Sélestat – La ville

Durée visite : 5 heures
Moyen : Pédestre

Durée visite : 2 heures 30
Moyen : Vélo

La légende raconte que Sélestat aurait été fondée par le géant Sletto, dont on peut voir une côte à la Bibliothèque humaniste (c’est en fait un os de mammouth) Au VIIIe siècle Sélestat apparaît comme un village de pêcheurs et d’agriculteurs, sur le domaine royal de Kintzheim. En 1087, Hildegarde de Buren, ancêtre des Hohenstaufen, y fait bâtir une église. Elle fait venir des bénédictins de Sainte-Foy de Conques, en Rouergue. Leur prieuré est longtemps le plus riche possesseur foncier de la ville. En 1217, ce port très actif sur l’Ill obtient le statut de ville impériale, en même temps que le droit de fortification. En 1352, bourgeois et corporations s’emparent du pouvoir exclusif, au détriment du prieuré. Les membres de la Décapole, ligue d’assistance de dix villes créée en 1354, se réunissent à Sélestat. Au XVe siècle, l’école de la ville acquiert une grande réputation. En 1521, le sapin de Noël est inventé à Sélestat. Devenue française en 1634, pendant la guerre de Trente ans, la ville est fortifiée par Louis XIV en 1675. Une garnison s’y installe. Tout cela entrave son développement, qui repart après l’annexion de 1871 et le démantèlement de l’enceinte. Le XIXe siècle connaît un essor de l’industrie, notamment autour de fabriques de toiles métalliques pour l’égouttage du papier. Sélestat est, après Strasbourg et Colmar, la ville d’Alsace la plus riche en patrimoine.

Legend has it that Sélestat was founded by the giant Sletto, a rib of which can be seen at the Humanist Library (it is in fact a mammoth bone) In the 8th century Sélestat appeared as a village of fishermen and farmers, on the royal domain of Kintzheim. In 1087, Hildegarde de Buren, ancestor of the Hohenstaufen, had a church built there. She brought Benedictines from Sainte-Foy de Conques, in Rouergue. Their priory has long been the richest land owner in the city. In 1217, this very active port on the Ill obtained the status of imperial city, at the same time as the right of fortification. In 1352, bourgeois and corporations seized exclusive power, to the detriment of the priory. The members of the Décapole, an assistance league of ten cities created in 1354, met in Sélestat. In the 15th century, the town school acquired a great reputation. In 1521, the Christmas tree was invented in Sélestat. Having become French in 1634, during the Thirty Years’ War, the town was fortified by Louis XIV in 1675. A garrison was established there. All this hampered its development, which started again after the annexation of 1871 and the dismantling of the enclosure. The 19th century saw a boom in industry, particularly around metal mesh factories for paper draining. Sélestat is, after Strasbourg and Colmar, the city richest in heritage.

Der Legende nach wurde Sélestat vom Riesen Sletto gegründet, von dem in der Humanistischen Bibliothek eine Rippe zu sehen ist (in Wirklichkeit handelt es sich um einen Mammutknochen). Im 8. Jahrhundert erschien Sélestat als Fischer- und Bauerndorf auf königlichem Herrschaftsgebiet von Kintzheim. Im Jahr 1087 ließ Hildegarde de Buren, Stammvaterin der Staufer, dort eine Kirche errichten. Sie brachte Benediktiner aus Sainte-Foy de Conques in Rouergue mit. Ihr Priorat war lange Zeit der reichste Landbesitzer der Stadt. Im Jahr 1217 erhielt dieser sehr aktive Hafen an der Ill den Status einer Reichsstadt und gleichzeitig das Recht auf Befestigung. Im Jahr 1352 übernahmen Bürger und Unternehmen die alleinige Macht zum Nachteil des Priorats. In Sélestat trafen sich die Mitglieder der Décapole, einem 1354 gegründeten Hilfsbund von zehn Städten. Im 15. Jahrhundert erlangte die Stadtschule großes Ansehen. Im Jahr 1521 wurde in Sélestat der Weihnachtsbaum erfunden. Nachdem die Stadt 1634 während des Dreißigjährigen Krieges französisch geworden war, wurde sie 1675 von Ludwig XIV. befestigt. Dort wurde eine Garnison eingerichtet. All dies behinderte seine Entwicklung, die nach der Annexion von 1871 und dem Abbau der Umfriedung wieder in Gang kam. Im 19. Jahrhundert erlebte die Industrie einen Aufschwung, insbesondere im Bereich der Metallgewebefabriken zur Papierableitung. Sélestat ist nach Straßburg und Colmar die Stadt mit dem reichsten Kulturerbe.

D’argent à une aigle de sable.

Ce blason est apparu à la fin du XVe siècle et il a progressivement remplacé le blason au lion. L’aigle a vraisemblablement été préférée au lion par souci de fidélité au Saint-Empire, dont les armoiries figurent une aigle bicéphale. Le blason au lion est néanmoins réapparu après la conquête française au XVIIe siècle. Les deux blasons sont représentés ensemble sur la mosaïque de la façade de la Bibliothèque humaniste de Sélestat, réalisée en 1907

Argent to an eagle sable.

This coat of arms appeared at the end of the 15th century and gradually replaced the lion coat of arms. The eagle was probably preferred to the lion out of concern for loyalty to the Holy Empire, whose coat of arms features a double-headed eagle. The lion coat of arms nevertheless reappeared after the French conquest in the 17th century. The two coats of arms are represented together on the mosaic of the facade of the Humanist Library of Sélestat, produced in 1907

Silber zu einem Adlerzobel.

Dieses Wappen erschien Ende des 15. Jahrhunderts und löste nach und nach das Löwenwappen ab. Der Adler wurde wahrscheinlich aus Sorge um die Loyalität gegenüber dem Heiligen Reich, dessen Wappen einen Doppeladler zeigt, dem Löwen vorgezogen. Dennoch tauchte das Löwenwappen nach der französischen Eroberung im 17. Jahrhundert wieder auf. Die beiden Wappen sind gemeinsam auf dem Mosaik der Fassade der Humanistischen Bibliothek von Sélestat aus dem Jahr 1907 dargestellt

Les habitants et les habitantes de Sélestat s’appellent les Sélestadiens et les Sélestadiennes.

The inhabitants of Sélestat are called Sélestadiens and Sélestadiennes.

Die Einwohner von Sélestat werden Sélestadiens und Sélestadiennes genannt.

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Les points de visites

 

Au 10, boulevard du Maréchal-de-Lattre, est située la commanderie Saint-Jean. De l’ensemble des bâtiments édifiées par les Hospitaliers en 1265, seuls subsistent le Ritterhof, maison des moines de 1410, et la maison du prieur construite au XVIe siècle. Cette bâtisse marque une date importante dans l’histoire de la Renaissance à Sélestat. Il présente en effet des caractères typiques de la période, soumise à l’influence italienne. Si la porte de la tourelle est de style gothique, l’oriel est lui d’un style antiquisant. L’autre porte montre, sur sa clef de voûte, les armes du commandeur Johann Holl, commanditaire du bâtiment.

At 10, boulevard du Maréchal-de-Lattre, is located the Saint-Jean commandery. Of all the buildings built by the Hospitallers in 1265, only the Ritterhof, the monks’ house, from 1410, and the prior’s house built in the 16th century remain. This building marks an important date in the history of the Renaissance in Sélestat. It indeed presents typical characteristics of the period, subject to Italian influence. If the turret door is in Gothic style, the oriel window is in an antique style. The other door shows, on its keystone, the arms of Commander Johann Holl, who commissioned the building.

Am Boulevard du Maréchal-de-Lattre Nr. 10 befindet sich die Kommandantur Saint-Jean. Von allen 1265 von den Johannitern erbauten Gebäuden sind nur noch der Ritterhof, das Mönchshaus aus dem Jahr 1410, und das im 16. Jahrhundert erbaute Priorenhaus erhalten. Dieses Gebäude markiert ein wichtiges Datum in der Geschichte der Renaissance in Sélestat. Es weist in der Tat typische Merkmale dieser Zeit auf, die dem italienischen Einfluss unterliegen. Ist die Türmchentür im gotischen Stil gehalten, ist der Erker im antiken Stil gehalten. Die andere Tür zeigt auf dem Schlussstein das Wappen des Kommandanten Johann Holl, der den Bau in Auftrag gab.

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Au 1, rue des Franciscains, voici l’Hôtel de Chanlas, reconstruit en 1730, pour la famille Bourste, avec un plan en équerre. Cette résidence a appartenu auparavant aux Rathsamhausen, prestigieuse famille de la noblesse alsacienne. De 1656 à 1666, elle passe à François de Chanlas, lieutenant-gouverneur de Sélestat. La façade, côté rue, est précédée d’un péristyle qui forme une galerie à voûtes en berceau, surmontée d’une terrasse balustres de grès.

At 1, rue des Franciscains, here is the Hôtel de Chanlas, rebuilt in 1730, for the Bourste family, with a square plan. This residence previously belonged to the Rathsamhausen, a prestigious family of Alsatian nobility. From 1656 to 1666, it passed to François de Chanlas, lieutenant-governor of Sélestat. The facade, on the street side, is preceded by a peristyle which forms a gallery with barrel vaults, topped by a sandstone baluster terrace.

In der Rue des Franciscains Nr. 1 befindet sich das Hôtel de Chanlas, das 1730 für die Familie Bourste mit quadratischem Grundriss umgebaut wurde. Diese Residenz gehörte früher den Rathsamhausen, einer angesehenen elsässischen Adelsfamilie. Von 1656 bis 1666 ging es an François de Chanlas, Vizegouverneur von Sélestat. Der Fassade ist auf der Straßenseite ein Peristyl vorgelagert, das eine tonnengewölbte Galerie bildet, die von einer Balusterterrasse aus Sandstein gekrönt wird.

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Rue Paul Déroulède sont installés les anciens bains municipaux, aujourd’hui devenus un bâtiment administratif. Construit en 1928, par l’architecte strasbourgeois Cromback, l’établissement présente une fontaine flanquée de deux otaries. Le sculpteur Albert Klein s’est chargé des décors animaliers au-dessus des fenêtres.

Rue Paul Déroulède are the former municipal baths, now an administrative building. Built in 1928 by the Strasbourg architect Cromback, the establishment features a fountain flanked by two sea lions. The sculptor Albert Klein was responsible for the animal decorations above the windows.

In der Rue Paul Déroulède befinden sich die ehemaligen städtischen Bäder, heute ein Verwaltungsgebäude. Das 1928 vom Straßburger Architekten Cromback erbaute Lokal verfügt über einen von zwei Seelöwen flankierten Brunnen. Für den Tierschmuck über den Fenstern zeichnete der Bildhauer Albert Klein verantwortlich.

 

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Au 17, rue de la 1ère Armée, se situe le tribunal d’instance. Bâti en 1900, il est caractéristique des bâtiments publics construits pendant l’annexion allemande. Fortement historisant dans son allure, il est inspiré du gothique tardif. L’ancien tribunal était jusque là logé dans la mairie. A l’arrière, une maison servait de prison.

At 17, rue de la 1ère Armée, is the district court. Built in 1900, it is characteristic of public buildings constructed during the German annexation. Strongly historic in its appearance, it is inspired by late Gothic. The old court was until then housed in the town hall. At the rear, a house was used as a prison.

In der Rue de la 1ère Armée 17 befindet sich das Bezirksgericht. Es wurde im Jahr 1900 erbaut und ist typisch für öffentliche Gebäude, die während der deutschen Annexion errichtet wurden. Das Erscheinungsbild ist stark historisch und von der Spätgotik inspiriert. Das alte Gericht war bis dahin im Rathaus untergebracht. Auf der Rückseite wurde ein Haus als Gefängnis genutzt.

 

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Construit en 1906, par l’architecte Behr, en brique peinte, le château d’eau a une hauteur de 50 mètres. Il a pour modèle la château de Deventer, aux Pays-Bas. En projet depuis 1880, il est repoussé pour raison financière par la municipalité. Devant le risque de choléra, c’est la garnison qui impose sa construction. L’édifice comprend trois parties : le fût circulaire, la cuve en encorbellement contenant un réservoir, son couronnement en poivrière. Sa capacité est de 500m3.

Built in 1906 by the architect Behr, in painted brick, the water tower is 50 meters high. Its model is Deventer Castle, in the Netherlands. In planning since 1880, it was postponed for financial reasons by the municipality. Faced with the risk of cholera, it was the garrison which imposed its construction. The building includes three parts: the circular barrel, the corbelled tank, containing a reservoir, and its pepperbox crowning. Its capacity is 500m3.

Der 1906 vom Architekten Behr aus bemalten Ziegelsteinen erbaute Wasserturm ist 50 Meter hoch. Sein Vorbild ist das Schloss Deventer in den Niederlanden. In Planung seit 1880, wurde es aus finanziellen Gründen von der Gemeinde verschoben. Angesichts der Choleragefahr war es die Garnison, die den Bau verordnete. Das Gebäude besteht aus drei Teilen: dem runden Fass, dem Kragtank, der ein Reservoir enthält, und der Krönung des Pfefferkastens. Seine Kapazität beträgt 500 m3.

 

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La gare est mise en service en 1840, par la Compagnie du chemin de fer de Strasbourg à Bâle. Sélestat compte alors 2 700 habitants. Un omnibus permet de rejoindre la ville, des diligences attendent pour emmener les voyageurs à Sainte-Marie-aux-Mines et Saint-Dié. À la station, on peut manger au restaurant du « Débarcadère » ou rejoindre « l’Hôtel du Bouc » par un omnibus. La gare comprend notamment un bâtiment principal, dû aux dessins de l’architecte Félix Fries. Etant située dans une zone de servitude militaire, elle est construite avec des matériaux légers pour être facilement détruit en cas de conflit. Le bâtiment voyageurs actuel est construit en 1873, par la Direction générale impériale des chemins de fer d’Alsace-Lorraine. Depuis le 11 décembre 2011, Sélestat voit s’arrêter le TGV, à raison d’un aller-retour quotidien avec Paris. Sur la façade, une plaque rappelle la visite des plus hautes autorités françaises, lors du retour de l’Alsace à la France, en décembre 1918.

The station was put into service in 1840 by the Strasbourg to Basel Railway Company. Sélestat then had 2,700 inhabitants. An omnibus allows you to reach the town, and stagecoaches wait to take travelers to Sainte-Marie-aux-Mines and Saint-Dié. At the station, you can eat at the “Débarcadère” restaurant or reach the “Hôtel du Bouc” by an omnibus. The station includes a main building, designed by architect Félix Fries. Being located in a military servitude zone, it is built with light materials to be easily destroyed in the event of conflict. The current passenger building was built in 1873 by the Imperial General Directorate of Alsace-Lorraine Railways. Since December 11, 2011, Sélestat has seen the TGV stop, with one daily return trip to Paris. On the facade, a plaque recalls the visit of the highest French authorities, during the return of Alsace to France, in December 1918.

Der Bahnhof wurde 1840 von der Eisenbahngesellschaft Straßburg–Basel in Betrieb genommen. Sélestat hatte damals 2.700 Einwohner. Mit einem Omnibus gelangen Sie in die Stadt und Postkutschen warten darauf, Reisende nach Sainte-Marie-aux-Mines und Saint-Dié zu bringen. Am Bahnhof können Sie im Restaurant „Débarcadère“ essen oder mit einem Omnibus zum „Hôtel du Bouc“ gelangen. Der Bahnhof umfasst ein Hauptgebäude, das vom Architekten Félix Fries entworfen wurde. Da es sich in einer militärischen Knechtschaftszone befindet, ist es aus leichten Materialien gebaut, die im Falle eines Konflikts leicht zerstört werden können. Das heutige Personengebäude wurde 1873 von der kaiserlichen Generaldirektion der Elsass-Lothringischen Eisenbahnen erbaut. Seit dem 11. Dezember 2011 hält der TGV in Sélestat mit einer täglichen Hin- und Rückfahrt nach Paris. An der Fassade erinnert eine Gedenktafel an den Besuch der höchsten französischen Behörden während der Rückgabe des Elsass an Frankreich im Dezember 1918.

 

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Elle est située 18, rue de Verdun. Caractéristique de la première Renaissance alsacienne au XVIe siècle, cette demeure est embellie en 1545 par l’architecte de la ville, Stéphane Ziegler. Il lui ajoute un oriel à balcon décoré, outre de pilastres à candélabres, de quatorze médaillons à l’antique à l’effigie d’architectes, de mathématiciens, d’artistes et d’ingénieurs gréco-romains. Cet ornement a été inspiré par les ouvrages de Vitruve, conservés à la Bibliothèque Humaniste. Ils ont été recommandés par Béatus Rhénanus, ami du propriétaire.

It is located at 18, rue de Verdun. Characteristic of the first Alsatian Renaissance in the 16th century, this residence was embellished in 1545 by the city’s architect, Stéphane Ziegler. He added an oriel window with a decorated balcony, in addition to pilasters with candelabra, fourteen antique medallions bearing the effigy of Greco-Roman architects, mathematicians, artists and engineers. This ornament was inspired by the works of Vitruvius, preserved at the Humanist Library, and which were recommended by Beatus Rhenanus, friend of the owner.

Es befindet sich in der Rue de Verdun 18. Diese für die erste elsässische Renaissance im 16. Jahrhundert typische Residenz wurde 1545 vom Architekten der Stadt, Stéphane Ziegler, verschönert. Er fügte ein Erkerfenster mit verziertem Balkon sowie Pilaster mit Kandelabern und vierzehn antike Medaillons mit Bildnissen griechisch-römischer Architekten, Mathematiker, Künstler und Ingenieure hinzu. Dieses Ornament wurde von den Werken von Vitruv inspiriert, die in der Humanistischen Bibliothek aufbewahrt werden und von Beatus Rhenanus, einem Freund des Besitzers, empfohlen wurden.

 

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Une école de garçons est prévue dès 1880. L’ancien couvent des Récollets est démoli, pour permettre la construction de l’école. Après trois ans de travaux, l’inauguration a lieu en octobre 1885. L’école accueille alors 630 élèves. Petit d’exercice scolaire fort à propos : la rue de Verdun fut appelée successivement rue de l’Empereur, rue des Bourbons, rue de la Liberté, et rue de Strasbourg. A vous de faire correspondre ces noms avec leurs époques respectives.

A boys’ school was planned in 1880. The former Récollets convent was demolished to allow the construction of the school. After three years of work, the inauguration took place in October 1885. The school then accommodated 630 students. A little useful school exercise: rue de Verdun was successively called rue de l’Empereur, rue des Bourbons, rue de la Liberté, and rue de Strasbourg. It’s up to you to match these names with their respective eras.

1880 wurde eine Jungenschule geplant. Das ehemalige Récollets-Kloster wurde abgerissen, um den Bau der Schule zu ermöglichen. Nach dreijähriger Arbeit fand im Oktober 1885 die Einweihung statt. Die Schule beherbergte damals 630 Schüler. Eine kleine nützliche Schulübung: Die Rue de Verdun wurde nacheinander Rue de l’Empereur, Rue des Bourbons, Rue de la Liberté und Rue de Straßburg genannt. Es liegt an Ihnen, diese Namen den jeweiligen Epochen zuzuordnen.

 

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Située place du Marché-aux-Pots, l’église des Récollets est érigée en 1280, à l’initiative du chevalier Hartmann de Ratsamhausen. Il s’agit de l’ancienne église conventuelle des franciscains. Son architecture est typique des édifices réalisés pour les ordres mendiants. Le chœur est couvert de d’ogives dont les clefs sont sculptées de feuillages. La tourelle d’escalier est coiffée d’un campanile gothique flamboyant, daté de 1430. Sous la Révolution, les moines chassés, la nef sert de marché et le couvent de magasin militaire. Le bâtiment abrite désormais le temple protestant.

Located on Place du Marché-aux-Pots, the Récollets church was built in 1280, at the initiative of the knight Hartmann of Ratsamhausen. This is the former Franciscan convent church. Its architecture is typical of buildings made for the mendicant orders. The choir is covered with ribbed arches whose keys are sculpted with foliage. The staircase turret is topped with a flamboyant Gothic campanile, dated 1430. Under the Revolution, the monks were driven out, the nave served as a market and the convent as a military store. The building now houses the Protestant temple.

Die am Place du Marché-aux-Pots gelegene Kirche von Récollets wurde 1280 auf Initiative des Ritters Hartmann von Ratsamhausen erbaut. Dies ist die ehemalige Klosterkirche der Franziskaner. Seine Architektur ist typisch für Gebäude, die für Bettelorden errichtet wurden. Der Chor ist mit Rippenbögen bedeckt, deren Tasten mit Blattwerk verziert sind. Der Treppenturm ist mit einem extravaganten gotischen Glockenturm aus dem Jahr 1430 gekrönt. Während der Revolution wurden die Mönche vertrieben, das Kirchenschiff diente als Markt und das Kloster als Militärlager. Das Gebäude beherbergt heute den protestantischen Tempel.

 

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Situé place d’Armes, l’Hôtel de ville est construit en 1788. Il remplace un ancien bâtiment similaire devenu trop vétuste. L’architecte retenu se nommait Goujet, habitant de Sélestat. La façade antérieure s’ouvre sur un porche à colonnes à ordre toscan et dorique superposés. Au premier étage, la salle des séances présente une extrémité en hémicycle.

Located on Place d’Armes, the Town Hall was built in 1788. It replaced an old similar building that had become too dilapidated. The selected architect was named Goujet, a resident of Sélestat. The front facade opens onto a porch with superimposed Tuscan and Doric order columns. On the first floor, the meeting room has a semicircular end.

Das am Place d’Armes gelegene Rathaus wurde 1788 erbaut. Es ersetzte ein altes, ähnliches Gebäude, das zu baufällig geworden war. Der ausgewählte Architekt hieß Goujet und wohnte in Sélestat. Die Vorderfassade öffnet sich zu einer Veranda mit übereinander liegenden toskanischen und dorischen Säulen. Im ersten Stock hat der Besprechungsraum einen halbkreisförmigen Abschluss.

 

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Situé place d’Armes, l’Hôtel de ville est construit en 1788. Il remplace un ancien bâtiment similaire devenu trop vétuste. L’architecte retenu se nommait Goujet, habitant de Sélestat. La façade antérieure s’ouvre sur un porche à colonnes à ordre toscan et dorique superposés. Au premier étage, la salle des séances présente une extrémité en hémicycle.

Located on Place d’Armes, the Town Hall was built in 1788. It replaced an old similar building that had become too dilapidated. The selected architect was named Goujet, a resident of Sélestat. The front facade opens onto a porch with superimposed Tuscan and Doric order columns. On the first floor, the meeting room has a semicircular end.

Das am Place d’Armes gelegene Rathaus wurde 1788 erbaut. Es ersetzte ein altes, ähnliches Gebäude, das zu baufällig geworden war. Der ausgewählte Architekt hieß Goujet und wohnte in Sélestat. Die Vorderfassade öffnet sich zu einer Veranda mit übereinander liegenden toskanischen und dorischen Säulen. Im ersten Stock hat der Besprechungsraum einen halbkreisförmigen Abschluss.

 

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Place de la Victoire se tient l’ancien arsenal Sainte-Barbe. Construit au XVe siècle à l’emplacement de l’ancienne synagogue, ce bâtiment est d’abord un entrepôt de marchandises comportant trois étages de greniers. En 1534, le magistrat de Sélestat y fait installer un dépôt d’armes. L’arsenal prend le nom de Sainte-Barbe, patronne des artilleurs. Au XIXe siècle, il devient un magasin de blé, houblon et tabac. En 1901, une salle des fêtes est aménagée au premier étage. Un escalier monumental, surmontant la porte en accolade du XVe siècle est édifié.

Place de la Victoire is home to the former Sainte-Barbe arsenal. Built in the 15th century on the site of the old synagogue, this building was originally a goods warehouse with three floors of attics. In 1534, the magistrate of Sélestat installed an arms depot there. The arsenal takes the name of Sainte-Barbe, patroness of artillerymen. In the 19th century, it became a wheat, hops and tobacco store. In 1901, a village hall was built on the first floor. A monumental staircase, surmounting the 15th century braced door, was built.

Auf dem Place de la Victoire befindet sich das ehemalige Arsenal von Sainte-Barbe. Das im 15. Jahrhundert an der Stelle der alten Synagoge erbaute Gebäude war ursprünglich ein Warenlager mit drei Dachgeschossen. Im Jahr 1534 richtete der Magistrat von Schlettstadt dort ein Waffendepot ein. Das Arsenal trägt den Namen Sainte-Barbe, Schutzpatronin der Artilleristen. Im 19. Jahrhundert wurde es zu einem Weizen-, Hopfen- und Tabakladen. Im Jahr 1901 wurde im ersten Stock ein Gemeindehaus errichtet. Es wurde eine monumentale Treppe gebaut, die über die Gittertür aus dem 15. Jahrhundert führt.

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Située rue du 17 Novembre, cette fontaine en grès a été inaugurée en 1948. Son bassin a la forme d’un demi-cercle. Autour, les plaques sont sculptées. A l’avant, un petit bassin reçoit le trop plein d’eau. A l’arrière, le fût de jet, carré et excentré, alimente la fontaine par un simple tuyau. Il est surmonté d’un lion reposant sur un écu aux armes du Bas-Rhin.

Located rue du 17 Novembre, this sandstone fountain was inaugurated in 1948. Its pelvis is shaped like a semicircle. Around it, the plaques are sculpted. At the front, a small basin receives excess water. At the rear, the jet barrel, square and off-center, feeds the fountain through a simple pipe. It is surmounted by a lion resting on a shield with the arms of Bas-Rhin.

Dieser Sandsteinbrunnen in der Rue du 17 Novembre wurde 1948 eingeweiht. Sein Becken hat die Form eines Halbkreises. Um ihn herum sind Gedenktafeln angebracht. An der Vorderseite nimmt ein kleines Becken überschüssiges Wasser auf. Auf der Rückseite versorgt das Strahlrohr, quadratisch und außermittig, die Fontäne über ein einfaches Rohr. Es wird von einem Löwen gekrönt, der auf einem Schild mit dem Wappen von Bas-Rhin ruht.

 

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Construite en 1890 par l’architecte de la ville Alexandre Stamm, la synagogue est en grès des Vosges et brique. De plan centré, à la manière des synagogues rhénanes, elle présente un décor d’esprit néo-roman très sobre. L’alternance d’assise de grès jaune et brique rouge, ainsi que les chaînes et les encadrements de grès rose, donne à cette bâtisse un aspect coloré. En 1940, elle est endommagée. Restaurée après guerre, elle ne retrouve cependant pas son dôme. L’ancien bain rituel de 1836, est dégagé lors de ces travaux.

Built in 1890 by the city architect Alexandre Stamm, the synagogue is made of Vosges sandstone and brick. Centered in plan, in the style of Rhineland synagogues, it presents a very sober neo-Roman style decor. The alternating course of yellow sandstone and red brick, as well as the chains and frames of pink sandstone, gives this building a colorful appearance. In 1940, it was damaged. Restored after the war, it did not regain its dome. The old ritual bath from 1836 was cleared during this work.

Die 1890 vom Stadtarchitekten Alexandre Stamm erbaute Synagoge besteht aus Vogesensandstein und Backstein. Der Grundriss ist zentriert, im Stil rheinischer Synagogen, und weist eine sehr nüchterne neoromanische Ausstattung auf. Der abwechselnde Verlauf aus gelbem Sandstein und rotem Backstein sowie die Ketten und Rahmen aus rosa Sandstein verleihen diesem Gebäude ein farbenfrohes Erscheinungsbild. Im Jahr 1940 wurde es beschädigt. Nach dem Krieg wurde es restauriert, seine Kuppel erhielt es jedoch nicht zurück. Bei diesen Arbeiten wurde das alte Ritualbad aus dem Jahr 1836 geräumt.

 

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Appelée parfois tour de l’Horloge, car elle abrite un mécanisme réalisé par Jean-Baptiste Schwilgué, elle date de 1280. Elle constitue l’une des quatre portes de la seconde enceinte. Souvent remaniée, la Tour neuve voit sa terrasse surmontée d’une galerie au XVIIe siècle. Celle-ci est flanquée de quatre échauguettes. Le toit galbé est coiffé d’une tourelle. Une représentation du calvaire, avec la Vierge et sainte Foy, ainsi que les armoiries et des scènes de corporations, ornent la tour. Une double herse a laissé des traces sous la porte.

Sometimes called the clock tower, because it houses a mechanism made by Jean-Baptiste Schwilgué, it dates from 1280. It constitutes one of the four doors of the second enclosure. Often remodeled, the new Tower saw its terrace topped by a gallery in the 17th century. This is flanked by four watchtowers. The curved roof is topped with a turret. A representation of Calvary, with the Virgin and Saint Foy, as well as the coat of arms and corporate scenes, adorn the tower. A double portcullis has left marks under the door.

Manchmal wird er auch als Uhrturm bezeichnet, da er einen Mechanismus von Jean-Baptiste Schwilgué beherbergt und aus dem Jahr 1280 stammt. Er bildet eine der vier Türen des zweiten Bereichs. Der neue Turm wurde oft umgebaut und seine Terrasse wurde im 17. Jahrhundert von einer Galerie gekrönt. Dieser wird von vier Wachtürmen flankiert. Das geschwungene Dach wird von einem Türmchen gekrönt. Eine Darstellung des Kalvarienbergs mit der Jungfrau und dem Heiligen Foy sowie das Wappen und Firmenszenen zieren den Turm. Unter der Tür hat ein doppeltes Fallgatter Spuren hinterlassen.

 

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Cette belle fresque vous invite à déguster du poisson à la bière. De nombreuses recettes existent sur la Toile. Elles concernent toutes sortes de poissons et de bières. Belges, français, anglais, chinois et autres ont rivalisé d’inventivité. A vous de choisir. Et bon appétit !

This beautiful fresco invites you to taste fish and beer. There are many recipes on the Internet. They concern all kinds of fish and beers. Belgians, French, English, Chinese and others competed in inventiveness. You choose. And enjoy your meal !

Dieses wunderschöne Fresko lädt Sie ein, Fisch und Bier zu probieren. Es gibt viele Rezepte im Internet. Sie betreffen alle Arten von Fisch und Bier. Belgier, Franzosen, Engländer, Chinesen und andere wetteiferten im Erfindungsreichtum. Du wählst. Und guten Appetit!

 

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Construits entre 1675 et 1691 par les architectes Vauban et Jacques Tarade, sur instruction de Louis XIV, ces remparts suivent l’enceinte médiévale, rasée pour l’occasion. Trois portes monumentales ouvrent la ville vers l’extérieur. Des remparts proprement dits, seuls subsistent deux bastions, au sud de la cité. L’un d’entre eux  est orné en 1993 d’une œuvre d’art contemporain « Le Rêve » réalisée par Sarkis, et composée de plaques de rues.

Built between 1675 and 1691 by the architects Vauban and Jacques Tarade, on the instructions of Louis XIV, these ramparts follow the medieval enclosure, razed for the occasion. Three monumental gates open the city to the outside. Of the ramparts proper, only two bastions remain, to the south of the city. One of them was decorated in 1993 with a contemporary work of art “Le Rêve” created by Sarkis, and is made up of street signs.

Erbaut zwischen 1675 und 1691 von den Architekten Vauban und Jacques Tarade im Auftrag Ludwigs XIV, folgen diese Stadtmauern der mittelalterlichen Umfriedung, die zu diesem Anlass abgerissen wurde. Drei monumentale Tore öffnen die Stadt nach außen. Von den eigentlichen Stadtmauern sind nur noch zwei Bastionen im Süden der Stadt übrig. Eines davon wurde 1993 mit dem zeitgenössischen Kunstwerk „Le Rêve“ von Sarkis geschmückt und besteht aus Straßenschildern.

 

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L’Ill est une rivière française qui traverse la plaine d’Alsace. Important affluent gauche du Rhin , cette principale rivière d’Alsace prend sa source dans les contreforts nordiques du Jura. Elle coule dans les départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin. La longueur de son cours est de 216,7 km. Elle arrose successivement Altkirch, Mulhouse, Colmar, Sélestat et Strasbourg. Il est très probable aussi que le nom de la région d’Alsace provienne de celui de l’Ill. Le nom alsacien de la région est Elsass. Il signifierait donc le « pays de l’Ill », le substantif « pays » étant dérivé de « saß » (« l’assise »/ »le siège »)

The Ill is a French river which crosses the Alsace plain. An important left-hand tributary of the Rhine, this main river in Alsace has its source in the northern foothills of the Jura. It flows in the departments of Haut-Rhin and Bas-Rhin. The length of its course is 216.7 km. It successively waters Altkirch, Mulhouse, Colmar, Sélestat and Strasbourg. It is also very likely that the name of the region of Alsace comes from that of Ill. The Alsatian name for the region is Elsass. It would therefore mean the « land of the Ill », the noun « country » being derived from « saß » (« the seat »/ »the seat »)

Die Ill ist ein französischer Fluss, der die elsässische Ebene durchquert. Dieser Hauptfluss im Elsass ist ein wichtiger linker Nebenfluss des Rheins und entspringt in den nördlichen Ausläufern des Juras. Er fließt in den Departements Haut-Rhin und Bas-Rhin. Die Länge seiner Strecke beträgt 216,7 km. Es bewässert nacheinander Altkirch, Mülhausen, Colmar, Sélestat und Straßburg. Es ist auch sehr wahrscheinlich, dass der Name der Region Elsass von Ill stammt. Der elsässische Name für die Region ist Elsass. Es würde also das „Land der Kranken“ bedeuten, wobei das Substantiv „Land“ von „saß“ („der Sitz“/„der Sitz“) abgeleitet ist.

 

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L’équipement a été inauguré le 21 juin 1997. Le bâtiment a été imaginé par Christian Schouvey et Jacques Orth. Composée de quatre bandes parallèles, son architecture exprime, à travers les volumes et les matériaux utilisés (béton, bois, verre et végétal)  les différentes  fonctions de la médiathèque. Un volume aux allures de container et revêtu d’écailles en inox, abrite bureaux, accueil et zone d’exposition. Il est juxtaposé à un second volume en bois où se trouve la salle de lecture. L’absence de murs porteurs dans la grande salle est permise par les huit portiques métalliques blancs extérieurs, retenant la toiture. La façade Nord, entièrement vitrée, offre une vue superbe sur la vieille ville et sur un jardin de lecture en pente douce vers l’Ill. En 2004, grâce à son architecture remarquable, la Médiathèque a été lauréate du Palmarès d’Alsace de l’architecture et de l’aménagement urbain. La disposition en quinconce des écailles en inox recouvrant le «container» évoque certains  pignons  de  maisons  vosgiennes. Ces pignons les protègent des intempéries. On parle de «ramée»  La couverture d’écailles en inox  est enduite  d’une  fine couche de cuivre et de laiton. Ce qui fait  progressivement varier les couleurs perçues. Étincelantes au début de la construction, les écailles ont ensuite pris une teinte rouge, puis ont évolué vers une couleur vert-gris. Elles sont noires aujourd’hui.

The Ill is a French river which crosses the Alsace plain. Important affThe equipment was inaugurated on June 21, 1997. The building was designed by Christian Schouvey and Jacques Orth. Made up of four parallel bands, its architecture expresses, through the volumes and materials used (concrete, wood, glass and plants), the different functions of the media library. A volume resembling a container and covered with stainless steel scales, houses offices, reception and exhibition area. It is juxtaposed with a second wooden volume where the reading room is located. The absence of load-bearing walls in the large room is made possible by the eight exterior white metal porticos, holding up the roof. The north facade, entirely glazed, offers a superb view of the old town and a reading garden sloping gently towards the Ill. In 2004, thanks to its remarkable architecture, the Media Library was awarded the Alsace Palmarès for architecture and urban planning. The staggered arrangement of the stainless steel scales covering the “container” evokes certain gables of Vosges houses. These gables protect them from bad weather. We talk about “rowing”. The stainless steel scale cover of the Media Library is coated with a thin layer of copper and brass. Which gradually causes the perceived colors to vary. Sparkling at the start of construction, the scales later took on a red hue, then evolved to a green-gray color. They are black today. On the left of the Rhine, this main river of Alsace has its source in the northern foothills of the Jura. It flows in the departments of Haut-Rhin and Bas-Rhin. The length of its course is 216.7 km. It successively waters Altkirch, Mulhouse, Colmar, Sélestat and Strasbourg. It is also very likely that the name of the region of Alsace comes from that of Ill. The Alsatian name for the region is Elsass. It would therefore mean the « land of the Ill », the noun « country » being derived from « saß » (« the seat »/ »the seat »)

Die Anlage wurde am 21. Juni 1997 eingeweiht. Das Gebäude wurde von Christian Schouvey und Jacques Orth entworfen. Die Architektur besteht aus vier parallelen Bändern und bringt durch die verwendeten Volumina und Materialien (Beton, Holz, Glas und Pflanzen) die unterschiedlichen Funktionen der Medienbibliothek zum Ausdruck. Ein Volumen, das einem Container ähnelt und mit einer Waage aus Edelstahl bedeckt ist, beherbergt Büros, Rezeption und Ausstellungsbereich. Ihm grenzt ein zweiter Holzbaukörper an, in dem sich der Lesesaal befindet. Das Fehlen tragender Wände in dem großen Raum wird durch die acht äußeren Portiken aus weißem Metall ermöglicht, die das Dach tragen. Die vollständig verglaste Nordfassade bietet einen herrlichen Blick auf die Altstadt und einen sanft zur Ill abfallenden Lesegarten. Dank ihrer bemerkenswerten Architektur wurde die Mediathek 2004 mit dem Elsass-Preis für Architektur und Stadtplanung ausgezeichnet. Die versetzte Anordnung der Edelstahlschuppen, die den „Behälter“ bedecken, erinnert an bestimmte Giebel von Vogesenhäusern. Diese Giebel schützen sie vor schlechtem Wetter. Wir sprechen vom „Rudern“. Die Skalenabdeckung aus Edelstahl der Medienbibliothek ist mit einer dünnen Schicht aus Kupfer und Messing beschichtet. Dies führt nach und nach dazu, dass die wahrgenommenen Farben variieren. Die Schuppen glitzerten zu Beginn der Bauarbeiten, nahmen später einen roten Farbton an und entwickelten sich dann zu einer grüngrauen Farbe. Sie sind heute schwarz.

 

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Il s’agit d’une boîte à outils multimédia. Créée en 1976 pour l’Alsace seule, elle rejoint la nouvelle région Grand-Est en 2018. Réalisé par les trois architectes François Kieffer, Ante Josip Von Kostelac et Pierre Kimmenauer, le nouveau bâtiment est inauguré en 1996. Il affirme une signature contemporaine. L’Agence culturelle produit de multiples outils dans un souci d’échange et de connaissances. Vidéos, tutoriels, fiches pédagogiques ou encore guides sont accessibles à tous les publics : élus, agents de collectivités, techniciens, artistes, diffuseurs ou personnels d’équipements culturels, organisateurs de festivals. Elle partage ses locaux avec la FRAC et le Bureau des Images.

This is a multimedia toolkit. Created in 1976 for Alsace alone, it joined the new Grand-Est region in 2018. Created by the three architects François Kieffer, Ante Josip Von Kostelac and Pierre Kimmenauer, the new building was inaugurated in 1996. It asserts a contemporary signature. The Cultural Agency produces multiple tools for the sake of exchange and knowledge. Videos, tutorials, educational sheets and even guides are accessible to all audiences: elected officials, community agents, technicians, artists, broadcasters or cultural equipment staff, festival organizers. It shares its premises with the FRAC and the Bureau des Images.

Dies ist ein Multimedia-Toolkit. Es wurde 1976 allein für das Elsass errichtet und schloss sich 2018 der neuen Region Grand-Est an. Das von den drei Architekten François Kieffer, Ante Josip Von Kostelac und Pierre Kimmenauer entworfene neue Gebäude wurde 1996 eingeweiht. Es weist eine zeitgenössische Handschrift auf. Die Kulturagentur stellt zahlreiche Tools zum Zweck des Austauschs und des Wissens her. Videos, Tutorials, Lehrblätter und sogar Leitfäden sind für alle Zielgruppen zugänglich: gewählte Amtsträger, Gemeindevertreter, Techniker, Künstler, Rundfunk- oder Kulturtechnikpersonal, Festivalorganisatoren. Es teilt seine Räumlichkeiten mit dem FRAC und dem Bureau des Images.

 

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Sur la place du Vieux-Port se dresse l’ancien hôpital. Dû à l’architecte Jean-Baptiste Chassain, il est de plan symétrique, avec chaînages d’angles en grès des Vosges et fenêtres à linteau cintré. Le fronton cintré est orné d’un cartouche où figuraient le Tau, ou croix de Saint-Antoine, et une colombe. Edifié en 1766, il est dès 1802 transformé en prison. En témoignent encore les barreaux des fenêtres arrière.

On the Place du Vieux-Port stands the old hospital. Designed by the architect Jean-Baptiste Chassain, it has a symmetrical plan, with corners in Vosges sandstone and windows with arched lintel. The arched pediment is decorated with a cartouche depicting the Tau, or cross of Saint Anthony, and a dove. Built in 1766, it was transformed into a prison in 1802. The bars on the rear windows still bear witness to this.

Auf dem Place du Vieux-Port steht das alte Krankenhaus. Es wurde vom Architekten Jean-Baptiste Chassain entworfen und hat einen symmetrischen Grundriss mit Ecken aus Vogesensandstein und Fenstern mit gewölbtem Sturz. Der gewölbte Giebel ist mit einer Kartusche verziert, die das Tau, das Kreuz des Heiligen Antonius, und eine Taube darstellt. Es wurde 1766 erbaut und 1802 in ein Gefängnis umgewandelt. Davon zeugen noch heute die Gitterstäbe an den Heckscheiben.

 

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Sur la place du Vieux-Port se dresse l’ancien hôpital. Dû à l’architecte Jean-Baptiste Chassain, il est de plan symétrique, avec chaînages d’angles en grès des Vosges et fenêtres à linteau cintré. Le fronton cintré est orné d’un cartouche où figuraient le Tau, ou croix de Saint-Antoine, et une colombe. Edifié en 1766, il est dès 1802 transformé en prison. En témoignent encore les barreaux des fenêtres arrière.

On the Place du Vieux-Port stands the old hospital. Designed by the architect Jean-Baptiste Chassain, it has a symmetrical plan, with corners in Vosges sandstone and windows with arched lintel. The arched pediment is decorated with a cartouche depicting the Tau, or cross of Saint Anthony, and a dove. Built in 1766, it was transformed into a prison in 1802. The bars on the rear windows still bear witness to this.

Auf dem Place du Vieux-Port steht das alte Krankenhaus. Es wurde vom Architekten Jean-Baptiste Chassain entworfen und hat einen symmetrischen Grundriss mit Ecken aus Vogesensandstein und Fenstern mit gewölbtem Sturz. Der gewölbte Giebel ist mit einer Kartusche verziert, die das Tau, das Kreuz des Heiligen Antonius, und eine Taube darstellt. Es wurde 1766 erbaut und 1802 in ein Gefängnis umgewandelt. Davon zeugen noch heute die Gitterstäbe an den Heckscheiben.

 

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La navigation sur l’Ill est ancienne. Elle est active au Moyen âge, lorsque s’organisent les villes, seigneurs et communautés riveraines pour l’entretien du cours d’eau et de ses rives : les Illssassen (Digues)  Droits de douane et taxes portuaires font l’objet de traités entre villes portuaires:  Colmar, Sélestat. Cette dernière avait également son Ladhof, très ancien, considéré comme la source de la prospérité de la ville. Ce port fut sans doute plus actif que celui de Colmar. Situé d’abord au confluent du Muhlbach et de l’Ill, le Ladhof de Sélestat est transféré à la fin du XIVe siècle sur l’Ill. L’ancien comme le nouveau Ladhof comprenaient des terre-pleins, des hangars et entrepôts ainsi qu’un chantier de réparation de bateaux. Il est utilisé jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Les bateliers de l’Ill sont organisés en corporations. À Sélestat, la tribu des bateliers date de 1374 ; elle fut réunie à celle des tonneliers en 1482. Les bateaux de l’Ill sont de grandes barges à fond plat, de 12m sur 3 m. Ils peuvent charger 250 quintaux rhénans, soit 12 à 13 tonnes. Ils avancent poussés à la perche. Au Moyen âge, la navigation sur l’Ill concerne toutes sortes de marchandises : vin, blé, farines, textiles. Il faut compter16 heures de Colmar à Strasbourg, et 2 jours et demi pour le retour.

Navigation on the Ill is ancient. It was active in the Middle Ages, when towns, lords and riverside communities organized themselves for the maintenance of the river and its banks: the Illssassen (Dikes). Customs duties and port taxes are the subject of treaties between port cities, Colmar, Sélestat. The latter also had its very old Ladhof, considered the source of the city’s prosperity. This port was undoubtedly more active than that of Colmar. First located at the confluence of the Muhlbach and the Ill, the Ladhof of Sélestat was transferred to the Ill at the end of the 14th century. Both the old and new Ladhof included land areas, hangars and warehouses as well as a boat repair yard. It was used until the end of the 18th century. The boatmen of the Ill are organized into corporations. In Sélestat, the boatman tribe dates from 1374; it was united with that of the coopers in 1482. The Ill boats are large flat-bottomed barges, measuring 12m x 3m. They can load 250 Rhine quintals, or 12 to 13 tons. They advance pushed by poles. In the Middle Ages, navigation on the Ill involved all kinds of goods: wine, wheat, flour, textiles. It takes 16 hours from Colmar to Strasbourg, and 2 and a half days for the return.

Die Schifffahrt auf der Ill ist uralt. Es war im Mittelalter aktiv, als sich Städte, Herren und Ufergemeinden für die Instandhaltung des Flusses und seiner Ufer organisierten: der Illssassen (Deiche). Zölle und Hafensteuern sind Gegenstand von Verträgen zwischen den Hafenstädten Colmar und Sélestat. Letzterer hatte auch seinen sehr alten Ladhof, der als Quelle des Wohlstands der Stadt galt. Dieser Hafen war zweifellos aktiver als der von Colmar. Ursprünglich am Zusammenfluss von Mühlbach und Ill gelegen, wurde der Ladhof von Schlettstadt Ende des 14. Jahrhunderts an die Ill verlegt. Sowohl der alte als auch der neue Ladhof umfassten Landflächen, Hangars und Lagerhäuser sowie eine Bootsreparaturwerft. Es wurde bis zum Ende des 18. Jahrhunderts genutzt. Die Schiffer der Ill sind in Korporationen organisiert. In Sélestat gibt es den Bootsmannsstamm seit 1374; Es wurde 1482 mit dem der Böttcher vereinigt. Die Ill-Boote sind große Lastkähne mit flachem Boden und den Maßen 12 x 3 m. Sie können 250 Rheinzentner oder 12 bis 13 Tonnen laden. Sie rücken von Stangen geschoben vor. Im Mittelalter wurden auf der Ill alle Arten von Gütern befahren: Wein, Weizen, Mehl, Textilien. Die Fahrt von Colmar nach Straßburg dauert 16 Stunden und für die Rückfahrt zweieinhalb Tage.

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Le cours d’eau, qui occupait la partie centrale de la rue et servait au tannage des peaux , est comblé au début du XXe siècle pour des raisons de salubrité.

The watercourse, which occupied the central part of the street and was used for tanning hides, was filled in at the beginning of the 20th century for health reasons.

Der Wasserlauf, der den zentralen Teil der Straße einnahm und zum Gerben von Häuten diente, wurde zu Beginn des 20. Jahrhunderts aus gesundheitlichen Gründen zugeschüttet.

 

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Quai des Tanneurs, voici la maison éponyme, datée du Moyen âge. Le rez-de-chaussée, autrefois entièrement ouvert, abritait l’atelier de rivière et de préparation des peaux. C’était une activité malodorante et polluante, nécessitant la présence de cours d’eau.

Quai des Tanneurs, here is the eponymous house, dating from the Middle Ages. The ground floor, formerly completely open, housed the river and skin preparation workshop. It was a smelly and polluting activity, requiring the presence of waterways.

Quai des Tanneurs, hier steht das gleichnamige Haus aus dem Mittelalter. Im ehemals völlig offenen Erdgeschoss befanden sich die Fluss- und Hautpräparationswerkstatt. Es war eine stinkende und umweltschädliche Tätigkeit, die das Vorhandensein von Wasserstraßen erforderte.

 

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Cette bâtisse en pan de bois et grès des Vosges date du XVe siècle. Elle a appartenu à un tanneur ou à un mégissier. Sur le rez-de-chaussée en pierre se greffe un étage à pan de bois et comble très pentu. Le pignon formait autrefois lucarne, permettant le séchage des peaux. Les assemblages à mi-bois à queue d’aronde simple ou multiple sont caractéristiques du Moyen âge.

This half-timbered and Vosges sandstone building dates from the 15th century. It belonged to a tanner or a tanner. On top of the stone ground floor is a wooden-framed floor with a very steep attic. The gable formerly formed a dormer window, allowing the skins to dry. Half-timber assemblies with single or multiple dovetails are characteristic of the Middle Ages.

Dieses Fachwerk- und Vogesensandsteingebäude stammt aus dem 15. Jahrhundert. Es gehörte einem Gerber oder einer Gerberin. Auf dem steinernen Erdgeschoss befindet sich ein Holzrahmenboden mit einem sehr steilen Dachboden. Der Giebel bildete früher eine Dachgaube, die das Trocknen der Häute ermöglichte. Charakteristisch für das Mittelalter sind Fachwerkverbindungen mit einfacher oder mehrfacher Verzinkung.

 

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La rue des Veaux, la rue des Oies ou la rue des Canards vous permettent de parcourir, tranquillement, la cité à travers ses différents styles architecturaux : maisons à colombage, maisons Renaissance, style rhénan. Découvrez aussi la fontaine à pompe de la rue des Oies.

Rue des Veaux, rue des Oies or rue des Canards allow you to leisurely explore the city through its different architectural styles: half-timbered houses, Renaissance houses, Rhineland style. Also discover the pump fountain on rue des Oies.

In der Rue des Veaux, der Rue des Oies oder der Rue des Canards können Sie die Stadt gemütlich anhand ihrer verschiedenen Architekturstile erkunden: Fachwerkhäuser, Renaissancehäuser, rheinischer Stil. Entdecken Sie auch den Pumpbrunnen in der Rue des Oies.

 

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Le dahlia est la fleur emblème de Sélestat, avec chaque mois d’août, le corso fleuri et ses chars qui défilent dans les rues de la ville.  Situé dans la cour de l’Hôtel Saint-Lô, ce jardin propose différentes sortes de dahlias. En hiver, il se transforme en jardin du sapin avec plusieurs espèces de sapins. L’année 1521 a vu en effet la première mention de l’arbre de Noël, à Sélestat. Un cabanon abrite un ensemble d’outils de jardinage anciens.

The dahlia is the emblematic flower of Sélestat, with every August, the flower corso and its floats which parade through the streets of the city. Located in the courtyard of the Hôtel Saint-Lô, this garden offers different types of dahlias. In winter, this garden transforms into a fir garden with several species of fir trees. The year 1521 saw the first mention of the Christmas tree, in Sélestat. A shed houses a set of old gardening tools.

Die Dahlie ist die symbolträchtige Blume von Sélestat. Jedes Jahr im August findet der Blumenkorso mit seinen Festwagen statt, der durch die Straßen der Stadt zieht. Dieser Garten befindet sich im Innenhof des Hôtel Saint-Lô und bietet verschiedene Arten von Dahlien. Im Winter verwandelt sich dieser Garten in einen Tannengarten mit mehreren Tannenarten. Im Jahr 1521 wurde der Weihnachtsbaum erstmals in Sélestat erwähnt. Ein Schuppen beherbergt einen Satz alter Gartengeräte.

 

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Cette tour, édifiée au XIIIe siècle, est l’ancienne Niedertor, ou porte basse, de la première enceinte de Sélestat. Remaniée en 1390, elle est différente de son aspect originel. Les étages supérieurs ont servi de prison pour les sorcières avant leur exécution, en particulier entre 1580 et 1660. En 1774, le rez-de-chaussée abrite une salpêtrière et, également un dépôt de matériel du service des fortifications.

This tower, built in the 13th century, is the ancient Niedertor, or lower gate, of the first enclosure of Sélestat. Remodeled in 1390, it is different from its original appearance. The upper floors served as a prison for witches before their execution, particularly between 1580 and 1660. In 1774, the ground floor housed a saltpeter and also an equipment depot for the fortifications service.

Dieser im 13. Jahrhundert erbaute Turm ist das alte Niedertor der ersten Burganlage von Schlettstadt. Es wurde 1390 umgebaut und unterscheidet sich von seinem ursprünglichen Aussehen. Die oberen Stockwerke dienten vor ihrer Hinrichtung, insbesondere zwischen 1580 und 1660, als Hexengefängnis. Im Erdgeschoss befand sich 1774 ein Salpeter sowie ein Gerätedepot für den Festungsdienst.

 

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C’est Louvois, ministre de la guerre du Roi-Soleil, qui pose la première pierre de cette porte en 1679. Il scelle également, sous le jambage gauche, une caissette de plomb contenant des monnaies, des médailles et le procès verbal de la cérémonie. Son aspect est caractéristique du style militaire louisquatorzien. Du côté de la ville, elle ressemble à un petit hôtel. De l’autre côté, sa partie haute porte un fronton triangulaire comprenant un lion couronné des armoiries de Sélestat. Trois fleurs de lys et des trophées complètent le décor. En 1920, un buste de la République remplace celui de Louis XIV. Les deux autres portes de la ville, celle de Breisach et celle de Colmar, ont été démolies après 1870.

It was Louvois, Minister of War of the Sun King, who laid the first stone of this door in 1679. He also sealed, under the left jamb, a lead box containing coins, medals and the minutes of the ceremony. Its appearance is characteristic of the Louisquatorzian military style. From the city side, it looks like a small hotel. On the other side, its upper part bears a triangular pediment including a lion crowned with the coat of arms of Sélestat. Three fleur-de-lis and trophies complete the decor. In 1920, a bust of the Republic replaced that of Louis XIV. The other two city gates, Breisach and Colmar, were demolished after 1870.

Es war Louvois, Kriegsminister des Sonnenkönigs, der 1679 den Grundstein für diese Tür legte. Er versiegelte außerdem unter dem linken Türpfosten eine Bleikassette mit Münzen, Medaillen und dem Protokoll der Zeremonie. Sein Aussehen ist charakteristisch für den louisquatorzianischen Militärstil. Von der Stadtseite aus sieht es aus wie ein kleines Hotel. Auf der anderen Seite trägt der obere Teil einen dreieckigen Giebel mit einem Löwen, der mit dem Wappen von Sélestat gekrönt ist. Drei Lilien und Trophäen runden das Dekor ab. 1920 wurde die Büste Ludwigs XIV. durch eine Büste der Republik ersetzt. Die beiden anderen Stadttore Breisach und Colmar wurden nach 1870 abgerissen.

 

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Bâtie à partir de 1220, en plusieurs étapes, cette église succède à une chapelle du VIIIe siècle. Le chœur est agrandi au XVe. La disposition de la rosace de 1330, soutenue par trois arcs et encadrée par une large baie en arc brisé, se retrouve à la cathédrale de Strasbourg. Les sculptures du portail, saccagées à la Révolution ont été refaites en 1847. Le Saint-Michel est réalisé par Sichler et Vallastre. On le voit avec sa balance, car il est chargé de peser les âmes. La nef à quatre travées s’ouvre sur les bas-côtés par de grandes arcades en arc brisé à chapiteaux à feuilles. La chaire de 1619 présente un Samson et deux colonnes soutenant la cuve en pierre peinte et dorée. L’abat-voix est en bois. Seuls 55 panneaux de vitraux du chœur sur 288 sont d’origine. En 1968, le peintre Verrier Max Ingrand regroupe ces panneaux en trois fenêtres. Il crée les vitraux dédiés à la Vierge et aux saints des quatre autres fenêtres. La troisième horloge est due à Jean-Baptiste Schwilgué (1776-1856) auteur de l’horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg. Il la réalise en 1825 avec ses trois corps de rouages.

Built from 1220, in several stages, this church succeeds an 8th century chapel. The choir was enlarged in the 15th century. The arrangement of the rose window from 1330, supported by three arches and framed by a large pointed arch bay, is found at Strasbourg Cathedral. The sculptures on the portal, vandalized during the Revolution, were rebuilt in 1847. The Saint-Michel was created by Sichler and Vallastre. We see him with his scales, because he is responsible for weighing souls. The four-bay nave opens onto the side aisles through large pointed arch arcades with leaf capitals. The 1619 pulpit presents a Samson and two columns supporting the painted and gilded stone tank. The sounding board is made of wood. Only 55 stained glass panels in the choir out of 288 are original. In 1968, the Verrier painter Max Ingrand grouped these panels into three windows. He created the stained glass windows dedicated to the Virgin and the saints in the other four windows. The third clock is due to Jean-Baptiste Schwilgué (1776-1856) author of the astronomical clock of Strasbourg Cathedral. He created it in 1825 with its three bodies of cogs.

Diese Kirche wurde ab 1220 in mehreren Etappen erbaut und ist der Nachfolger einer Kapelle aus dem 8. Jahrhundert. Der Chor wurde im 15. Jahrhundert erweitert. Die Anordnung der Rosette aus dem Jahr 1330, die von drei Bögen getragen und von einem großen Spitzbogenerker eingerahmt wird, findet sich im Straßburger Münster. Die während der Revolution zerstörten Skulpturen auf dem Portal wurden 1847 wieder aufgebaut. Der Saint-Michel wurde von Sichler und Vallastre geschaffen. Wir sehen ihn mit seiner Waage, denn er ist für das Wiegen der Seelen zuständig. Das vierjochige Langhaus öffnet sich zu den Seitenschiffen durch große Spitzbogenarkaden mit Blattkapitellen. Die Kanzel aus dem Jahr 1619 zeigt einen Samson und zwei Säulen, die den bemalten und vergoldeten Steintank tragen. Der Resonanzboden ist aus Holz. Nur 55 der 288 Buntglastafeln im Chor sind original. 1968 gruppierte der Verrier-Maler Max Ingrand diese Tafeln in drei Fenstern. Er schuf die der Jungfrau und den Heiligen gewidmeten Buntglasfenster in den anderen vier Fenstern. Die dritte Uhr ist Jean-Baptiste Schwilgué (1776-1856) zu verdanken, dem Autor der astronomischen Uhr des Straßburger Münsters. Er schuf es 1825 mit seinen drei Zahnradkörpern.

 

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Ce presbytère est commun aux églises Saint-Georges et Sainte-Foy. Le  mot presbytère  provient du latin presbyterium, dérivé du  grec presbuteros, c’est-à-dire ordre ou sacerdoce des prêtres. C’est devenu le lieu de vie des prêtres. Ce bâtiment est également appelé maison curiale. Il est généralement situé à proximité des églises paroissiales ; dans certaines communes, ses qualités architecturales ou historiques ont pu amener à le classer monument historique. La construction des presbytères était financée par les paroisses. Si le presbytère appartient toujours à la paroisse (ou plus exactement, pour les lois républicaines, à l’association cultuelle locale), il est courant qu’en cas de difficultés financières, elle commence par vendre ce dernier.

This presbytery is common to the Saint-Georges and Sainte-Foy churches. The word presbytery comes from the Latin presbyterium, derived from the Greek presbuteros, meaning the order or priesthood of priests. It became the place where priests lived. This building is also called a curial house. It is usually located near parish churches; in certain municipalities, its architectural or historical qualities may have led to it being classified as a historical monument. The construction of the presbyteries was financed by the parishes. If the presbytery still belongs to the parish (or more precisely, for republican laws, to the local religious association), it is common that in the event of financial difficulties, it begins by selling it.

Dieses Presbyterium ist den Kirchen Saint-Georges und Sainte-Foy gemeinsam. Das Wort Presbyterium kommt vom lateinischen presbyterium, abgeleitet vom griechischen presbuteros, was „Ordnung“ oder „Priestertum“ der Priester bedeutet. Es wurde zum Wohnort der Priester. Dieses Gebäude wird auch als Kurienhaus bezeichnet. Es befindet sich normalerweise in der Nähe von Pfarrkirchen. In bestimmten Gemeinden könnten seine architektonischen oder historischen Qualitäten dazu geführt haben, dass es als historisches Denkmal eingestuft wurde. Der Bau der Presbyterien wurde von den Pfarreien finanziert. Gehört das Presbyterium noch der Pfarrei (genauer gesagt, nach republikanischem Recht, dem örtlichen Religionsverband), ist es üblich, dass es bei finanziellen Schwierigkeiten zunächst verkauft wird.

 

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Ce presbytère est commun aux églises Saint-Georges et Sainte-Foy. Le  mot presbytère  provient du latin presbyterium, dérivé du  grec presbuteros, c’est-à-dire ordre ou sacerdoce des prêtres. C’est devenu le lieu de vie des prêtres. Ce bâtiment est également appelé maison curiale. Il est généralement situé à proximité des églises paroissiales ; dans certaines communes, ses qualités architecturales ou historiques ont pu amener à le classer monument historique. La construction des presbytères était financée par les paroisses. Si le presbytère appartient toujours à la paroisse (ou plus exactement, pour les lois républicaines, à l’association cultuelle locale), il est courant qu’en cas de difficultés financières, elle commence par vendre ce dernier.

This presbytery is common to the Saint-Georges and Sainte-Foy churches. The word presbytery comes from the Latin presbyterium, derived from the Greek presbuteros, meaning the order or priesthood of priests. It became the place where priests lived. This building is also called a curial house. It is usually located near parish churches; in certain municipalities, its architectural or historical qualities may have led to it being classified as a historical monument. The construction of the presbyteries was financed by the parishes. If the presbytery still belongs to the parish (or more precisely, for republican laws, to the local religious association), it is common that in the event of financial difficulties, it begins by selling it.

Dieses Presbyterium ist den Kirchen Saint-Georges und Sainte-Foy gemeinsam. Das Wort Presbyterium kommt vom lateinischen presbyterium, abgeleitet vom griechischen presbuteros, was „Ordnung“ oder „Priestertum“ der Priester bedeutet. Es wurde zum Wohnort der Priester. Dieses Gebäude wird auch als Kurienhaus bezeichnet. Es befindet sich normalerweise in der Nähe von Pfarrkirchen. In bestimmten Gemeinden könnten seine architektonischen oder historischen Qualitäten dazu geführt haben, dass es als historisches Denkmal eingestuft wurde. Der Bau der Presbyterien wurde von den Pfarreien finanziert. Gehört das Presbyterium noch der Pfarrei (genauer gesagt, nach republikanischem Recht, dem örtlichen Religionsverband), ist es üblich, dass es bei finanziellen Schwierigkeiten zunächst verkauft wird.

 

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La congrégation est fondée à Molsheim par Louis Kremp (1749-1817)  vicaire de la paroisse locale, avec l’aide de son cousin François-Xavier Hurstel et Madeleine Ehrhard. Cette dernière commence à mener une vie commune avec six compagnes en 1783. Elles prennent le nom de Pauvres Sœurs de la Providence. De 1812 à 1819, la maison-mère se situe à Sélestat, sous la direction de la sœur Françoise Felber. C’est là que le père Kremp meurt en 1817. Bruno et Ignace Mertian, deux frères prêtres du diocèse de Strasbourg, lui succèdent. Ils structurent et organisent l’association. En 1812, elles sont dix sœurs, sous l’égide de Françoise Felber et de son assistante Richarde Braun. En 1819, les sœurs s’établissent à Ribeauvillé dans l’ancien couvent des augustins. Celui-ci devient la maison-mère de la congrégation. À partir de cette date, elles portent le nom de Sœurs de la Divine Providence de Ribeauvillé. Des établissements scolaires naîtront peu à peu en Alsace.

The congregation was founded in Molsheim by Louis Kremp (1749-1817) vicar of the local parish, with the help of his cousin François-Xavier Hurstel and Madeleine Ehrhard. The latter began to lead a common life with six companions in 1783. They took the name of Poor Sisters of Providence. From 1812 to 1819, the motherhouse was located in Sélestat, under the direction of Sister Françoise Felber. This is where Father Kremp died in 1817. Bruno and Ignace Mertian, two brother priests from the diocese of Strasbourg, succeeded him. They structure and organize the association. In 1812, there were ten sisters, under the aegis of Françoise Felber and her assistant Richarde Braun. In 1819, the sisters settled in Ribeauvillé in the former Augustinian convent. This becomes the mother house of the congregation. From this date, they bear the name of Sisters of Divine Providence of Ribeauvillé. Schools will gradually emerge in Alsace.

Die Gemeinde wurde in Molsheim von Louis Kremp (1749-1817)  Pfarrer der örtlichen Gemeinde, mit Hilfe seines Cousins ​​François-Xavier Hurstel und Madeleine Ehrhard gegründet. Letztere begannen 1783 mit sechs Gefährtinnen ein gemeinsames Leben zu führen. Sie nahmen den Namen „Arme Schwestern der Vorsehung“ an. Von 1812 bis 1819 befand sich das Mutterhaus unter der Leitung von Schwester Françoise Felber in Sélestat. Hier starb Pater Kremp im Jahr 1817. Seine Nachfolger wurden Bruno und Ignace Mertian, zwei Priesterbrüder aus der Diözese Straßburg. Sie strukturieren und organisieren den Verein. Im Jahr 1812 gab es zehn Schwestern unter der Schirmherrschaft von Françoise Felber und ihrer Assistentin Richarde Braun. 1819 ließen sich die Schwestern in Ribeauvillé im ehemaligen Augustinerkloster nieder. Dies wird zum Mutterhaus der Gemeinde. Von diesem Datum an tragen sie den Namen „Schwestern der Göttlichen Vorsehung von Ribeauvillé“. Nach und nach werden im Elsass Schulen entstehen.

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Ce bâtiment fut autrefois la Grande Boucherie. 1478 est l’année de sa construction. Les étaux des bouchers étaient aménagés au rez-de-chaussée. A l’étage se tenaient les réunions des bouchers. C’était une corporation fort puissante, qui n’était pas sans inquiéter les pouvoirs publics, ne serait-ce qu’en raison des outils de travail en sa possession. Elle a le monopole de la mise à mort des animaux. Sur la baie murée un peintre a représenté Saint Barthélémy, le patron des bouchers. Elle a été restaurée par Arthur Graff en 1954.

This building was formerly the Grande Boucherie. 1478 is the year of its construction. The butchers’ vices were located on the ground floor. Upstairs the butchers’ meetings were held. It was a very powerful corporation, which was not without concern to the public authorities, if only because of the working tools in its possession. She has a monopoly on killing animals. On the walled bay a painter has represented Saint Barthélémy, the patron saint of butchers. It was restored by Arthur Graff in 1954.

Dieses Gebäude war früher die Grande Boucherie. 1478 ist das Jahr seiner Erbauung. Im Erdgeschoss befanden sich die Schraubstöcke der Metzger. Im Obergeschoss fanden die Metzgerversammlungen statt. Es handelte sich um ein sehr mächtiges Unternehmen, das den öffentlichen Behörden schon allein aufgrund der in seinem Besitz befindlichen Arbeitsgeräte nicht unbesorgt gegenüberstand. Sie hat das Monopol auf das Töten von Tieren. Auf dem ummauerten Erker hat ein Maler Saint Barthélémy, den Schutzpatron der Metzger, dargestellt. Es wurde 1954 von Arthur Graff restauriert.

 

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Le développement économique de la ville est remarquable au Moyen âge. Les corporations se multiplient. On en compte jusqu’à quinze au XIVe siècle. Les foires et marchés suivent le mouvement. Les places de Sélestat ont gardé le nom des marchés qu’elles abritaient autrefois : place du marché aux poissons, place du marché aux pots, place du marché aux choux. Diverses manifestations, comme la fête de la musique, sont accueillies ici, autour du charmant petit puits, aujourd’hui hors service.

The economic development of the city was remarkable in the Middle Ages. Corporations are multiplying. There were up to fifteen in the 14th century. Fairs and markets follow suit. The squares of Sélestat have kept the name of the markets they once housed: fish market square, pot market square, cabbage market square. Various events, such as the music festival, are hosted here, around the charming little well, now out of service.

Die wirtschaftliche Entwicklung der Stadt war im Mittelalter bemerkenswert. Unternehmen vermehren sich. Im 14. Jahrhundert waren es bis zu fünfzehn. Messen und Märkte ziehen nach. Die Plätze von Sélestat haben den Namen der Märkte, auf denen sie einst stattfanden, beibehalten: Fischmarktplatz, Topfmarktplatz, Kohlmarktplatz. Rund um den charmanten kleinen Brunnen, der inzwischen außer Betrieb ist, finden hier verschiedene Veranstaltungen statt, darunter das Musikfestival.

 

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En granit et grès des Vosges, voici l’église Sainte-Foy, datant du XIIe siècle. Elle est érigée, pour leur prieuré, par les moines bénédictins de l’abbaye de Conques. Construite sur un plan basilical à transept peu marqué, elle se rapproche plus des sanctuaires lorrains et bourguignons que du roman rhénan. La crypte est le seul vestige de l’église bâtie en 1087. Elle est directement inspirée du Saint-Sépulcre de Jérusalem. Les trois travées du vaisseau central de la nef, voûtée d’ogives, s’ouvrent sur les bas-côtés par de grands arcs brisés romans, de style de Bourgogne. La chaire de 1733 évoque saint François Xavier aux Indes. Car depuis 1614, les jésuites possèdent l’église. Leurs modifications architecturales sont supprimées en 1889. Place de l’église Sainte-Foy, sur la façade de l’école homonyme, sont rappelés quelques événements et personnalités de l’histoire de Sélestat.

In granite and Vosges sandstone, here is the Sainte-Foy church, dating from the 12th century. It was erected, for their priory, by the Benedictine monks of the Abbey of Conques. Built on a basilical plan with a faint transept, it is closer to the sanctuaries of Lorraine and Burgundy than to the Rhine Romanesque. The crypt is the only vestige of the church built in 1087. It is directly inspired by the Holy Sepulcher of Jerusalem. The three bays of the central nave, ribbed vaulted, open onto the aisles through large Romanesque pointed arches, in the Burgundy style. The 1733 pulpit evokes Saint Francis Xavier in India. Because since 1614, the Jesuits have owned the church. Their architectural modifications were removed in 1889. Place de l’Église Sainte-Foy, on the facade of the homonymous school, some events and personalities from the history of Sélestat are recalled.

Hier befindet sich die Kirche Sainte-Foy aus Granit und Vogesensandstein aus dem 12. Jahrhundert. Es wurde von den Benediktinermönchen der Abtei von Conques für ihr Priorat errichtet. Auf einem Basilika-Grundriss mit einem schwachen Querschiff erbaut, steht es den Heiligtümern Lothringens und Burgunds näher als der Rheinromanik. Die Krypta ist das einzige Überbleibsel der 1087 erbauten Kirche. Sie ist direkt an das Heilige Grab von Jerusalem angelehnt. Die drei Joche des Mittelschiffs mit Kreuzrippengewölbe öffnen sich durch große romanische Spitzbögen im burgundischen Stil zu den Seitenschiffen. Die Kanzel von 1733 erinnert an den Heiligen Franz Xaver in Indien. Denn seit 1614 ist die Kirche im Besitz der Jesuiten. Ihre architektonischen Veränderungen wurden 1889 entfernt. An der Place de l’Église Sainte-Foy, an der Fassade der gleichnamigen Schule, wird an einige Ereignisse und Persönlichkeiten aus der Geschichte von Sélestat erinnert.

 

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Au 7, place du Marché-aux-Choux se présente l’Hôtel Saint-Lô. Bâti en 1574, c’est un exemple tardif de la Renaissance alsacienne. Le commissaire royal des Guerres, Jean de Sain-Lô, en fut un des propriétaires ; il l’a remanié vers 1648, en installant la tourelle d’escalier, qui fait la jonction avec la maison Billex voisine. De manière habituelle à cette époque, les encadrements de fenêtres de la tourelle suivent la pente de l’escalier. L’oriel de la maison Billex, au numéro 6, est richement décoré. Une inscription rappelle l’hommage reçu ici par Louis XIV, le 14 octobre 1681, de la part du magistrat de Strasbourg, après la réunion de cette cité à la France. Le roi, sur recommandation de Louvois, son ministre de la Guerre, y passa même la nuit. A l’origine, les deux maisons constituaient une seule et même propriété.

At 7, place du Marché-aux-Choux is the Hôtel Saint-Lô. Built in 1574, it is a late example of the Alsatian Renaissance. The Royal Commissioner of War, Jean de Sain-Lô, was one of its owners; he remodeled it around 1648, installing the staircase turret, which connects it with the neighboring Billex house. As usual at this time, the window frames of the turret follow the slope of the staircase. The oriel window of the Billex house, at number 6, is richly decorated. An inscription recalls the homage received here by Louis XIV, on October 14, 1681, from the magistrate of Strasbourg, after the union of this city with France. The king, on the recommendation of Louvois, his Minister of War, even spent the night there. Originally, the two houses constituted one and the same property.

Am Place du Marché-aux-Choux 7 liegt das Hôtel Saint-Lô. Es wurde 1574 erbaut und ist ein spätes Beispiel der elsässischen Renaissance. Der königliche Kriegskommissar Jean de Sain-Lô war einer seiner Besitzer; Er baute es um 1648 um und installierte den Treppenturm, der es mit dem benachbarten Billex-Haus verbindet. Wie zu dieser Zeit üblich, folgen die Fensterrahmen des Türmchens der Neigung der Treppe. Der Erker des Billex-Hauses Nummer 6 ist reich verziert. Eine Inschrift erinnert an die Huldigung, die Ludwig XIV. hier am 14. Oktober 1681 vom Magistrat von Straßburg nach der Vereinigung dieser Stadt mit Frankreich erhielt. Auf Empfehlung seines Kriegsministers Louvois übernachtete der König sogar dort. Ursprünglich bildeten die beiden Häuser ein und dasselbe Grundstück.

 

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Située 46, rue des Chevaliers se tient la Maison Goll, également appelée Maison à la Bourse. Elle est attestée depuis le XIIIe siècle. Son propriétaire éponyme l’acquiert en 1542. Ce Jean Goll y entreprend des remaniements, afin d’améliorer sa fonction commerciale. L’oriel est superbe. Chacun de ses étages possède une triple fenêtre divisée par deux meneaux de pierre. Quatre contreforts, avec décor de feuille d’acanthe, le supportent. La balustrade du balcon, en fer forgé, fut réalisée à la fin du XIXe siècle. Le décor en trompe-l’œil est plus récent. Sur le modèle des bâtiments de la Renaissance, des médaillons évoquent de grands humanistes liés à Sélestat, identifiés par une inscription en latin : Martin Bucer, Didier Érasme, Beatus Rhenanus, Jacques Wimpheling.

Located at 46, rue des Chevaliers is the Maison Goll, also called the Maison à la Bourse. It has been attested since the 13th century. Its eponymous owner acquired it in 1542. This Jean Goll undertook alterations there, in order to improve its commercial function. The oriel is superb. Each of its floors has a triple window divided by two stone mullions. Four buttresses, decorated with acanthus leaves, support it. The balcony balustrade, in wrought iron, was made at the end of the 19th century. The trompe-l’oeil decor is more recent. Modeled on Renaissance buildings, medallions evoke great humanists linked to Sélestat, identified by an inscription in Latin: Martin Bucer, Didier Erasmus, Beatus Rhenanus, Jacques Wimpheling.

In der Rue des Chevaliers 46 befindet sich das Maison Goll, auch Maison à la Bourse genannt. Es ist seit dem 13. Jahrhundert bezeugt. Sein gleichnamiger Besitzer erwarb es im Jahr 1542. Jean Goll nahm dort Umbauten vor, um seine kommerzielle Funktion zu verbessern. Der Erker ist großartig. Jedes seiner Stockwerke verfügt über ein dreifaches Fenster, das durch zwei Steinpfosten getrennt ist. Vier mit Akanthusblättern verzierte Strebepfeiler stützen es. Die Balkonbalustrade aus Schmiedeeisen wurde Ende des 19. Jahrhunderts angefertigt. Das Trompe-l’oeil-Dekor ist neueren Datums. Die Medaillons sind Renaissancegebäuden nachempfunden und erinnern an große mit Sélestat verbundene Humanisten, die durch eine lateinische Inschrift gekennzeichnet sind: Martin Bucer, Didier Erasmus, Beatus Rhenanus, Jacques Wimpheling.

 

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En face de la Bibliothèque humaniste, vous trouverez des nourritures moins spirituelles mais tout autant savoureuses. C’est la Maison du Pain. Un tout nouveau parcours muséographique vous emmène à la découverte de l’histoire du pain, avec 5 espaces de visites rénovés en 2018. Du premier épi de blé aux premières farines, du travail de l’artisan boulanger d’hier à celui d’aujourd’hui, des légendes du bretzel au kougelhopf, venez découvrir le pain sous toutes ses formes. Pour que l’histoire soit complète, les boulangers de la maison vous accueillent au fournil pour mettre vos sens en émoi : pains spéciaux, kougelhopfs, bretzels, pain d’anis, bredle sont produits et cuits sur place. Des animations mains à la pâte pour petits et grands sont proposés tout au long de l’année.

Opposite the Humanist Library, you will find less spiritual but just as tasty food. It’s the House of Bread. A brand new museum trail takes you to discover the history of bread, with 5 visiting areas renovated in 2018. From the first ear of wheat to the first flours, from the work of the artisan baker of yesterday to that of today today, from the legends of the pretzel to the kougelhopf, come and discover bread in all its forms. To make the story complete, the in-house bakers welcome you to the bakery to excite your senses: special breads, kougelhopfs, pretzels, anise bread and bredle are produced and baked on site. Hands-on activities for young and old are offered throughout the year.

Gegenüber der Humanistischen Bibliothek finden Sie weniger spirituelles, aber ebenso leckeres Essen. Es ist das Haus des Brotes. Ein brandneuer Museumsrundgang führt Sie in 5 im Jahr 2018 renovierten Besichtigungsbereichen in die Geschichte des Brotes ein. Von der ersten Weizenähre bis zu den ersten Mehlen, von der Arbeit des Bäckerhandwerks von gestern bis zu der von heute Legenden von der Brezel bis zum Kougelhopf, kommen Sie und entdecken Sie Brot in all seinen Formen. Um die Geschichte abzurunden, begrüßen Sie die hauseigenen Bäcker in der Bäckerei, um Ihre Sinne zu wecken: Spezialbrote, Kougelhopfs, Brezeln, Anisbrot und Brezeln werden vor Ort hergestellt und gebacken. Das ganze Jahr über werden Mitmachaktionen für Jung und Alt angeboten.

 

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Construite en 1538, et ancienne résidence urbaine des abbés bénédictins d’Ebersmunster, cette bâtisse propose un décor Renaissance très riche. Deux courtes ailes encadrent la façade sud, rue du Sel, qui est à l’origine la façade arrière du bâtiment. La tourelle octogonale en saillie abrite un escalier à vis. Dans le vestibule, de part et d’autre du portail, se situent des médaillons représentant Romulus et Rémus. La toiture à forte pente est munie de plusieurs lucarnes.

Built in 1538, and former urban residence of the Benedictine abbots of Ebersmunster, this building offers a very rich Renaissance decor. Two short wings frame the south facade, rue du Sel, which is originally the rear facade of the building. The protruding octagonal turret houses a spiral staircase. In the vestibule, on either side of the portal, there are medallions representing Romulus and Remus. The steeply sloped roof has several dormer windows.

Das 1538 erbaute Gebäude war ehemalige städtische Residenz der Benediktineräbte von Ebersmünster und bietet eine sehr reiche Renaissance-Ausstattung. Zwei kurze Flügel rahmen die Südfassade, Rue du Sel, ein, die ursprünglich die Rückfassade des Gebäudes war. Der vorspringende achteckige Türmchen beherbergt eine Wendeltreppe. Im Vestibül befinden sich auf beiden Seiten des Portals Medaillons, die Romulus und Remus darstellen. Das steil geneigte Dach verfügt über mehrere Dachgauben.

 

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Un pur joyau, à ne rater sous aucun prétexte. Cette halle, construite en 1843, accueille la Bibliothèque humaniste depuis 1889. En 1909, le musée et les archives communales s’y installent également. La façade ouest est décorée d’une mosaïque composée d’une inscription, encadrée par le lion et l’aigle, armes de Sélestat. L’exposition permanente comprend des manuscrits médiévaux, des incunables, des livres imprimés au XVIe siècle, mais aussi des pièces archéologiques, des œuvres d’art et un plan relief de la cité au Moyen âge. La salle Béatus Rhénanus abrite le superbe legs de ce grand humaniste, ami d’Erasme.

A pure gem, not to be missed under any circumstances. This hall, built in 1843, has housed the Humanist Library since 1889. In 1909, the museum and the municipal archives were also established there. The west facade is decorated with a mosaic composed of an inscription, framed by the lion and the eagle, weapons of Sélestat. The permanent exhibition includes medieval manuscripts, incunabula, books printed in the 16th century, but also archaeological pieces, works of art and a relief map of the city in the Middle Ages. The Béatus Rhénanus room houses the superb legacy of this great humanist, friend of Erasmus.

Ein echtes Juwel, das man sich auf keinen Fall entgehen lassen sollte. In diesem 1843 erbauten Saal ist seit 1889 die Humanistische Bibliothek untergebracht. 1909 wurden dort auch das Museum und das Stadtarchiv eingerichtet. Die Westfassade ist mit einem Mosaik aus einer Inschrift geschmückt, eingerahmt von dem Löwen und dem Adler, den Waffen von Sélestat. Die Dauerausstellung umfasst mittelalterliche Manuskripte, Inkunabeln, im 16. Jahrhundert gedruckte Bücher, aber auch archäologische Stücke, Kunstwerke und einen Reliefplan der Stadt im Mittelalter. Der Saal Béatus Rhénanus beherbergt das großartige Erbe dieses großen Humanisten und Freundes von Erasmus.

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