Riquewihr – La ville

Durée visite : 4 heures
Moyen : Pédestre

Des vignes sont cultivées au XIe siècle par l’abbaye de Sainte-Croix. Fortifié par Bourcart de Horbourg en 1291, le bourg présente un plan rectangulaire, de 300m sur 220m. En 1324, le village est vendu à Ulrich de Wurtemberg. Il restera dans cette famille jusqu’à la Révolution. En 1534, la Réforme est introduite à Riquewihr. Louis XIV réintroduit les catholiques, mais la bourgeoisie protestante, enrichie dans la viticulture, leur laisse peu de perspectives. A l’écart des grandes routes, le village est épargné par les destructions des conflits. Ses vins et son patrimoine architectural lui valent une large admiration.

Vines were cultivated in the 11th century by the Abbey of Sainte-Croix. Fortified by Bourcart de Horbourg in 1291, the town has a rectangular plan, measuring 300m by 220m. In 1324, the village was sold to Ulrich of Württemberg. He remained in this family until the Revolution. In 1534, the Reformation was introduced in Riquewihr. Louis XIV reintroduced Catholics, but the Protestant bourgeoisie, enriched in viticulture, left them few prospects. Away from major roads, the village is spared the destruction of conflicts. Its wines and its architectural heritage have earned it wide admiration.

Weinreben wurden im 11. Jahrhundert von der Abtei Sainte-Croix angebaut. Die Stadt wurde 1291 von Bourcart de Horbourg befestigt und hat einen rechteckigen Grundriss mit den Maßen 300 x 220 m. 1324 wurde das Dorf an Ulrich von Württemberg verkauft. Er blieb bis zur Revolution in dieser Familie. 1534 wurde in Riquewihr die Reformation eingeführt. Ludwig XIV. führte die Katholiken wieder ein, aber das protestantische Bürgertum, reich an Weinbau, ließ ihnen kaum Perspektiven. Abseits von Hauptstraßen bleibt das Dorf von der Zerstörung durch Konflikte verschont. Seine Weine und sein architektonisches Erbe haben ihm große Bewunderung eingebracht.

D’or à trois demies ramures de cerf de sable posées en fasce, rangées en pal et surmontées d’une étoile de six rais du même.

Le blason de Riquewihr (en allemand Reichenweier) reprend l’étoile des Horbourg (propriétaires de la cité jusqu’en 1324) et les trois bois de cerf, emblème des Wurtemberg, (nouveaux seigneurs de la ville).

Gold with three half antlers of a sable deer placed in fess, arranged in pale and surmounted by a star of six spokes of the same.

The coat of arms of Riquewihr (in German Reichenweier) takes up the star of the Horbourg (owners of the city until 1324) and the three deer antlers, emblem of Württemberg (new lords of the city).

Gold mit drei halben Geweihen eines Zobelhirsches in Fess gelegt, in blasser Farbe arrangiert und von einem Stern aus sechs Speichen desselben gekrönt.

Das Wappen von Riquewihr (auf Deutsch Reichenweier) enthält den Stern von Horbourg (Besitzer der Stadt bis 1324) und die drei Hirschgeweihe, das Wahrzeichen Württembergs (neue Herren der Stadt).

Les habitants et les habitantes de Riquewihr s’appellent les Riquewihriens et les Riquewihriennes.

The inhabitants of Riquewihr are called Riquewihriens and Riquewihriennes.

Die Einwohner von Riquewihr heißen Riquewihriens und Riquewihriennes.

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Les points de visites

 

Riquewihr, propriété des comtes de Horbourg jusqu’en 1324, fut fortifiée, sur décision de Burckard II, à partir de 1291. Cette 1ère enceinte de plan rectangulaire (300x200m) était haute de 12 m et longue de 960 m. Le fossé alimenté par le Sembach était large de 10 à 12 m et profond de 3 à 4 m. L’enceinte comportait 4 tours d’angle dont 3 sont conservées, une tour au milieu du mur sud, dite tour des Bourgeois, et un accès à l’Est et à l’ouest dans l’axe de l’artère centrale, chacun comportant 2 portes et 2 ponts-levis. La porte basse, connue par la vue de Merian, sera démolie en 1808, remplacée par l’hôtel de ville. La porte haute à l’ouest avec tour dite du Dolder conserve son avant-porte, modernisée pour les armes à feu par le duc de Wurtemberg, en 1500. Au cours du XVIe siècle et au début du XVIIe, cette enceinte fut renforcée et doublée au sud, à l’est et à l’ouest, au-delà du fossé existant, par un rempart large de 5 m, un mur, plus bas que l’ancien, et par un deuxième fossé. Les angles sud-est et sud-ouest furent bastionnés. A l’angle nord-est fut construit une tour ronde, datée de 1615, reliée par un souterrain voûté, haut de 2 m 40, à la tour d’angle nord-est du XIIIe siècle, dite des Anabaptistes. Le mur d’enceinte nord, vers la colline du Schauenberg, ne fut pas doublé mais adapté aux armes à feu, de même que la tour nord-ouest, dite des Voleurs. En 1622, Willemann fut chargé d’élever et compléter des  » barricades  » en dehors du fossé de la porte basse et de construire trois guérites sur le fossé. A la fin du XVIIIe siècle, les pont-levis vermoulus furent détruits et les fossés furent comblés au niveau des portes. En 1804 la tour des Bourgeois fut détruite; en 1805, une 3e porte permit d’accéder à la ville depuis le sud. En 1807, l’enceinte fut réparée et le rempart fut planté de tilleuls.

Riquewihr, property of the Counts of Horbourg until 1324, was fortified, by decision of Burckard II, from 1291. This first rectangular enclosure (300x200m) was 12 m high and 960 m long. The ditch fed by the Sembach was 10 to 12 m wide and 3 to 4 m deep. The enclosure had 4 corner towers, 3 of which have been preserved, a tower in the middle of the south wall, called the Bourgeois tower, and access to the east and west along the axis of the central artery, each comprising 2 gates and 2 drawbridges. The lower gate, known by the view of Merian, will be demolished in 1808, replaced by the town hall. The high gate to the west with tower called the Dolder retains its outer gate, modernized for firearms by the Duke of Württemberg in 1500. During the 16th century and early 17th century, this enclosure was reinforced and doubled to the south, east and west, beyond the existing ditch, by a 5 m wide rampart, a wall, lower than the old one, and by a second ditch. The S-E and S-W angles were bastioned. At the N-E corner a round tower was built, dated 1615, connected by a vaulted underground passage, 2.40 m high, to the N-E corner tower from the 13th century, known as the Anabaptists. The northern surrounding wall, towards the Schauenberg hill, was not doubled but adapted for firearms, as was the N-W tower, known as the Thieves’ Tower. In 1622, Willemann was commissioned to erect and complete « barricades » outside the lower gate ditch and to build three gatehouses on the ditch. At the end of the 18th century, the worm-eaten drawbridges were destroyed and the ditches were filled in at the gates. In 1804 the Tour des Bourgeois was destroyed; in 1805, a third gate provided access to the city from the south. In 1807, the enclosure was repaired and the rampart was planted with lime trees.

Riquewihr, bis 1324 Eigentum der Grafen von Horbourg, wurde ab 1291 auf Beschluss von Burckard II. befestigt. Diese erste rechteckige Anlage (300 x 200 m) war 12 m hoch und 960 m lang. Der vom Sembach gespeiste Graben war 10 bis 12 m breit und 3 bis 4 m tief. Die Anlage verfügte über vier Ecktürme, von denen drei erhalten geblieben sind, einen Turm in der Mitte der Südmauer, den sogenannten Bourgeois-Turm, und einen Zugang nach Osten und Westen entlang der Achse der Hauptverkehrsader, der jeweils aus zwei Toren und zwei Toren bestand Zugbrücken. Das untere Tor, bekannt durch die Ansicht von Merian, wurde 1808 abgerissen und durch das Rathaus ersetzt. Das Hochtor im Westen mit dem Dolderturm hat noch sein Außentor, das der Herzog von Württemberg im Jahr 1500 für Schusswaffen modernisierte. Im 16. und frühen 17. Jahrhundert wurde diese Einfriedung im Süden, Osten und Westen verstärkt und verdoppelt. jenseits des bestehenden Grabens, durch einen 5 m breiten Wall, eine Mauer, die niedriger als die alte ist, und durch einen zweiten Graben. Die S-E- und S-W-Winkel waren befestigt. An der nordöstlichen Ecke wurde ein runder Turm aus dem Jahr 1615 errichtet, der durch einen gewölbten unterirdischen Gang von 2,40 m Höhe mit dem nordöstlichen Eckturm aus dem 13. Jahrhundert verbunden war, der als Täufer bekannt ist. Die nördliche Umfassungsmauer zum Schauenberg hin wurde nicht verdoppelt, sondern für Schusswaffen umgebaut, ebenso wie der N-W-Turm, bekannt als Diebesturm. Im Jahr 1622 erhielt Willemann den Auftrag, außerhalb des unteren Torgrabens „Barrikaden“ zu errichten und fertigzustellen sowie drei Torhäuser auf dem Graben zu errichten. Ende des 18. Jahrhunderts wurden die wurmstichigen Zugbrücken zerstört und die Gräben an den Toren zugeschüttet. 1804 wurde die Tour des Bourgeois zerstört; 1805 ermöglichte ein drittes Tor den Zugang zur Stadt von Süden. Im Jahr 1807 wurde die Umfriedung repariert und der Wall mit Linden bepflanzt.

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Cette place rappelle le souvenir des « Trois églises sur un cimetière », selon un célèbre dicton du XIVe  siècle :
​​​​​- l’église paroissiale consacrée à Sainte-Marguerite, datant des XIIe au XVe siècles,
– l’église de pèlerinage dédiée à Notre-Dame, du début du XIVe siècle,
-l’église Saint-Erard liée au proche hôpital, datant de la fin du XIVe siècle. Selon l’usage, le cimetière entourait alors l’église paroissiale.
En 1534, la Réforme est introduite dans ses possessions par le comte Georges de Wurtemberg. L’église de pèlerinage devint un presbytère protestant, la chapelle de l’hôpital une école et le cimetière fut déplacé hors les murs. Les deux bâtiments laissent voir quelques traces de leur destination première : architecture, grandes arcades et encadrement de fenêtres pour Notre-Dame  et, pour Saint-Erard, quelques vestiges d’une peinture murale représentant un Jugement dernier, peint au XVe siècle, ainsi qu’une parole biblique en alémanique gravée sur le linteau de la porte : « La parole de Dieu demeure éternellement »  L’église paroissiale fut, elle, utilisée pour le culte protestant, puis à partir de 1687 simultanément par les Catholiques. Elle est démolie en 1845 et remplacée par deux nouveaux sanctuaires : l’un pour les Protestants construit de 1846 à 1859 au même emplacement, l’autre pour les Catholiques, bâtie de 1846 à 1849 près de la « Porte-Neuve »

This square recalls the memory of « Three churches on a cemetery », according to a famous saying from the 14th century:

​​​​​– the parish church dedicated to Sainte-Marguerite, dating from the 12th to 15th centuries,

– the pilgrimage church dedicated to Notre-Dame, from the beginning of the 14th century,

-the Saint-Erard church linked to the nearby hospital, dating from the end of the 14th century. According to custom, the cemetery then surrounded the parish church.

In 1534, the Reformation was introduced into his possessions by Count George of Württemberg. The pilgrimage church became a Protestant presbytery, the hospital chapel a school and the cemetery was moved outside the walls. The two buildings reveal some traces of their original destination: architecture, large arcades and window frames for Notre-Dame and, for Saint-Erard, some vestiges of a mural representing a Last Judgment, painted in the 15th century, as well as a biblical word in Alemannic engraved on the lintel of the door: “The word of God endures forever”. The parish church was used for Protestant worship, then from 1687 simultaneously by Catholics. It was demolished in 1845 and replaced by two new sanctuaries: one for Protestants built from 1846 to 1859 on the same location, the other for Catholics, built from 1846 to 1849 near the « Porte-Neuve »

Dieser Platz erinnert an „Drei Kirchen auf einem Friedhof“, wie es in einem berühmten Sprichwort aus dem 14. Jahrhundert heißt:

​​​​​– die der Heiligen Marguerite geweihte Pfarrkirche aus dem 12. bis 15. Jahrhundert,

– die Wallfahrtskirche Notre-Dame aus dem Anfang des 14. Jahrhunderts,

-die Kirche Saint-Erard, die mit dem nahegelegenen Krankenhaus verbunden ist und aus dem Ende des 14. Jahrhunderts stammt. Dem Brauch zufolge umgab der Friedhof damals die Pfarrkirche.

1534 führte Graf Georg von Württemberg die Reformation in seinen Besitztümern ein. Die Wallfahrtskirche wurde zum protestantischen Pfarrhaus, die Krankenhauskapelle zur Schule und der Friedhof wurde außerhalb der Mauern verlegt. Die beiden Gebäude weisen einige Spuren ihrer ursprünglichen Bestimmung auf: Architektur, große Arkaden und Fensterrahmen für Notre-Dame und für Saint-Erard einige Überreste eines Wandgemäldes, das ein Jüngstes Gericht aus dem 15. Jahrhundert darstellt, sowie eines biblischen Wandgemäldes In den Türsturz eingraviertes alemannisches Wort: „Das Wort Gottes bleibt in Ewigkeit.“ Die Pfarrkirche wurde für den evangelischen Gottesdienst genutzt, ab 1687 dann gleichzeitig für den katholischen Gottesdienst. Es wurde 1845 abgerissen und durch zwei neue Heiligtümer ersetzt: eines für Protestanten, das von 1846 bis 1859 an derselben Stelle erbaut wurde, das andere für Katholiken, das von 1846 bis 1849 in der Nähe der „Porte-Neuve“ erbaut wurde.

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Au 38, rue du Général-de-Gaulle se trouve l’ancien hôtel des Berckheim. Il date de 1523 et a été édifié pour le chevalier Oswald Kruss. Possession du duc de Wurtemberg-Montbélliard, il passe au grand bailli du comté de Horbourg-Riquewihr, Guillaume de Berckheim, au mitan du XVIIe siècle. Il le lègue à sa descendance jusqu’en 1827. Un portail cintré donne accès à cette cour. Un cadran solaire sur la tourelle porte l’inscription « Carpe diem » ou « Profite du jour » Un passage couvert conduit à une seconde cour.

At 38, rue de Général-de-Gaulle is the former Berckheim hotel. It dates from 1523 and was built for the knight Oswald Kruss. Possession of the Duke of Württemberg-Montbelliard, it passed to the grand bailiff of the county of Horbourg-Riquewihr, Guillaume de Berckheim, in the mid-17th century. He bequeathed it to his descendants until 1827. An arched gate gives access to this courtyard. A sundial on the turret bears the inscription “Carpe diem” or “Enjoy the day” A covered passage leads to a second courtyard.

In der Rue de Général-de-Gaulle 38 befindet sich das ehemalige Berckheim-Hotel. Es stammt aus dem Jahr 1523 und wurde für den Ritter Oswald Kruss erbaut. Im Besitz des Herzogs von Württemberg-Montbéliard ging es Mitte des 17. Jahrhunderts an den Großvogt der Grafschaft Horbourg-Riquewihr, Guillaume de Berckheim, über. Er vermachte es seinen Nachkommen bis 1827. Ein Rundbogentor ermöglicht den Zugang zu diesem Hof. Eine Sonnenuhr auf dem Türmchen trägt die Aufschrift „Carpe diem“ oder „Genieße den Tag“. Ein überdachter Durchgang führt zu einem zweiten Innenhof.

 

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Il s’agit d’une maison gothique de plan rectangulaire, orientée est-ouest, construite en moellons de grès avec des chaînes d’angle et des pignons à redents chaperonnés. Elle possède un cellier en sous-sol et un étage. C’est l’une des plus anciennes bâtisses conservées, avec des pignons à redents et des baies en arc brisé qui pourraient dater du XVe siècle. En 1520, la corporation des vignerons l’a achetée et y a installé son poêle ou siège. Pendant la Révolution, elle est devenue propriété de la ville. Elle a été utilisée tour à tour comme salle des fêtes, école des filles et maison de vacher. Sur le plan cadastral de 1833, le siège de la corporation des vignerons était mentionné sous le nom de Rebleutstub. Il comprenait la maison gothique, une dépendance au sud-est, un corps de passage au nord-ouest et un corps de bâtiment à l’ouest, formant un plan en U. En 1842, cet ensemble de bâtiments a été vendu et a subi d’importantes transformations.

It is a Gothic house with a rectangular plan, oriented east-west, built of sandstone rubble with corner chains and capped gables. It has a cellar in the basement and an upper floor. It is one of the oldest preserved buildings, with stepped gables and pointed arch bays which could date from the 15th century. In 1520, the corporation of winegrowers bought it and installed its stove or seat there. During the Revolution, it became property of the city. It was used in turn as a village hall, a girls’ school and a cowherd’s house. On the cadastral map of 1833, the headquarters of the winegrowers’ corporation was mentioned under the name Rebleutstub. It included the Gothic house, an outbuilding to the southeast, a passageway to the northwest and a building to the west, forming a U-shaped plan. In 1842, this group of buildings was sold and underwent significant transformations.

Es handelt sich um ein gotisches Haus mit rechteckigem Grundriss, Ost-West-Ausrichtung, erbaut aus Sandsteinbruchsteinen mit Eckketten und Kappengiebeln. Es verfügt über einen Keller im Untergeschoss und ein Obergeschoss. Es handelt sich um eines der ältesten erhaltenen Bauwerke mit Treppengiebeln und Spitzbogenerkern, das aus dem 15. Jahrhundert stammen könnte. Im Jahr 1520 kaufte es die Winzerkorporation und installierte dort ihren Ofen bzw. Sitzplatz. Während der Revolution ging es in den Besitz der Stadt über. Es wurde abwechselnd als Gemeindehaus, Mädchenschule und Kuhhirtenhaus genutzt. Auf der Katasterkarte von 1833 wurde der Sitz der Winzerkorporation unter dem Namen Rebleutstub erwähnt. Es umfasste das gotische Haus, ein Nebengebäude im Südosten, einen Durchgang im Nordwesten und ein Gebäude im Westen und bildete einen U-förmigen Grundriss. 1842 wurde diese Gebäudegruppe verkauft und erheblich umgebaut.

 

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Au 42, rue du Général-de-Gaulle, se situe l’auberge à l’Etoile, vendue en 1574 par le gourmet Conrad Ortlieb à la ville. Un gourmet est un courtier en vins assermenté. Le bâtiment servit d’auberge communale à la ville basse et de siège de gourmet municipal. Elle fut reconstruite en 1686 par le maître charpentier Dors Dick et le menuisier Klinghof, tous deux de Ribeauvillé, et décorée par le sculpteur Zacharias Wolfensperger, de Zurich, établi à Riquewihr. Endettée, la ville vendit l’auberge en 1721 au gourmet qui en était locataire. Elle servit d’auberge jusqu’en 1890. En 1870 l’ancienne couverture fut remplacée par l’actuel toit mansardé en ardoises. La façade fut restaurée en 1923 sous la direction de l’architecte colmarien Edouard Spittler. L’enseigne de 1928, en fer et tôle peinte, a été réalisée d’après un dessin de Jean-Jacques Waltz, dit Hansi. La dépendance côté Est date de 1686, celle côté ouest est refaite. L’étage en pan de bois décoratif est sculpté. Les poteaux corniers sont ornés ad’une femme à l’ouest, d’un vigneron versant du vin à l’Est.  Les fenêtres à chambranles saillants comportent, dans les allèges, des chaises curules sculptées et gravées, et, en haut-relief, l’étoile servant d’enseigne à gauche, les armes restaurées de la ville à droite, et un personnage tenant un gobelet, accompagné d’un chien au centre ; par ailleurs on découvre un décor de dauphins, de têtes d’angelots ailés, de fruits, de raisins et de fleurs, de rosaces, de rouelles et autres motifs ornementaux divers.

At 42, rue de Général-de-Gaulle, is the Auberge à l’Etoile, sold in 1574 by the gourmet Conrad Ortlieb to the city. The building served as a communal inn for the lower town and as a municipal gourmet headquarters. It was rebuilt in 1686 by the master carpenter Dors Dick and the carpenter Klinghof, both from Ribeauvillé, and decorated by the sculptor Zacharias Wolfensperger, from Zurich, established in Riquewihr. In debt, the town sold the inn in 1721 to the gourmet who was the tenant. It served as an inn until 1890. In 1870 the old roof was replaced by the current slate attic roof. The facade was restored in 1923 under the direction of the Colmar architect Edouard Spittler. The 1928 sign, made of iron and painted sheet metal, was made from a drawing by Jean-Jacques Waltz, known as Hansi. The outbuilding on the east side dates from 1686, the one on the west side has been rebuilt. The decorative half-timbered floor is carved. The corner posts are decorated with a woman to the west, a winegrower pouring wine to the east. The windows with projecting frames have, in the spandrels, sculpted and engraved curule chairs, and, in high relief, the star serving as a sign on the left, the restored arms of the city on the right, and a character holding a goblet , accompanied by a dog in the center; Furthermore, we discover a decoration of dolphins, heads of winged cherubs, fruits, grapes and flowers, rosettes, scrolls and other various ornamental motifs.

In der Rue de Général-de-Gaulle 42 befindet sich die Auberge à l’Etoile, die 1574 vom Feinschmecker Conrad Ortlieb an die Stadt verkauft wurde. Das Gebäude diente als Gemeinschaftsgasthof der Unterstadt und als städtisches Gourmet-Hauptquartier. Es wurde 1686 von den Tischlermeistern Dors Dick und Klinghof, beide aus Ribeauvillé, umgebaut und vom Bildhauer Zacharias Wolfensperger aus Zürich mit Sitz in Riquewihr dekoriert. Die Stadt war verschuldet und verkaufte das Gasthaus 1721 an den Feinschmecker, der Pächter war. Bis 1890 diente es als Gasthaus. 1870 wurde das alte Dach durch das heutige Schieferdach ersetzt. Die Fassade wurde 1923 unter der Leitung des Colmarer Architekten Edouard Spittler restauriert. Das Schild aus dem Jahr 1928 aus Eisen und lackiertem Blech wurde nach einer Zeichnung von Jean-Jacques Waltz, bekannt als Hansi, angefertigt. Das Nebengebäude auf der Ostseite stammt aus dem Jahr 1686, das auf der Westseite wurde umgebaut. Der dekorative Fachwerkboden ist geschnitzt. Die Eckpfosten sind im Westen mit einer Frau, im Osten mit einem Wein ausschenkenden Winzer geschmückt. Die Fenster mit vorspringenden Rahmen haben in den Zwickeln geschnitzte und gravierte Curule-Stühle und im Hochrelief links den als Zeichen dienenden Stern, rechts das restaurierte Stadtwappen und eine Figur mit einem Kelch. begleitet von einem Hund in der Mitte; Darüber hinaus entdecken wir eine Verzierung aus Delfinen, Köpfen geflügelter Putten, Früchten, Weintrauben und Blumen, Rosetten, Schriftrollen und anderen verschiedenen Ziermotiven.

 

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Située 45, rue du Général-de-Gaulle, cette maison porte la date 1600 sur le linteau de la porte du rez-de-chaussée. En 1667, le cloutier Hans Brickler la fit reconstruire, au moins en partie, comme en attestent ses initiales et la date gravée sur la corniche d’une fenêtre de l’étage. Le 2e étage a peut-être été ajouté au XVIIIe siècle. La grande baie de boutique, en plein cintre, du rez-de-chaussée est moderne. Au 1er étage, une fenêtre à chambranle saillant est sculptée d’hommes en gaine avec chutes de raisins et têtes d’ange. Des croix-de-Saint-André simples sont visibles dans l’allège. Les poteaux corniers sont sculptés de personnages en pied, l’un représentant un cloutier en tablier de cuir avec son marteau.

Located at 45, rue du Général-de-Gaulle, this house bears the date 1600 on the lintel of the ground floor door. In 1667, the nail maker Hans Brickler had it rebuilt, at least in part, as evidenced by its initials and the date engraved on the wooden cornice of an upstairs window. The 2nd floor may have been added in the 18th century. The large, semi-circular shop window on the ground floor is modern. On the 1st floor, a window with a protruding frame is carved with men in sheaths with falling grapes and angel heads. Simple Saint Andrew’s crosses are visible in the spandrel. The corner posts are carved with full-length figures, one representing a nailmaker in a leather apron with his hammer.

Dieses Haus befindet sich in der Rue du Général-de-Gaulle 45 und trägt auf dem Türsturz im Erdgeschoss die Jahreszahl 1600. Im Jahr 1667 ließ der Nagelmacher Hans Brickler es zumindest teilweise umbauen, wie die Initialen und das eingravierte Datum auf dem Holzgesims eines Obergeschossfensters belegen. Das 2. Obergeschoss wurde möglicherweise im 18. Jahrhundert angebaut. Das große, halbrunde Schaufenster im Erdgeschoss ist modern. Im 1. Obergeschoss ist ein Fenster mit vorspringendem Rahmen geschnitzt mit Männern in Scheiden mit fallenden Weintrauben und Engelsköpfen. Im Zwickel sind schlichte Andreaskreuze zu erkennen. Die Eckpfosten sind mit Ganzkörperfiguren beschnitzt, von denen eine einen Nagelmacher in Lederschürze mit seinem Hammer darstellt.

 

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Rue du Général-de-Gaulle, voici la fontaine de la Sinne. Datant de 1560, elle servait principalement à jauger et à nettoyer les récipients des vignerons : barriques, cuves, hottes, baquets et tonneaux. Sur le haut de la colonne, les blasons tenus par un lion signalent l’appartenance à la seigneurie de Horbourg-Riquewihr : le blason de Riquewihr, d’or à trois ramures noires, surmontées d’une croix noire, et celui de Horbourg, d’argent traversé horizontalement d’une bande rouge, surmontée à droite d’une étoile noire.

Rue du Général-de-Gaulle, here is the Sinne fountain. Dating from 1560, it was mainly used to gauge and clean winegrowers’ containers: barrels, vats, hoods, tubs and barrels. On the top of the column, the coats of arms held by a lion indicate belonging to the lordship of Horbourg-Riquewihr: the coat of arms of Riquewihr, gold with three black antlers, surmounted by a black cross, and that of Horbourg, of silver crossed horizontally by a red band, surmounted on the right by a black star.

Rue du Général-de-Gaulle, hier ist der Sinne-Brunnen. Es stammt aus dem Jahr 1560 und wurde hauptsächlich zum Messen und Reinigen der Behälter der Winzer verwendet: Fässer, Bottiche, Hauben, Wannen und Fässer. Auf der Spitze der Säule weisen die von einem Löwen gehaltenen Wappen auf die Zugehörigkeit zur Herrschaft Horbourg-Riquewihr hin: das Wappen von Riquewihr, Gold mit drei schwarzen Geweihen, gekrönt von einem schwarzen Kreuz, und das von Horbourg, von Silber, waagerecht von einem roten Band durchzogen, rechts bekrönt von einem schwarzen Stern.

 

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Cette tour du XIIIe siècle, de forme pentagonale, atteint 18 mètres de hauteur. On y enfermait les malfaiteurs, d’où son nom. En 1484, le seigneur de Riquewihr exempta les habitants de l’enfermement dans cette tour, dès lors réservée aux étrangers. Les détenus riquewihriens eurent droit à la tour blanche, aujourd’hui disparue, et sans doute plus confortable. Elle a été remaniée au XVIe ou XVIIe siècle par les Wurtemberg dont, elle porte les armes. Elle comporte des chaînes d’angle à bosses, un toit à croupe et demi-croupe et un pignon en pan de bois.

This 13th century tower, pentagonal in shape, reaches 18 meters in height. Criminals were locked up there, hence its name. In 1484, the lord of Riquewihr exempted the inhabitants from confinement in this tower, from then on reserved for foreigners. The Riquewihrian prisoners were entitled to the white tower, which has now disappeared, and was undoubtedly more comfortable. It was remodeled in the 16th or 17th century by the Württembergs, whose arms it bears. It has bumped corner chains, a hipped and half-hipped roof and a timber-framed gable.

Dieser fünfeckige Turm aus dem 13. Jahrhundert erreicht eine Höhe von 18 Metern. Dort wurden Kriminelle eingesperrt, daher der Name. Im Jahr 1484 befreite der Herr von Riquewihr die Einwohner von der Haft in diesem Turm, der fortan Ausländern vorbehalten war. Die Riquewihrian-Häftlinge hatten Anspruch auf den weißen Turm, der heute verschwunden ist und zweifellos komfortabler war. Es wurde im 16. oder 17. Jahrhundert von den Württembergern, deren Wappen es trägt, umgebaut. Es verfügt über gestoßene Eckketten, ein Walm- und Halbwalmdach und einen Fachwerkgiebel.

 

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Haut de 25 mètres, cette construction date du XIIIe siècle finissant. Son nom de « dolder » signifie en alsacien la cime, le sommet. Il faisait office de beffroi et abritait le gardien de la ville. Une porte à deux battants et une herse étaient fermées en cas de danger. La cloche du Dolder sonnait l’alarme en cas d’approche hostile ou d’incendie. Refondue en 1842, elle porte l’inscription  « C’est la joie, c’est l’alarme que mon son produit; du jour, j’annonce le vacarme et le repos de la nuit. » Des échelles reliaient les différents étages. Le quatrième porte le cadran de l’horloge. Les fenêtres sont disposées différemment d’un niveau à l’autre. Le Dolder abrite un musée riche en objets pittoresques, comme cette corne d’abondance, remise par l’empereur Guillaume Ier à la corporation des viticulteurs de Riquewihr, en 1875.

25 meters high, this construction dates from the late 13th century. Its name “dolder” means the summit in Alsatian. It served as a belfry and housed the city guardian. A double door and a portcullis were closed in case of danger. The Dolder bell sounded the alarm in the event of hostile approach or fire. Recast in 1842, it bears the inscription “It is joy, it is alarm that my sound produces; of the day, I announce the noise and rest of the night. » Ladders connected the different floors. The fourth carries the clock face. The windows are arranged differently from one level to another. The Dolder houses a museum rich in picturesque objects, such as this cornucopia, given by Emperor William I to the corporation of winegrowers of Riquewihr, in 1875.

Dieses 25 Meter hohe Bauwerk stammt aus dem späten 13. Jahrhundert. Sein Name „Dolder“ bedeutet auf Elsässisch „Gipfel“. Es diente als Glockenturm und beherbergte den Stadtwächter. Für den Gefahrenfall wurden eine Doppeltür und ein Fallgitter geschlossen. Bei feindlicher Annäherung oder Feuer schlug die Dolderglocke Alarm. Es wurde 1842 neu gefasst und trägt die Inschrift: „Es ist Freude, es ist Alarm, den mein Ton erzeugt; des Tages kündige ich den Lärm und den Rest der Nacht an. » Leitern verbanden die verschiedenen Etagen. Der vierte trägt das Zifferblatt. Die Fenster sind von Ebene zu Ebene unterschiedlich angeordnet. Der Dolder beherbergt ein Museum voller malerischer Objekte, wie zum Beispiel dieses Füllhorn, das Kaiser Wilhelm I. 1875 der Winzergenossenschaft von Riquewihr schenkte.

 

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Datant de 1500, elle fait partie de la seconde enceinte, construite pour faire face au développement des armes à feu. Remparts et bastions sont édifiés. Les deux battants et la herse ont bravé les siècles. On distingue nettement les traces du pont-levis et des quatre meurtrières. Les armoiries de la ville sont scellées sur la façade extérieure.

Dating from 1500, it is part of the second enclosure, built to cope with the development of firearms. Ramparts and bastions were built. The two leaves and the portcullis have braved the centuries. We can clearly see the traces of the drawbridge and the four loopholes. The city’s coat of arms is sealed on the exterior facade.

Es stammt aus dem Jahr 1500 und ist Teil der zweiten Anlage, die für die Entwicklung von Schusswaffen errichtet wurde. Es wurden Wälle und Bastionen gebaut. Die beiden Blätter und das Fallgitter haben den Jahrhunderten getrotzt. Wir können deutlich die Spuren der Zugbrücke und der vier Schießscharten erkennen. An der Außenfassade ist das Wappen der Stadt eingesiegelt.

 

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Datant de 1500, elle fait partie de la seconde enceinte, construite pour faire face au développement des armes à feu. Remparts et bastions sont édifiés. Les deux battants et la herse ont bravé les siècles. On distingue nettement les traces du pont-levis et des quatre meurtrières. Les armoiries de la ville sont scellées sur la façade extérieure.

Dating from 1500, it is part of the second enclosure, built to cope with the development of firearms. Ramparts and bastions were built. The two leaves and the portcullis have braved the centuries. We can clearly see the traces of the drawbridge and the four loopholes. The city’s coat of arms is sealed on the exterior facade.

Es stammt aus dem Jahr 1500 und ist Teil der zweiten Anlage, die für die Entwicklung von Schusswaffen errichtet wurde. Es wurden Wälle und Bastionen gebaut. Die beiden Blätter und das Fallgitter haben den Jahrhunderten getrotzt. Wir können deutlich die Spuren der Zugbrücke und der vier Schießscharten erkennen. An der Außenfassade ist das Wappen der Stadt eingesiegelt.

 

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Au 2, rue du Cerf, voici la belle maison construite en 1574 pour Conrad Ortlieb, qui était un riche bourgeois de la cité. Il détenait notamment la charge municipale de gourmet, intermédiaire dans le commerce des vins. Ses initiales sont plusieurs fois représentées, parfois accompagnées de sa marque. Le corps de logis, avec passage d’entrée, est daté de 1574 sur le relief surmontant la porte charretière. La dépendance sud, en retour, avec logement secondaire, est de 1575. Celle du fond, est accolée au mur d’enceinte ouest de la fin du XIIIe siècle. Le puits dans la cour est daté de 1576.  Une longue inscription en allemand est gravée. Elle commémore la construction de la maison pour et par Conrad Ortlieb, aidé de ses ouvriers, la date, la marque et les initiales C O, ainsi qu’un relief le représentant avec la mort et le texte de leur conversation.

At 2, rue du Cerf, here is the beautiful house built in 1574 for Conrad Ortlieb, who was a rich bourgeois of the city. He notably held the municipal office of gourmet, intermediary in the wine trade. His initials are represented several times, sometimes accompanied by his brand. The main building, with entrance passage, is dated 1574 on the relief surmounting the cart door. The southern outbuilding, on the other hand, with secondary accommodation, dates from 1575. The one at the back is attached to the western surrounding wall from the end of the 13th century. The well in the courtyard is dated 1576. A long inscription in German is engraved. It commemorates the construction of the house for and by Conrad Ortlieb, helped by his workers, the date, the mark and the initials C O, as well as a relief representing him with the death and the text of their conversation.

In der Rue du Cerf 2 befindet sich das schöne Haus, das 1574 für Conrad Ortlieb erbaut wurde, einen reichen Bürger der Stadt. Er bekleidete insbesondere das städtische Amt eines Feinschmeckers und Vermittlers im Weinhandel. Seine Initialen sind mehrfach vertreten, teilweise begleitet von seinem Markenzeichen. Das Hauptgebäude mit Eingangsdurchgang ist auf dem Relief über der Wagentür mit 1574 datiert. Das südliche Nebengebäude mit Nebengebäude stammt hingegen aus dem Jahr 1575. Das hintere Nebengebäude ist an die westliche Umfassungsmauer vom Ende des 13. Jahrhunderts angebaut. Der Brunnen im Hof ​​stammt aus dem Jahr 1576. Eine lange Inschrift in deutscher Sprache ist eingraviert. Es erinnert an den Bau des Hauses für und durch Conrad Ortlieb mit Hilfe seiner Arbeiter, das Datum, die Marke und die Initialen C O sowie ein Relief, das ihn mit dem Tod darstellt und den Text ihres Gesprächs.

 

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En 1537, Hartman de Neuenstein vendit cette bâtisse avec ses dépendances aux Wurtemberg. Ceux-ci la donnèrent à la ville qui y aménagea l’auberge municipale, dite au Cerf en 1572. Elle fut dès lors le siège d’un gourmet. En 1695, la ville la céda au gourmet Conrad Gsell. Les maisons du 5, rue du Cerf, et des 14 et 15, rue Latérale, faisaient encore partie du même ensemble en 1833. La statue du cerf est une copie de 1909. L’original, daté du début du XIXe siècle, avait été offert par un Helvète au propriétaire de l’auberge, peut-être en paiement d’un repas ou d’un séjour. Il fut donné, en 1888, au musée Unterlinden de Colmar.

In 1537, Hartman of Neuenstein sold this building with its outbuildings to Württemberg. They gave it to the town which built the municipal inn there, called the Cerf in 1572. It was from then on the seat of a gourmet. In 1695, the city ceded it to the gourmet Conrad Gsell. The houses at 5, rue du Cerf, and 14 and 15, rue Latérale, were still part of the same ensemble in 1833. The statue of the deer is a copy from 1909. The original, dated from the beginning of the 19th century, had been offered by a Swiss to the owner of the inn, perhaps in payment for a meal or a stay. It was given in 1888 to the Unterlinden museum in Colmar.

1537 verkaufte Hartmann von Neuenstein dieses Gebäude mit seinen Nebengebäuden an Württemberg. Sie schenkten es der Stadt, die dort 1572 das städtische Gasthaus namens Cerf errichtete. Von da an war es Sitz eines Feinschmeckers. 1695 überließ die Stadt es dem Feinschmecker Conrad Gsell. Die Häuser 5, rue du Cerf, und 14 und 15, rue Latérale, gehörten noch 1833 zum selben Ensemble. Die Hirschstatue ist eine Kopie aus dem Jahr 1909. Das Original, datiert vom Anfang des 19. Jahrhunderts, war von einem Schweizer dem Gasthausbesitzer angeboten worden, vielleicht als Bezahlung für eine Mahlzeit oder einen Aufenthalt. Es wurde 1888 dem Unterlinden-Museum in Colmar geschenkt.

 

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Au 6, rue Latérale vous vous retrouvez devant la maison de Tobie Berger. Ce dernier en fut propriétaire au début du XVIIe siècle. La demeure date de 1551, comme l’indique la console de l’oriel. La porte du passage d’entrée porte la date de 1608. A l’époque le possesseur était un tonnelier, dont on lit les initiales C.S. et son emblème. Sur la façade côté cour se trouvent des fenêtres à meneaux et en croisée, ainsi qu’une porte Renaissance à colonnes ioniques, ornée de trois bustes féminins.

At 6, rue Latérale you find yourself in front of Tobie Berger’s house. The latter owned it at the beginning of the 17th century. The residence dates from 1551, as indicated by the oriel console. The door to the entrance passage bears the date 1608. At the time the owner was a cooper, whose initials C.S. and his emblem can be read. On the courtyard side façade there are mullioned and cross windows, as well as a Renaissance door with Ionic columns, decorated with three female busts.

In der Rue Latérale Nr. 6 stehen Sie vor dem Haus von Tobie Berger. Letzterer besaß es zu Beginn des 17. Jahrhunderts. Die Residenz stammt aus dem Jahr 1551, wie die Erkerkonsole zeigt. Die Tür zum Eingangsbereich trägt die Jahreszahl 1608. Der damalige Besitzer war ein Böttcher, dessen Initialen C.S. und sein Emblem zu lesen sind. An der hofseitigen Fassade befinden sich Sprossen- und Kreuzfenster sowie eine Renaissancetür mit ionischen Säulen, geschmückt mit drei Frauenbüsten.

 

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Datée du XVe siècle, cette cour est achetée aux chanoines augustins d’Autrey, en 1581, par le vigneron Melchior Strauss. Le receveur ecclésiastique Jean Fehr en devient propriétaire en 1598. Ses initiales figurent sur le linteau de la porte de la tourelle. Celle-ci monte de la cave aux combles par un escalier à vis suspendu. Sa voûte à huit nervures supporte une terrasse, dont le garde-corps est orné d’un réseau de pierres constituant une véritable dentelle.

Dating from the 15th century, this courtyard was purchased from the Augustinian canons of Autrey in 1581 by the winegrower Melchior Strauss. The ecclesiastical receiver Jean Fehr became its owner in 1598. His initials appear on the lintel of the turret door. This goes up from the cellar to the attic via a suspended spiral staircase. Its eight-ribbed vault supports a terrace, the railing of which is decorated with a network of stones constituting a real lace.

Dieser aus dem 15. Jahrhundert stammende Hof wurde 1581 vom Winzer Melchior Strauss von den Augustiner-Chorherren von Autrey erworben. Der kirchliche Pförtner Jean Fehr wurde 1598 Eigentümer. Seine Initialen finden sich auf dem Türsturz des Türmchens. Über eine hängende Wendeltreppe gelangt man vom Keller in den Dachboden. Sein achtrippiges Gewölbe trägt eine Terrasse, deren Geländer mit einem Netz aus Steinen verziert ist, die eine echte Spitze bilden.

 

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Ce sanctuaire date de 1845. Vous découvrez à l’intérieur son maître-autel classique à tabernacle du XIXe siècle, l’autel secondaire Saint-Joseph avec son tableau, sa chaire néo-classique, son lutrin et les fonts baptismaux du XIXe, une vierge à l’enfant du XVIIIe, un groupe sculpté « Baptême du Christ », une vierge de pitié du XIXe. Admirez aussi les superbes vitraux et le chemin de croix. L’orgue signé Joseph Stiehr est de 1853.

This sanctuary dates from 1845. Inside you will discover its classic main altar with a 19th century tabernacle, the Saint-Joseph secondary altar with its painting, its neoclassical pulpit, its lectern and the 19th century baptismal font, a 18th century virgin and child, a sculpted group “Baptism of Christ”, a 19th century virgin of pity. Also admire the superb stained glass windows and the Stations of the Cross. The organ signed Joseph Stiehr is from 1853.

Dieses Heiligtum stammt aus dem Jahr 1845. Im Inneren entdecken Sie den klassischen Hauptaltar mit einem Tabernakel aus dem 19. Jahrhundert, den Nebenaltar Saint-Joseph mit seinem Gemälde, seine neoklassizistische Kanzel, sein Lesepult und das Taufbecken aus dem 19. Jahrhundert, eine Jungfrau mit Kind aus dem 18. Jahrhundert, eine Skulpturengruppe „Taufe Christi“, eine barmherzige Jungfrau aus dem 19. Jahrhundert. Bewundern Sie auch die prächtigen Glasfenster und den Kreuzweg. Die von Joseph Stiehr signierte Orgel stammt aus dem Jahr 1853.

 

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Au 11-13, rue de la Première-armée, se situe la cour de Strasbourg. C’est l’ancienne cour dîmière des évêques de cette ville. Elle fut transférée à Zellenberg au moment de la Réforme. Remaniée en 1506, elle possède une porte ornée d’un écu aux attributs d’un vigneron, avec un chien en guise de support. L’arcade d’entrée porte la date de 1528. Le nouveau propriétaire, Martin Schmitt, la rénove en 1597, date indiquée sur le dessus de la porte de la tourelle, puis en 1611, année figurant sur le petit corps en pan de bois. L’oriel comporte deux niveaux maçonnés et des baies à deux meneaux. Des pilastres ioniques ornent la porte de la tourelle de l’escalier à vis.

At 11-13, rue de la Première-Armée, is the Strasbourg court. It is the ancient tithing court of the bishops of this city. It was transferred to Zellenberg at the time of the Reformation. Remodeled in 1506, it has a door decorated with a shield bearing the attributes of a winegrower, with a dog as a support. The entrance arcade bears the date 1528. The new owner, Martin Schmitt, renovated it in 1597, the date indicated on the top of the turret door, then in 1611, the year appearing on the small wooden body. . The oriel has two masonry levels and bays with two mullions. Ionic pilasters adorn the turret door of the spiral staircase.

In der Rue de la Première-Armée 11-13 befindet sich das Straßburger Gericht. Es ist das alte Zehntengericht der Bischöfe dieser Stadt. Zur Zeit der Reformation wurde es nach Zellenberg verlegt. Die Tür wurde 1506 umgestaltet und verfügt über eine Tür, die mit einem Schild mit den Attributen eines Winzers und einem Hund als Stütze verziert ist. Die Eingangsarkade trägt das Datum 1528. Der neue Besitzer, Martin Schmitt, renovierte es 1597, das Datum ist oben auf der Türmchentür angegeben, dann 1611, die Jahreszahl erscheint auf dem kleinen Holzkorpus. . Der Erker hat zwei Mauerwerksebenen und Erker mit zwei Pfosten. Ionische Pilaster schmücken die Türmchentür der Wendeltreppe.

 

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Située 3, rue Latérale, cette maison est mentionnée sous l’appellation « Au Brochet » depuis 1471. Elle a probablement été reconstruite et remaniée, d’abord au XVIe siècle puis plus tard. Elle a accueilli longtemps des vignerons. Son cellier a été aménagé en restaurant. Le rez-de-chaussée a été modifié. Elle a abrité un temps les bains municipaux.

Located at 3, rue Latérale, this house has been mentioned under the name « Au Brochet » since 1471. It was probably rebuilt and remodeled, first in the 16th century and then later. It welcomed winegrowers for a long time. Its cellar has been converted into a restaurant. The ground floor has been modified. It once housed the municipal baths.

Dieses Haus befindet sich in der Rue Latérale Nr. 3 und wird seit 1471 unter dem Namen „Au Brochet“ erwähnt. Es wurde wahrscheinlich zunächst im 16. Jahrhundert und dann später umgebaut und umgebaut. Es war schon lange ein Anziehungspunkt für Winzer. Der Keller wurde in ein Restaurant umgewandelt. Das Erdgeschoss wurde umgebaut. Es beherbergte einst das städtische Bad.

 

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Fixé sur la maison Hugel, angle de la rue Latérale et de la 1ere Armée, ce cadran solaire est dit déclinant du matin. La majorité des cadrans sont déclinants. Ils sont posés sur des murs qui ne sont pas orientés exactement au sud, mais tournés vers l’est ou vers l’ouest.  Un cadran déclinant du matin est orienté vers le sud-est, les lignes horaires du matin sont plus resserrées. Le style est dirigé à gauche du plan contenant la ligne de midi, vers les heures du matin. Ces caractéristiques sont inversées pour un cadran déclinant de l’après-midi. Celui-ci est peint et daté de 1639.

Fixed on the Hugel house, corner of Rue Latérale and 1ere Armée, this sundial is said to decline in the morning. The majority of dials are declining. They are placed on walls that do not face exactly south, but face east or west. A declining morning dial is oriented towards the southeast, the morning hour lines are tighter. The style is directed to the left of the plane containing the noon line, towards the morning hours. These characteristics are reversed for an afternoon declining dial. This one is painted and dated 1639.

Diese am Hugel-Haus, Ecke Rue Latérale und 1ere Armée, befestigte Sonnenuhr soll am Morgen untergehen. Die meisten Zifferblätter sind rückläufig. Sie werden an Wänden angebracht, die nicht genau nach Süden, sondern nach Osten oder Westen ausgerichtet sind. Ein abnehmendes Morgenzifferblatt ist nach Südosten ausgerichtet, die Morgenstundenlinien sind enger. Der Stil ist links von der Ebene, die die Mittagslinie enthält, in Richtung der Morgenstunden gerichtet. Diese Eigenschaften sind bei einem nachmittags abnehmenden Zifferblatt umgekehrt. Dieses ist bemalt und mit 1639 datiert.

 

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La période de construction se situe dans le premier quart XVIIe siècle. Son admirable façade est orné d’un oriel sur deux étages. L’avantage de ce type de construction, outre le traitement esthétique de la façade du bâtiment par son volume, est de procurer un peu plus de chaleur solaire à l’intérieur, ainsi qu’une vue surplombante sur la rue (sa fonction militaire initiale.) En revanche, contrairement aux idées reçues, il ne permet pas de faire entrer plus de lumière dans la pièce qu’une fenêtre classique. Il permettait aussi d’échapper à la taxe foncière qui reposait jadis sur la surface au sol.

The construction period is in the first quarter of the 17th century. Its admirable facade is decorated with a two-story oriel window. The advantage of this type of construction, in addition to the aesthetic treatment of the facade of the building by its volume, is to provide a little more solar heat inside, as well as an overlooking view of the street (its initial military function ). On the other hand, contrary to popular belief, it does not allow more light into the room than a traditional window. It also made it possible to avoid the property tax which was formerly based on the floor space.

Die Bauzeit liegt im ersten Viertel des 17. Jahrhunderts. Seine bewundernswerte Fassade ist mit einem zweistöckigen Erker geschmückt. Der Vorteil dieser Bauweise besteht neben der ästhetischen Aufwertung der Fassade des Gebäudes durch ihr Volumen darin, dass sie im Inneren etwas mehr Sonnenwärme liefert und einen Ausblick auf die Straße bietet (ihre ursprüngliche militärische Funktion). Andererseits lässt es entgegen der landläufigen Meinung nicht mehr Licht in den Raum als ein herkömmliches Fenster. Dadurch konnte auch die Grundsteuer vermieden werden, die früher nach der Wohnfläche berechnet wurde.

 

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Cette maison, située au 18, rue du Général-de-Gaulle, a été reconstruite en 1595 pour le tonnelier Hans Binder. Son emblème et ses initiales sont gravés sur une porte du rez-de-chaussée. L’atelier d’un tonnelier était symbolisé par un maillet croisé par deux serre-joints. Ceux-ci servaient à maintenir les planches lors du cerclage d’un tonneau. Les gourmets faisaient partie d’une corporation, dont le nom signifiait courtier en vins ou weinsticher. Ces gourmets étaient des fonctionnaires assermentés, nommés par le bailli ou le magistrat de la Ville. Ils constituaient les intermédiaires obligés entre un producteur et un marchand de vin. Ils s’engageaient, sur le « salut de leur âme », de ne pas trafiquer eux-mêmes. Pour bien les mettre en garde contre toute tentation de ce genre, il leur était même interdit, dans certaines localités, de servir de leur propre cru à leur table, quand il s’y trouvait un étranger. Ce sont eux qui estimaient chaque année, à la Saint-Martin, le prix maximum des vins. Leur estimation officielle, contresignée par l’autorité civile, s’appelait le Weinschlag. Il avait force de loi pour les transactions commerciales de l’année courante. L’atelier d’un tonnelier était symbolisé par un maillet croisé par deux serre-joints. Ceux-ci servaient à maintenir les planches lors du cerclage d’un tonneau.

This house, located at 18, rue du Général-de-Gaulle, was rebuilt in 1595 for the cooper Hans Binder. Its emblem and initials are engraved on a door on the ground floor. A cooper’s workshop was symbolized by a mallet crossed by two clamps. These were used to hold the boards when strapping a barrel. The gourmets were part of a corporation whose name meant wine broker or weinsticher. These gourmets were sworn officials, appointed by the bailiff or city magistrate. They constituted the obligatory intermediaries between a producer and a wine merchant. They agreed, for the “salvation of their souls,” not to traffic themselves. To warn them against any temptation of this kind, they were even forbidden, in certain localities, to serve their own food at their table, when there was a foreigner there. They were the ones who estimated the maximum price of wines every year on Saint Martin’s Day. Their official estimate, countersigned by the civil authority, was called the Weinschlag. It had the force of law for commercial transactions during the current year. A cooper’s workshop was symbolized by a mallet crossed by two clamps. These were used to hold the boards when strapping a barrel.

Dieses Haus in der Rue du Général-de-Gaulle 18 wurde 1595 für den Böttcher Hans Binder umgebaut. Sein Emblem und seine Initialen sind in eine Tür im Erdgeschoss eingraviert. Die Werkstatt eines Böttchers wurde durch einen von zwei Klammern gekreuzten Hammer symbolisiert. Diese dienten zum Halten der Bretter beim Umreifen eines Fasses.

Die Feinschmecker waren Teil eines Unternehmens.  Es bedeutete Weinmakler oder Weinsticher. Diese Feinschmecker waren vereidigte Beamte, die vom Gerichtsvollzieher oder Stadtrichter ernannt wurden. Sie stellten die obligatorischen Vermittler zwischen einem Produzenten und einem Weinhändler dar. Um „ihre Seelen zu retten“, stimmten sie zu, keinen Handel zu treiben. Um sie vor jeder Versuchung dieser Art zu warnen, war es ihnen in bestimmten Orten sogar verboten, ihr eigenes Essen an ihrem Tisch zu servieren, wenn ein Ausländer anwesend war. Sie waren es, die jedes Jahr am Martinstag den Höchstpreis für Weine schätzten. Ihr offizieller, von der Zivilbehörde gegengezeichneter Kostenvoranschlag hieß Weinschlag. Es hatte im laufenden Jahr Gesetzeskraft für den Handelsverkehr. Die Werkstatt eines Böttchers wurde durch einen von zwei Klammern gekreuzten Hammer symbolisiert. Diese dienten zum Halten der Bretter beim Umreifen eines Fasses.

 

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Cette maison, située au 18, rue du Général-de-Gaulle, a été reconstruite en 1595 pour le tonnelier Hans Binder. Son emblème et ses initiales sont gravés sur une porte du rez-de-chaussée. L’atelier d’un tonnelier était symbolisé par un maillet croisé par deux serre-joints. Ceux-ci servaient à maintenir les planches lors du cerclage d’un tonneau. Les gourmets faisaient partie d’une corporation, dont le nom signifiait courtier en vins ou weinsticher. Ces gourmets étaient des fonctionnaires assermentés, nommés par le bailli ou le magistrat de la Ville. Ils constituaient les intermédiaires obligés entre un producteur et un marchand de vin. Ils s’engageaient, sur le « salut de leur âme », de ne pas trafiquer eux-mêmes. Pour bien les mettre en garde contre toute tentation de ce genre, il leur était même interdit, dans certaines localités, de servir de leur propre cru à leur table, quand il s’y trouvait un étranger. Ce sont eux qui estimaient chaque année, à la Saint-Martin, le prix maximum des vins. Leur estimation officielle, contresignée par l’autorité civile, s’appelait le Weinschlag. Il avait force de loi pour les transactions commerciales de l’année courante. L’atelier d’un tonnelier était symbolisé par un maillet croisé par deux serre-joints. Ceux-ci servaient à maintenir les planches lors du cerclage d’un tonneau.

This house, located at 18, rue du Général-de-Gaulle, was rebuilt in 1595 for the cooper Hans Binder. Its emblem and initials are engraved on a door on the ground floor. A cooper’s workshop was symbolized by a mallet crossed by two clamps. These were used to hold the boards when strapping a barrel. The gourmets were part of a corporation whose name meant wine broker or weinsticher. These gourmets were sworn officials, appointed by the bailiff or city magistrate. They constituted the obligatory intermediaries between a producer and a wine merchant. They agreed, for the “salvation of their souls,” not to traffic themselves. To warn them against any temptation of this kind, they were even forbidden, in certain localities, to serve their own food at their table, when there was a foreigner there. They were the ones who estimated the maximum price of wines every year on Saint Martin’s Day. Their official estimate, countersigned by the civil authority, was called the Weinschlag. It had the force of law for commercial transactions during the current year. A cooper’s workshop was symbolized by a mallet crossed by two clamps. These were used to hold the boards when strapping a barrel.

Dieses Haus in der Rue du Général-de-Gaulle 18 wurde 1595 für den Böttcher Hans Binder umgebaut. Sein Emblem und seine Initialen sind in eine Tür im Erdgeschoss eingraviert. Die Werkstatt eines Böttchers wurde durch einen von zwei Klammern gekreuzten Hammer symbolisiert. Diese dienten zum Halten der Bretter beim Umreifen eines Fasses.

Die Feinschmecker waren Teil eines Unternehmens. Es bedeutete Weinmakler oder Weinsticher. Diese Feinschmecker waren vereidigte Beamte, die vom Gerichtsvollzieher oder Stadtrichter ernannt wurden. Sie stellten die obligatorischen Vermittler zwischen einem Produzenten und einem Weinhändler dar. Um „ihre Seelen zu retten“, stimmten sie zu, keinen Handel zu treiben. Um sie vor jeder Versuchung dieser Art zu warnen, war es ihnen in bestimmten Orten sogar verboten, ihr eigenes Essen an ihrem Tisch zu servieren, wenn ein Ausländer anwesend war. Sie waren es, die jedes Jahr am Martinstag den Höchstpreis für Weine schätzten. Ihr offizieller, von der Zivilbehörde gegengezeichneter Kostenvoranschlag hieß Weinschlag. Es hatte im laufenden Jahr Gesetzeskraft für den Handelsverkehr. Die Werkstatt eines Böttchers wurde durch einen von zwei Klammern gekreuzten Hammer symbolisiert. Diese dienten zum Halten der Bretter beim Umreifen eines Fasses.

 

 

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Cet édifice juxtapose deux corps de bâtiment. A gauche, le portail est daté de 1565, et le second niveau se compose de pans de bois. A droite, un oriel de 1514 est rehaussé en 1706 par Jean Schultz et son épouse Marie Suzanne Nachbinder. Leur nom figure sur l’allège dans des cartouches en couronne de lauriers, coiffée d’un toit à l’impériale. Une inscription sur le côté occidental de l’oriel évoque de dur hiver 1709, qui frappa d’ailleurs tout le Royaume et au-delà. Une porte du premier étage date de 1496. Ces diverses dates témoignent des transformations du bâtiment. Un incendie a par exemple causé des dégâts, au début du XVIIIe siècle, emportant plusieurs maisons du quartier.

This building juxtaposes two buildings. On the left, the portal is dated 1565, and the second level is made up of half-timbered wood. On the right, an oriel window from 1514 was enhanced in 1706 by Jean Schultz and his wife Marie Suzanne Nachbinder. Their name appears on the spandrel in laurel wreath cartouches, topped with an imperial roof. An inscription on the western side of the oriel evokes the harsh winter of 1709, which hit the entire Kingdom and beyond. A door on the first floor dates from 1496. These various dates bear witness to the transformations of the building. For example, a fire caused damage at the beginning of the 18th century, destroying several houses in the neighborhood.

Dieses Gebäude stellt zwei Gebäude gegenüber. Das Portal auf der linken Seite ist mit 1565 datiert, die zweite Ebene besteht aus Fachwerkholz. Auf der rechten Seite befindet sich ein Erkerfenster aus dem Jahr 1514, das 1706 von Jean Schultz und seiner Frau Marie Suzanne Nachbinder erweitert wurde. Ihr Name erscheint auf dem Zwickel in Lorbeerkranzkartuschen, gekrönt von einem Kaiserdach. Eine Inschrift an der Westseite des Erkers erinnert an den harten Winter 1709, der das gesamte Königreich und darüber hinaus erfasste. Eine Tür im ersten Stock stammt aus dem Jahr 1496. Diese verschiedenen Daten zeugen von den Veränderungen des Gebäudes. So verursachte ein Brand zu Beginn des 18. Jahrhunderts Schäden und zerstörte mehrere Häuser in der Nachbarschaft.

 

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Dressé au 14, rue du Général-de-Gaulle le Gratte-ciel en impose avec ses pans de bois sur cinq niveaux. Le rez-de-chaussée est en maçonnerie, ses portes indiquent la date de construction : 1561. L’une d’elles comporte une coquille et un aigle bûchés. L’encorbellement est soutenu par une colonne. C’est le plus haut bâtiment de ce type en Alsace.

Located at 14, rue du Général-de-Gaulle, the skyscraper stands out with its half-timbered timbers on five levels. The ground floor is made of masonry, its doors indicate the date of construction: 1561. One of them has a carved shell and an eagle. The corbel is supported by a column. It is the tallest building of this type in Alsace.

Der Wolkenkratzer befindet sich in der Rue du Général-de-Gaulle 14 und zeichnet sich durch sein Fachwerk auf fünf Ebenen aus. Das Erdgeschoss besteht aus Mauerwerk, seine Türen weisen auf das Baujahr 1561 hin. Eine davon hat eine geschnitzte Muschel und einen Adler. Die Konsole wird von einer Säule getragen. Es ist das höchste Gebäude dieser Art im Elsass.

 

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Sise 12, rue du Général-de-Gaulle, cette demeure date de 1606 et appartenait au conseiller Ambroise Diffenbach. L’architecte était le renommé wurtembergeois Heinrich Schickhardt. La porte d’entrée déploie les fastes de la Renaissance. L’interruption des parties obliques du fronton triangulaire est une invention de Michel-Ange. L’oriel est décoré de frises de têtes d’angelots et de motifs végétaux.

Located at 12, rue du Général-de-Gaulle, this residence dates from 1606 and belonged to councilor Ambroise Diffenbach. The architect was the renowned Württemberg Heinrich Schickhardt. The entrance door displays the splendor of the Renaissance. The interruption of the oblique parts of the triangular pediment is an invention of Michelangelo. The oriel is decorated with friezes of cherubs’ heads and plant motifs.

Diese Residenz in der Rue du Général-de-Gaulle 12 stammt aus dem Jahr 1606 und gehörte dem Stadtrat Ambroise Diffenbach. Der Architekt war der renommierte württembergische Heinrich Schickhardt. Die Eingangstür zeigt den Prunk der Renaissance. Die Unterbrechung der schrägen Teile des Dreiecksgiebels ist eine Erfindung Michelangelos. Der Erker ist mit Friesen aus Puttenköpfen und Pflanzenmotiven verziert.

 

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Au 3, cour du Château, voilà l’ancien château des Wurtemberg. Construit en 1540 par Georges de Wurtemberg à la place d’un ancien bâtiment, il abrite l’administration seigneuriale jusqu’à la Révolution. C’est la maison natale de Catherine Flachsland, épouse du philosophe allemand Johann Gottfried Herder (1744-1803) Vendu comme bien national en 1791, le château a abrité le Musée postal régional. L’imposante façade orientale comporte un pignon à redans caractéristique de la Renaissance. Les bois de cerf au haut de la façade sont l’emblème des Wurtemberg. L’ancienne porte d’entrée est ornée des mêmes armoiries, accompagnées de poissons. A droite une femme porte un sabler symbolisant la fuite du temps. La devise « Die Stund brings End » signifie « l’Heure apporte la fin » Un cartouche rappelle le nom du constructeur : Georges, comte de Wurtemberg et de Montbéliard.

At 3, courtyard of the Castle, there is the old Württemberg castle. Built in 1540 by George of Württemberg in place of an old building, it housed the seigniorial administration until the Revolution. It is the birthplace of Catherine Flachsland, wife of the German philosopher Johann Gottfried Herder (1744-1803). Sold as national property in 1791, the castle housed the Regional Postal Museum. The imposing eastern facade has a stepped gable characteristic of the Renaissance. The deer antlers at the top of the facade are the emblem of Württemberg. The old entrance door is decorated with the same coat of arms, accompanied by fish. On the right a woman carries a sandblaster symbolizing the passage of time. The motto “Die Stund brings End” means “The Hour brings the end” A cartouche recalls the name of the manufacturer: Georges, Count of Württemberg and Montbéliard.

Im Schlosshof Nr. 3 befindet sich das alte württembergische Schloss. Es wurde 1540 von Georg von Württemberg anstelle eines alten Gebäudes erbaut und beherbergte bis zur Revolution die herrschaftliche Verwaltung. Es ist der Geburtsort von Katharina Flachsland, der Frau des deutschen Philosophen Johann Gottfried Herder (1744-1803). Das Schloss wurde 1791 als Nationalbesitz verkauft und beherbergt das Regionale Postmuseum. Die imposante Ostfassade weist einen für die Renaissance charakteristischen Treppengiebel auf. Das Hirschgeweih oben an der Fassade ist das Wahrzeichen Württembergs. Die alte Eingangstür ist mit dem gleichen Wappen verziert, begleitet von einem Fisch. Auf der rechten Seite trägt eine Frau einen Sandstrahler, der den Lauf der Zeit symbolisiert. Das Motto „Die Stund bringt Ende“ bedeutet „Die Stunde bringt das Ende“. Eine Kartusche erinnert an den Namen des Herstellers: Georges, Graf von Württemberg und Montbéliard.

 

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Son auteur est Matthäus Merian, dit l’ancien, né en 1593 à Bâle, et mort en1650 à Bad Schwalbach. C’est un graveur sur cuivre et éditeur germano-suisse. Son influence fut très importante sur d’autres artistes comme, par exemple, Rembrandt. Cette gravure figure Riquewihr vers 1644. Lors de la guerre de Trente Ans (1618-1648), les diverses armées déferlèrent sur l’Alsace, dévastant villes et villages. En 1635 et 1652, Riquewihr fut assiégée, prise et pillée par les soldats du duc de Lorraine. Depuis 1607, le burgvogt Johann Conrad Krämer avait consolidé les remparts et fortifications de la ville. La population de Riquewihr put ainsi se réfugier à l’intérieur des murs. En 1626, le nouveau burgvogt Michel Hauweber fut chargé, par le duc de Wurtemberg, de défendre à tout prix le château et les bois autour de la forteresse. En 1635, la ville occupée par les Français fut bombardée par six pièces d’artillerie. La petite garnison retranchée au château de Bilstein résista un temps, puis l’ennemi pénétra dans la place. On assista alors à des exécutions sommaires et à des règlements de compte. La famine et les épidémies de peste, de choléra et de typhus décimèrent la population. En 1680, les envoyés de Louis XIV prirent possession de Riquewihr, qui resta cependant soumise aux ordres des comtes de Wurtemberg, jusqu’à la Révolution.

Its author is Matthäus Merian, known as the Elder, born in 1593 in Basel, and died in 1650 in Bad Schwalbach. He is a German-Swiss copper engraver and publisher. His influence was very important on other artists such as, for example, Rembrandt. This engraving shows Riquewihr around 1644.During the Thirty Years’ War (1618-1648), various armies swept across Alsace, devastating towns and villages. In 1635 and 1652, Riquewihr was besieged, taken and pillaged by the soldiers of the Duke of Lorraine. Since 1607, the burgvogt Johann Conrad Krämer had consolidated the city walls and fortifications. The population of Riquewihr was thus able to take refuge within the walls. In 1626, the new burgvogt Michel Hauweber was charged by the Duke of Württemberg with defending the castle and the woods around the fortress at all costs. In 1635, the French-occupied town was bombarded by six pieces of artillery. The small garrison entrenched at Bilstein Castle resisted for a time, then the enemy entered the place. We then witnessed summary executions and settling of scores. Famine and epidemics of plague, cholera and typhus decimated the population. In 1680, the envoys of Louis XIV took possession of Riquewihr, which however remained subject to the orders of the counts of Württemberg until the Revolution.

The statue of Joan of Arc, French heroine par excellence, was chosen to underline the patriotism of all, beyond the vicissitudes of History.

Ihr Autor ist Matthäus Merian, genannt der Ältere, geboren 1593 in Basel und gestorben 1650 in Bad Schwalbach. Er ist ein deutsch-schweizerischer Kupferstecher und Verleger. Sein Einfluss war sehr wichtig für andere Künstler wie beispielsweise Rembrandt. Dieser Stich zeigt Riquewihr um 1644. Während des Dreißigjährigen Krieges (1618–1648) zogen verschiedene Armeen durch das Elsass und verwüsteten Städte und Dörfer. In den Jahren 1635 und 1652 wurde Riquewihr von den Soldaten des Herzogs von Lothringen belagert, eingenommen und geplündert. Seit 1607 ließ der Burgvogt Johann Conrad Krämer die Stadtmauern und Befestigungsanlagen festigen. So konnte die Bevölkerung von Riquewihr innerhalb der Mauern Zuflucht suchen. 1626 wurde der neue Burgvogt Michel Hauweber vom Herzog von Württemberg damit beauftragt, die Burg und die Wälder rund um die Festung um jeden Preis zu verteidigen. Im Jahr 1635 wurde die von den Franzosen besetzte Stadt von sechs Artilleriegeschützen bombardiert. Die kleine Garnison, die auf der Burg Bilstein verschanzt war, leistete eine Zeit lang Widerstand, dann drang der Feind in den Ort ein. Anschließend erlebten wir summarische Hinrichtungen und die Begleichung von Rechnungen. Hungersnöte und Epidemien von Pest, Cholera und Typhus dezimierten die Bevölkerung. Im Jahr 1680 nahmen die Gesandten Ludwigs XIV. Riquewihr in Besitz, das jedoch bis zur Revolution den Befehlen der württembergischen Grafen unterstand.

zu unterstreichen.

 

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1, place Voltaire se situe la mairie de Riquewihr. Elle date de 1809. Le bâtiment fut exécuté selon les plans de l’entrepreneur colmarien Xavier Molly, revus et corrigés par Louis Gouget, ingénieur retraité de Kaysersberg, qui fut chargé de la direction des travaux. De style néo-classique, elle est construite sur l’emplacement de la porte d’entrée du bas de la ville, au milieu de l’ancienne muraille Est. Au nord-est est conservé un reste de fossé rempli d’eau. En mars 1948, André Malraux s’est marié dans cet hôtel de ville avec la pianiste Marie-Madeleine Lioux , veuve de son demi-frère Roland, mort en déportation.

1, place Voltaire is the town hall of Riquewihr. It dates from 1809. The building was executed according to the plans of the Colmar entrepreneur Xavier Molly, reviewed and corrected by Louis Gouget, a retired engineer from Kaysersberg, who was put in charge of the management. In neo-classical style, it is built on the site of the entrance gate at the bottom of the city, in the middle of the old eastern wall. To the northeast is preserved a remains of a ditch filled with water. In March 1948, André Malraux got married in this town hall to the pianist Marie-Madeleine Lioux, widow of his half-brother Roland, who died in deportation.

1, Place Voltaire ist das Rathaus von Riquewihr. Es stammt aus dem Jahr 1809. Das Gebäude wurde nach den Plänen des Colmarer Unternehmers Xavier Molly ausgeführt, überprüft und korrigiert von Louis Gouget, einem pensionierten Ingenieur aus Kaysersberg, dem die Leitung übertragen wurde. Im neoklassizistischen Stil wurde es an der Stelle des Eingangstors am Fuße der Stadt, in der Mitte der alten Ostmauer, errichtet. Im Nordosten sind Reste eines mit Wasser gefüllten Grabens erhalten. Im März 1948 heiratete André Malraux in diesem Rathaus die Pianistin Marie-Madeleine Lioux, die Witwe seines Halbbruders Roland, der bei der Deportation starb.

zu unterstreichen.

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