Géville

Durée visite : 15 min
Moyen : Pédestre

Les trois villages de Corniéville, Jouy-sous-les-Côtes — attesté dès 770 — et Gironville — mentionné en 942 — dépen­dent à l’origine du diocèse de Toul. Les deux premiers appartiennent au baillage de Saint-Mihiel. Le dernier est rattaché au baillag­e de Thiancourt. Dès le Xe siècle, une industrie de la tuile et de la brique est attestée à Corniéville. On y trouve une abbaye à partir du XIIe siècle. Au XIXe siècle, cette localité vit  de carrières de pierre, de l’industrie des tuiles et des briques. A Gironville, on trouve des car­rières de pierre, dont l’exploitation est attes­tée au XVe siècle. La commune possède des vignes ainsi qu’un fort. À Jouy-sous-les-Côtes, une épidémie de peste sévit en 1636. Un hospice est fondé en 1745 par Étienne, comte de la Pierre, et par Marie-Barbe-Louise de Jouy-sous-les-Côtes de Vauzelle. Au XXe siècle s’y dévelop­pent des fabriques de chaînes de montres. À Jouy, se trouve une église romane fortifiée des XIIIe et XVe siècles, placée sous le vocable de saint Étienne. En 1973, les trois localités fusionnent pour former la commune de Géville.

The three villages of Corniéville, Jouy-sous-les-Côtes – attested from 770 – and Gironville – mentioned in 942 – originally depend on the diocese of Toul. The first two belong to the bailiwick of Saint-Mihiel. The last is attached to the bailiwick of Thiancourt. From the tenth century, a tile and brick industry is documented in Corniéville. There is an abbey there from the 12th century. In the 19th century, this locality lived on stone quarries, the tile and brick industry. In Gironville, there are stone quarries, the exploitation of which is documented in the 15th century. The town has vines and a fort. In Jouy-sous-les-Côtes, a plague epidemic raged in 1636. A hospice was founded in 1745 by Étienne, count de la Pierre, and by Marie-Barbe-Louise de Jouy-sous-les-Côtes de Vauzelle. In the 20th century, watch chain factories developed there. In Jouy, there is a fortified Romanesque church from the 13th and 15th centuries, placed under the name of Saint Etienne. In 1973, the three localities merged to form the commune of Géville.

Die drei Dörfer Corniéville, Jouy-sous-les-Côtes – bezeugt ab 770 – und Gironville – erwähnt 942 – hängen ursprünglich von der Diözese Toul ab. Die ersten beiden gehören zur Vogtei von Saint-Mihiel. Der letzte ist an die Vogtei von Thiancourt gebunden. Ab dem zehnten Jahrhundert ist in Corniéville eine Fliesen- und Ziegelindustrie dokumentiert. Dort befindet sich eine Abtei aus dem 12. Jahrhundert. Im 19. Jahrhundert lebte dieser Ort auf Steinbrüchen, der Fliesen- und Ziegelindustrie. In Gironville gibt es Steinbrüche, deren Ausbeutung im 15. Jahrhundert dokumentiert ist. Die Stadt hat Weinreben und eine Festung. In Jouy-sous-les-Côtes tobte 1636 eine Pestepidemie. Ein Hospiz wurde 1745 von Étienne, Graf von la Pierre, und von Marie-Barbe-Louise von Jouy-sous-les-Côtes de Vauzelle gegründet. Im 20. Jahrhundert entwickelten sich dort Uhrenkettenfabriken. In Jouy befindet sich eine befestigte romanische Kirche aus dem 13. und 15. Jahrhundert, die unter dem Namen Saint Etienne steht. 1973 schlossen sich die drei Ortschaften zur Gemeinde Géville zusammen.

D’or à la bande de gueules chargée de trois fleurs d’edelweiss d’argent boutonnées d’or et accompagnée en chef d’une baratte de gueules et en pointe d’un corps d’alambic de gueules également surmonté de son chapiteau au col de cygne du même vers la dextre et chauffé par un feu d’argent.

La bande évoque l’étole de diacre de saint Étienne le patron de la paroisse. Les edelweiss symbolisent le courage, la vaillance et ainsi le toponyme Frémeréville, jadis Fréméa Villa, du nom germanique Framarius du vieil allemand Fram: vaillant courageux. L’alambic et les rameaux de mirabellier illustrent la réputation des vergers et la distillation qui se pratique toujours à Frémeréville. La baratte évoque le sobriquet « babeurre » des habitants de Frémeréville sous les Côtes. Création Robert André Louis et Dominique Lacorde. Adopté le 24 septembre 2014.

Gold a bend Gules charged with three flowers of edelweiss Argent buttoned Gold and accompanied in chief by a churn Gules and in base of a still body Gules also surmounted by its capital on the swan neck of the same towards the dexter and heated by a silver fire.

The band evokes the deacon stole of Saint Stephen, the patron saint of the parish. The edelweiss symbolize courage, valor and thus the toponym Frémeréville, formerly Fréméa Villa, from the Germanic name Framarius from the old German Fram: valiant courageous. The still and the plum branches illustrate the reputation of the orchards and the distillation that is still practiced in Frémeréville. The churn evokes the nickname « buttermilk » of the inhabitants of Frémeréville sous les Côtes. Creation Robert André Louis and Dominique Lacorde. Adopted September 24, 2014.

Aus Gold eine Biegung Gules, die mit drei Blüten von Edelweiß Argent beladen ist. Gold geknöpft. Und begleitet von einer Kanne Gules und auf der Basis eines stillen Körpers. Gules, der ebenfalls von seiner Hauptstadt überragt wird Schwanenhals desselben zum Dexter und von einem silbernen Feuer erhitzt.

Die Band erinnert an die Diakonstola des Heiligen Stephanus, des Schutzpatrons der Gemeinde. Das Edelweiß symbolisiert Mut, Tapferkeit und damit das Toponym Frémeréville, ehemals Fréméa Villa, vom germanischen Namen Framarius aus dem alten deutschen Fram: tapfer mutig. Die Destillier- und Pflaumenzweige veranschaulichen den Ruf der Obstgärten und die Destillation, die in Frémeréville noch immer praktiziert wird. Die Kanne erinnert an den Spitznamen « Buttermilch » der Einwohner von Frémeréville sous les Côtes. Schöpfung Robert André Louis und Dominique Lacorde. Angenommen am 24. September 2014.

Les points de visites

 

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L’église Saint-Léger est construite sur une plate-forme à 200 m d’altitude. Elle constitue un remarquable observatoire sur la plaine de la Woëvre. L’église a été reconstruite dans la première moitié du XVIe siècle. La tour clocher, construite en avant corps, date en partie du XIIe siècle. Elle est surmontée d’un hourd au niveau du beffroi qui permettait de défendre le pied de la tour. Ce hourd a probablement été construit en même temps que l’enceinte fortifiée, au XVIe siècle. Cet intéressant édifice fait partie des églises fortifiées de Lorraine, elle s’apparente à celles de Dugny, Woël et Pareid. Les murs qui soutiennent la gouttière de l’église sont très élevés par rapport au dos des voûtes. Ils sont percés de baies qui permettaient l’habitation et la défense. L’habitabilité du comble était grande car cette église est du type églises-halles. La couverture protège l’ensemble de l’édifice sous deux très longs versants. Un escalier inscrit dans une tourelle hors œuvre, percée de meurtrières et d’arquebusières, dessert le comble ainsi que la tour clocher.

The Saint-Léger church is built on a platform at an altitude of 200 m. It constitutes a remarkable observatory on the plain of Woëvre. The church was rebuilt in the first half of the 16th century. The bell tower, built in front, dates in part from the 12th century. It is surmounted by a slab at the level of the belfry which made it possible to defend the foot of the tower. This hourd was probably built at the same time as the fortified enclosure, in the 16th century. This interesting building is part of the fortified churches of Lorraine, it is similar to those of Dugny, Woël and Pareid. The walls which support the gutter of the church are very high compared to the back of the vaults. They are pierced with bays which allowed housing and defense. The habitability of the attic was great because this church is of the hall churches type. The roof protects the whole building under two very long slopes. A staircase inscribed in a turret out of work, pierced with loopholes and arquebusières, serves the roof and the bell tower.

Die Saint-Léger-Kirche wurde auf einer Plattform in 200 m Höhe errichtet. Es ist ein bemerkenswertes Observatorium in der Ebene von Woëvre. Die Kirche wurde in der ersten Hälfte des 16. Jahrhunderts wieder aufgebaut. Der vorgelagerte Glockenturm stammt zum Teil aus dem 12. Jahrhundert. Es wird von einer Platte auf Höhe des Glockenturms überragt, die es ermöglichte, den Fuß des Turms zu verteidigen. Diese Stunde wurde wahrscheinlich zur gleichen Zeit wie das befestigte Gehege im 16. Jahrhundert erbaut. Dieses interessante Gebäude ist Teil der befestigten Kirchen Lothringens und ähnelt denen von Dugny, Woël und Pareid. Die Wände, die die Dachrinne der Kirche tragen, sind im Vergleich zur Rückseite der Gewölbe sehr hoch. Sie sind mit Buchten durchbohrt, die Unterkunft und Verteidigung ermöglichten. Die Bewohnbarkeit des Dachbodens war großartig, da diese Kirche vom Typ der Hallenkirchen ist. Das Dach schützt das gesamte Gebäude unter zwei sehr langen Hängen. Eine Treppe, die in einen arbeitslosen Turm eingeschrieben ist und mit Schlupflöchern und Arquebusières durchbohrt ist, dient dem Dach und dem Glockenturm.

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