Commercy

Durée visite : 180 min
Moyen : Pédestre et véhicule

  • La mairie de Commercy en Meuse
  • Vue d'une partie du château Stanislas à Commercy en Meuse - Office de tourisme
  • Vue d'une partie du château Stanislas à Commercy en Meuse
  • Fontaine devant le prieuré du Breuil à Commercy en Meuse
  • Le prieuré du Breuil de Commercy en Meuse

Commercy est cité dès 823 dans la chro­nique d’Hugues de Flavigny, mais les ori­gines de la seigneurie, située entre la France et l’Empire germanique, sont plus floues. Possession de l’Empire. elle est cédée à l’évê­ché de Metz puis aux comtes de Bar et aux comtes de Champagne. Dépendant à la fois de l’évêché de Metz et des comtes de Cham­pagne, le seigneur de Commercy est lié en même temps à la France et à l’Empire. À partir de Simon III 1248-1305, les seigneurs de Commercy deviennent comtes de Sarrebruck. En 1324, Jean Ier donne à Commercy une charte de franchise. À sa mort, en 1341, la sei­gneurie est divisée entre ses deux fils. Un second château est donc construit à partir de 1344, le château bas. La sei­gneurie n’est réunifiée qu’en 1722. En 1525, la branche aînée n’ayant pas de descendant mâle, la seigneurie du châ­teau haut passe aux mains de la famille Silly. Prise par Charles Quint en 1544, la ville est en grande partie détruite, et le château perd sa fonction stratégique pour devenir uniquement résidentiel. Le cardinal de Retz hérite de Commercy en 1640 et exilé, s’y installe à partir de 1662. Grand dépensier, il doit céder la sei­gneurie en 1665 à la fille du duc de Lor­raine. Son frère, le prince de Vaudémont, la reçoit à son tour en 1707 et effectue de nom­breux travaux dans la ville. Duc de Lor­raine à partir de 1737 , Stanislas Leszczynski fait son entrée à Commercy en 1744. Une grande partie du patrimoine religieux disparaît pendant la Révolution. Au XIXe siècle, l’activité économique de la ville est florissante, en particulier grâce aux forges et aux marchés. Peu touché par les bombardements de la Première Guerre mon­diale, Commercy développe après l’armistice son industrie métallurgique.

Commercy is cited from 823 in the chronicle of Hugues de Flavigny, but the origins of the seigneury, located between France and the Germanic Empire, are more vague. Possession of the Empire. it was ceded to the bishopric of Metz then to the counts of Bar and to the counts of Champagne. Dependent on both the bishopric of Metz and the counts of Champagne, the lord of Commercy was linked at the same time to France and to the Empire. From Simon III 1248-1305, the lords of Commercy become counts of Saarbrücken. In 1324, John I gave Commercy a franchise charter. When he died in 1341, the seigneury was divided between his two sons. A second castle was therefore built from 1344, the lower castle. The seigneury was not reunited until 1722. In 1525, the elder branch having no male descendant, the seigneury of the upper castle passed into the hands of the Silly family. Taken by Charles Quint in 1544, the city is largely destroyed, and the castle loses its strategic function to become only residential. Cardinal de Retz inherited Commercy in 1640 and exiled, settled there from 1662. A big spender, he had to cede the seigneury in 1665 to the daughter of the Duke of Lorraine. Her brother, the Prince of Vaudémont, received her in turn in 1707 and carried out many works in the city. Duke of Lorraine from 1737, Stanislas Leszczynski entered Commercy in 1744. A large part of the religious heritage disappeared during the Revolution. In the 19th century, the city’s economic activity flourished, in particular thanks to forges and markets. Little affected by the bombings of the First World War, Commercy developed its metallurgical industry after the armistice.

Die Werbung wird ab 823 in der Chronik von Hugues de Flavigny zitiert, aber die Ursprünge des zwischen Frankreich und dem Germanischen Reich gelegenen Seigneury sind vager. Besitz des Reiches. es wurde an das Bistum Metz, dann an die Grafen von Bar und an die Grafen von Champagne abgetreten. Der Lord of Commercy ist gleichzeitig vom Bistum Metz und den Grafen der Champagne abhängig und gleichzeitig mit Frankreich und dem Imperium verbunden. Von Simon III 1248-1305 werden die Handelsherren Grafen von Saarbrücken. Im Jahr 1324 gab John I Commercy eine Franchise-Charta. Als er 1341 starb, wurde das Seigneury zwischen seinen beiden Söhnen aufgeteilt. Eine zweite Burg wurde daher ab 1344 erbaut, die untere Burg. Das Seigneury wurde erst 1722 wiedervereinigt. 1525, als der ältere Zweig keinen männlichen Nachkommen hatte, ging das Seigneury des oberen Schlosses in die Hände der Familie Silly über. Die Stadt wurde 1544 von Charles Quint eingenommen und ist größtenteils zerstört. Die Burg verliert ihre strategische Funktion, nur noch Wohngebäude zu werden. Kardinal de Retz erbte 1640 Commercy und ließ sich ab 1662 im Exil nieder. Als großer Spender musste er das Seigneury 1665 an die Tochter des Herzogs von Lothringen abtreten. Ihr Bruder, der Prinz von Waadtland, empfing sie 1707 und führte viele Arbeiten in der Stadt durch. Stanislas Leszczynski, Herzog von Lothringen von 1737, trat 1744 in die Handelsbranche ein. Ein großer Teil des religiösen Erbes verschwand während der Revolution. Im 19. Jahrhundert florierte die wirtschaftliche Aktivität der Stadt, insbesondere dank Schmieden und Märkten. Von den Bombenanschlägen des Ersten Weltkriegs wenig betroffen, entwickelte Commercy nach dem Waffenstillstand seine metallurgische Industrie.

De gueules aux trois demoiselles d’argent rangées en fasce, au chef cousu d’azur semé de croix pommetées au pied fiché aussi d’argent.

Devise: « qui mesure dure ». Création Robert Louis. Adopté le 11 juillet 1957.

« Les armes de l’ancienne maison de Commercy étaient : d’azur semé de croix pommetées au pied fiché d’argent. Robert Louis les a conservées pour le chef. An début du XVIII° siècle, le roi d’armes de Lorraine, Claude Charles , décrit le blason de Commercy  » de gueules à trois demoiselles d’argent mises en pal 1. 1. 1  » . C. Lapaix reproduit le sceau de Commercy du XVIII° siècle où l’on voit trois demoiselles vêtues de robes, coiffées de cornettes et chaussées de sabots. On retrouve trois demoiselles richement vêtues sur la cloche de l’Hôtel de Ville. Ces demoiselles sont la déformation de Damoiseau, héritier fils ou fille des seigneurs de Commercy.
La devise « Qui mesure dure » est extraite de la charte de 1324 qui accordait aux Commerciens de nombreux privilèges. Lorsque le duc François III quitta la Lorraine en 1736 il donna l’usufruit de la seigneurie de Commercy à sa mère Elisabeth Charlotte d’Orléans. » (UCGL)

Gules with three damsels Argent ranged in fess, a chief sewn Azure sown with dappled crosses at the foot also stuck Argent.

Motto: « which measures lasts ». Creation Robert Louis. Adopted July 11, 1957.

« The coat of arms of the old house of Commercy was: of azure with cross heads with silver stems. Robert Louis kept them for the chef. At the beginning of the 18th century, the king of arms of Lorraine, Claude Charles, described the coat of arms of Commercy « gules with three silver ladies set in pale 1. 1. 1 ». C. Lapaix reproduces the 18th century commercy seal in which we see three young ladies dressed in dresses, wearing cornets and wearing clogs. We find three richly dressed young ladies on the bell of the Town Hall. These young ladies are the deformation of Damoiseau, heir son or daughter of the lords of Commercy.

The motto « Who measures lasts » is taken from the charter of 1324 which granted the Traders many privileges. When Duke François III left Lorraine in 1736 he gave the usufruct of the Seigneury of Commercy to his mother Elisabeth Charlotte of Orleans. « (UCGL)

Gules mit drei Jungfrauen, Argent, war in Fess, ein Häuptling, der mit gefleckten Kreuzen am Fuß gesät war, steckte auch Argent.

Motto: « Welche Maßnahmen dauern ». Schöpfung Robert Louis. Angenommen am 11. Juli 1957.

« Das Wappen des alten Handelshauses war: azurblau mit gekreuzten Köpfen mit silbernen Stielen. Robert Louis hat sie für den Koch aufbewahrt. Zu Beginn des 18. Jahrhunderts beschrieb der lothringische Wappenkönig Claude Charles das Wappen der Commercy « gules mit drei silbernen Damen in blassem 1. 1. 1 ». C. Lapaix reproduziert das Handelssiegel aus dem 18. Jahrhundert, in dem drei junge Damen in Kleidern, Kornetten und Clogs zu sehen sind. Wir finden drei reich gekleidete junge Damen auf der Glocke des Rathauses. Diese jungen Damen sind die Verformung von Damoiseau, seinem Sohn oder seiner Tochter der Lords of Commercy.

Das Motto « Wer misst, bleibt » stammt aus der Charta von 1324, die den Händlern viele Privilegien einräumte. Als Herzog François III. 1736 Lothringen verließ, gab er seiner Mutter Elisabeth Charlotte von Orleans den Nießbrauch des Seigneury of Commercy. « (UCGL)

Les habitants et les habitantes de la commune de Commercy s’appellent les Commerciens et les Commerciennes.

The inhabitants of the commune of Commercy are called the Commerciens et les Commerciennes.

Die Einwohner der Handelsgemeinde werden Commerciens et les Commerciennes genannt.

La boite à madeleines

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contact@madeleines-zins.fr
Tél : 03 29 91 40 86 Fax : 03 29 90 87 47
Ouverture
du lundi au samedi de 08h à 12h et de 14h à 19h
le dimanche de 09h à 12h et de 14h à 19h

A la cloche lorraine

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8 place Charles de Gaulle
55200 Commercy
ouverture
du lundi au samedi   du 1er janvier au 14 mars
de 9h à 12h et de 14h à 19h
du 15 mars au 31 décembre de 9h à 19h en continu
Dimanche et jours fériés
de 10h à 12h et de 14h30 à 18h

The madeleines box

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Phone: 03 29 91 40 86 Fax: 03 29 90 87 47 Opening

Monday to Saturday 8 a.m. to 12 p.m. and 2 p.m. to 7 p.m.

Sunday from 9 a.m. to 12 p.m. and from 2 p.m. to 7 p.m.

At the Lorraine bell

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8 place Charles de Gaulle

55200 Commercy

opening

Monday to Saturday from January 1 to March 14 from 9 a.m. to 12 p.m. and from 2 p.m. to 7 p.m. from March 15 to December 31 from 9 a.m. to 7 p.m.continuously

Sunday and off days

from 10 a.m. to 12 p.m. and from 2:30 p.m. to 6 p.m.

Die Madeleines Box

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contact@madeleines-zins.fr

Telefon: 03 29 91 40 86 Fax: 03 29 90 87 47

Öffnung

Montag bis Samstag von 8 bis 12 Uhr und von 14 bis 19 Uhr

Sonntag von 9 bis 12 Uhr und von 14 bis 19 Uhr

An der lothringischen Glocke

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8 Platz Charles de Gaulle

55200 Commercy

Öffnung

Montag bis Samstag vom 1. Januar bis 14. März

von 9 bis 12 Uhr und von 14 bis 19 Uhr

vom 15. März bis 31. Dezember von 9 bis 19 Uhr ununterbrochen

Sonntag und arbeitsfreie Tage

von 10 bis 12 Uhr und von 14:30 bis 18 Uhr

La petite histoire : la madeleine

L’historien commercien Charles Emmanuel Dumont l’avouait déjà en 1843, l’origine de la madeleine reste totalement ignorée et son inventeur restera inconnu. On peut aussi tenir pour vraie l’histoire de cette servante prénommée Madeleine qui présenta à Stanislas, alors maître de Commercy, le gâteau que sa mère lui a appris à faire. L’histoire ajoute qu’avec son biscuit, elle sauva ce soir-là, le dîner du vieux monarque. La madeleine semble bien être née dans les cuisines du château de Commercy élaborée par un des pâtissiers au service du roi de Pologne dont la gourmandise est proverbiale.

Sous le Premier Empire, pâtissiers et maîtres d’hôtel commerciens confectionnaient des madeleines. Ce fut longtemps une tradition, les hôtels commerciens avaient leurs propres marques de madeleines. Quant à leur forme si caractéristique, les madeleines la doivent sans aucun doute aux premiers moules utilisés, des coquilles Saint-Jacques. La célébrité de la madeleine de Commercy ne doit rien au hasard, la boite en bois à la forme si caractéristique, la vente sur les quais de la gare, des clients célèbres dont la longue liste débute par Napoléon III et la reine Victoria…

Au début du XXe siècle, une dizaine de madeleiniers produit le biscuit : madeleines de la Cloche d’Argent, madeleines de la Cloche d’Or, Aux Trois Madeleines, madeleines de l’hôtel de la Cloche d’Or, madeleines de l’hôtel de la Providence… La plus importante, Aux Trois Madeleines, la fabrique de madeleines de l’hôtel de Paris (en face de la gare) emploie une vingtaine de personnes. Mais, souvent, c’est l’affaire d’un pâtissier et de son commis. Jusqu’en 1939, chaque maison dispose de sa propre vendeuse à la gare qui crie le nom de sa maison à l’arrivée de chaque train. L’animation que les vendeuses créent sur les quais fait alors partie du folklore commercien.

A cette époque, on estime la production quotidienne à une soixantaine de kilos soit environ 2 000 madeleines, la majeure partie d’entre elles étant vendues sur les quais. La madeleine pesait alors 30g. Si les ingrédients sont toujours les mêmes : farine, œufs, beurre et sucre, sans oublier la levure, chaque madeleinier a son propre dosage et ajoute le parfum de son choix, le plus souvent l’essence de citron mais aussi de fleur d’oranger, de bergamotier….

The little story: the madeleine

The commercial historian Charles Emmanuel Dumont admitted it already in 1843, the origin of the madeleine remains totally unknown and its inventor will remain unknown. We can also take as true the story of this servant named Madeleine who presented Stanislas, then master of Commercy, the cake that her mother taught her to make. The story adds that with her cookie, she saved that evening, the old monarch’s dinner. The madeleine seems to have been born in the kitchens of the Château de Commercy, made by one of the pastry chefs in the service of the King of Poland, whose gluttony is proverbial.

Under the First Empire, pastry chefs and commercial butlers made madeleines. It was a tradition for a long time, commercial hotels had their own brands of madeleines. As for their characteristic shape, madeleines undoubtedly owe it to the first mussels used, scallops. The celebrity of the Madeleine de Commercy owes nothing to chance, the wooden box with its characteristic shape, the sale on the station platforms, famous customers whose long list begins with Napoleon III and Queen Victoria …

At the beginning of the 20th century, a dozen madeleines produced the biscuit: madeleines de la Cloche d’Argent, madeleines de la Cloche d’Or, Aux Trois Madeleines, madeleines from the hotel de la Cloche d’Or, madeleines de l ‘ hôtel de la Providence … The most important, Aux Trois Madeleines, the madeleines factory at the Hôtel de Paris (opposite the train station) employs around twenty people. But, often, it is the business of a pastry chef and his assistant. Until 1939, each house had its own saleswoman at the station who called out the name of her house when each train arrived. The animation that the saleswomen create on the quays is then part of the commercial folklore.

At that time, the daily production was estimated at around sixty kilos, or around 2,000 madeleines, most of them being sold on the quays. The madeleine then weighed 30g. If the ingredients are always the same: flour, eggs, butter and sugar, not to mention the yeast, each madeleinier has its own dosage and adds the flavor of its choice, most often the essence of lemon but also of orange blossom. , bergamot tree ….

Die kleine Geschichte: die Madeleine

Der Handelshistoriker Charles Emmanuel Dumont gestand es bereits 1843, der Ursprung der Madeleine ist völlig unbekannt und ihr Erfinder wird unbekannt bleiben. Wir können auch die Geschichte dieser Dienerin namens Madeleine als wahr ansehen, die Stanislas, dem damaligen Handelsmeister, den Kuchen vorstellte, den ihre Mutter ihr beigebracht hatte. Die Geschichte fügt hinzu, dass sie mit ihrem Keks an diesem Abend das Abendessen des alten Monarchen gerettet hat. Die Madeleine scheint in den Küchen des Château de Commercy geboren worden zu sein, hergestellt von einem der Konditoren im Dienste des Königs von Polen, dessen Völlerei sprichwörtlich ist.

Unter dem Ersten Reich machten Konditoren und kommerzielle Butler Madeleines. Es war eine lange Tradition, kommerzielle Hotels hatten ihre eigenen Marken von Madeleines. Madeleines verdanken ihre charakteristische Form zweifellos den ersten verwendeten Muscheln, den Jakobsmuscheln. Die Berühmtheit der Madeleine de Commercy verdankt nichts dem Zufall, der Holzkiste mit ihrer charakteristischen Form, dem Verkauf auf den Bahnsteigen, berühmten Kunden, deren lange Liste mit Napoleon III und Königin Victoria beginnt …

Zu Beginn des 20. Jahrhunderts produzierte ein Dutzend Madeleines den Keks: Madeleines de la Cloche d’Argent, Madeleines de la Cloche d’Or, Aux Trois Madeleines, Madeleines aus dem Hotel de la Cloche d’Or, Madeleines de l ‘ Hôtel de la Providence … Das wichtigste, Aux Trois Madeleines, die Madeleines-Fabrik im Hôtel de Paris (gegenüber dem Bahnhof), beschäftigt rund zwanzig Mitarbeiter. Aber oft ist es das Geschäft eines Konditoren und seines Assistenten. Bis 1939 hatte jedes Haus eine eigene Verkäuferin am Bahnhof, die den Namen ihres Hauses rief, als jeder Zug ankam. Die Animation, die die Verkäuferinnen an den Kais erstellen, ist dann Teil der kommerziellen Folklore.

Zu dieser Zeit wurde die tägliche Produktion auf ungefähr sechzig Kilo oder ungefähr 2.000 Madeleines geschätzt, von denen die meisten an den Kais verkauft wurden. Die Madeleine wog dann 30 g. Wenn die Zutaten immer gleich sind: Mehl, Eier, Butter und Zucker, ohne die Hefe zu vergessen, hat jeder Madeleinier seine eigene Dosierung und fügt den Geschmack seiner Wahl hinzu, meistens die Essenz der Zitrone, aber auch der Orangenblüte. , Bergamottenbaum ….

Les points de visites

 

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À la mort du cardinal de Retz, la prin­cesse de Lislebonne entre en possession du château haut déjà transformé par le prélat. Elle y effectue d’importants travaux puis le revend avec la sei­gneurie de Commercy, au duc de Lor­raine. Ce dernier le donne au prince de Vaudémont, qui transforme encore le bâtiment. Après la disparition du prince, le duc Léopold puis son fils François utilisent Commercy comme résidence de chasse. Ensuite la duchesse douairière Élisabeth Char­lotte s’y installe. En 1713, Boffrand bâtit un nouveau château pour le prince de Vaudémont. Stanislas, à son arrivée à Commercy, prolonge les ailes latérales jusqu’à la place du Fer à Cheval. L’armée y séjourne de 1767 à 1911. Il sera occupé par l’armée allemande pendant la Seconde Guerre Mondiale. Entière­ment détruit en 1944 à cause de l’explosion d’un stock de carburant ou de munitions, le château est recons­truit à l’identique à partir de 1957. Classé Monument Historique en 1960, il accueille l’Hôtel de Ville en 1972.

L’ensemble présente des lignes pures et des proportions harmonieuses. Le corps central (colonnes, chapiteau, balcons) a été restauré d’après une gravure de Héré. Les sculptures sont de grande qualité : trophées guerriers aux angles de la balustrade, têtes de chevaux et de cerfs au-dessus des portes des écuries. A l’intérieur, seul le grand salon a été refait à l’identique. Depuis 1993, une grille semblable à celle du XVIIIe siècle clôt la cour d’honneur.

On the death of Cardinal de Retz, the Princess of Lislebonne came into possession of the high castle already transformed by the prelate. She carried out important works there then resold it with the seigneury of Commercy, to the Duke of Lorraine. The latter gives it to the Prince of Vaudémont, who further transforms the building. After the prince’s disappearance, Duke Léopold then his son François used Commercy as a hunting residence. Then the Dowager Duchess Élisabeth Charlotte moved there. In 1713, Boffrand built a new castle for the Prince of Vaudémont. Stanislas, on his arrival in Commercy, extended the side wings to the Place du Fer à Cheval. The army stayed there from 1767 to 1911. It was occupied by the German army during World War II. Completely destroyed in 1944 due to the explosion of a stock of fuel or ammunition, the castle was rebuilt identically from 1957. Listed as a Historic Monument in 1960, it housed the Town Hall in 1972.

The set presents pure lines and harmonious proportions. The central body (columns, capital, balconies) has been restored from an engraving by Héré. The sculptures are of high quality: war trophies at the angles of the balustrade, heads of horses and deer above the stable doors. Inside, only the large living room has been identically redone. Since 1993, a grid similar to that of the 18th century has closed the main courtyard.

Nach dem Tod von Kardinal de Retz gelangte die Prinzessin von Lislebonne in den Besitz des bereits vom Prälaten umgebauten Hochschlosses. Sie führte dort wichtige Arbeiten aus und verkaufte sie dann mit dem Seigneury of Commercy an den Herzog von Lothringen. Letzterer gibt es dem Prinzen von Waadt, der das Gebäude weiter umgestaltet. Nach dem Verschwinden des Prinzen nutzte Herzog Léopold und sein Sohn François Commercy als Jagdrevier. Dann zog die Witwe Herzogin Élisabeth Charlotte dorthin. 1713 baute Boffrand eine neue Burg für den Prinzen von Waadt. Bei seiner Ankunft in Commercy verlängerte Stanislas die Seitenflügel zum Place du Fer à Cheval. Die Armee blieb dort von 1767 bis 1911. Sie wurde im Zweiten Weltkrieg von der deutschen Armee besetzt. Das Schloss wurde 1944 aufgrund der Explosion eines Brennstoff- oder Munitionsvorrats vollständig zerstört und ab 1957 identisch wieder aufgebaut. 1960 wurde es als historisches Denkmal eingestuft und beherbergte 1972 das Rathaus. Das Set präsentiert reine Linien und harmonische Proportionen. Der zentrale Körper (Säulen, Hauptstadt, Balkone) wurde nach einem Stich von Héré restauriert. Die Skulpturen sind von hoher Qualität: Kriegstrophäen in den Winkeln der Balustrade, Pferdeköpfe und Hirsche über den Stalltüren. Im Inneren wurde nur das große Wohnzimmer identisch erneuert. Seit 1993 hat ein Raster ähnlich dem des 18. Jahrhunderts den Haupthof geschlossen.

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La première église paroissiale de Commercy est mentionnée dans une chronique dès 1033. L’édifice actuel est réalisé de 1560 à 1575. Il est reconstruit sur le modèle des églises-halles, afin d’en remplacer une plus ancienne détruite par les troupes de Charles Quint, lors du siège de la ville. La nef date du XVIe siècle. Au XVIIIe siècle, la chambre des cloches et le beffroi sont réinstallés sur ordre de la fabrique. L’architecte Verneau est chargé d’élever une flèche au-dessus de la tour. Afin d’assister aux offices, le prince de Vaudémont fait construire dans le chœur, en 1708, une tribune reliée au château par une galerie couverte. Désirant également assister à la messe, Stanislas Leszczynski fait élever un bâtiment adossé au chevet.

En 1843 et 1865, l’église étant trop petite pour l’ensemble de la population, la fabrique propose son agrandissement, mais la municipalité refuse. En 1868, elle ouvre finalement une souscription et contracte un emprunt pour financer les travaux, mais la guerre de 1870 provoque l’arrêt des travaux du transept.
Le chœur et la tribune sont détruits au XIXe siècle. Ils sont remplacés par un tran­sept et un chœur néo-gothiques.

The first parish church of Commercy is mentioned in a chronicle from 1033. The current building was built from 1560 to 1575. It was rebuilt on the model of hall churches, in order to replace an older one destroyed by Charles’s troops Quint, during the siege of the city. The nave dates from the 16th century. In the 18th century, the chamber of bells and the belfry were reinstalled by order of the factory. The architect Verneau is responsible for raising an arrow above the tower. In order to attend services, the Prince of Vaudémont had a gallery built in the choir, in 1708, linked to the castle by a covered gallery. Also wishing to attend mass, Stanislas Leszczynski had a building built against the bedside.

In 1843 and 1865, the church being too small for the whole population, the factory proposes its expansion, but the municipality refuses. In 1868, she finally opened a subscription and took out a loan to finance the work, but the war of 1870 caused the work on the transept to stop.

The choir and the tribune were destroyed in the 19th century. They are replaced by a neo-Gothic transept and choir.

Die erste Pfarrkirche von Commercy wird in einer Chronik aus dem Jahr 1033 erwähnt. Das heutige Gebäude wurde von 1560 bis 1575 erbaut. Es wurde nach dem Vorbild von Hallenkirchen umgebaut, um eine ältere zu ersetzen, die von Karls Truppen zerstört wurde Quint, während der Belagerung der Stadt. Das Kirchenschiff stammt aus dem 16. Jahrhundert. Im 18. Jahrhundert wurden die Glockenkammer und der Glockenturm im Auftrag der Fabrik wieder installiert. Der Architekt Verneau ist dafür verantwortlich, einen Pfeil über den Turm zu heben. Um an den Gottesdiensten teilzunehmen, errichtete der Prinz von Waadt im Jahre 1708 im Chor eine Tribüne, die durch eine überdachte Galerie mit dem Schloss verbunden war. Stanislas Leszczynski, der ebenfalls an der Messe teilnehmen wollte, ließ ein Gebäude gegen das Bett bauen.

In den Jahren 1843 und 1865, als die Kirche für die gesamte Bevölkerung zu klein war, schlug die Fabrik ihre Erweiterung vor, aber die Gemeinde lehnte ab. 1868 eröffnete sie schließlich ein Abonnement und nahm ein Darlehen zur Finanzierung der Arbeiten auf, doch der Krieg von 1870 führte dazu, dass die Arbeiten am Querschiff eingestellt wurden.

Der Chor und die Tribüne wurden im 19. Jahrhundert zerstört. Sie werden durch ein neugotisches Querschiff und einen Chor ersetzt.

 

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Le musée est installé dans l’ancien complexe des bains-douches munici­paux de Commercy. Construits en 1933 par la Caisse d’Epargne de l’arrondissement de Commercy, ces bains publics furent fermés en 1974. Par une rénovation audacieuse, ils abritent une salle de cinéma depuis 1989 et le Musée de la Céramique et de l’Ivoire, inauguré par Mme la ministre Trautmann en 1997. Ce bâtiment est inspiré du Pavillon royal édifié dans le parc du château par Emma­nuel Héré. Ses collections sont consti­tuées dans la première moitié du XXe siècle. La marquise de Carcano, le docteur Boyer et le peintre Recouvreur en sont les principaux donateurs. On y trouve, également, un fonds d’armes anciennes et un ensemble d’œuvres graphiques du XIXe siècle. Elles rassemblent l’une des plus importantes collections françaises d’ivoires européens, asiatiques du XVIIe au XIXe siècle. Un bel ensemble de faïences et de porce­laines des XVIIIe et XIXe siècles y trouvent leur place.

Par son testament déposé en 1909, le Docteur Boyer lègue à la ville de Commercy ses collections. A sa mort, en 1911, la ville accepte, par délibération municipale, les conditions de ce legs. Elle devient propriétaire de ce qui est aujourd’hui la 2ème collection d’ivoires de France. Le Musée de la Céramique et de l’Ivoire complète cette superbe collection par des achats réguliers.

Le musée est situé dans l’avenue Carcano. Une partie de l’avenue suit le tracé de l’enceinte médiévale. Elle doit son nom à la marquise de Carcano, une Commercienne qui connut la gloire à Paris au XIXe siècle. Elle couvrit sa ville natale de bienfaits en œuvres charitables dont une Ecole supérieure de jeunes filles.

Le bâtiment reproduit le pavillon central du Château-d’Eau, édifié par Héré dans les jardins du château et détruit en 1766, à la mort de Stanislas. Cette similitude, portant sur un établissement de bains, rappelle l’union insolite entre l’eau et l’architecture, voulue par le roi dans ses châteaux de Commercy et de Lunéville.

The museum is housed in the former commercial bath-shower complex of Commercy. Built in 1933 by the Caisse d’Epargne of the district of Commercy, these public baths were closed in 1974. Through a daring renovation, they have housed a cinema since 1989 and the Museum of Ceramics and Ivory, inaugurated by Minister Trautmann in 1997. This building is inspired by the Royal Pavilion built in the park of the castle by Emmanuel Héré. Its collections are made in the first half of the 20th century. The Marquise de Carcano, Doctor Boyer and the Painter Recouvreur are the main donors. There is also a collection of old weapons and a collection of graphic works from the 19th century. They bring together one of the most important French collections of European and Asian ivories from the 17th to the 19th century. A fine collection of 18th and 19th century earthenware and porcelain finds its place here.

By his will deposited in 1909, Doctor Boyer bequeaths his collections to the city of Commercy. On his death in 1911, the city accepted, by municipal deliberation, the conditions of this bequest. She becomes the owner of what is today the 2nd collection of ivories in France. The Museum of Ceramics and Ivory completes this superb collection with regular purchases.

The museum is located in Carcano Avenue. Part of the avenue follows the layout of the medieval wall. It owes its name to the Marquise de Carcano, a Saleswoman who rose to fame in Paris in the 19th century. She covered her hometown with benefits in charitable works including a Higher School for Young Girls.

The building reproduces the central pavilion of the Château-d’Eau, built by Héré in the gardens of the castle and destroyed in 1766, on the death of Stanislas. This similarity, relating to a bathhouse, recalls the unusual union between water and architecture, desired by the king in his castles of Commercy and Lunéville.

Das Museum befindet sich im ehemaligen kommerziellen Bad-Dusch-Komplex von Commercy. Diese öffentlichen Bäder wurden 1933 von der Caisse d’Epargne des Handelsbezirks erbaut und 1974 geschlossen. Durch eine gewagte Renovierung wurde seit 1989 ein Kino eingerichtet und das Museum für Keramik und Elfenbein eingeweiht von Minister Trautmann im Jahr 1997. Dieses Gebäude ist vom königlichen Pavillon inspiriert, der von Emmanuel Héré im Park des Schlosses erbaut wurde. Die Sammlungen stammen aus der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts. Die Marquise de Carcano, Doktor Boyer und der Maler Recouvreur sind die Hauptspender. Es gibt auch eine Sammlung alter Waffen und eine Sammlung grafischer Werke aus dem 19. Jahrhundert. Sie vereinen eine der wichtigsten französischen Sammlungen europäischen und asiatischen Elfenbeins vom 17. bis 19. Jahrhundert. Hier findet eine schöne Sammlung von Steingut und Porzellan aus dem 18. und 19. Jahrhundert ihren Platz.

Durch sein 1909 hinterlegtes Testament vermacht Doktor Boyer seine Sammlungen der Stadt Commercy. Bei seinem Tod im Jahr 1911 akzeptierte die Stadt durch kommunale Überlegungen die Bedingungen dieses Nachlasses. Sie wird Besitzerin der heutigen 2. Elfenbeinsammlung in Frankreich. Das Museum für Keramik und Elfenbein vervollständigt diese hervorragende Sammlung durch regelmäßige Einkäufe.

Das Museum befindet sich in der Carcano Avenue. Ein Teil der Allee folgt dem Grundriss der mittelalterlichen Mauer. Es verdankt seinen Namen der Marquise de Carcano, einer Verkäuferin, die im 19. Jahrhundert in Paris berühmt wurde. Sie deckte ihre Heimatstadt mit Vorteilen für wohltätige Zwecke ab, darunter eine höhere Schule für junge Mädchen.

Das Gebäude gibt den zentralen Pavillon des Château-d’Eau wieder, der von Héré in den Gärten des Schlosses erbaut und 1766 nach dem Tod von Stanislas zerstört wurde. Diese Ähnlichkeit in Bezug auf ein Badehaus erinnert an die ungewöhnliche Verbindung zwischen Wasser und Architektur, die der König in seinen Schlössern von Commercy und Lunéville wünschte.

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Construit à l’extérieur de l’enceinte urbaine, ce manoir appartient à la famille des vicomtes de Gaucourt. Il est modifié au XIXe siècle. La cour est fermée par quatre corps de logis et la façade est encadrée de deux tours, ce qui donne à l’ensemble une grande sobriété. Bâti avant 1766 pour le vicomte de Gaucourt (dont l’ancêtre, Raoul, commandait l’armée française sous Jeanne d’Arc), il revint à la famille hollandaise Dewynter au milieu du XXe siècle. Ce château austère, représentatif de l’architecture bourgeoise lorraine des XVIIIe et XIXe siècles, est formé de 4 corps entourant une cour. L’escalier intérieur possède une rampe en fer forgé d’origine à motifs de C. Le bâtiment, réhabilité dans les années 80, abrite désormais des logements ainsi qu’une halte-garderie et mini-crèche. Le parc Hockenheim couvre une partie de l’ancien domaine. Il porte le nom de la ville allemande jumelée à Commercy depuis 1970.

Built outside the city wall, this manor belongs to the family of the viscounts of Gaucourt. It is modified in the 19th century. The courtyard is closed by four main buildings and the facade is framed by two towers, which gives the whole a great sobriety. Built before 1766 for the Vicomte de Gaucourt (whose ancestor, Raoul, commanded the French army under Joan of Arc), it returned to the Dutch Dewynter family in the middle of the 20th century. This austere castle, representative of the Lorraine bourgeois architecture of the 18th and 19th centuries, is made up of 4 bodies surrounding a courtyard. The internal staircase has an original wrought iron banister with C motifs. The building, rehabilitated in the 1980s, now houses accommodation as well as a day care center and mini-crèche. The Hockenheim park covers part of the old domain. It bears the name of the German town twinned with Commercy since 1970.

Dieses Herrenhaus wurde außerhalb der Stadtmauer erbaut und gehört der Familie der Viscounts von Gaucourt. Es wurde im 19. Jahrhundert modifiziert. Der Innenhof wird von vier Hauptgebäuden geschlossen und die Fassade von zwei Türmen eingerahmt, was dem Ganzen eine große Nüchternheit verleiht. Es wurde vor 1766 für den Vicomte de Gaucourt (dessen Vorfahr Raoul die französische Armee unter Jeanne d’Arc befehligte) erbaut und kehrte Mitte des 20. Jahrhunderts an die niederländische Familie Dewynter zurück. Diese strenge Burg, die für die lothringische bürgerliche Architektur des 18. und 19. Jahrhunderts repräsentativ ist, besteht aus 4 Körpern, die einen Innenhof umgeben. Die Innentreppe hat ein originales schmiedeeisernes Geländer mit C-Motiven. Das in den 1980er Jahren sanierte Gebäude beherbergt heute eine Unterkunft sowie eine Kindertagesstätte und eine Mini-Kinderkrippe. Der Hockenheim Park umfasst einen Teil der alten Domäne. Es trägt den Namen der deutschen Stadt, die seit 1970 mit Commercy zusammenarbeitet.

 

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L’origine du prieuré Notre-Dame-de-Breuil est difficile à préciser. D’abord occupé par des religieuses, le monastère est confié à des bénédictins dès le XIe siècle. Il dépend alors de l’abbaye de Molesme. Au XVIIe siècle, le prieuré adhère à la congrégation de Saint-Vanne et Saint-Hydulphe, mouvement né en Lorraine des grandes réformes du concile de Trente. Il sert de séminaire à la congrégation. Sous la direction de dom Léopold Durand, les bâtiments de la communauté sont entièrement reconstruits au début du XVIIIe siècle . Après la Révolution, l’église prieurale est démolie. La sous-préfecture et la gendarmerie sont installées dans les bâtiments jusqu’en 1835, avant l’école nor­male. Les bâtiments accueillent à présent la Maison des associations de la ville, la mairie, le commissariat, la poste et une école. Le Breuil est un terrain vague parsemé de buissons, ordinairement humide. A Commercy, c’est le nom du ruisseau qui longe le prieuré et se jette dans la Meuse au Bief des Forges. A mi-distance entre la ville et la forêt, il appartenait au prieuré, lequel, pour attirer les paysans, leur céda à bon marché des terrains à bâtir. Le Breuil, village indépendant, comptait en 1790 plus de 140 feux (environ 600 habitants), dont la plupart des cultivateurs. Il a conservé son caractère rural, avec ses fermes, ses maisons d’ouvriers agricoles et de bûcherons. Les principales artères sont les rues de Breuil, Haute de Breuil, Haptouté (au 26 : maison du XVIIIe siècle), Levée de Breuil (créée en 1714 au-dessus d’un marécage, d’où son nom ; aujourd’hui rue Poincaré). La ruelle du Lavoir doit son nom à l’édifice bâti en 1878.

The origin of the Notre-Dame-de-Breuil priory is difficult to specify. Initially occupied by nuns, the monastery was entrusted to Benedictines from the 11th century. It then depends on the abbey of Molesme. In the 17th century, the priory joined the congregation of Saint-Vanne and Saint-Hydulphe, a movement born in Lorraine from the great reforms of the Council of Trent. It serves as a seminary for the congregation. Under the direction of Dom Léopold Durand, the buildings of the community were completely rebuilt at the start of the 18th century. After the Revolution, the priory church was demolished. The sub-prefecture and the gendarmerie were installed in the buildings until 1835, before the normal school. The buildings now house the town hall of associations, the town hall, the police station, the post office and a school. Le Breuil is a wasteland strewn with bushes, usually humid. In Commercy, it is the name of the stream which runs along the priory and flows into the Meuse at the Bief des Forges. Halfway between the city and the forest, it belonged to the priory, which, to attract the peasants, gave them cheap building land. Le Breuil, an independent village, in 1790 had more than 140 fires (about 600 inhabitants), most of which were farmers. It has retained its rural character, with its farms, its houses of agricultural workers and loggers. The main arteries are the streets of Breuil, Haute de Breuil, Haptouté (at 26: 18th century house), Levée de Breuil (created in 1714 above a swamp, hence its name; today rue Poincaré ). The ruelle du Lavoir owes its name to the building built in 1878.

Der Ursprung des Priorats Notre-Dame-de-Breuil ist schwer zu bestimmen. Das ursprünglich von Nonnen besetzte Kloster wurde ab dem 11. Jahrhundert den Benediktinern anvertraut. Es kommt dann auf die Abtei von Molesme an. Im 17. Jahrhundert schloss sich das Priorat der Gemeinde Saint-Vanne und Saint-Hydulphe an, einer Bewegung, die in Lothringen aus den großen Reformen des Konzils von Trient hervorgegangen war. Es dient als Seminar für die Gemeinde. Unter der Leitung von Dom Léopold Durand wurden die Gebäude der Gemeinde zu Beginn des 18. Jahrhunderts komplett umgebaut. Nach der Revolution wurde die Klosterkirche abgerissen. Die Unterpräfektur und die Gendarmerie wurden bis 1835 vor der normalen Schule in den Gebäuden installiert. In den Gebäuden befinden sich heute das Rathaus der Vereine, das Rathaus, die Polizeistation, die Post und eine Schule. Le Breuil ist ein Ödland voller Büsche, normalerweise feucht. In Commercy ist es der Name des Baches, der entlang des Priorats fließt und in die Maas am Bief des Forges fließt. Auf halbem Weg zwischen Stadt und Wald gehörte es zum Priorat, das ihnen, um die Bauern anzulocken, billiges Bauland gab. Le Breuil, ein unabhängiges Dorf, hatte 1790 mehr als 140 Brände (etwa 600 Einwohner), von denen die meisten Bauern waren. Es hat seinen ländlichen Charakter mit seinen Bauernhöfen, Häusern von Landarbeitern und Holzfällern bewahrt. Die Hauptverkehrsadern sind die Straßen von Breuil, Haute de Breuil, Haptouté (Haus aus dem 26.: 18. Jahrhundert) und Levée de Breuil (1714 über einem Sumpf angelegt, daher der Name; heute Rue Poincaré) ). Die Ruelle du Lavoir verdankt ihren Namen dem 1878 erbauten Gebäude.

 

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La devanture de cette pharmacie est réalisée sur une façade du XIXe siècle par Vallin (1856-1922), ébé­niste et architecte très lié à l’École de Nancy. Les grilles de fer forgé symétriques inspirées de tiges végétales, lui donnent force et cohérence. La devanture portent la marque d’Eugène Vallin. Sa technique consiste à confondre struc­ture et décor, dans un système fermé de lignes logiques. Les deux portes inté­rieures de la pharmacie sont constituées des verrières du nancéien Joseph Janin 1851-1910. Les décors s’inspirent largement des plantes médicinales.  L’aménagement intérieur est l’œuvre collective d’Eugène Vallin pour les lambris et le mobilier, Charles Fridrich les papiers peints désormais disparus, Joseph Janin pour les vitraux. En haut de la boiserie, des tympans sculptés célèbrent les grands noms de l’histoire de la santé : Pasteur, Gay-Lussac, Lavoisier. Edifiée en 1907 pour Georges Malard, cette officine est la seule de l’Art nouveau dans la région (avec la pharmacie Monal à Nancy dont le mobilier se trouve maintenant au Musée de l’Ecole de Nancy) Exprimant les formes naturalistes de l’Ecole de Nancy, fondée en 1901 par Emile Gallé, elle accomplit l’œuvre totale à laquelle aspiraient les plus grands artistes de ce style.

The storefront of this pharmacy is made on a 19th century facade by Vallin (1856-1922), a cabinetmaker and architect closely linked to the School of Nancy. The symmetrical wrought iron gates inspired by plant stems give it strength and consistency. The storefront bears the mark of Eugène Vallin. His technique consists in confusing structure and decoration, in a closed system of logical lines. The two interior doors of the pharmacy are made up of glass roofs by Nancy artist Joseph Janin 1851-1910. The decorations are largely inspired by medicinal plants. The interior design is the collective work of Eugène Vallin for the paneling and furniture, Charles Fridrich for the now-defunct wallpapers, Joseph Janin for the stained-glass windows. At the top of the woodwork, sculpted tympanums celebrate the great names in the history of health: Pasteur, Gay-Lussac, Lavoisier. Built in 1907 for Georges Malard, this dispensary is the only one of Art Nouveau in the region (with the Monal pharmacy in Nancy, the furniture of which is now in the Musée de l’Ecole de Nancy) Expressing the naturalistic forms of the School de Nancy, founded in 1901 by Emile Gallé, it accomplishes the total work to which the greatest artists of this style aspired.

Das Schaufenster dieser Apotheke befindet sich an einer Fassade aus dem 19. Jahrhundert von Vallin (1856-1922), einem Schreiner und Architekten, der eng mit der Schule von Nancy verbunden ist. Die symmetrischen schmiedeeisernen Tore, die von Pflanzenstängeln inspiriert sind, verleihen ihm Festigkeit und Konsistenz. Die Fassade trägt das Zeichen von Eugène Vallin. Seine Technik besteht darin, Struktur und Dekoration in einem geschlossenen System logischer Linien zu verwechseln. Die beiden Innentüren der Apotheke bestehen aus Glasdächern des Nancy-Künstlers Joseph Janin 1851-1910. Die Dekorationen sind weitgehend von Heilpflanzen inspiriert. Die Innenausstattung ist das gemeinsame Werk von Eugène Vallin für die Verkleidung und Möbel, Charles Fridrich für die heute nicht mehr existierenden Tapeten, Joseph Janin für die Buntglasfenster. An der Spitze der Holzarbeiten feiern geformte Tympanons die großen Namen in der Geschichte der Gesundheit: Pasteur, Gay-Lussac, Lavoisier. Diese 1907 für Georges Malard erbaute Apotheke ist die einzige im Jugendstil in der Region (mit der Monal-Apotheke in Nancy, deren Möbel sich heute im Musée de l’Ecole de Nancy befinden), die die naturalistischen Formen der Schule zum Ausdruck bringt von Nancy, 1901 von Emile Gallé gegründet, vollendet das Gesamtwerk, nach dem die größten Künstler dieses Stils strebten.

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