Strasbourg – Petite France
Durée visite : 6 heures
Moyen : Pédestre
Durée visite : 2 heures 30
Moyen : Vélo
D’un site commercial celte, les Romains font un poste militaire en 12 avant notre ère. En 451, Argentorum est rasé par les hordes d’Attila. La ville renaît autour d’activités agricoles et artisanales. La prospérité venant, les bourgeois s’émancipent de leur seigneur évêque en 1140. Ce dernier perd sa tutelle après sa défaite de 1262 à Hausbergen. En 1336, le droit de tenir une foire accroît l’enrichissement de la ville. Celle-ci obtient le statut de ville libre du Saint-Empire. En 1420, Strasbourg compte 18 000 habitants. Elle est alors administrée par des conseils alliés à un exécutif. L’invention de Gutenberg permet aux idées nouvelles de circuler d’avantage. La Réforme s’impose dans la cité, qui devient un lieu de refuge pour les protestants persécutés en France. Ainsi peut se développer son rayonnement intellectuel, politique, économique et diplomatique. Mais sa neutralité, préservée pendant la guerre de Trente ans, cesse en 1681, quand Louis XIV annexe la ville. Celle-ci conserve toutefois son administration, sa Constitution et sa liberté de culte. Commerce, artisanat et urbanisme connaissent un nouvel essor, en partie dopé par la présence de la garnison française. Plus tard, le coup d’état de Brumaire, opéré par Bonaparte, est bien accueilli par la population, profondément troublée par les excès révolutionnaires. Au XIXe siècle la francisation s’accélère sous l’effet d’un fort afflux de fonctionnaires, professeurs étudiants et militaires. D’abord meurtrie par le siège de 1870, Strasbourg devient après l’annexion la vitrine du nouvel Empire allemand. Capitale de la Terre d’Empire d’Alsace-Lorraine, la ville se voit parer de bâtiments de prestige, d’équipements modernes et d’une université. Renforcée par un apport de population d’outre-Rhin, la population atteint 150 000 âmes vers 1900. Cela entraîne la construction de nouveaux quartiers au-delà des boulevards qui ont succédé aux remparts démolis. Relativement épargnée par les destructions pendant de second conflit mondial, Strasbourg est libérée le 23 novembre 1944 par le général Leclerc. Elle devient ensuite le symbole de la réconciliation franco-allemande, en accueillant le Conseil de l’Europe en 1949, puis le Parlement européen. Malgré ce puissant effort de modernisation, la ville a su conserver un patrimoine culturel et historique remarquable. Ainsi son secteur sauvegardé a été inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
From a Celtic trading site, the Romans made a military post in 12 BCE. In 451, Argentorum was razed by Attila’s hordes. The city is reborn around agricultural and artisanal activities. Prosperity coming, the bourgeois emancipated themselves from their lord bishop in 1140. The latter lost his guardianship after his defeat in 1262 at Hausbergen. In 1336, the right to hold a fair increased the enrichment of the city. It obtained the status of a free city of the Holy Roman Empire. In 1420, Strasbourg had 18,000 inhabitants. It is then administered by councils allied to an executive. Gutenberg’s invention allows new ideas to circulate more. The Reformation took hold in the city, which became a place of refuge for Protestants persecuted in France. This is how its intellectual, political, economic and diplomatic influence can develop. But its neutrality, preserved during the Thirty Years’ War, ceased in 1681, when Louis XIV annexed the city. However, it retains its administration, its Constitution and its freedom of religion. Commerce, crafts and town planning are experiencing new growth, partly boosted by the presence of the French garrison. Later, Brumaire’s coup d’état, carried out by Bonaparte, was well received by the population, deeply disturbed by the revolutionary excesses. In the 19th century, Frenchization accelerated under the effect of a strong influx of civil servants, student teachers and soldiers. First damaged by the siege of 1870, Strasbourg became after the annexation the showcase of the new German Empire. Capital of the Land of Empire of Alsace-Lorraine, the city is adorned with prestigious buildings, modern facilities and a university. Reinforced by an influx of population from across the Rhine, the population reached 150,000 souls around 1900. This led to the construction of new districts beyond the boulevards which succeeded the demolished ramparts. Relatively spared from the destruction during the Second World War, Strasbourg was liberated on November 23, 1944 by General Leclerc. It then became the symbol of Franco-German reconciliation, hosting the Council of Europe in 1949, then the European Parliament. Despite this powerful modernization effort, the city has managed to preserve a remarkable cultural and historical heritage. Thus its protected area has been listed as a UNESCO world heritage site.
Von einem keltischen Handelsplatz aus errichteten die Römer im Jahr 12 v. Chr. einen Militärposten. Im Jahr 451 wurde Argentorum von Attilas Horden dem Erdboden gleichgemacht. Die Stadt wird rund um landwirtschaftliche und handwerkliche Aktivitäten neu geboren. Als der Wohlstand kam, emanzipierte sich das Bürgertum 1140 von seinem Oberbischof. Dieser verlor nach seiner Niederlage 1262 bei Hausbergen seine Vormundschaft. Im Jahr 1336 steigerte das Recht, einen Jahrmarkt abzuhalten, die Bereicherung der Stadt. Es erhielt den Status einer freien Stadt des Heiligen Römischen Reiches. Im Jahr 1420 hatte Straßburg 18.000 Einwohner. Es wird dann von Räten verwaltet, die einer Exekutive angeschlossen sind. Gutenbergs Erfindung ermöglicht eine stärkere Verbreitung neuer Ideen. Die Reformation hielt in der Stadt Einzug, die zum Zufluchtsort für in Frankreich verfolgte Protestanten wurde. So kann sich sein intellektueller, politischer, wirtschaftlicher und diplomatischer Einfluss entfalten. Doch ihre während des Dreißigjährigen Krieges gewahrte Neutralität endete 1681, als Ludwig XIV. die Stadt annektierte. Es behält jedoch seine Verwaltung, seine Verfassung und seine Religionsfreiheit. Handel, Handwerk und Stadtplanung erleben ein neues Wachstum, das teilweise durch die Anwesenheit der französischen Garnison gefördert wird. Später stieß Brumaires von Bonaparte durchgeführter Staatsstreich bei der Bevölkerung, die über die revolutionären Auswüchse zutiefst beunruhigt war, auf positive Resonanz. Im 19. Jahrhundert beschleunigte sich die Französisierung durch den starken Zustrom von Beamten, Lehramtsstudenten und Soldaten. Durch die Belagerung von 1870 zunächst beschädigt, wurde Straßburg nach der Annexion zum Schaufenster des neuen Deutschen Reiches. Die Hauptstadt des Reichslandes Elsass-Lothringen ist mit prestigeträchtigen Gebäuden, modernen Einrichtungen und einer Universität geschmückt. Verstärkt durch den Bevölkerungszuzug von jenseits des Rheins erreichte die Bevölkerung um 1900 150.000 Seelen. Dies führte zur Errichtung neuer Stadtteile jenseits der Boulevards, die auf die abgerissenen Stadtmauern folgten. Relativ verschont von den Zerstörungen im Zweiten Weltkrieg wurde Straßburg am 23. November 1944 durch General Leclerc befreit. Anschließend wurde es zum Symbol der deutsch-französischen Aussöhnung und beherbergte 1949 den Europarat und dann das Europäische Parlament. Trotz dieser gewaltigen Modernisierungsbemühungen ist es der Stadt gelungen, ein bemerkenswertes kulturelles und historisches Erbe zu bewahren. Daher wurde sein Schutzgebiet in die Liste des UNESCO-Weltkulturerbes aufgenommen.
(XVIe s.) D’argent à la bande de gueules, le champ de l’écu diapré.
D’Hozier donne: D’azur à la Vierge à l’Enfant d’or, sur un trône du même; le tout posé sur un écusson d’argent à la bande de gueules.
- Décorations:
Légion d’honneur (14/08/1919).
Croix de guerre 1939-1945.
(16th century) Argent with a gules band, the field of the shield diapres.
D’Hozier gives: Azure to the Virgin and Child Or, on a throne of the same; all placed on a silver escutcheon with a gule band.
- Decorations:
- Legion of Honor (08/14/1919).
- War Cross 1939-1945.
(16. Jahrhundert) Silber mit einem Gules-Band, das Feld der Schilddiapren.
D’Hozier gibt: Azure der Jungfrau und dem Kind oder auf einem Thron derselben; alles auf einem silbernen Wappenschild mit Gule-Band platziert.
- Dekorationen:
- Ehrenlegion (14.08.1919).
- Kriegskreuz 1939-1945.
Les habitants et les habitantes de Strasbourg s’appellent les Strasbourgeois et les Strasbourgeoises.
The inhabitants of Strasbourg are called Strasbourgeois and Strasbourgeoises.
Die Einwohner von Straßburg werden „Straßburger“ und „Straßburger“ genannt.
.Les points de visites
Depuis le milieu du XIIIe siècle jusqu’en 1344, le front sud de la ville fait l’objet d’un agrandissement au-delà du cours de l’Ill. Ce tracé part des Ponts-Couverts, traverse l’hôpital civil, longe la rue des Orphelins pour finir rue de Zurich. Les ponts reliant à l’origine les quatre tours étaient composés d’une structure de bois en galerie couverte. Découverts au XVIIIe siècle, ils sont ensuite remplacés par des passerelles en bois puis, dans les années 1860, par un pont de grès. La quatrième tour nord est détruite à cette époque.
From the middle of the 13th century until 1344, the southern front of the city was the subject of expansion beyond the course of the Ill. This route starts from Ponts-Couverts, crosses the civil hospital, runs along rue des Orphelins to finish rue de Zurich. The bridges originally connecting the four towers were composed of a covered gallery wooden structure. Discovered in the 18th century, they were then replaced by wooden footbridges and then, in the 1860s, by a sandstone bridge. The fourth north tower was destroyed at this time.
Von der Mitte des 13. Jahrhunderts bis 1344 war die Südfront der Stadt Gegenstand einer Erweiterung über den Verlauf des Ill hinaus. Diese Route beginnt in Ponts-Couverts, durchquert das Zivilkrankenhaus, verläuft entlang der Rue des Orphelins und endet in der Rue de Zurich. Die Brücken, die ursprünglich die vier Türme verbanden, bestanden aus einer überdachten Galeriekonstruktion aus Holz. Sie wurden im 18. Jahrhundert entdeckt, dann durch Holzstege und in den 1860er Jahren durch eine Sandsteinbrücke ersetzt. Der vierte Nordturm wurde zu diesem Zeitpunkt zerstört.
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L’ouvrage barrait l’accès par eau de Strasbourg, au niveau de la division de l’Ill en canaux de moulins, canal des faux remparts, et cours principal. Au XVIe siècle deux bastions d’artillerie viennent le renforcer, précédant une écluse de fortifications sous Louis XIV. Cette dernière permettait d’inonder des zones en amont de la cité. Les tours de plan carré sont de véritables donjons dont l’entrée est à hauteur du premier étage. Elles sont les rares subsistant des 90 tours que comptait l’enceinte médiévale. Elles étaient dotées de bretèches, sortes de grandes lucarnes à partie en surplomb pour la défense, dont on voit encore la découpe sur la tour centrale. Trois des quatre tours en brique subsistent aujourd’hui : la Heinrichsturm, servant jadis de prison civile, la Hans von Altheimturm et la tour des Français, prison militaire aux XVIIIe et XIXe siècles. Les autres tours connurent une affectation similaire lors de la Révolution. La première tour au nord, la Maltzenturm, fut ravagée par un incendie et rasée en 1869. Les tours servaient aussi de mise en quarantaine des malades contagieux.
The structure blocked water access to Strasbourg, at the level of the division of the Ill into mill canals, false ramparts canal, and main course. In the 16th century, two artillery bastions reinforced it, preceding a fortification lock under Louis XIV. The latter made it possible to flood areas upstream of the city. The square towers are real dungeons whose entrance is at the height of the first floor. They are the few remaining of the 90 towers that made up the medieval enclosure. They were equipped with bretèches, a sort of large overhanging skylight for defense, the cutout of which can still be seen on the central tower. Three of the four brick towers remain today: the Heinrichsturm, once used as a civil prison, the Hans von Altheimturm and the French Tower, a military prison in the 18th and 19th centuries. The other towers underwent a similar assignment during the Revolution. The first tower to the north, the Maltzenturm, was destroyed by fire and razed in 1869. The towers also served as a quarantine facility for contagious patients.
Das Bauwerk blockierte den Wasserzugang nach Straßburg auf der Höhe der Teilung der Ill in Mühlenkanäle, Kanal mit falschen Stadtmauern und Hauptkanal. Im 16. Jahrhundert wurde es durch zwei Artilleriebastionen verstärkt, denen unter Ludwig XIV. ein Befestigungsschloss vorausging. Letzteres ermöglichte die Überschwemmung stadtaufwärts gelegener Gebiete. Die quadratischen Türme sind echte Kerker, deren Eingang sich auf der Höhe des ersten Stockwerks befindet. Sie sind die wenigen verbliebenen der 90 Türme, aus denen die mittelalterliche Anlage bestand. Sie waren mit Bretèches ausgestattet, einer Art großem, überhängenden Oberlicht zur Verteidigung, dessen Ausschnitt noch heute am Mittelturm zu sehen ist. Drei der vier Backsteintürme sind heute noch erhalten: der Heinrichsturm, einst als Zivilgefängnis genutzt, der Hans von Altheimturm und der Französische Turm, ein Militärgefängnis im 18. und 19. Jahrhundert. Die anderen Türme hatten während der Revolution eine ähnliche Aufgabe. Der erste Turm im Norden, der Maltzenturm, wurde 1869 durch einen Brand zerstört und geschleift. Die Türme dienten auch als Quarantäneeinrichtung für ansteckende Patienten.
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L’Ill est un important affluent gauche du Rhin et la principale rivière d’Alsace. Elle prend sa source dans les contreforts nordiques du Jura et coule dans les départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin. L’Ill est navigable d’Ostwald à l’embouchure du canal de la Marne au Rhin, ce qui représente 10 km. Le barrage Vauban, qui se trouve aux portes de Strasbourg dans le quartier de la Petite France, coupe cette voie navigable en deux. Les portes du barrage ne sont en effet conçues que pour des embarcations de faible gabarit. Cet obstacle peut être contourné par le canal du Rhône au Rhin et le canal de la Marne au Rhin. Ainsi l’Ill est aussi relié de façon navigable au port autonome de Strasbourg et au Rhin. La partie navigable de l’Ill n’est quasiment utilisée que par la flotte de bateaux-mouches du port autonome de Strasbourg. Elle utilise aussi le canal du Faux-Rempart,afin de faire le tour de la Grande Île et circule entre le barrage Vauban et le Quartier européen, avec un départ près du Palais de Rohan.
The Ill is an important left tributary of the Rhine and the main river of Alsace. It has its source in the northern foothills of the Jura and flows in the departments of Haut-Rhin and Bas-Rhin. The Ill is navigable from Ostwald to the mouth of the Marne-Rhine canal, which represents 10 km. The Vauban dam, which is located on the outskirts of Strasbourg in the Petite France district, cuts this waterway in two. The dam gates are in fact only designed for small boats. This obstacle can be circumvented by the Rhône-Rhine canal and the Marne-Rhine canal. Thus the Ill is also navigably connected to the autonomous port of Strasbourg and the Rhine. The navigable part of the Ill is almost only used by the fleet of bateaux-mouches of the autonomous port of Strasbourg. It also uses the Faux-Rempart canal, to go around the Grande Île and circulates between the Vauban dam and the European Quarter, with a departure near the Palais de Rohan.
Die Ill ist ein wichtiger linker Nebenfluss des Rheins und der Hauptfluss des Elsass. Er entspringt in den nördlichen Ausläufern des Jura und fließt in den Departements Haut-Rhin und Bas-Rhin. Die Ill ist von Ostwald bis zur Mündung des Marne-Rhein-Kanals schiffbar, was einer Länge von 10 km entspricht. Der Vauban-Staudamm, der sich am Stadtrand von Straßburg im Viertel Petite France befindet, teilt diese Wasserstraße in zwei Teile. Tatsächlich sind die Staudammtore nur für kleine Boote ausgelegt. Dieses Hindernis kann durch den Rhône-Rhein-Kanal und den Marne-Rhein-Kanal umgangen werden. Damit ist die Ill auch schiffbar mit dem autonomen Hafen Straßburg und dem Rhein verbunden. Der schiffbare Teil der Ill wird fast nur von der Bateaux-Mouche-Flotte des autonomen Hafens Straßburg genutzt. Er nutzt auch den Kanal „Faux-Rempart“, um die Grande Île zu umrunden, und verkehrt zwischen dem Vauban-Staudamm und dem Europaviertel, mit Abfahrt in der Nähe des Palais de Rohan.
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L’appellation de Glanzhof, ou cour brillante, est transformée en Pflanzhof (cour des plantes) au XVe siècle. Ce nom passe ensuite à une étuve publique sise au numéro 22 ; il devient ainsi Pflanzbad (Bain aux Plantes) La dénomination « Bain aux Plantes » est ensuite étendue à toute la voie. La rue est piétonne, ainsi que d’autres rues du quartier de la Petite France, depuis 1978.
The name Glanzhof, or shining courtyard, was transformed into Pflanzhof (plant courtyard) in the 15th century. This name then passes to a public steamhouse located at number 22; it thus becomes Pflanzbad (Herbal Bath) The name “Herbal Bath” is then extended to the entire route. The street has been pedestrianized, as have other streets in the Petite France district, since 1978.
Der Name Glanzhof wurde im 15. Jahrhundert in Pflanzhof umgewandelt. Dieser Name geht dann auf ein öffentliches Dampfhaus unter der Nummer 22 über; Es wird somit zum Pflanzbad. Der Name „Kräuterbad“ wird dann auf die gesamte Strecke ausgedehnt. Seit 1978 ist die Straße, wie auch andere Straßen im Viertel Petite France, Fußgängerzone.
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Cette demeure, édifiée en 1591, est l’une des nombreuses maisons de tanneurs -corroyeurs (Rothgerben) ou mégissiers (Weissgerben) selon la couleur du cuir produit- de la rue du Bain-aux-Plantes. Elles possèdent toutes les mêmes caractéristiques : au-dessus d’un rez-de-chaussée en pierre, les étages se terminent par un haut pignon face à la rue. Les combles, sur un ou deux niveaux, sont ajourés : les peaux de bêtes tannées étaient séchées sous la toiture, selon un astucieux système d’aération. Le nom du restaurant Lohkäs vient d’un ancien combustible utilisé dans le quartier des tanneurs : lorsque l’écorce du chêne, employée pour tanner les cuirs, ne contenait plus assez de tannin, elle était pressée dans des claies de forme ronde, puis mise à sécher et façonnée en forme de briquette, le Lohkäs. Sur l’enseigne, l’étoile autour du moule est l’emblème des brasseurs.
This residence, built in 1591, is one of the many tanners’ houses – coryers (Rothgerben) or tanners (Weissgerben) depending on the color of the leather produced – on rue du Bain-aux-Plantes. They all have the same characteristics: above a stone ground floor, the two or more floors end in a high gable facing the street. The attic, on one or two levels, is openwork: the tanned animal skins were dried under the roof, using a clever ventilation system. The name of the Lohkäs restaurant comes from an old fuel used in the tanners’ district: when the bark of the oak tree, used to tan leather, no longer contained enough tannin, it was pressed into round racks, then put to dry and shaped into a briquette, the Lohkäs. On the sign, the star around the mold is the brewers’ emblem.
Diese 1591 erbaute Residenz ist eines der vielen Gerberhäuser – Coryers (Rothgerben) oder Gerber (Weissgerben), je nach Farbe des hergestellten Leders – in der Rue du Bain-aux-Plantes. Sie alle weisen die gleichen Merkmale auf: Über einem steinernen Erdgeschoss enden die zwei oder mehr Stockwerke in einem hohen Giebel zur Straße hin. Der Dachboden erstreckt sich über eine oder zwei Ebenen und ist durchbrochen: Die gegerbten Tierhäute wurden mithilfe eines ausgeklügelten Belüftungssystems unter dem Dach getrocknet. Der Name des Restaurants Lohkäs geht auf einen alten Brennstoff zurück, der im Gerberviertel verwendet wurde: Als die Rinde der Eiche, die zum Gerben von Leder verwendet wurde, nicht mehr genügend Tannin enthielt, wurde sie in runde Gestelle gepresst, dann zum Trocknen gelegt und geformt zu einem Brikett, dem Lohkäs. Auf dem Schild ist der Stern um die Form das Emblem der Brauerei.
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Elle possède un encorbellement en bois supportant deux étages d’habitation. Cette structure permet d’agrandir la surface habitable, sans empiéter sur la rue, souvent étroite. D ‘autre part, elle autorise ainsi à échapper aux taxes foncières, calculées sur la surface au sol ! Un vaste grenier à deux niveaux occupe le reste de la demeure. Sur le portail d’entrée est inscrite la date de 1663.
It has a wooden corbel supporting two residential floors. This structure makes it possible to enlarge the living space, without encroaching on the often narrow street. On the other hand, it allows you to avoid property taxes, calculated on the floor space! A large two-story attic occupies the rest of the house. The date 1663 is written on the entrance gate.
Es verfügt über eine hölzerne Konsole, die zwei Wohngeschosse trägt. Diese Struktur ermöglicht es, den Wohnraum zu vergrößern, ohne die oft enge Straße zu beeinträchtigen. Auf der anderen Seite können Sie Grundsteuern vermeiden, die auf der Grundfläche berechnet werden! Ein großer zweistöckiger Dachboden nimmt den Rest des Hauses ein. Auf dem Eingangstor steht die Jahreszahl 1663.
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Les tanneries se développent au Moyen Âge dans le quartier de la Petite France, à proximité de l’eau nécessaire au travail du cuir. Les maisons du quartier en portent les marques caractéristiques. L’une des plus pittoresques, dite des tanneurs, a peut-être été édifiée par le corroyeur, personne qui prépare le cuir, Christmann Röderer en 1572. Elle présentait jadis au deuxième étage des galeries ouvertes. Celles-ci permettaient aux peaux tannées de sécher, tout comme les greniers ventilés. Cette maison de guingois est constituée de deux bâtisses en pans de bois, accolées par le pignon. La plus importante possède deux étages en encorbellement. Elle avance de biais vers la rue. Son mur-pignon est ajouré depuis le premier étage. La deuxième maison, limitée à un étage d’habitation, est plus cossue. Elle présente une fenêtre sur rue, avec encadrement sculpté, datée de 1572. Plus tard, un remarquable corps de galerie transversal a été plaqué devant l’élévation Renaissance. En 1913, des défenseurs du patrimoine strasbourgeois sauvent le bâtiment de la démolition. L’architecte Lucien Rapp le restaure en 1927. La demeure est rénovée en 1946 par son collègue Misbach. Transformée en restaurant en 1949, la maison des tanneurs a bénéficié de nouveaux travaux en 1972.
Tanneries developed in the Middle Ages in the Petite France district, close to the water needed for leather working. The houses in the neighborhood bear the characteristic marks. One of the most picturesque, known as the tanner’s, was perhaps built by the leatherworker, a person who prepares leather, Christmann Röderer in 1572. It once had open galleries on the second floor. These allowed tanned hides to dry, as did ventilated attics. This askew house is made up of two half-timbered buildings, joined by the gable. The largest has two corbelled floors. She walks sideways towards the street. Its gable wall is openworked from the first floor. The second house, limited to one residential floor, is more opulent. It has a window facing the street, with a sculpted frame, dated 1572. Later, a remarkable transverse gallery body was placed in front of the Renaissance elevation. In 1913, defenders of Strasbourg heritage saved the building from demolition. The architect Lucien Rapp restored it in 1927. It was renovated in 1946 by his colleague Misbach. Transformed into a restaurant in 1949, the tanners’ house benefited from new work in 1972.
Gerbereien entstanden im Mittelalter im Viertel Petite France, in der Nähe des Wassers, das für die Lederverarbeitung benötigt wurde. Die Häuser in der Nachbarschaft tragen die charakteristischen Merkmale. Eines der malerischsten, das sogenannte Gerberhaus, wurde möglicherweise 1572 vom Lederarbeiter Christmann Röderer erbaut. Im zweiten Stock befanden sich einst offene Galerien. Diese ermöglichten das Trocknen gegerbter Häute, ebenso wie belüftete Dachböden. Dieses schiefe Haus besteht aus zwei Fachwerkgebäuden, die durch den Giebel verbunden sind. Der größte hat zwei Kragböden. Sie geht seitwärts zur Straße. Seine Giebelwand ist ab dem ersten Obergeschoss durchbrochen. Das zweite Haus, das auf eine Wohnetage beschränkt ist, ist opulenter. Es verfügt über ein Fenster zur Straße hin mit einem skulptierten Rahmen aus dem Jahr 1572. Später wurde vor dem Renaissancefassade ein bemerkenswerter Quergaleriekörper angebracht. 1913 retteten Verteidiger des Straßburger Erbes das Gebäude vor dem Abriss. Der Architekt Lucien Rapp restaurierte es 1927. 1946 wurde es von seinem Kollegen Misbach renoviert. Das Gerberhaus wurde 1949 in ein Restaurant umgewandelt und profitierte 1972 von neuen Arbeiten.
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Cet immeuble est bâti en pans de bois sur un rez-de-chaussée en maçonnerie. L’angle comporte un long pan coupé. Située à l’angle de l’ancien Fossé-des-Tanneurs, comblé au XIXe siècle, cette grande bâtisse possède trois étages s’appuyant sur un encorbellement. Le dernier étage a été aménagé en habitation, remplaçant ainsi la galerie ouverte de séchage ; celle-ci s’étendait autrefois sur toute la longueur de l’édifice. On aperçoit sur la toiture, les grandes baies sur deux niveaux des greniers où l’on séchait les peaux.
This building is built in half-timber construction on a masonry ground floor. The angle has a long cutaway. Located at the corner of the old Fossé-des-Tanneurs, filled in in the 19th century, this large building has three floors supported by a corbelling. The top floor was converted into accommodation, replacing the open drying gallery; this formerly extended over the entire length of the building. We can see on the roof the large bays on two levels of the attics where the skins were dried.
Dieses Gebäude ist in Fachwerkbauweise auf einem gemauerten Erdgeschoss errichtet. Der Winkel hat einen langen Ausschnitt. Dieses große Gebäude liegt an der Ecke des alten Fossé-des-Tanneurs, das im 19. Jahrhundert zugeschüttet wurde, und verfügt über drei Stockwerke, die von einer Kragkonstruktion getragen werden. Das oberste Stockwerk wurde als Wohnraum umgebaut und ersetzte die offene Trockengalerie. dieser erstreckte sich früher über die gesamte Länge des Gebäudes. Auf dem Dach können wir die großen Buchten auf zwei Ebenen des Dachbodens sehen, in denen die Häute getrocknet wurden.
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Le Fossé des Tanneurs appartenait au réseau fluvial du centre de Strasbourg. Le Fossé reliait l’un des canaux de la Petite France situé à l’ouest, puis longeait la rue du Fossé des Tanneurs, traversait ensuite la rue de la Haute Montée (entre l’actuelle Aubette), puis la place Broglie, avant de se jeter dans le canal des Faux Remparts. Il permettait l’écoulement des eaux de traitement des peaux, les tanneurs étant très présents dans le secteur de la Petite France. Le Fossé des Tanneurs est comblé entre 1836 et 1840, pour des raisons d’hygiène et de salubrité. De plus l’activité de la tannerie s’efface peu à peu. Les travaux permettent ainsi d’aménager la rue homonyme. En 1842, la partie du fossé entre la Grand’ Rue et la place de l’Homme de Fer a été transformée en un égout couvert. Le tronçon entre la Grand’ Rue et place Benjamin Zix n’a été aménagé qu’après 1876.
The Fossé des Tanneurs belonged to the river network of central Strasbourg. The Fossé connected one of the canals of Petite France located to the west, then ran along the rue du Fossé des Tanneurs, then crossed the rue de la Haute Montée (between the current Aubette), then the Place Broglie, before flow into the Faux Remparts canal. It allowed the flow of water from skin treatment, tanners being very present in the Petite France sector. The Fossé des Tanneurs was filled in between 1836 and 1840, for reasons of hygiene and health. In addition, the tannery activity is gradually fading away. The work thus makes it possible to develop the homonymous street. In 1842, the part of the ditch between the Grand’ Rue and the Place de l’Homme de Fer was transformed into a covered sewer. The section between Grand’ Rue and Place Benjamin Zix was only developed after 1876.
Das Fossé des Tanneurs gehörte zum Flussnetz im Zentrum von Straßburg. Der Fossé verband einen der westlich gelegenen Kanäle von Petite France, verlief dann entlang der Rue du Fossé des Tanneurs, überquerte dann die Rue de la Haute Montée (zwischen der heutigen Aubette) und dann den Place Broglie, bevor er in den Faux mündete Remparts-Kanal. Es ermöglichte den Abfluss von Wasser aus der Hautbehandlung, da Gerber im Petite-France-Sektor sehr präsent sind. Aus hygienischen und gesundheitlichen Gründen wurde das Fossé des Tanneurs zwischen 1836 und 1840 zugeschüttet. Darüber hinaus lässt die Gerbereitätigkeit allmählich nach. Das Werk ermöglicht somit die Entwicklung der gleichnamigen Straße. Im Jahr 1842 wurde der Teil des Grabens zwischen der Grand’ Rue und dem Place de l’Homme de Fer in einen überdachten Abwasserkanal umgewandelt. Der Abschnitt zwischen Grand’ Rue und Place Benjamin Zix wurde erst nach 1876 ausgebaut.
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Initialement appelé Zum Rebstock, d’après le nom d’une famille noble, l’édifice est reconstruit au XVIe siècle, soit par le patricien Hans Schott, soit par André Schutterlin. Les Rathsamhausen l’acquièrent en 1629. En 1710, Jacob de Rathsamhausen y installe un « Kunstkabinett » ou cabinet d’objets précieux, riche de trente mille gravures, tableaux, monnaies, médailles, curiosités d’histoire naturelle, connu par un catalogue édité en 1729 puis en 1763. En 1768, le fabricant de tabac Marzolff rachète l’hôtel. Il rénove les quatre ailes sur cour et sur rue, puis agrandit les portes cochères. Du fait de ces travaux, la construction Renaissance a été largement dénaturée, les ouvertures des trois niveaux portant toutes la marque du XVIIIe siècle. Dans la cour, les deux tourelles polygonales ont été conservées pour leur escalier en vis. Mais seule celle de l’angle possède encore ses fenêtres rampantes. De même le portail d’entrée demeure avec un inhabituel arc polygonal surmonté d’une couronne. La date de 1587 est présente à différents endroits de la bâtisse. On note la présence d’un portail presque identique dans l’aile nord-est. Le Bureau d’Enregistrement occupe les lieux pendant la Révolution. L’inventeur de la lithographie, Alois Senefelder (1771-1834) séjourna ici en 1829, hébergé par le graveur et dessinateur François-Jacques Oberthur.
Initially called Zum Rebstock, after the name of a noble family, the building was rebuilt in the 16th century, either by the patrician Hans Schott or by André Schutterlin. The Rathsamhausens acquired it in 1629. In 1710, Jacob de Rathsamhausen installed a « Kunstkabinett » or cabinet of precious objects, rich in thirty thousand engravings, paintings, coins, medals, natural history curiosities, known from a published catalog in 1729 then in 1763. In 1768, the tobacco manufacturer Marzolff bought the hotel. He renovated the four wings facing the courtyard and the street, then enlarged the carriage entrances. As a result of this work, the Renaissance construction has been largely distorted, the openings on the three levels all bearing the mark of the 18th century. In the courtyard, the two polygonal turrets have been preserved for their spiral staircase. But only the corner one still has its sliding windows. Likewise, the entrance portal remains with an unusual polygonal arch surmounted by a crown. The date 1587 is present in different places in the building. We note the presence of an almost identical portal in the northeast wing. The Registration Office occupied the premises during the Revolution. The inventor of lithography, Alois Senefelder (1771-1834) stayed here in 1829, hosted by the engraver and designer François-Jacques Oberthur.
Ursprünglich „Zum Rebstock“ genannt, nach dem Namen einer Adelsfamilie, wurde das Gebäude im 16. Jahrhundert entweder vom Patrizier Hans Schott oder von André Schutterlin umgebaut. Die Rathsamhausens erwarben es im Jahr 1629. Im Jahr 1710 richtete Jacob de Rathsamhausen ein „Kunstkabinett“ mit wertvollen Gegenständen ein, reich an dreißigtausend Stichen, Gemälden, Münzen, Medaillen und naturkundlichen Kuriositäten, die aus einem veröffentlichten Katalog von 1729 und dann 1763 bekannt waren 1768 kaufte der Tabakfabrikant Marzolff das Hotel. Er renovierte die vier Flügel zum Hof und zur Straße hin und vergrößerte anschließend die Wageneinfahrten. Durch diese Arbeiten wurde der Renaissance-Bau weitgehend verzerrt, und die Öffnungen auf den drei Ebenen tragen alle die Spuren des 18. Jahrhunderts. Im Hof sind die beiden polygonalen Türmchen mit ihrer Wendeltreppe erhalten geblieben. Aber nur das Eckhaus hat noch seine Schiebefenster. Ebenso bleibt das Eingangsportal mit einem ungewöhnlichen Polygonbogen erhalten, der von einer Krone gekrönt wird. Das Datum 1587 ist an verschiedenen Stellen im Gebäude vorhanden. Wir bemerken das Vorhandensein eines fast identischen Portals im Nordostflügel. Während der Revolution befand sich in den Räumlichkeiten das Meldeamt. Der Erfinder der Lithographie, Alois Senefelder (1771-1834), übernachtete hier im Jahr 1829 im Auftrag des Kupferstechers und Designers François-Jacques Oberthur.
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Initialement appelé Zum Rebstock, d’après le nom d’une famille noble, l’édifice est reconstruit au XVIe siècle, soit par le patricien Hans Schott, soit par André Schutterlin. Les Rathsamhausen l’acquièrent en 1629. En 1710, Jacob de Rathsamhausen y installe un « Kunstkabinett » ou cabinet d’objets précieux, riche de trente mille gravures, tableaux, monnaies, médailles, curiosités d’histoire naturelle, connu par un catalogue édité en 1729 puis en 1763. En 1768, le fabricant de tabac Marzolff rachète l’hôtel. Il rénove les quatre ailes sur cour et sur rue, puis agrandit les portes cochères. Du fait de ces travaux, la construction Renaissance a été largement dénaturée, les ouvertures des trois niveaux portant toutes la marque du XVIIIe siècle. Dans la cour, les deux tourelles polygonales ont été conservées pour leur escalier en vis. Mais seule celle de l’angle possède encore ses fenêtres rampantes. De même le portail d’entrée demeure avec un inhabituel arc polygonal surmonté d’une couronne. La date de 1587 est présente à différents endroits de la bâtisse. On note la présence d’un portail presque identique dans l’aile nord-est. Le Bureau d’Enregistrement occupe les lieux pendant la Révolution. L’inventeur de la lithographie, Alois Senefelder (1771-1834) séjourna ici en 1829, hébergé par le graveur et dessinateur François-Jacques Oberthur.
Initially called Zum Rebstock, after the name of a noble family, the building was rebuilt in the 16th century, either by the patrician Hans Schott or by André Schutterlin. The Rathsamhausens acquired it in 1629. In 1710, Jacob de Rathsamhausen installed a « Kunstkabinett » or cabinet of precious objects, rich in thirty thousand engravings, paintings, coins, medals, natural history curiosities, known from a published catalog in 1729 then in 1763. In 1768, the tobacco manufacturer Marzolff bought the hotel. He renovated the four wings facing the courtyard and the street, then enlarged the carriage entrances. As a result of this work, the Renaissance construction has been largely distorted, the openings on the three levels all bearing the mark of the 18th century. In the courtyard, the two polygonal turrets have been preserved for their spiral staircase. But only the corner one still has its sliding windows. Likewise, the entrance portal remains with an unusual polygonal arch surmounted by a crown. The date 1587 is present in different places in the building. We note the presence of an almost identical portal in the northeast wing. The Registration Office occupied the premises during the Revolution. The inventor of lithography, Alois Senefelder (1771-1834) stayed here in 1829, hosted by the engraver and designer François-Jacques Oberthur.
Ursprünglich „Zum Rebstock“ genannt, nach dem Namen einer Adelsfamilie, wurde das Gebäude im 16. Jahrhundert entweder vom Patrizier Hans Schott oder von André Schutterlin umgebaut. Die Rathsamhausens erwarben es im Jahr 1629. Im Jahr 1710 richtete Jacob de Rathsamhausen ein „Kunstkabinett“ mit wertvollen Gegenständen ein, reich an dreißigtausend Stichen, Gemälden, Münzen, Medaillen und naturkundlichen Kuriositäten, die aus einem veröffentlichten Katalog von 1729 und dann 1763 bekannt waren 1768 kaufte der Tabakfabrikant Marzolff das Hotel. Er renovierte die vier Flügel zum Hof und zur Straße hin und vergrößerte anschließend die Wageneinfahrten. Durch diese Arbeiten wurde der Renaissance-Bau weitgehend verzerrt, und die Öffnungen auf den drei Ebenen tragen alle die Spuren des 18. Jahrhunderts. Im Hof sind die beiden polygonalen Türmchen mit ihrer Wendeltreppe erhalten geblieben. Aber nur das Eckhaus hat noch seine Schiebefenster. Ebenso bleibt das Eingangsportal mit einem ungewöhnlichen Polygonbogen erhalten, der von einer Krone gekrönt wird. Das Datum 1587 ist an verschiedenen Stellen im Gebäude vorhanden. Wir bemerken das Vorhandensein eines fast identischen Portals im Nordostflügel. Während der Revolution befand sich in den Räumlichkeiten das Meldeamt. Der Erfinder der Lithographie, Alois Senefelder (1771-1834), übernachtete hier im Jahr 1829 im Auftrag des Kupferstechers und Designers François-Jacques Oberthur.
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Cette maison de style Renaissance à colombages fut reconstruite, vraisemblablement pour le tanneur Hans Schenk, en 1575. Ses initiales, associées au signe des tanneurs, figurent dans le coin inférieur gauche de l’encadrement de la fenêtre centrale, au premier étage. De l’autre côté de l’encadrement, on peut lire les initiales (P et B) de son épouse. Sous l’appui de la petite fenêtre latérale, on distingue, sculptés dans le bois, deux écus avec armes et initiales (CS et AA) Les allèges des fenêtres sont ornées de colombages en chaise de curule. Devant la maison s’élevait un puits public qui fut supprimé en 1797.
This half-timbered Renaissance style house was rebuilt, probably for the tanner Hans Schenk, in 1575. His initials, associated with the tanners’ sign, appear in the lower left corner of the central window frame on the first floor. On the other side of the frame, we can read the initials (P and B) of his wife. Under the sill of the small side window, we can see, carved in wood, two shields with arms and initials (CS and AA). The window sills are decorated with curule chair half-timbering. In front of the house stood a public well which was removed in 1797.
Dieses Renaissance-Fachwerkhaus wurde 1575 vermutlich für den Gerber Hans Schenk umgebaut. Seine Initialen, verbunden mit dem Gerberzeichen, erscheinen in der unteren linken Ecke des zentralen Fensterrahmens im ersten Stock. Auf der anderen Seite des Rahmens sind die Initialen (P und B) seiner Frau zu lesen. Unter dem Fensterbrett des kleinen Seitenfensters sind zwei in Holz geschnitzte Schilde mit Wappen und Initialen (CS und AA) zu sehen. Die Fensterbretter sind mit kurulischem Stuhlfachwerk verziert. Vor dem Haus befand sich ein öffentlicher Brunnen, der 1797 entfernt wurde.
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L’ouverture du premier magasin Coop a eu lieu le 28 novembre 1902 à cette adresse. 125 ouvriers métallurgistes de Strasbourg se sont réunis pour la première « Assemblée Générale Constituante de la Coopérative de Strasbourg et Environs » En 1911, la Coopé édifie de vastes locaux au Port du Rhin, afin de stocker des produits alimentaires. En 1912, elle installe son siège au port du Rhin. En 1932, la Coopé de Strasbourg compte déjà 136 succursales dans le département du Bas-Rhin. En 1952 la société atteint 365 magasins. En 1961, est ouvert le premier supermarché Coop de France, à Strasbourg-Meinau. En 1976, Coop Alsace se lance dans la distribution moderne, en créant le premier hypermarché Rond Point à Wintzenheim, En 1997, est développée une nouvelle unité de production de boucherie et de charcuterie alsacienne. Puis est créée la plate-forme de produits frais laitiers et de fruits et légumes à Reichstett. Devant de graves difficultés financières, la société est définitivement liquidée en 2015.
The opening of the first Coop store was created on November 28, 1902 at this address. 125 metal workers from Strasbourg met for the first “Constituent General Assembly of the Cooperative of Strasbourg and Surrounding Areas” In 1911, the Coopé built large premises at the Port du Rhine, in order to store food products. In 1912, it set up its headquarters at the port of the Rhine. In 1932, the Coopé de Strasbourg already had 136 branches in the Bas-Rhin department. By 1952 the company reached 365 stores. In 1961, the first Coop supermarket in France was opened, in Strasbourg-Meinau. In 1976, Coop Alsace launched into modern distribution, creating the first Rond Point hypermarket in Wintzenheim. In 1997, a new Alsatian butchery and charcuterie production unit was developed. Then the platform for fresh dairy products and fruit and vegetables was created in Reichstett. Faced with serious financial difficulties, the company was definitively liquidated in 2015.
An dieser Adresse fand am 28. November 1902 die Eröffnung der ersten Coop-Filiale statt. 125 Metallarbeiter aus Straßburg trafen sich zur ersten „Konstituierenden Generalversammlung der Genossenschaft Straßburg und Umgebung“. 1911 baute die Coopé am Rheinhafen große Räumlichkeiten zur Lagerung von Lebensmitteln. 1912 richtete es seinen Hauptsitz im Rheinhafen ein. Im Jahr 1932 verfügte die Coopé de Straßburg bereits über 136 Filialen im Département Bas-Rhin. Bis 1952 hatte das Unternehmen 365 Filialen. 1961 wurde in Straßburg-Meinau der erste Coop-Supermarkt in Frankreich eröffnet. 1976 startete Coop Alsace den modernen Vertrieb und gründete den ersten Rond Point-Hypermarkt in Wintzenheim. 1997 wurde eine neue elsässische Metzgerei- und Wurstwarenproduktionseinheit aufgebaut. Dann entstand in Reichstett die Plattform für frische Milchprodukte sowie Obst und Gemüse. Angesichts schwerwiegender finanzieller Schwierigkeiten wurde das Unternehmen im Jahr 2015 endgültig liquidiert.
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Typique de la Renaissance alsacienne, cette maison de 1552 est appelée au « grain de mil » d’après le nom de son premier propriétaire : Jeremie Hirschkorn. Ses héritiers la vendirent à l’aubergiste Ulric de Turkheim. En 1691, l’immeuble fut acquis par Jean-François de Flachsladen, conseiller et grand prévôt épiscopal à Saverne, puis par Jean Lemp, sénateur en 1761 et maire ammeister régent en 1781. Lemp était membre du collège des XV, chargé d’établir les impôts, et en plus se montrait méprisant envers ses concitoyens. Aussi, dans la nuit du 19 juillet 1789, lorsque parvint à Strasbourg la nouvelle de la prise de la Bastille, la foule mis à sac sa demeure. Celle-ci revient plus tard à Adam-Walther Strobel (1792-1850) professeur au Gymnase, auteur d’une « Histoire du Gymnase protestant » et de «Histoire de l’Alsace ». L’hôtel actuel a ouvert fin juin 2012.
Typical of the Alsatian Renaissance, this house from 1552 is called “au grain de mil” after the name of its first owner: Jeremie Hirschkorn. His heirs sold it to the innkeeper Ulric of Turkheim. In 1691, the building was acquired by Jean-François de Flachsladen, advisor and grand episcopal provost in Saverne, then by Jean Lemp, senator in 1761 and mayor ammeister regent in 1781. Lemp was a member of the college of the XV, responsible for establishing taxes, and what’s more, he was contemptuous of his fellow citizens. Also, on the night of July 19, 1789, when the news of the storming of the Bastille reached Strasbourg, the crowd sacked his home. This later returned to Adam-Walther Strobel (1792-1850), professor at the Gymnase, author of a “History of the Protestant Gymnase” and “History of Alsace”. The current hotel opened at the end of June 2012.
Typisch für die elsässische Renaissance: Dieses Haus aus dem Jahr 1552 trägt den Namen „augrain de mil“ nach dem Namen seines ersten Besitzers: Jeremie Hirschkorn. Seine Erben verkauften es an den Gastwirt Ulrike von Türkheim. Im Jahr 1691 wurde das Gebäude von Jean-François de Flachsladen, Berater und Großbischöflicher Propst in Saverne, erworben, dann von Jean Lemp, Senator im Jahr 1761 und Bürgermeister und Regent im Jahr 1781. Lemp war Mitglied des Kollegiums des XV., verantwortlich für Er führte Steuern ein und verachtete darüber hinaus seine Mitbürger. Auch in der Nacht des 19. Juli 1789, als die Nachricht vom Sturm auf die Bastille Straßburg erreichte, plünderte die Menge sein Haus. Dies kehrte später zu Adam-Walther Strobel (1792-1850) zurück, Professor an der Gymnase, Autor einer „Geschichte der protestantischen Gymnase“ und einer „Geschichte des Elsass“. Das aktuelle Hotel wurde Ende Juni 2012 eröffnet.
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Jean Calvin était déjà passé rapidement par Strasbourg, fuyant Paris vers Bâle après l’affaire des Placards (1534) et avant d’être invité à Genève par Guillaume Farel. En septembre 1538, devant les divergences croissantes chez les protestants, le réformateur strasbourgeois Martin Bucer pressa son ami Calvin de revenir en Alsace. Il le chargea d’un cours, en latin, de théologie à la Haute École qui venait d’être créée sous la direction de Jean Sturm. La mission principale de Calvin est alors de bâtir une Église francophone, inspirée des modèles mis en place par Bucer et ses collègues dans les paroisses luthériennes, et enrichie des innovations de son cru dans le domaine du culte. Calvin loge d’abord chez Bucer, rue Salzmann puis, après son mariage avec Idelette de Bure, réfugiée liégeoise et veuve d’un pasteur, le couple habite sans doute au 2, rue du Bouclier, le presbytère actuel de la paroisse. En 1541, il repart à Genève afin d’y faire adopter le modèle strasbourgeois.
John Calvin had already passed through Strasbourg quickly, fleeing Paris towards Basel after the Placards affair (1534) and before being invited to Geneva by Guillaume Farel. In September 1538, faced with growing differences among Protestants, the Strasbourg reformer Martin Bucer urged his friend Calvin to return to Alsace. He charged him with a course, in Latin, in theology at the Haute École which had just been created under the direction of Jean Sturm. Calvin’s main mission is to build a French-speaking Church, inspired by the models put in place by Bucer and his colleagues in Lutheran parishes, and enriched with innovations of his own in the field of worship. Calvin first stayed with Bucer, rue Salzmann, then after his marriage to Idelette de Bure, a refugee from Liège and widow of a pastor, the couple undoubtedly lived at 2, rue du Bouclier, the current presbytery of the parish. In 1541, he returned to Geneva to have the Strasbourg model adopted there.
Johannes Calvin hatte Straßburg bereits schnell durchquert und war nach der Placards-Affäre (1534) aus Paris nach Basel geflohen, bevor er von Guillaume Farel nach Genf eingeladen wurde. Angesichts der wachsenden Differenzen zwischen den Protestanten forderte der Straßburger Reformator Martin Bucer im September 1538 seinen Freund Calvin auf, ins Elsass zurückzukehren. Er beauftragte ihn mit einem Lateinkurs in Theologie an der Haute École, die gerade unter der Leitung von Jean Sturm eingerichtet worden war. Calvins Hauptaufgabe besteht darin, eine französischsprachige Kirche aufzubauen, die sich an den von Bucer und seinen Kollegen in lutherischen Gemeinden eingeführten Modellen orientiert und durch eigene Innovationen im Bereich des Gottesdienstes bereichert wird. Calvin wohnte zunächst bei Bucer in der Rue Salzmann. Nach seiner Heirat mit Idelette de Bure, einer Flüchtling aus Lüttich und Witwe eines Pfarrers, wohnte das Paar zweifellos in der Rue du Bouclier 2, dem heutigen Pfarrhaus der Gemeinde. 1541 kehrte er nach Genf zurück, um dort das Straßburger Modell übernehmen zu lassen.
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Bâtie pour le docteur Henri Baehr en 1752 par le maître maçon Paul Stahling, cette maison s’inspire du même style rococo que l’hôtel Choisy, qui se situe au 126, Grand Rue. Ici, l’immeuble est étroit et se limite à trois travées qu’encadrent des chaînages à refends. On admirera le balcon et les fenêtres à linteau, ainsi que les mascarons aux coiffes agitées, sans oublier la ferronnerie des grilles d’appui des baies et du balcon central avec masques et oiseaux. Né en 1708 et décédé en 1761, Henri Baehr était le fils d’un chirurgien de Strasbourg. Il y a fait ses études et a été reçu docteur en 1731. Il porta le titre d’archiatre, c’est-à-dire premier médecin d’une cour, et de conseiller aulique du Prince Joseph de Hohenlohe. Il a appartenu à l’Académie impériale des Curieux de la Nature; il fut également assesseur au Petit Sénat. Brigitte Parent nous informe sur les mascarons ornant la façade : au rez-de-chaussée, Jupiter au visage expressif, entouré d’éclairs, de flammes et d’un sceptre torsadé ; Flore, fleurs dans les cheveux et en collier ; Neptune avec trident et roseaux, nez cassé, yeux peints. Au premier étage, Aurore au visage modelé, fossette sur le menton, diadème à bijou sur le front et étoile au-dessus de la tête; Mercure aux yeux largement ouverts, casque ailé, caducée et bourse sous le menton ; Diane, semblable à Aurore, mais avec croissant de lune sur la tête, carquois à flèches et branche de chêne. Au deuxième étage, sur cartouche à rocailles, belle tête expressive de vieillard, yeux levés, bouche entre ouverte et barbe au vent, qui représente sans doute Chronos, symbolisant le temps.
Built for Doctor Henri Baehr in 1752 by master mason Paul Stahling, this house is inspired by the same rococo style as the Hôtel Choisy, which is located at 126, Grand Rue. Here, the building is narrow and is limited to three bays framed by cross-sections. We will admire the balcony and the lintel windows, as well as the masks with agitated headdresses, without forgetting also the ironwork of the support grilles of the bays and the central balcony with masks and birds. Born in 1708 and died in 1761, Henri Baehr was the son of a surgeon from Strasbourg. He studied there and received his doctorate in 1731. He held the title of archiatrist, that is to say first doctor of a court, and aulic advisor to Prince Joseph de Hohenlohe. He belonged to the Imperial Academy of the Curious of Nature, as well as an assessor to the Small Senate. Brigitte Parent informs us about the masks adorning the facade: on the ground floor, Jupiter with an expressive face, surrounded by lightning, flames and a twisted scepter; Flora, flowers in the hair and on a necklace; Neptune with trident and reeds, broken nose, painted eyes. On the first floor, Aurore with modeled face, dimple on her chin, jeweled tiara on her forehead and star above her head; Mercury with wide open eyes, winged helmet, caduceus and purse under the chin; Diana, similar to Aurora, but with crescent moon on her head, quiver of arrows and oak branch. On the second floor, on a rocaille cartouche, a beautiful expressive head of an old man, raised eyes, open mouth and beard blowing in the wind, which undoubtedly represents Chronos, symbolizing time.
Dieses Haus wurde 1752 vom Maurermeister Paul Stahling für Doktor Henri Baehr erbaut und ist vom gleichen Rokoko-Stil inspiriert wie das Hôtel Choisy, das sich in der Grand Rue 126 befindet. Hier ist das Gebäude schmal und auf drei von Querträgern eingerahmte Buchten begrenzt. Wir werden den Balkon und die Sturzfenster sowie die Masken mit bewegten Kopfbedeckungen bewundern, ohne auch die Eisenbeschläge der Stützgitter der Erker und den zentralen Balkon mit Masken und Vögeln zu vergessen. Henri Baehr wurde 1708 geboren und starb 1761 als Sohn eines Chirurgen aus Straßburg. Er studierte dort und promovierte 1731. Er trug den Titel eines Archiatristen, also ersten Arztes eines Hofes, und Hofberater des Fürsten Joseph von Hohenlohe. Er gehörte der Kaiserlichen Akademie der Naturwissenschaften an und war Gutachter des Kleinen Senats. Brigitte Parent informiert uns über die Masken, die die Fassade schmücken: im Erdgeschoss Jupiter mit ausdrucksstarkem Gesicht, umgeben von Blitzen, Flammen und einem gedrehten Zepter; Flora, Blumen im Haar und an einer Halskette; Neptun mit Dreizack und Schilfrohr, gebrochener Nase, bemalten Augen. Im ersten Stock: Aurore mit modelliertem Gesicht, Grübchen am Kinn, juwelenbesetzter Tiara auf der Stirn und Stern über ihrem Kopf; Merkur mit weit geöffneten Augen, geflügeltem Helm, Hermesstab und Handtasche unter dem Kinn; Diana, ähnlich wie Aurora, aber mit Halbmond auf dem Kopf, Pfeilköcher und Eichenzweig. Im zweiten Stock ist auf einer Rocaillenkartusche ein wunderschöner, ausdrucksstarker Kopf eines alten Mannes mit erhobenen Augen, offenem Mund und im Wind wehenden Bart zu sehen, der zweifellos Chronos darstellt, der die Zeit symbolisiert.
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Dès 1524, des réfugiés protestants francophones sont arrivés à Strasbourg. Une communauté se forma. En 1538, Martin Bucer demanda à Jean Calvin de s’en occuper et d’assurer un cours d’exégèse à la Haute Ecole. Calvin organisa la paroisse, institua un ordre du culte et publia le premier psautier en langue française. La paroisse fut fermée pour divers motifs en 1563 ; elle ne rouvrit qu’en 1656 à Wolfisheim, à 6 km de là. L’Edit de Tolérance de 1787, promulgué par Louis XVI, accorde une reconnaissance légale aux protestants. De ce fait, les réformés strasbourgeois sont autorisés à bâtir un temple, mais plusieurs conditions doivent être observées : le bâtiment ne doit pas avoir l’aspect extérieur d’une église; il doit être construit à distance de la rue et dépourvu de cloche. L’édifice est réalisé sur les plans de Jean Regnard Pfauth. Son financement est assuré par des collectes faites dans les cantons suisses réformés. Le temple est inauguré en mars 1790, en présence du maire Dietrich et des représentants des cultes luthérien et catholique. Mais il fut vite réquisitionné : de 1792 à 1795, il accueillit les réunions du Club des Jacobins de la ville. A l’intérieur, une double colonnade sépare la salle en trois parties, ceintes d’une tribune. Les seuls éléments décoratifs, inspirés de l’esthétique réformée française, sont la chaire, la table de communion en marbre gris et blanc et le buffet de l’orgue. Le clocher de l’église a été ajouté en 1905.
As early as 1524, French-speaking Protestant refugees arrived in Strasbourg. A community was formed. In 1538, Martin Bucer asked John Calvin to take care of it and provide a course in exegesis at the Haute Ecole. Calvin organized the parish, established an order of worship and published the first psalter in the French language. The parish was closed for various reasons in 1563; it only reopened in 1656 in Wolfisheim, 6 km away. The Edict of Tolerance of 1787, promulgated by Louis XVI, granted legal recognition to Protestants. As a result, the Strasbourg Reformed were authorized to build a temple, but several conditions must be observed: the building must not have the exterior appearance of a church, it must be built at a distance from the street and without a bell. The building was designed by Jean Regnard Pfauth. Its financing is ensured by collections made in the reformed Swiss cantons. The temple was inaugurated in March 1790, in the presence of Mayor Dietrich and representatives of the Lutheran and Catholic faiths. But it was quickly requisitioned: from 1792 to 1795, it hosted the meetings of the city’s Jacobins Club. Inside, a double colonnade separates the room into three parts, surrounded by a gallery. The only decorative elements, inspired by French Reformed aesthetics, are the pulpit, the gray and white marble communion table and the organ case. The church tower was added in 1905.
Bereits 1524 kamen französischsprachige protestantische Flüchtlinge in Straßburg an. Es entstand eine Gemeinschaft. Im Jahr 1538 beauftragte Martin Bucer Johannes Calvin, sich darum zu kümmern und an der Haute Ecole einen Exegesekurs anzubieten. Calvin organisierte die Pfarrei, richtete eine Gottesdienstordnung ein und veröffentlichte den ersten Psalter in französischer Sprache. Die Pfarrei wurde 1563 aus verschiedenen Gründen geschlossen; Erst 1656 wurde es im 6 km entfernten Wolfisheim wiedereröffnet. Das von Ludwig XVI. erlassene Toleranzedikt von 1787 gewährte den Protestanten die rechtliche Anerkennung. Daraufhin erhielten die Straßburger Reformierten die Genehmigung, einen Tempel zu errichten, allerdings mussten mehrere Bedingungen beachtet werden: Das Gebäude durfte von außen nicht das Aussehen einer Kirche haben, es musste mit Abstand zur Straße und ohne Glocke errichtet werden. Das Gebäude wurde von Jean Regnard Pfauth entworfen. Die Finanzierung wird durch Sammlungen in den reformierten Schweizer Kantonen sichergestellt. Der Tempel wurde im März 1790 im Beisein von Bürgermeister Dietrich und Vertretern des lutherischen und katholischen Glaubens eingeweiht. Aber es wurde schnell beschlagnahmt: Von 1792 bis 1795 fanden hier die Treffen des Jakobinerclubs der Stadt statt. Im Inneren trennt eine Doppelkolonnade den Raum in drei Teile, umgeben von einer Galerie. Die einzigen dekorativen Elemente, die von der französisch-reformierten Ästhetik inspiriert sind, sind die Kanzel, der Kommuniontisch aus grauem und weißem Marmor und das Orgelgehäuse. Der Kirchturm wurde 1905 hinzugefügt.
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Sous l’oriel, on peut lire «Dieses Haus wurde im Jahre 1398 gebaut» ou « Cette maison a été édifiée en 1398 » En réalité, il s’agit de la première mention d’une maison au même emplacement. La construction se situerait plutôt autour de 1580. Malgré les remaniements, la structure Renaissance est encore visible. En témoignent le pignon à volutes avec courbes et contre-courbes, l’oriel rectangulaire suspendu sur une voûte à ogives curvilignes. Le petit petit balcon possède une balustrade ajourée. Ici ont demeuré des Ammeister, représentants des corps de métier, élus pour un an. Cet immeuble était aussi connu sous le nom de « Zum Roessel » En 1789, le banquier Kolb en était propriétaire. Vers 1925, les cinéphiles fréquentaient ici le cinéma « Eldorado » Devenu en 1972 le cinéma Ariel, il ferme définitivement en 1988.
Under the oriel window, we can read “Dieses Haus wurde im Jahre 1398 gebaut” (This house was built in 1398). In fact, this is the first mention of a house in the same location. The construction dates back to around 1580. Despite the alterations, the Renaissance structure is still visible. This is evidenced by the scrolled gable with curves and counter-curves, the rectangular oriel suspended on a curvilinear ribbed vault. The small balcony has an openwork balustrade. Ammeisters, representatives of trade bodies, elected for one year, lived here. This building was also known as “Zum Roessel” In 1789, the banker Kolb owned it. Around 1925, moviegoers frequented the “Eldorado” cinema here, which became the Ariel cinema in 1972 and closed definitively in 1988.
Unter dem Erker ist zu lesen: „Dieses Haus wurde im Jahre 1398 gebaut“. Tatsächlich ist dies die erste Erwähnung eines Hauses an derselben Stelle. Der Bau geht auf die Zeit um 1580 zurück. Trotz der Umbauten ist die Renaissance-Struktur noch sichtbar. Davon zeugen der Volutengiebel mit Rundungen und Gegenrundungen, der rechteckige Erker, der an einem krummlinigen Kreuzrippengewölbe hängt. Der kleine Balkon hat eine durchbrochene Balustrade. Hier lebten Ammeister, für ein Jahr gewählte Vertreter von Handelsverbänden. Dieses Gebäude wurde auch „Zum Roessel“ genannt. 1789 war es der Bankier Kolb. Um 1925 verkehrten hier Kinobesucher im Kino „Eldorado“, das 1972 zum Ariel-Kino wurde und 1988 endgültig geschlossen wurde.
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Cet immeuble a été construit en 1722, pour le marchand Jean Kornmann. Ce quasi hôtel a subi de nombreuses transformations de la part de ses propriétaires, patriciens de la ville : les Baumgartner, les Staedel et les Wurmser. Le rez-de-chaussée, tel que nous le voyons, peut dater des années 1735-1740. Les grilles des fenêtres, magnifiques, ainsi que celles des soupiraux, sont l’œuvre du ferronnier d’art Sigismond II Falkenhauer. Sur le portail on peut deviner l’inscription « J G Hummel Pâtés de foies gras ». Les étages de la façade sur rue ont été largement remaniés au XIXe siècle. Il est probable que sur la façade actuelle, seul le rez-de-chaussée soit de 1722.
This building was built in 1722 for the merchant Jean Kornmann. This quasi-hotel has undergone numerous transformations by its owners, patricians of the city: the Baumgartners, the Staedels and the Wurmsers. The ground floor, as we see it, may date from the years 1735-1740. The magnificent window grilles, as well as those of the vents, are the work of the artistic ironworker Sigismund II Falkenhauer. On the gate you can guess the inscription “J G. Hummel Patés de foie gras”. The floors of the street facade were extensively remodeled in the 19th century. It is likely that on the current facade, only the ground floor dates from 1722.
Dieses Gebäude wurde 1722 für den Kaufmann Jean Kornmann erbaut. Dieses Quasi-Hotel wurde von seinen Besitzern, den Patriziern der Stadt: den Baumgartners, den Staedels und den Wurmsers, zahlreichen Umbauten unterzogen. Das Erdgeschoss dürfte, wie wir es sehen, aus den Jahren 1735-1740 stammen. Die prachtvollen Fenstergitter sowie die der Lüftungsöffnungen sind ein Werk des Kunstschmiedemeisters Sigismund II. Falkenhauer. Auf dem Tor kann man die Inschrift „J G. Hummel Patés de foie gras“ erraten. Die Böden der Straßenfassade wurden im 19. Jahrhundert umfassend umgestaltet. Es ist wahrscheinlich, dass an der heutigen Fassade nur das Erdgeschoss aus dem Jahr 1722 stammt.
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L’hôtel a été construit au début du XVIe siècle. L’Ammeister Daniel Müeg, premier magistrat de la Ville, l’occupe dès 1526. Elle a ensuite appartenu à d’autres notables dont les Zorn de Bulach, à la fin du XVIIIe siècle, qui lui laissent leur nom. Vers 1900, on y trouvait dans la cour une activité de stockage de tonneaux. La librairie « Au quai des brumes » est installée ici depuis 2004. La façade a conservé les principaux éléments de son style Renaissance. Elle est divisée en cinq travées qui courent sur deux étages. Un oriel rectangulaire d’origine, dit « sur cul-de-lampe mouluré » occupe la deuxième travée. L’oriel est surmonté d’une flèche effilée, refaite après 1929. Sur la travée de gauche, la porte cochère comporte de niches à coquille dans ses montants. Cette partie de l’hôtel, sur rue, servait aux séjours des Zorn de Bulach à Strasbourg. Mais l’hôtel possède aussi une grande cour intérieure allongée. Le bâtiment à gauche dans la cour semble être le plus ancien, avec des portes du gothique tardif. D’autres éléments de cette cour, comme des baies, des traces de polychromie et le décor du portail, sont typiques de la Renaissance.
The hotel was built at the beginning of the 16th century. Ammeister Daniel Müeg, first magistrate of the City, occupied it from 1526. It then belonged to other notables including the Zorn of Bulach, at the end of the 18th century, who left it their name. Around 1900, there was a barrel storage activity in the courtyard. The “Au Quai des Mignes” bookstore has been located here since 2004. The facade has retained the main elements of its Renaissance style. It is divided into five bays which run over two floors. An original rectangular oriel window, known as “on a molded cul-de-lamp” occupies the second bay. The oriel is topped by a tapered spire, rebuilt after 1929. On the left bay, the carriage entrance has shell niches in its uprights. This part of the hotel, on the street, was used for stays by the Zorn de Bulach in Strasbourg. But the hotel has a large, elongated interior courtyard. The building on the left in the courtyard appears to be the oldest, with late Gothic doors. Other elements of this courtyard, such as bays, traces of polychromy and the decoration of the portal, are typical of the Renaissance.
Das Hotel wurde zu Beginn des 16. Jahrhunderts erbaut. Ammeister Daniel Müeg, erster Magistrat der Stadt, bewohnte es ab 1526. Danach gehörte es anderen Honoratioren, darunter Ende des 18. Jahrhunderts dem Zorn von Bulach, der ihm seinen Namen hinterließ. Um 1900 wurde im Hof ein Fasslager betrieben. Seit 2004 befindet sich hier die Buchhandlung „Au Quai des Mignes“. Die Fassade hat die Hauptelemente ihres Renaissancestils beibehalten. Es ist in fünf Buchten unterteilt, die sich über zwei Etagen erstrecken. Ein originales rechteckiges Erkerfenster, bekannt als „auf einer geformten Sackgasse“, befindet sich im zweiten Erker. Der Erker wird von einem spitz zulaufenden Turm gekrönt, der nach 1929 wieder aufgebaut wurde. Im linken Joch weist die Kutscheneinfahrt Muschelnischen in den Pfosten auf. Dieser Teil des Hotels an der Straße wurde für Aufenthalte des Zorn de Bulach in Straßburg genutzt. Dafür verfügt das Hotel über einen großen, langgestreckten Innenhof. Das Gebäude links im Hof scheint das älteste zu sein, mit spätgotischen Türen. Andere Elemente dieses Hofes, wie Erker, Spuren von Polychromie und die Verzierung des Portals, sind typisch für die Renaissance.
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Cet immeuble, situé à l’angle de la Grand Rue et de la rue Salzmann, apparaît en 1424 sous le nom de « Zum grossen guldin Ringe» ou Au grand Anneau d’Or. Le bâtiment actuel est un bel hôtel du XVIIIe siècle, édifié pour le sellier Jean Baptiste Choisy. Il comporte une large façade de neuf travées scandée de chaînages à refends. Au milieu de la façade, au premier étage, se trouve un balcon galbé à ferronnerie. Le dernier étage a été rajouté après 1830. Les mascarons représentent un faune entouré de deux nymphes. La bâtisse abrita le Bureau des Gazettes en 1794, la Direction des Droits Réunis en 1813, la librairie Treuttel et Wurtz en 1828. On y trouve ensuite « A la Redingote grise » en 1846 et ses vêtements sur mesure. « A la Ville de Limoges » propose ses porcelaine, faïences et cristaux en 1858. Le savant botaniste Kirschleger réside aussi à cet adresse au XIXe siècle. Les étages supérieurs étaient loués aux deux comtes de Metternich, étudiants avant 1789. L’un d’eux sera le diplomate qui refaçonnera la carte de l’Europe en 1815. Au XVIIIe siècle, la numérotation des rues étant différente, il ne faut pas confondre cette adresse avec le 81 Grand Rue, autrefois 126 Grand Rue, où a été composé par Rouget de Lisle en 1792 le chant de guerre de l’armée du Rhin, devenu la Marseillaise.
This building, located at the corner of Grand Rue and Salzmann Street, appeared in 1424 under the name “Zum grossen guldin Ringe” (At the big Golden Ring). The current building is a beautiful 18th century hotel, built for the saddler Jean Baptiste Choisy. It has a wide facade of nine bays punctuated by cross-sections. In the middle of the facade, on the first floor, there is a curved balcony with ironwork. The top floor was added after 1830. The masks represent a faun surrounded by two nymphs. The building housed the Bureau des Gazettes in 1794, the Direction des Droits Réunis in 1813, the Treuttel et Wurtz bookstore in 1828. We then find “A la Redingote grise” in 1846 and its tailor-made clothes. “A la Ville de Limoges” offered its porcelain, earthenware and crystals in 1858. The learned botanist Kirschleger also resided at this address in the 19th century. The upper floors were rented to the two Counts of Metternich, students before 1789. One of them was the diplomat who reshaped the map of Europe in 1815. In the 18th century, the numbering of the streets being different, it was not necessary to confuse this address with 81 Grand Rue, formerly 126 Grand Rue, where the war song of the Army of the Rhine, which became the Marseillaise, was composed by Rouget de Lisle in 1792.
Dieses an der Ecke Grand Rue und Salzmannstraße gelegene Gebäude erschien 1424 unter dem Namen „Zum grossen guldin Ringe“ (Am großen goldenen Ring). Das heutige Gebäude ist ein wunderschönes Hotel aus dem 18. Jahrhundert, das für den Sattler Jean Baptiste Choisy erbaut wurde. Es hat eine breite Fassade mit neun Buchten, die durch Querschnitte unterbrochen sind. In der Mitte der Fassade, im ersten Stock, befindet sich ein geschwungener Balkon mit Eisenwerk. Das oberste Stockwerk wurde nach 1830 angebaut. Die Masken stellen einen Faun dar, der von zwei Nymphen umgeben ist. Das Gebäude beherbergte 1794 das Bureau des Gazettes, 1813 die Direction des Droits Réunis und 1828 die Buchhandlung Treuttel et Wurtz. Dann finden wir 1846 „A la Redingote grise“ und seine maßgeschneiderte Kleidung. „A la Ville de Limoges“ bot 1858 sein Porzellan, Steingut und Kristalle an. An dieser Adresse wohnte im 19. Jahrhundert auch der gelehrte Botaniker Kirschleger. Die oberen Stockwerke wurden an die beiden Grafen von Metternich vermietet, die vor 1789 Studenten waren. Einer von ihnen war der Diplomat, der 1815 die Karte Europas umgestaltete. Da die Nummerierung der Straßen im 18. Jahrhundert unterschiedlich war, war eine Verwechslung nicht nötig diese Adresse mit 81 Grand Rue, früher 126 Grand Rue, wo das Kriegslied der Rheinarmee, das zur Marseillaise wurde, 1792 von Rouget de Lisle komponiert wurde.
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Cet immeuble, situé à l’angle de la Grand Rue et de la rue Salzmann, apparaît en 1424 sous le nom de «Zum grossen guldin Ringe» ou Au grand Anneau d’Or. Le bâtiment actuel est un bel hôtel du XVIIIe siècle, édifié pour le sellier Jean Baptiste Choisy. Il comporte une large façade de neuf travées scandée de chaînages à refends. Au milieu de la façade, au premier étage, se trouve un balcon galbé à ferronnerie. Le dernier étage a été rajouté après 1830. Les mascarons représentent un faune entouré de deux nymphes. La bâtisse abrita le Bureau des Gazettes en 1794, la Direction des Droits Réunis en 1813, la librairie Treuttel et Wurtz en 1828. On y trouve ensuite «A la Redingote grise» en 1846 et ses vêtements sur mesure «A la Ville de Limoges» propose ses porcelaine, faïences et cristaux en 1858. Le savant botaniste Kirschleger réside aussi à cet adresse au XIXe siècle. Les étages supérieurs étaient loués aux deux comtes de Metternich, étudiants avant 1789. L’un d’eux sera le diplomate qui refaçonnera la carte de l’Europe en 1815. Au XVIIIe siècle, la numérotation des rues étant différente, il ne faut pas confondre cette adresse avec le 81 Grand Rue, autrefois 126 Grand Rue, où a été composé par Rouget de Lisle en 1792 le chant de guerre de l’armée du Rhin, devenu la Marseillaise.
This building, located at the corner of Grand Rue and Salzmann Street, appeared in 1424 under the name “Zum grossen guldin Ringe” (At the big Golden Ring). The current building is a beautiful 18th century hotel, built for the saddler Jean Baptiste Choisy. It has a wide facade of nine bays punctuated by cross-sections. In the middle of the facade, on the first floor, there is a curved balcony with ironwork. The top floor was added after 1830. The masks represent a faun surrounded by two nymphs. The building housed the Bureau des Gazettes in 1794, the Direction des Droits Réunis in 1813, the Treuttel et Wurtz bookstore in 1828. We then find “A la Redingote grise” in 1846 and its tailor-made clothes. “A la Ville de Limoges” offered its porcelain, earthenware and crystals in 1858. The learned botanist Kirschleger also resided at this address in the 19th century. The upper floors were rented to the two Counts of Metternich, students before 1789. One of them was the diplomat who reshaped the map of Europe in 1815. In the 18th century, the numbering of the streets being different, it was not necessary to confuse this address with 81 Grand Rue, formerly 126 Grand Rue, where the war song of the Army of the Rhine, which became the Marseillaise, was composed by Rouget de Lisle in 1792.
Dieses an der Ecke Grand Rue und Salzmannstraße gelegene Gebäude erschien 1424 unter dem Namen „Zum grossen guldin Ringe“ (Am großen goldenen Ring). Das heutige Gebäude ist ein wunderschönes Hotel aus dem 18. Jahrhundert, das für den Sattler Jean Baptiste Choisy erbaut wurde. Es hat eine breite Fassade mit neun Buchten, die durch Querschnitte unterbrochen sind. In der Mitte der Fassade, im ersten Stock, befindet sich ein geschwungener Balkon mit Eisenwerk. Das oberste Stockwerk wurde nach 1830 angebaut. Die Masken stellen einen Faun dar, der von zwei Nymphen umgeben ist. Das Gebäude beherbergte 1794 das Bureau des Gazettes, 1813 die Direction des Droits Réunis und 1828 die Buchhandlung Treuttel et Wurtz. Dann finden wir 1846 „A la Redingote grise“ und seine maßgeschneiderte Kleidung. „A la Ville de Limoges“ bot 1858 sein Porzellan, Steingut und Kristalle an. An dieser Adresse wohnte im 19. Jahrhundert auch der gelehrte Botaniker Kirschleger. Die oberen Stockwerke wurden an die beiden Grafen von Metternich vermietet, die vor 1789 Studenten waren. Einer von ihnen war der Diplomat, der 1815 die Karte Europas umgestaltete. Da die Nummerierung der Straßen im 18. Jahrhundert unterschiedlich war, war eine Verwechslung nicht nötig diese Adresse mit 81 Grand Rue, früher 126 Grand Rue, wo das Kriegslied der Rheinarmee, das zur Marseillaise wurde, 1792 von Rouget de Lisle komponiert wurde.
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L’immeuble est à l’angle de la Grand Rue et de la rue de la Chaîne. La maison située à cet endroit est attestée dès 1522 avec l’appellation « Zur Ketten » ou » A la Chaîne » qu’elle porte encore aujourd’hui. Pendant tout le XVIe siècle elle appartient aux Mundolsheim et à leurs alliés, les Ingolt. Henri Joham de Mundolsheim, Stettmeister, y décède en 1586. Elle abrite depuis le XVIIe siècle la brasserie « A la Chaîne d’or » La devanture avec les deux colonnes engagées et les chaînes sculptées daterait du début du XXe siècle. La frise peinte qui intègre l’enseigne est due à l’artiste Roland Perret. Elle porte la date 1996. Le très ancien restaurant « A la Chaîne d’or » a fermé en 2022.
The building is at the corner of Grand Rue and Rue de la Chaîne. The house located at this location is attested as early as 1522 with the name “Zur Ketten” (At the Chain) which it still bears today. Throughout the 16th century it belonged to the Mundolsheims and their allies, the Ingolts. Henri Joham de Mundolsheim, Stettmeister, died there in 1586. It has housed the brewery « A la Chaîne d’or » since the 17th century. The front with the two engaged columns and the sculpted chains dates from the beginning of the 20th century. The painted frieze which integrates the sign is due to the artist Roland Perret. It bears the date 1996. The very old restaurant “A la Chaîne d’or” closed in 2022.
Das Gebäude liegt an der Ecke Grand Rue und Rue de la Chaîne. Das hier gelegene Haus ist bereits 1522 mit dem Namen „Zur Ketten“ bezeugt, den es auch heute noch trägt. Während des gesamten 16. Jahrhunderts gehörte es den Mundolsheims und ihren Verbündeten, den Ingolten. Dort starb 1586 Henri Joham de Mundolsheim, Stettmeister. Seit dem 17. Jahrhundert befindet sich hier die Brauerei „A la Chaîne d’or“. Die Front mit den beiden ineinandergreifenden Säulen und den skulptierten Ketten stammt vom Anfang des 20. Jahrhunderts. Der bemalte Fries, der das Schild integriert, ist dem Künstler Roland Perret zu verdanken. Es trägt das Datum 1996. Das sehr alte Restaurant „A la Chaîne d’or“ wurde 2022 geschlossen.
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Cette demeure appartenait aux Liebenzeller, dont le chevalier Reimbold Liebenzeller est au conseil en 1257 ; en 1261 il dirige la ville en tant que stettmeister. L’évêque le désigne comme le premier de ses opposants. D’ailleurs, une statue en l’honneur du chevalier Liebenzeller, vainqueur de la bataille de Hausbergen contre l’évêque en 1262, a été inaugurée en 2019 place des Tripiers. La tour crénelée est datée de 1300, la datation a été effectuée par dendrochronologie. Elle est la seule de ce type qui subsiste à Strasbourg. C’est un souvenir des luttes nobiliaires opposant les Zorn aux Müllenheim, ou les Guelfes, partisans du pape aux Gibelins, favorables à l’empereur. Les fenêtres, au premier et au deuxième étage de la façade donnant rue de la Lanterne, ont des clefs de linteau décoratives. Ce qui les date du XVIIIe siècle. On peut aussi noter la présence d’appuis galbés pour les fenêtres du premier étage. De 1442 à 1700, cette demeure était connue sous le nom de « Zum Ehrenfels » La haute tour à pignon à redents devait être l’orgueil de la famille, un peu à la manière des tours patriciennes italiennes. Mais malgré ses dimensions monumentales, elle semble n’avoir jamais servi qu’à renfermer un escalier !
This residence belonged to the Liebenzellers, of whom the knight Reimbold Liebenzeller, the eldest, was on the council in 1257; in 1261 he ruled the city as stettmeister. The bishop designates him as the first of his opponents. Moreover, a statue in honor of the knight Liebenzeller, winner of the battle of Hausbergen against the bishop in 1262, was inaugurated in 2019 at Place des Tripiers.
The crenellated tower is dated 1300, the dating was carried out by dendrochronology. It is the only one of its type remaining in Strasbourg. It is a memory of the noble struggles opposing the Zorn to the Müllenheim, or the Guelphs, supporters of the pope to the Ghibellines, favorable to the emperor. The windows, on the first and second floor of the facade facing rue de la Lanterne, have decorative lintel keys. Which dates them from the 18th century. We can also note the presence of curved supports for the windows on the first floor. From 1442 to 1700, this residence was known as « Zum Ehrenfels ». The high tower with its stepped gable must have been the pride of the family, a bit like Italian patrician towers. But despite its monumental dimensions, it seems to have only ever been used to contain a staircase!
Dieser Ansitz gehörte den Liebenzellern, deren ältester Ritter Reimbold Liebenzeller 1257 im Rat war; 1261 regierte er als Stettmeister die Stadt. Der Bischof bezeichnet ihn als ersten seiner Gegner. Darüber hinaus wurde 2019 am Place des Tripiers eine Statue zu Ehren des Ritters Liebenzeller eingeweiht, der 1262 die Schlacht von Hausbergen gegen den Bischof gewann.
Der Zinnenturm ist auf das Jahr 1300 datiert, die Datierung erfolgte mittels Dendrochronologie. Es ist das einzige seiner Art, das in Straßburg verblieben ist. Es ist eine Erinnerung an die edlen Kämpfe zwischen den Zorn und den Müllenheimern oder den Welfen, den Unterstützern des Papstes und den Ghibellinen, die dem Kaiser wohlgesinnt waren. Die Fenster im ersten und zweiten Stock der Fassade zur Rue de la Lanterne weisen dekorative Türsturzschlüssel auf. Womit sie aus dem 18. Jahrhundert stammen. Wir können auch das Vorhandensein gebogener Stützen für die Fenster im ersten Stock feststellen. Von 1442 bis 1700 hieß dieser Wohnsitz „Zum Ehrenfels“. Der hohe Turm mit seinem Treppengiebel dürfte der Stolz der Familie gewesen sein, ein bisschen wie italienische Patriziertürme. Doch trotz seiner monumentalen Ausmaße scheint es, als ob es früher nur als Treppenhaus genutzt wurde!
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Ce superbe immeuble d’angle, sur deux niveaux avec toiture terrasse bordée d’une balustrade, situé entre la rue des Grandes Arcades et la rue du Vieux Marché Aux Grains, est occupé uniquement par des commerces. Les façades sont entièrement en pierre de taille, avec d’immenses ouvertures autorisées par la présence d’une structure métallique cachée. La façade vers la rue des Grandes Arcades, longue de neuf travées, est la plus décorée. Les autres façades bénéficient d’un traitement similaire, mais avec une ornementation plus légère. Côté rue des Grandes Arcades, on peut voir des colonnes jumelées à chapiteaux ioniques au rez-de-chaussée, et des pilastres jumelés à chapiteaux corinthiens au premier étage. La travée centrale est surmontée d’une statue d’Hermès assis son caducée en main. La sculpture est placée sur une table avec la date 1901, en chiffres romains, qui interrompt la balustrade. C’est l’année de la construction de cet ensemble, sur les plans d’Emile Widmann fils.
This superb corner building, on two levels with a roof terrace bordered by a balustrade, located between rue des Grandes Arcades and rue du Vieux Marché Aux Grains, is occupied solely by shops. The facades are entirely made of cut stone, with huge openings made possible by the presence of a hidden metal structure. The facade towards the rue des Grandes Arcades, nine bays long, is the most decorated. The other facades benefit from a similar treatment, but with lighter ornamentation. On the rue des Grandes Arcades side, we can see paired columns with Ionic capitals on the ground floor, and paired pilasters with Corinthian capitals on the first floor. The central bay is topped by a statue of Hermes seated with his caduceus in hand. The sculpture is placed on a table with the date 1901, in Roman numerals, which interrupts the balustrade. This is the year of construction of this complex, to the plans of Emile Widmann Jr.
Dieses prächtige Eckgebäude auf zwei Ebenen mit einer von einer Balustrade begrenzten Dachterrasse liegt zwischen der Rue des Grandes Arcades und der Rue du Vieux Marché Aux Grains und wird ausschließlich von Geschäften genutzt. Die Fassaden bestehen vollständig aus behauenem Stein und verfügen über große Öffnungen, die durch das Vorhandensein einer versteckten Metallstruktur ermöglicht werden. Die Fassade zur Rue des Grandes Arcades ist mit neun Feldern am reichhaltigsten verziert. Die anderen Fassaden profitieren von einer ähnlichen Behandlung, jedoch mit leichteren Ornamenten. Auf der Seite der Rue des Grandes Arcades sind im Erdgeschoss Säulenpaare mit ionischen Kapitellen und im ersten Stock Pilasterpaare mit korinthischen Kapitellen zu sehen. Die zentrale Bucht wird von einer Statue des sitzenden Hermes mit seinem Hermesstab in der Hand gekrönt. Die Skulptur steht auf einem Tisch mit der Jahreszahl 1901 in römischen Ziffern, der die Balustrade unterbricht. Dies ist das Baujahr dieses Komplexes nach den Plänen von Emile Widmann Jr.
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Cet immeuble fut construit en 1743 pour l’orfèvre Jean Frédéric Rœderer. Elle possède un beau portail à la fois baroque (fronton échancré) et rocaille. La porte est surmontée d’un œil-de-bœuf. La demeure précédente à cet emplacement fut, en 1585, un lieu de réunion des réfugiés huguenots. Elle appartenait à la famille des Ingolt, riches négociants au XVIe siècle.
This building was built in 1743 for the goldsmith Jean Frédéric Rœderer. It has a beautiful portal that is both baroque (notched pediment) and rockery. The door is topped with a bull’s eye. The previous residence on this location was, in 1585, a meeting place for Huguenot refugees. It belonged to the Ingolt family, rich merchants in the 16th century.
Dieses Gebäude wurde 1743 für den Goldschmied Jean Frédéric Rœderer erbaut. Es verfügt über ein wunderschönes Portal, das sowohl barock (Zackengiebel) als auch steinern ist. Die Tür ist mit einem Bullauge gekrönt. Der frühere Wohnsitz an dieser Stelle war 1585 ein Treffpunkt für Hugenottenflüchtlinge. Es gehörte der Familie Ingolt, einer reichen Kaufmannsfamilie im 16. Jahrhundert.
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Cette maison est due au luthérien Jean Laurent Gœtz, architecte de la cathédrale et de l’Œuvre Notre-Dame depuis 1763. Il achète la propriété en 1769 et entreprend sa reconstruction. En 1750, il avait obtenu le droit de bourgeoisie à Strasbourg. Il fut admis à la tribu des maçons et des tailleurs de pierre. Goetz travailla également au temple de Bouxwiller, construisit l’église protestante de Blaesheim et les arcades néo-gothiques le long de la cathédrale. Il est un des pionniers du style néo-gothique. Les mascarons, remarquables, représentent les allégories de la Sculpture avec maillet et ciseau, de la Peinture, avec pinceaux, palette et chevalet, de l’Architecture, avec compas, rapporteur et équerre et de l’Astronomie, avec longue-vue et globe. Observez les yeux, creusés d’un trou pour matérialiser les pupilles.
This house is the work of the Lutheran Jean Laurent Gœtz, architect of the cathedral and the Oeuvre Notre-Dame since 1763. He bought the property in 1769 and undertook its reconstruction. In 1750, he had obtained the right of bourgeoisie in Strasbourg. He was admitted to the tribe of masons and stonecutters. Goetz also worked on the Bouxwiller temple, built the Protestant church of Blaesheim and the neo-Gothic arcades along the cathedral. He is one of the pioneers of the neo-Gothic style. The remarkable masks represent the allegories of Sculpture with mallet and chisel, Painting, with brushes, palette and easel, Architecture, with compass, protractor and square and Astronomy, with telescope and globe . Observe the eyes, hollowed out with a hole to materialize the pupils.
Dieses Haus ist das Werk des Lutheraners Jean Laurent Goetz, der seit 1763 Architekt der Kathedrale und des Oeuvre Notre-Dame war. Er kaufte das Anwesen 1769 und ließ es umbauen. 1750 hatte er in Straßburg das Bürgerrecht erlangt. Er wurde in den Stamm der Maurer und Steinmetze aufgenommen. Goetz arbeitete auch am Bouxwiller-Tempel, baute die protestantische Kirche von Blaesheim und die neugotischen Arkaden entlang der Kathedrale. Er ist einer der Pioniere des neugotischen Stils. Die bemerkenswerten Masken stellen die Allegorien der Skulptur mit Hammer und Meißel, der Malerei mit Pinsel, Palette und Staffelei, der Architektur mit Zirkel, Winkelmesser und Winkel und der Astronomie mit Teleskop und Globus dar. Beobachten Sie die Augen, die mit einem Loch ausgehöhlt sind, um die Pupillen zu materialisieren.
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Ce bâtiment à colombages à l’angle de la rue des Serruriers et de la rue de la Chaîne, présente un encorbellement sur les deux rues. Des portes d’entrée similaires, avec une imposte constituée de deux fenêtres séparées par un meneau, se trouvent sur les maisons construites vers 1600, comme par exemple au 19 rue des Tonneliers, ce qui autorise à dater approximativement cette demeure. Selon Maxime Werlé, ingénieur d’étude au Service régional de l’archéologie, d’après les « moulures des baies du rez-de-chaussée et l’appui passant sur le poteau d’angle au premier étage, une datation dans le deuxième tiers du XVIe siècle paraît envisageable»
This half-timbered building at the corner of rue des Serruriers and rue de la Chaîne, has a corbel on both streets. Similar entrance doors, with a transom consisting of two windows separated by a mullion, are found on houses built around 1600, such as at 19 rue des Tonneliers, which allows us to approximately date this residence. According to Maxime Werlé, design engineer at the Regional Archeology Service, according to the “mouldings of the bays on the ground floor and the support passing over the corner post on the first floor, a dating in the second third of the 16th century seems possible.
Dieses Fachwerkgebäude an der Ecke Rue des Serruriers und Rue de la Chaîne verfügt an beiden Straßen über Konsolen. Ähnliche Eingangstüren mit einem Querbalken, der aus zwei durch einen Pfosten getrennten Fenstern besteht, findet man an Häusern, die um 1600 erbaut wurden, beispielsweise in der Rue des Tonneliers 19, was eine ungefähre Datierung dieses Wohnhauses ermöglicht. Laut Maxime Werlé, Designingenieur beim Regionalen Archäologischen Dienst, scheint aufgrund der „Formteile der Erker im Erdgeschoss und der Stütze, die über den Eckpfosten im ersten Stock verläuft, eine Datierung in das zweite Drittel des 16. Jahrhunderts möglich.“
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Jacques Mueg est signalé propriétaire ici d’un immeuble à la fin du XVe siècle. Reconstruit en 1591, le bâtiment est acquis par le chapitre de Saint Thomas. Il est habité par des chanoines aux XVIIe et XVIIIe siècles. L’ensemble est composé de deux bâtiments parallèles. L’un est situé à l’angle au numéro 3, rue de l’Ail, l’autre 1a, rue du Puits, avec oriel et pignon donnant sur la rue. Il est probable que l’immeuble d’angle, à colombages, soit plus ancien. Le bâtiment 1a rue du Puits possède des fenêtres Renaissance. Son oriel de plan rectangulaire repose sur trois consoles ; il est coiffé d’un toit à l’impériale occupant la travée droite aux deux étages supérieurs ; il porte la date de 1591. A la fin du XIXe siècle et au siècle suivant, l’immeuble abrita les ateliers de l’imprimerie alsacienne, après avoir servi de lieu de spectacle sous le nom de salle Roth. Les allèges des fenêtres sont pourvues de chaises curules, motif habituel des bâtiments à colombages.
Jacques Mueg is reported as the owner of a building here at the end of the 15th century. Reconstructed in 1591, the building was acquired by the chapter of Saint Thomas. It was inhabited by canons in the 17th and 18th centuries. The whole is made up of two parallel buildings. One is located on the corner at number 3, rue de l’Ail, the other 1a, rue du Puits, with oriel and gable overlooking the street. It is likely that the corner building, half-timbered, is older. The building 1a rue du Puits has Renaissance windows. Its rectangular oriel window rests on three consoles; it is topped with an imperial roof occupying the right bay on the two upper floors; it bears the date 1591. At the end of the 19th century and the following century, the building housed the workshops of the Alsatian printing press, after having served as a performance venue under the name of Salle Roth. The window sills are fitted with curule chairs, a common motif in half-timbered buildings.
Jacques Mueg wird hier Ende des 15. Jahrhunderts als Besitzer eines Gebäudes erwähnt. Das 1591 wieder aufgebaute Gebäude wurde vom Kapitel des Heiligen Thomas erworben. Im 17. und 18. Jahrhundert wurde es von Domherren bewohnt. Das Ganze besteht aus zwei parallelen Gebäuden. Eines befindet sich an der Ecke Nr. 3, rue de l’Ail, das andere 1a, rue du Puits, mit Erker und Giebel mit Blick auf die Straße. Es ist wahrscheinlich, dass das Eckgebäude in Fachwerkbauweise älter ist. Das Gebäude 1a rue du Puits verfügt über Renaissancefenster. Sein rechteckiger Erker ruht auf drei Konsolen; es ist mit einem kaiserlichen Dach gekrönt, das die rechte Bucht in den beiden oberen Stockwerken einnimmt; es trägt die Jahreszahl 1591. Ende des 19. Jahrhunderts und im darauffolgenden Jahrhundert beherbergte das Gebäude die Werkstätten der elsässischen Druckerei, nachdem es zuvor unter dem Namen Salle Roth als Aufführungsort gedient hatte. Die Fensterbänke sind mit Curule-Stühlen ausgestattet, ein häufiges Motiv in Fachwerkhäusern.
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Cette adresse existe déjà en 1306, la maison étant habitée par Johan Klobelouch. L’ancien Poêle des courtiers en vin apparaît au XVIIe siècle, sous le nom de « Zum Knobloch » ou « A l’Ail » Il était pourvu d’un oriel qui fut démoli en 1774. Dans la reconstruction moderne, due au maître maçon Jean David Osterrieth, qui était le maître d’ouvrage et maître d’œuvre, le linteau de la porte d’entrée fut décoré d’une gousse d’ail sculptée, armes parlantes des Knobloch. Un troisième étage a été ajouté en 1881 à la demande du charcutier Hurst. Le Home protestant pour dames et jeunes filles, qui achète la maison en 1887, y fait tout de suite transformer le rez-de-chaussée par l’entrepreneur Wagner.
This address already exists in 1306, the house being inhabited by Johan Klobelouch. The former wine brokers’ stove appeared in the 17th century under the name « Zum Knobloch » (with garlic). It had an oriel window which was demolished in 1774. In the modern reconstruction, due to the master mason Jean David Osterrieth, who was the client and project manager, the lintel of the entrance door was decorated with a sculpted garlic clove, the speaking arms of the Knoblochs. A third floor was added in 1881 at the request of the charcutier Hurst, who bought the house in 1887 and immediately had it renovated. the ground floor by the contractor Wagner.
Diese Adresse existiert bereits im Jahr 1306, als das Haus von Johan Klobelouch bewohnt wurde. Der ehemalige Weinhändlerofen erschien im 17. Jahrhundert unter dem Namen „Zum Knobloch“ (mit Knoblauch). Es verfügte über ein Erkerfenster, das 1774 abgerissen wurde. Beim modernen Wiederaufbau wurde der Sturz der Eingangstür dank des Maurermeisters Jean David Osterrieth, der als Bauherr und Projektleiter fungierte, mit einer geschnitzten Knoblauchzehe, den sprechenden Armen, verziert der Knoblochs wurde 1881 auf Wunsch des Wurstwarenhändlers Hurst hinzugefügt, der das Haus 1887 kaufte und es sofort vom Bauunternehmer Wagner renovieren ließ.
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L’immeuble a été édifié en 1740 pour Anne Marie Kuhff, veuve du marchand Jean Christophe Faber. La maison a été habitée en 1770 par un ami de Goethe, l’écrivain mystique Johann Heinrich Jung dit Jung-Stilling ( 1740- 1817 ) Le portail possède un fronton de réemploi de 1608 représentant trois lièvres.
The building was built in 1740 for Anne Marie Kuhff, widow of the merchant Jean Christophe Faber. The house was inhabited in 1770 by a friend of Goethe, the mystical writer Johann Heinrich Jung known as Jung-Stilling (1740-1817). The portal has a reused pediment from 1608 representing three hares.
Das Gebäude wurde 1740 für Anne Marie Kuhff, Witwe des Kaufmanns Jean Christophe Faber, erbaut. Das Haus wurde 1770 von einem Freund Goethes, dem mystischen Schriftsteller Johann Heinrich Jung, genannt Jung-Stilling (1740-1817), bewohnt. Das Portal verfügt über einen wiederverwendeten Giebel aus dem Jahr 1608, der drei Hasen darstellt.
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Construite en 1664, cette maison a été remaniée au XVIIIe siècle, notamment les fenêtres. La porte cochère est ornée d’un décor dit « cartilage » Les grotesques de la Renaissance sont amplifiées pour présenter un caractère quasi monstrueux. Ce type de décoration a beaucoup de succès après la publication d’un recueil d’ornements, par le graveur Abraham Aubry. Lui-même s’est appuyé sur un document édité par le menuisier Unteusch de Francfort.
Built in 1664, this house was remodeled in the 18th century, notably the windows. The carriage entrance is decorated with a so-called “cartilage” decoration. The grotesques of the Renaissance are amplified to present an almost monstrous character. This type of decoration was very successful after the publication of a collection of ornaments by the engraver Abraham Aubry. He himself relied on a document published by the carpenter Unteusch from Frankfurt.
Das 1664 erbaute Haus wurde im 18. Jahrhundert umgestaltet, insbesondere an den Fenstern. Der Wageneingang ist mit einer sogenannten „Knorpelverzierung“ verziert. Die Grotesken der Renaissance werden zu einem fast monströsen Charakter verstärkt. Diese Art der Dekoration war nach der Veröffentlichung einer Ornamentsammlung des Kupferstechers Abraham Aubry sehr erfolgreich. Er selbst berief sich dabei auf ein vom Frankfurter Zimmermann Unteusch veröffentlichtes Dokument.
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Construite en 1664, cette maison a été remaniée au XVIIIe siècle, notamment les fenêtres. La porte cochère est ornée d’un décor dit « cartilage » Les grotesques de la Renaissance sont amplifiées pour présenter un caractère quasi monstrueux. Ce type de décoration a beaucoup de succès après la publication d’un recueil d’ornements, par le graveur Abraham Aubry. Lui-même s’est appuyé sur un document édité par le menuisier Unteusch de Francfort.
Built in 1664, this house was remodeled in the 18th century, notably the windows. The carriage entrance is decorated with a so-called “cartilage” decoration. The grotesques of the Renaissance are amplified to present an almost monstrous character. This type of decoration was very successful after the publication of a collection of ornaments by the engraver Abraham Aubry. He himself relied on a document published by the carpenter Unteusch from Frankfurt.
Das 1664 erbaute Haus wurde im 18. Jahrhundert umgestaltet, insbesondere an den Fenstern. Der Wageneingang ist mit einer sogenannten „Knorpelverzierung“ verziert. Die Grotesken der Renaissance werden zu einem fast monströsen Charakter verstärkt. Diese Art der Dekoration war nach der Veröffentlichung einer Ornamentsammlung des Kupferstechers Abraham Aubry sehr erfolgreich. Er selbst berief sich dabei auf ein vom Frankfurter Zimmermann Unteusch veröffentlichtes Dokument.
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Cet immeuble est construit en 1768 pour le tonnelier aisé Joseph Müeg. Elle possède une belle façade à ondulations rocaille et de jolies ferronneries aux fenêtres. Un emblème d’artisan baquetier est présent au dessus de la fenêtre centrale du rez-de-chaussée. Aussi parfois nommé cuvier ou tonnelier, le baquetier est un artisan qui fabrique des baquets, des cuves, des auges, des tonneaux, des baignoires et d’autres récipients.
This building was built in 1768 for the wealthy cooper Joseph Müeg. It has a beautiful facade with rockery undulations and beautiful ironwork on the windows. A boatman’s emblem is present above the central window of the ground floor. Also sometimes called vat maker or cooper, the tub maker is a craftsman who makes tubs, vats, troughs, barrels, bathtubs and other containers.
Dieses Gebäude wurde 1768 für den wohlhabenden Küfer Joseph Müeg erbaut. Es hat eine schöne Fassade mit wellenförmigen Steinen und schönen Eisenarbeiten an den Fenstern. Über dem zentralen Fenster im Erdgeschoss befindet sich das Emblem eines Schiffers. Manchmal auch Bottichmacher oder Küfer genannt, ist der Wannenmacher ein Handwerker, der Wannen, Bottiche, Tröge, Fässer, Badewannen und andere Behälter herstellt.
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La maison primitive a donné son nom à la rue: il provient de la famille Dorn, propriétaire jusqu’en 1281. Dorn signifie « l’épine » en français. L’édifice doit avoir été reconstruit en 1559. Ensuite l’hôtel passa à la famille Schubart, riches négociants en draps, tissus et soieries, qui l’acquiert en 1735 et le remplace par l’immeuble actuel réalisé par le maçon Karl Hisky, sur les plans de Jean-Pierre Pflug. L’ordonnance classique est rehaussée d’un décor rocaille. La façade est de style régence, le portail contraste par son ornement de style baroque et rocaille. Le portail baroque est surmonté d’un cartouche rocaille. Il est inspiré des lambris de la chambre du Roi, au Palais Rohan. On peut lire dans le cartouche « L’Epine Zum Dorn » du nom de la famille qui habitait cet hôtel.
The primitive house gave its name to the street: it comes from the Dorn family, owners until 1281. Dorn means « the thorn » in French. The building must have been rebuilt in 1559. Then the hotel passed to the Schubart family who were wealthy merchants in sheets, fabrics and silks, who acquired it in 1735 and replaced it with the current building built by the mason Karl Hisky, based on plans by Jean-Pierre Pflug. The classic order is enhanced with a rococo decoration. The facade is regency style, the portal contrasts with its baroque and rococo style ornament. The baroque portal is topped with a rococo cartouche. It is inspired by the paneling of the King’s bedroom, at the Palais Rohan. We can read in the title block “L’Epine Zum Dorn” the name of the family who lived in this hotel.
Das ursprüngliche Haus gab der Straße ihren Namen: Es stammt von der Familie Dorn, Eigentümer bis 1281. Dorn bedeutet auf Französisch „der Dorn“. Das Gebäude muss 1559 umgebaut worden sein. Dann ging das Hotel an die Familie Schubart über, eine wohlhabende Händlerin für Laken, Stoffe und Seide, die es 1735 erwarb und es durch das heutige Gebäude ersetzte, das der Maurer Karl Hisky nach Plänen errichtete von Jean-Pierre Pflug. Die klassische Ordnung wird durch eine Rokoko-Dekoration aufgewertet. Die Fassade ist im Regentschaftsstil gehalten, das Portal kontrastiert mit seinen Ornamenten im Barock- und Rokokostil. Das barocke Portal ist mit einer Rokokokartusche bekrönt. Es ist von der Täfelung des Schlafzimmers des Königs im Palais Rohan inspiriert. Im Titelblock „L’Epine Zum Dorn“ ist der Name der Familie zu lesen, die in diesem Hotel wohnte.
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Elle date de 1731. Le Dictionnaire Historique des rues de Strasbourg nous informe que c’est « la première demeure strasbourgeoise adoptant le plan en fer à cheval » Une plaque rappelle la naissance du chimiste et minéralogiste Charles Friedel, membre de l’Institut. Une frise d’entrelacs et un buste féminin, entouré de deux vases à fleurs, ornent l’entrée. L’ensemble constitue un exemple de transition entre la manière de la Renaissance allemande et le goût français du XVIIIe. Le maître d’ouvrage est Jean-Frédéric Bemberg. En 1795, le négociant Etienne Livio devient propriétaire, il fait ajouter une rampe en fer forgé portant ses initiales et la date, 1802, qui figure également sur un cadran solaire.
It dates from 1731. The Historical Dictionary of the Streets of Strasbourg informs us that it is « the first Strasbourg residence adopting the horseshoe plan ». A plaque commemorates the birth of the chemist and mineralogist Charles Friedel, member of the Institute. An interlacing frieze and a female bust, surrounded by two flower vases, decorate the entrance. The whole constitutes an example of transition between the manner of the German Renaissance and the French taste of the 18th century. The project manager is Jean-Frédéric Bemberg. In 1795, the merchant Etienne Livio became the owner, he added a wrought iron railing bearing his initials and the date, 1802, which also appears on a sundial.
Es stammt aus dem Jahr 1731. Das Historische Wörterbuch der Straßen von Straßburg informiert uns, dass es „die erste Straßburger Residenz ist, die den Hufeisenplan anwendet“. Eine Gedenktafel erinnert an die Geburt des Chemikers und Mineralogen Charles Friedel, Mitglied des Instituts. Ein Flechtfries und eine Frauenbüste, umgeben von zwei Blumenvasen, schmücken den Eingang. Das Ganze stellt ein Beispiel für den Übergang zwischen der Art der deutschen Renaissance und dem französischen Geschmack des 18. Jahrhunderts dar. Der Projektleiter ist Jean-Frédéric Bemberg. Im Jahr 1795 wurde der Kaufmann Etienne Livio Eigentümer. Er fügte ein schmiedeeisernes Geländer mit seinen Initialen und dem Datum 1802 hinzu, das auch auf einer Sonnenuhr erscheint.
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Ce bel immeuble de trois étages, à l’angle avec la rue de l’Epine, a été construit en 1746 par le maître maçon Gaspard Rabaliatti. Le commanditaire était le conseiller et marchand Pierre Richard. Contrairement à ce qui est écrit ici ou là, il ne s’agit pas de l’ancien hôtel du négociant Braun qui était situé au numéro 12, et qui a été démoli lors de la Grande Percée. Le graveur Charles Muller (1840-1914) s’établit dans cet hôtel, avant de le léguer à la Société des amis des arts, créée en 1832 et devenue Société des amis des arts et des musées. Le bâtiment a été entièrement restauré après 1987. Il s’agit d’une très belle synthèse du rococo strasbourgeois issu du style Régence (ordonnance des parties) et de la rocaille.
This beautiful three-story building, on the corner with rue de l’Epine, was built in 1746 by master mason Gaspard Rabaliatti. The sponsor was the advisor and merchant Pierre Richard.
Contrary to what is written here and there, this is not the former hotel of the merchant Braun which was located at number 12, and which was demolished during the Great Breakthrough. The engraver Charles Muller (1840-1914) established himself in this hotel, before bequeathing it to the Society of Friends of the Arts, created in 1832 and which became the Society of Friends of the Arts and Museums. The building was completely restored after 1987. It is a very beautiful synthesis of Strasbourg rococo from the Regency style (order of parts) and rockery.
Dieses schöne dreistöckige Gebäude an der Ecke zur Rue de l’Epine wurde 1746 vom Maurermeister Gaspard Rabaliatti erbaut. Sponsor war der Berater und Kaufmann Pierre Richard. Im Gegensatz zu dem, was hier und da geschrieben steht, handelt es sich hierbei nicht um das ehemalige Hotel des Kaufmanns Braun, das sich in der Nummer 12 befand und während des Großen Durchbruchs abgerissen wurde. Der Kupferstecher Charles Muller (1840-1914) ließ sich in diesem Hotel nieder, bevor er es der 1832 gegründeten Gesellschaft der Freunde der Künste vermachte, die zur Gesellschaft der Freunde der Künste und Museen wurde. Das Gebäude wurde nach 1987 komplett restauriert. Es ist eine sehr schöne Synthese des Straßburger Rokoko aus dem Régency-Stil (Reihenfolge der Teile) und Steingarten.
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La corporation des marchands et des négociants installe son poêle dans la maison Zu dem Spiegel (Au miroir en allemand) attestée dès 1367. L’immeuble est reconstruit au XVIIIe siècle dans le style Louis XV. Il forme un quadrilatère irrégulier de trois façades donnant sur les rues du Miroir, des Serruriers et Gutenberg. La construction a été effectuée en deux grandes étapes. On élève d’abord le n°29, rue des Serruriers entre 1757 et 1759 ; puis en 1782, Pierre Michel d’Ixnard s’occupe des façades rue du Miroir et rue Gutenberg. L’immeuble de la rue des Serruriers se développe autour d’une cour à colonnes jumelées. La façade est de style Louis XV, avec un rez-de-chaussée à arcades décorées de mascarons aux motifs des Quatre saisons. A l’étage noble on trouve des mascarons des Quatre continents. Ces têtes sculptées sont récurrents à la même période. D’Ixnard réalise les plans des façades rue du Miroir et rue Gutenberg, ainsi que la cour intérieure avec son péristyle à colonnes jumelées. Les travaux réalisés par Ixnard rue Gutenberg sont de style néoclassique. A l’intérieur à l’étage du bâtiment 1, rue du Miroir, se trouve une grande salle de concert appelée salle Mozart, car le musicien y a joué en 1778. Le 8 avril 1789, les représentants des vingt corporations de la ville y ont élu les deux députés de Strasbourg aux Etats Généraux. Le 20 juillet suivant, après le sac de l’Hôtel de ville, les membres du magistrat municipal y entérinent, sous la pression de l’opinion publique, la fin du statut particulier de la ville. L’édifice accueille plus tard le siège du Club des Jacobins.
The corporation of merchants and traders installed their stove in the house Zu dem Spiegel (“at the mirror” in German), documented as early as 1367. The building was rebuilt in the 18th century in the Louis XV style. It forms an irregular quadrilateral of three facades overlooking the rue du Miroir, rue des Serruriers and rue Gutenberg. The construction was carried out in two main stages. No. 29, rue des Serruriers was first built between 1757 and 1759; then in 1782, Pierre Michel d’Ixnard took care of the facades on rue du Miroir and rue Gutenberg. The building on rue des Serruriers develops around a courtyard with twin columns. The facade is in the Louis XV style, with a ground floor with arcades decorated with masks with the motifs of the Four Seasons. On the noble floor we find masks from the Four continents. These sculpted heads recur during the same period. D’Ixnard drew up the plans for the facades on rue du Miroir and rue Gutenberg, as well as the interior courtyard with its peristyle with twin columns. The work carried out by Ixnard on rue Gutenberg is in neoclassical style. Inside on the first floor of building 1, rue du Miroir, is a large concert hall called the Mozart room, because the musician played there in 1778. On April 8, 1789, representatives of the twenty corporations of the city there elected the two deputies from Strasbourg to the States General. The following July 20, after the sack of the Town Hall, the members of the municipal magistrate ratified, under the pressure of public opinion, the end of the special status of the town. The building later became the headquarters of the Jacobins Club.
Im bereits 1367 urkundlich erwähnten Haus „Zu dem Spiegel“ installierte die Kaufmanns- und Gewerbegemeinschaft ihren Ofen. Das Gebäude wurde im 18. Jahrhundert im Stil Ludwigs XV. umgebaut. Es bildet ein unregelmäßiges Viereck aus drei Fassaden mit Blick auf die Rue du Miroir, die Rue des Serruriers und die Rue Gutenberg. Der Bau erfolgte in zwei Hauptabschnitten. Nr. 29, rue des Serruriers wurde erstmals zwischen 1757 und 1759 erbaut; 1782 kümmerte sich dann Pierre Michel d’Ixnard um die Fassaden der Rue du Miroir und der Rue Gutenberg. Das Gebäude in der Rue des Serruriers entwickelt sich um einen Innenhof mit Doppelsäulen. Die Fassade ist im Louis-XV-Stil gehalten, mit einem Erdgeschoss mit Arkaden, die mit Masken mit den Motiven der Vier Jahreszeiten verziert sind. Auf der edlen Etage finden wir Masken aus den vier Kontinenten. Diese geformten Köpfe kommen im gleichen Zeitraum immer wieder vor. D’Ixnard entwarf die Pläne für die Fassaden der Rue du Miroir und der Rue Gutenberg sowie für den Innenhof mit seinem Peristyl mit Doppelsäulen. Die von Ixnard in der Rue Gutenberg ausgeführten Arbeiten sind im neoklassizistischen Stil gehalten. Im ersten Stock des Gebäudes 1, rue du Miroir, befindet sich ein großer Konzertsaal, der Mozartzimmer genannt wird, weil der Musiker dort 1778 spielte. Am 8. April 1789 wählten Vertreter der zwanzig Korporationen der Stadt dort die beiden Stellvertreter von Straßburg bis zu den Generalstaaten. Am folgenden 20. Juli, nach der Plünderung des Rathauses, bestätigten die Mitglieder des städtischen Magistrats unter dem Druck der öffentlichen Meinung das Ende des Sonderstatus der Stadt. Das Gebäude wurde später zum Sitz des Jakobinerclubs.
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Cette construction de 1589 avec un vaste oriel, à l’autre angle de la rue de l’Épine, s’élève sur l’emplacement de deux bâtisses appelées jadis « Au Soleil » et « A l’Aigle Noir ». Dans cette maison à toit élevé et haute de trois niveaux, des arcades cintrées occupent une partie du rez-de-chaussée; des fenêtres à meneau éclairent les étages. Sur l’angle, l’oriel rectangulaire rappelle celui du n° 17 de la même rue, en moins décoré. Toutes les deux furent occupées par le Poêle des boulangers, avant son transfert au n°27 rue du Dôme. De 1546 à 1789, le rez-de-chaussée accueillit une pharmacie qui prit le nom de ses propriétaires Rummel, Eber, Pressler, Lemp et Martin. En 1783, la pharmacie Martin avait été achetée par la ville afin d’agrandir le Neue Bau, ce qui fut fait en 1789. Depuis, l’édifice fait partie intégrante de ce grand quadrilatère à l’architecture beaucoup plus novatrice.
This construction from 1589 with a large oriel window, at the other corner of rue de l’Épine, stands on the site of two buildings formerly called « Au Soleil » and « A l’Aigle Noir ». In this high-roofed house three stories high, arched arcades occupy part of the ground floor; mullioned windows light the floors. On the corner, the rectangular oriel is reminiscent of that of No. 17 of the same street, but less decorated. Both were occupied by the Stove of the Bakers, before its transfer to n°27 rue du Dôme. From 1546 to 1789, the ground floor housed a pharmacy which took the name of its owners Rummel, Eber, Pressler, Lemp and Martin. In 1783, the Martin pharmacy was purchased by the city in order to expand the Neue Bau, which was done in 1789. Since then, the building has been an integral part of this large quadrangle with much more innovative architecture.
Dieser Bau aus dem Jahr 1589 mit großem Erker an der anderen Ecke der Rue de l’Épine steht an der Stelle zweier Gebäude, die früher „Au Soleil“ und „A l’Aigle Noir“ hießen. In diesem dreistöckigen Haus mit hohem Dach nehmen gewölbte Arkaden einen Teil des Erdgeschosses ein; Sprossenfenster erhellen den Boden. An der Ecke erinnert der rechteckige Erker an den Erker Nr. 17 derselben Straße, ist jedoch weniger verziert. In beiden befand sich der Ofen der Bäcker, bevor er in die Rue du Dôme Nr. 27 verlegt wurde. Von 1546 bis 1789 befand sich im Erdgeschoss eine Apotheke, die den Namen ihrer Besitzer Rummel, Eber, Pressler, Lemp und Martin trug. Im Jahr 1783 wurde die Martin-Apotheke von der Stadt gekauft, um den Neuen Bau zu erweitern, was 1789 erfolgte. Seitdem ist das Gebäude ein integraler Bestandteil dieses großen Vierecks mit viel innovativerer Architektur.
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La construction actuelle daterait de 1580. En 1332, cette maison apparaît sous le nom de Zur Duben (Au pigeon) Les quatre cartouches décoratifs, situés sous les fenêtres du premier étage, sont dans la manière du XVIIe siècle. Vers 1530, le tonnelier qui occupait la maison y installa une brasserie. En 1838, la bâtisse abrite l’auberge « A la Clé d’or » Le restaurant « Au Pigeon » est tenu par la famille Danicher depuis 1964. Cette maison à colombages, au décor sophistiqué, comporte entre autres des volutes aplaties, échancrées, mélangées à des masques.
The current construction dates from 1580. In 1332, this house appeared under the name of Zur Duben (with the pigeon). The four decorative cartouches, located under the windows of the first floor, are in the 17th century style. Around 1530, the cooper who occupied the house set up a brewery there. In 1838, the building housed the inn « A la Clé d’or » The restaurant « Au Pigeon » has been run by the Danicher family since 1964. This half-timbered house, with sophisticated decor, includes, among other things, flattened, indented volutes, mixed with masks.
Der heutige Bau stammt aus dem Jahr 1580. Im Jahr 1332 erschien dieses Haus unter dem Namen „Zur Duben“ (mit der Taube). Die vier Zierkartuschen, die sich unter den Fenstern des ersten Stockwerks befinden, sind im Stil des 17. Jahrhunderts gehalten. Um 1530 errichtete der Küfer, der das Haus bewohnte, dort eine Brauerei. Im Jahr 1838 befand sich in dem Gebäude das Gasthaus „A la Clé d’or“. Das Restaurant „Au Pigeon“ wird seit 1964 von der Familie Danicher geführt. Dieses Fachwerkhaus mit anspruchsvoller Ausstattung umfasst unter anderem abgeflachte, eingerückte Voluten, gemischt mit Masken.
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Strasbourg est située au carrefour de nombreuses voies de communication. C’est une importante place de transit commercial européenne pour le Rhin moyen. Diverses marchandises y sont échangées, telle que le vin, le coton, le bois, la toile, le bétail ou le poisson. De l’ancien bâtiment des douanes fluviales, construit à partir de 1358, il ne reste après les bombardements de 1944 que le mur gouttereau sur l’Ill et la partie sud-ouest. A l’origine, il s’agit d’un dépôt de douane doublé d’un comptoir de vente, vaste entrepôt de plan rectangulaire flanqué au sud de grues du XIVe siècle, démolies en 1865. La reconstruction n’est pas effectuée à l’identique, les formes actuelles étant plus épurées.
Strasbourg is located at the crossroads of numerous communication routes. It is an important European commercial transit point for the Middle Rhine. Various goods are exchanged there, such as wine, cotton, wood, canvas, livestock or fish. Of the old river customs building, built from 1358, all that remains after the bombings of 1944 is the gutter wall on the Ill and the southwest part. Originally, it was a customs depot coupled with a sales counter, a large rectangular warehouse flanked to the south by 14th century cranes, demolished in 1865. The reconstruction was not carried out at the identical, the current forms being more refined.
Straßburg liegt am Schnittpunkt zahlreicher Kommunikationswege. Es ist ein wichtiger europäischer Handelsumschlagpunkt für den Mittelrhein. Dort werden verschiedene Waren getauscht, etwa Wein, Baumwolle, Holz, Leinwand, Vieh oder Fisch. Von dem ab 1358 erbauten alten Flusszollgebäude sind nach den Bombenangriffen von 1944 nur noch die Rinnenmauer an der Ill und im südwestlichen Teil erhalten. Ursprünglich war es ein Zolldepot mit Verkaufsschalter, ein großes rechteckiges Lagerhaus, das im Süden von Kränen aus dem 14. Jahrhundert flankiert wurde und 1865 abgerissen wurde. Der Wiederaufbau erfolgte nicht in identischer Form, die heutigen Formen sind raffinierter.
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L’hôtel de la Fleur à Strasbourg date du XVIe siècle, la façade étant remaniée en 1791. Les illustrations anciennes montrent que cet hôtel avait une façade sobre et symétrique dotée d’un unique balcon central au premier étage. Jean-Jacques Rousseau a séjourné dans cet hôtel en 1765. En août 1792, c’est Lazare Carnot, venu destituer certains cadres de l’Armée du Rhin jugés trop tièdes révolutionnaires, qui y loge. En octobre 1836, le prince Louis Napoléon y descend de diligence, avant sa tentative avortée de soulèvement militaire. En 1844, l’établissement aurait accueilli les amours d’Honoré de Balzac et de Mme Hanska. Cette dernière reviendra seule à l’hôtel de la Fleur ; Balzac lui alors écrira de Paris : « Heureuse, tu coucheras à l’hôtel de la Fleur, reprends-y des souvenirs » L’hôtel a été démoli en 1961 pour une nouvelle construction jugée plus rentable. Le balcon et la porte-fenêtre au premier étage semblent avoir été récupérés du bâtiment de 1791. Le style de la façade est très proche avec l’ajout de deux niveaux supplémentaires.
The Hôtel de la Fleur in Strasbourg dates from the 16th century, the facade being remodeled in 1791. Old illustrations show that this hotel had a sober and symmetrical facade with a single central balcony on the first floor. Jean-Jacques Rousseau stayed in this hotel in 1765. In August 1792, it was Lazare Carnot, who had come to dismiss certain executives of the Army of the Rhine considered too lukewarm in their revolutionaries, who stayed there. In October 1836, Prince Louis Napoleon got off a stagecoach there, before his abortive attempt at a military uprising. In 1844, the establishment would have welcomed the loves of Honoré de Balzac and Mme Hanska. The latter will return alone to the Hôtel de la Fleur; Balzac then wrote to him from Paris: « Happily, you will sleep at the Hôtel de la Fleur, take back memories there » The hotel was demolished in 1961 for a new construction deemed more profitable. The balcony and the French window on the first floor appear to have been recovered from the 1791 building. The style of the facade is very similar with the addition of two additional levels.
Das Hôtel de la Fleur in Straßburg stammt aus dem 16. Jahrhundert, die Fassade wurde 1791 umgestaltet. Alte Abbildungen zeigen, dass dieses Hotel eine schlichte und symmetrische Fassade mit einem einzigen zentralen Balkon im ersten Stock hatte. Jean-Jacques Rousseau übernachtete 1765 in diesem Hotel. Im August 1792 blieb dort Lazare Carnot, der gekommen war, um bestimmte Führungskräfte der Rheinarmee zu entlassen, die als zu lauwarm in ihren Revolutionären galten. Im Oktober 1836 stieg Prinz Louis Napoleon dort aus einer Postkutsche, bevor sein Versuch eines militärischen Aufstands fehlschlug. Im Jahr 1844 hieß das Etablissement die Liebsten von Honoré de Balzac und Mme. Hanska willkommen. Letzterer wird allein zum Hôtel de la Fleur zurückkehren; Balzac schrieb ihm daraufhin aus Paris: „Glücklicherweise werden Sie im Hôtel de la Fleur übernachten und dort Erinnerungen wachrufen.“ Das Hotel wurde 1961 abgerissen und durch einen Neubau ersetzt, der als rentabler erachtet wurde. Der Balkon und die Fenstertür im ersten Stock scheinen aus dem Gebäude von 1791 übernommen worden zu sein. Der Stil der Fassade ist mit der Hinzufügung von zwei zusätzlichen Ebenen sehr ähnlich.
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Cette adresse est citée dès 1313 par Seyboth dans son livre « Das Alte Strassburg » Nous reproduisons ci-dessous l’historique des occupants selon la source cité. Jacob Barre en a été le constructeur. Appelée Zur Liebenecke, cette maison a fait partie de l’évêché de 1402 à 1502. Elle a été habitée par des artisans boulangers ou cordiers. La maison est reconstruite en 1730 sous son aspect d’aujourd’hui. Sa façade présente un encorbellement qui repose sur deux fortes consoles en pierre. Celles-ci sont décorées de feuilles d’acanthe et de rinceaux de feuillages de style Louis XIV. L’entrée était constituée d’un grand hall qui servait comme écurie; le premier étage était composé des salons de réception ; le deuxième servait de logement au propriétaire des lieux ; le troisième avait des chambres de bonnes ; au quatrième étage se trouvaient les greniers ; une échelle permettait d’accéder au denier niveau sous les toits, étage ouvert assurant l’aération de la maison. En 1976, pour une restauration effectuée l’année précédente, Robert Zetzner et Lina Dormeyer ont reçu le prix de la maison Strasbourgeoise.
This address is cited as early as 1313 by Seyboth in his book “Das Alte Strassburg” We reproduce below the history of the occupants according to the cited source. Jacob Barre was the builder. Called Zur Liebenecke, this house was part of the bishopric from 1402 to 1502. It was inhabited by artisan bakers and rope makers. The house was rebuilt in 1730 to its current appearance. Its facade has a corbelling which rests on two strong stone consoles. These are decorated with acanthus leaves and foliage scrolls in the Louis XIV style. The entrance consisted of a large hall which served as a stable; the first floor consisted of the reception rooms; the second served as accommodation for the owner of the premises; the third had maids’ rooms; on the fourth floor were the attics; a ladder provided access to the last level under the roof, an open floor ensuring ventilation of the house. In 1976, for a restoration carried out the previous year, Robert Zetzner and Lina Dormeyer received the Strasbourg house prize.
Diese Adresse wird bereits 1313 von Seyboth in seinem Buch „Das Alte Straßburg“ zitiert. Nachfolgend geben wir die Geschichte der Bewohner gemäß der zitierten Quelle wieder. Jacob Barre war der Erbauer. Dieses Haus mit dem Namen „Zur Liebenecke“ war von 1402 bis 1502 Teil des Bistums. Es wurde von Bäcker- und Seilerhandwerkern bewohnt. Das Haus wurde 1730 zu seinem heutigen Aussehen umgebaut. Die Fassade weist eine Kragkonstruktion auf, die auf zwei starken Steinkonsolen ruht. Diese sind mit Akanthusblättern und Blattwerk im Stil Ludwigs XIV. verziert. Der Eingang bestand aus einer großen Halle, die als Stall diente; im ersten Stock befanden sich die Empfangsräume; der zweite diente als Unterkunft für den Eigentümer der Räumlichkeiten; der dritte hatte Zimmer für Dienstmädchen; im vierten Stock befanden sich die Dachböden; Eine Leiter ermöglichte den Zugang zur letzten Ebene unter dem Dach, ein offener Boden sorgte für die Belüftung des Hauses. 1976 erhielten Robert Zetzner und Lina Dormeyer für eine im Vorjahr durchgeführte Restaurierung den Straßburger Hauspreis.