Vic-sur-Seille

Durée visite : 220 minutes
Moyen : Pédestre

Le château de l'évêque à Vic-sur-Seille en Moselle

L’existence de la ville est antérieure à l’occupation romaine. Les salines sont attestées au VIe siècle. Le temporel de l’évêché de Metz est transféré à Vic en 1234. Pour s’affranchir de la tutelle de l’évêque, les bourgeois messins venaient de se proclamer en république. Au cours des siècles, la ville va ponctuellement passer sous l’influence du duché de Lorraine. Au début du XVIIe siècle, la cité connaît un âge d’or culturel. Le 24 octobre 1648, le traité de Westphalie rattache les Trois-Évêchés à la France. Vic devient alors le chef-lieu d’un bailliage royal. Elle tire ses richesses de l’extraction du sel et de la culture de la vigne. La cité est en déclin après la Révolution française, au cours de laquelle Vic est devenue une commune du département de la Meurthe. En 1871, la commune est annexée au Bezirk Lothringen dans l’Empire allemand . Elle prend le nom allemand de Wich à partir de 1915. L’annexion précipite le déclin de la cité au profit de Château-Salins.

The existence of the city predates the Roman occupation. The salt works are attested in the 6th century. The temporal of the bishopric of Metz was transferred to Vic in 1234. To free itself from the tutelage of the bishop, the bourgeois of Metz had just proclaimed themselves a republic. Over the centuries, the city will occasionally come under the influence of the Duchy of Lorraine. At the beginning of the 17th century, the city experienced a cultural golden age. On October 24, 1648, the Treaty of Westphalia attached the Trois-Évêchés to France. Vic then becomes the capital of a royal bailiwick. It derives its wealth from the extraction of salt and the cultivation of vines. The city is in decline after the French Revolution, during which Vic became a town in the department of Meurthe. In 1871, the town was annexed to Bezirk Lothringen in the German Empire. It takes the German name of Wich from 1915. The annexation precipitates the decline of the city in favor of Château-Salins.

Die Existenz der Stadt geht auf die römische Besetzung zurück. Die Salinen sind im 6. Jahrhundert belegt. Die Zeit des Bistums Metz wurde 1234 nach Vic verlegt. Um sich von der Vormundschaft des Bischofs zu befreien, hatte sich der Bourgeois von Metz gerade zur Republik erklärt. Im Laufe der Jahrhunderte wird die Stadt gelegentlich unter den Einfluss des Herzogtums Lothringen geraten. Zu Beginn des 17. Jahrhunderts erlebte die Stadt ein kulturelles goldenes Zeitalter. Am 24. Oktober 1648 verband der Westfälische Vertrag die Trois-Évêchés mit Frankreich. Vic wird dann die Hauptstadt einer königlichen Vogtei. Es bezieht seinen Reichtum aus der Gewinnung von Salz und dem Anbau von Weinreben. Die Stadt ist im Niedergang nach der Französischen Revolution, während der Vic eine Stadt im Departement Meurthe wurde. 1871 wurde die Stadt dem Bezirk Lothringen im Deutschen Reich angegliedert. Es trägt den deutschen Namen Wich aus dem Jahr 1915. Die Annexion beschleunigt den Niedergang der Stadt zugunsten von Château-Salins.

Parti de gueules et d’argent.

Ces armes sont portées traditionnellement par la ville de Vic. Déjà en 1642, le rouge et le blanc étaient les couleurs municipales. Le blason actuel est ainsi indiqué dans Stémer. L’Armorial général d’Hozier inverse les émaux (« parti d’argent et de gueules »).

Party gules and money.

These weapons are traditionally carried by the city of Vic. Already in 1642, red and white were the municipal colors. The current coat of arms is thus indicated in Stémer. The General Hozier Armorial reverses the enamels (« party of silver and gules »).

Party Gules und Geld.

Diese Waffen werden traditionell von der Stadt Vic getragen. Bereits 1642 waren Rot und Weiß die Gemeindefarben. Das aktuelle Wappen ist somit in Stémer angegeben. Das General Hozier Armorial kehrt die Emails um (« links von Silber und Gules »).

Les chourins ou chouris = les couteaux.

Ce vocable est tiré de l’argot tzigane, ayant la signification de  » couteau « ; il a donné naissance à plusieurs autres mots, comme surin, qui dans le langage populaire veut dire couteau d’apache, et au verbe suriner, souriner ou chouriner = tuer à coups de couteau. Le substantif chourineur = individu qui chourine a été mis à la mode par le roman : Les Mystères de Paris par Eugène Sue (1804 – 1857). On ignore les raisons pour lesquelles on a conféré ce surnom aux gens de Vic. Réf. Liste de M. V. L.

Les chourins ou chouris = the knives.

This term is taken from gypsy slang, having the meaning of « knife »; it gave rise to several other words, like surin, which in popular language means knife of apache, and in the verb suriner, souriner or chouriner = kill with stabs. The substantive chourineur = individual who chourine was made fashionable by the novel: Les Mystères de Paris by Eugène Sue (1804 – 1857). It is not known why the people of Vic were given this nickname.

Ref. List of M. V. L.

Les chourins ou chouris = die Messer.

Dieser Begriff stammt aus dem Zigeuner-Slang und hat die Bedeutung von « Messer ». es gab Anlass zu mehreren anderen Wörtern, wie Surin, was in der Volkssprache Messer des Apachen bedeutet, und im Verb Suriner, Souriner oder Chouriner = mit Stichen töten. Der inhaltliche Chourineur = Individuum, das Chourine ist, wurde durch den Roman in Mode gebracht: Les Mystères de Paris von Eugène Sue (1804 – 1857). Es ist nicht bekannt, warum die Leute von Vic diesen Spitznamen erhielten. Ref. Liste von M. V. L.

Les habitants et les habitantes de Vic-sur-Seille s’appellent les Vicois et les Vicoises.

The inhabitants of Vic-sur-Seille are called the Vicois and the Vicoises.

Die Einwohner von Vic-sur-Seille heißen Vicois und Vicoises.

Les points de visites

 

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C’est pour mettre en valeur son patrimoine que s’est ouvert, en 2003, le Musée Georges de La Tour. Doté d’une collection de peinture, il trouve une situation privilégiée à Vic-sur-Seille, ville natale du peintre. Le public peut y découvrir une centaine de peintures, du XVIIe au XIXe siècle. On y admire l’exceptionnelle toile Saint-Jean Baptiste dans le Désert. Elle est une œuvre majeure du peintre et de la peinture française du XVIIe siècle. Le Département de la Moselle en  fait l’acquisition en 1994, à Monaco, à une vente aux enchères Sotheby, pour 10 millions de francs. Elle est présente depuis juin 2003 dans le musée. Il présente également des collections historiques vicoises. Les personnes à motricité réduite peuvent accéder au musée. Ils peuvent accéder aux différents étages en fauteuil roulant, en étant accompagnées ou avec l’aide du personnel. Des fiches en Braille dans les salles du musée, sont mises en place pour les personnes malvoyantes.

It was to highlight its heritage that the Georges de La Tour Museum opened in 2003. With a collection of paintings, it finds a privileged location in Vic-sur-Seille, the painter’s birthplace. The public can discover a hundred paintings there, from the 17th to the 19th century. We admire the exceptional painting Saint-Jean Baptiste dans le Désert. It is a major work of the painter and of French painting of the 17th century. The Department of Moselle acquired it in 1994, in Monaco, at a Sotheby auction, for 10 million francs. It has been present in the museum since June 2003. It also presents Vicoise historical collections. People with reduced mobility can access the museum. They can access the different floors in a wheelchair, accompanied or with the help of the staff. Braille cards in the rooms of the museum are set up for the visually impaired.

Um sein Erbe hervorzuheben, wurde 2003 das Georges de La Tour Museum eröffnet. Mit einer Gemäldesammlung findet es einen privilegierten Ort in Vic-sur-Seille, dem Geburtsort des Malers. Die Öffentlichkeit kann dort vom 17. bis zum 19. Jahrhundert hundert Gemälde entdecken. Wir bewundern das außergewöhnliche Gemälde Saint-Jean Baptiste dans le Désert. Es ist ein Hauptwerk des Malers und der französischen Malerei des 17. Jahrhunderts. Das Departement Mosel erwarb es 1994 in Monaco bei einer Sotheby-Auktion für 10 Millionen Franken. Es ist seit Juni 2003 im Museum präsent. Es präsentiert auch historische Sammlungen von Vicoise. Menschen mit eingeschränkter Mobilität können das Museum betreten. Sie können im Rollstuhl, in Begleitung oder mit Hilfe des Personals auf die verschiedenen Etagen zugreifen. Braillekarten in den Räumen des Museums sind für Sehbehinderte eingerichtet.

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Horaires et tarifs

 

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L’installation des princes-évêques et de leur suite fait naître une véritable vie de cour. Les évêques Conrad Bayer de Boppard et Georges de Bade, tous deux rhénans, attirent des artistes et des artisans rhénans, peintres, sculpteurs, orfèvres, potiers. Cette maison, en pierre de taille de la fin du XVe siècle, et l’hôtel de La Monnaie, l’étape suivante, sont de rares cons­tructions de cette époque, conservées à Vic-sur-Seille. La façade sur la rue du Palais, percée plus tardivement, était peut-être aveugle. Elle a été restaurée à plusieurs reprises, notamment au XVIIe siècle avec sa fenêtre de droite, au rez-de-chaussée. Ce fut le cas en 1907 , date sculptée sur le vantail de la porte d’entrée. Elle a conservé, malgré tout, ses volumes d’origine et, côté place, une série de linteaux de style gothique flamboyant. Les fenêtres elles-mêmes, initialement divisées, ont été élargies. Sous les accolades accostées de choux frisés, on distingue des écus. Certains portent un décor sculpté, un cœur et deux flèches, une équerre et un marteau.

The installation of the prince-bishops and their suite gave birth to a real life at court. The bishops Conrad Bayer de Boppard and Georges de Bade, both from the Rhine, attract Rhenish artists and craftsmen, painters, sculptors, goldsmiths, potters. This house, in freestone from the end of the 15th century, and the Hôtel de La Monnaie, the next stopover, are rare constructions from this period, preserved in Vic-sur-Seille. The facade on the rue du Palais, pierced later, was perhaps blind. It has been restored several times, notably in the 17th century with its right-hand window, on the ground floor. This was the case in 1907, a date carved on the door leaf of the front door. Despite everything, it has retained its original volumes and, on the square side, a series of flamboyant Gothic lintels. The windows themselves, initially divided, were enlarged. Under the accolades accosted of curly cabbages, one distinguishes ecus. Some have a carved decoration, a heart and two arrows, a set square and a hammer.

Die Installation der Fürstbischöfe und ihrer Suite brachte ein echtes Leben am Hof ​​hervor. Die Rheinbischöfe Conrad Bayer de Boppard und Georges de Bade ziehen rheinische Künstler und Handwerker, Maler, Bildhauer, Goldschmiede und Töpfer an. Dieses Haus aus Naturstein aus dem Ende des 15. Jahrhunderts und das Hôtel de La Monnaie, die nächste Station, sind seltene Bauwerke aus dieser Zeit, die in Vic-sur-Seille erhalten sind. Die später durchbohrte Fassade in der Rue du Palais war vielleicht blind. Es wurde mehrmals restauriert, insbesondere im 17. Jahrhundert mit seinem rechten Fenster im Erdgeschoss. Dies war 1907 der Fall, ein Datum, das in das Türblatt der Eingangstür eingraviert war. Trotz allem hat es seine ursprünglichen Volumina und auf der quadratischen Seite eine Reihe extravaganter gotischer Stürze beibehalten. Die ursprünglich geteilten Fenster selbst wurden erweitert. Unter den Auszeichnungen, die von lockigen Kohlköpfen hervorgehoben werden, können wir Schilde unterscheiden. Einige haben eine geschnitzte Dekoration, ein Herz und zwei Pfeile, ein Quadrat und einen Hammer.

 

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Rien ne prouve qu’on ait battu monnaie dans cette maison de 1456, même si les évêques de Metz, installés à Vic-sur-Seille, jouissaient de ce privilège princier. Il s’agit peut-être d’une boutique de change. Cette maison est rachetée en 1903 par la Société d’Archéologie Lorraine. Elle a été sauvée de la ruine pendant l’annexion allemande, au prix d’une restauration contestée menée par l’architecte Heppe. Des modifications importantes ont été apportées à l’édifice, notamment l’ajout d’une galerie sur console. Place du Palais, autour des ouvertures du rez-de-chaussée de la façade, il en est de même de la création d’un décor gothique. Par contre, le décor du premier étage de la façade est d’origine. Il illustre bien la richesse du style gothique flamboyant. Il faut aussi admirer la Vierge à l’Enfant de l’école rhénane, conservée dans la niche d’angle. En Alsace-Moselle, l’empereur Guillaume II, par intérêt artistique mais aussi pour des raisons politiques, est à l’initiative de la restauration de plusieurs édifices médiévaux. Le 26 avril 1910, il inaugure, en personne, le Musée aménagé à l’intérieur de l’hôtel de La Monnaie restauré.

Nothing proves that money was minted in this house of 1456, even if the bishops of Metz, installed in Vic-sur-Seille, enjoyed this princely privilege. It may be a foreign exchange shop. This house was bought in 1903 by the Société d’Archéologie Lorraine. It was saved from ruin during the German annexation, at the cost of a contested restoration led by the architect Heppe. Significant changes were made to the building, including the addition of a console gallery. Place du Palais, around the openings on the ground floor of the facade, the same applies to the creation of a Gothic decor. On the other hand, the decoration of the first floor of the facade is original. It is a good illustration of the richness of the Flamboyant Gothic style. You should also admire the Madonna and Child of the Rhine school, kept in the corner niche. In Alsace-Moselle, Emperor William II, out of artistic interest but also for political reasons, initiated the restoration of several medieval buildings. On April 26, 1910, he personally inaugurated the Museum housed inside the restored Hôtel de La Monnaie.

Nichts beweist, dass in diesem Haus von 1456 Geld geprägt wurde, auch wenn die in Vic-sur-Seille installierten Bischöfe von Metz dieses fürstliche Privileg genossen. Es kann ein Devisengeschäft sein. Dieses Haus wurde 1903 von der Société d’Archéologie Lorraine gekauft. Es wurde während der deutschen Annexion auf Kosten einer umstrittenen Restaurierung unter der Leitung des Architekten Heppe vor dem Ruin bewahrt. Am Gebäude wurden wesentliche Änderungen vorgenommen, einschließlich der Hinzufügung einer Konsolengalerie. Place du Palais, um die Öffnungen im Erdgeschoss der Fassade, gilt das Gleiche für die Schaffung eines gotischen Dekors. Andererseits ist die Dekoration des ersten Stockwerks der Fassade original. Es ist ein gutes Beispiel für den Reichtum des extravaganten gotischen Stils. Sie sollten auch die Schule Madonna und Kind des Rheins bewundern, die in der Ecknische gehalten wird. In der Elsass-Mosel initiierte Kaiser Wilhelm II. Aus künstlerischem Interesse, aber auch aus politischen Gründen die Restaurierung mehrerer mittelalterlicher Gebäude. Am 26. April 1910 eröffnete er persönlich das Museum im restaurierten Hôtel de La Monnaie.

 

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Au XVIIe siècle, en pleine Contre-Réforme, plusieurs ordres religieux catholiques s’installent à Vic-sur-Seille. Les Capucins en 1613, les Dominicaines en 1618, la Congrégation Notre-Dame en 1634. Les Carmes Déchaussés s’établissent à Vic sur-Seille dès 1646. Le chantier du couvent commence vers 1680. La construction d’une église, représentative de l’ordre et ouverte au public, n’est achevée qu’un demi-siècle plus tard, en 1733. La façade classique est bien composée, les proportions sont équilibrées. Des pilastres surmontés de chapiteaux ioniques, supportent un fronton orné de pots à feu. L’inscription latine du cadran solaire peut se traduire ainsi, les heures passent lentement pour ceux qui sont dans la peine, rapidement pour ceux qui sont dans la joie. Après la Révolution, l’église a servi de marché couvert puis de salle des fêtes. Quant aux bâtiments conventuels, ils ont été successivement transformés en prison, tribunal puis en hôtel de ville sous l’annexion allemande, d’où l’inscription Stadthaus toujours lisible.

In the 17th century, in the midst of the Counter-Reformation, several Catholic religious orders settled in Vic-sur-Seille. The Capuchins in 1613, the Dominicans in 1618, the Congregation of Notre-Dame in 1634. The Discalced Carmelites settled in Vic sur-Seille in 1646. The work of the convent began around 1680. The construction of a church, representative of the he order and open to the public, was not completed until half a century later, in 1733. The classical facade is well composed, the proportions are balanced. Pilasters surmounted by Ionic capitals, support a pediment decorated with fire pots. The Latin inscription on the sundial can be translated as follows: the hours pass slowly for those who are in pain, quickly for those who are happy. After the Revolution, the church served as a covered market and then as a village hall. As for the conventual buildings, they were successively transformed into a prison, a court and then into a town hall under the German annexation, hence the inscription Stadthaus still legible.

Im 17. Jahrhundert, mitten in der Gegenreformation, ließen sich mehrere katholische Orden in Vic-sur-Seille nieder. Die Kapuziner 1613, die Dominikaner 1618, die Kongregation Notre-Dame 1634. Die Discalced Carmelites ließen sich 1646 in Vic sur-Seille nieder. Die Arbeit des Klosters begann um 1680. Der Bau einer Kirche, Vertreter der Der Auftrag und für die Öffentlichkeit zugänglich, wurde erst ein halbes Jahrhundert später, im Jahre 1733, fertiggestellt. Die klassische Fassade ist gut komponiert, die Proportionen sind ausgewogen. Pilaster, die von ionischen Hauptstädten überragt werden, tragen einen mit Feuertöpfen verzierten Giebel. Die lateinische Inschrift auf der Sonnenuhr kann wie folgt übersetzt werden: Die Stunden vergehen langsam für diejenigen, die Schmerzen haben, schnell für diejenigen, die glücklich sind. Nach der Revolution diente die Kirche als überdachter Markt und dann als Gemeindehaus. Die Klostergebäude wurden nacheinander in ein Gefängnis, ein Gericht und dann in ein Rathaus unter deutscher Annexion umgewandelt, daher die Inschrift Stadthaus noch lesbar.

 

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Cette église paroissiale a été bâtie sur un terrain marécageux instable. Il a fallu sans cesse, au cours des siècles, redresser les murs des bas-côtés et recons­truire les voûtes. Il ne reste rien de l’église carolingienne. cette dernière dépendait de l’abbaye de Gorze en pays messin. L’ensemble actuel est le résultat de plusieurs reconstructions. Elles s’échelonnent entre la fin du XIIIe et la fin du XVIe siècle. La tour-clocher, de style néo­gothique, date de 1882. A l’intérieur, vous verrez les fonts baptismaux, ainsi qu’un mobilier religieux de belle facture. A l’extérieur, en faisant le tour de l’église par la gauche, vous verrez d’abord, sur le bas-côté nord, un portail Renaissance à deux arcades de 1573, puis le beau chevet plat de la fin du XVe. De nombreuses inscriptions funéraires, tout autour de l’église, entre 1504 et 1789, ont été apposées sur les murs par des notables de Vic-sur-Seille. Sur le bas-côté Sud, on aperçoit la sacristie plus basse. Elle laisse voir une tourelle d’escalier gothique avec des archères. Ces dernières éclairent l’escalier à vis.

This parish church was built on unstable marshland. Over the centuries, it has been necessary to straighten the aisle walls and rebuild the vaults. Nothing remains of the Carolingian church. the latter depended on the Abbey of Gorze in the Metz region. The current ensemble is the result of several reconstructions. They range between the end of the 13th century and the end of the 16th century. The neo-Gothic bell tower dates from 1882. Inside, you will see the baptismal font, as well as beautifully crafted religious furniture. Outside, going around the church to the left, you will first see, on the north aisle, a Renaissance portal with two arches from 1573, then the beautiful flat chevet from the end of the 15th century. Numerous funerary inscriptions, all around the church, between 1504 and 1789, were affixed on the walls by notables of Vic-sur-Seille. On the south aisle, you can see the lower sacristy. It shows a Gothic staircase turret with archers. The latter illuminate the spiral staircase.

Diese Pfarrkirche wurde auf instabilem Marschland gebaut. Im Laufe der Jahrhunderte war es notwendig, die Gangwände zu begradigen und die Gewölbe wieder aufzubauen. Von der karolingischen Kirche ist nichts mehr übrig. Letzteres hing von der Abtei Gorze in der Region Metz ab. Das aktuelle Ensemble ist das Ergebnis mehrerer Rekonstruktionen. Sie reichen von Ende des 13. bis Ende des 16. Jahrhunderts. Der neugotische Glockenturm stammt aus dem Jahr 1882. Im Inneren sehen Sie das Taufbecken sowie wunderschön gefertigte religiöse Möbel. Draußen, wenn Sie links um die Kirche herumgehen, sehen Sie am Nordschiff zuerst ein Renaissanceportal mit zwei Bögen aus dem Jahr 1573 und dann den schönen flachen Chevet aus dem Ende des 15. Jahrhunderts. Zwischen 1504 und 1789 wurden rund um die Kirche zahlreiche Bestattungsinschriften von Persönlichkeiten von Vic-sur-Seille an den Wänden angebracht. Am Südschiff sehen Sie die untere Sakristei. Es zeigt einen gotischen Treppenturm mit Bogenschützen. Letztere beleuchten die Wendeltreppe.

 

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A l’extérieur, en faisant le tour de l’église par la droite, vous verrez un portail Renaissance à deux arcades de 1573, puis le beau chevet plat de la fin du XVe . Il s’inscrit dans une série d’églises romanes ou gothiques à chevet plat, dont la plus proche est l’église de Lezey. Sur ce tympan gothique, le sculpteur a représenté, vers 1300, la vie de saint Marien, patron de la paroisse. Saint Marien ou saint Marin ? La question reste en suspens. Dans cette histoire de saint Marien, plusieurs vies de saints ont sans doute été mélangées :

  • Le Saint-Esprit, sous la forme d’une colombe, soutient l’action de saint Marien.
  • Saint Marien en ermite dans la forêt. Des ours lui apportent du miel et du pain en guise de nourriture.
  • Saint Marien est assis dans l’attitude du prêtre. Il s’apprête à confesser les cinq soldats agenouillés.
  • Deux pillards, qui ont incendié une ferme de son monastère, se repentent et se tournent vers lui.
  • Saint Marien baptise ensuite l’un d’eux. Il est assisté par un compagnon d’armes et par un autre personnage.
  • Saint Marien enseigne à deux auditeurs, l’un qui tend l’oreille, l’autre qui se délecte en l’écoutant.

Outside, going around the church to the right, you will see a Renaissance portal with two arches from 1573, then the beautiful flat chevet from the end of the 15th century. It is part of a series of Romanesque or Gothic churches with a flat apse, the closest of which is the Church of Lezey. On this Gothic tympanum, the sculptor represented, around 1300, the life of Saint Marien, patron of the parish. Saint Marien or San Marino? The question remains open. In this story of Saint Marien, several lives of saints have undoubtedly been mixed up:

  • The Holy Spirit, in the form of a dove, supports the action of Saint Marien.
  • Saint Marien as a hermit in the forest. Bears bring him honey and bread for food.
  • Saint Marien is seated in the attitude of the priest. He is about to confess the five kneeling soldiers.
  • Two looters, who burnt down a farm in his monastery, repent and turn to him.
  • Saint Marien then baptizes one of them. He is assisted by a comrade in arms and by another character.
  • Saint Marien teaches two listeners, one who listens, the other who delights in listening to him.

Draußen, rechts um die Kirche herum, sehen Sie ein Renaissanceportal mit zwei Bögen aus dem Jahr 1573, dann den schönen flachen Chevet aus dem Ende des 15. Jahrhunderts. Es ist Teil einer Reihe romanischer oder gotischer Kirchen mit einer flachen Apsis, von denen die Kirche von Lezey am nächsten liegt. Auf diesem gotischen Tympanon stellte der Bildhauer um 1300 das Leben des Heiligen Marien, des Schutzpatrons der Gemeinde, dar. Saint Marien oder San Marino? Die Frage bleibt offen. In dieser Geschichte von Saint Marien wurden zweifellos mehrere Leben von Heiligen verwechselt:

  • Der Heilige Geist in Form einer Taube unterstützt die Aktion des Heiligen Marien.
  • Saint Marien als Einsiedler im Wald. Bären bringen ihm Honig und Brot zum Essen.
  • Der heilige Marien sitzt in der Haltung des Priesters. Er will die fünf knienden Soldaten gestehen.
  • Zwei Plünderer, die in seinem Kloster eine Farm niedergebrannt haben, bereuen und wenden sich an ihn.
  • Der heilige Marien tauft dann einen von ihnen. Er wird von einem Waffengenossen und einem anderen Charakter unterstützt.
  • Saint Marien unterrichtet zwei Zuhörer, einer, der zuhört, der andere, der sich freut, ihm zuzuhören.

 

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De 1620 à 1630, c’est la grande décennie triomphante de Vic-sur-Seille. Ce sont les dernières belles années avant une longue période de guerres. Ces années, très délimitées dans le temps, ont profondément marqué l’architecture civile de Vic-sur-Seille. Cette belle demeure en témoigne. On aperçoit aisément, dans Vic-sur-Seille, près d’une dizaine de façades semblables à celles-ci. Elles possèdent leurs portes à pilastres ou colonnes engagées, leurs frontons droits ou semi-circulaires brisés, leurs fenêtres meneaux et croisillons, leurs petites ouvertures souvent jumelées au niveau du comble, leurs hautes toitures. A la fois robustes et élégantes, elles donnent un éclat particulier à Vic-sur-Seille. En bas, à gauche du bâtiment on aperçoit un chasse-roues. Vic-sur-Seille compte près d’une trentaine de chasse roues, placés autrefois à l’angle des maisons pour écarter les roues des voitures. Certains sont sculptés.

From 1620 to 1630, it is the great triumphant decade of Vic-sur-Seille. These are the last good years before a long period of wars. These years, very delimited in time, have deeply marked the civil architecture of Vic-sur-Seille. This beautiful residence testifies to it. One can easily see, in Vic-sur-Seille, nearly a dozen facades similar to these. They have their doors with pilasters or engaged columns, their straight or semi-circular pediments broken, their mullioned windows and braces, their small openings often twinned at the level of the roof, their high roofs. Both robust and elegant, they give Vic-sur-Seille a special shine. Below, to the left of the building, you can see a wheel plow. Vic-sur-Seille has nearly thirty hunting wheels, formerly placed at the corner of houses to keep the wheels of cars away. Some are carved.

Von 1620 bis 1630 ist es das große triumphale Jahrzehnt von Vic-sur-Seille. Dies sind die letzten guten Jahre vor einer langen Zeit der Kriege. Diese zeitlich sehr begrenzten Jahre haben die zivile Architektur von Vic-sur-Seille tief geprägt. Diese schöne Residenz zeugt davon. In Vic-sur-Seille sind fast ein Dutzend ähnlicher Fassaden zu sehen. Sie haben ihre Türen mit Pilastern oder eingerasteten Säulen, ihre geraden oder halbkreisförmigen Giebel zerbrochen, ihre Pfostenfenster und -streben, ihre kleinen Öffnungen, die oft auf der Höhe des Daches gepaart sind, ihre hohen Dächer. Robust und elegant verleihen sie Vic-sur-Seille einen besonderen Glanz. Unten links vom Gebäude sehen Sie einen Radpflug. Vic-sur-Seille hat fast dreißig Jagdräder, die früher an der Ecke von Häusern standen, um die Räder von Autos fernzuhalten. Einige sind geschnitzt.

 

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Le site de Vic-sur-Seille est occupé depuis l’âge du Fer. L’agglomération est attestée depuis le VIIe siècle. Les Vicois reçurent l’autorisation de construire une enceinte, d’une grande solidité vers 1196. L’enceinte, l’une des plus grandes de Lorraine, possédait un périmètre de 2 220 mètres. Le mur, bâti en moellons de grès gris, était épais d’environ 1 mètre. Au XVIIe siècle, on pouvait comptabiliser encore 32 tours. Elles étaient associées aux 3 portes urbaines fortifiées.

Les deux tours constituent l’une des parties les plus récentes du château. Elles ont été rajoutées au XVe siècle pour améliorer la défense de l’entrée principale. Derrière elles se trouvaient deux tours plus importantes du XIIIe. Les trois-quarts du château ont été démolis au XIXe. Les mâchicoulis sculptés au-dessus de la porte sont remarquables. La porte piétonne est associée à la porte cochère. Cette dernière était réservée aux cavaliers et aux charrettes. C’est l’une des caractéristiques du château. Elle mesurait 2,70 m de large et 4 m de haut. Du XVe jusqu’au XVIIIe siècle, le pont-levis était à bascule.

The Vic-sur-Seille site has been occupied since the Iron Age. The agglomeration has been documented since the 7th century. The Vicois received authorization to build an extremely solid enclosure around 1196. The enclosure, one of the largest in Lorraine, had a perimeter of 2,220 meters. The wall, built of gray sandstone rubble, was about 1 meter thick. In the 17th century, there were still 32 towers. They were associated with the 3 fortified urban gates.

The two towers are one of the more recent parts of the castle. They were added in the 15th century to improve the defense of the main entrance. Behind them were two more important towers from the 13th century. Three-quarters of the castle were demolished in the 19th century. The machicolations carved above the door are remarkable. The pedestrian gate is associated with the porte cochère. The latter was reserved for riders and carts. This is one of the characteristics of the castle. It was 2.70 m wide and 4 m high. From the 15th to the 18th century, the drawbridge was a bascule.

Das Gelände von Vic-sur-Seille ist seit der Eisenzeit besetzt. Die Agglomeration ist seit dem 7. Jahrhundert dokumentiert. Die Vicois erhielten um 1196 die Genehmigung zum Bau eines Geheges von großer Stärke. Das Gehege, eines der größten in Lothringen, hatte einen Umfang von 2.220 Metern. Die aus grauem Sandsteinschutt gebaute Mauer war etwa 1 Meter dick. Im 17. Jahrhundert gab es noch 32 Türme. Sie waren mit den 3 befestigten Stadttoren verbunden.

Die beiden Türme sind einer der jüngeren Teile des Schlosses. Sie wurden im 15. Jahrhundert hinzugefügt, um die Verteidigung des Haupteingangs zu verbessern. Hinter ihnen befanden sich zwei weitere wichtige Türme aus dem 13. Jahrhundert. Drei Viertel der Burg wurden im 19. Jahrhundert abgerissen. Bemerkenswert sind die über der Tür geschnitzten Machikolationen. Das Fußgängertor ist mit der Porte Cochère verbunden. Letzteres war Fahrern und Karren vorbehalten. Dies ist eines der Merkmale des Schlosses. Es war 2,70 m breit und 4 m hoch. Vom 15. bis 18. Jahrhundert war die Zugbrücke ein Klappdeckel.

 

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La porte de Nancy était l’une des trois portes d’entrée de la ville. Il ne reste plus que ses deux piliers monumentaux. Jusqu’en 1870, on fermait chaque soir ses lourds battants en bois. Côté intérieur de la ville se trouvait la maison de l’octroi. C’était le lieu où l’on payait la taxe sur les marchandises entrant dans la ville. Juste à la sortie, on voit la maison des douaniers. En effet, la nouvelle frontière de 1871, entre la France et l’Allemagne, passait au Haut-des-Monts, pour redescendre à Chambrey à quelques kilomètres de Vic-sur-Seille. On emprunte maintenant la rue des Cultivateurs, anciennement rue des Laboureurs, bordée de maisons précédées par un large usoir. L’usoir est un espace pu­blic ouvert devant la maison, occupé autre­fois par le tas de fumier, le bois de chauffage et le matériel agricole. Aux limites de la ville, on retrouve l’atmosphère du village lorrain traditionnel, avec des fermes reconnaissables à leurs portes charretières. Il ne faut pas oublier que le Saulnois est un pays de prairies et de labours,. On a aussi beaucoup cultivé le houblon et la vigne.

The Porte de Nancy was one of the three gateways to the city. Only its two monumental pillars remain. Until 1870, its heavy wooden doors were closed every evening. On the inner side of the city was the house of the grant. It was the place where tax was paid on goods entering the city. Just outside, we see the customs house. Indeed, the new border of 1871, between France and Germany, passed through Haut-des-Monts, to descend to Chambrey a few kilometers from Vic-sur-Seille. We now take the rue des Cultivateurs, formerly rue des Laboureurs, lined with houses preceded by a large usoir. The usoir is an open public space in front of the house, formerly occupied by the pile of manure, firewood and agricultural equipment. At the city limits, we find the atmosphere of a traditional Lorraine village, with farms recognizable by their gateways. We must not forget that the Saulnois is a land of meadows and plowing. Hops and vines have also been cultivated a lot.

Die Porte de Nancy war eines der drei Tore zur Stadt. Nur die beiden monumentalen Säulen sind erhalten. Bis 1870 waren die schweren Holztüren jeden Abend geschlossen. Auf der Innenseite der Stadt befand sich das Haus des Stipendiums. Es war der Ort, an dem Steuern auf Waren gezahlt wurden, die in die Stadt kamen. Gleich draußen sehen wir das Zollhaus. Tatsächlich verlief die neue Grenze von 1871 zwischen Frankreich und Deutschland durch Haut-des-Monts, um wenige Kilometer von Vic-sur-Seille nach Chambrey abzusteigen. Wir nehmen jetzt die Rue des Cultivateurs, früher Rue des Laboureurs, gesäumt von Häusern, denen ein großes Usoir vorausgeht. Das Usoir ist ein offener öffentlicher Raum vor dem Haus, der früher von Mist, Brennholz und landwirtschaftlichen Geräten bewohnt wurde. An der Stadtgrenze finden wir die Atmosphäre eines traditionellen lothringischen Dorfes, dessen Bauernhöfe an ihren Toren erkennbar sind. Wir dürfen nicht vergessen, dass der Saulnois ein Land der Wiesen und des Pflügens ist. Hopfen und Weinreben wurden ebenfalls viel angebaut.

 

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La place du Tripot servait d’aire à battre le blé. Le tripot est un engin agricole astucieux, actionné par un cheval pour battre le blé. Grâce à un plan incliné on fait monter le cheval sur le tripot. On fixe derrière lui une barre qui l’empêche de reculer. L’effort demandé au cheval est intense, c’est pourquoi il y a toujours un cheval de remplacement. La ferme du XVIIIe siècle qui borde cette place porte le nom de Louis-Albert Mesny. Maire de Vic-sur-Seille de 1870 à 1872, conseiller général de la Meurthe, cet ancien avocat est surtout célèbre en raison de la fondation qui porte son nom. En effet, par testament, il lègue à sa mort en 1899, à la ville de Vic-sur Seille et au bureau de bienfaisance, toute sa fortune soit environ 200 000 marks, son grand jardin sur la route de Moyenvic, la ferme de la place du Tripot et la grande maison dite château Mesny, construite, à côté du château des évêque au milieu du XIXe siècle. Créée en 1901, la Fondation Mesny est chargée d’administrer ce legs au profit des pauvres, des jeunes gens méritants de Vic-sur-Seille. Elle existe toujours.

Place du Tripot was used as a threshing floor. The gambling den is a clever agricultural machine, powered by a horse to thresh wheat. Thanks to an inclined plane, the horse is made to ride on the gambling den. A bar is fixed behind him which prevents him from moving back. The effort required of the horse is intense, which is why there is always a replacement horse. The 18th century farm which borders this square bears the name of Louis-Albert Mesny. Mayor of Vic-sur-Seille from 1870 to 1872, general councilor of Meurthe, this former lawyer is especially famous because of the foundation that bears his name. In fact, by will, he bequeathed on his death in 1899, to the town of Vic-sur Seille and to the charity office, all his fortune, i.e. around 200,000 marks, his large garden on the road to Moyenvic, the farm of the Place du Tripot and the large house known as Château Mesny, built next to the bishop’s castle in the middle of the 19th century. Created in 1901, the Mesny Foundation is responsible for administering this bequest for the benefit of the poor, deserving young people of Vic-sur-Seille. It still exists.

Der Place du Tripot wurde als Dreschplatz genutzt. Die Spielhölle ist eine clevere landwirtschaftliche Maschine, die von einem Pferd angetrieben wird, um Weizen zu dreschen. Dank eines geneigten Flugzeugs kann das Pferd auf der Spielhöhle reiten. Hinter ihm ist eine Stange befestigt, die ihn daran hindert, sich zurückzuziehen. Der Aufwand für das Pferd ist groß, weshalb es immer ein Ersatzpferd gibt. Der Bauernhof aus dem 18. Jahrhundert, der an diesen Platz grenzt, trägt den Namen Louis-Albert Mesny. Dieser ehemalige Anwalt, von 1870 bis 1872 Bürgermeister von Vic-sur-Seille, Generalrat von Meurthe, ist besonders berühmt wegen der Stiftung, die seinen Namen trägt. Tatsächlich vermachte er bei seinem Tod im Jahr 1899 der Stadt Vic-sur Seille und dem Wohltätigkeitsbüro sein gesamtes Vermögen, d. H. Rund 200.000 Mark, seinen großen Garten an der Straße nach Moyenvic, dem Bauernhof der Place du Tripot und das große Haus Château Mesny, das Mitte des 19. Jahrhunderts neben der Bischofsburg erbaut wurde. Die 1901 gegründete Mesny-Stiftung ist für die Verwaltung dieses Nachlasses zum Wohle der armen, verdienten jungen Menschen in Vic-sur-Seille verantwortlich. Es existiert noch.

 

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Ces deux maisons semblent dater du XVIe siècle. En 1946, elles furent miraculeusement épargnées. Autrefois, l’usoir, servait de stockage pour le bois de chauffage. Très proches dans leur structure, elles ont en commun un second niveau à pan de bois. Le premier niveau est en maçonnerie. Le rez-de-chaussée des deux maisons a été remanié. Les fenêtres du n°4 datent du XVIIIe siècle. Les ouver­tures de la maison de droite datent du XIXe siècle. Seule, la porte piétonne du n° 4 , à chambranle en pierre chanfreiné, est d’origine. Le pan de bois, est l’un des plus anciens conservés dans le département de la Moselle. Il est posé sur un léger encorbel­lement. Les pièces en chêne aux chevilles saillantes, sont partielle­ment chanfreinées. Les pièces en chêne comportent des éléments décoratifs triangulaires, ainsi que des écus muets. On voit également une serpette de vigneron, sculptée sur un potelet du n° 4. Remarquez l’entrée de cave rappelant aussi l’importance du vignoble à Vic-sur-Seille.

These two houses seem to date from the 16th century. In 1946, they were miraculously spared. Formerly, the usoir was used as storage for firewood. Very similar in their structure, they have in common a second timber-framed level. The first level is in masonry. The ground floor of both houses has been altered. The windows of n ° 4 date from the 18th century. The openings in the house on the right date from the 19th century. Only the pedestrian door at n ° 4, with a chamfered stone frame, is original. The wooden panel is one of the oldest preserved in the Moselle department. It is placed on a slight cantilever. The oak pieces with protruding dowels are partially chamfered. The oak pieces feature triangular decorative elements, as well as silent shields. We also see a winegrower’s serpette, carved on a post at n ° 4. Note the entrance to the cellar, also recalling the importance of the vineyard in Vic-sur-Seille.

Diese beiden Häuser scheinen aus dem 16. Jahrhundert zu stammen. 1946 wurden sie auf wundersame Weise verschont. Früher diente das Usoir als Lager für Brennholz. Sie sind in ihrer Struktur sehr ähnlich und haben eine zweite Fachwerkstufe gemeinsam. Die erste Ebene ist in Mauerwerk. Das Erdgeschoss beider Häuser wurde verändert. Die Fenster von Nr. 4 stammen aus dem 18. Jahrhundert. Die Öffnungen im Haus stammen aus dem 19. Jahrhundert. Nur die Fußgängertür Nr. 4 mit einem abgeschrägten Steinrahmen ist original. Die Holztafel ist eine der ältesten in der Moselabteilung. Es ist auf einem leichten Ausleger platziert. Die Eichenstücke mit hervorstehenden Dübeln sind teilweise abgeschrägt. Die Eichenstücke sind mit dreieckigen Dekorelementen sowie leisen Schildern versehen. Wir sehen auch eine Winzer-Serpette, die bei Nr. 4 auf einem Pfosten geschnitzt ist. Beachten Sie den Eingang zum Keller, der auch an die Bedeutung des Weinbergs in Vic-sur-Seille erinnert.

 

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En 1617, trois jeunes filles de Nancy souhaitent devenir religieuses, mais n’ont pas de dot. Sous la protection des évêques, elles s’installent à Vic-sur-Seille en 1618. La petite maison servait de refuge aux moines de l’abbaye de Salival pendant les guerres. Ce modeste sanctuaire abritait une Vierge miraculeuse, Notre-Dame de Bethléem. Longtemps restée dans l’église paroissiale, cette statue est aujourd’hui conservée au Musée Georges de La Tour. Si au départ les Dominicaines vivent de la charité publique, des dons plus importants leur permettent rapidement de mieux vivre. Selon les règles de l’ordre, elles se consacrent à l’instruction gratuite des jeunes filles de la ville. Au XVIIIe siècle, elles jouissent de reve­nus considérables. Elles font alors construire, à partir de 1715, le grand bâtiment perpendi­culaire à la rue de l’Hôpital, puis la chapelle qui est bénie en 1721. La dernière aile avec le cloître porte la date de 1737. Au XIXe siècle, le couvent est transformé en collège. Il abrite aujourd’hui l’école primaire de Vic-sur-Seille.

In 1617, three young girls from Nancy wished to become nuns, but did not have a dowry. Under the protection of the bishops, they settled in Vic-sur-Seille in 1618. The small house served as a refuge for the monks of the abbey of Salival during the wars. This modest sanctuary housed a miraculous Virgin, Our Lady of Bethlehem. Long remained in the parish church, this statue is now kept at the Georges de La Tour Museum. While Dominicans initially lived off public charity, larger donations quickly enabled them to live better. According to the rules of the order, they devote themselves to the free education of young girls in the city. In the 18th century, they enjoyed considerable income. They then built, from 1715, the large building perpendicular to the rue de l’Hôpital, then the chapel which was blessed in 1721. The last wing with the cloister bears the date of 1737. In the 19th century, the convent is transformed into a college. It now houses the primary school of Vic-sur-Seille.

1617 wollten drei junge Mädchen aus Nancy Nonnen werden, hatten aber keine Mitgift. Unter dem Schutz der Bischöfe ließen sie sich 1618 in Vic-sur-Seille nieder. Das kleine Haus diente den Mönchen der Abtei von Salival während der Kriege als Zuflucht. In diesem bescheidenen Heiligtum befand sich eine wundersame Jungfrau, Unsere Liebe Frau von Bethlehem. Diese Statue wurde lange Zeit in der Pfarrkirche aufbewahrt und befindet sich heute im Georges de La Tour Museum. Während die Dominikaner anfangs von gemeinnützigen Organisationen lebten, konnten sie durch größere Spenden schnell besser leben. Nach den Regeln des Ordens widmen sie sich der freien Bildung der jungen Mädchen der Stadt. Im 18. Jahrhundert hatten sie ein beträchtliches Einkommen. Ab 1715 bauten sie das große Gebäude senkrecht zur Rue de l’Hôpital, dann die 1721 gesegnete Kapelle. Der letzte Flügel mit dem Kreuzgang trägt das Datum 1737. Im 19. Jahrhundert wurde das Kloster errichtet. in ein College verwandelt. Es beherbergt heute die Grundschule von Vic-sur-Seille.

 

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Certains disent que George de La Tour serait né dans cette maison au n°5, mais ce fait n’est pas attesté. La façade remonte au XVIIIe siècle, sa porte surmontée d’un fronton brisé rappelle l’architecture des années 1620-1630. Ce quartier était celui des bouchers et des boulangers, mais aussi des tan­neurs installés sur les bords de Seille. Le père de Georges de La Tour était boulanger. Georges de La Tour né en 1593 décède en 1652. Il quitte Vic-sur-Seille aux environs de 1616. En 1617, il épouse Diane Le Nerf, native de Lunéville et fille de l’argentier du duc de Lorraine. En 1619, il s’installe à Lunéville. C’est là que semble se dérouler l’essentiel de sa carrière de peintre. Célèbre en son temps, Georges de La Tour est tombé dans l’oubli pendant plus de deux siècles. Au début du XXe siècle, il est redécouvert comme le maître français du clair-obscur.

Some say that George de La Tour was born in this house at No. 5, but this fact is not attested. The facade dates back to the 18th century, its door surmounted by a broken pediment recalls the architecture of the years 1620-1630. This district was that of butchers and bakers, but also of tanners installed on the edges of Seille. Georges de La Tour’s father was a baker. Georges de La Tour born in 1593 died in 1652. He left Vic-sur-Seille around 1616. In 1617, he married Diane Le Nerf, native of Lunéville and daughter of the treasurer of the Duke of Lorraine. In 1619, he moved to Lunéville. This is where most of his career as a painter seems to take place. Famous in his time, Georges de La Tour fell into oblivion for more than two centuries. At the start of the 20th century, he was rediscovered as the French master of chiaroscuro.

Einige sagen, dass George de La Tour in diesem Haus in Nr. 5 geboren wurde, aber diese Tatsache wird nicht bestätigt. Die Fassade stammt aus dem 18. Jahrhundert, ihre Tür, die von einem zerbrochenen Giebel überragt wird, erinnert an die Architektur der Jahre 1620-1630. Dieser Bezirk war der von Metzgern und Bäckern, aber auch von Gerbern, die an den Ufern der Seille installiert waren. Georges de La Tour’s Vater war Bäcker. Georges de La Tour, geboren 1593, starb 1652. Er verließ Vic-sur-Seille um 1616. 1617 heiratete er Diane Le Nerf, gebürtig aus Lunéville und Tochter des Schatzmeisters des Herzogs von Lothringen. 1619 zog er nach Lunéville. Hier scheint der größte Teil seiner Karriere als Maler zu spielen. Georges de La Tour, zu seiner Zeit berühmt, geriet mehr als zwei Jahrhunderte lang in Vergessenheit. Zu Beginn des 20. Jahrhunderts wurde er als französischer Hell-Dunkel-Meister wiederentdeckt.

 

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En prenant ensuite la rue des Bons Enfants, vous verrez sur la gauche, au n° 1, une maison large et profonde, avec une niche abritant une statue plus récente. Elle représente saint Martin s’apprêtant à couper son manteau avec son épée, pour le partager avec un pauvre. A l’angle de cette maison se trouve une fenêtre du XVIIe siècle, bouchée au XXe siècle. Il en existe quelques rares exemples en Lorraine, notamment à Metz. En principe le saint représentait le saint patron du propriétaire de la maison. Il avait pour vertu de protéger les gens qui habitaient le lieu.

Then taking the rue des Bons Enfants, you will see on the left, at n ° 1, a wide and deep house, with a niche housing a more recent statue. It represents Saint Martin preparing to cut his mantle with his sword, to share it with a poor person. At the corner of this house is a 17th century window, sealed in the 20th century. There are a few rare examples in Lorraine, notably in Metz. In principle, the saint represented the patron saint of the owner of the house. Its virtue was to protect the people who inhabited the place.

Wenn Sie dann die Rue des Bons Enfants nehmen, sehen Sie links bei Nr. 1 ein breites und tiefes Haus mit einer Nische, in der sich eine neuere Statue befindet. Es stellt den heiligen Martin dar, der sich darauf vorbereitet, seinen Mantel mit seinem Schwert zu zerschneiden und ihn mit einer armen Person zu teilen. An der Ecke dieses Hauses befindet sich ein Fenster aus dem 17. Jahrhundert, das im 20. Jahrhundert versiegelt wurde. In Lothringen gibt es einige seltene Beispiele, insbesondere in Metz. Im Prinzip vertrat der Heilige den Schutzpatron des Hausbesitzers. Seine Tugend war es, die Menschen zu schützen, die den Ort bewohnten.

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