Bruyères

Durée visite : 90 minutes
Moyen : Pédestre

Durée visite : 45 minutes
Moyen : Vélo

La première mention de Bruyères remonte au XIIe siècle. La cité naît et gagne en importance avec l’érection d’un château par le duc de Lorraine. Il souhaite contrer le chapitre de Remiremont, important propriétaire terrien et maître, au spirituel comme au temporel, depuis la vallée de la Moselle jusqu’aux crêtes vosgiennes. Bruyères se situe alors dans le Saint-Empire romain germanique. En 1196, l’empereur Henri VI a d’ailleurs séjourné à Bruyères avec sa cour itinérante. Il est alors rejoint par nombre de solliciteurs, venus chercher confirmation de leurs privilèges. Au bas Moyen Âge, la ville affirme sa vocation commerciale dans la vallée de la Vologne. Celle-ci rejoint le col du Bonhomme par le col du Plafond. En 1635, Richelieu ordonne la destruction de tous les châteaux des duchés de Lorraine et de Bar, dont celui de Bruyères. En 1665, un couvent de capucins s’installe dans la cité. Il est dissous en 1791. Au XIXe siècle se développent les secteurs du textile et de la brasserie, suivis par la papeterie et l’automobile au siècle suivant. La population passe de 1900 habitants vers 1800 à 4400 à la fin du XIXe siècle, pour retomber à moins de 3000 au début du XXIe. En 1914, la résistance victorieuse des troupes françaises, lors de la bataille de la Chipotte, préserva la ville de la menace allemande toute proche. Du 26 au 30 octobre 1944, la bataille de Bruyères oppose le 442nd Regimental Combat Team, corps américain constitué de nippo-américains originaires de Hawaï et de Californie, et des troupes nazies. On dénombre dans cette unité huit cents victimes, soit la moitié de l’effectif. En souvenir de ces combats de la libération, les villes de Bruyères et de Honolulu sont jumelées en 1961. La ville a reçu de la croix de guerre 1939-1945.

The first mention of Bruyères dates back to the 12th century. The town was born and gained importance with the construction of a castle by the Duke of Lorraine. He sought to counter the Chapter of Remiremont, an important landowner and master, both spiritual and temporal, from the Moselle Valley to the Vosges ridges. Bruyères was then located within the Holy Roman Empire. In 1196, Emperor Henry VI stayed in Bruyères with his traveling court. He was then joined by many petitioners, who came to seek confirmation of their privileges. In the Late Middle Ages, the town asserted its commercial vocation in the Vologne Valley. It joined the Col du Bonhomme via the Col du Plafond. In 1635, Richelieu ordered the destruction of all the castles of the Duchies of Lorraine and Bar, including that of Bruyères. In 1665, a Capuchin convent was established in the city. It was dissolved in 1791. In the 19th century, the textile and brewing industries developed, followed by the paper and automobile industries in the following century. The population grew from 1,900 inhabitants around 1800 to 4,400 at the end of the 19th century, only to fall back to less than 3,000 at the beginning of the 21st. In 1914, the victorious resistance of French troops during the Battle of Chipotte preserved the city from the nearby German threat. From October 26 to 30, 1944, the Battle of Bruyères pitted the 442nd Regimental Combat Team, an American corps made up of Japanese-Americans from Hawaii and California, against Nazi troops. This unit suffered 800 casualties, half of the force. In memory of these liberation battles, the towns of Bruyères and Honolulu were twinned in 1961. The town received the 1939-1945 War Cross.

Die ersten Erwähnungen von Bruyères stammen aus dem 12. Jahrhundert. Die Stadt entstand und gewann mit dem Bau einer Burg durch den Herzog von Lothringen an Bedeutung. Er versuchte, dem Kapitel von Remiremont entgegenzutreten, einem bedeutenden Grundbesitzer und geistlichen und weltlichen Herrscher vom Moseltal bis zu den Vogesen. Bruyères lag damals im Heiligen Römischen Reich. Im Jahr 1196 hielt sich Kaiser Heinrich VI. mit seinem reisenden Hofstaat in Bruyères auf. Ihm schlossen sich daraufhin zahlreiche Bittsteller an, die um die Bestätigung ihrer Privilegien baten. Im Spätmittelalter erlangte die Stadt im Volognetal Handelsinteresse. Über den Col du Plafond war sie mit dem Col du Bonhomme verbunden. 1635 ordnete Richelieu die Zerstörung aller Burgen der Herzogtümer Lothringen und Bar an, darunter auch die von Bruyères. 1665 wurde in der Stadt ein Kapuzinerkloster gegründet. Sie wurde 1791 aufgelöst. Im 19. Jahrhundert entwickelten sich die Textil- und Brauereiindustrie, im darauffolgenden Jahrhundert die Papier- und Automobilindustrie. Die Bevölkerung wuchs von 1.900 Einwohnern um 1800 auf 4.400 am Ende des 19. Jahrhunderts, fiel aber zu Beginn des 21. Jahrhunderts wieder auf unter 3.000 zurück. 1914 bewahrte der siegreiche Widerstand der französischen Truppen während der Schlacht von Chipotte die Stadt vor der nahen deutschen Bedrohung. Vom 26. bis 30. Oktober 1944 kämpfte das 442. Regimental Combat Team, ein amerikanisches Korps bestehend aus japanischstämmigen Amerikanern aus Hawaii und Kalifornien, in der Schlacht von Bruyères gegen Nazi-Truppen. Diese Einheit erlitt 800 Verluste, die Hälfte ihrer Truppenstärke. In Erinnerung an diese Befreiungskämpfe wurden die Städte Bruyères und Honolulu 1961 zu Städtepartnerschaften. Die Stadt erhielt das Kriegskreuz 1939–1945.

D’azur à la tour ouverte, ajourée et maçonnée de sable, accompagnée à dextre d’une maison à deux panonceaux de même, à senestre d’une église aussi d’argent et en chef de trois étoiles d’argent.

Ce sont les armes que la ville utilise depuis fort longtemps. Cependant, en 1608, à l’avènement de Henri II, elles se décrivaient ainsi : d’azur à la montagne surmontée d’une ville entourée de murailles, au centre, une église, à dextre et à senestre des maisons et en chef deux étoiles, le tout d’argent. Le blason a été simplifié et on lui a ajouté une tour, sans doute pour faire allusion à la tour dite de la Cabée qui protégeait l’entrée du château construit par Ferry III. En 1475, Charles le Téméraire saccagea la ville et y laissa une garnison Varin d’Oron. Un habitant de la ville chercha des renforts auprès de René II, fit prisonnier le capitaine de la garnison bourguignonne et rendit la ville au duc de Lorraine. Bruyères a bien mérité de la patrie durant la dernière guerre et a été décorée de la Croix de Guerre 39-45.

Azure, an open tower, pierced and masoned sable, accompanied on the right by a house with two panels of the same, on the left by a church also argent, and in chief by three argent stars.

This is the coat of arms that the city has used for a very long time. However, in 1608, upon the accession of Henry II, it was described as follows: azure, a mountain surmounted by a city surrounded by walls, in the center, a church, on the right and left by houses, and in chief by two stars, all argent. The coat of arms was simplified and a tower was added, probably to allude to the so-called Cabée Tower, which protected the entrance to the castle built by Ferry III. In 1475, Charles the Bold sacked the city and left a Varin d’Oron garrison there. A townsman sought reinforcements from René II, captured the captain of the Burgundian garrison, and surrendered the town to the Duke of Lorraine. Bruyères served his country well during the last war and was awarded the Croix de Guerre in 1939-1945.

In Blau ein offener, schwarz gemauerter Turm, rechts ein Haus mit zwei gleichfarbigen Tafeln, links eine ebenfalls silberne Kirche und darüber drei silberne Sterne.

Dies ist das Wappen, das die Stadt schon seit langer Zeit verwendet. 1608, nach der Thronbesteigung Heinrichs II., wurde es jedoch wie folgt beschrieben: In Blau ein Berg, überragt von einer von Mauern umgebenen Stadt, in der Mitte eine Kirche, rechts und links Häuser und darüber zwei silberne Sterne. Das Wappen wurde vereinfacht und um einen Turm ergänzt, wahrscheinlich in Anspielung auf den sogenannten Cabée-Turm, der den Eingang zur von Ferry III. erbauten Burg schützte. 1475 plünderte Karl der Kühne die Stadt und ließ eine Garnison von Varin d’Oron dort zurück. Ein Bürger bat René II. um Verstärkung, nahm den Hauptmann der burgundischen Garnison gefangen und übergab die Stadt dem Herzog von Lothringen. Bruyères leistete seinem Land im letzten Krieg gute Dienste und wurde von 1939 bis 1945 mit dem Croix de Guerre ausgezeichnet.

Les habitants et les habitantes de Bruyères s’appellent les Bruyérois et les Bruyéroises.

The inhabitants of Bruyères are called Bruyérois and Bruyéroises.

Die Einwohner von Bruyères heißen Bruyérois und Bruyéroises.

Les points de visites

 

.

Place Stanislas s’élève la fontaine dédié à Neptune. Elle date de 1788 et est due au bruyèrois Jean-Baptiste Mougeot. La statue aurait été découverte dans la forêt du Mont Avison, que l’on aperçoit de la place. Les quatre faces de la colonne évoquent la marine, les sciences, les arts et l’agriculture. Les médaillons racontent l’histoire du monument et de la place, dédiée aux marchés aux bestiaux.

On Place Stanislas stands the fountain dedicated to Neptune. It dates from 1788 and was designed by Jean-Baptiste Mougeot from Bruyère. The statue was reportedly discovered in the forest of Mont Avison, which can be seen from the square. The four sides of the column evoke the navy, science, arts, and agriculture. The medallions tell the story of the monument and the square, dedicated to livestock markets.

Auf dem Place Stanislas steht der Neptunbrunnen. Er stammt aus dem Jahr 1788 und wurde von Jean-Baptiste Mougeot aus Bruyère entworfen. Die Statue wurde angeblich im Wald des Mont Avison entdeckt, der vom Platz aus sichtbar ist. Die vier Seiten der Säule erinnern an Marine, Wissenschaft, Kunst und Landwirtschaft. Die Medaillons erzählen die Geschichte des Denkmals und des Platzes, der dem Viehmarkt gewidmet war.

.

 

.

Dans les années 1880, suite à l’implantation des trois casernes à Bruyères, le conseil municipal décide la construction d’un kiosque à musique. Le 22 septembre 1886, une commission composée du chef de musique et de deux musiciens, décide de l’installation du kiosque sur la place Stanislas derrière la fontaine. Mais dès cette époque, les retards sont de mise dans les travaux publics. Jugez-en ! Les travaux de maçonnerie ne seront adjugés à un entrepreneur local, pour une somme de 1314 francs, qu’en mai 1889. Les travaux devront être terminés le 25 juillet de la même année. Le soubassement octogonal en maçonnerie, d’une surface de 40,5 m² est composé d’un mur de mosaïque en granit avec des pierres d’angles en grès et les soupiraux provenant des carrières de Grandvillers. Il sera terminé quelques années plus tard. Quant à l’abat-son, surmonté d’une lyre et soutenu par 8 poteaux en fonte, ils ne furent posés et terminés que le 6 mai 1914. A la veille de la guerre !

In the 1880s, following the establishment of three barracks in Bruyères, the municipal council decided to build a bandstand. On September 22, 1886, a commission composed of the bandmaster and two musicians decided to install the bandstand on Place Stanislas behind the fountain. But from that time on, delays were a feature of public works. Judge for yourself. The masonry work was not awarded to a local contractor, for a sum of 1,314 francs, until May 1889. The work was to be completed by July 25 of the same year. The octagonal masonry base, with a surface area of ​​40.5 m², was composed of a granite mosaic wall with sandstone cornerstones and air vents from the Grandvillers quarries. It was completed a few years later. As for the soundboard, topped with a lyre and supported by 8 cast iron posts, they were not installed and completed until May 6, 1914. On the eve of war!

In den 1880er Jahren, nach der Errichtung von drei Kasernen in Bruyères, beschloss der Gemeinderat den Bau eines Musikpavillons. Am 22. September 1886 beschloss eine Kommission, bestehend aus dem Kapellmeister und zwei Musikern, den Musikpavillon auf dem Place Stanislas hinter dem Brunnen aufzustellen. Doch von da an waren Verzögerungen bei öffentlichen Bauarbeiten an der Tagesordnung. Bilden Sie sich ein Bild. Die Maurerarbeiten wurden erst im Mai 1889 für einen Betrag von 1.314 Francs an einen örtlichen Bauunternehmer vergeben. Die Arbeiten sollten bis zum 25. Juli desselben Jahres abgeschlossen sein. Der achteckige Mauersockel mit einer Fläche von 40,5 m² bestand aus einer Granitmosaikmauer mit Sandstein-Ecksteinen und Lüftungsöffnungen aus den Steinbrüchen von Grandvillers. Er wurde einige Jahre später fertiggestellt. Der Resonanzboden, der mit einer Lyra gekrönt und von acht gusseisernen Pfosten getragen wird, wurde erst am 6. Mai 1914 installiert und fertiggestellt. Am Vorabend des Krieges!

 

.

Né à Prey en 1827, Jean-Antoine Villemin était médecin militaire. Epidémiologiste et hygiéniste, il remarqua que les soldats confinés en caserne sont davantage atteints de tuberculose que ceux en campagne. En 1865, il démontra que la tuberculose est une maladie transmissible, en inoculant des lapins de laboratoire avec du matériel provenant d’êtres humains ou d’animaux de ferme contaminés. Sa reconnaissance, tardive, lui valu la vice-présidence de l’Académie de Médecine en 1891. Mais il décéda l’année suivante. Ce buste de bronze, reposant sur une stèle de marbre blanc, lui rend hommage.

Born in Prey in 1827, Jean-Antoine Villemin was a military doctor. An epidemiologist and hygienist, he noted that soldiers confined to barracks were more likely to suffer from tuberculosis than those in the field. In 1865, he demonstrated that tuberculosis was a transmissible disease by inoculating laboratory rabbits with material from infected humans or farm animals. His belated recognition earned him the vice-presidency of the French Academy of Medicine in 1891. But he died the following year. This bronze bust, resting on a white marble stele, pays tribute to him.

Jean-Antoine Villemin, geboren 1827 in Prey, war Militärarzt. Als Epidemiologe und Hygieniker stellte er fest, dass Soldaten in Kasernen häufiger an Tuberkulose erkrankten als im Feld. 1865 wies er nach, dass Tuberkulose eine übertragbare Krankheit ist, indem er Laborkaninchen mit Material infizierter Menschen oder Nutztiere impfte. Seine späte Anerkennung brachte ihm 1891 die Vizepräsidentschaft der Französischen Akademie der Medizin ein. Er starb jedoch im folgenden Jahr. Diese Bronzebüste auf einer Stele aus weißem Marmor ist ein Denkmal für ihn.

 

Le monument aux morts a été inauguré en novembre 1921. Il est dû au statuaire déodatien établi à Colmar, Victor-Charles Antoine et à la Fonderie Perrin de Paris. La statue représente un soldat repoussant l’ennemi de sa main droite, selon le célèbre mot d’ordre de Verdun  « On ne passe pas » De l’autre main, il tient un drapeau français. Les plaques rappellent le sacrifice des 81 bruyèrois morts pour la France.

The war memorial was inaugurated in November 1921. It is the work of Victor-Charles Antoine, a sculptor from Saint-Denis, established in Colmar, and the Perrin Foundry in Paris. The statue represents a soldier pushing back the enemy with his right hand, according to the famous Verdun slogan « We shall not pass. » In his other hand, he holds a French flag. The plaques commemorate the sacrifice of the 81 Bruyèrois who died for France.

Das Kriegerdenkmal wurde im November 1921 eingeweiht. Es ist ein Werk von Victor-Charles Antoine, einem in Colmar ansässigen Bildhauer aus Saint-Denis, und der Gießerei Perrin in Paris. Die Statue stellt einen Soldaten dar, der mit der rechten Hand den Feind zurückdrängt, gemäß dem berühmten Verdun-Slogan „Wir kommen nicht durch“. In der anderen Hand hält er eine französische Flagge. Die Gedenktafeln erinnern an das Opfer der 81 Bruyèrois, die für Frankreich starben.

 

.

Le bâtiment est en grès des Vosges. Il a été édifié en 1902 grâce au financement d’un mécène, Daniel Osiris, pour la communauté juive de Bruyères, par l’architecte parisien Lucien Hesse. Bien que la synagogue a servi d’entrepôt aux troupes nazies, elle conserve l’essentiel de ses dispositions d’origine. Restaurée, elle abrite le musée « Henri Mathieu » depuis1996. Celui-ci est dédié aux arts populaires et au judaïsme. Il abrite des tapisseries du bruyèrois Jean Lurçat, la pharmacie du XVIIIe siècle de l’ancien hôpital local et les collections de son bienfaiteur, Henri Mathieu.

The building is made of Vosges sandstone. It was built in 1902 with funding from a patron, Daniel Osiris, for the Jewish community of Bruyères, by the Parisian architect Lucien Hesse. Although the synagogue served as a warehouse for Nazi troops, it retains most of its original layout. Restored, it has housed the « Henri Mathieu » museum since 1996. This museum is dedicated to folk arts and Judaism. It houses tapestries by the Bruyères native Jean Lurçat, the 18th-century pharmacy of the former local hospital, and the collections of his benefactor, Henri Mathieu.

Das Gebäude besteht aus Vogesensandstein. Es wurde 1902 vom Pariser Architekten Lucien Hesse mit Mitteln des Mäzens Daniel Osiris für die jüdische Gemeinde von Bruyères erbaut. Obwohl die Synagoge als Lager für Nazi-Truppen diente, ist ihr ursprünglicher Grundriss weitgehend erhalten geblieben. Nach der Restaurierung beherbergt sie seit 1996 das Museum „Henri Mathieu“. Dieses Museum ist der Volkskunst und dem Judentum gewidmet. Es beherbergt Wandteppiche des aus Bruyères stammenden Jean Lurçat, die Apotheke des ehemaligen örtlichen Krankenhauses aus dem 18. Jahrhundert sowie die Sammlungen seines Mäzens Henri Mathieu.

 

.

Bruyères possédait apparemment un hôpital depuis longtemps, comme en atteste la dénomination de « Champ de l’Hôpital » ancien nom de la Place Stanislas. En 1297, le Duc Ferry III stipule lègue cent sols à la maladrerie, terme désignant une léproserie. Un hôpital est fondé en 1727 par Jean-François Humbert, baron de Girecourt, au pied du château. En 1767, il est transféré à l’emplacement actuel par l’architecte déodatien Carbonar. En 1914, seront achevés les deux bâtiments que l’on voit encore aujourd’hui. Hôpital civil, puis provisoirement hôpital militaire en 1939 et 1944, et même école des filles ou préventorium, l’hôpital de l’Avison est restructuré en 2017. Il compte 164 lits.

Anecdote : c’est dans ces bâtiments qu’en juin 1940, le sergent-chef François Mitterrand, est soigné de sa blessure à l’omoplate. C’est dans son lit qu’il est fait prisonnier par les Allemands.

Bruyères apparently had a hospital for a long time, as evidenced by the name « Champ de l’Hôpital, » the former name of Place Stanislas. In 1297, Duke Ferry III bequeathed one hundred sols to the leper colony, a term referring to a leper colony. A hospital was founded in 1727 by Jean-François Humbert, Baron of Girecourt, at the foot of the castle. In 1767, it was moved to its current location by the architect Carbonar from Saint-Étienne. In 1914, the two buildings that can still be seen today were completed. A civilian hospital, then a temporary military hospital in 1939 and 1944, and even a girls’ school or preventorium, the Avison Hospital was restructured in 2017. It has 164 beds.

Anecdote: It was in these buildings that Staff Sergeant François Mitterrand was treated for his shoulder blade injury in June 1940. It was in his bed that he was taken prisoner by the Germans.

Bruyères besaß offenbar schon lange ein Krankenhaus, wie der Name „Champ de l’Hôpital“, der frühere Name des Place Stanislas, beweist. Im Jahr 1297 vermachte Herzog Ferry III. der Leprakolonie einhundert Sols, ein Begriff, der sich auf eine Leprakolonie bezieht. 1727 wurde am Fuße des Schlosses von Jean-François Humbert, Baron von Girecourt, ein Krankenhaus gegründet. 1767 wurde es vom Architekten Carbonar aus Saint-Étienne an seinen heutigen Standort verlegt. 1914 wurden die beiden Gebäude fertiggestellt, die heute noch zu sehen sind. Ein Zivilkrankenhaus, dann ein provisorisches Militärkrankenhaus in den Jahren 1939 und 1944 und sogar eine Mädchenschule bzw. ein Präventorium. Das Avison-Krankenhaus wurde 2017 umstrukturiert. Es verfügt über 164 Betten.

Anekdote: In diesen Gebäuden wurde Stabsfeldwebel François Mitterrand im Juni 1940 wegen seiner Schulterblattverletzung behandelt. In seinem Bett geriet er in deutsche Gefangenschaft.

 

.

Due au sculpteur Jean Faucheur, précurseur du Street Art en France, cette œuvre monumentale a été réalisée en 1999. Elle est constituée de plusieurs panneaux d’acier. Ceux-ci sont percés de nombreux cercles de différentes dimensions.Grâce aux jeux de lumière et des angles variés offerts autour du rond-point Bigeard, on devine le visage d’une femme.

Created by sculptor Jean Faucheur, a pioneer of street art in France, this monumental work was created in 1999. It consists of several steel panels. These are pierced with numerous circles of varying sizes. Thanks to the play of light and the various angles offered around the Bigeard roundabout, we can make out the face of a woman.

Dieses monumentale Werk wurde 1999 vom Bildhauer Jean Faucheur, einem Pionier der Straßenkunst in Frankreich, geschaffen. Es besteht aus mehreren Stahlplatten. Diese sind mit zahlreichen Kreisen unterschiedlicher Größe durchbrochen. Dank des Lichtspiels und der verschiedenen Perspektiven rund um den Bigeard-Kreisverkehr lässt sich das Gesicht einer Frau erkennen.

 

.

Le document dit « l’Echappe-Noise » de 1295, par lequel le duc de Lorraine et le chapitre Saint-Pierre de Remiremont se partagent par moitié les revenus et gens du Val de Champs, fait mention du prévôt le plus anciennement connu, Audate de Bruyères. Agissant sous l’autorité d’un bailli installé à Mirecourt, et comme lui nommé directement par le duc de Lorraine, le prévôt était le principal représentant du duc dans sa prévôté . Il avait la haute main sur la police et la justice. La gestion des finances était confiée à un receveur et à un contrôleur dépendant de la Chambre des comptes de Nancy. Un capitaine, placé sous l’autorité directe du duc, commandait le château. En 1751, la prévôté est transformée en bailliage, ce qui fait grimper encore Bruyères dans l’ordre administratif. Mais la Révolution le supprime.

The document known as « l’Echappe-Noise » from 1295, by which the Duke of Lorraine and the Saint-Pierre chapter of Remiremont shared the revenues and people of the Val de Champs in half, mentions the oldest known provost, Audate de Bruyères. Acting under the authority of a bailiff installed in Mirecourt, and like him appointed directly by the Duke of Lorraine, the provost was the principal representative of the Duke in his provostship. He had complete control over the police and justice. The management of finances was entrusted to a receiver and a controller dependent on the Chamber of Accounts of Nancy. A captain, placed under the direct authority of the Duke, commanded the castle. In 1751, the provostship was transformed into a bailiwick, which raised Bruyères even higher in the administrative order. But the Revolution abolished it.

Das Dokument „l’Échappe-Noise“ aus dem Jahr 1295, durch das der Herzog von Lothringen und das Kapitel Saint-Pierre von Remiremont die Einkünfte und die Bevölkerung des Val de Champs je zur Hälfte aufteilten, erwähnt den ältesten bekannten Propst, Audate de Bruyères. Der Propst unterstand einem in Mirecourt eingesetzten Vogt und wurde wie dieser direkt vom Herzog von Lothringen ernannt. Er war der wichtigste Vertreter des Herzogs in seiner Propstei. Er hatte die vollständige Kontrolle über Polizei und Justiz. Die Verwaltung der Finanzen wurde einem Konkursverwalter und einem Kontrolleur anvertraut, die der Rechnungskammer von Nancy unterstanden. Ein Hauptmann, der direkt dem Herzog unterstand, befehligte die Burg. 1751 wurde die Propstei in eine Vogtei umgewandelt, was Bruyères in der Verwaltungsordnung noch weiter aufwertete. Doch die Französische Revolution schaffte sie ab.

 

.

La niche abrite une minuscule statue de la Vierge. De nombreuses maisons possèdent ces monuments. Plus qu’un simple décor, ils sont destinés à protéger la demeure et ses habitants. A moins qu’ils n’aient été édifiés en remerciement d’un vœu exaucé. Les passants peuvent aussi prier devant eux. Madones et piétas sont très souvent représentées.

The niche houses a tiny statue of the Virgin. Many homes have these monuments. More than just decoration, they are intended to protect the home and its inhabitants. Unless they were built in gratitude for a granted wish, passersby can also pray before them. Madonnas and Pietàs are very often depicted.

In der Nische befindet sich eine winzige Marienstatue. Viele Häuser besitzen diese Denkmäler. Sie sind mehr als nur Dekoration, sie sollen das Haus und seine Bewohner schützen. Sofern sie nicht aus Dankbarkeit für einen erfüllten Wunsch errichtet wurden, können Passanten auch vor ihnen beten. Madonnen und Pietàs sind sehr häufig dargestellt.

 

.

Il en existe plusieurs à Bruyères, dont un à l’angle de la mairie, un autre sur la façade du presbytère. Celui-ci date de 1704. Hier comme aujourd’hui, l’heure c’est l’heure !

There are several in Bruyères, including one on the corner of the town hall, another on the façade of the presbytery. This one dates back to 1704. Yesterday as today, the time is now!

In Bruyères gibt es mehrere davon, darunter eines an der Ecke des Rathauses und ein weiteres an der Fassade des Pfarrhauses. Dieses stammt aus dem Jahr 1704. Gestern wie heute, die Zeit ist jetzt!

 

.

Il en existe plusieurs à Bruyères, dont un à l’angle de la mairie, un autre sur la façade du presbytère. Celui-ci date de 1704. Hier comme aujourd’hui, l’heure c’est l’heure !

There are several in Bruyères, including one on the corner of the town hall, another on the façade of the presbytery. This one dates back to 1704. Yesterday as today, the time is now!

In Bruyères gibt es mehrere davon, darunter eines an der Ecke des Rathauses und ein weiteres an der Fassade des Pfarrhauses. Dieses stammt aus dem Jahr 1704. Gestern wie heute, die Zeit ist jetzt!

 

.

Cette belle maison, en grès des Vosges, nous offre l’occasion d’expliquer le nom de la rue où elle se trouve. Elle a été dénommée ainsi en remerciement pour l’aide apportée par le Cameroun, alors colonie française, afin d’aider à la reconstruction de la ville. Celle-ci avait été sévèrement endommagée par les bombardements de 1944. Sous la Révolution, cette voie avait pris un temps le nom de Robespierre. Remarquez la disposition des maisons. Elle ne brillent pas par un alignement très rigoureux; ce qui, outre un charme certain, permet de déposer des marchandises lors des marchés. Ce sont en fait d’anciens usoirs.

This beautiful house, made of Vosges sandstone, offers us the opportunity to explain the name of the street where it is located. It was named in gratitude for the help provided by Cameroon, then a French colony, to aid in the reconstruction of the city. The latter had been severely damaged by the bombings of 1944. During the Revolution, this road was temporarily named Robespierre. Note the layout of the houses. They are not distinguished by a very rigorous alignment; which, in addition to a certain charm, allows for the depositing of goods during the markets. They are in fact old usoirs.

Dieses schöne Haus aus Vogesensandstein bietet uns die Gelegenheit, den Namen der Straße zu erklären, in der es sich befindet. Es wurde aus Dankbarkeit für die Hilfe Kameruns, damals eine französische Kolonie, beim Wiederaufbau der Stadt benannt. Letztere war durch die Bombenangriffe von 1944 schwer beschädigt worden. Während der Französischen Revolution hieß diese Straße vorübergehend Robespierre. Beachten Sie die Anordnung der Häuser. Sie zeichnen sich durch keine strenge Ausrichtung aus, was neben einem gewissen Charme auch die Lagerung von Waren während der Märkte ermöglicht. Es handelt sich in der Tat um alte Usoirs.

.

 

.

On peut observer au fronton de la porte un décor sculpté. Il représente d’un couple de colombes, tenant un rameau d’olivier. Dans l’épisode biblique du Déluge, la blanche colombe revient vers l’Arche de Noé, à la différence du noir corbeau qui, une fois touché terre, se fait la malle. Elle rapporte dans son bec un rameau d’olivier, message divin qui indique que les eaux se sont retirées et que le calme est revenu sur Terre. De là, la colombe est devenue symbole de paix et d’espérance. Juste en dessous se trouve une fleur de lys. Dans la Bible, à l’entrée du Temple de Salomon, les chapiteaux présentaient des lys sculptés. Le lys forme une corolle pure ouverte vers le haut symbolisant la réception du divin. Au Moyen Âge chrétien, les fleurs de lys évoquent l’idée de Trinité. C’était depuis Louis VII le symbole de la monarchie française. Bref, c’est la demeure d’un monarchiste catholique et pacifique !

The pediment of the door features a sculpted decoration. It depicts a pair of doves holding an olive branch. In the biblical episode of the Flood, the white dove returns to Noah’s Ark, unlike the black raven, which, once it reaches land, departs. It brings back in its beak an olive branch, a divine message indicating that the waters have receded and calm has returned to Earth. From then on, the dove became a symbol of peace and hope. Just below is a fleur-de-lis. In the Bible, at the entrance to Solomon’s Temple, the capitals featured sculpted lilies. The lily forms a pure corolla open upwards, symbolizing the reception of the divine. In the Christian Middle Ages, fleurs-de-lis evoked the idea of ​​the Trinity. Since the reign of Louis VII, it has been the symbol of the French monarchy. In short, it is the home of a peaceful Catholic monarchist!

Der Giebel der Tür ist mit einer Skulptur verziert. Sie zeigt ein Taubenpaar mit einem Olivenzweig. In der biblischen Sintflut kehrt die weiße Taube zur Arche Noah zurück, im Gegensatz zum schwarzen Raben, der das Land wieder verlässt. In ihrem Schnabel bringt sie einen Olivenzweig mit – eine göttliche Botschaft, die darauf hinweist, dass die Wasser zurückgegangen sind und auf der Erde wieder Ruhe eingekehrt ist. Von da an wurde die Taube zum Symbol des Friedens und der Hoffnung. Direkt darunter befindet sich eine Lilie. In der Bibel waren die Kapitelle am Eingang zu Salomons Tempel mit Skulpturen von Lilien verziert. Die Lilie bildet eine reine, nach oben geöffnete Blütenkrone und symbolisiert den Empfang des Göttlichen. Im christlichen Mittelalter evozierten Lilien die Idee der Dreifaltigkeit. Seit der Herrschaft Ludwigs VII. sind sie das Symbol der französischen Monarchie. Kurz gesagt: Sie sind die Heimat eines friedlichen katholischen Monarchisten!

 

.

Levez la tête, le Bayeux vous nargue ! Ce mascaron représente en effet une figurine, en rond-bosse, tirant la langue. Au début du XXe siècle, les chômeurs, surnommés « Les officiers du bayeux », attendaient à l’angle de cette maison pour une éventuelle embauche journalière. Ils devaient trouver le temps long et baillaient d’ennui. De façon plus générale, ce type de décor était destiné, depuis des temps fort anciens, à garder les mauvais esprits loin de la demeure.

Look up, Bayeux is taunting you! This mascaron depicts a figurine, in the round, sticking out its tongue. At the beginning of the 20th century, the unemployed, nicknamed « The Bayeux Officers, » waited at the corner of this house for possible daily employment. They must have been finding the time long and yawning with boredom. More generally, this type of decoration was intended, since ancient times, to keep evil spirits away from the house.

Schauen Sie nach oben, Bayeux verhöhnt Sie! Dieses Maskaron zeigt eine runde Figur, die die Zunge herausstreckt. Zu Beginn des 20. Jahrhunderts warteten die Arbeitslosen, die sogenannten „Bayeux-Offiziere“, an der Ecke dieses Hauses auf eine mögliche tägliche Beschäftigung. Sie müssen sich lange geduldet und vor Langeweile gegähnt haben. Im Allgemeinen sollte diese Art der Dekoration seit der Antike böse Geister vom Haus fernhalten.

 

L’ancien cinéma devenu salle des fêtes présente sur sa façade les armoiries de Bruyères. D’azur à la tour d’argent, ajourée et maçonnée de sable, adextrée d’une maison à deux panonceaux et senestrée d’une église, la maison et l’église, d’argent, ouvertes et ajourées de sable, surmontée de trois étoiles d’argent rangées en fasce. Rappelons que l’héraldique est la science des armoiries, le blason n’en étant que sa grammaire. Son vocabulaire est un peu abscons. Par exemple, bleu se dit azur, blanc argent, noir sable, vert sinople, jaune or et rouge gueule. Ce sont les armes que la ville utilise depuis longtemps. Cependant, en 1608, à l’avènement de Henri II, elles se décrivaient ainsi: d’azur à la montagne surmontée d’une ville entourée de murailles, au centre, une église, à dextre et à senestre des maisons et en chef deux étoiles, le tout d’argent. L’armoirie a été simplifiée et on lui a ajouté une tour, sans doute pour faire allusion à la tour dite de la Cabée qui protégeait l’entrée du château construit par Ferry III. Les trois étoiles symbolisent les trois pouvoirs de la prévôté: pouvoir religieux, pouvoir militaire, pouvoir politique. On trouve aussi quelques variantes: tour de gueules, maison et église essorées de gueules, une terrasse d’argent ou de gueules, des étoiles d’or.

The former cinema, now a village hall, features the Bruyères coat of arms on its façade. Azure, a silver tower, openwork and masonry sable, adextral of a house with two panels and sinister of a church, the house and the church, argent, openwork and openwork sable, surmounted by three silver stars arranged in fess. Let us remember that heraldry is the science of coats of arms, blazon being only its grammar. Its vocabulary is a little abstruse. For example, blue is azure, white argent, black sable, green sinople, yellow gold and red gules. These are the coats of arms that the town has long used. However, in 1608, at the accession of Henry II, they were described as follows: azure, a mountain surmounted by a city surrounded by walls, in the center, a church, to the right and left houses and in chief two stars, all argent. The coat of arms was simplified and a tower was added, probably to allude to the so-called Cabée tower which protected the entrance to the castle built by Ferry III. The three stars symbolize the three powers of the provostship: religious power, military power, political power. There are also some variants: gules tower, house and church drained gules, a terrace argent or gules, gold stars.

Das ehemalige Kino, heute ein Gemeindehaus, zeigt das Wappen von Bruyères an seiner Fassade. In Blau ein silberner Turm, durchbrochen und schwarz gemauert, rechts ein Haus mit zwei Tafeln und links eine Kirche, das Haus und die Kirche, silber, durchbrochen und schwarz durchbrochen, darüber drei balkenförmig angeordnete silberne Sterne. Wir dürfen nicht vergessen, dass die Heraldik die Wissenschaft der Wappen ist und das Blasonieren nur ihre Grammatik ist. Ihr Vokabular ist ein wenig abstrus. Zum Beispiel ist Blau Azurblau, Weiß Silber, Schwarz Schwarz, Grün Sinopel, Gelb Gold und Rot Rot. Dies sind die Wappen, die die Stadt seit langem verwendet. Im Jahr 1608, anlässlich der Thronbesteigung Heinrichs II., wurden sie jedoch wie folgt beschrieben: In Blau ein Berg, darüber eine von Mauern umgebene Stadt, in der Mitte eine Kirche, rechts und links Häuser und darüber zwei Sterne, alle silbern. Das Wappen wurde vereinfacht und um einen Turm ergänzt, vermutlich in Anspielung auf den sogenannten Cabée-Turm, der den Eingang zur von Ferry III. erbauten Burg schützte. Die drei Sterne symbolisieren die drei Machtbefugnisse der Propstei: religiöse, militärische und politische Macht. Es gibt auch Varianten: einen roten Turm, ein rot abgelassenes Haus und eine rot abgelassene Kirche, eine silberne oder rote Terrasse und goldene Sterne.

 

.

Ravagé par les bombardements de 1944, il est reconstruit en 1954. Sa façade est ornée des armoiries de Bruyères. Avant la Révolution y figuraient les armes des ducs de Lorraine. La population de la commune était de 1900 habitants vers 1800, 4400 en 1900 et 3000 de nos jours.

Ravaged by bombing in 1944, it was rebuilt in 1954. Its façade is adorned with the Bruyères coat of arms. Before the Revolution, the coat of arms of the Dukes of Lorraine appeared on it. The population of the commune was 1,900 around 1800, 4,400 in 1900, and 3,000 today.

Die 1944 durch Bombenangriffe zerstörte Kirche wurde 1954 wiederaufgebaut. Ihre Fassade ziert das Wappen der Bruyères. Vor der Revolution war das Wappen der Herzöge von Lothringen darauf zu sehen. Die Gemeinde hatte um 1800 1.900 Einwohner, 1900 4.400 und heute 3.000.

 

.

Remarquez le très beau décor entourant cette porte cochère, avec ses motifs floraux variés. A noter la présence de chaque côté de chasse-roues. Un chasse-roue, ou chasse-moyeux, est un dispositif destiné à empêcher les roues de dégrader le mur. Il évitait aussi d’abîmer le moyeu des roues de charrette qui débordaient des véhicules hippomobiles. Les conducteurs pouvaient en effet être malhabiles ou les chevaux rétifs. Cette protection des murs est connue dès l’antiquité, en pierre brute ou de taille, remplacée parfois par une barrière de bois, souvent en métal depuis le XIXe siècle.

Note the beautiful decoration surrounding this carriage entrance, with its varied floral motifs. Note the presence of wheel guards on each side. A wheel guard, or hub guard, is a device designed to prevent wheels from damaging the wall. It also prevented damage to the hub of cart wheels that protruded from horse-drawn vehicles. Drivers could indeed be clumsy or the horses restive. This protection of walls has been known since antiquity, in rough or cut stone, sometimes replaced by a wooden barrier, often in metal since the 19th century.

Beachten Sie die wunderschöne Dekoration rund um diese Kutscheneinfahrt mit ihren vielfältigen Blumenmotiven. Beachten Sie die Radschützer auf beiden Seiten. Ein Radschützer oder Nabenschutz ist eine Vorrichtung, die verhindern soll, dass Räder die Mauer beschädigen. Er verhinderte auch Schäden an den Naben von Wagenrädern, die aus Pferdekutschen herausragten. Kutscher konnten durchaus ungeschickt oder die Pferde unruhig sein. Dieser Mauerschutz ist seit der Antike bekannt und besteht aus unbehauenem oder behauenem Stein. Seit dem 19. Jahrhundert wurde er manchmal durch eine Holzbarriere ersetzt, die oft aus Metall besteht.

 

.

En face de la mairie se situe cette piéta. Datée de 1902, elle représente Notre-Dame-de-la-Consolation. Appelée également Consolatrice des Affligés, c’est un des nombreux vocables de la Vierge Marie, Mère de Dieu. Il fait partie des titres mariaux par lesquels la mère du Christ est invoquée dans la prière qui porte son nom.

Opposite the town hall is this pieta. Dating from 1902, it represents Our Lady of Consolation. Also called the Consoler of the Afflicted, it is one of the many names of the Virgin Mary, Mother of God. It is one of the Marian titles by which the mother of Christ is invoked in the prayer that bears her name.

Gegenüber dem Rathaus befindet sich diese Pietà. Sie stammt aus dem Jahr 1902 und stellt Unsere Liebe Frau des Trostes dar. Auch Trösterin der Betrübten genannt, ist dies einer der vielen Namen der Jungfrau Maria, der Mutter Gottes. Es ist einer der marianischen Titel, mit denen die Mutter Christi in dem Gebet angerufen wird, das ihren Namen trägt.

 

.

Cet édifice est constitué d’un bassin en grès des Vosges et, en son centre, une fontaine en fonte. Cette fontaine est identique à celle située au 25, avenue du Cameroum, qui est signée Varigney Haute-Saône. A Bruyères, existaient neuf fontaines qui sont distribuées tant dans les rues que dans les places. Elles manquaient souvent d’eau, leurs sources venant les unes d’une montagne voisine, les autres de plus loin. Il y avait également sept puits.

This building consists of a Vosges sandstone basin and, in its center, a cast iron fountain. This fountain is identical to the one located at 25 Avenue du Cameroum, which is signed Varigney Haute-Saône. In Bruyères, there were nine fountains distributed throughout the streets and squares. They often lacked water, their sources coming from some nearby mountains, others from further away. There were also seven wells.

Dieses Gebäude besteht aus einem Becken aus Vogesensandstein und einem gusseisernen Brunnen in der Mitte. Dieser Brunnen ist identisch mit dem in der Avenue du Cameroum 25, der mit der Aufschrift „Varigney Haute-Saône“ gekennzeichnet ist. In Bruyères gab es neun Brunnen, die über die Straßen und Plätze verteilt waren. Oft fehlte es ihnen an Wasser, da ihre Quellen teils aus nahegelegenen Bergen, teils aus weiter entfernten Bergen stammten. Es gab außerdem sieben Brunnen.

 

.

Il est situé sur la façade du presbytère. Dit légèrement déclinant du matin, il est octogonal, peint sur fond rouge avec des lignes chiffrées, La devise latine signifie  « Comme l’ombre de mon style, ainsi la vie s’écoule tout en paraissant immobile » Sur la relativité du temps, Einstein n’aurait pas dit mieux.

It is located on the façade of the presbytery. Said to be slightly declining in the morning, it is octagonal, painted on a red background with numbered lines. The Latin motto means « Like the shadow of my style, so life flows while appearing motionless. » On the relativity of time, Einstein could not have said it better.

Es befindet sich an der Fassade des Presbyteriums. Es soll morgens leicht abfallend sein. Es ist achteckig und auf rotem Grund mit nummerierten Linien bemalt. Das lateinische Motto lautet: „Wie der Schatten meines Stils fließt das Leben, während es bewegungslos erscheint.“ Einstein hätte es zur Relativität der Zeit nicht besser ausdrücken können.

 

.

Construite rapidement entre 1842 et 1844, cette église en grès des Vosges remplace un sanctuaire précédent démoli pour vétusté. C’est le style néo-roman qui fut alors choisi. Son clocher de 30 mètres est similaire à celui de l’abbaye de Moyenmoutier. A voir à l’intérieur le grand vitrail du chœur dédié à la patronne de l’église. Il est dû aux artisans des « Vitraux d’Art de Nancy » alors que douze autres vitraux ont été réalisés par Max Hingrand, maître verrier parisien, en 1948. Les combats de 1944 avaient en effet gravement endommagé les verrières de Notre-Dame de l’Assomption. Ne manquez pas, à la droite de l’autel, la statue polychrome de Saint-Jacques-de-Compostelle, datée de 1615.

Built quickly between 1842 and 1844, this Vosges sandstone church replaced a previous sanctuary demolished due to dilapidation. The neo-Romanesque style was chosen. Its 30-meter bell tower is similar to that of Moyenmoutier Abbey. Inside, see the large stained-glass window in the choir dedicated to the church’s patron saint. It was made by the artisans of « Vitraux d’Art de Nancy, » while twelve other stained-glass windows were created by Max Hingrand, a Parisian master glassmaker, in 1948. The fighting in 1944 had seriously damaged the stained-glass windows of Notre-Dame de l’Assomption. Don’t miss, to the right of the altar, the polychrome statue of Saint-Jacques-de-Compostelle, dated 1615.

Diese zwischen 1842 und 1844 rasch erbaute Kirche aus Vogesensandstein ersetzte ein wegen Baufälligkeit abgerissenes Altarraum. Man entschied sich für den neoromanischen Stil. Ihr 30 Meter hoher Kirchturm ähnelt dem der Abtei Moyenmoutier. Im Inneren ist das große Buntglasfenster im Chor zu sehen, das dem Schutzpatron der Kirche gewidmet ist. Es wurde von den Kunsthandwerkern von „Vitraux d’Art de Nancy“ angefertigt, während zwölf weitere Buntglasfenster 1948 von Max Hingrand, einem Pariser Glasmachermeister, geschaffen wurden. Die Kämpfe von 1944 hatten die Buntglasfenster von Notre-Dame de l’Assomption schwer beschädigt. Verpassen Sie nicht die polychrome Statue des Heiligen Jakob von Compostelle rechts vom Altar aus dem Jahr 1615.

retour carte circuit chouette balade