Strasbourg – Cathédrale
Durée visite : 5 heures
Moyen : Pédestre
Durée visite : 2 heures 30
Moyen : Vélo
D’un site commercial celte, les Romains font un poste militaire en 12 avant notre ère. En 451, Argentorum est rasé par les hordes d’Attila. La ville renaît autour d’activités agricoles et artisanales. La prospérité venant, les bourgeois s’émancipent de leur seigneur évêque en 1140. Ce dernier perd sa tutelle après sa défaite de 1262 à Hausbergen. En 1336, le droit de tenir une foire accroît l’enrichissement de la ville. Celle-ci obtient le statut de ville libre du Saint-Empire. En 1420, Strasbourg compte 18 000 habitants. Elle est alors administrée par des conseils alliés à un exécutif. L’invention de Gutenberg permet aux idées nouvelles de circuler d’avantage. La Réforme s’impose dans la cité, qui devient un lieu de refuge pour les protestants persécutés en France. Ainsi peut se développer son rayonnement intellectuel, politique, économique et diplomatique. Mais sa neutralité, préservée pendant la guerre de Trente ans, cesse en 1681, quand Louis XIV annexe la ville. Celle-ci conserve toutefois son administration, sa Constitution et sa liberté de culte. Commerce, artisanat et urbanisme connaissent un nouvel essor, en partie dopé par la présence de la garnison française. Plus tard, le coup d’état de Brumaire, opéré par Bonaparte, est bien accueilli par la population, profondément troublée par les excès révolutionnaires. Au XIXe siècle la francisation s’accélère sous l’effet d’un fort afflux de fonctionnaires, professeurs étudiants et militaires. D’abord meurtrie par le siège de 1870, Strasbourg devient après l’annexion la vitrine du nouvel Empire allemand. Capitale de la Terre d’Empire d’Alsace-Lorraine, la ville se voit parer de bâtiments de prestige, d’équipements modernes et d’une université. Renforcée par un apport de population d’outre-Rhin, la population atteint 150 000 âmes vers 1900. Cela entraîne la construction de nouveaux quartiers au-delà des boulevards qui ont succédé aux remparts démolis. Relativement épargnée par les destructions pendant de second conflit mondial, Strasbourg est libérée le 23 novembre 1944 par le général Leclerc. Elle devient ensuite le symbole de la réconciliation franco-allemande, en accueillant le Conseil de l’Europe en 1949, puis le Parlement européen. Malgré ce puissant effort de modernisation, la ville a su conserver un patrimoine culturel et historique remarquable. Ainsi son secteur sauvegardé a été inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
From a Celtic trading site, the Romans made a military post in 12 BCE. In 451, Argentorum was razed by Attila’s hordes. The city is reborn around agricultural and artisanal activities. Prosperity coming, the bourgeois emancipated themselves from their lord bishop in 1140. The latter lost his guardianship after his defeat in 1262 at Hausbergen. In 1336, the right to hold a fair increased the enrichment of the city. It obtained the status of a free city of the Holy Roman Empire. In 1420, Strasbourg had 18,000 inhabitants. It is then administered by councils allied to an executive. Gutenberg’s invention allows new ideas to circulate more. The Reformation took hold in the city, which became a place of refuge for Protestants persecuted in France. This is how its intellectual, political, economic and diplomatic influence can develop. But its neutrality, preserved during the Thirty Years’ War, ceased in 1681, when Louis XIV annexed the city. However, it retains its administration, its Constitution and its freedom of religion. Commerce, crafts and town planning are experiencing new growth, partly boosted by the presence of the French garrison. Later, Brumaire’s coup d’état, carried out by Bonaparte, was well received by the population, deeply disturbed by the revolutionary excesses. In the 19th century, Frenchization accelerated under the effect of a strong influx of civil servants, student teachers and soldiers. First damaged by the siege of 1870, Strasbourg became after the annexation the showcase of the new German Empire. Capital of the Land of Empire of Alsace-Lorraine, the city is adorned with prestigious buildings, modern facilities and a university. Reinforced by an influx of population from across the Rhine, the population reached 150,000 souls around 1900. This led to the construction of new districts beyond the boulevards which succeeded the demolished ramparts. Relatively spared from the destruction during the Second World War, Strasbourg was liberated on November 23, 1944 by General Leclerc. It then became the symbol of Franco-German reconciliation, hosting the Council of Europe in 1949, then the European Parliament. Despite this powerful modernization effort, the city has managed to preserve a remarkable cultural and historical heritage. Thus its protected area has been listed as a UNESCO world heritage site.
Von einem keltischen Handelsplatz aus errichteten die Römer im Jahr 12 v. Chr. einen Militärposten. Im Jahr 451 wurde Argentorum von Attilas Horden dem Erdboden gleichgemacht. Die Stadt wird rund um landwirtschaftliche und handwerkliche Aktivitäten neu geboren. Als der Wohlstand kam, emanzipierte sich das Bürgertum 1140 von seinem Oberbischof. Dieser verlor nach seiner Niederlage 1262 bei Hausbergen seine Vormundschaft. Im Jahr 1336 steigerte das Recht, einen Jahrmarkt abzuhalten, die Bereicherung der Stadt. Es erhielt den Status einer freien Stadt des Heiligen Römischen Reiches. Im Jahr 1420 hatte Straßburg 18.000 Einwohner. Es wird dann von Räten verwaltet, die einer Exekutive angeschlossen sind. Gutenbergs Erfindung ermöglicht eine stärkere Verbreitung neuer Ideen. Die Reformation hielt in der Stadt Einzug, die zum Zufluchtsort für in Frankreich verfolgte Protestanten wurde. So kann sich sein intellektueller, politischer, wirtschaftlicher und diplomatischer Einfluss entfalten. Doch ihre während des Dreißigjährigen Krieges gewahrte Neutralität endete 1681, als Ludwig XIV. die Stadt annektierte. Es behält jedoch seine Verwaltung, seine Verfassung und seine Religionsfreiheit. Handel, Handwerk und Stadtplanung erleben ein neues Wachstum, das teilweise durch die Anwesenheit der französischen Garnison gefördert wird. Später stieß Brumaires von Bonaparte durchgeführter Staatsstreich bei der Bevölkerung, die über die revolutionären Auswüchse zutiefst beunruhigt war, auf positive Resonanz. Im 19. Jahrhundert beschleunigte sich die Französisierung durch den starken Zustrom von Beamten, Lehramtsstudenten und Soldaten. Durch die Belagerung von 1870 zunächst beschädigt, wurde Straßburg nach der Annexion zum Schaufenster des neuen Deutschen Reiches. Die Hauptstadt des Reichslandes Elsass-Lothringen ist mit prestigeträchtigen Gebäuden, modernen Einrichtungen und einer Universität geschmückt. Verstärkt durch den Bevölkerungszuzug von jenseits des Rheins erreichte die Bevölkerung um 1900 150.000 Seelen. Dies führte zur Errichtung neuer Stadtteile jenseits der Boulevards, die auf die abgerissenen Stadtmauern folgten. Relativ verschont von den Zerstörungen im Zweiten Weltkrieg wurde Straßburg am 23. November 1944 durch General Leclerc befreit. Anschließend wurde es zum Symbol der deutsch-französischen Aussöhnung und beherbergte 1949 den Europarat und dann das Europäische Parlament. Trotz dieser gewaltigen Modernisierungsbemühungen ist es der Stadt gelungen, ein bemerkenswertes kulturelles und historisches Erbe zu bewahren. Daher wurde sein Schutzgebiet in die Liste des UNESCO-Weltkulturerbes aufgenommen.
(XVIe s.) D’argent à la bande de gueules, le champ de l’écu diapré.
D’Hozier donne: D’azur à la Vierge à l’Enfant d’or, sur un trône du même; le tout posé sur un écusson d’argent à la bande de gueules.
- Décorations:
Légion d’honneur (14/08/1919).
Croix de guerre 1939-1945.
(16th century) Argent with a gules band, the field of the shield diapres.
D’Hozier gives: Azure to the Virgin and Child Or, on a throne of the same; all placed on a silver escutcheon with a gule band.
- Decorations:
- Legion of Honor (08/14/1919).
- War Cross 1939-1945.
(16. Jahrhundert) Silber mit einem Gules-Band, das Feld der Schilddiapren.
D’Hozier gibt: Azure der Jungfrau und dem Kind oder auf einem Thron derselben; alles auf einem silbernen Wappenschild mit Gule-Band platziert.
- Dekorationen:
- Ehrenlegion (14.08.1919).
- Kriegskreuz 1939-1945.
Les habitants et les habitantes de Strasbourg s’appellent les Strasbourgeois et les Strasbourgeoises.
The inhabitants of Strasbourg are called Strasbourgeois and Strasbourgeoises.
Die Einwohner von Straßburg werden „Straßburger“ und „Straßburger“ genannt.
.Les points de visites
Cette maison Renaissance date de 1651. Elle possède un oriel et un portail à niches ornées de coquilles remarquable. Sur l’allège du niveau inférieur apparaît l’inscription Zum kuelen Brunnen 1651, soit « A la fraîche fontaine » illustrée par une fontaine en relief. L’immeuble abrita depuis 1824 le café Sandmann. Il occupait l’emplacement d’une auberge du XVe siècle, nommée Zur alten Pfalz (Au Vieux Palais). Il était question ici de l’ancien palais épiscopal qui s’étendait jusque-là. En 1575, cette maison s’ écroula ; une nouvelle construction fut entreprise en 1651, date portée par l’oriel. D’importantes transformations eurent lieu au XVIIIe siècle: toit brisé, fenêtres hautes. L’endroit accueillit le café Allemand (1834) et maintenant le restaurant Le Gruber.
This Renaissance house dates from 1651. It has an oriel window and a portal with niches decorated with remarkable shells. On the spandrel of the lower level appears the inscription: Zum kuelen Brunnen 1651, i.e. “At the cool fountain” illustrated by a fountain in relief. The building has housed the Sandmann café since 1824. It occupied the site of a 15th century inn, named Zur alten Pfalz (At the Old Palace). This was about the old episcopal palace which extended there. In 1575, this house collapsed; a new construction was undertaken in 1651, the date marked by the oriel window. Significant transformations took place in the 18th century: broken roof, high windows. The place hosted the Café Allemand (1834) and now the restaurant Le Gruber.
Dieses Renaissancehaus stammt aus dem Jahr 1651. Es verfügt über einen Erker und ein Portal mit Nischen, die mit bemerkenswerten Muscheln verziert sind. Auf dem Zwickel der unteren Ebene befindet sich die Inschrift: „Zum kuelen Brunnen 1651“, dargestellt durch einen Reliefbrunnen. Seit 1824 beherbergt das Gebäude das Café Sandmann. Es befand sich an der Stelle eines Gasthauses aus dem 15. Jahrhundert mit dem Namen „Zur alten Pfalz“ (Am Alten Schloss). Dabei ging es um den alten Bischofspalast, der sich dort erstreckte. Im Jahr 1575 stürzte dieses Haus ein; 1651 wurde ein Neubau vorgenommen, das Datum ist durch den Erker gekennzeichnet. Im 18. Jahrhundert fanden bedeutende Veränderungen statt: kaputtes Dach, hohe Fenster. Der Ort beherbergte das Café Allemand (1834) und heute das Restaurant Le Gruber.
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Le nom de cette rue étroite fait référence aux cordonniers qui y ont longtemps été établis. Kurdewan désignant le cuir, notamment celui de Cordoue, on explique ainsi les noms successifs qui lui ont été donnés depuis le Moyen Âge. Des déformations ou des interprétations incertaines ont pu surgir, comme Korbengasse étant ainsi traduit par « rue des Corbeilles » ou Kurbangasse compris comme Sank Urbangasse (rue Saint-Urbain) au XVIIIe siècle. L’appellation actuelle apparaît en 1786. Elle est à nouveau en vigueur depuis 1945. À partir de 1995, des plaques de rues bilingues, à la fois en français et en alsacien, sont mises en place par la mairie lorsque les noms de rue traditionnels étaient encore en usage dans le parler strasbourgeois. La rue du Maroquin est alors sous-titrée Kurwegass.
The name of this narrow street refers to the shoemakers who have long been established there. Kurdewan designating leather, particularly that of Cordoba, explains the successive names given to it since the Middle Ages. Deformations or uncertain interpretations may have arisen, such as Korbengasse being thus translated as “rue des Corbeilles” or Kurbengasse understood as Sank Urbangasse (rue Saint-Urbain) in the 18th century. The current name appeared in 1786. It has been in force again since 1945. From 1995, bilingual street signs, both in French and in Alsatian, were put in place by the town hall when the traditional street names were still in use in Strasbourg speech. Rue du Maroquin is then subtitled Kurwegass.
Der Name dieser schmalen Straße bezieht sich auf die dort seit langem ansässigen Schuhmacher. Die Bezeichnung von Leder, insbesondere von Cordoba, durch Kurdewan erklärt die aufeinanderfolgenden Namen, die ihm seit dem Mittelalter gegeben wurden. Es kann zu Verformungen oder unsicheren Interpretationen gekommen sein, wie zum Beispiel, dass die Korbengasse im 18. Jahrhundert als „Rue des Corbeilles“ übersetzt wurde oder dass die Kurbengasse als Sank Urbangasse (Rue Saint-Urbain) verstanden wurde. Der heutige Name erschien 1786. Seit 1945 ist er wieder in Kraft. Ab 1995 wurden vom Rathaus zweisprachige Straßenschilder, sowohl auf Französisch als auch auf Elsässisch, angebracht, als in der Straßburger Sprache noch die traditionellen Straßennamen verwendet wurden . Rue du Maroquin erhält dann den Untertitel „Kurwegass“.
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À l’angle de la place du Marché-aux-Cochons de-Lait se situe un puits sur lequel est gravée la date de 1723. Il est surmonté de trois pierres. Celle du bas est décorée d’une couronne, avec une date difficilement déchiffrable. Celle du milieu, de style rococo, est pourvue d’un dispositif permettant la sortie de l’eau. On peut y lire des initiales JFG et une date (1754) La pierre du haut est ornée d’un visage masculin grimaçant.
At the corner of the Place du Marché-aux-Cochons de-Lait there is a well on which the date 1723 is engraved. It is topped by three stones. The bottom one is decorated with a crown, with a difficult to decipher date. The middle one, in rococo style, is equipped with a device allowing the water to escape. We can read the initials JFG and a date (1754) The top stone is decorated with a grimacing male face.
An der Ecke des Place du Marché-aux-Cochons de-Lait befindet sich ein Brunnen, in den das Datum 1723 eingraviert ist. Er wird von drei Steinen gekrönt. Das untere ist mit einer Krone verziert, deren Datum schwer zu entziffern ist. Der mittlere im Rokoko-Stil ist mit einer Vorrichtung zum Ablassen des Wassers ausgestattet. Wir können die Initialen JFG und ein Datum (1754) lesen. Der oberste Stein ist mit einem grimassierenden männlichen Gesicht verziert.
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En 1312, cette bâtisse était mentionnée sous le nom de « Zum Steinmetzen » Elle donna ainsi son nom à la rue des Tailleurs-de-Pierre qui lui est adjacente. Elle fut la demeure des Büheler, famille de menuisiers et d’arquebusiers, qui y habitaient encore en 1560. Aujourd’hui elle abrite le restaurant « Au vieux Strasbourg »
In 1312, this building was mentioned under the name « Zum Steinmetzen ». It thus gave its name to the rue des Tailleurs-de-Pierre which is adjacent to it. It was the home of the Bühelers, a family of carpenters and arquebusiers, who still lived there in 1560. Today it houses the restaurant “Au vieux Strasbourg”
Im Jahr 1312 wurde dieses Gebäude unter dem Namen „Zum Steinmetzen“ erwähnt und gab somit der angrenzenden Rue des Tailleurs-de-Pierre ihren Namen. Es war das Zuhause der Bühelers, einer Familie von Zimmerleuten und Arkebusiern, die noch im Jahr 1560 dort lebten. Heute beherbergt es das Restaurant „Au vieux Strasbourg“
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Cette maison, édifiée en 1612, est peu profonde avec une seule travée. Mais elle s’agrandit de deux galeries de circulation couvertes avec des balustres tournés, rarement employés en milieu urbain. Sur le toit, apparaît une girouette en forme de soulier à la poulaine. Cela rappelle une anecdote : en 1414, l ’empereur Sigismond, connu pour être fêtard et volage, est entraîné à un bal par les dames de la cité, sans avoir eu le temps de se chausser. Prises de pitié, elles lui achètent alors une paire de chaussures chez un savetier tenant alors échoppe, à cet emplacement.
This house, built in 1612, is shallow with a single bay. But it is extended by two covered circulation galleries with turned balusters, rarely used in an urban environment. On the roof, a weather vane in the shape of a foal’s shoe appears. This recalls an anecdote: in 1414, Emperor Sigismund, known for being a party animal and fickle, was dragged to a ball by the ladies of the city, without having had time to put on his shoes. Filled with pity, they then bought him a pair of shoes from a cobbler running a shop there.
Dieses 1612 erbaute Haus ist flach und verfügt über eine einzige Bucht. Es wird jedoch durch zwei überdachte Erschließungsgalerien mit gedrechselten Balustern erweitert, die im städtischen Umfeld selten genutzt werden. Auf dem Dach erscheint eine Wetterfahne in Form eines Fohlenschuhs. Dies erinnert an eine Anekdote: Im Jahr 1414 wurde Kaiser Sigismund, bekannt als Partylöwe und launisch, von den Damen der Stadt zu einem Ball geschleppt, ohne Zeit gehabt zu haben, seine Schuhe anzuziehen. Voller Mitleid kauften sie ihm dann ein Paar Schuhe von einem Schuster, der dort ein Geschäft betrieb.
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Des sources anciennes indiquent que cet immeuble, en pans de bois, portait les dates de 1562 sur la façade et 1602 sur une fenêtre. Aucune des deux n’est plus apparente aujourd’hui. La place changea souvent de dénominations : du XIIe au XVIIe siècle, Marché au Bois, puis Marché aux Choux, Marché aux Pieux, place de la Vertu en 1794, et finalement place du Marché aux Cochons-de-Lait après 1800. Le puits actuel situé sur la place est une copie du puits du XVIIIe siècle, autrefois installé place Kléber.
Old sources indicate that this building, made of half-timbered wood, bore the dates of 1562 on the facade and 1602 on a window. Neither is more apparent today. The square often changed names: from the 12th to the 17th century, Marché au Bois, then Marché aux Choux, Marché aux Pieux, place de la Vertu in 1794, and finally place du Marché aux Cochons-de-Lait after 1800. The current well located on the square is a copy of the 18th century well, formerly installed on Place Kléber.
Aus alten Quellen geht hervor, dass dieser aus Fachwerkholz erbaute Bau die Jahreszahlen 1562 an der Fassade und 1602 an einem Fenster trug. Beides ist heute nicht mehr offensichtlich. Der Platz änderte oft seinen Namen: vom 12. bis zum 17. Jahrhundert: Marché au Bois, dann Marché aux Choux, Marché aux Pieux, Place de la Vertu im Jahr 1794 und schließlich Place du Marché aux Cochons-de-Lait nach 1800. Die aktuelle Der Brunnen auf dem Platz ist eine Kopie des Brunnens aus dem 18. Jahrhundert, der früher auf dem Place Kléber installiert war.
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Zum Strissel, A l’Autruche, est le plus ancien restaurant de Strasbourg. Il est connu comme établissement de restauration depuis au moins 1320. Le bâtiment médiéval d’origine fut détruit en 1564, mais reconstruit un an plus tard. Le lieu était également connu sous le nom de « guilde des publicains » comme en témoigne le superbe coffre décoratif de la guilde, de style Renaissance, dans la salle à manger du premier étage. À l’entrée, le chapiteau avec des têtes de bélier sculptées est une allusion au nom original du restaurant : Zum Widderer (l’enseigne du bélier) Le restaurant doit son nom actuel à l’autruche, figurant sur son enseigne depuis le XVIIe siècle.
Zum Strissel, A l’Autruche, is the oldest restaurant in Strasbourg. It has been known as a catering establishment since at least 1320. The original medieval building was destroyed in 1564, but rebuilt a year later. The place was also known as the « publicans’ guild » as evidenced by the superb decorative Renaissance-style guild chest in the dining room on the first floor. At the entrance, the capital with sculpted ram’s heads is an allusion to the restaurant’s original name: Zum Widderer (the ram’s sign). The restaurant owes its current name to the ostrich, which has appeared on its sign since the 17th century.
Zum Strissel, A l’Autruche, ist das älteste Restaurant in Straßburg. Es ist seit mindestens 1320 als Speiselokal bekannt. Das ursprüngliche mittelalterliche Gebäude wurde 1564 zerstört, aber ein Jahr später wieder aufgebaut. Der Ort war auch als „Zöllnerzunft“ bekannt, wovon die prächtige, dekorative Zunfttruhe im Renaissancestil im Speisesaal im ersten Stock zeugt. Am Eingang ist das Kapitell mit geschnitzten Widderköpfen eine Anspielung auf den ursprünglichen Namen des Restaurants: Zum Widderer (das Zeichen des Widders). Seinen heutigen Namen verdankt das Restaurant dem Strauß, der seit dem 17. Jahrhundert auf seinem Schild abgebildet ist .
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Cette maison du XVIIe siècle présente une façade étroite, à pans de bois sur un encorbellement. Elle offre une belle façade avec des montants de fenêtres richement décorés, avec la présence d’une tête sculptée avec gravée la date 1667, au bas des montants de la fenêtre du premier étage. Le nom de la place lui est donné à partir de 1823.
This 17th century house has a narrow facade, half-timbered on a corbel. It offers a beautiful facade with richly decorated window jambs, with the presence of a sculpted head with the date 1667 engraved, at the bottom of the first floor window jambs. The name of the place was given to it from 1823.
Dieses Haus aus dem 17. Jahrhundert hat eine schmale Fachwerkfassade auf einem Kragstein. Es verfügt über eine wunderschöne Fassade mit reich verzierten Fensterpfosten und einem skulptierten Kopf mit eingraviertem Datum 1667 am unteren Rand der Fensterpfosten im ersten Stock. Der Name des Ortes wurde ihm ab 1823 gegeben.
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Cet édifice, ancienne Grande Boucherie, remplace des éléments disparates où les bouchers abattaient le bétail et vendaient la viande depuis le XIIIe siècle. C’est en 1586 que l’architecte Hans Schoch entreprend les travaux. C’est d’abord une immense halle, sans cloisons intérieures, construite sur des pilotis que forment des troncs de chêne. De nos jours, ce bâtiment en forme de U, comprend un rez-de-chaussée, un étage et trois niveaux de combles visibles grâce aux lucarnes. Les étaux de bouchers occupaient le rez-de-chaussée, ouvert sur la rue. Pendant les foires, le reste était utilisé pour entreposer les marchandises de fil, de lin, de toiles et de chanvre. La circulation d’un étage à l’autre était assuré par un escalier en colimaçon dans la tourelle d’angle. Pour agrandir l’ensemble, on édifie, au XVIIe siècle, les bâtiments à colombage tout autour des ailes, ainsi qu’en surplomb au-dessus de l’Ill, fermant la cour intérieure. L’actuel Pfifferbrieder est la seule échoppe qui subsiste encore de ces échoppes. Le balcon sur le côté Est de la cour, aux consoles en forme de têtes d’animaux, est ajouté en 1605. En 1859, la Grande-Boucherie est désaffectée et transformée en musée. En 1897, Guillaume II inaugure de Kunstgewerbe Hohenlohe Museum, qui devient en 1920 Musée historique. Ce dernier présente brillamment le passé de la cité, grâce à ses peintures, plans, objets divers, costumes ou encorne armes anciennes.
This building, formerly the Great Butcher’s Shop, replaced disparate elements where butchers had slaughtered livestock and sold meat since the 13th century. The architect Hans Schoch began work in 1586. It was initially a huge hall, without interior partitions, built on stilts formed by oak trunks. Today, this U-shaped building comprises a ground floor, a first floor and three attic levels visible through the skylights. The butchers’ stalls occupied the ground floor, which opened onto the street. During fairs, the rest was used to store goods made of thread, linen, canvas and hemp. Traffic from one floor to the other was provided by a spiral staircase in the corner turret. To enlarge the complex, half-timbered buildings were built in the 17th century all around the wings, as well as overhanging the Ill, closing the inner courtyard. The current Pfifferbrieder is the only shop that still remains of these shops. The balcony on the east side of the courtyard, with consoles in the shape of animal heads, was added in 1605. In 1859, the Grande-Boucherie was decommissioned and transformed into a museum. In 1897, William II inaugurated the Kunstgewerbe Hohenlohe Museum, which became the Historical Museum in 1920. The latter brilliantly presents the city’s past, thanks to its paintings, plans, various objects, costumes and horn weapons.
Dieses Gebäude, die alte Grande Boucherie, ersetzte verschiedene Elemente oder die Bouchers, die seit dem 13. Jahrhundert das Geschäft abschlossen und verkauften. Im Jahr 1586 begann der Architekt Hans Schoch mit der Arbeit. Es ist eine riesige Halle, ohne Innenwände, aufgebaut auf den Piloten, die die Troncs de chêne bilden. Unsere Tage lang umfasste dieses Gebäude in U-Form einen Bodenbelag, eine Etage und drei Ebenen sichtbarer Kämme mit Gnade und Licht. Die étaux de bouchers bewohnen das Rez-de-chaussée, ouvert sur la rue. Anlässlich der Feiertage wird der Rest verwendet, um Fil-, Lin-, Toiletten- und Chanvre-Marken zu kaufen. Die Zirkulation einer Etage bis zum Ende wird durch eine Rolltreppe gewährleistet, die an der Winkeltourelle befestigt ist. Um das Gebäude zu vergrößern, befanden sich im 17. Jahrhundert Gebäude in Gebäuden aller Autoren, die über dem Boden der Kirche standen und im Innern verblieben. Der aktuelle Pfifferbrieder ist nur ein einziges Echo, das von diesen Echos begleitet wird. Der Balkon an der Küste wurde im Jahr 1605 mit Konsolen in Form von Tierhäuten errichtet. Im Jahr 1859 wurde die Grande-Boucherie zerstört und ins Museum umgewandelt. Im Jahr 1897 eröffnete Wilhelm II. das Kunstgewerbemuseum Hohenlohe, das 1920 zum Historischen Museum wurde. Das letzte Mal war es brillant, die Stadt zu verlassen, seine Gemälde, Pläne, Gegenstände, Kostüme oder Waffen zu bewundern.
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Il est attesté une première fois en 1308 sous le nom de « Pont des Supplices » Alors simple passerelle en bois, il servait à l’exécution de peines plus ou moins lourdes. La sentence de mort concernait les parricides, infanticides, blasphémateurs ou épouses adultères. Les condamnés à mort étaient bâillonnés, les mains et les pieds liés, enfermés vivant dans des sac et jetés dans la rivière, à l’époque au débouché des égouts de la ville. Il y avait environ 7 exécutions par an. Pour les marchands malhonnêtes trichant sur les poids et mesures, les falsificateurs de vins, petits voleurs, une sanction plus légère était appliquée. On utilisa en premier la planche des noyades. Le condamné était attaché sur cette planche basculante. Le bourreau le plongeait dans le cloaque plus ou moins longtemps, en fonction du jugement rendu. En 1477, la planche est remplacée par le Schandkorb, grand panier par lequel le supplicié est plongé dans l’eau croupie. A lui de sortir et de regagner les berges en nageant dans ce cloaque. Des sortes de sauveteurs, placées sur les berges, aidaient ceux qui ne savaient pas nager car ils n’étaient pas sensés mourir. En 1569, le panier est remplacé par une cage grillagée. La punition disparaît en 1585. Le nombreux public se trouva de nouvelles attractions : la chasse aux sorcières allait battre son plein, le feu du bûcher remplaçant l’eau croupie! Le pont actuel est construit en 1892. Ses tourelles sont démolies en 1942. Il accueillait la ligne de tramway jusque dans les années 1950. Le nom du pont provient d’une hôtellerie voisine.
It was first attested in 1308 under the name of « Pont des Supplices » At that time a simple wooden footbridge, it was used for the execution of more or less severe sentences. The death sentence concerned parricides, infanticides, blasphemers or adulterous wives. Those condemned to death were gagged, their hands and feet tied, locked alive in sacks and thrown into the river, at the time at the outlet of the city sewers. There were about 7 executions per year. In 1477, the plank was rFor dishonest merchants cheating on weights and measures, wine counterfeiters, petty thieves, a lighter punishment was applied. The drowning board was first used. The condemned was tied to this tilting plank. The executioner plunged him into the cesspool for a more or less long time, depending on the judgment rendered. Replaced by the Schandkorb, a large basket through which the tortured person is plunged into the stagnant water. It is up to him to get out and return to the banks by swimming in this cesspool. A kind of lifeguards, placed on the banks, helped those who could not swim because they were not supposed to die. In 1569, the basket was replaced by a wire cage. The punishment disappeared in 1585. The large public found new attractions: the witch hunt was going to be in full swing, the fire of the stake replacing the stagnant water! The current bridge was built in 1892. Its turrets were demolished in 1942. It hosted the tram line until the 1950s. The name of the bridge comes from a nearby hotel.
Es wurde eine Uraufführung im Jahr 1308 unter dem Namen „Pont des Supplices“ bezeugt. Wenn Sie es einfach ins Holz stecken, wird es der Hinrichtung von Hunden und Kindern dienen. Das Todesurteil betrifft Vatermörder, Kindesmörder, Gotteslästerer oder Ehegatten. Die zum Tode Verurteilten befanden sich in Bâillonnés, Haupt- und Nebengebäuden, lebten im Sack und flogen über den Fluss, in der Epoche, in der die Ausgüsse der Stadt aufgingen. Es stehen ungefähr 7 Ausführungen pro Jahr zur Verfügung. Für alkoholisierte Weine, Weinflaschen, Weinflaschen, Weinflaschen, eine Sanktion und eine lange Lebensdauer. Bei der ersten Nutzung der Planche des Noyades. Die Verurteilung erfolgte auf dieser baskulierenden Planke. Le bourreau le plongeait dans the cloaque plus or moins longtemps, en fonction du jugement rendu. Im Jahr 1477 wurde die Planche durch den Schandkorb ersetzt, die große Panier von ihr wurde in die Wasserkruste gedrückt. Sie müssen die Berge sortieren und in der Nähe dieser Decke regieren. Aus Sicherheitsgründen, die sich auf den Bergen befinden, hilft es, wenn jemand nicht zu retten ist, weil er nicht in der Lage ist, sich zu wehren. Im Jahr 1569 wurde die Pfanne durch einen Käfiggrill ersetzt. Die Strafe wurde im Jahr 1585 verhängt. Eine große Anzahl öffentlicher Menschen suchte nach neuen Attraktionen: Die Jagd auf Zauberer warf nur wenig Geld aus, das Feuer des Buches ersetzte die Croupie! Die tatsächliche Brücke wurde im Jahr 1892 gebaut. Ihre Tourelle wurden im Jahr 1942 abgerissen. Die Straßenbahnlinie wurde erst im Jahr 1950 gebaut. Der Name der Brücke lag in einem Hotel in der Nähe.
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Il est attesté une première fois en 1308 sous le nom de « Pont des Supplices » Alors simple passerelle en bois, il servait à l’exécution de peines plus ou moins lourdes. La sentence de mort concernait les parricides, infanticides, blasphémateurs ou épouses adultères. Les condamnés à mort étaient bâillonnés, les mains et les pieds liés, enfermés vivant dans des sac et jetés dans la rivière, à l’époque au débouché des égouts de la ville. Il y avait environ 7 exécutions par an. Pour les marchands malhonnêtes trichant sur les poids et mesures, les falsificateurs de vins, petits voleurs, une sanction plus légère était appliquée. On utilisa en premier la planche des noyades. Le condamné était attaché sur cette planche basculante. Le bourreau le plongeait dans le cloaque plus ou moins longtemps, en fonction du jugement rendu. En 1477, la planche est remplacée par le Schandkorb , grand panier par lequel le supplicié est plongé dans l’eau croupie. A lui de sortir et de regagner les berges en nageant dans ce cloaque. Des sortes de sauveteurs, placées sur les berges, aidaient ceux qui ne savaient pas nager car ils n’étaient pas sensés mourir. En 1569, le panier est remplacé par une cage grillagée. La punition disparaît en 1585. Le nombreux public se trouva de nouvelles attractions : la chasse aux sorcières allait battre son plein, le feu du bûcher remplaçant l’eau croupie! Le pont actuel est construit en 1892. Ses tourelles sont démolies en 1942. Il accueillait la ligne de tramway jusque dans les années 1950. Le nom du pont provient d’une hôtellerie voisine.
It was first attested in 1308 under the name of « Pont des Supplices » At that time a simple wooden footbridge, it was used for the execution of more or less severe sentences. The death sentence concerned parricides, infanticides, blasphemers or adulterous wives. Those condemned to death were gagged, their hands and feet tied, locked alive in sacks and thrown into the river, at the time at the outlet of the city sewers. There were about 7 executions per year. In 1477, the plank was rFor dishonest merchants cheating on weights and measures, wine counterfeiters, petty thieves, a lighter punishment was applied. The drowning board was first used. The condemned was tied to this tilting plank. The executioner plunged him into the cesspool for a more or less long time, depending on the judgment rendered. Replaced by the Schandkorb, a large basket through which the tortured person is plunged into the stagnant water. It is up to him to get out and return to the banks by swimming in this cesspool. A kind of lifeguards, placed on the banks, helped those who could not swim because they were not supposed to die. In 1569, the basket was replaced by a wire cage. The punishment disappeared in 1585. The large public found new attractions: the witch hunt was going to be in full swing, the fire of the stake replacing the stagnant water! The current bridge was built in 1892. Its turrets were demolished in 1942. It hosted the tram line until the 1950s. The name of the bridge comes from a nearby hotel.
Es wurde eine Uraufführung im Jahr 1308 unter dem Namen „Pont des Supplices“ bezeugt. Wenn Sie es einfach ins Holz stecken, wird es der Hinrichtung von Hunden und Kindern dienen. Das Todesurteil betrifft Vatermörder, Kindesmörder, Gotteslästerer oder Ehegatten. Die zum Tode Verurteilten befanden sich in Bâillonnés, Haupt- und Nebengebäuden, lebten im Sack und flogen über den Fluss, in der Epoche, in der die Ausgüsse der Stadt aufgingen. Es stehen ungefähr 7 Ausführungen pro Jahr zur Verfügung. Für alkoholisierte Weine, Weinflaschen, Weinflaschen, Weinflaschen, eine Sanktion und eine lange Lebensdauer. Bei der ersten Nutzung der Planche des Noyades. Die Verurteilung erfolgte auf dieser baskulierenden Planke. Le bourreau le plongeait dans the cloaque plus or moins longtemps, en fonction du jugement rendu. Im Jahr 1477 wurde die Planche durch den Schandkorb ersetzt, die große Panier von ihr wurde in die Wasserkruste gedrückt. Sie müssen die Berge sortieren und in der Nähe dieser Decke regieren. Aus Sicherheitsgründen, die sich auf den Bergen befinden, hilft es, wenn jemand nicht zu retten ist, weil er nicht in der Lage ist, sich zu wehren. Im Jahr 1569 wurde die Pfanne durch einen Käfiggrill ersetzt. Die Strafe wurde im Jahr 1585 verhängt. Eine große Anzahl öffentlicher Menschen suchte nach neuen Attraktionen: Die Jagd auf Zauberer warf nur wenig Geld aus, das Feuer des Buches ersetzte die Croupie! Die tatsächliche Brücke wurde im Jahr 1892 gebaut. Ihre Tourelle wurden im Jahr 1942 abgerissen. Die Straßenbahnlinie wurde erst im Jahr 1950 gebaut. Der Name der Brücke lag in einem Hotel in der Nähe.
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Une bâtisse est signalée à cet endroit dès la fin du XIIe siècle, sous le nom de domus ad nasum in aqua, soit maison avec le nez dans l’eau, pour le numéro 2. Au numéro 3, s’élevait l’auberge « Au Blaireau » Vers 1700, la demeure est entièrement remaniée. Le pignon est coiffé d’un toit à la Mansart. La console d’encorbellement à l’angle de la rue du Dévidoir, ornée d’un masque grimaçant et de feuillages, semble être un vestige du style Renaissance. Les bâtiments aux numéros 3 et 5 sont détruits en 1944. On procède ensuite à la construction d’un seul nouvel immeuble par l’architecte Joseph Schwab entre 1954 et 1955. L’immeuble est doté de fenêtres à arcs surbaissé, d’un rez-de-chaussée recouvert de pierre de taille et d’une toiture à la Mansart, et reprend ainsi l’architecture du XVIIIe siècle des bâtiments préexistants tout en la simplifiant.
A building is reported at this location from the end of the 12th century, under the name of domus ad nasum in aqua, or house with its nose in the water, for number 2. At number 3, stood the inn “ Au Badgeau » Around 1700, the residence was completely remodeled. The gable is topped with a Mansard roof. The corbel console at the corner of rue du Dévidoir, decorated with a grimacing mask and foliage, seems to be a vestige of the Renaissance style. Buildings numbers 3 and 5 were destroyed in 1944. A single new building was then constructed by architect Joseph Schwab between 1954 and 1955. The building has windows with lowered arches, a ground floor covered in cut stone and a Mansard roof, and thus takes up the 18th century architecture of the pre-existing buildings while simplifying it.
An dieser Stelle wird ein Gebäude aus dem Ende des 12. Jahrhunderts unter dem Namen „domus ad nasum in aqua“ oder „Haus mit der Nase im Wasser“ für Nummer 2 erwähnt. Bei Nummer 3 stand das Gasthaus „Au Badgeau“. 1700 wurde die Residenz komplett umgebaut. Der Giebel ist mit einem Mansarddach abgeschlossen. Die mit einer Grimassenmaske und Blattwerk verzierte Konsole an der Ecke der Rue du Dévidoir scheint ein Überbleibsel des Renaissancestils zu sein. Die Gebäude Nr. 3 und 5 wurden 1944 zerstört. Zwischen 1954 und 1955 wurde vom Architekten Joseph Schwab ein einziger Neubau errichtet. Das Gebäude verfügt über Fenster mit abgesenkten Bögen, ein mit behauenem Stein bedecktes Erdgeschoss und ein Mansardendach und greift so die Architektur der bereits bestehenden Gebäude aus dem 18. Jahrhundert auf und vereinfacht sie gleichzeitig.
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Cette belle maison d’époque renaissance possède des arcades au rez-de-chaussée. Au premier étage on trouve encore des fenêtres à meneaux, caractéristique de cette période. Les étages supérieures sont en pans-de-bois. Selon l’historien Seyboth cette bâtisse a été reconstruite vers 1600 ; il s’agissait à l’origine de deux maisons numérotés 74 et 75. L’immeuble accueillit entre autres des imprimeurs, des fourreurs ou des cordonniers. Mais l’hôte le plus célèbre fut sans conteste Johan Wolfgang Goethe. Un médaillon avec un profil en bas relief de celui-ci signale son séjour dans cette demeure. Il a été sculpté par Walter Eberbach. Le futur écrivain était étudiant en droit à Strasbourg en 1770-1771.La maison appartenait alors au fourreur Jean-Louis Schlag, originaire de Francfort et donc compatriote Goethe. En face, sur la place des Tripiers, s ‘élève la statue du chevalier Reimbold Liebenzeller. Celui-ci a conduit en 1262 la cité alsacienne vers l’indépendance politique, en battant les troupes épiscopales à Hausbergen. C’est une œuvre du sculpteur alsacien Christian Fuchs, d’une hauteur de 2,60 m, et sortie de la fonderie d’art Strassacker, de Heimsbrunn, près de Mulhouse, en 2019.
This beautiful Renaissance period house has arcades on the ground floor. On the first floor there are still mullioned windows, characteristic of this period. The upper floors are half-timbered. According to the historian Seyboth this building was rebuilt around 1600; It was originally two houses numbered 74 and 75. The building accommodated, among others, printers, furriers and shoemakers. But the most famous host was undoubtedly Johan Wolfgang Goethe. A medallion with a profile in low relief indicates his stay in this residence. It was sculpted by Walter Eberbach. The future writer was a law student in Strasbourg in 1770-1771. The house then belonged to the furrier Jean-Louis Schlag, originally from Frankfurt and therefore a compatriot of Goethe. Opposite, on Place des Tripiers, stands the statue of the knight Reimbold Liebenzeller. In 1262 he led the Alsatian city towards political independence, defeating the episcopal troops at Hausbergen. It is a work by the Alsatian sculptor Christian Fuchs, with a height of 2.60 m, and released from the Strassacker art foundry, in Heimsbrunn, near Mulhouse, in 2019.
Dieses schöne Renaissancehaus verfügt über Arkaden im Erdgeschoss. Im ersten Stock sind noch die für diese Zeit charakteristischen Sprossenfenster zu sehen. Die Obergeschosse sind in Fachwerkbauweise ausgeführt. Nach Angaben des Historikers Seyboth wurde dieses Gebäude um 1600 wieder aufgebaut; Ursprünglich handelte es sich um zwei Häuser mit den Nummern 74 und 75. Das Gebäude beherbergte unter anderem Drucker, Kürschner und Schuhmacher. Aber der berühmteste Gastgeber war zweifellos Johan Wolfgang Goethe. Ein Medaillon mit einem Profil in Flachrelief weist auf seinen Aufenthalt in dieser Residenz hin. Es wurde von Walter Eberbach geschaffen. Der zukünftige Schriftsteller war 1770-1771 Jurastudent in Straßburg. Das Haus gehörte damals dem Kürschner Jean-Louis Schlag, der ursprünglich aus Frankfurt stammte und somit ein Landsmann Goethes war. Gegenüber, auf dem Place des Tripiers, steht die Statue des Ritters Reimbold Liebenzeller. 1262 führte er die elsässische Stadt in die politische Unabhängigkeit und besiegte die bischöflichen Truppen bei Hausbergen. Es handelt sich um ein Werk des elsässischen Bildhauers Christian Fuchs mit einer Höhe von 2,60 m, das 2019 aus der Kunstgießerei Strassacker in Heimsbrunn bei Mulhouse herausgebracht wurde.
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Cette maison à arcades Renaissance, datée de 1564, a été remaniée au XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Dans la cour se situe une autre belle maison à colombages, ornementée avec un balcon à balustres. Cette cour est visible depuis le magasin de vêtement pour enfants. Dans le chaînage d’angle on trouve, au premier et au troisième étage des macarons avec les dates de rénovation suivantes: 1894 et 1746. Au deuxième étage on découvre une statue de soldat romain. Une plaque apposée à l’immeuble signale que « Dans cette maison naquit Charles Frédéric Gerhardt (1816-1856) l’un des pionniers de la chimie. Il fut professeur à la faculté des sciences et à l’école de pharmacie de Strasbourg »
This Renaissance arcaded house, dating from 1564, was remodeled in the 17th, 18th and 19th centuries. In the courtyard is another beautiful half-timbered house, decorated with a balustered balcony. This courtyard is visible from the children’s clothing store. In the corner chaining we find, on the first and third floor, macaroons with the following renovation dates: 1894 and 1746. On the second floor we discover a statue of a Roman soldier. A plaque attached to the building indicates that “In this house was born Charles Frédéric Gerhardt (1816-1856), one of the pioneers of chemistry. He was a professor at the Faculty of Sciences and the School of Pharmacy in Strasbourg »
Dieses Renaissance-Arkadenhaus aus dem Jahr 1564 wurde im 17., 18. und 19. Jahrhundert umgebaut. Im Innenhof steht ein weiteres schönes Fachwerkhaus, geschmückt mit einem Balusterbalkon. Dieser Innenhof ist vom Kinderbekleidungsgeschäft aus sichtbar. In der Eckverkettung finden wir im ersten und dritten Stock Makronen mit folgenden Renovierungsdaten: 1894 und 1746. Im zweiten Stock entdecken wir eine Statue eines römischen Soldaten. Eine am Gebäude angebrachte Gedenktafel weist darauf hin: „In diesem Haus wurde Charles Frédéric Gerhardt (1816-1856) geboren, einer der Pioniere der Chemie. Er war Professor an der Fakultät für Naturwissenschaften und der Fakultät für Pharmazie in Straßburg »
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Cette superbe maison a été édifiée en 1669. Si la foule qui se presse aux abords de la Cathédrale vous en laisse l’occasion, ne manquez pas les splendides sculptures qui ornent cette demeure. A l’instar de sa voisine du numéro 4, elle abrite depuis des siècles un magasin qui jadis était scindé en petits réduits nommés « Gaden » ou « Kromgaden » Précisons quelques notions sur ce type de construction. L’ossature en bois réalisée, on remplit les intervalles. Le matériau le plus souvent utilisé est le torchis, mélange d’argile, d’eau et le plus souvent de paille, mais aussi de crins de chevaux ou écosses de végétaux. L’ensemble malaxé prend la forme d’un mélange blanc ou beige, qui est en fait du béton naturel, par opposition au ciment de béton. Ce torchis possède un rôle important de solidification de l’édifice. Il présente aussi d’autres atouts pratiques. Le torchis accumule l’eau, l’absorbe l’eau et la rejette suivant l’hygrométrie de l’air, tout en restant étanche. Il constitue également un bon isolant, tout comme le bois formant l’ossature. L’ensemble assure donc une très bonne isolation thermique et acoustique, conservant la chaleur l’hiver et la fraîcheur l’été.
This superb house was built in 1669. If the crowds crowding around the Cathedral give you the opportunity, don’t miss the splendid sculptures that adorn this residence. Like its neighbor at number 4, it has for centuries housed a store which was once divided into small rooms called “Gaden” or “Kromgaden”. Let us clarify some concepts about this type of construction. Once the wooden frame has been completed, the gaps are filled. The material most often used is cob, a mixture of clay, water and most often straw, but also horse hair or plant husks. The mixed mixture takes the form of a white or beige mixture, which is in fact natural concrete, as opposed to concrete cement. This cob plays an important role in solidifying the building. It also has other practical advantages. The cob accumulates water, absorbs water and rejects it depending on the humidity of the air, while remaining waterproof. It also constitutes a good insulator, just like the wood forming the frame. The whole therefore ensures very good thermal and acoustic insulation, retaining heat in winter and coolness in summer.
Dieses prächtige Haus wurde 1669 erbaut. Wenn Ihnen die Menschenmassen, die sich rund um die Kathedrale drängen, die Gelegenheit dazu bieten, sollten Sie sich die prächtigen Skulpturen, die diese Residenz schmücken, nicht entgehen lassen. Wie sein Nachbarhaus Nr. 4 beherbergte es seit Jahrhunderten ein Geschäft, das einst in kleine Räume namens „Gaden“ oder „Kromgaden“ unterteilt war. Lassen Sie uns einige Konzepte zu dieser Art von Konstruktion klären. Sobald der Holzrahmen fertiggestellt ist, werden die Lücken verfüllt. Das am häufigsten verwendete Material ist Kolben, eine Mischung aus Ton, Wasser und am häufigsten Stroh, aber auch Pferdehaar oder Pflanzenhülsen. Bei der gemischten Mischung handelt es sich um eine weiße oder beige Mischung, bei der es sich tatsächlich um Naturbeton und nicht um Betonzement handelt. Dieser Kolben spielt eine wichtige Rolle bei der Verfestigung des Gebäudes. Darüber hinaus bietet es weitere praktische Vorteile. Der Kolben sammelt Wasser, nimmt Wasser auf und gibt es je nach Luftfeuchtigkeit ab, bleibt dabei aber wasserdicht. Es stellt außerdem eine gute Isolierung dar, genau wie das Holz, das den Rahmen bildet. Das Ganze sorgt somit für eine sehr gute Wärme- und Schalldämmung und speichert die Wärme im Winter und die Kühle im Sommer.
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Cet immeuble date de la seconde moitié du XVIe siècle. Le rez-de-chaussée de la maison est encore de style gothique : arcades et linteau de l’entrée. Le vantail de la porte d’entrée, soigneusement orné, semble d’époque Renaissance. L’oriel a été ajouté à la Renaissance. Au dessus, on trouve un balcon avec une balustrade gothique qui proviendrait de la Cathédrale. Ce style de balcon au dessus d’un oriel est aussi appelé « balcon à l’allemande » Il aurait été ajouté au XVIIIe ou XIXe siècle. On trouve également à l’intérieur un très bel escalier Renaissance du XVIe siècle. Un panneau explicatif signale que neuf tailleurs de pierre ont réalisé cet escalier en vis pourvu de 89 marches. Les tailleurs de pierre, ou tâcherons, signaient leurs réalisations d’une marque lapidaire, pour justifier leur travail accompli. On a donc pu répertorier 9 types de marques, correspondant à 9 artisans différents. Ces hommes de l’Art maîtrisaient la stéréotomie à la perfection ; ils traçaient et taillaient un bloc de pierre suivant les indications de l’architecte.
This building dates from the second half of the 16th century. The ground floor of the house is still Gothic in style: arcades and lintel of the entrance. The carefully decorated front door leaf appears to be from the Renaissance period. The oriel window was added during the Renaissance. Above, there is a balcony with a Gothic balustrade which comes from the Cathedral. This style of balcony above an oriel window is also called a « German balcony ». It would have been added in the 18th or 19th century. Inside there is also a very beautiful Renaissance staircase from the 16th century. An explanatory panel indicates that nine stonemasons created this spiral staircase with 89 steps. The stonecutters, or taskmasters, signed their creations with a lapidary mark, to justify their work accomplished. We were therefore able to list 9 types of brands, corresponding to 9 different artisans. These men of the Art mastered stereotomy to perfection; they traced and cut a block of stone following the instructions of the architect.
Dieses Gebäude stammt aus der zweiten Hälfte des 16. Jahrhunderts. Das Erdgeschoss des Hauses ist noch im gotischen Stil gehalten: Arkaden und Türsturz am Eingang. Das sorgfältig verzierte Türblatt der Haustür scheint aus der Zeit der Renaissance zu stammen. Der Erker wurde während der Renaissance hinzugefügt. Darüber befindet sich ein Balkon mit einer gotischen Balustrade, die aus dem Dom stammt. Dieser Balkontyp über einem Erker wird auch „deutscher Balkon“ genannt. Er wurde im 18. oder 19. Jahrhundert hinzugefügt. Im Inneren befindet sich auch eine sehr schöne Renaissance-Treppe aus dem 16. Jahrhundert. Eine Erläuterungstafel weist darauf hin, dass neun Steinmetze diese Wendeltreppe mit 89 Stufen geschaffen haben. Die Steinmetze oder Aufseher signierten ihre Werke mit einem lapidaren Zeichen, um ihre geleistete Arbeit zu rechtfertigen. Wir konnten daher 9 Markentypen auflisten, die 9 verschiedenen Kunsthandwerkern entsprechen. Diese Männer der Kunst beherrschten die Stereotomie bis zur Perfektion; Sie zeichneten und schnitten einen Steinblock nach den Anweisungen des Architekten.
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Angle de la rue Mercière et de la place de la Cathédrale. Formée de trois maisons de la période Renaissance, ce complexe abrite une pharmacie, déjà mentionnée en 1268. Elle appartient alors à l’apothicaire Henri Philippi. Deux des trois baies en arc en plein cintre sont sculptées de branchages et de reptiles. L’angle de l’encorbellement repose sur deux colonnes en grès de 1567. La tradition populaire les donnent comme gabarit pour mesurer l’embonpoint des conseillers municipaux ! Après la prestation du serment du Schwoertag, ces derniers visitaient jadis l’ensemble des poêles de corporations. Toute la journée se passait alors à boire et à manger. Le soir, ils devaient revenir sur la place de la Cathédrale, puis passer entre ces deux piliers, afin de vérifier s’ils n’avaient pas trop abuser de bonne chère. La pharmacie du Cerf a fermé en 2000.
Corner of rue Mercière and Place de la Cathédrale. Made up of three houses from the Renaissance period, this complex houses a pharmacy, already mentioned in 1268. It then belonged to the apothecary Henri Philippi. Two of the three semicircular arched bays are sculpted with branches and reptiles. The corner of the corbel rests on two sandstone columns from 1567. Popular tradition gives them as a template to measure the weight of municipal councilors! After taking the Schwoertag oath, they used to visit all the guild halls. The whole day was then spent drinking and eating. In the evening, they had to return to the Cathedral Square, then pass between these two pillars, in order to check if they had not overindulged in good food. The Cerf pharmacy closed in 2000.
Ecke Rue Mercière und Place de la Cathédrale. Dieser Komplex besteht aus drei Häusern aus der Renaissance und beherbergt eine Apotheke, die bereits 1268 erwähnt wurde. Sie gehörte damals dem Apotheker Henri Philippi. Zwei der drei halbkreisförmigen Bogenbuchten sind mit Ästen und Reptilien verziert. Die Ecke des Kragsteins ruht auf zwei Sandsteinsäulen aus dem Jahr 1567. Die volkstümliche Überlieferung nennt sie als Vorlage zur Gewichtsmessung von Gemeinderäten! Nachdem sie den Schwörtag-Eid abgelegt hatten, besuchten sie alle Zunftsäle. Der ganze Tag wurde dann mit Trinken und Essen verbracht. Am Abend mussten sie zum Domplatz zurückkehren und zwischen diesen beiden Säulen hindurchgehen, um zu überprüfen, ob sie sich nicht zu sehr an gutem Essen gegönnt hatten. Die Cerf-Apotheke wurde im Jahr 2000 geschlossen.
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Cette bâtisse porte le nom d’un de ses propriétaires du XIXe siècle, mais c’est le marchand de fromage Martin Braun qui, en 1571, lui a donné l’aspect qui est encore le sien de nos jours, avec ses trois étages et ses trois niveaux de combles. La hauteur de la nappe phréatique interdisant les caves, c’est le grenier qui abritait les grains. Le style général est celui de la Renaissance rhénane : rez-de-chaussée en maçonnerie, étages en pans de bois avec encorbellement, poutres sculptés. En 1905, Léon Schnug réalisa des peintures murales à l’intérieur. La façade est décorée de motifs tirés de la Bible et de la mythologie gréco-latine. Sur le poteau cornier sont représentées les trois vertus théologales : Foi, Espérance et Charité. Un pélican symbolise le Christ, une femme et ses deux enfants l’amour maternel. Sur le pignon, aux deuxième et troisième étages, sont sculptés les dix âges de la vie, et au premier les cinq sens, incarnés par des femmes et des figures allégoriques : la vue par un aigle et le soleil, le goût par une corbeille de fruits et un singe, l’odorat par une corbeille de fleurs et un chien, l’ouïe par un violon, une harpe et un cervidé et le toucher par une araignée et une tortue. Les allèges des fenêtres montre les signes du zodiaque. La grande façade présente les preux, de haut en bas : l’époque hébraïque, la période gréco-romaine et l’ère chrétienne. Sous les fenêtres seize musiciens jouent chacun d’un instrument différent.
This building bears the name of one of its 19th century owners, but it was the cheese merchant Martin Braun who, in 1571, gave it the appearance that it still has today, with its three floors and its three attic levels. The height of the water table prohibiting cellars, it was the attic which sheltered the grains. The general style is that of the Rhenish Renaissance: masonry ground floor, half-timbered floors with corbelling, sculpted beams. In 1905, Léon Schnug painted murals inside. The facade is decorated with motifs taken from the Bible and Greco-Latin mythology. On the corner post are represented the three theological virtues: Faith, Hope and Charity. A pelican symbolizes Christ, a woman and her two children maternal love. On the gable, on the second and third floors, are sculpted the ten ages of life, and on the first the five senses, embodied by women and figures allegorical: sight by an eagle and the sun, taste by a basket of fruits and a monkey, smell by a basket of flowers and a dog, hearing by a violin, a harp and a deer and touch by a spider and a turtle. The window sills show the signs of the zodiac. The large facade presents the valors, from top to bottom: the Hebrew era, the Greco-Roman period and the Christian era. Under the windows sixteen musicians each play a different instrument.
Dieses Gebäude trägt den Namen eines seiner Besitzer aus dem 19. Jahrhundert, aber es war der Käsehändler Martin Braun, der ihm im Jahr 1571 das Aussehen verlieh, das es heute noch hat, mit seinen drei Stockwerken und seinen drei Dachgeschossebenen. Da der Grundwasserspiegel so hoch war, dass es keinen Keller gab, war es der Dachboden, der das Getreide beherbergte. Der allgemeine Stil ist der der rheinischen Renaissance: gemauertes Erdgeschoss, Fachwerkböden mit auskragenden, skulptierten Balken. Im Jahr 1905 malte Léon Schnug Wandgemälde im Inneren. Die Fassade ist mit Motiven aus der Bibel und der griechisch-lateinischen Mythologie verziert. Auf dem Eckpfosten sind die drei theologischen Tugenden dargestellt: Glaube, Hoffnung und Nächstenliebe. Ein Pelikan symbolisiert Christus, die mütterliche Liebe einer Frau und ihrer beiden Kinder. Auf dem Giebel sind im zweiten und dritten Stock die zehn Lebensalter und im ersten die fünf Sinne, verkörpert durch Frauen und allegorische Figuren, dargestellt ein Adler und die Sonne, Schmecken durch einen Obstkorb und einen Affen, Riechen durch einen Blumenkorb und einen Hund, Hören durch eine Geige, eine Harfe und ein Reh und Berühren durch eine Spinne und eine Schildkröte. Die Fensterbänke zeigen die Tierkreiszeichen. Die große Fassade präsentiert von oben bis unten die Tapferkeiten: die hebräische Ära, die griechisch-römische Zeit und die christliche Ära. Unter den Fenstern spielen sechzehn Musiker, jeder ein anderes Instrument.
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A l’angle de ce bâtiment se trouve le buste de Jean-Michel Sultzer. Si son regard est tourné vers le sommet de la cathédrale, ce n’est aucunement le fruit du hasard. En effet, en 1793, en pleine Terreur, Téterel, membre de la municipalité révolutionnaire, propose d’abattre la flèche du sanctuaire. Il juge que de « son impertinente hauteur, celle-ci est une injure aux principes d’égalité» Le ferronnier Sultzer, choqué par ce sacrilège, fait adopter une mesure afin de sauvegarder Notre-Dame : un énorme bonnet phrygien rouge vient coiffer la flèche! Réalisée au début du XXe siècle, cette sculpture rappelle cet épisode.
At the corner of this building is the bust of Jean-Michel Sultzer. If his gaze is turned towards the top of the cathedral, it is by no means the result of chance. Indeed, in 1793, in the midst of the Terror, Téterel, a member of the revolutionary municipality, proposed to tear down the spire of the sanctuary. He judges that “from its impertinent height, this is an insult to the principles of equality” The ironworker Sultzer, shocked by this sacrilege, had a measure adopted in order to safeguard Notre-Dame: an enormous red Phrygian cap was placed on top of the spire! Made at the beginning of the 20th century, this sculpture recalls this episode.
An der Ecke dieses Gebäudes befindet sich die Büste von Jean-Michel Sultzer. Wenn sein Blick auf die Spitze der Kathedrale gerichtet ist, ist das keineswegs ein Zufall. Tatsächlich schlug Téterel, ein Mitglied der revolutionären Gemeinde, 1793, mitten im Terror, vor, den Turm des Heiligtums abzureißen. Er urteilt: „In seiner unverschämten Höhe ist dies eine Beleidigung der Grundsätze der Gleichheit.“ Der Eisenarbeiter Sultzer war von diesem Sakrileg schockiert und ließ eine Maßnahme ergreifen, um Notre-Dame zu schützen: Eine riesige rote phrygische Kappe wurde auf den Turm gesetzt! Diese zu Beginn des 20. Jahrhunderts gefertigte Skulptur erinnert an diese Episode.
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On ne connaît pas l’emplacement du premier édifice homonyme décrit en 826 par le moine Ermold le Noir. L’évêque Werther fait bâtir une basilique vers 1015, témoignage de la puissance et de la prospérité de Strasbourg. En 1190, un incendie ravage la ville. La nouvelle cathédrale est le résultat de la succession de nombreux maître d’œuvre. Si elle garde quelques traces de roman, elle reflète également toutes les tendances du gothique. On peut lire sur les murs les diverses sources d’inspiration : l’espace mosan pour le transept dédoublé à croisillons-halles, le type chartrain pour les sculptures méridionales, par exemple. La cathédrale abrite des pièces liturgiques et funéraires, notamment le gisant de l’évêque bâtisseur Conrad de Lichtenberg, mort en 1299, et des fonts baptismaux en grès de style gothique tardif, sculptés par Jodoque Dozinger en 1453. Citons quelques artistes qui ont œuvré à la décoration de cet édifice : Nicolas de Leyde et sa Vierge à l’Enfant, Conrad Sifer, Martin Schongauer, auteur probable d’une fresque de la Nativité située au dessus de l’entrée de la chapelle Saint-André. Entre 1772 et 1779, Jean-Laurent Goetz construit les galeries néo-gothiques ajourées de baies sur les flancs nord et sud. Elles doivent cacher les boutiques massées autour de l’édifice. Elles sont par ailleurs une résurgence précoce du gothique. Les réseaux flamboyants ont été ajoutés, au XIXe siècle, sur les conseils de Prosper Mérimée. La tour restera seule, toutes les velléités pour en bâtir une seconde ayant échouées. En 1793, la Révolution convertit la cathédrale en Temple de la Raison. Défi supposé au principe d’égalité, elle est même menacée de destruction. Pour la préserver, on hisse un bonnet rouge en tôle en haut de la tour.
We do not know the location of the first homonymous building described in 826 by the monk Ermold the Black. Bishop Werther built a basilica around 1015, testimony to the power and prosperity of Strasbourg. In 1190, a fire ravaged the city. The new cathedral is the result of the succession of numerous project managers. If it retains some traces of the novel, it also reflects all the trends of the Gothic. We can read on the walls the various sources of inspiration: the Mosan space for the split transept with cross-halls, the Chartres type for the southern sculptures, for example. The cathedral houses liturgical and funerary pieces, notably the recumbent figure of the building bishop Conrad of Lichtenberg, who died in 1299, and a late Gothic sandstone baptismal font, sculpted by Jodoque Dozinger in 1453.Let us cite some artists who worked on the decoration of this building: Nicholas of Leiden and his Virgin and Child, Conrad Sifer, Martin Schongauer, probable author of a fresco of the Nativity located above the entrance to the Saint Chapel -Andre. Between 1772 and 1779, Jean-Laurent Goetz built the neo-Gothic galleries with openwork bays on the north and south sides. They must hide the shops massed around the building. They are also an early resurgence of Gothic. The flamboyant networks were added in the 19th century on the advice of Prosper Mérimée. The tower will remain alone, all attempts to build a second having failed. In 1793, the Revolution converted the cathedral into the Temple of Reason. A supposed challenge to the principle of equality, it is even threatened with destruction. To preserve it, a red sheet metal cap is hoisted to the top of the tower.
Wir kennen den Standort des ersten gleichnamigen Gebäudes, das 826 vom Mönch Ermold dem Schwarzen beschrieben wurde, nicht. Bischof Werther ließ um 1015 eine Basilika erbauen, ein Zeugnis der Macht und des Wohlstands Straßburgs. Im Jahr 1190 verwüstete ein Brand die Stadt. Die neue Kathedrale ist das Ergebnis der Abfolge zahlreicher Projektmanager. Es behält zwar einige Spuren des Romans bei, spiegelt aber auch alle Tendenzen der Gotik wider. An den Wänden können wir die verschiedenen Inspirationsquellen ablesen: den mosanischen Raum für das geteilte Querschiff mit Querhallen, den Chartres-Typ für die südlichen Skulpturen zum Beispiel. Die Kathedrale beherbergt liturgische und Grabstücke, insbesondere die liegende Figur des Baubischofs Konrad von Lichtenberg, der 1299 starb, und ein spätgotisches Taufbecken aus Sandstein, das 1453 von Jodoque Dozinger geschaffen wurde.Nennen wir einige Künstler, die an der Dekoration dieses Gebäudes gearbeitet haben: Nikolaus von Leiden und seine Jungfrau mit Kind, Conrad Sifer, Martin Schongauer, wahrscheinlicher Autor eines Freskos der Geburt Christi über dem Eingang der Heiligen Kapelle – Andre. Zwischen 1772 und 1779 errichtete Jean-Laurent Goetz die neugotischen Galerien mit durchbrochenen Erkern an der Nord- und Südseite. Sie müssen die Geschäfte, die sich rund um das Gebäude drängen, verstecken. Sie sind auch ein frühes Wiederaufleben der Gotik. Die extravaganten Netze wurden im 19. Jahrhundert auf Anraten von Prosper Mérimée hinzugefügt. Der Turm bleibt allein, alle Versuche, einen zweiten zu bauen, sind gescheitert. Im Jahr 1793 verwandelte die Revolution die Kathedrale in den Tempel der Vernunft. Eine vermeintliche Herausforderung des Gleichheitsprinzips, ihr droht sogar die Zerstörung. Um es zu erhalten, wird eine rote Blechkappe auf die Turmspitze gehoben.
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Créée entre 1547 et 1574, cette sublime horloge mesure 18m de haut et 7m de large. Ses concepteurs se nommaient Bernard Nonnenmacher et Hans Uhlberger. Isaac et Josias Habrecht en étaient les horlogers. Le décorateur était Tobie Stimmer. Les calculs astronomiques ont été réalisés par Conrad Dasypodius. L’architecture de cette horloge mêle les éléments gothiques et Renaissance, les peintures et les sculptures, quant à elles, ne s’apparentant qu’à ce dernier. Les différents écoinçons, groupés par quatre, ont pour thème la personnification des empires de l’Antiquité selon le prophète Daniel -Assyrie, Perse, Grèce et Rome-, les saisons et les éléments. Les autres tableaux, outre les allégories de la vie païenne et de la vie chrétienne, représentent le Jugement dernier et la création du monde. Les sculptures sont en fait des automates, qui s’animent à différents moments de la journée: un putto fait ainsi tinter une cloche, un autre renverse un sablier, tandis que les Âges de la vie défilent devant la Mort et que le Christ voit passer les apôtres. Le coq chante trois fois chaque midi. L’ensemble, arrêté entre 1788 et 1838, est par la suite refait sur de nouvelles bases par Jean-Baptiste Schwilgué.
Created between 1547 and 1574, this sublime clock measures 18m high and 7m wide. Its designers were Bernard Nonnenmacher and Hans Uhlberger. Isaac and Josias Habrecht were the watchmakers. The production designer was Tobie Stimmer. The astronomical calculations were carried out by Conrad Dasypodius. The architecture of this clock mixes Gothic and Renaissance elements, the paintings and sculptures, for their part, only being related to the latter. The different spandrels, grouped in fours, have as their theme the personification of the empires of Antiquity according to the prophet Daniel -Assyria, Persia, Greece and Rome-, the seasons and the elements. The other paintings, in addition to allegories of pagan life and Christian life, represent the Last Judgment and the creation of the world. The sculptures are in fact automatons, which come to life at different times of the day: a putto rings a bell, another overturns an hourglass, while the Ages of life parade before Death and Christ sees the apostles. The rooster crows three times every midday. The whole, stopped between 1788 and 1838, was subsequently rebuilt on new bases by Jean-Baptiste Schwilgué.
Diese erhabene Uhr wurde zwischen 1547 und 1574 erbaut und ist 18 m hoch und 7 m breit. Seine Designer waren Bernard Nonnenmacher und Hans Uhlberger. Isaac und Josias Habrecht waren die Uhrmacher. Der Produktionsdesigner war Tobie Stimmer. Die astronomischen Berechnungen wurden von Conrad Dasypodius durchgeführt. Die Architektur dieser Uhr vermischt Elemente der Gotik und Renaissance, wobei die Gemälde und Skulpturen ihrerseits nur mit letzterer in Zusammenhang stehen. Die verschiedenen, in Vierergruppen gruppierten Zwickel haben als Thema die Personifizierung der Reiche der Antike nach dem Propheten Daniel – Assyrien, Persien, Griechenland und Rom –, der Jahreszeiten und der Elemente. Die anderen Gemälde stellen neben Allegorien des heidnischen und christlichen Lebens das Jüngste Gericht und die Erschaffung der Welt dar. Bei den Skulpturen handelt es sich tatsächlich um Automaten, die zu verschiedenen Tageszeiten zum Leben erwachen: Ein Putto läutet eine Glocke, ein anderer wirft eine Sanduhr um, während die Lebensalter vor dem Tod aufmarschieren und Christus die Apostel sieht. Jeden Mittag kräht der Hahn dreimal. Das Ganze wurde zwischen 1788 und 1838 stillgelegt und anschließend von Jean-Baptiste Schwilgué auf neuen Grundlagen wieder aufgebaut.
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Créée entre 1547 et 1574, cette sublime horloge mesure 18m de haut et 7m de large. Ses concepteurs se nommaient Bernard Nonnenmacher et Hans Uhlberger. Isaac et Josias Habrecht en étaient les horlogers. Le décorateur était Tobie Stimmer. Les calculs astronomiques ont été réalisés par Conrad Dasypodius. L’architecture de cette horloge mêle les éléments gothiques et Renaissance, les peintures et les sculptures, quant à elles, ne s’apparentant qu’à ce dernier. Les différents écoinçons, groupés par quatre, ont pour thème la personnification des empires de l’Antiquité selon le prophète Daniel -Assyrie, Perse, Grèce et Rome-, les saisons et les éléments. Les autres tableaux, outre les allégories de la vie païenne et de la vie chrétienne, représentent le Jugement dernier et la création du monde. Les sculptures sont en fait des automates, qui s’animent à différents moments de la journée: un putto fait ainsi tinter une cloche, un autre renverse un sablier, tandis que les Âges de la vie défilent devant la Mort et que le Christ voit passer les apôtres. Le coq chante trois fois chaque midi. L’ensemble, arrêté entre 1788 et 1838, est par la suite refait sur de nouvelles bases par Jean-Baptiste Schwilgué.
Created between 1547 and 1574, this sublime clock measures 18m high and 7m wide. Its designers were Bernard Nonnenmacher and Hans Uhlberger. Isaac and Josias Habrecht were the watchmakers. The production designer was Tobie Stimmer. The astronomical calculations were carried out by Conrad Dasypodius. The architecture of this clock mixes Gothic and Renaissance elements, the paintings and sculptures, for their part, only being related to the latter. The different spandrels, grouped in fours, have as their theme the personification of the empires of Antiquity according to the prophet Daniel -Assyria, Persia, Greece and Rome-, the seasons and the elements. The other paintings, in addition to allegories of pagan life and Christian life, represent the Last Judgment and the creation of the world. The sculptures are in fact automatons, which come to life at different times of the day: a putto rings a bell, another overturns an hourglass, while the Ages of life parade before Death and Christ sees the apostles. The rooster crows three times every midday. The whole, stopped between 1788 and 1838, was subsequently rebuilt on new bases by Jean-Baptiste Schwilgué.
Diese erhabene Uhr wurde zwischen 1547 und 1574 erbaut und ist 18 m hoch und 7 m breit. Seine Designer waren Bernard Nonnenmacher und Hans Uhlberger. Isaac und Josias Habrecht waren die Uhrmacher. Der Produktionsdesigner war Tobie Stimmer. Die astronomischen Berechnungen wurden von Conrad Dasypodius durchgeführt. Die Architektur dieser Uhr vermischt Elemente der Gotik und Renaissance, wobei die Gemälde und Skulpturen ihrerseits nur mit letzterer in Zusammenhang stehen. Die verschiedenen, in Vierergruppen gruppierten Zwickel haben als Thema die Personifizierung der Reiche der Antike nach dem Propheten Daniel – Assyrien, Persien, Griechenland und Rom –, der Jahreszeiten und der Elemente. Die anderen Gemälde stellen neben Allegorien des heidnischen und christlichen Lebens das Jüngste Gericht und die Erschaffung der Welt dar. Bei den Skulpturen handelt es sich tatsächlich um Automaten, die zu verschiedenen Tageszeiten zum Leben erwachen: Ein Putto läutet eine Glocke, ein anderer wirft eine Sanduhr um, während die Lebensalter vor dem Tod aufmarschieren und Christus die Apostel sieht. Jeden Mittag kräht der Hahn dreimal. Das Ganze wurde zwischen 1788 und 1838 stillgelegt und anschließend von Jean-Baptiste Schwilgué auf neuen Grundlagen wieder aufgebaut.
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Construit par Gustave Klotz, cet immeuble est loué par l’Etat en 1861, afin d’y accueillir l’Ecole de santé militaire. Elle est transférée à Lyon après 1871. Les élèves logeaient dans ce bâtiment. Ils suivaient les cours de la faculté de médecine en face de l’hôpital, et les cours spécifiquement militaires à l’hôpital militaire. On les surnommés les « carabins rouges » en raison de leur tenue, très populaire. Une plaque rappelle le souvenir des six étudiants tués pendant le siège de 1870. L’immeuble accueille de nos jours un centre culturel. Crée en 2019, le 5e Lieu est un endroit unique, permettant de découvrir Strasbourg à travers son patrimoine, son architecture et sa vie culturelle. Sur plus de 1 000 m², le 5e Lieu associe :
– un espace dédié à la promotion de l’offre culturelle
-l’exposition « Un voyage à Strasbourg » permet de découvrir l’architecture et le patrimoine de la ville par le biais de dispositifs ludiques et interactifs.
-le Cabinet des Estampes et des Dessins conserve une riche collection de 150 000 œuvres graphiques. Il est accessible uniquement sur réservation préalable.
Le 5e Lieu propose également des expositions temporaires et des rendez-vous thématiques.
Built by Gustave Klotz, this building was rented by the State in 1861 to house the Military Health School. It was transferred to Lyon after 1871. The students lived in this building. They followed courses at the medical faculty opposite the hospital, and specifically military courses at the military hospital. They were nicknamed the “red carabins” because of their very popular outfit. A plaque commemorates the six students killed during the siege of 1870.
The building now houses a cultural center. Created in 2019, the 5th Place is a unique place, allowing you to discover Strasbourg through its heritage, its architecture and its cultural life. Covering more than 1,000 m², the 5th Place combines:
– a space dedicated to promoting the cultural offering
-the exhibition “A trip to Strasbourg” allows you to discover the architecture and heritage of the city through fun and interactive devices.
-the Cabinet of Prints and Drawings maintains a rich collection of 150,000 graphic works. It is only accessible by prior reservation.
The 5th Place also offers temporary exhibitions and thematic events.
Dieses von Gustave Klotz erbaute Gebäude wurde 1861 vom Staat gemietet, um dort die Militärgesundheitsschule unterzubringen. Nach 1871 wurde es nach Lyon verlegt. Die Studenten wohnten in diesem Gebäude. Sie absolvierten Kurse an der dem Krankenhaus gegenüberliegenden medizinischen Fakultät und insbesondere militärische Kurse am Militärkrankenhaus. Wegen ihrer sehr beliebten Kleidung erhielten sie den Spitznamen „rote Karabiner“. Eine Gedenktafel erinnert an die sechs Studenten, die während der Belagerung von 1870 getötet wurden.
Das Gebäude beherbergt heute ein Kulturzentrum. Der 2019 gegründete 5. Platz ist ein einzigartiger Ort, an dem Sie Straßburg anhand seines Erbes, seiner Architektur und seines kulturellen Lebens entdecken können. Auf über 1.000 m² vereint der 5. Platz:
– ein Raum, der der Förderung des kulturellen Angebots gewidmet ist
-Die Ausstellung „Eine Reise nach Straßburg“ ermöglicht es Ihnen, die Architektur und das Erbe der Stadt durch unterhaltsame und interaktive Geräte zu entdecken.
-Das Kupferstichkabinett verfügt über eine reiche Sammlung von 150.000 grafischen Werken. Der Zugang ist nur nach vorheriger Reservierung möglich.
Der 5. Platz bietet auch Wechselausstellungen und thematische Veranstaltungen
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Aménagé entre 1931 et 1939, ce musée conserve les témoins du magnifique essor artistique qu’ont connu Strasbourg et les régions du Rhin supérieur au Moyen Âge et à la Renaissance. Chefs d’œuvres de la sculpture, de la peinture et du vitrail, orfèvrerie, tapisserie et mobilier se partagent les quarante salles aménagées dans les bâtiments de l’œuvre de Notre-Dame. Cette institution est chargée depuis le Moyen Âge de recueillir des fonds pour le chantier de la cathédrale. Le corps de gauche, au pignon en simples gradins, date de 1347 et est remanié au XVIe siècle. Celui-de droite, au pignon à décor de volutes et de vases, est construit sur les plans de Hans Uhlberger en un style Renaissance., auquel se mêlent des souvenirs du gothique tardif. Il abrite l’ancienne salle de réunion des maçons et tailleurs de pierre de la cathédrale. Les deux corps sont desservis par un escalier à vis.
Built between 1931 and 1939, this museum preserves evidence of the magnificent artistic development experienced by Strasbourg and the Upper Rhine regions in the Middle Ages and the Renaissance. Masterpieces of sculpture, painting and stained glass, goldwork, tapestry and furniture share the forty rooms set up in the buildings of the Notre-Dame work. This institution has been responsible since the Middle Ages for raising funds for the construction of the cathedral. The left body, with a simple stepped gable, dates from 1347 and was remodeled in the 16th century. The one on the right, with a gable decorated with scrolls and vases, is built according to plans by Hans Uhlberger in a Renaissance style, with memories of late Gothic mixed in. It houses the former meeting room of the cathedral’s masons and stonemasons. The two bodies are served by a spiral staircase.
Das zwischen 1931 und 1939 erbaute Museum bewahrt Zeugnisse der großartigen künstlerischen Entwicklung, die Straßburg und die Oberrheinregion im Mittelalter und in der Renaissance erlebten. Meisterwerke der Bildhauerei, Malerei und Glasmalerei, Goldarbeiten, Wandteppiche und Möbel teilen sich die vierzig Räume, die in den Gebäuden des Notre-Dame-Werks eingerichtet sind. Diese Institution war seit dem Mittelalter für die Beschaffung von Geldern für den Bau der Kathedrale zuständig. Der linke Körper mit einem einfachen Treppengiebel stammt aus dem Jahr 1347 und wurde im 16. Jahrhundert umgebaut. Das rechte mit einem mit Voluten und Vasen geschmückten Giebel ist nach Plänen von Hans Uhlberger im Stil der Renaissance mit eingemischten Anklängen an die Spätgotik erbaut. Es beherbergt den ehemaligen Sitzungssaal der Maurer und Steinmetze des Doms. Die beiden Körper sind über eine Wendeltreppe erreichbar.
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En 1727, Armand de Rohan-Soubise, prince-évêque de Strasbourg depuis 1704, cardinal depuis 1712 et grand aumônier de France depuis 1713, décide de remplacer le vieil hôtel épiscopal par un palais digne de son rang. L’architecte du roi, Robert de Cotte, établit des plans conformes à ceux des grands hôtels parisiens disposés entre cour et jardin. Les travaux s’étalèrent de 1732 à 1742. Les façades principales, de facture classique, sont revêtues d’un parement en grès jaune rappellent le calcaire parisien. Le portail d’entrée en arc de triomphe est couronné par des groupes statuaires « La Clémence » et « La Religion » En raison de la déclivité du terrain, l’étage noble est situé au rez-de-chaussée. Le fronton présente deux figures dues au ciseau de Robert Le Lorrain « La Force » et « La Prudence » La façade sur l’Ill comprend trois étages, le premier abritant les appartements royaux. Le fronton aux armes de l’évêque sont soutenues par des colonnes puissantes. A l’extrémité occidentale se trouve la bibliothèque et la chapelle, plus basses d’un niveau. Le bâtiment offre de nos jours plusieurs parties muséales, toutes passionnantes : musée archéologique, musée des Arts décoratifs, musée des Beaux-Arts et les diverses salles d’habitation de ce somptueux palais.
In 1727, Armand de Rohan-Soubise, prince-bishop of Strasbourg since 1704, cardinal since 1712 and grand chaplain of France since 1713, decided to replace the old episcopal hotel with a palace worthy of its rank. The king’s architect, Robert de Cotte, established plans consistent with those of the great Parisian hotels located between courtyard and garden. The work lasted from 1732 to 1742. The main facades, of classic style, are covered with a yellow sandstone facing reminiscent of Parisian limestone. The triumphal arch entrance portal is crowned by statuary groups “La Clémence” and “La Religion” Due to the slope of the land, the noble floor is located on the ground floor. The pediment presents two figures due to the chisel of Robert Le Lorrain, “La force” and “La Prudence”. The facade overlooking the Ill has three floors, the first housing the royal apartments. The pediment with the bishop’s arms is supported by powerful columns. At the western end is the library and chapel, one level lower. The building now offers several museum parts, all fascinating: archaeological museum, decorative arts museum, fine arts museum and the various living rooms of this sumptuous palace.
Im Jahr 1727 beschloss Armand de Rohan-Soubise, seit 1704 Fürstbischof von Straßburg, seit 1712 Kardinal und seit 1713 Großkaplan von Frankreich, das alte bischöfliche Hotel durch einen diesem Rang würdigen Palast zu ersetzen. Der Architekt des Königs, Robert de Cotte, entwarf Pläne, die denen der großen Pariser Hotels zwischen Innenhof und Garten entsprachen. Die Arbeiten dauerten von 1732 bis 1742. Die Hauptfassaden im klassischen Stil sind mit einer gelben Sandsteinverkleidung verkleidet, die an Pariser Kalkstein erinnert. Das Eingangsportal des Triumphbogens wird von den Statuengruppen „La Clémence“ und „La Religion“ gekrönt. Aufgrund der Hanglage des Grundstücks befindet sich die Edeletage im Erdgeschoss. Der Giebel zeigt zwei Figuren, die dem Meißel von Robert Le Lorrain zu verdanken sind: „La Force“ und „La Prudence“. Die Fassade mit Blick auf die Ill hat drei Stockwerke, das erste beherbergt die königlichen Gemächer. Der Giebel mit dem Wappen des Bischofs wird von mächtigen Säulen getragen. Am westlichen Ende befindet sich eine Ebene tiefer die Bibliothek und die Kapelle. Das Gebäude verfügt heute über mehrere faszinierende Museumsbereiche: das archäologische Museum, das Kunstgewerbemuseum, das Kunstmuseum und die verschiedenen Wohnräume dieses prächtigen Palastes.
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En 1685, quatre ans après la conquête de Strasbourg, et année de la révocation de l’édit de Nantes, Louis XIV accorde le privilège aux Jésuites de créer un Collège Royal près du Séminaire. Le but est d’éduquer la jeunesse alsacienne dans la religion catholique et en français. Les bâtiments, d’architecture classique, sont construits dans les années suivantes. En 1802, Napoléon crée les lycées d’État chargés de former l’élite de la Nation. Les bâtiments du l’ancien Collège Royal accueillent le Lycée Impérial en 1804, ce qui en fait un des plus anciens lycées de France. L’établissement sera le seul lycée de garçons de la ville de 1804 à 1920. Le 22 novembre 1919, il devient le lycée Fustel-de-Coulanges, en hommage à Numa Denis Fustel de Coulanges (1830-1889), professeur d’histoire à l’université de Strasbourg de 1860 à 1870. Il compte parmi ses anciens élèves Jules Ferry, Erich von Manstein, le père de Foucauld, le mime Marceau, le commandant Picquart ou encore Thierry Mugler. Le lycée actuel est pourvu de classes préparatoires littéraires aux concours des grandes écoles. Il prépare également à l’École nationale des chartes.
In 1685, four years after the conquest of Strasbourg, and the year of the revocation of the Edict of Nantes, Louis XIV granted the privilege to the Jesuits of creating a Royal College near the Seminary. The goal is to educate Alsatian youth in the Catholic religion and in French. The buildings, of classic architecture, were constructed in the following years. In 1802, Napoleon created state high schools responsible for training the nation’s elite. The buildings of the former Royal College housed the Lycée Impérial in 1804, making it one of the oldest high schools in France. The establishment will be the only boys’ high school in the city from 1804 to 1920. On November 22, 1919, it became the Fustel-de-Coulanges high school, in homage to Numa Denis Fustel de Coulanges (1830-1889), history teacher at the University of Strasbourg from 1860 to 1870. His former students include Jules Ferry, Erich von Manstein, Foucauld’s father, the mime Marceau, Commander Picquart and Thierry Mugler. The current high school has literary preparatory classes for competitive exams for the Grandes Ecoles. He also prepares for the National School of Charters.
Im Jahr 1685, vier Jahre nach der Eroberung Straßburgs und im Jahr der Aufhebung des Edikts von Nantes, gewährte Ludwig XIV. den Jesuiten das Privileg, in der Nähe des Priesterseminars ein Königliches Kollegium zu errichten. Ziel ist es, die elsässische Jugend in der katholischen Religion und in Französisch zu unterrichten. Die Gebäude klassischer Architektur wurden in den folgenden Jahren errichtet. Im Jahr 1802 gründete Napoleon staatliche Gymnasien, die für die Ausbildung der Elite des Landes zuständig waren. In den Gebäuden des ehemaligen Royal College befand sich 1804 das Lycée Impérial, was es zu einer der ältesten Gymnasien Frankreichs machte. Von 1804 bis 1920 war die Einrichtung die einzige Jungenhochschule der Stadt. Am 22. November 1919 wurde sie zur Fustel-de-Coulanges-Oberschule, als Hommage an Numa Denis Fustel de Coulanges (1830–1889), Geschichte Lehrer an der Universität Straßburg von 1860 bis 1870. Zu seinen ehemaligen Schülern zählen Jules Ferry, Erich von Manstein, Foucaulds Vater, der Pantomime Marceau, Commander Picquart und Thierry Mugler. Die aktuelle High School verfügt über literarische Vorbereitungsklassen für die Auswahlprüfungen für die Grandes Ecoles. Er bereitet sich auch auf die National School of Charters vor.
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Bâtie au XIIe siècle, cette maison fut appelée du XVIe au XVIIIe « Zu dem Froneck » Elle fut habité par les écrivains Hilarius et Hans Meyer au XVIe siècle. Elle abrite en 1776 l’assemblée pour la corvée. Sauf au rez-de-chaussée, le mur-pignon original a conservé la quasi-totalité de ses baies à meneaux Renaissance. Deux dates ont été inscrites sur l’édifice : 1587 sur l’oriel et 1690 sur une fenêtre. Les baies gothiques ont été dégagées pendant la guerre. L ‘appellation Râpe provient de « Zum Reibeissen » du nom d’une famille propriétaire d’une maison à l’emplacement du collège (actuel Lycée Fustel de Coulanges) Il a été traduit littéralement par « râpe » (Reibeisen)
Built in the 12th century, this house was called « Zu dem Froneck » from the 16th to the 18th century. It was inhabited by the writers Hilarius and Hans Meyer in the 16th century. In 1776 it housed the assembly for the corvée. Except on the ground floor, the original gable wall has retained almost all of its Renaissance mullioned bays. Two dates were inscribed on the building: 1587 on the oriel window and 1690 on a window. The Gothic bays were cleared during the war. The name Râpe comes from “Zum Reibeissen” from the name of a family that owned a house on the site of the college (current Lycée Fustel de Coulanges) It was literally translated as “grater” (Reibeisen)
Das im 12. Jahrhundert erbaute Haus hieß vom 16. bis 18. Jahrhundert „Zu dem Froneck“. Im 16. Jahrhundert wurde es von den Schriftstellern Hilarius und Hans Meyer bewohnt. Im Jahr 1776 fand hier die Versammlung der Corvée statt. Mit Ausnahme des Erdgeschosses sind an der ursprünglichen Giebelwand fast alle zweibogigen Joche aus der Renaissance erhalten geblieben. Auf dem Gebäude waren zwei Jahreszahlen eingraviert: 1587 am Erkerfenster und 1690 an einem Fenster. Die gotischen Buchten wurden während des Krieges geräumt. Der Name Râpe kommt von „Zum Reibeissen“, dem Namen einer Familie, die ein Haus auf dem Gelände der Hochschule besaß (heute Lycée Fustel de Coulanges) Wörtlich übersetzt wurde er mit „Reibeisen“
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Guiseppe Balsamo, alias comte Cagliostro, appartient à la légende du XVIIIe siècle. Cet aventurier, rendu célèbre par Alexandre Dumas, séjourna à Strasbourg chez le cardinal Louis-René de Rohan, évêque de Strasbourg. Cet escroc de haut vol le prend dans ses filets. Ne prétendait-il pas avoir connu les pharaons d’Egypte? Le crédule religieux croit que l’Italien pourra changer du plomb en or et fabriquer des diamants. Aussi héberge-t-il Cagliostro de 1780 à 1785. Puis il est introduit par son hôte dans la bonne société parisienne. Arrêté à Rome en 1789, il finit sa vie emprisonné dans une forteresse du pape en 1795. Le cardinal de Rohan sera, quant à lui, encore ridiculisé dans l’affaire du collier de la reine.
Guiseppe Balsamo, aka Count Cagliostro, is the stuff of 18th-century legend. This adventurer, made famous by Alexandre Dumas, stayed in Strasbourg with Cardinal Louis-René de Rohan, bishop of Strasbourg. This high-flying crook catches him in his net. Did he not claim to have known the pharaohs of Egypt? The religious gullible believes that the Italian will be able to change lead into gold and make diamonds. He also hosted Cagliostro from 1780 to 1785. Then he was introduced by his host into good Parisian society. Arrested in Rome in 1789, he ended his life imprisoned in a papal fortress in 1795. Cardinal de Rohan, for his part, was further ridiculed in the affair of the queen’s necklace.
Guiseppe Balsamo, auch Graf Cagliostro genannt, ist im 18. Jahrhundert eine Legende. Dieser durch Alexandre Dumas berühmte Abenteurer hielt sich in Straßburg bei Kardinal Louis-René de Rohan, dem Bischof von Straßburg, auf. Dieser hochfliegende Gauner fängt ihn mit seinem Netz. Hat er nicht behauptet, die Pharaonen Ägyptens gekannt zu haben? Der religiöse Leichtgläubige glaubt, dass der Italiener Blei in Gold verwandeln und Diamanten herstellen kann. Von 1780 bis 1785 war er auch Gastgeber von Cagliostro. Anschließend wurde er von seinem Gastgeber in die gute Pariser Gesellschaft eingeführt. Er wurde 1789 in Rom verhaftet und beendete sein Leben 1795 in einer päpstlichen Festung. Kardinal de Rohan wurde seinerseits in der Affäre um die Halskette der Königin noch lächerlicher gemacht.
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Le nom de la rue vient de la présence, vers 1587, dans la rue d’une maison où résidaient des personnes chargées de la rédaction d’actes notariés. En 1794, elle est provisoirement renommée du nom du plumitif Jean-Paul Marat, fourrier de la guillotine, assassiné par Charlotte Corday dans sa baignoire ! La rue de la Râpe s’appelait à l’origine « Zum Reibeissen » du nom du propriétaire d’une maison sise à l’emplacement de l’actuel Lycée Fustel de Coulanges. On l’a traduit littéralement par « râpe » En 1794, les révolutionnaires la rebaptisent un temps rue de la Responsabilité !
The name of the street comes from the presence, around 1587, of a house in the street where people responsible for drawing up notarial deeds resided. In 1794, it was temporarily renamed after the pen-writer Jean-Paul Marat, guillotine quartermaster, murdered by Charlotte Corday in her bathtub! Rue de la Râpe was originally called “Zum Reibeissen” after the name of the owner of a house located on the site of the current Lycée Fustel de Coulanges. It was literally translated as “grater” In 1794, the revolutionaries renamed it for a time Rue de la Responsabilité!
Der Name der Straße geht darauf zurück, dass um 1587 in der Straße ein Haus stand, in dem die für die Ausfertigung notarieller Urkunden verantwortlichen Personen wohnten. Im Jahr 1794 wurde es vorübergehend nach dem Schriftsteller Jean-Paul Marat, Quartiermeister der Guillotine, umbenannt, der von Charlotte Corday in ihrer Badewanne ermordet wurde! Die Rue de la Râpe hieß ursprünglich „Zum Reibeissen“, nach dem Namen des Besitzers eines Hauses auf dem Gelände des heutigen Lycée Fustel de Coulanges. Wörtlich übersetzt wurde es mit „Reibe“. 1794 benannten die Revolutionäre es vorübergehend in „Rue de la Responsabilité“ um!
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Bâti en 1749-1752 par le maître maçon Jacques Gallay, cet immeuble a été commandé par les dames nobles du chapitre de l’abbaye d’Andlau. La porte cochère concave précède un bâtiment qui déploie, sur cinq travées et trois niveaux, une architecture influencée par le style Régence. L’avant-corps médian, qui possède un fronton triangulaire dont le cartouche est décoré d’un monogramme, évoque par ailleurs le modèle du palais de Rohan.
Built in 1749-1752 by the master mason Jacques Gallay, this building was commissioned by the noble ladies of the Andlau Abbey chapter. The concave carriage entrance precedes a building which displays, over five bays and three levels, an architecture influenced by the Regency style. The median avant-corps, which has a triangular pediment whose cartouche is decorated with a monogram, also evokes the model of the Rohan palace.
Dieses zwischen 1749 und 1752 vom Maurermeister Jacques Gallay erbaute Gebäude wurde von den adligen Damen des Abteikapitels von Andlau in Auftrag gegeben. Die konkave Kutscheneinfahrt geht einem Gebäude voraus, das auf fünf Jochen und drei Ebenen eine vom Regency-Stil beeinflusste Architektur aufweist. Auch der mittlere Vorbau mit einem dreieckigen Giebel, dessen Kartusche mit einem Monogramm verziert ist, erinnert an das Vorbild des Rohan-Palastes.
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Gustave Doré est né en 1832 au 16 rue de la Nuée-Bleue à Strasbourg. Il est mort en 1883 à Paris. Il fut un illustrateur, caricaturiste, peintre, lithographe et sculpteur. Sa renommée fut déjà immense de son vivant. Il est le fils d’un polytechnicien, ingénieur des Ponts et Chaussées. Il eut deux frères: Ernest qui sera compositeur et Émile général. La famille Doré percevait de bons revenus, ce qui autorisa Gustave à s’adonner pleinement à son art. En 1834, la famille Doré déménagea au 6 rue des Écrivains. En 1841, le père de Gustave est nommé ingénieur en chef des Ponts et Chaussées de l’Ain. La famille part pour Bourg-en-Bresse.
Gustave Doré was born in 1832 at 16 rue de la Nuée-Bleue in Strasbourg. He died in 1883 in Paris. He was an illustrator, caricaturist, painter, lithographer and sculptor. His fame was already immense during his lifetime. He is the son of a polytechnician, a Bridges and Roads engineer. He had two brothers: Ernest who will be a composer and Émile general. The Doré family received a good income, which allowed Gustave to devote himself fully to his art. In 1834, the Doré family moved to 6 rue des Écrivains. In 1841, Gustave’s father was appointed chief engineer of the Ponts et Chaussées de l’Ain. The family leaves for Bourg-en-Bresse.
Gustave Doré wurde 1832 in der Rue de la Nuée-Bleue 16 in Straßburg geboren. Er starb 1883 in Paris. Er war Illustrator, Karikaturist, Maler, Lithograf und Bildhauer. Sein Ruhm war bereits zu Lebzeiten immens. Er ist der Sohn eines Polytechnikers und Ingenieurs für Brücken und Straßen. Er hatte zwei Brüder: Ernest, der Komponist werden sollte, und Émile general. Die Familie Doré erhielt ein gutes Einkommen, das es Gustave ermöglichte, sich voll und ganz seiner Kunst zu widmen. Im Jahr 1834 zog die Familie Doré in die Rue des Écrivains 6. 1841 wurde Gustaves Vater zum Chefingenieur der Ponts et Chaussées de l’Ain ernannt. Die Familie reist nach Bourg-en-Bresse.
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Construite en 1747 par le maître maçon Jean Maurer, cette maison est d’abord la propriété du marchand de cuir Jacques Williamme. Elle compte une soixantaine de fenêtres, ce qui lui vaut le surnom de « La Lanterne » Une Vierge au lys baroque a été placée dans une niche rocaille. Le portail rue de la Râpe est un mélange de baroque et de rococo.
Built in 1747 by master mason Jean Maurer, this house was first owned by leather merchant Jacques Williamme. It has around sixty windows, which earned it the nickname “The Lantern”. A baroque Virgin was placed in a rockery niche. The portal on rue de la Râpe is a mixture of baroque and rococo.
Das 1747 vom Maurermeister Jean Maurer erbaute Haus befand sich zunächst im Besitz des Lederhändlers Jacques Williamme. Es hat etwa sechzig Fenster, was ihm den Spitznamen „Die Laterne“ einbrachte. In einer Steinnische wurde eine barocke Jungfrau platziert. Das Portal in der Rue de la Râpe ist eine Mischung aus Barock und Rokoko.
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Construite en 1747 par le maître maçon Jean Maurer, cette maison est d’abord la propriété du marchand de cuir Jacques Williamme. Elle compte une soixantaine de fenêtres, ce qui lui vaut le surnom de « La Lanterne » Une Vierge au lys baroque a été placée dans une niche rocaille. Le portail rue de la Râpe est un mélange de baroque et de rococo.
Built in 1747 by master mason Jean Maurer, this house was first owned by leather merchant Jacques Williamme. It has around sixty windows, which earned it the nickname “The Lantern”. A baroque Virgin was placed in a rockery niche. The portal on rue de la Râpe is a mixture of baroque and rococo.
Das 1747 vom Maurermeister Jean Maurer erbaute Haus befand sich zunächst im Besitz des Lederhändlers Jacques Williamme. Es hat etwa sechzig Fenster, was ihm den Spitznamen „Die Laterne“ einbrachte. In einer Steinnische wurde eine barocke Jungfrau platziert. Das Portal in der Rue de la Râpe ist eine Mischung aus Barock und Rokoko.
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La congrégation est fondée à Molsheim par Louis Kremp (1749-1817) vicaire de la paroisse locale, avec l’aide de son cousin François-Xavier Hurstel et Madeleine Ehrhard. Cette dernière commence à mener une vie commune avec six compagnes en 1783. Elles prennent le nom de Pauvres Sœurs de la Providence. De 1812 à 1819, la maison-mère se situe à Sélestat, sous la direction de la sœur Françoise Felber. C’est là que le père Kremp meurt en 1817. Bruno et Ignace Mertian, deux frères prêtres du diocèse de Strasbourg, lui succèdent. Ils structurent et organisent l’association. En 1812, elles sont dix sœurs, sous l’égide de Françoise Felber et de son assistante Richarde Braun. En 1819, les sœurs s’établissent à Ribeauvillé dans l’ancien couvent des augustins. Celui-ci devient la maison-mère de la congrégation. À partir de cette date, elles portent le nom de Sœurs de la Divine Providence de Ribeauvillé. Des établissements scolaires naîtront peu à peu en Alsace.
The congregation was founded in Molsheim by Louis Kremp (1749-1817) vicar of the local parish, with the help of his cousin François-Xavier Hurstel and Madeleine Ehrhard. The latter began to lead a common life with six companions in 1783. They took the name of Poor Sisters of Providence. From 1812 to 1819, the motherhouse was located in Sélestat, under the direction of Sister Françoise Felber. This is where Father Kremp died in 1817. Bruno and Ignace Mertian, two brother priests from the diocese of Strasbourg, succeeded him. They structure and organize the association. In 1812, there were ten sisters, under the aegis of Françoise Felber and her assistant Richarde Braun. In 1819, the sisters settled in Ribeauvillé in the former Augustinian convent. This becomes the mother house of the congregation. From this date, they bear the name of Sisters of Divine Providence of Ribeauvillé. Schools will gradually emerge in Alsace.
Die Gemeinde wurde in Molsheim von Louis Kremp (1749-1817) Pfarrer der örtlichen Gemeinde, mit Hilfe seines Cousins François-Xavier Hurstel und Madeleine Ehrhard gegründet. Letztere begannen 1783 mit sechs Gefährtinnen ein gemeinsames Leben zu führen. Sie nahmen den Namen „Arme Schwestern der Vorsehung“ an. Von 1812 bis 1819 befand sich das Mutterhaus unter der Leitung von Schwester Françoise Felber in Sélestat. Hier starb Pater Kremp im Jahr 1817. Seine Nachfolger wurden Bruno und Ignace Mertian, zwei Priesterbrüder aus der Diözese Straßburg. Sie strukturieren und organisieren den Verein. Im Jahr 1812 gab es zehn Schwestern unter der Schirmherrschaft von Françoise Felber und ihrer Assistentin Richarde Braun. 1819 ließen sich die Schwestern in Ribeauvillé im ehemaligen Augustinerkloster nieder. Dies wird zum Mutterhaus der Gemeinde. Von diesem Datum an tragen sie den Namen „Schwestern der Göttlichen Vorsehung von Ribeauvillé“. Nach und nach werden im Elsass Schulen entstehen.
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Avant que cet bâtisse soit construit, on trouve à cette adresse l’hôtel de la famille Kalb, qui a donné son nom à la rue (Kalb signifiant veau en allemand) L’immeuble passe ensuite aux Ramstein, aux Wurmser de Vendenheim, aux Johann de Mundolsheim qui le cèdent à François Baron de Fréqual, écuyer-conseiller du Roi. Ce dernier qui reconstruit l’hôtel en 1753, sur les plans de Jacques Gallay. Le portail est encadré par une arrière-voussure à refends interrompue, à la clé d’arcade, par un cartouche rocaille autrefois armorié. Deux consoles, richement sculptées, supportent un fronton curviligne très saillant. La façade et le portail sont de style Régence avec une touche rococo. De 1851 à 1853, le chimiste et biologiste Louis Pasteur habita cette maison. Pasteur a déménagé 7 ou 8 fois à Strasbourg, d’où le nombre de plaques à son effigie.
Before this building was built, we found at this address the hotel of the Kalb family, which gave its name to the street (Kalb meaning calf in German). The building then passed to the Ramsteins, to the Wurmsers of Vendenheim, to the Johanns of Mundolsheim who ceded it to François Baron de Fréqual, squire-advisor to the King. The latter who rebuilt the hotel in 1753, based on plans by Jacques Gallay. The portal is framed by a rear archway interrupted, at the arcade key, by a rococo cartouche formerly emblazoned. Two consoles, richly carved, support a very projecting curvilinear pediment. The facade and the portal are Regency style with a rococo touch. From 1851 to 1853, the chemist and biologist Louis Pasteur lived in this house. Pasteur moved 7 or 8 times to Strasbourg, hence the number of plaques bearing his image.
Bevor dieses Gebäude gebaut wurde, fanden wir an dieser Adresse das Hotel der Familie Kalb, die der Straße ihren Namen gab. Das Gebäude ging dann an die Ramsteins, an die Wurmsers von Vendenheim, an die Johanns über von Mundolsheim, der es an François Baron de Fréqual, Gutsberater des Königs, überließ. Letzterer baute das Hotel 1753 nach Plänen von Jacques Gallay um. Das Portal wird von einem hinteren Torbogen eingerahmt, der am Arkadenschlüssel von einer ehemals verzierten Rokokokartusche unterbrochen wird. Zwei reich geschnitzte Konsolen tragen einen sehr vorspringenden krummlinigen Giebel. Die Fassade und das Portal sind im Regency-Stil mit Rokoko-Touch gehalten. Von 1851 bis 1853 lebte der Chemiker und Biologe Louis Pasteur in diesem Haus. Pasteur zog sieben oder acht Mal nach Straßburg, daher gibt es auch viele Gedenktafeln mit seinem Bild.
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L’auteur de cette belle facétie, qui signe «Murs ont des oreilles» est en fait une street artiste parisienne, mais originaire de Strasbourg. Elle a commencé dans la rue en collant des oreilles sur les murs, parce que « les murs ont des oreilles » Sa marque de fabrique est donc le jeu de mots et les expressions idiomatiques. Depuis 2020, elle colle dans les rues de grandes œuvres de la peinture classique revisitées à sa manière, afin qu’elles illustrent des expressions françaises. L’idée de ce projet est de déconstruire la notion de street art en la prenant au pied de la lettre. Les grandes œuvres revues par l’artiste ont pour but de rendre la peinture classique plus amusante et plus accessible. Les figures féminines sont au centre de son travail. L’artiste use volontairement de corps féminins réalistes, parfois des nus, correspondant aux critères de périodes où les rondeurs étaient fort prisées. L’expression «Nu comme un Verre» est illustrée par le tableau « Diane sortant du bain » réalisé en 1742 par le peintre François Boucher, exposé au Musée du Louvre à Paris. L’artiste colleuse a placé les deux femmes dans une coupe à champagne rose «Goldie» de la Maison Westwingnow.
The author of this beautiful joke, who signs “Murs ont des yeux” is in fact a Parisian street artist, but originally from Strasbourg. She started in the street by sticking ears on the walls, because “the walls have ears.” His trademark is therefore play on words and idiomatic expressions. Since 2020, she has been displaying great works of classical painting in the streets, revisited in her own way, so that they illustrate French expressions. The idea of this project is to deconstruct the notion of street art by taking it literally. The large works revised by the artist aim to make classical painting more fun and more accessible. Female figures are at the center of his work. The artist deliberately uses realistic female bodies, sometimes nudes, corresponding to the criteria of periods when curves were highly prized. The expression “Naked as a Glass” is illustrated by the painting “Diane emerging from the bath”, produced in 1742 by the painter François Boucher, exhibited at the Louvre Museum in Paris. The collage artist positioned the two women in a pink “Goldie” champagne glass from Maison Westwingnow.
Der Autor dieses schönen Witzes, der „Murs ont des yeux“ signiert, ist zwar ein Pariser Straßenkünstler, stammt aber ursprünglich aus Straßburg. Sie begann auf der Straße damit, Ohren an die Wände zu kleben, denn „die Wände haben Ohren.“ Sein Markenzeichen sind daher Wortspiele und Redewendungen. Seit 2020 stellt sie auf der Straße großartige Werke der klassischen Malerei aus, die sie auf ihre eigene Weise neu interpretiert und so französische Ausdrucksformen veranschaulichen. Die Idee dieses Projekts besteht darin, den Begriff der Straßenkunst zu dekonstruieren, indem man ihn wörtlich nimmt. Die vom Künstler überarbeiteten großen Werke sollen die klassische Malerei unterhaltsamer und zugänglicher machen. Im Mittelpunkt seines Schaffens stehen Frauenfiguren. Bewusst verwendet die Künstlerin realistische Frauenkörper, teilweise Akte, entsprechend den Kriterien jener Epochen, in denen Kurven hoch geschätzt wurden. Der Ausdruck „Nackt wie ein Glas“ wird durch das Gemälde „Diane steigt aus dem Bad“ veranschaulicht, das 1742 vom Maler François Boucher geschaffen und im Louvre-Museum in Paris ausgestellt wurde. Der Collagenkünstler positionierte die beiden Frauen in einem rosa „Goldie“-Champagnerglas von Maison Westwingnow.
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A l’origine, le site était un sanctuaire romain dédié à Mercure. A partir du IVe siècle, il est utilisé par les chrétiens. Une basilique y est bâtie au Ve siècle. Au VIIe siècle, l’évêque Arbogast y fait édifier la première cathédrale de la ville. En 718, le duc Adalbert d’Alsace, frère de sainte Odile, fonde l’abbaye Saint-Étienne de bénédictines. La crypte de l’église abbatiale possède les vestiges de la basilique romaine du Ve siècle. En 1956, une abside mérovingienne est découverte sous les fondations de l’ancienne tour. Sainte Attale, fille du duc Adalbert, est la première abbesse. En 1220, l’église abbatiale Saint-Étienne est rebâtie en style romano-gothique. Au XIIe siècle, le monastère se transforme en chapitre de chanoinesses séculières En 1541, celles-ci se révoltent contre l’autorité de l’évêque. Elles décident de passer à la Réforme protestante. En 1681, Strasbourg est prise par Louis XIV. L’abbaye Saint-Étienne est rendue au culte catholique en 1687. Elle est d’abord occupée par des Antonins puis, en 1702, par des Visitandines. Ces dernières créent un pensionnat pour l’éducation des jeunes filles nobles en 1718. Les religieuses sont expulsées en 1792. En 1802, le clocher est détruit. L ‘église est convertie en 1805 en théâtre municipal. Le bâtiment abrite un petit séminaire entre 1821 et 1874. En 1940, impressionné par sa visite de la cathédrale de Strasbourg, Hitler décide d’y interdire tout culte. Il désire transformer la cathédrale en monument à la gloire du peuple germanique ! Les fidèles doivent dès lors se rendre à la chapelle du collège Saint-Étienne. Les bombardements alliés de septembre 1944 ravagent la majeure partie de l’édifice : la toiture s’effondre sur la chaire, l’autel, l’orgue, des tableaux, des statues, des bancs. Seuls le chœur et la nef résistent. Aujourd’hui, ne subsistent d’origine que le transept voûté avec sa triple abside. En 1961, une nouvelle nef à piliers élancés et charpente apparente fut rebâtie, un mur en bossage faisant fonction de façade.
Originally, the site was a Roman shrine dedicated to Mercury. From the 4th century onwards, it was used by Christians. A basilica was built there in the 5th century. In the 7th century, Bishop Arbogast had the city’s first cathedral built there. In 718, Duke Adalbert of Alsace, brother of Saint Odile, founded the Benedictine abbey of Saint-Étienne. The crypt of the abbey church has the remains of the 5th-century Roman basilica. In 1956, a Merovingian apse was discovered under the foundations of the old tower. Saint Attalus, daughter of Duke Adalbert, is the first abbess. In 1220, the Saint-Étienne abbey church was rebuilt in Roman-Gothic style. In the 12th century, the monastery was transformed into a chapter of secular canonesses. In 1541, they revolted against the authority of the bishop. They decide to switch to the Protestant Reformation. In 1681, Strasbourg was taken by Louis XIV. Saint-Étienne Abbey was returned to Catholic worship in 1687. It was first occupied by the Antonines then, in 1702, by the Visitandines. The latter created a boarding school for the education of young noble girls in 1718. The nuns were expelled in 1792. In 1802, the bell tower was destroyed. The church was converted in 1805 into a municipal theater. The building housed a minor seminary between 1821 and 1874. In 1940, impressed by his visit to Strasbourg Cathedral, Hitler decided to ban all worship there. He wants to transform the cathedral into a monument to the glory of the Germanic people! The faithful must therefore go to the chapel of Saint-Étienne college. The Allied bombings of September 1944 ravaged most of the building: the roof collapsed onto the pulpit, the altar, the organ, paintings, statues, and benches. Only the choir and the nave resisted. Today, only the original vaulted transept with its triple apse remains. In 1961, a new nave with slender pillars and exposed framework was rebuilt, with a bossed wall serving as a façade.
Ursprünglich war die Stätte ein römisches Heiligtum, das Merkur gewidmet war. Ab dem 4. Jahrhundert wurde es von Christen genutzt. Im 5. Jahrhundert wurde dort eine Basilika errichtet. Im 7. Jahrhundert ließ Bischof Arbogast dort die erste Kathedrale der Stadt errichten. Im Jahr 718 gründete Herzog Adalbert von Elsass, Bruder der Heiligen Odile, die Benediktinerabtei Saint-Étienne. In der Krypta der Abteikirche befinden sich die Überreste der römischen Basilika aus dem 5. Jahrhundert. Fassade.1956 wurde unter den Fundamenten des alten Turms eine merowingische Apsis entdeckt. Die erste Äbtissin ist der heilige Attalus, Tochter des Herzogs Adalbert. Im Jahr 1220 wurde die Abteikirche Saint-Étienne im romanisch-gotischen Stil umgebaut. Im 12. Jahrhundert wurde das Kloster in ein Stift weltlicher Stiftsdamen umgewandelt. Im Jahr 1541 revoltierten diese gegen die Autorität des Bischofs. Sie beschließen, zur protestantischen Reformation überzugehen. 1681 wurde Straßburg von Ludwig XIV. eingenommen. Die Abtei Saint-Étienne wurde 1687 wieder dem katholischen Gottesdienst übergeben. Sie wurde zunächst von den Antoninern und dann 1702 von den Visitandinen besetzt. Letzterer gründete 1718 ein Internat zur Ausbildung junger adliger Mädchen. Die Nonnen wurden 1792 vertrieben. 1802 wurde der Glockenturm zerstört. Die Kirche wurde 1805 in ein Stadttheater umgewandelt. Das Gebäude beherbergte zwischen 1821 und 1874 ein kleines Priesterseminar. Im Jahr 1940 beschloss Hitler, beeindruckt von seinem Besuch im Straßburger Münster, jegliche Gottesdienste dort zu verbieten. Er will den Dom in ein Denkmal zum Ruhm des germanischen Volkes verwandeln! Die Gläubigen müssen daher zur Kapelle des Kollegiums Saint-Étienne gehen. Die alliierten Bombenangriffe im September 1944 verwüsteten den größten Teil des Gebäudes: Das Dach stürzte auf die Kanzel, den Altar, die Orgel, Gemälde, Statuen und Bänke ein. Nur der Chor und das Kirchenschiff leisteten Widerstand. Heute ist nur noch das ursprüngliche gewölbte Querschiff mit seiner dreifachen Apsis erhalten. 1961 wurde ein neues Kirchenschiff mit schlanken Säulen und freiliegendem Fachwerk wieder aufgebaut, wobei eine Bossenwand als Fassade diente.
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Construit à la fin du XVIe et au début du XVIIe siècle, ce groupe de bâtisses possède des ouvertures en plein cintre, qui permettaient l’accès à des commerces. Le numéro 10, aux consoles sculptées sous les fenêtres, était appelé « L’Arc-en-Ciel » Il a donné son nom à l’une des rues voisines. Au numéro 12, daté de 1605, les consoles ont été mutilées.
Built at the end of the 16th and beginning of the 17th century, this group of buildings has semi-circular openings, which allowed access to shops. Number 10, with sculpted consoles under the windows, was called « L’Arc-en-Ciel » It gave its name to one of the neighboring streets. At number 12, dated 1605, the consoles have been mutilated.
Diese Ende des 16. und Anfang des 17. Jahrhunderts erbaute Gebäudegruppe verfügt über halbkreisförmige Öffnungen, die den Zugang zu Geschäften ermöglichten. Nummer 10 mit skulptierten Konsolen unter den Fenstern hieß „L’Arc-en-Ciel“ und gab einer der benachbarten Straßen ihren Namen. Bei Nummer 12 aus dem Jahr 1605 wurden die Konsolen verstümmelt.
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Cette statue est attribuée au sculpteur alsacien Ernest Weber. On y voit un jeune garçon attirer les mésanges grâce à un flûtiau. Il tient une cage dans sa main gauche. Réalisée en 1910, mais installée à Strasbourg seulement en 1929, le « Meiselocker » fut offert par la ville de Munich. La très critiquée fontaine du « Vater Rhein » située à l’époque Place Broglie, prit en échange le chemin de la Bavière.
L’arrière du piédestal présente une inscription en dialecte alsacien. En voici la traduction :
- « Ohé, les gars, la matinée est belle.
Vous ne voulez pas qu’on aille attirer les mésanges ?
Là-bas, dans la forêt du Rhin, ou dans le champ aux alouettes,
Il y a des charbonnières, des mésanges bleues,
des mésanges huppées en grand nombre.
Qui n’a jamais appâté les mésanges n’est pas un vrai garçon »
La traduction est de Annemarie Lienhard. Les Strasbourgeois étaient autrefois surnommés Meiselocker par les Alsaciens. De chaque côté du piédestal, on découvre les effigies du peintre, illustrateur et graveur Théophile Schuler et du juriste et écrivain Georg-Daniel Arnold. Cela fait écho à la pièce de théâtre « Le Pfingstmontag » illustrée par Schuler, et dont la première page représente la scène sculptée par Weber.
This statue is attributed to the Alsatian sculptor Ernest Weber. We see a young boy attracting titmice with a flute. He holds a cage in his left hand. Built in 1910, but installed in Strasbourg only in 1929, the “Meiselocker” was offered by the city of Munich. The much-criticized “Vater Rhein” fountain, located at the time at Place Broglie, took its way to Bavaria in exchange.
The back of the pedestal has an inscription in Alsatian dialect. Here is the translation:
- “Hey guys, it’s a beautiful morning.
- Don’t you want us to attract titmice?
- There, in the Rhine forest, or in the lark field,
- There are great tits, blue tits,
- crested tits in large numbers.
- He who has never baited tits is not a real boy.”
The translation is by Annemarie Lienhard. The people of Strasbourg were once nicknamed Meiselocker by the Alsatians. On each side of the pedestal, we discover the effigies of the painter, illustrator and engraver Théophile Schuler and the jurist and writer Georg-Daniel Arnold. This echoes the play « The Pfingstmontag » illustrated by Schuler, the first page of which represents the scene sculpted by Weber.
Diese Statue wird dem elsässischen Bildhauer Ernest Weber zugeschrieben. Wir sehen einen kleinen Jungen, der mit einer Flöte Meisen anlockt. In seiner linken Hand hält er einen Käfig. Der 1910 erbaute, aber erst 1929 in Straßburg installierte „Meiselocker“ wurde von der Stadt München angeboten. Der viel kritisierte „Vater Rhein“-Brunnen, der damals am Place Broglie stand, gelangte im Gegenzug nach Bayern.
Auf der Rückseite des Sockels befindet sich eine Inschrift im elsässischen Dialekt. Hier ist die Übersetzung:
- „Hey Leute, es ist ein wunderschöner Morgen.
- Wollen Sie nicht, dass wir Meisen anlocken?
- Dort, im Rheinwald, oder im Lerchenfeld,
- Es gibt Kohlmeisen, Blaumeisen,
- Haubenmeisen in großer Zahl.
- Wer noch nie Titten geködert hat, ist kein richtiger Junge.“
Die Übersetzung stammt von Annemarie Lienhard. Die Straßburger wurden einst von den Elsässern „Meiselocker“ genannt. Auf jeder Seite des Sockels entdecken wir die Bildnisse des Malers, Illustrators und Kupferstechers Théophile Schuler und des Juristen und Schriftstellers Georg-Daniel Arnold. Dies erinnert an das von Schuler illustrierte Theaterstück „Der Pfingstmontag“, dessen erste Seite die von Weber gestaltete Szene darstellt.
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Ce collage appartient à la série « Au pied de la Lettre » entamée par Les Murs ont des Oreilles à l’automne 2020. Cette artiste strasbourgeoise joue avec le langage fleuri de notre langue. Pour elle qui est dyslexique et dysorthographique (ce qui ne l’a pas empêché d’être élève en Khâgne), travailler ces expressions imagées, leur nuances, leur orthographe et leur sens, lui permet d’exorciser ce qui fut longtemps un tourment. Ses œuvres sont visibles à Paris, Libourne ou encore Sète. L’expression « Etre rouge comme une Tomate » est illustrée par le tableau « Femme montrant un objet obscène », peint en 1625 par l’artiste hollandais Gerrit van Honthorst, exposé au Musée d’Art de Saint Louis (Missouri).
This collage belongs to the series “Au pied de la Lettre” started by Les Murs ont des Oreilles in the fall of 2020. This Strasbourg artist plays with the flowery language of our language. For her, who is dyslexic and dysorthographic (which did not prevent her from being a student in Khâgne), working on these imaginative expressions, their nuances, their spelling and their meaning, allows her to exorcise what was for a long time a torment. His works can be seen in Paris, Libourne and Sète. The expression « To be as red as a Tomato » is illustrated by the painting « Woman showing an obscene object », painted in 1625 by the Dutch artist Gerrit van Honthorst, exhibited at the Saint Louis Art Museum (Missouri).
Diese Collage gehört zur Serie „Au pied de la Lettre“, die Les Murs ont des Oreilles im Herbst 2020 begonnen hat. Dieser Straßburger Künstler spielt mit der blumigen Sprache unserer Sprache. Für sie, die Legasthenikerin und Dysorthografin ist (was sie nicht daran hinderte, in Khâgne zu studieren), ermöglicht ihr die Arbeit an diesen fantasievollen Ausdrücken, ihren Nuancen, ihrer Schreibweise und ihrer Bedeutung, das auszutreiben, was lange Zeit eine Qual war. Seine Werke sind in Paris, Libourne und Sète zu sehen. Der Ausdruck „So rot wie eine Tomate sein“ wird durch das Gemälde „Frau zeigt einen obszönen Gegenstand“ veranschaulicht, das 1625 vom niederländischen Künstler Gerrit van Honthorst gemalt und im Saint Louis Art Museum (Missouri) ausgestellt wurde.
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A l’emplacement actuel de cet immeuble s’élevait initialement une chapelle de la Sainte Croix , fondée en 845, démolie en 1553, et qui donna son nom à la rue voisine. Les matériaux provenant de la démolition furent employés à l’édification de la porte des Juifs. Le vaste enclos attenant a appartenu à divers familles nobles, entre autres aux Berstett (1587), aux Zuckmantel (1595) aux Boecklin de Boecklinsau. Nommé Stettmeister en 1595, Jean-Philippe Boecklin se fait bâtir un hôtel trois ans plus tard : l’Hôtel de Boecklinsau, qu’il occupe jusqu’en 1613. Au siècle suivant, l’hôtel devient propriété des Wurmser de Vendenheim (1673) puis des Wangen de Géroldseck (1681) De 1685 à 1789 il est le siège du Directoire de la noblesse de Basse-Alsace, établi auparavant à Niedernai. Après avoir connu des affectations diverses depuis sa vente comme bien national, la maison Beaurepaire, selon le nom que lui donnèrent les révolutionnaires, accueillit le Café Saint Etienne, puis entre 1910 et 1921, le restaurant Zum Ritter. En 1921, la maison est dévolue à la Société Saint-Vincent de Paul. Trois ans plus tard, elle devient propriété des Frères de Matzenheim. Frère Médard y ouvre en 1925 le Foyer de l’Etudiant Catholique, son affectation actuelle. Une plaque rend hommage à Paul Appell, né en 1855 à Strasbourg, mort en 1930 à Paris, mathématiciens et un scientifique engagé, notamment aux côtés de Dreyfus.
On the current location of this building initially stood a chapel of the Holy Cross, founded in 845, demolished in 1553, and which gave its name to the neighboring street. The materials from the demolition were used to build the Jewish Gate. The large adjoining enclosure belonged to various noble families, among others the Berstetts (1587), the Zuckmantels (1595) and the Boecklins of Boecklinsau. Appointed Stettmeister in 1595, Jean-Philippe Boecklin had a hotel built three years later: the Hôtel de Boecklinsau, which he occupied until 1613. In the following century, the hotel became the property of the Wurmser de Vendenheim (1673) then the Wangen de Géroldseck (1681) From 1685 to 1789 it was the seat of the Directory of the nobility of Lower Alsace, previously established in Niedernai. After having undergone various uses since its sale as national property, the Beaurepaire house, according to the name given to it by the revolutionaries, hosted the Café Saint Etienne, then between 1910 and 1921, the Zum Ritter restaurant. In 1921, the house was vested in the Saint-Vincent de Paul Society. Three years later, it became the property of the Brothers of Matzenheim. Brother Médard opened the Foyer de l’Etudiant Catholique there in 1925, its current location. A plaque pays tribute to Paul Appell, born in 1855 in Strasbourg, died in 1930 in Paris, mathematicians and a committed scientist, notably alongside Dreyfus.
An der heutigen Stelle dieses Gebäudes stand zunächst eine 845 gegründete, 1553 abgerissene Kapelle zum Heiligen Kreuz, die der benachbarten Straße ihren Namen gab. Die Abrissmaterialien wurden für den Bau des Judentors verwendet. Die große angrenzende Anlage gehörte verschiedenen Adelsfamilien, unter anderem den Berstetts (1587), den Zuckmantels (1595) und den Boecklins von Boecklinsau. Jean-Philippe Boecklin wurde 1595 zum Stettmeister ernannt und ließ drei Jahre später ein Hotel errichten: das Hôtel de Boecklinsau, das er bis 1613 bewohnte. Im folgenden Jahrhundert ging das Hotel in den Besitz der Wurmser de Vendenheim (1673) und dann der Wangen de Géroldseck (1681) über. Von 1685 bis 1789 war es Sitz des Direktoriums des Adels des Unterelsass, das zuvor in Niedernai ansässig war. Nachdem das Beaurepaire-Haus seit seinem Verkauf als Staatseigentum verschiedenen Nutzungen unterzogen wurde, beherbergte es, entsprechend dem Namen, den ihm die Revolutionäre gegeben hatten, das Café Saint Etienne und zwischen 1910 und 1921 das Restaurant Zum Ritter. Im Jahr 1921 ging das Haus in den Besitz der Saint-Vincent de Paul Society über. Drei Jahre später ging es in den Besitz der Brüder Matzenheim über. Bruder Médard eröffnete dort 1925 das Foyer de l’Etudiant Catholique, den heutigen Standort. Eine Gedenktafel erinnert an Paul Appell, geboren 1855 in Straßburg, gestorben 1930 in Paris, Mathematiker und engagierter Wissenschaftler, insbesondere an der Seite von Dreyfus.
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Située à l’angle de la rue des Sœurs et du passage donnant sur la place du Marché Gayot, cette maison date de 1769. De style néo-Renaissance, elle possède une tourelle avec un toit en poivrière abritant la cage d’escalier. Au premier étage côté place, on découvre un oriel. Il repose sur une paire de consoles. Au deuxième étage, se trouvent des balcons avec des garde-corps aux décors caractéristiques de la Renaissance. Depuis 1300, cette voie s’est appelée successivement rue des Juges, des Perdrix, des Prêtres, des Moines, de la Cloche et enfin des Sœurs en 1795.
Located at the corner of rue des Sœurs and the passage leading to the Place du Marché Gayot, this house dates from 1769. In neo-Renaissance style, it has a turret with a pepperbox roof sheltering the stairwell. On the first floor, on the square side, we discover an oriel window. It rests on a pair of consoles. On the second floor, there are balconies with railings with characteristic Renaissance decorations. Since 1300, this road has successively been called rue des Juges, des Perdrix, des Prêtres, des Moines, de la Cloche and finally des Sœurs in 1795.
An der Ecke Rue des Sœurs und Durchgang zum Place du Marché Gayot gelegen, dieses Haus stammt aus dem Jahr 1769. Es ist im Stil der Neorenaissance gehalten und verfügt über einen Türmchen mit einem Kastendach, das das Treppenhaus schützt. Im ersten Stock, auf der Platzseite, entdecken wir einen Erker. Es ruht auf zwei Konsolen. Im zweiten Stock befinden sich Balkone mit Geländern und charakteristischen Renaissance-Dekorationen. Seit 1300 heißt diese Straße nacheinander Rue des Juges, des Perdrix, des Prêtres, des Moines, de la Cloche und schließlich 1795 des Sœurs.
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L’édifice a été rebâti en 1760 par Joseph Massol, architecte de l’Evêché et du Grand Chapitre. Ici se trouvait la Cour du chapitre de la cathédrale Notre-Dame de 1587 à 1791. Le bâtiment est connu sous le nom d’hôtel de Salm ou de Tournay en 1750. Cet hôtel particulier en plein cœur de Strasbourg appartenait au prince Joseph Chrétien de Hohenlohe-Waldenburg-Bartenstein, chanoine du grand chapitre de 1777 à 1789. Il abrita une loge maçonnique en 1804. La brasserie «A la Ville de Paris» est attestée à cette adresse de 1838 à 1930. A la suite de la transformation en brasserie, la cour de l’hôtel particulier a été remplacée par une construction sur un seul niveau. Le dernier restaurant, fermé en 1989, a été remplacé par un supermarché en 2006.
The building was rebuilt in 1760 by Joseph Massol, architect of the Bishopric and the Grand Chapter. Here was the Chapter Court of Notre-Dame Cathedral from 1587 to 1791. The building was known as the Hôtel de Salm or de Tournay in 1750. This private mansion in the heart of Strasbourg belonged to Prince Joseph Chrétien of Hohenlohe-Waldenburg-Bartenstein, canon of the grand chapter from 1777 to 1789. It housed a Masonic lodge in 1804. The brewery “A la Ville de Paris” is attested at this address from 1838 to 1930. Following the transformation into a brewery, the courtyard of the private mansion was replaced by a single-level construction. The last restaurant, closed in 1989, was replaced by a supermarket in 2006.
Das Gebäude wurde 1760 von Joseph Massol, dem Architekten des Bistums und des Großkapitels, wieder aufgebaut. Hier befand sich von 1587 bis 1791 der Kapitelsaal der Kathedrale Notre-Dame. Das Gebäude wurde 1750 als Hôtel de Salm oder de Tournay bezeichnet. Dieses private Herrenhaus im Herzen von Straßburg gehörte Prinz Joseph Chrétien von Hohenlohe-Waldenburg-Bartenstein, Domherr des Großkapitels von 1777 bis 1789. Im Jahr 1804 befand sich hier eine Freimaurerloge. An dieser Adresse ist die Brauerei „A la Ville de Paris“ von 1838 bis 1930 bezeugt. Nach der Umwandlung in eine Brauerei wurde der Innenhof des Privathauses durch einen eingeschossigen Bau ersetzt. Das letzte Restaurant wurde 1989 geschlossen und 2006 durch einen Supermarkt ersetzt.