aber die freiwillige Zerstörung ließ die Stadt zu drei Viertel zerstört. Die Stadt litt 1944. Am 17. November wurde sie vom 339. amerikanischen Infanterieregiment befreit. 1947 fusionierte die Stadt La Neuveville-lès-Raon, die das linke Ufer der Meurthe besetzte, mit Raon-l’Étape. Schließlich schlossen sich die Souproben den Ravonetten an.

De gueules à la rose d’argent boutonnée d’or.

Ce sont les armes de Raon-l’Etape depuis un temps immémorial. Raon l’Etape, appelée autrefois Raon-La-Tape, est au confluent de la plaine et de la Meurthe. Le mot Raon ou Roua signifie confluent. La Tape n’est autre qu’une hôtellerie sur la route de la Lorraine à l’Alsace. La ville était fortifiée et dominée par le château de Beauregard qui la protégeait. Ce château, construit par Ferry III, fut démoli en 1636. C’est de Raon que le bois était acheminé par flottage sur la Meurthe jusqu’à Metz et même au-delà. Les trains de grumes étaient guidés pendant leur voyage par les voileurs appelés « oualous ». Raon-l’Etape a été incendiée pendant les deux dernières guerres et s’est vu remettre les Croix de Guerre 14-18 et 39-45.

Gules to the rose Argent buttoned Or.

They have been the weapons of Raon-l’Etape since time immemorial. Raon l’Etape, formerly called Raon-La-Tape, is at the confluence of the plain and the Meurthe. The word Raon or Roua means confluence. La Tape is none other than a hotel on the road from Lorraine to Alsace. The city was fortified and dominated by the castle of Beauregard which protected it. This castle, built by Ferry III, was demolished in 1636. It was from Raon that the timber was transported by float on the Meurthe to Metz and even beyond. Log trains were guided during their journey by sailors called « oualous ». Raon-l’Etape was burnt down during the last two wars and was awarded the Croix de Guerre 14-18 and 39-45.

Gules zum rosésilbergeknöpften Gold.

Sie sind seit jeher die Waffen von Raon-l’Etape. Raon l’Etape, früher Raon-La-Tape genannt, liegt am Zusammenfluss von Ebene und Meurthe. Das Wort Raon oder Roua bedeutet Zusammenfluss. La Tape ist nichts anderes als ein Hotel an der Straße von Lothringen ins Elsass. Die Stadt wurde befestigt und von der Burg von Beauregard dominiert, die sie schützte. Diese von Ferry III erbaute Burg wurde 1636 abgerissen. Von Raon aus wurde das Holz auf der Meurthe nach Metz und sogar darüber hinaus transportiert. Holzzüge wurden während ihrer Reise von Seeleuten geführt, die « oualous » genannt wurden. Raon-l’Etape wurde in den letzten beiden Kriegen niedergebrannt und mit dem Croix de Guerre 14-18 und 39-45 ausgezeichnet.

Les habitants de Raon-l’Étape s’appellent les Raonnais et les Raonnaises.

The inhabitants of Raon-l’Étape are called Raonnais and Raonnaises.

Die Einwohner von Raon-l’Étape heißen Raonnais und Raonnaises.

Les points de visites

 

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L’entrée de l’église se fait rue Charles Clavière. L’église Notre-Dame, construite à l’extérieur de l’enceinte en 1437, remplaçait la première église Saint-Luc qui datait de 1279. Elle fut détruite lors de la Guerre de Trente Ans. En 1729, sous Léopold 1er, une nouvelle église est construite, accolée à la mairie et entourée de son cimetière. Insalubre dès 1766, à cause de la proximité de la rivière La Plaine qui passe à côté, elle sera fermée en 1778 et démolie en 1832. Une nouvelle église Saint-Luc sera construite entre 1825 et 1832 sur l’actuel emplacement, de l’autre côté de la rivière qui est aujourd’hui couverte.  L’édifice sera réalisé d’après les plans de l’architecte François-Auguste Grillot 1793-1868. L’église se présente de façon curieuse, à cause de la fragilité du terrain proche de la rivière, rue Clavière. Au lieu d’entrer traditionnellement en passant sous le clocher, on franchit un porche majestueux, de style classique à fronton triangulaire porté par 4 piliers. Ce porche lui vaudra le surnom de petite Madeleine. Le porche ainsi que la nef sont réalisés en grès clair de Meurthe-et-Moselle. A l’opposé, le clocher est construit au-dessus du chœur, qui lui est en grès rose. Une horloge Gugumus est installée en 1846 sur le clocher. Les orgues de Jean-Nicolas Jeanpierre de 1865 sont entièrement détruites en août 1914. Un nouvel orgue de Joseph Rinckenbach est installé en 1930. Il sera endommagé par les bombardements de 1944, réparé en 1955 par Roethinger puis en 1990 par Michel Gaillard. Le culte protestant sera pratiqué dans l’église entre 1870 et 1873 par l’occupant allemand. Durant la Première Guerre mondiale, l’édifice servira d’hôpital.  Les vitraux détruits par la guerre de 1870 seront reconstruits en 1913. Ils seront à nouveau brisés par les bombardements de 1944. Les vitraux actuels, créés par l’atelier Gross de Nancy seront installés entre 1947 et 1953. La chaire à double volée d’escalier, en bois sculpté, est remarquable. En face un joli calvaire en bois sculpté en 1933. La cloche de cet édifice est encore aujourd’hui visible sous les arcades de la Halle aux Blés. Elle servit pendant longtemps à signaler l’ouverture et la fermeture du marché couvert de l’époque

The entrance to the church is rue Charles Clavière. The Notre-Dame church, built outside the walls in 1437, replaced the first Saint-Luc church dating from 1279. It was destroyed during the Thirty Years War. In 1729, under Leopold I, a new church was built, next to the town hall and surrounded by its cemetery. Unsanitary since 1766, because of the proximity of the river La Plaine which passes by, it will be closed in 1778 and demolished in 1832. A new church Saint-Luc will be built between 1825 and 1832 on the current site, on the other side of the river which is today covered. The building will be made according to the plans of the architect François-Auguste Grillot 1793-1868. The church presents itself in a curious way, because of the fragility of the ground close to the river, street Clavière. Instead of traditionally entering under the steeple, one crosses a majestic porch, classic style with triangular pediment supported by 4 pillars. This porch earned him the nickname of little Madeleine. The porch and the nave are made of light sandstone Meurthe-et-Moselle. In contrast, the bell tower is built above the choir, which is in pink sandstone. A Gugumus clock is installed in 1846 on the bell tower. The organs of Jean-Nicolas Jeanpierre of 1865 were completely destroyed in August 1914. A new organ of Joseph Rinckenbach is installed in 1930. It will be damaged by the bombings of 1944, repaired in 1955 by Roethinger then in 1990 by Michel Gaillard. Protestant worship will be practiced in the church between 1870 and 1873 by the German occupier. During the First World War, the building will serve as a hospital. Stained glass windows destroyed by the War of 1870 will be rebuilt in 1913. They will be broken again by the bombings of 1944. The current stained glass windows, created by the workshop Gross of Nancy will be installed between 1947 and 1953. The pulpit with double flight of staircase, carved wood, is remarkable. Opposite is a pretty carved wooden calvary in 1933. The bell of this building is still visible today under the arcades of the Halle aux Blés. It served for a long time to signal the opening and closing of the covered market at the time.

Der Eingang zur Kirche ist die Rue Charles Clavière. Die Notre-Dame-Kirche, die 1437 außerhalb der Mauern erbaut wurde, ersetzte die erste Saint-Luc-Kirche aus dem Jahr 1279. Sie wurde im Dreißigjährigen Krieg zerstört. 1729 wurde unter Leopold I. eine neue Kirche neben dem Rathaus errichtet und von einem Friedhof umgeben. Seit 1766 unhygienisch, wird er wegen der Nähe des vorbeifließenden Flusses La Plaine 1778 geschlossen und 1832 abgerissen. Eine neue Kirche Saint-Luc wird zwischen 1825 und 1832 an der jetzigen Stelle auf der anderen Seite des Flusses gebaut, die heute bedeckt ist. Das Gebäude wird nach den Plänen des Architekten François-Auguste Grillot 1793-1868 errichtet. Die Kirche präsentiert sich auf seltsame Weise, weil der Boden nahe des Flusses, Clavière, zerbrechlich ist. Anstatt traditionell unter den Kirchturm zu gehen, durchquert man eine majestätische Veranda im klassischen Stil mit dreieckigem Giebel, der von 4 Säulen getragen wird. Diese Veranda brachte ihm den Spitznamen der kleinen Madeleine ein. Die Veranda und das Kirchenschiff sind aus leichtem Sandstein Meurthe-et-Moselle gefertigt. Im Gegensatz dazu ist der Glockenturm über dem Chor aus rosa Sandstein gebaut. Auf dem Glockenturm wurde 1846 eine Gugumus-Uhr installiert. Die Orgeln von Jean-Nicolas Jeanpierre von 1865 wurden im August 1914 vollständig zerstört. 1930 wird eine neue Orgel von Joseph Rinckenbach installiert. Sie wird durch die Bombenanschläge von 1944 beschädigt, die 1955 von Roethinger und 1990 von Michel Gaillard repariert wurden. Evangelischer Gottesdienst wird in der Kirche zwischen 1870 und 1873 vom deutschen Besatzer ausgeübt. Während des Ersten Weltkrieges dient das Gebäude als Krankenhaus. Die durch den Krieg von 1870 zerstörten Buntglasfenster werden 1913 wieder aufgebaut. Sie werden durch die Bombenangriffe von 1944 erneut zerbrochen. Die aktuellen Buntglasfenster, die von der Werkstatt Gross von Nancy geschaffen wurden, werden zwischen 1947 und 1953 installiert Treppenhaus, geschnitztes Holz, ist bemerkenswert. Gegenüber befindet sich ein hübscher geschnitzter hölzerner Kalvarienberg aus dem Jahr 1933. Die Glocke dieses Gebäudes ist noch heute unter den Arkaden der Halle aux Blés sichtbar. Es diente lange Zeit als Signal für die Öffnung und Schließung des gedeckten Marktes.

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C’est à Laneuveville que Frédéric Amos, un patron alsacien refusant de devenir allemand après la défaite, a établi, en 1874, sa fabrique de chaussons fourrés. Trente ans plus tard, 1 500 ouvrières et ouvriers y travaillent. Six millions de paires sortent chaque année des ateliers. Protestant, patriote, membre du Parti radical, Frédéric Amos, qui est maire de la commune, a fait construire des cités ouvrières et se considère comme un homme de progrès. Mais il n’apprécie guère les syndicats. Aussi, lorsqu’à la fin du mois de mars 1907 une section de chaussonniers affiliée à la turbulente CGT, alors toute acquise au syndicalisme révolutionnaire, est créée à La Neuveville-lès-Raon, il s’empresse de licencier des ouvriers qui viennent d’y adhérer. Le 16 juillet 1907, quarante ouvrières d’un atelier débrayent pour protester contre le licenciement, abusif selon elles, de leur contremaître.La grève s’étend à toute l’usine.  Les élections au Conseil général sont fixées pour le 28 Juillet. Pour protéger le scrutin, le sous-préfet envoie deux régiments de chasseurs à pied et un régiment de cavalerie. Le 28 juillet, vers quinze heures, les grévistes manifestent dans les rues. Ils se heurtent aux militaires qui veuillent s’emparer de leur drapeau rouge. Les tirs éclatent. On reléve trente blessés graves et trois morts : Charles Thirion, un maréchal-ferrant de 25 ans, Édouard Cordonnier, un gréviste de 27 ans et Charlier, aide-sagard d’une scierie de La Trouche, agé de 19 ans. Côté forces de l’ordre, on compte quinze blessés, dont deux officiers. Le lendemain, la grève générale de toutes les corporations de la ville est déclarée. Tous les commerçants gardent leurs rideaux baissés. Deux jours après la tuerie, le préfet des Vosges contraint le patron à rencontrer les représentants du syndicat. Amos accepte de révoquer deux contremaîtres réputés pour leur dureté et partialité, de réintégrer tous les licenciés, d’augmenter le salaire horaire et d’abaisser la durée de la journée de travail. Il reconnaît le syndicat. Réunis dans les halles de la ville, sur la place où le sang a été répandu, les employés votent la reprise à l’unanimité. Le lendemain, on enterre Thirion, la première victime du conflit. Dix mille personnes venues de toute la région l’accompagnent au cimetière.

It was in Laneuveville that Frédéric Amos, an Alsatian boss refusing to become German after the defeat, established in 1874 his factory of stuffed slippers. Thirty years later, 1,500 workers and workers are working there. Six million pairs come out each year from the workshops. Protestant, patriot, member of the Radical Party, Frédéric Amos, who is mayor of the town, has built workers’ cities and considers himself a man of progress. But he does not like the unions. Also, when at the end of March 1907 a section of footwear affiliated to the turbulent CGT, then all acquired revolutionary unionism, is created in La Neuveville-lès-Raon, he hastens to fire workers who come from to adhere to it. On July 16, 1907, forty workers of a workshop disengaged to protest the dismissal, abusive according to them, of their foreman. The strike extends to the whole factory. Elections to the General Council are scheduled for July 28th. To protect the polls, the sub-prefect sends two regiments of foot-hunters and a cavalry regiment. On July 28, around three o’clock, the strikers demonstrate in the streets. They clash with soldiers who want to seize their red flag. The shots burst. Thirty thirty seriously wounded and three dead: Charles Thirion, a 25-year-old blacksmith, Édouard Cordonnier, a 27-year-old striker and Charlier, assistant-witard a 19-year-old sawmill in La Trouche. Side law enforcement, there are fifteen wounded, including two officers. The next day, the general strike of all the corporations of the city is declared. All traders keep their curtains lowered. Two days after the massacre, the prefect of the Vosges forced the boss to meet the representatives of the union. Amos agrees to dismiss two foremen known for their harshness and partiality, to reinstate all the dismissed, to increase the hourly wage and to lower the length of the working day. He recognizes the union. Gathered in the halls of the city, in the place where the blood was spilled, the employees vote unanimously. The next day, we bury Thirion, the first victim of the conflict. Ten thousand people from all over the region accompany him to the cemetery.

Es war in Laneuveville, dass Frédéric Amos, ein elsässischer Chef, der sich nach der Niederlage nicht Deutscher werden wollte, 1874 seine Fabrik mit ausgestopften Hausschuhen gründete. 30 Jahre später arbeiten dort 1.500 Arbeiter und Arbeiter. Sechs Millionen Paare kommen jedes Jahr aus den Workshops heraus. Der protestantische Patriot, Mitglied der Radikalen Partei, Frédéric Amos, Bürgermeister der Stadt, hat Arbeiterstädte gebaut und hält sich für einen Fortschritt. Aber er mag die Gewerkschaften nicht. Als außerdem Ende März 1907 in La Neuveville-lès-Raon ein Teil der an die turbulente CGT angeschlossenen, damals revolutionären Gewerkschaftsbewegung angesiedelten Schuhe gegründet wurde, beeilt er sich, Arbeiter von dort aus zu feuern sich daran halten Am 16. Juli 1907 lösten sich vierzig Arbeiter einer Werkstatt aus Protest gegen die missbräuchliche Absetzung ihres Vorarbeiters aus, und der Streik erstreckt sich auf die gesamte Fabrik. Die Wahlen zum Generalrat sind für den 28. Juli geplant. Um die Abstimmungen zu schützen, schickt der Unterpräfekt zwei Regimenter der Fußjäger und ein Kavallerieregiment. Am 28. Juli gegen drei Uhr demonstrieren die Streikenden auf der Straße. Sie stoßen mit Soldaten zusammen, die ihre rote Flagge ergreifen wollen. Die Schüsse platzen. Dreißig dreißig schwer verletzt und drei Tote: Charles Thirion, ein 25-jähriger Schmied, Édouard Cordonnier, ein 27-jähriger Stürmer, und Charlier, Assistent eines 19-jährigen Sägewerks in La Trouche. Neben der Strafverfolgung gibt es fünfzehn Verwundete, darunter zwei Offiziere. Am nächsten Tag wird der Generalstreik aller Konzerne der Stadt erklärt. Alle Händler halten ihre Vorhänge herunter. Zwei Tage nach dem Massaker zwang der Präfekt der Vogesen den Chef, die Gewerkschaftsvertreter zu treffen. Amos stimmt zu, zwei für ihre Härte und Parteilichkeit bekannte Meister abzulehnen, alle Entlassenen wieder einzusetzen, den Stundenlohn zu erhöhen und die Dauer des Arbeitstages zu verkürzen. Er erkennt die Vereinigung an. In den Hallen der Stadt, an der Stelle, wo das Blut vergossen wurde, stimmen die Angestellten einstimmig ab. Am nächsten Tag begraben wir Thirion, das erste Opfer des Konflikts. Zehntausende Menschen aus der ganzen Region begleiten ihn zum Friedhof.

 

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La Plaine naît sur la pente ouest du Donon, à l’aplomb du col entre les Donons, à une altitude de 750 mètres, dans le département du Bas-Rhin, sur la partie du territoire de Grandfontaine que revendique la commune de Raon-lès-Leau. Elle conflue avec la Meurthe en rive droite, au lieu-dit l’Avotte à Raon-l’Étape, à 284 mètres d’altitude. Dès le Moyen-Âge, on utilisait le cours d’eau pour le transport du bois. Le flottage était soit à bûches perdues, c’est à dire sans liens entre elles, soit en trains. Dans ce cas des ouvriers guidaient les convois. Ils étaient appelés oua-lous à Raon-l’Étape. C’est un métier particulièrement dangereux : les ouvriers travaillent en équilibre sur des troncs dont la trajectoire peut être chaotique. Leur corporation s’en remet à Saint-Nicolas pour leur protection.

La Plaine is born on the west slope of the Donon, directly above the pass between Donons, at an altitude of 750 meters, in the department of Bas-Rhin, on the part of the territory of Grandfontaine claimed by the municipality of Raon-lès -The water. It merges with the Meurthe on the right bank, at a place called the Avotte at Raon-l’Etape, 284 meters above sea level. Since the Middle Ages, the river was used for transporting wood. The rafting was either lost logs, that is to say without links between them, or trains. In this case workers were guiding convoys. They were called at Raon-l’Etape. This is a particularly dangerous job: the workers work in balance on trunks whose trajectory can be chaotic. Their corporation relies on Saint Nicholas for their protection.

La Plaine wurde am Westhang des Donon, direkt über dem Pass zwischen Donon, in einer Höhe von 750 Metern im Departement Bas-Rhin auf dem Teil des von der Gemeinde Raon-lès beanspruchten Gebiets von Grandfontaine geboren -Leau. Sie mündet in die Meurthe am rechten Ufer, an einem Ort namens Avotte in Raon-l’Etape, 284 Meter über dem Meeresspiegel. Seit dem Mittelalter diente der Fluss dem Holztransport. Beim Rafting ging es entweder um verlorene Stämme, dh ohne Verbindungen zwischen ihnen, oder um Züge. In diesem Fall leiteten Arbeiter Konvois. Sie wurden bei Raon-l’Etape angerufen. Dies ist eine besonders gefährliche Arbeit: Die Arbeiter arbeiten im Gleichgewicht an Stämmen, deren Flugbahn chaotisch sein kann. Ihr Unternehmen ist zu ihrem Schutz auf den Heiligen Nikolaus angewiesen.

 

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Cet ensemble de bungalows-bulles chambres d’hôtes est dû à un architecte utopiste suisse. Pascal Haüsermann est né en 1936 et mort en 2011. L’édifice est construit en 1967, sur une petite île fluviale de la Plaine, dans un vaste cadre verdoyant. Cet endroit hors normes est un témoignage de l’architecture organique. Il s’agit une philosophie architecturale novatrice. Elle s’intéresse à l’harmonie entre l’habitat humain et le monde naturel. Le bâtiment est à l’écoute de son site et intégré à lui.  Ce concept d’architecture fut développé par les recherches de Frank Lloyd Wright 1865 à 1959. Pour lui, une maison naissait de la rencontre des nécessités des gens et de l’esprit du lieu, à la manière d’un organisme vivant. Sa conviction était que les bâtiments influençaient profondément les personnes y habitant, y travaillant ou même y priant. Et pour cette raison l’architecte avait la capacité de modeler les hommes. Il a été classé monument historique par arrêté du 9 juillet 2014. Le lieu est désormais privé, entretenu et valorisé par une association qui en est propriétaire.

This set of bungalows-bubbles guest rooms is due to a Swiss utopian architect. Pascal Haüsermann was born in 1936 and died in 2011. The building was built in 1967, on a small fluvial island of La Plaine, in a vast green setting. This unusual place is a testimony of organic architecture. It is an innovative architectural philosophy. She is interested in the harmony between the human habitat and the natural world. The building is listening to his site and integrated with it. This concept of architecture was developed by the research of Frank Lloyd Wright 1865 to 1959. For him, a house was born from the meeting of the necessities of the people and the spirit of the place, in the manner of a living organism. His belief was that buildings had a profound influence on people living, working or even praying. And for this reason the architect had the ability to shape men. It has been classified as a historic monument by order of 9 July 2014. The place is now private, maintained and valued by an association that owns it.

Diese Bungalow-Blasen-Zimmer wurden von einem Schweizer utopischen Architekten entworfen. Pascal Haüsermann wurde 1936 geboren und starb 2011. Das Gebäude wurde 1967 auf einer kleinen Flussinsel La Plaine in einer weitläufigen grünen Umgebung errichtet. Dieser ungewöhnliche Ort ist ein Zeugnis organischer Architektur. Es ist eine innovative Architekturphilosophie. Sie interessiert sich für die Harmonie zwischen dem menschlichen Lebensraum und der natürlichen Welt. Das Gebäude hört auf seine Website und integriert sich darin. Dieses Architekturkonzept wurde von Frank Lloyd Wright von 1865 bis 1959 entwickelt. Für ihn wurde ein Haus aus der Begegnung der Notwendigkeiten der Menschen und des Geistes des Ortes in der Art eines lebenden Organismus geboren. Sein Glaube war, dass Gebäude einen tiefgreifenden Einfluss auf die Menschen haben, die leben, arbeiten oder sogar beten. Aus diesem Grund hatte der Architekt die Fähigkeit, Männer zu formen.Es wurde mit Beschluss vom 9. Juli 2014 als historisches Denkmal eingestuft. Der Ort ist jetzt privat, wird von einem Verein, dem er gehört, gepflegt und geschätzt.

 

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Cet édifice construit totalement en grès rose en 1733 est classé aux monuments historiques. Depuis son implantation, l’Hôtel de Ville occupe toujours le même emplacement. Jusque dans les années 1730, le conseil de la ville de Raon l’Étape tient ses réunions dans la Halle du lieu. A cette date, une décision est prise afin de construire une nouvelle mairie. Le 9 mai 1734, l’adjudication revient à PIGAGE Anselme, entrepreneur de Lunéville, qui réalise ainsi cette architecture classique achevée en 1750. A l’intérieur de la mairie se trouve un grand escalier à quatre volées droites, bordé d’une rampe aux fines volutes en fer forgé. Lors de la couverture du canal de la Plaine, le bâtiment annexe situé à l’arrière rue Clavière, à l’emplacement du parking actuel, est occupé par l’ancien commissariat de police. Cette bâtisse très ancienne sert de prison. Ce même bâtiment est acquis par la commune en 1964 pour l’extension des services administratifs.  À l’origine, il semble que l’horloge fut achetée pour l’église en 1843. Néanmoins, il est signé en 1845 un traité avec Schwilgué, ingénieur alsacien. Il est célèbre pour avoir remis en état l’horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg. Le contrat s’élevait à 5 000 francs. Les travaux complets se monteront à 15 900 francs. Cette horloge est ainsi achetée puis installée au fronton de la maison commune dans un campanile de grès rose. Elle vient s’ajouter à la nouvelle façade côté Est de l’Hôtel de Ville. Il s’agit d’une horloge à poids qui se remonte à l’aide d’une manivelle toutes les 48 heures. Le réglage s’effectue à l’oreille sur le balancier et à l’échappement.  L’horloge de l’hôtel de ville vient d’être équipée d’un nouveau cadran. C’est l’entreprise Chrétien, campaniste à Vandœuvre-lès-Nancy, qui a fabriqué le nouveau disque de 83 cm de diamètre. Il s’agit d’un verre sécurit avec les caractéristiques suivantes : verre dépoli sous les chiffres romains, fond blanc au centre, translucide avec éclairage à l’arrière. Les aiguilles sont reliées par une transmission directe au mécanisme monumental. On peut l’admirer un étage en dessous, dans la salle l’horloge. De nombreux tableaux ornent les murs de la mairie. Ils évoquent la vie au XVIIIe et XIXe siècles dans le pays de Salm. Cet ensemble remarquable est à découvrir lors de visites guidées, sur réservation uniquement.

This building built entirely in pink sandstone in 1733 is classified as historical monuments. Since its establishment, the Town Hall still occupies the same location. Until the 1730s, the city council of Raon l’Etape held its meetings in the Hall of the place. At this date, a decision is made to build a new town hall. On May 9, 1734, the award went to PIGAGE Anselme, contractor of Lunéville, who realizes this classic architecture completed in 1750. Inside the town hall is a large staircase with four straight flights, bordered by a ramp to thin volutes in wrought iron. When covering the Canal de la Plaine, the annex building located at the back of Rue Clavière, on the site of the current car park, is occupied by the former police station. This very old building serves as a prison. This same building is acquired by the municipality in 1964 for the extension of administrative services. Originally, it seems that the clock was bought for the church in 1843. Nevertheless, it is signed in 1845 a treaty with Schwilgué, Alsatian engineer. He is famous for having restored the astronomical clock of Strasbourg Cathedral. The contract amounted to 5,000 francs. The complete works will amount to 15,900 francs. This clock is thus bought and installed at the pediment of the common house in a campanile of pink sandstone. It is added to the new facade east side of the City Hall. This is a weight clock that goes up with the help of a crank every 48 hours. The adjustment is made by ear on the balance and the exhaust. The clock at City Hall has just been equipped with a new dial. It is the Chrétien company, a campanist in Vandœuvre-lès-Nancy, who made the new 83 cm diameter disc. It is a safety glass with the following characteristics: frosted glass under the Roman numerals, white background in the center, translucent with lighting in the back. The hands are connected by a direct transmission to the monumental mechanism. One can admire a floor below, in the room the clock. Many paintings adorn the walls of the town hall. They evoke the life in the eighteenth and nineteenth centuries in the country of Salm. This remarkable ensemble is to be discovered during guided tours, by reservation only.

 

Dieses 1733 vollständig aus rosafarbenem Sandstein errichtete Gebäude ist als historisches Denkmal eingestuft. Das Rathaus befindet sich seit seiner Gründung immer noch am selben Ort. Bis in die 1730er Jahre hielt der Stadtrat von Raon l’Etape seine Versammlungen in der Halle des Ortes ab. Zu diesem Zeitpunkt wird beschlossen, ein neues Rathaus zu bauen. Am 9. Mai 1734 ging der Preis an PIGAGE Anselme, Bauunternehmer von Lunéville, der diese klassische Architektur von 1750 verwirklicht. Im Inneren des Rathauses befindet sich eine große Treppe mit vier geraden Flügen, die von einer Rampe zu begrenzt wird dünne Voluten aus Schmiedeeisen. Bei der Abdeckung des Canal de la Plaine wird das Nebengebäude an der Rückseite der Rue Clavière auf dem Gelände des aktuellen Parkplatzes von der ehemaligen Polizeistation besetzt. Dieses sehr alte Gebäude dient als Gefängnis. Das gleiche Gebäude wurde 1964 von der Gemeinde für den Ausbau der Verwaltungsdienste erworben. Ursprünglich schien es, dass die Uhr 1843 für die Kirche gekauft wurde. Trotzdem wurde 1845 ein Vertrag mit dem elsässischen Ingenieur Schwilgué unterzeichnet. Er ist dafür bekannt, die astronomische Uhr des Straßburger Münsters restauriert zu haben. Der Vertrag belief sich auf 5.000 Franken. Das Gesamtwerk wird 15’900 Franken betragen. Diese Uhr wird daher am Giebel des gemeinsamen Hauses in einem Campanile aus rosafarbenem Sandstein gekauft und installiert. Es wird an der neuen Fassade an der Ostseite des Rathauses angebaut. Dies ist eine Gewichtsuhr, die alle 48 Stunden mit Hilfe einer Kurbel hochgefahren wird. Die Einstellung erfolgt durch Gehör an der Waage und am Auspuff. Die Uhr am Rathaus wurde gerade mit einem neuen Zifferblatt ausgestattet. Die Firma Chrétien, ein Campanist in Vandœuvre-lès-Nancy, hat die neue Scheibe mit einem Durchmesser von 83 cm hergestellt. Es ist ein Sicherheitsglas mit folgenden Eigenschaften: Milchglas unter den römischen Ziffern, weißer Hintergrund in der Mitte, lichtdurchlässig mit Beleuchtung im Hintergrund. Die Hände sind durch eine direkte Übertragung mit dem monumentalen Mechanismus verbunden. Man kann eine Etage darunter bewundern, im Zimmer die Uhr. Viele Gemälde zieren die Wände des Rathauses. Sie erinnern an das Leben im achtzehnten und neunzehnten Jahrhundert im Land Salm. Dieses bemerkenswerte Ensemble ist bei Führungen nur auf Reservierung zu entdecken.

 

 

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Cette plaque commémorative est ornée de palmes. Elle est décorée de la Croix de Guerre. Faite en marbre, elle honore les morts de Raon et de Laneuveville-lès-Raon, victimes des deux guerres mondiales. D’autres énoncent les morts des conflits coloniaux. Une plaque est dédiée au 21e Bataillon de Chasseurs à pied, qui s’illustra en 1914. Une autre rappelle le sacrifice des soldats de la 100e Division d’Infanterie américaine. C’est cette unité qui libéra la ville en novembre 1944. A sa droite, une plaque rend hommage à Robert Tisserand, maire de Raon, assassiné en novembre 1944 par les Allemands, à cet endroit même.

This commemorative plaque is decorated with palms. She is decorated with the Croix de Guerre. Made of marble, it honors the dead of Raon and Laneuveville-lès-Raon, victims of both world wars. Others state the dead of colonial conflicts. A plaque is dedicated to the 21st Footed Fighter Battalion, which was distinguished in 1914. Another is reminiscent of the sacrifice of the soldiers of the 100th US Infantry Division. It was this unit that liberated the city in November 1944. On its right, a plaque pays homage to Robert Tisserand, mayor of Raon, assassinated in November 1944 by the Germans, at this very spot.

Diese Gedenktafel ist mit Palmen verziert. Sie ist mit dem Croix de Guerre geschmückt. Es ist aus Marmor gefertigt und ehrt die Toten von Raon und Laneuveville-lès-Raon, den Opfern beider Weltkriege. Andere nennen die Toten kolonialer Konflikte. Eine Gedenktafel ist dem 1914 gegründeten 21. Fußkämpfer-Bataillon gewidmet. Eine andere erinnert an das Opfer der Soldaten der 100. US-Infanteriedivision. Es war diese Einheit, die die Stadt im November 1944 befreit hat. Zu ihrer Rechten huldigt eine Gedenktafel Robert Tisserand, Bürgermeister von Raon, der im November 1944 von den Deutschen an dieser Stelle ermordet wurde.

 

 

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Avant 1750, sur la place du marché, d’anciennes halles ouvertes en structure de charpente auraient été implantées. Le commerce de blé et de grains étant de plus en plus important, en février 1822, le conseil municipal décide la construction d’une Halle aux blés. Elle est construite dans un style néo-classique entre 1825 et 1827. Le bâtiment est implanté sur un ancien îlot au cœur de la vieille ville, ouvert sur la place traditionnelle du marché. Le projet est confié à l’architecte Jean Grillot. Il comprend un rez-de-chaussée formant un marché couvert et possède des greniers de stockage. En 1852, le conseil municipal décide une extension du bâtiment de trois travées. Durant 1914-1918, le bâtiment, tout comme le centre ville, est gravement endommagé. De plus, le commerce de grain ayant décliné, l’affectation du bâtiment change. Une réorganisation complète de l’intérieur est effectuée. L’étage est aménagé en théâtre. En lieu et place de l’ancien café des Halles et de la tour, on construit le hall d’entrée monumental. En 1919, la partie Nord est transformée. Sa restructuration est confiée à l’architecte Paul Furst de Saint-Dié. L’architecture du XVIIIe siècle à l’extérieur est d’un style pastiche. Les lustres réalisés et l’escalier avec les rampes sont de Helmriche de Nancy. Le garde corps en fer forgé est réallisé par Paul Jeandel. Les sculptures sont de Rohmer. Le tout constitue un patrimoine  art-déco remarquable. Les travaux de reconstruction seront terminés en 1928. Les Halles sont le centre de la vie culturelle de la cité. Le bâtiment est d’une surface de 850 mètres carré au sol soit 1700 mètres carré sur deux niveaux. La deuxième guerre occasionne quelques dégâts. Aujourd’hui encore, un culot d’obus est visible à l’angle gauche de l’édifice.  L’inauguration d’un nouveau théâtre a lieu juin 1987. La Halle aux blés, restaurée en 2002, abrite le théâtre, le cinéma municipal, une salle d’exposition, la salle Émile Gallé et le poste de police municipal.

Before 1750, on the market square, former open halls with a structural structure would have been installed. The trade of wheat and grains being more and more important, in February 1822, the municipal council decided the construction of a Hall of the wheats. It was built in a neo-classical style between 1825 and 1827. The building is located on an old island in the heart of the old town, open on the traditional market square. The project is entrusted to the architect Jean Grillot. It comprises a ground floor forming a covered market and has storage attics. In 1852, the city council decided an extension of the three-span building. During 1914-1918, the building, just like the city center, is badly damaged. In addition, as the grain trade has declined, the allocation of the building is changing. A complete reorganization of the interior is carried out. The floor is converted into a theater. In place of the former café des Halles and the tower, the monumental entrance hall is being built. In 1919, the northern part is transformed. Its restructuring is entrusted to the architect Paul Furst of Saint-Dié. The architecture of the eighteenth century outside is a pastiche style. The chandeliers made and the staircase with the ramps are from Helmriche de Nancy. The wrought iron railing is made by Paul Jeandel. The sculptures are from Rohmer. The whole is a remarkable art-deco heritage. The reconstruction work will be completed in 1928. Les Halles is the center of the cultural life of the city. The building has an area of ​​850 square meters on the ground or 1700 square meters on two levels. The second war causes some damage. Even today, a shell is visible at the left corner of the building. The inauguration of a new theater took place in June 1987. The Wheat Hall, restored in 2002, houses the theater, the municipal cinema, an exhibition hall, the Émile Gallé room and the municipal police station.

 

Vor 1750 wären auf dem Marktplatz ehemalige offene Hallen mit einer strukturellen Struktur installiert worden. Da der Handel mit Weizen und Getreide immer wichtiger wurde, beschloss der Stadtrat im Februar 1822 den Bau einer Weizenhalle. Es wurde zwischen 1825 und 1827 im klassizistischen Stil erbaut. Das Gebäude befindet sich auf einer alten Insel im Herzen der Altstadt, die am traditionellen Marktplatz geöffnet ist. Das Projekt wird dem Architekten Jean Grillot anvertraut. Es besteht aus einem Erdgeschoss, das einen überdachten Markt bildet, und verfügt über Lagerdächer. 1852 beschloss der Stadtrat eine Erweiterung des dreigliedrigen Gebäudes. In den Jahren 1914-1918 wurde das Gebäude ebenso wie das Stadtzentrum stark beschädigt. Da der Getreidehandel rückläufig ist, ändert sich auch die Allokation des Gebäudes. Eine komplette Umgestaltung des Innenraums wird durchgeführt. Der Boden ist in ein Theater umgewandelt. Anstelle des ehemaligen Cafés des Halles und des Turms wird die monumentale Eingangshalle errichtet. 1919 wird der nördliche Teil umgewandelt. Seine Umstrukturierung wird dem Architekten Paul Furst von Saint-Dié übertragen. Die Architektur des achtzehnten Jahrhunderts ist ein Pastiche-Stil. Die Kronleuchter und die Treppe mit den Rampen stammen von Helmriche de Nancy. Das schmiedeeiserne Geländer wird von Paul Jeandel hergestellt. Die Skulpturen stammen von Rohmer. Das Ganze ist ein bemerkenswertes Kunst-Deko-Erbe. Der Wiederaufbau wird 1928 abgeschlossen. Les Halles ist das Zentrum des kulturellen Lebens der Stadt. Das Gebäude hat eine Fläche von 850 Quadratmetern auf dem Boden oder 1700 Quadratmeter auf zwei Ebenen. Der zweite Krieg verursacht Schaden. Noch heute ist in der linken Ecke des Gebäudes eine Hülle sichtbar. Die Eröffnung eines neuen Theaters fand im Juni 1987 statt. Die 2002 restaurierte Wheat Hall beherbergt das Theater, das städtische Kino, eine Ausstellungshalle, den Raum Émile Gallé und die städtische Polizeiwache.

 

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