Oriocourt

Durée visite : 10 minutes
Moyen : Pédestre

L'église Saint-Jean-Baptiste d'Oriocourt en Moselle

Oriocourt fut le siège d’une seigneurie dans la baronnie voisine de Viviers, puissante aux XIIIe et XIVe siècles. Les terres ont porté dès le XIe siècle le titre de baronnie. Ces baronnies formaient un premier degré de subdivision féodale des duchés et des comtés. La création, vers l’an Mille, des baronnies a constitué une étape importante. Elle accompagna la constitution de la hiérarchie féodale militaire. Pour cela, elle s’appuya sur le morcellement des fiefs et des pouvoirs régaliens.

Oriocourt was the seat of a seigneury in the neighboring barony of Viviers, powerful in the 13th and 14th centuries. From the 11th century, the lands bore the title of barony. These baronies formed a first degree of feudal subdivision of duchies and counties. The creation, around the year 1000, of the baronies was an important stage. It accompanied the constitution of the feudal military hierarchy. For this, it relied on the fragmentation of fiefdoms and sovereign powers.

Oriocourt war der Sitz eines Seigneurys in der benachbarten Baronie Viviers, die im 13. und 14. Jahrhundert mächtig war. Ab dem 11. Jahrhundert trugen die Länder den Titel einer Baronie. Diese Baronien bildeten einen ersten Grad der feudalen Unterteilung von Herzogtümern und Landkreisen. Die Gründung der Baronien um das Jahr 1000 war eine wichtige Etappe. Es begleitete die Konstitution der feudalen Militärhierarchie. Dabei stützte sie sich auf die Zersplitterung von Lehen und souveränen Mächten.

De gueules à la crosse abbatiale d’or au voile d’argent accostée de deux saumons adossés aussi d’argent.

Aux saumons des Salm, anciens seigneurs, on a joint la crosse et le voile qui symbolisent l’actuelle abbaye des Bénédictines.

 

Gules to the abbey crosier Or to the veil of silver accosted by two salmon backing also Argent.

To the salmon of the Salm, former lords, we added the butt and the veil which symbolize the current Benedictine abbey.

Gules zum Abteikreuzer oder zum Silberschleier, der von zwei Lachsrücken ebenfalls Argent angesprochen wird.

Dem Lachs des Salm, ehemaligen Herren, haben wir den Hintern und den Schleier hinzugefügt, die die derzeitige Benediktinerabtei symbolisieren.

Lés bêles bacèles de Rieucot = les belles demoiselles d’Oriocourt.

Ce sobriquet s’applique aux jeunes demoiselles du Pensionnat renommé des Bénédictines de ce lieu. Cette institution a été créée en 1860 par les Bénédictines de Flavigny-sur-Moselle dans l’ancien château seigneuriale de ce petit village. Flavigny est une fondation du couvent des Bénédictines de Vergaville, ruinée pendant la Révolution de 1789 après une existence de plus de 800 ans.

Réf. Evangile des Ivrognes (Version d’Attilloncourt)

Lés bêles bacèles de Rieucot = the beautiful young ladies of Oriocourt.

This nickname applies to the young ladies of the renowned Benedictine Boarding School in this place. This institution was created in 1860 by the Benedictines of Flavigny-sur-Moselle in the former seigneurial castle of this small village. Flavigny is a foundation of the Benedictine convent of Vergaville, ruined during the Revolution of 1789 after an existence of more than 800 years.

Ref. Gospel of the Drunkards (Attilloncourt version)

Lés bêles bacèles de Rieucot = die schönen jungen Damen von Oriocourt.

Dieser Spitzname gilt für die jungen Damen des renommierten Benediktinerinternats an diesem Ort. Diese Einrichtung wurde 1860 von den Benediktinern von Flavigny-sur-Moselle in der ehemaligen Seigneurialburg dieses kleinen Dorfes gegründet. Flavigny ist eine Stiftung des Benediktinerklosters Vergaville, das während der Revolution von 1789 nach mehr als 800 Jahren Existenz zerstört wurde.

Ref. Evangelium der Säufer (Attilloncourt-Version)

Les points de visites

 

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Le château fut construit par Fran­çois de Rocheret, seigneur d’Oriocourt, capitaine au régiment de Languedoc-infanterie. Une pierre portant leur nom et la date 1724, encastrée dans un mur des dépendances à l’Est, indique l’an­née de sa construction. Celui-ci passa ensuite à la famille Busselot. Vendu en 1796 comme bien national, il fut acquis par Antoine Vatelot, architecte à Vic, Antoine Thomy, de Château-Salins, et Joseph Laurent, de Nancy. Nicolas Didier, propriétaire à Oriocourt, racheta en 1814 et 1820 les parts de ces trois propriétaires. Ses enfants vendirent le château aux reli­gieuses bénédictines de Flavigny-sur-Moselle, qui l’aménagèrent en pensionnat. Elles construisirent à côté de nouveaux bâti­ments, le cloître en 1865 et la chapelle bénite en 1892. En 1907, le prieuré fut transformé en abbaye.

Situé au Sud au village, précédé d’une allée, fermée par un large portail en demi-lune, le château est de plan rectangulaire. Des avant-corps laté­raux sont présents sur la façade antérieure. L’édifice est couvert d’un toit d’ardoise à croupes. La façade principale, d’une ordonnance symétrique, est à trois niveaux de neuf travées. La porte d’entrée est fermée par une grille et sur­montée d’un balcon en fer forgé. Malgré son affectation actuelle, le château a conservé à l’intérieur plusieurs pièces avec leur décoration d’origine. La salle à manger lambrissée, des chambres à des­sus de portes peints de paysages en font partie.

L’abbaye du Sacré-Cœur est un monastère de sœurs bénédictines. Elle fut fondée par l’abbaye de Flavigny-sur-Moselle. Elle-même était fille de l’antique abbaye Saint-Eustase de Vergaville fondée en 966. C’est en 1860 que les premières sœurs s’installent à Oriocourt, alors dans le département de la Meurthe, aujourd’hui dans celui de la Moselle, dans le vieux château du Rocheret. Un pensionnat est ouvert la même année. Pendant la guerre franco-allemande de 1870, l’abbaye abrite un hôpital de la Croix-Rouge. Ce sera aussi le cas pendant la Première Guerre mondiale. La construction de la chapelle débute en 1880. Elle est achevée et bénie en 1892. En 1907, le monastère est érigé en abbaye. Vers 1930, l’abbaye compte une trentaine de moniales. En 1940, la Moselle est annexée de fait par l’Allemagne nazie. Les sœurs d’Oriocourt sont expulsées le 18 novembre. Elles partagent ainsi le sort de la population du Saulnois. Durant le 1er semestre de l’année 1945, la communauté se réinstalle dans un monastère délabré. Le pensionnat de jeunes filles rouvre cependant dès l’automne. Il ferme définitivement en 1955. En 1980, le monastère comptait dix-huit moniales. Un élevage de poules pondeuses contribue aux ressources du monastère. Mais en 2016, les cinq religieuses restantes sont contraintes de partir en Belgique.

The castle was built by François de Rocheret, Lord of Oriocourt, captain in the Languedoc-infantry regiment. A stone bearing their name and the date 1724, embedded in a wall of the outbuildings to the east, indicates the year of its construction. This then passed to the Busselot family. Sold in 1796 as national property, it was acquired by Antoine Vatelot, architect in Vic, Antoine Thomy, from Château-Salins, and Joseph Laurent, from Nancy. Nicolas Didier, owner in Oriocourt, bought back the shares of these three owners in 1814 and 1820. His children sold the castle to the Benedictine nuns of Flavigny-sur-Moselle, who converted it into a boarding school. They built next to new buildings, the cloister in 1865 and the blessed chapel in 1892. In 1907, the priory was transformed into an abbey.

Located from the south to the village, preceded by an alley, closed by a large half-moon portal, the castle has a rectangular plan. Lateral front sections are present on the front facade. The building is covered with a slate hipped roof. The main facade, of a symmetrical arrangement, is on three levels of nine spans. The front door is closed by a gate and surmounted by a wrought iron balcony. Despite its current use, the castle has kept several rooms inside with their original decoration. The wood-paneled dining room, rooms above doors painted with landscapes are among them.

The Abbey of the Sacred Heart is a monastery of Benedictine sisters. It was founded by the abbey of Flavigny-sur-Moselle. She herself was the daughter of the ancient Saint-Eustase de Vergaville abbey founded in 966. It was in 1860 that the first sisters settled in Oriocourt, then in the Meurthe department, today in the Moselle department. , in the old castle of Rocheret. A boarding school is opened the same year. During the Franco-German War of 1870, the abbey housed a Red Cross hospital. This will also be the case during the First World War. Construction of the chapel began in 1880. It was completed and blessed in 1892. In 1907, the monastery was erected into an abbey. Around 1930, the abbey had around thirty nuns. In 1940, the Moselle was de facto annexed by Nazi Germany. The Oriocourt sisters were expelled on November 18. They thus share the fate of the population of Saulnois. During the first half of 1945, the community moved back to a dilapidated monastery. The boarding school for young girls reopens in the fall. It closed definitively in 1955. In 1980, the monastery had eighteen nuns. A breeding of laying hens contributes to the resources of the monastery. But in 2016, the five remaining nuns were forced to leave for Belgium.

Die Burg wurde von François de Rocheret, Lord von Oriocourt, Kapitän des Languedoc-Infanterieregiments, erbaut. Ein Stein mit ihrem Namen und dem Datum 1724, eingebettet in eine Mauer der Nebengebäude im Osten, zeigt das Baujahr an. Dies ging dann an die Familie Busselot über. 1796 als nationales Eigentum verkauft, wurde es von Antoine Vatelot, Architekt in Vic, Antoine Thomy aus Château-Salins und Joseph Laurent aus Nancy erworben. Nicolas Didier, Eigentümer in Oriocourt, kaufte die Anteile dieser drei Eigentümer 1814 und 1820 zurück. Ihre Kinder verkauften das Schloss an die Benediktinerinnen von Flavigny-sur-Moselle, die es in ein Internat umwandelten. Sie bauten neben neuen Gebäuden, dem Kreuzgang von 1865 und der gesegneten Kapelle von 1892. 1907 wurde das Priorat in eine Abtei umgewandelt.

Das Schloss liegt von Süden bis zum Dorf, vor dem sich eine Gasse befindet, die von einem großen Halbmondportal verschlossen ist. Es hat einen rechteckigen Grundriss. An der Fassade befinden sich seitliche Vorderteile. Das Gebäude ist mit einem Schieferdach bedeckt. Die symmetrisch angeordnete Hauptfassade erstreckt sich über drei Ebenen mit neun Spannweiten. Die Eingangstür ist durch ein Tor verschlossen und von einem schmiedeeisernen Balkon überragt. Trotz seiner derzeitigen Nutzung hat das Schloss mehrere Räume mit ihrer ursprünglichen Dekoration im Inneren erhalten. Das holzgetäfelte Esszimmer und Räume über mit Landschaften bemalten Türen gehören dazu.

Die Abtei des Heiligen Herzens ist ein Kloster der Benediktinerinnen. Es wurde von der Abtei von Flavigny-sur-Moselle gegründet. Sie selbst war die Tochter der 966 gegründeten alten Abtei Saint-Eustase de Vergaville. 1860 ließen sich die ersten Schwestern in Oriocourt nieder, damals im Departement Meurthe, heute im Departement Mosel. , in der alten Burg von Rocheret. Im selben Jahr wird ein Internat eröffnet. Während des Deutsch-Französischen Krieges von 1870 beherbergte die Abtei ein Krankenhaus des Roten Kreuzes. Dies wird auch während des Ersten Weltkriegs der Fall sein. Der Bau der Kapelle begann 1880. Sie wurde 1892 fertiggestellt und gesegnet. 1907 wurde das Kloster zu einer Abtei errichtet. Um 1930 hatte die Abtei etwa dreißig Nonnen. 1940 wurde die Mosel de facto von Nazideutschland annektiert. Die Oriocourt-Schwestern wurden am 18. November ausgewiesen. Sie teilen somit das Schicksal der Bevölkerung von Saulnois. In der ersten Hälfte des Jahres 1945 zog die Gemeinde in ein heruntergekommenes Kloster zurück. Das Internat für junge Mädchen wird im Herbst wiedereröffnet. Es wurde 1955 endgültig geschlossen. 1980 hatte das Kloster achtzehn Nonnen. Eine Zucht von Legehennen trägt zu den Ressourcen des Klosters bei. 2016 mussten die fünf verbleibenden Nonnen nach Belgien abreisen.

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