Nancy – La ville

Durée visite : 300 minutes
Moyen : Pédestre

Au XIe siècle, le duc de Lorraine, Gérard d’Alsace, décide de créer une étape entre Metz et Saint-Nicolas-de-Port. Malgré les difficultés, il fait construire un bourg fortifié à l’emplacement de l’actuel quartier St-Epvre. Nancy est née.  En 1477, le duc René II remporte la Bataille de Nancy face à l’armée bourguignonne. Symbolisée par la mort de Charles le Téméraire, cette victoire ouvre une longue période de prospérité pour la Lorraine. Au XVIIIe siècle, la venue de Stanislas en Lorraine va transformer la ville de Nancy. En 1751, il fait part au maréchal de Belle-Isle, gouverneur français des Trois Évêchés et lieutenant général de Lorraine, de son projet d’embellissement de Nancy et de sa volonté d’édifier une place Royale, à l’endroit de l’esplanade qui sépare les deux villes. Après de nombreuses négociations, le programme est validé le 20 janvier 1752. C’est un véritable défi que Stanislas confie à son premier architecte Emmanuel Héré (1705-1763), en commandant une place susceptible de s’attirer les faveurs du monarque. À la charnière du XIXe et du XXe siècle, Nancy devient la capitale française de l’Art nouveau. Un contexte historique particulier favorise son émergence. En 1870, l’Allemagne annexe l’Alsace et une partie de la Moselle. Nancy accueille une immigration massive composée d’artistes, d’industriels et d’une main-d’œuvre qualifiée. Devenue ville frontière, Nancy connaît un dynamisme propice au développement du plus important foyer de l’Art nouveau en France. Parmi les artistes les plus connus, Émile Gallé, Louis Majorelle, Antonin Daum, Victor Prouvé, Jacques Gruber et Eugène Vallin participent à cette rénovation artistique. La nature, animale ou végétale, est leur principale source d’inspiration, proposant ainsi des formes et des décors totalement renouvelés.

In the 11th century, the Duke of Lorraine, Gérard d’Alsace, decided to create a stage between Metz and Saint-Nicolas-de-Port. Despite the difficulties, he built a fortified town on the site of the current St-Epvre district. Nancy was born. In 1477, Duke René II won the Battle of Nancy against the Burgundian army. Symbolized by the death of Charles the Bold, this victory opens a long period of prosperity for Lorraine. In the 18th century, the arrival of Stanislas in Lorraine will transform the city of Nancy. In 1751, he informed the Marshal of Belle-Isle, French Governor of the Three Bishoprics and Lieutenant General of Lorraine, of his plan to beautify Nancy and his desire to build a Place Royale at the place of the esplanade. that separates the two cities. After many negotiations, the program was validated on January 20, 1752. It was a real challenge that Stanislas entrusted to his first architect, Emmanuel Héré (1705-1763), by ordering a place likely to attract the favor of the monarch. At the turn of the 19th and 20th centuries, Nancy became the French capital of Art Nouveau. A particular historical context favors its emergence. In 1870, Germany annexed Alsace and part of the Moselle. Nancy welcomes massive immigration made up of artists, industrialists and a skilled workforce. Having become the border town, Nancy experienced a dynamism conducive to the development of the most important center of Art Nouveau in France. Among the best-known artists, Émile Gallé, Louis Majorelle, Antonin Daum, Victor Prouvé, Jacques Gruber and Eugène Vallin participated in this artistic renovation. Nature, animal or vegetable, is their main source of inspiration, thus offering completely renewed forms and decorations.

Im 11. Jahrhundert beschloss der Herzog von Lothringen, Gérard d’Alsace, eine Etappe zwischen Metz und Saint-Nicolas-de-Port zu errichten. Trotz der Schwierigkeiten baute er an der Stelle des heutigen Stadtteils St-Epvre eine befestigte Stadt. Nancy wurde geboren. 1477 gewann Herzog René II. die Schlacht bei Nancy gegen das burgundische Heer. Dieser Sieg, symbolisiert durch den Tod Karls des Kühnen, eröffnet Lothringen eine lange Blütezeit. Im 18. Jahrhundert wird die Ankunft von Stanislaus in Lothringen die Stadt Nancy verändern. 1751 informierte er den Marschall von Belle-Isle, den französischen Gouverneur der drei Bistümer und Generalleutnant von Lothringen, über seinen Plan, Nancy zu verschönern, und seinen Wunsch, an der Stelle der Esplanade, die die beiden Städte trennt, einen Place Royale zu errichten . Nach vielen Verhandlungen wurde das Programm am 20. Januar 1752 bestätigt. Es war eine echte Herausforderung, die Stanislas seinem ersten Architekten, Emmanuel Héré (1705-1763), anvertraute, indem er einen Ort bestellte, der wahrscheinlich die Gunst des Monarchen gewinnen würde. An der Wende vom 19. zum 20. Jahrhundert wurde Nancy zur französischen Hauptstadt des Jugendstils. Ein besonderer historischer Kontext begünstigt seine Entstehung. 1870 annektierte Deutschland das Elsass und einen Teil der Mosel. Nancy begrüßt die massive Einwanderung von Künstlern, Industriellen und qualifizierten Arbeitskräften. Als Grenzstadt erlebte Nancy eine Dynamik, die der Entwicklung des wichtigsten Zentrums des Jugendstils in Frankreich förderlich war. Unter den bekanntesten Künstlern waren Émile Gallé, Louis Majorelle, Antonin Daum, Victor Prouvé, Jacques Gruber und Eugène Vallin an dieser künstlerischen Renovierung beteiligt. Die Natur, tierisch oder pflanzlich, ist ihre Hauptinspirationsquelle und bietet somit völlig erneuerte Formen und Dekorationen.

Les armoiries de Nancy se blasonnent : d’argent, au chardon de pourpre, tigé, arraché et feuillé de sinople, au chef coupé d’un et parti de trois : au premier fascé d’argent et de gueules de huit pièces (royaume de Hongrie), au deuxième d’azur semé de fleurs de lis d’or au lambel de gueules brochant (royaume de Naples), au troisième d’argent à la croix potencée d’or cantonnée de quatre croisettes du même (royaume de Jérusalem), au quatrième d’or à quatre pals de gueules (royaume d’Aragon), au cinquième d’azur semé de fleurs de lis d’or à la bordure de gueules (duché d’Anjou), au sixième d’azur au lion contourné d’or, armé, lampassé et couronné de gueules (duché de Gueldre), au septième d’or au lion de sable, armé et lampassé de gueules (duché de Julliers), au huitième d’azur semé de croix recroisettée au pied fiché d’or, à deux bars adossés du même brochant sur le tout (duché de Bar); sur le tout d’or à la bande de gueules chargée de trois alérions d’argent (Lorraine).

The coat of arms of Nancy is blazoned: argent, a thistle purple, stalked, torn and leafy vert, the chief per fess of one and party of three: on the first face argent and gules of eight pieces (kingdom of Hungary), 2nd azure strewn with fleurs-de-lis or a label gules debruising (kingdom of Naples), 3rd argent a cross potent or cantoned with four crosses of the same (kingdom of Jerusalem) , 4th Or four pales Gules (Kingdom of Aragon), 5th Azure strewn with fleurs-de-lis Or a border Gules (Duchy of Anjou), 6th Azure a lion contoured Or, armed, langued and crowned Gules (Duchy of Guelders), seventh Or a lion Sable, armed and langued Gules (Duchy of Julliers), eighth Azure strewn with cross-crossed at the foot fiché Or, 2 bars backed by the same debruising over all (Duchy of Bar); over all Or a bend Gules charged with three alerions Argent (Lorraine).

Das Wappen von Nancy ist blasoniert: Silber, eine Distel lila, gestielt, zerrissen und grün belaubt, der Häuptling pro Fess von einem und Partei von drei: auf der ersten Seite Silber und Gules von acht Stücken (Königreich Ungarn), 2 azurblau übersät mit Fleurs-de-lis oder einem Label gules decruising (Königreich Neapel), 3. argent ein Kreuz potent oder mit vier Kreuzen desselben (Königreich Jerusalem) , 4. oder vier blassen Gules (Königreich Aragon), 5. Azure, übersät mit Fleurs-de-lis, oder ein Rand-Gules (Herzogtum Anjou), 6 Julliers), achtes Azurblau, bestreut mit gekreuzten Fichés am Fuß, 2 Balken, die über alle mit der gleichen Trübung hinterlegt sind (Herzogtum Bar); über alles Oder eine Biegung Gules mit drei Alerions Argent (Lothringen).

Les habitants et les habitantes de Nancy s’appellent les Nancéiens et Nancéiennes.

The inhabitants of Nancy are called Nancéiens and Nancéiennes.

Die Einwohner von Nancy heißen Nancéiens und Nancéiennes.

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Les points de visites

 

C’est le plus grand des bâtiments de la place Stanislas. D’une longueur de 98 mètres, il occupe tout le côté sud de la place. Également nommé Palais de Stanislas, il sert de mairie depuis sa construction.

Il a été édifié de 1752 à 1755, à la place des hôtels de Gerbéviller et de Juvrécourt qui ont été détruits pour faire place. Puis l’hôtel de Rouerke, un hôtel particulier voisin, a été démoli en 1890 pour lui permettre de s’agrandir.

Trois avant-corps, au centre et à chacune des extrémités, brisent la monotonie. Le fronton est orné des armes de Stanislas et du blason de la ville de Nancy. L’horloge centrale est encadrée de deux statues, allégories de la justice et de la prudence. Plus bas, un bas-relief montre une jeune fille tenant un chardon, symbole de la ville depuis la victoire sur Charles le Téméraire. Les garde-corps du balcon reproduisent les armoiries de la famille Leszczynski, ils sont l’œuvre de Jean Lamour.

It is the largest of the buildings on Place Stanislas. With a length of 98 meters, it occupies the entire south side of the square. Also named Palais de Stanislas, it has served as the town hall since its construction.

It was built from 1752 to 17551, replacing the hotels of Gerbéviller and Juvrécourt which had to be destroyed. Then the Hôtel de Rouerke, a neighboring mansion, was demolished in 1890 to allow it to expand.

Three avant-corps, in the center and at each end, break the monotony. The pediment is decorated with the arms of Stanislas and the coat of arms of the city of Nancy. The central clock is flanked by two allegory statues of justice and prudence. Below, a bas-relief shows a young girl holding a thistle, a symbol of the city since the victory over Charles the Bold. The balcony railings reproduce the coat of arms of the Leszczynski family, they are the work of Jean Lamour.

Es ist das größte der Gebäude am Place Stanislas. Mit einer Länge von 98 Metern nimmt er die gesamte Südseite des Platzes ein. Auch Palais de Stanislas genannt, dient es seit seiner Erbauung als Rathaus.

Es wurde von 1752 bis 17551 erbaut und ersetzte die Hotels von Gerbéviller und Juvrécourt, die zerstört werden mussten. Dann wurde das Hôtel de Rouerke, ein benachbartes Herrenhaus, 1890 abgerissen, um es erweitern zu können.

Drei Avantkorps, in der Mitte und an jedem Ende, brechen die Monotonie. Der Giebel ist mit dem Wappen von Stanislaus und dem Wappen der Stadt Nancy geschmückt. Die zentrale Uhr wird von zwei allegorischen Statuen der Gerechtigkeit und Klugheit flankiert. Unten zeigt ein Flachrelief ein junges Mädchen, das eine Distel hält, ein Symbol der Stadt seit dem Sieg über Karl den Kühnen. Das Balkongeländer reproduziert das Wappen der Familie Leszczynski, sie sind das Werk von Jean Lamour.

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Le Grand Hôtel de la Reine, un des quatre pavillons de la place Stanislas, fut à l’origine le pavillon Alliot, du nom de l’intendant de Stanislas.

​Comme pour les autres pavillons de la place, Stanislas finança la réalisation de la façade, et gratifia Alliot de terrains adjacents et d’une coquette somme pour payer les travaux. Au final, Alliot revendit le pavillon au duc, qui y installa le gouverneur de Lorraine, Antoine Chaumont de la Galaizière. En 1766, date de la mort de Stanislas et du rattachement de la Lorraine à la France, le pavillon devint Palais de l’Intendance jusqu’en 1790. En 1800, les préfets s’y installèrent. Durant le XIXe siècle, la ville de Nancy revendit le pavillon, puis le racheta. Elle en est propriétaire encore aujourd’hui. Le pavillon devint Hôtel en 1889. En 1908,il accueillit les prestigieux invités de l’exposition internationale organisée à Nancy. En 1770, Marie-Antoinette, future Reine de France, fit une halte au pavillon. C’est en souvenir de cette visite, que l’établissement est appelé Grand Hôtel de la Reine. En 2015, un projet d’expansion et de rénovation est lancé, l’Hôtel deviendra alors le premier Hôtel cinq étoiles de Lorraine.

L’affaire Alliot.

Stanislas offre à son intendant, M. Alliot, un des magnifiques pavillons de la place Royale : n’est-ce pas grâce à lui que la cour peut mener grand train sans contracter de dettes? En 1751, sa fille, Marie-Louise Alliot, épouse un jeune conseiller de la Cour de Lorraine, le chevalier de Pont. Or, le jour de la cérémonie, la mariée est en pleurs, anéantie par ce mariage arrangé avec un homme qu’elle déteste. Le cœur de Marie-Louise bat pour le chevalier de Beauvau-Craon, frère de Mme de Boufflers, avec qui elle aura un enfant. Il s’écoule dix ans avant que le chevalier de Pont n’obtienne la nullité de leur mariage. Ce fait divers défraye la chronique mondaine et de­vient rapidement « la fable de Nancy ».

The Grand Hôtel de la Reine, one of four pavilions on Place Stanislas, was originally the Alliot pavilion, named after Stanislas’ intendant. As with the other pavilions on the square, Stanislas financed the construction of the facade, and granted Alliot adjacent land and a tidy sum to pay for the work. In the end, Alliot sold the pavilion to the duke, who installed the governor of Lorraine, Antoine Chaumont de la Galaizière, there. In 1766, date of the death of Stanislas and the attachment of Lorraine to France, the pavilion became Palace of Intendance until 1790. In 1800, the prefects settled there. During the 19th century, the city of Nancy sold the pavilion, then bought it. She still owns it today.

The pavilion became a Hotel in 1889. In 1908, it welcomed the prestigious guests of the international exhibition organized in Nancy. In 1770, Marie-Antoinette, future Queen of France, stopped at the pavilion. It is in memory of this visit that the establishment is called Grand Hôtel de la Reine. In 2015, an expansion and renovation project was launched, the Hotel will then become the first five-star Hotel in Lorraine.

The Alliot Affair.

Stanislas offered his steward, M. Alliot, one of the magnificent pavilions in the Place Royale: was it not thanks to him that the court could lead the way without contracting debts? In 1751, his daughter, Marie-Louise Alliot, married a young adviser to the Court of Lorraine, the Chevalier de Pont. However, the day of the ceremony, the bride is in tears, devastated because marriage arranged with a man she hates. Marie-Louise’s heart beats for the Chevalier de Beauvau-Craon, brother of Madame de Boufflers, with whom she will have a child. Ten years passed before the Chevalier de Pont obtained the nullity of their marriage. This news item made the headlines and quickly became « Nancy’s fable ».

Die Alliot-Affäre.

Stanislaus bot seinem Verwalter M. Alliot einen der prächtigen Pavillons auf der Place Royale an: war es ihm nicht zu verdanken, dass der Hof ohne Schulden vorangehen konnte? 1751 heiratete seine Tochter Marie-Louise Alliot einen jungen Berater des lothringischen Hofes, den Chevalier de Pont. Am Tag der Zeremonie ist die Braut jedoch in Tränen aufgelöst, weil sie die Ehe mit einem Mann arrangiert hat, den sie hasst. Marie-Louises Herz schlägt für den Chevalier de Beauvau-Craon, den Bruder von Madame de Boufflers, mit dem sie ein Kind bekommen wird. Zehn Jahre vergingen, bis der Chevalier de Pont die Nichtigkeit ihrer Ehe erlangte. Diese Nachricht machte Schlagzeilen und wurde schnell zu „Nancys Fabel“.

 

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Voulue par le duc de Lorraine Stanislas Leszczyński, elle est construite entre 1751 et 1755 sous la direction de l’architecte Emmanuel Héré. Son nom et sa statue centrale évoluent au gré des bouleversements de l’histoire de France ; elle porte son nom actuel depuis 1831. Le guide Lonely Planet élit la place Stanislas 4e plus belle place du monde. Appelée familièrement par apocope « place Stan », elle est, malgré ses belles proportions (106 mètres sur 124 mètres) de dimension modeste relativement aux 12 hectares du record français de la place des Quinconces, à Bordeaux ; à Nancy même, la place de la Carrière ou le cours Léopold, notamment, sont plus étendus. Ce ne sont donc pas ses dimensions qui font son originalité, mais son aménagement et son rôle dans l’urbanisme de la cité, reliant deux quartiers autrefois indépendants. L’architecture et les monuments sont plus typiques d’une capitale que d’une simple cité de province. Ainsi la planification urbaine d’une grande cohérence architecturale affirme, lors de sa construction, la persistance du pouvoir du duc de Lorraine, qui bénéficie alors de son indépendance. La place est élue Monument préféré des Français lors de l’édition 2021 de l’émission éponyme, présentée par Stéphane Bern. Petite anecdote. En 1856, le futur maréchal Lyautey, âgé de 18 mois, est lâché malencontreusement par sa nourrice, depuis le balcon de l’Hôtel de la Reine. Un défilé militaire passait alors sur la place. On fêtait la naissance du prince impérial. La chute est amortie par un cuirassier à cheval. Opéré par le professeur Velpeau, le bambin dut rester couché deux ans, puis porter un corset pendant huit ans.

Le café de la Javotte.

Le Café Royal est l’actuelle Brasserie Jean Lamour. De tout temps, histoires galantes et ragots sont al­lés de pair ! Au Café Royal, la veuve du cafetier du roi est appelée la Javotte ou pipelette, par Mme de Graffigny, qui affuble, il est vrai, toutes ses connaissances de surnoms : son amant, Léopold Desmarest, devient « le Docteur » Mme de Bouf­flers, « Titi »  M. de Saint-Lambert, « le Beau-Petit »  Voltaire, « l’Idole»  Mme du Châtelet, la  » Nymphe »  elle même n’échappe pas à cette mode : on la dé­signe, moins gracieusement, « la Grosse »

Le saviez-vous ?

Au XVIIIe siècle. le chocolat est considéré comme un aphrodisiaque. Un Gentilhomme invitant une Dame à en déguster révèle des intentions plus que gourmandes.

Wanted by the Duke of Lorraine Stanislas Leszczyński, it was built between 1751 and 1755 under the direction of the architect Emmanuel Héré. Its name and its central statue evolve according to the upheavals of the history of France; it bears its current name since 1831. The Lonely Planet guide elects Place Stanislas as the 4th most beautiful place in the world. Known colloquially by apocope as « place Stan », it is, despite its beautiful proportions (106 meters by 124 meters) of modest size compared to the 12 hectares of the French record of the place des Quinconces in Bordeaux; in Nancy itself, Place de la Carrière or Cours Léopold, in particular, are more extensive. It is therefore not its dimensions that make it original, but its layout and its role in the town planning of the city, linking two formerly independent districts. The architecture and monuments are more typical of an Ancien Régime capital than of a simple provincial city. Thus the urban planning of great architectural coherence affirmed, during its construction, the persistence of the power of the Duke of Lorraine, who then benefited from his independence. The square was voted Favorite Monument of the French during the 2021 edition of the eponymous show presented by Stéphane Bern. In 1856, the future Marshal Lyautey, aged 18 months, was accidentally released by his nurse from the balcony of the Hôtel de la Reine. A military parade then passed through the square. We were celebrating the birth of the Prince Imperial. The fall is cushioned by a cuirassier on horseback. Operated by Professor Velpeau, the toddler had to stay in bed for two years, then wear a corset for eight years.

Javotte coffee.

Le Café Royal is the current Brasserie Jean Lamour. Amorous stories and gossip have always gone hand in hand! At the Café Royal, the widow of the cafe owner of the king is called « la Javotte » or the pipelette by Madame de Graffigny, who, it is true, decks out all her acquaintances with nicknames: her lover, Léopold Desmarest, becomes « the Doctor » Madame de Boufflers, “Titi” M. de Saint-Lambert, « the Beau-Petit » Voltaire, « the Idol » Madame du Châtelet, the “Nymph” she herself does not escape this fashion: she is referred to, less graciously, as « la Grosse »

Did you know ? In the 18th century. chocolate is considered an aphrodisiac and a Gentleman inviting a Lady to taste it reveals more than gourmet intentions.

Auf Wunsch des Herzogs von Lothringen Stanislas Leszczyński wurde es zwischen 1751 und 1755 unter der Leitung des Architekten Emmanuel Héré erbaut. Sein Name und seine zentrale Statue entwickeln sich entsprechend den Umwälzungen der Geschichte Frankreichs; seinen heutigen Namen trägt er seit 1831. Der Reiseführer Lonely Planet kürt den Place Stanislas zum viertschönsten Ort der Welt. Umgangssprachlich von Apocope als « Place Stan » bekannt, ist er trotz seiner schönen Proportionen (106 Meter mal 124 Meter) von bescheidener Größe im Vergleich zu den 12 Hektar des französischen Rekords des Place des Quinconces in Bordeaux; in Nancy selbst sind insbesondere Place de la Carrière oder Cours Léopold umfangreicher. Es sind also nicht seine Ausmaße, die es originell machen, sondern sein Grundriss und seine Rolle in der Stadtplanung der Stadt, die zwei ehemals unabhängige Stadtteile miteinander verbindet. Die Architektur und Denkmäler sind eher typisch für eine Hauptstadt des Ancien Régime als für eine einfache Provinzstadt. So bestätigte der Städtebau von großer architektonischer Kohärenz während seines Baus die Beharrlichkeit der Macht des Herzogs von Lothringen, der dann von seiner Unabhängigkeit profitierte. Der Platz wurde während der Ausgabe 2021 der gleichnamigen Show, die von Stéphane Bern präsentiert wurde, zum Lieblingsdenkmal der Franzosen gewählt. 1856 wurde der spätere Marschall Lyautey im Alter von 18 Monaten versehentlich von seiner Krankenschwester vom Balkon des Hôtel de la Reine befreit. Anschließend zog eine Militärparade über den Platz. Wir feierten die Geburt des Prinzen Imperial. Der Sturz wird von einem Kürassier zu Pferd abgefedert. Operiert von Professor Velpeau musste das Kleinkind zwei Jahre im Bett bleiben und dann acht Jahre lang ein Korsett tragen.

Javotte-Kaffee.

Le Café Royal ist die aktuelle Brasserie Jean Lamour. Liebesgeschichten und Klatsch gingen schon immer Hand in Hand! Im Café Royal wird die Witwe des Café-Besitzers des Königs von Madame de Graffigny „la Javotte“ (die Pipelette) genannt, die allerdings alle ihre Bekannten mit Spitznamen schmückt: Ihr Geliebter, Léopold Desmarest, wird « Der Doktor » Madame de Boufflers, „Titi“ M. de Saint-Lambert, « der Beau-Petit » Voltaire, „das Idol“  Madame du Châtelet, die „Nymphe“ sie selbst entkommt dieser Mode nicht: Sie wird weniger gnädig als « la Grosse » bezeichnet!

Wusstest du ?

Im 18. Jahrhundert. Schokolade gilt als Aphrodisiakum und ein Gentleman, der eine Dame zum Probieren einlädt, verrät mehr als Gourmet-Absichten.

 

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Le projet est présenté à Stanislas par Guibal pour agrémenter la place. Il est constitué de 2 fontaines symétriques, Amphitrite et Neptune, pour encadrer les pavillons latéraux. Ces fontaines ont été entourées de grilles et surmontées de portiques en ferronnerie, signés de Jean Lamour. Pour des raisons de coût, elles ont été réalisées en plomb et non en bronze. C’est pour cacher la vue des remparts du côté nord, que des ferronneries relient les pavillons aux 2 angles de la place. Ces structures métalliques cherchent à imiter l’architecture de bâtiments. Les portiques, composés d’une arcade principale supportant un entablement, abritent les fontaines de Neptune et d’Amphitrite, et de 2 baies latérales plus basses. Ces portiques, comme l’arc de triomphe Héré, sont voués à la gloire de Louis XV. On doit ces grilles en fer forgé, battu au marteau et rehaussé d’or à la feuille, à Jean Lamour (1698-1771), serrurier du roi. De style rocaille, les fontaines ont été fondues dans le plomb par Guibal.
Barthélemy Guibal (1699-1757) est un sculpteur nîmois. Léopold le nomma sculpteur ordinaire en 1724. Il deviendra Premier Sculpteur sous François III. On lui doit la statue de Louis XV qui trônait au milieu de la place Royale (Place Stanislas aujourd’hui) et qui fut détruite par la Révolution, puis remplacée en 1831 par celle de Stanislas. Pour faciliter l’accès au parc de la pépinière, les deux fontaines latérales qui encadraient la fontaine Amphitrite ont été supprimées en 1771. Amphitrite est une déesse de la mer. La nudité de sa représentation sur cette fontaine choquait l’aumônier de Stanislas.

The project is presented to Stanislas by Guibal to decorate the place. It consists of 2 symmetrical fountains, Amphitrite and Neptune, to frame the side pavilions. These fountains were surrounded by grilles and surmounted by ironwork porticoes by Jean Lamour. For cost reasons, they were made of lead and not bronze. It is to hide the view of the ramparts on the north side that ironwork connects the pavilions at the 2 corners of the square. These metal structures seek to imitate the architecture of buildings. The porticoes, made up of a main arcade supporting an entablature, shelter the fountains of Neptune and Amphitrite, and 2 lower side bays. These porticoes, like the Héré triumphal arch, are dedicated to the glory of Louis XV. We owe these wrought iron gates, beaten with a hammer and enhanced with gold leaf, to Jean Lamour (1698-1771), locksmith to the king. Rock style, the fountains were cast in lead by Guibal. Barthélemy Guibal (1699-1757) was a sculptor from Nîmes. Leopold appointed him ordinary sculptor in 1724. He became Premier Sculptor under François III. We owe him the statue of Louis XV which sat enthroned in the middle of the Place Royale (Place Stanislas today) and which was destroyed by the Revolution, then replaced in 1831 by that of Stanislas. To facilitate access to the nursery grounds, the two side fountains that framed the Amphitrite fountain were removed in 1771. Amphitrite is a goddess of the sea. The nudity of her representation on this fountain shocked the chaplain of Stanislas.

Das Projekt wird Stanislas von Guibal präsentiert, um den Ort zu dekorieren. Es besteht aus 2 symmetrischen Brunnen, Amphitrite und Neptun, die die Seitenpavillons umrahmen. Diese Brunnen waren von Gittern umgeben und von Jean Lamour mit Schmiedearbeiten überragt. Aus Kostengründen wurden sie aus Blei und nicht aus Bronze gefertigt. Um den Blick auf die Wälle an der Nordseite zu verdecken, verbindet ein Eisenwerk die Pavillons an den beiden Ecken des Platzes. Diese Metallstrukturen versuchen, die Architektur von Gebäuden nachzuahmen. Die Portiken, die aus einer Hauptarkade bestehen, die ein Gebälk trägt, beherbergen die Brunnen von Neptun und Amphitrite sowie 2 niedrigere Seitenbuchten. Diese Portiken sind wie der Triumphbogen von Héré dem Ruhm Ludwigs XV. Gewidmet. Wir verdanken diese mit einem Hammer geschlagenen und mit Blattgold verzierten schmiedeeisernen Tore Jean Lamour (1698-1771), Schlosser des Königs. Die Brunnen im Rock-Stil wurden von Guibal in Blei gegossen. Barthélemy Guibal (1699-1757) war ein Bildhauer aus Nîmes. Leopold ernannte ihn 1724 zum ordentlichen Bildhauer. Er wurde Premier Sculptor unter François III. Ihm verdanken wir die Statue Ludwigs XV., die mitten auf der Place Royale (heute Place Stanislas) thront und durch die Revolution zerstört und 1831 durch die Statue von Stanislas ersetzt wurde. Um den Zugang zum Kindergartengelände zu erleichtern, wurden die beiden Seitenbrunnen, die den Amphitrite-Brunnen umrahmten, 1771 entfernt. Amphitrite ist eine Göttin des Meeres, und die Nacktheit ihrer Darstellung auf diesem Brunnen schockierte den Kaplan von Stanislaus.

 

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L’arc Héré est construit sur l’emplacement de l’ancienne porte Royale construite par Louis XIV. Celle-ci est détruite en 1752 par Stanislas. Les travaux d’édification de l’arc se déroulent de 1753 à 1755. Le thème principal du décor est la guerre et la paix, symbolisées par des branches de laurier et d’olivier, allusions à la bataille de Fontenoy (1745) et au traité d’Aix-la-Chapelle (1748)  À l’origine l’arc était relié aux remparts par des galeries, le sommet de l’arc faisait partie du chemin de ronde, et ce pour satisfaire aux exigences du gouverneur militaire, le maréchal de Belle-Isle. Ayant lui-même un rôle de fortification, l’arc est très large. La muraille qui l’entourait a été abattue vers 1772 à l’est et en 1847 à l’ouest ; isolée, la porte devient alors un véritable arc de triomphe. Il a été dessiné par Emmanuel Héré. Élevé sur un piédestal et d’ordre corinthien, il est inspiré de l’arc de Septime Sévère à Rome. Il reproduit l’arc de la porte Saint-Antoine à Paris dressé en 1660 par Jean Marot. Un médaillon en plomb doré représente Louis XV. Sous la corniche, se trouvent trois bas-reliefs en marbre blanc. Le plus à gauche représente Apollon tirant une flèche contre un dragon ailé qui enlace un homme. Le bas-relief principal montre Mercure et Minerve sous des dattiers et celui de droite Apollon jouant de la lyre, accompagné de muses. Ces trois bas-reliefs ont été repris de l’ancienne porte Royale, en considérant Apollon comme une allégorie de Louis XV. On trouve enfin trois inscriptions écrites sur des tables de marbre noir. Sur la face de l’acrotère portant le groupe de la Renommée, le texte dit en latin « Terreur des ennemis, artisan des traités, gloire et amour de son peuple » Sous le bas relief de gauche « Prince Victorieux » et sous celui de droite « Prince de la Paix »

The Arc Héré is built on the site of the former Royal Gate built by Louis XIV. This was destroyed in 1752 by Stanislas and the construction of the arch took place from 1753 to 1755. The main theme of the decor is war and peace, symbolized by laurel and olive branches, allusions at the Battle of Fontenoy (1745) and the Treaty of Aix-la-Chapelle (1748)  Originally the arch was connected to the ramparts by galleries, the top of the arch was part of the walkway to meet the requirements of the military governor Marshal de Belle-Isle. Having itself a role of fortification, the arch is very wide. The wall that surrounded it was demolished around 1772 to the east and in 1847 to the west; isolated, the door then becomes a veritable triumphal arch. It was drawn by Emmanuel Héré. Raised on a pedestal and in Corinthian order, it is inspired by the Arch of Septimius Severus in Rome. It reproduces the arch of the Porte Saint-Antoine in Paris erected in 1660 by Jean Marot. A gilded lead medallion represents Louis XV. Under the cornice are three bas-reliefs in white marble. The leftmost depicts Apollo shooting an arrow at a winged dragon embracing a man. The main bas-relief shows Mercury and Minerva under date palms and the one on the right Apollo playing the lyre, accompanied by muses. These three bas-reliefs were taken from the old Royal Gate, considering Apollo as an allegory of Louis XV. Finally, there are three inscriptions written on black marble tables. On the face of the acroterion bearing the band of Fame, one reads « Terror of the enemies, maker of treaties, glory and love of his people » Under the left bas-relief « Victorious Prince » and under the right one « Prince of Peace’

Der Arc Héré wurde an der Stelle des ehemaligen königlichen Tors errichtet, das von Ludwig XIV. erbaut wurde. Dieser wurde 1752 von Stanislas zerstört und der Bau des Bogens fand von 1753 bis 1755 statt. Das Hauptthema des Dekors ist Krieg und Frieden, symbolisiert durch Lorbeer- und Olivenzweige, Anspielungen auf die Schlacht von Fontenoy (1745) und den Vertrag von Aix-la-Chapelle (1748) Ursprünglich war der Bogen durch Galerien mit der Stadtmauer verbunden, die Spitze des Bogens war Teil des Gehwegs, und dies, um die Anforderungen des Militärgouverneurs, Marschall de Belle-Isle, zu erfüllen. Der Bogen, der selbst eine Befestigungsfunktion hat, ist sehr breit. Die ihn umgebende Mauer wurde um 1772 im Osten und 1847 im Westen abgerissen; isoliert, wird die Tür dann zu einem wahren Triumphbogen. Es wurde von Emmanuel Héré entworfen. Auf einem Sockel errichtet und von korinthischer Ordnung, ist es vom Bogen des Septimius Severus in Rom inspiriert. Es bildet den 1660 von Jean Marot errichteten Bogen der Porte Saint-Antoine in Paris nach. Ein vergoldetes Bleimedaillon repräsentiert Ludwig XV. Unter dem Gesims befinden sich drei Flachreliefs aus weißem Marmor. Ganz links zeigt Apollo, wie er einen Pfeil auf einen geflügelten Drachen schießt, der einen Mann umarmt. Das Hauptrelief zeigt Merkur und Minerva unter Dattelpalmen und das rechte Apollo, der die Leier spielt, begleitet von Musen. Diese drei Flachreliefs wurden vom alten Königstor genommen und betrachteten Apollo als Allegorie Ludwigs XV. Schließlich gibt es drei Inschriften auf schwarzen Marmortafeln. Auf der Vorderseite des Akroterions mit der Ruhmesgruppe steht in lateinischer Sprache „Schrecken der Feinde, Verbündeter, Ruhm und Liebe seines Volkes“. rechts « Friedensfürst »

 

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Charles Pêtre, pseudonyme de Charles Pette, né à Metz en 1828, et mort à Bourges  en 1907, est un sculpteur français associé à l’École de Metz. Pêtre suit les cours du sculpteur Armand Toussaint à l’École des beaux-arts de Paris. Il réalise les statues de la balustrade du théâtre de Metz en 1858, puis adhère à la Société d’archéologie et d’histoire de la Moselle en 1859. Il accède à la notoriété avec son Monument au maréchal Ney, inaugurée en 1860 sur l’Esplanade de Metz. Les commandes publiques et privées affluent alors. On lui doit notamment un monument à Jeanne d’Arc en 1861 à Neufchâteau, un autre à dom Calmet en 1865 à Commercy (statue détruite sous le régime de Vichy)  la figure de Nymphe, dite aussi La Source en 1869 sur l’Esplanade de Metz, ou encore les bustes de Félix Maréchal et d’Émile Bouchotte. Après l’annexion allemande, Charles Pêtre quitte Metz pour Bourges. Il enseigne alors à l’École nationale supérieure d’art de cette ville. En 1881, il réalise les bustes en bronze des graveurs Israël Silvestre et Ferdinand de Saint-Urbain, de part et d’autre de la statue de Jacques Callot due à Eugène Laurent, sur la place Vaudémont à Nancy. Il fait partie de la seconde génération de l’École de Metz, foyer artistique actif entre 1840 et 1870. Il exposa plusieurs fois ses sculptures au Salon des artistes français à Paris.

Charles Pêtre, pseudonym of Charles Pette, born in Metz in 1828, and died in Bourges in 1907, was a French sculptor associated with the School of Metz

Pêtre took lessons from the sculptor Armand Toussaint at the Ecole des Beaux-Arts in Paris. He made the statues for the balustrade of the Metz theater in 1858, then joined the Society of Archeology and History of the Moselle in 1859. He rose to fame with his Monument to Marshal Ney, inaugurated in 1860 on the Esplanade de Metz. Public and private orders then flowed in. We owe him in particular a monument to Joan of Arc in 1861 in Neufchâteau, another to Dom Calmet in 1865 in Commercy (statue destroyed under the Vichy regime)  the figure of Nymph, also called La Source in 1869 on the Esplanade de Metz, or the busts of Félix Maréchal and Émile Bouchotte. After the German annexation, Charles Pêtre left Metz for Bourges. He then taught at the National School of Art in this city. In 1881, he made the bronze busts of the engravers Israel Silvestre and Ferdinand de Saint-Urbain on either side of the statue of Jacques Callot by Eugène Laurent, on Place Vaudémont in Nancy. He was part of the second generation of the School of Metz, an artistic center active between 1840 and 1870. He exhibited his sculptures several times at the Salon des artistes français in Paris.

Charles Pêtre, Pseudonym von Charles Pette, geboren 1828 in Metz und gestorben 1907 in Bourges, war ein französischer Bildhauer, der mit der Schule von Metz verbunden war Pêtre nahm Unterricht bei dem Bildhauer Armand Toussaint an der Ecole des Beaux-Arts in Paris. Er fertigte 1858 die Statuen für die Balustrade des Theaters von Metz an und trat 1859 der Gesellschaft für Archäologie und Geschichte der Mosel bei. Berühmt wurde er mit seinem Denkmal für Marschall Ney, das 1860 auf der Esplanade de Metz eingeweiht wurde. Danach flossen öffentliche und private Aufträge ein. Wir verdanken ihm insbesondere ein Denkmal für Jeanne d’Arc von 1861 in Neufchâteau, ein weiteres für Dom Calmet von 1865 in Commercy (Statue zerstört unter dem Vichy-Regime) die Figur der Nymphe, auch La Source genannt, von 1869 auf der Esplanade de Metz, oder die Büsten von Félix Maréchal und Émile Bouchotte. Nach der deutschen Annexion verließ Charles Pêtre Metz in Richtung Bourges. Anschließend lehrte er an der National School of Art in dieser Stadt. 1881 fertigte er die Bronzebüsten der Graveure Israel Silvestre und Ferdinand de Saint-Urbain zu beiden Seiten der Statue von Jacques Callot von Eugène Laurent auf der Place Vaudémont in Nancy an. Er gehörte der zweiten Generation der Schule von Metz an, einem künstlerischen Zentrum, das zwischen 1840 und 1870 aktiv war. Er stellte seine Skulpturen mehrmals im Salon des artistes français in Paris aus.

 

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Le mot viendrait de l’anglo-normand oriell, et du latin post-classique oriollum , qui signifie porche ou galerie. Un oriel peut épouser différents aspects et formes (de deux à six faces) et être surmonté d’un toit ou d’une petite terrasse avec garde-corps. Héritier lointain des anciennes échauguettes françaises,  l’oriel de nos jours peut également désigner une fenêtre en baie  ou  fenêtre arquée. Ce dispositif architectural est devenu populaire avec le style néogothique puis, en Grande-Bretagne, avec l’architecture victorienne de la fin du XIXe siècle. Il est largement utilisé dans les pays germaniques sous le nom d’Erker, depuis la Renaissance. Il était également utilisé auparavant dans l’architecture islamique, en conjonction avec les moucharabiehs, que l’on retrouve également dans l’architecture indienne avec le jharokhâ, et qui permet aux femmes de regarder dehors sans être vues. L’avantage de ce type de construction, outre le traitement esthétique de la façade du bâtiment par son volume, est de procurer un peu plus de chaleur solaire à l’intérieur, ainsi qu’une vue surplombante sur la rue. En revanche, contrairement aux idées reçues, il ne permet pas de faire entrer plus de lumière dans la pièce qu’une fenêtre classique.

The word comes from the Anglo-Norman oriell, and from the post-classical Latin oriollum, which means porch or gallery. An oriel can take on different aspects and shapes (from two to six faces) and be surmounted by a roof or a small terrace with railings. A distant heir to the old French watchtowers, the oriel nowadays can also refer to a bay window or arched window. This architectural device became popular with the Gothic Revival style and then, in Britain, with late 19th century Victorian architecture. It has been widely used in Germanic countries as Erker since the Renaissance. It was also previously used in Islamic architecture, in conjunction with the moucharabiehs, which is also found in Indian architecture with the jharokhâ and which allows women to look out without being seen. The advantage of this type of construction, in addition to the aesthetic treatment of the facade of the building by its volume, is to provide a little more solar heat inside, as well as an overhanging view of the street. On the other hand, contrary to popular belief, it does not allow more light to enter the room than a conventional window.

Das Wort kommt vom anglo-normannischen oriell und vom postklassischen lateinischen oriollum, was Vorhalle oder Galerie bedeutet. Ein Erker kann verschiedene Aspekte und Formen annehmen (von zwei bis sechs Seiten) und von einem Dach oder einer kleinen Terrasse mit Geländer überragt werden. Der Erker, ein entfernter Erbe der alten französischen Wachtürme, kann sich heutzutage auch auf einen Erker oder ein Rundbogenfenster beziehen. Dieses architektonische Mittel wurde mit dem neugotischen Stil und dann in Großbritannien mit der viktorianischen Architektur des späten 19. Jahrhunderts populär. Seit der Renaissance ist es in germanischen Ländern als Erker weit verbreitet. Es wurde früher auch in der islamischen Architektur verwendet, in Verbindung mit den Moucharabiehs, die auch in der indischen Architektur mit den Jharokhâ zu finden sind und es Frauen ermöglichen, hinauszusehen, ohne gesehen zu werden. Der Vorteil dieser Bauweise besteht neben der ästhetischen Behandlung der Gebäudefassade durch ihr Volumen darin, etwas mehr Sonnenwärme im Inneren sowie einen überhängenden Blick auf die Straße zu bieten. Andererseits lässt es entgegen der landläufigen Meinung nicht mehr Licht in den Raum als ein herkömmliches Fenster.

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En 1742, une demoiselle de Lambertye, élevée à la cour de Stanislas, épouse Christophe-Charles, richissime marquis du Pont d’Oye. Ce mariage forcé, (elle est amoureuse du chevalier d’Anglure), l’isole en rase campagne où elle s’ennuie à mourir. Pour se venger, elle décide de ruiner son mari et organise des réjouissances dignes de celles de Versailles. Ses fêtes somptueuses attirent au Château du Pont d’Oye le roi Stanislas et toute sa cour, Mme de Boufflers, Mme du Châtelet, Voltaire. « Il manquera d’eau dans la rivière avant qu’il ne manque d’or dans nos caves », dit-elle, moqueuse à son mari. La fortune est pourtant rapidement asséchée ; Christophe-Charles et Louise seront les derniers marquis du Pont-d’Oye. On dit que la marquise faisait poser des clous d’or aux fers de ses chevaux. Elle demandait au maréchal ferrant de ne pas trop les enfoncer pour qu’ils les perdent plus vite.

In 1742, a young lady from Lambertye, raised at the court of Stanislas, married Christophe-Charles, the wealthy Marquis du Pont d’Oye. This forced marriage, (she is in love with the Chevalier d’Anglure), isolates her in open country where she is bored to death. To take revenge, she decides to ruin her husband and organizes festivities worthy of those of Versailles. Its sumptuous parties attract to the Château du Pont d’Oye King Stanislas and his entire court, Madame de Boufflers, Madame du Châtelet, Voltaire. « The river will run out of water before our cellars run out of gold, » she said mockingly to her husband. The fortune is however quickly dried up; Christophe-Charles and Louise will be the last marquises of Pont-d’Oye. It is said that the marquise had gold nails placed in the shoes of her horses and asked the farrier not to drive them too far so that they would lose them more quickly.

1742 heiratete eine junge Dame aus Lambertye, die am Hof ​​von Stanislas aufgewachsen war, Christophe-Charles, den wohlhabenden Marquis du Pont d’Oye.

Diese Zwangsheirat (sie ist in den Chevalier d’Anglure verliebt) isoliert sie auf offenem Land, wo sie sich zu Tode langweilt. Um sich zu rächen, beschließt sie, ihren Mann zu ruinieren und organisiert Feste, die denen von Versailles würdig sind. Seine üppigen Feste ziehen König Stanislaus und seinen gesamten Hof, Madame de Boufflers, Madame du Châtelet, Voltaire, in das Château du Pont d’Oye. „Dem Fluss wird das Wasser ausgehen, bevor unseren Kellern das Gold ausgeht“, sagte sie spöttisch zu ihrem Mann. Das Vermögen ist jedoch schnell versiegt; Christophe-Charles und Louise werden die letzten Markgrafen von Pont-d’Oye sein. Es heißt, die Marquise habe ihren Pferden goldene Nägel in die Hufe stecken lassen und den Hufschmied gebeten, sie nicht zu weit zu treiben, damit sie sie schneller verlieren würden.

 

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Les niches murales, dites aussi niches votives, peuvent être classées en deux catégories, les niches de protection des maisons, et les niches de protection de la population du quartier ou de la ville, sachant que bien souvent il est malaisé de les distinguer.  Selon les styles architecturaux, on situe deux périodes fécondes d’implantation de niches, le XVIIe siècle et le début du XVIIIe, et après la Révolution, une nouvelle vague au XIXe siècle sous la Restauration jusqu’au second Empire. Les niches murales de protection des maisons, souvent niches de façades, édifiées par les propriétaires, sont placées généralement au dessus ou à côté de la porte d’entrée. Elles protègent les habitants par le Saint ou la Vierge placé dans la niche. Les niches d’angle, sont souvent le résultat d’un choix collectif des habitants d’un quartier, qui les assimilent à un oratoire urbain. Ce sont très souvent des niches assez monumentales, ouvragées, qui hébergent une grande statue d’un saint protecteur ou d’une Vierge. Les saints les plus recherchés étaient les protecteurs d’épidémies, tels Saint Roch, Saint Sébastien, et bien sûr la Vierge. En période de risques d’épidémies, la population se réunissait sous ces niches au croisement de rues ou sur une place, où des prières et des bénédictions collectives avaient lieu.

The wall niches, also called votive niches, can be classified into two categories, the protection niches of the houses, and the protection niches of the population of the district or the city, knowing that very often it is difficult to distinguish them. According to the architectural styles, there are two fertile periods for the installation of niches, the 17th century and the beginning of the 18th century, and after the Revolution, a new wave in the 19th century under the Restoration until the Second Empire. Wall niches for the protection of houses, often facade niches, built by the owners who generally place them above or next to the front door to protect the inhabitants by the Saint or the Virgin who will be placed in the niche. Corner niches are often the result of a collective choice by the inhabitants of a district, who liken them to an urban oratory. These are very often fairly monumental, ornate niches that house a large statue of a patron saint or a Virgin. The most sought-after saints were the protectors of epidemics, such as Saint Roch, Saint Sebastian, and of course the Virgin. In times of risk of epidemics, the population gathered under these niches at the intersection of streets or in a square, where collective prayers and blessings took place.

Die Mauernischen, auch Votivnischen genannt, lassen sich in zwei Kategorien einteilen, die Schutznischen der Häuser und die Schutznischen der Bevölkerung des Landkreises oder der Stadt, wobei man weiß, dass sie oft nur schwer voneinander zu unterscheiden sind. Je nach Baustil gibt es zwei fruchtbare Perioden für die Einrichtung von Nischen, das 17. Jahrhundert und der Beginn des 18. Jahrhunderts, und nach der Revolution eine neue Welle im 19. Jahrhundert unter der Restauration bis zum Zweiten Kaiserreich. Wandnischen zum Schutz von Häusern, oft Fassadennischen, die von den Eigentümern gebaut wurden, die sie im Allgemeinen über oder neben der Haustür platzieren, um die Bewohner durch den Heiligen oder die Jungfrau zu schützen, die in die Nische gestellt werden. Ecknischen sind oft das Ergebnis einer gemeinsamen Entscheidung der Bewohner eines Viertels, die sie mit einem städtischen Oratorium vergleichen. Dies sind sehr oft ziemlich monumentale, reich verzierte Nischen, die eine große Statue eines Schutzheiligen oder einer Jungfrau beherbergen. Die begehrtesten Heiligen waren die Beschützer von Seuchen, wie der heilige Rochus, der heilige Sebastian und natürlich die Jungfrau Maria.In Zeiten der Seuchengefahr versammelte sich die Bevölkerung unter diesen Nischen an Straßenkreuzungen oder auf einem Platz es fanden gemeinsame Gebete und Segnungen statt.

 

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L’architecture de la Renaissance, née en Italie, gagne progressivement tous les autres pays d’Europe, entre le début du XVe et le début du XVIe siècle. Elle procède de l’imitation des Grecs et des Romains. En effet, l’époque antique apparaît aux érudits italiens de cette période comme l’apogée de tous les arts. Ce retour à l’Antiquité est appelé hellénisme. Du point de vue de l’esthétique, l’architecture de la Renaissance succède à l’architecture gothique. Elle sera suivie elle-même par l’architecture classique. Le style Renaissance met en valeur les notions de symétrie, de proportion, de régularité et d’équilibre des motifs, tels que les humanistes ont cru pouvoir les déceler, dans les vestiges de l’architecture de l’antiquité classique, et de l’architecture romaine en particulier. Les ordres de colonnes (dorique,  ionique, corinthien) la position des pilastres et des linteaux, de même que les voûtes en plein cintre, les dômes, les niches et édicules se substituent aux formes irrégulières, disparates des édifices médiévaux. Les artistes de cette époque sont polyvalents et cherchent à obtenir le savoir absolu, aussi bien pour ce qui concerne l’ingénierie, les arts ou la philosophie.

Renaissance architecture, born in Italy, gradually spread to all other European countries between the beginning of the 15th century and the beginning of the 16th century. It proceeds from the imitation of the Greeks and the Romans. Indeed, the ancient era appears to Italian scholars of this period as the apogee of all the arts. This return to antiquity is called Hellenism. From an aesthetic point of view, Renaissance architecture succeeds Gothic architecture and will itself be followed by classical architecture. The Renaissance style emphasizes the notions of symmetry, proportion, regularity and balance of patterns, such as the humanists thought they could detect in the remains of the architecture of classical antiquity, and the architecture Roman in particular. The orders of columns (Doric, Ionic, Corinthian) the position of pilasters and lintels, as well as semicircular vaults, domes, niches and aedicula replace the irregular, disparate forms of medieval buildings. The artists of this era are versatile and seek to obtain absolute knowledge, whether in engineering, the arts or philosophy.

Die in Italien geborene Renaissance-Architektur breitete sich zwischen dem Beginn des 15. und dem Beginn des 16. Jahrhunderts allmählich in allen anderen europäischen Ländern aus. Sie geht von der Nachahmung der Griechen und Römer aus. In der Tat erscheint die Antike italienischen Gelehrten dieser Zeit als Höhepunkt aller Künste. Diese Rückkehr zur Antike nennt man Hellenismus. Aus ästhetischer Sicht folgt die Renaissance-Architektur der gotischen Architektur und wird ihrerseits von der klassischen Architektur abgelöst. Der Renaissancestil betont die Vorstellungen von Symmetrie, Proportion, Regelmäßigkeit und Ausgewogenheit von Mustern, wie sie die Humanisten in den Überresten der Architektur der klassischen Antike und insbesondere der römischen Architektur zu entdecken glaubten. Die Säulenordnungen (dorisch, ionisch, korinthisch) die Stellung von Pilastern und Stürzen sowie Halbrundgewölbe, Kuppeln, Nischen und Ädikula ersetzen die unregelmäßigen, disparaten Formen mittelalterlicher Bauten. Die Künstler dieser Epoche sind vielseitig und streben nach absolutem Wissen, sei es in den Ingenieurwissenschaften, den Künsten oder der Philosophie.

 

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Charles de Bourgogne, dit le Hardi ou le Travaillant, plus connu sous son surnom posthume du Téméraire, né en1433 à Dijon et mort le 5 janvier 1477 près de Nancy, est le quatrième et dernier duc de Bourgogne de la maison de Valois. Il est seigneur et maître d’un ensemble de provinces connu aujourd’hui sous le nom d’État bourguignon. Après s’être illustré, en 1465, lors de la Ligue du Bien public, une coalition formée contre le roi de France, Charles monte sur le trône de Bourgogne en 1467, à la mort de son père. Se considérant comme un souverain de plein droit, il se heurte à son cousin Louis XI. Il revendique la suzeraineté sur une partie de ses terres, censée relever du royaume de France. Dans le même temps, il se rapproche de l’empereur Frédéric III et du roi d’Angleterre Édouard IV d’York, dont il épouse la sœur. Comme son père avant lui, il est l’un des princes les plus puissants de la chrétienté, grâce notamment à la richesse de ses territoires et au prestige de sa cour.

Après avoir cherché, en vain, à obtenir le titre de « roi des Romains » il s’attelle à la réforme administrative de son État, qu’il consolide en tentant d’en faire une entité géographique et politique continue, par la réunion de ses possessions septentrionales et méridionales. Il souhaite les ériger à terme en un royaume indépendant, ressuscitant l’ancienne Lotharingie. Ses ambitions démesurées se heurtent à de nombreuses oppositions. À la fin de son règne, elles le confrontent aux Confédérés suisses, aux Lorrains et aux Alsaciens. Cette coalition, financièrement soutenue par Louis XI, finit par avoir raison de lui à la bataille de Nancy du 5 janvier 1477, lors de laquelle il est tué. Il laisse derrière lui une fille unique, Marie, qui, afin de faire face aux prétentions du roi de France, épouse l’archiduc Maximilien d’Autriche, première étape de la rivalité centenaire entre la France et les Habsbourg.

Charles of Burgundy, known as the Bold or the Hardworking, better known by his posthumous nickname of the Bold, born in 1433 in Dijon and died on January 5, 1477 near Nancy, is the fourth and last Duke of Burgundy of the house of Valois, lord and master of a set of provinces known today as the Burgundian State. After having distinguished himself in 1465 during the Ligue du Bien public, a coalition formed against the King of France, Charles the Bold ascended the throne of Burgundy in 1467, on the death of his father. Considering himself a sovereign in his own right, his reign was marked by constant confrontation with his cousin Louis XI, who claimed suzerainty over part of his lands, which was supposed to come under the kingdom of France. At the same time, he became close to Emperor Frederick III and King Edward IV of York of England, whose sister he married. Like his father before him, he is one of the most powerful princes of Christianity, thanks in particular to the wealth of his territories and the prestige of his court.

After having sought, in vain, to obtain the title of « King of the Romans », he set about the administrative reform of his State, which he consolidated by trying to make it a continuous geographical and political entity, by reuniting of its northern and southern possessions, in order to erect them eventually into an independent kingdom, resurrecting the old Lotharingia. His excessive ambitions come up against many oppositions. At the end of his reign, they confront him with the Swiss Confederates, the Lorrainers and the Alsatians. This coalition, financially supported by Louis XI, ended up getting the better of him at the Battle of Nancy on January 5, 1477, during which he was killed. He leaves behind an only daughter, Marie, who, in order to face the claims of the King of France, marries Archduke Maximilian of Austria, the first stage of the century-old rivalry between France and the Habsburgs.

Karl von Burgund, bekannt als der Kühne oder der Fleißige, besser bekannt unter seinem posthumen Spitznamen der Kühne, geboren 1433 in Dijon und gestorben am 5. Januar 1477 in der Nähe von Nancy, ist der vierte und letzte Herzog von Burgund aus dem Hause Valois , Herr und Meister einer Reihe von Provinzen, die heute als Burgundischer Staat bekannt sind. Nachdem er sich 1465 während der Ligue du Bien public, einer Koalition gegen den König von Frankreich, ausgezeichnet hatte, bestieg Karl der Kühne 1467 nach dem Tod seines Vaters den Thron von Burgund. Da er sich selbst als eigenständigen Souverän betrachtete, war seine Regierungszeit von ständigen Konfrontationen mit seinem Cousin Ludwig XI. gekennzeichnet, der die Oberhoheit über einen Teil seines Landes beanspruchte, das unter das Königreich Frankreich fallen sollte. Gleichzeitig stand er Kaiser Friedrich III. und König Eduard IV. von York von England nahe, deren Schwester er heiratete. Wie sein Vater vor ihm ist er einer der mächtigsten Fürsten der Christenheit, insbesondere dank des Reichtums seiner Territorien und des Ansehens seines Hofes.

Nachdem er sich vergeblich um den Titel « König der Römer » bemüht hatte, begann er mit der Verwaltungsreform seines Staates, den er konsolidierte, indem er versuchte, ihn zu einer zusammenhängenden geografischen und politischen Einheit zu machen, indem er seine Nord- und südlichen Besitzungen, um sie schließlich zu einem unabhängigen Königreich zu errichten und das alte Lotharingia wiederzubeleben. Seine übertriebenen Ambitionen stoßen auf viele Widerstände. Am Ende seiner Herrschaft stellen sie ihm die Eidgenossen, die Lothringer und die Elsässer gegenüber. Diese von Ludwig XI. finanziell unterstützte Koalition besiegte ihn am 5. Januar 1477 in der Schlacht von Nancy, in der er getötet wurde. Er hinterlässt eine einzige Tochter, Marie, die, um den Ansprüchen des Königs von Frankreich entgegenzutreten, Erzherzog Maximilian von Österreich heiratet, die erste Stufe der jahrhundertealten Rivalität zwischen Frankreich und den Habsburgern.

 

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C’est un édifice de style Renaissance, du XVIIe siècle. La façade est assez étroite mais toute en symétrie, de nombreuses sculptures sur toute la hauteur se terminent par deux gargouilles, lion et ours. Issue d’une grande famille de la noblesse Lorraine, Mlle de Ligniville, surnommée « Minette » par sa tante Mme de Graffigny, est fort pauvre mais elle plaît beaucoup à M. Helvétius, fermier-général et philosophe. Cet homme, d’une rare distinction, est envoûté par les charmes de « Minette » il attend pourtant un an avant de lui déclarer son amour, puis il hasarde, sans grand espoir, une demande en mariage. A la surprise générale, cette demande lui est accordée, alors que l’époque considère l’union d’une jeune noble et d’un homme de finances comme une mésalliance. Dès lors, «il n’eut plus que pour sa femme l’amour qu’il avait autrefois pour tout son sexe ››.

It is a Renaissance style building, from the 17th century. The facade is quite narrow but all in symmetry, many sculptures over the entire height end with two gargoyles, lion and bear. Coming from a large family of the Lorraine nobility, Mlle de Ligniville, nicknamed “Minette” by her aunt Mme de Graffigny, was very poor but she was very popular with M. Helvétius, farmer-general and philosopher. This man, of rare distinction, is bewitched by the charms of « Minette », he nevertheless waits a year before declaring his love to her, then he ventures, without much hope, a marriage proposal. To everyone’s surprise, this request was granted when the time considered the union of a young noblewoman and a man of finance as a misalliance. From then on, « he only had for his wife the love he once had for all his sex ».

Es ist ein Gebäude im Renaissancestil aus dem 17. Jahrhundert. Die Fassade ist ziemlich schmal, aber alles in Symmetrie, viele Skulpturen über die gesamte Höhe enden mit zwei Wasserspeiern, einem Löwen und einem Bären. Aus einer großen Familie des lothringischen Adels stammend, war Mlle de Ligniville, die von ihrer Tante Mme de Graffigny „Minette“ genannt wurde, sehr arm, aber sie war sehr beliebt bei M. Helvétius, Generallandwirt und Philosoph. Dieser Mann von seltener Vornehmheit ist von den Reizen der „Minette“ verzaubert, er wartet dennoch ein Jahr, bevor er ihr seine Liebe erklärt, dann wagt er ohne große Hoffnung einen Heiratsantrag. Zu jedermanns Überraschung wurde diesem Antrag stattgegeben, als die Verbindung einer jungen Adligen und eines Finanzmanns damals als Misallianz angesehen wurde. Von da an „hatte er für seine Frau nur noch die Liebe, die er einst für sein ganzes Geschlecht hatte“.

 

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Le nom actuel de cette rue vient d’un établissement hôtelier, qui y était installé. Il avait pour enseigne un Maure soufflant dans une trompe. Cette voie, dont le nom suscite bien des curiosités, figure parmi les artères les plus anciennes et des plus importantes de la Ville vieille. Au siècle dernier, les opérations de restructuration du quartier Saint-Epvre ont partiellement modifié son tracé. Elle  présente encore de nombreuses fenêtres Renaissance. La rue du Maure-qui-Trompe, attestée dès le XIIe siècle, constitue une des plus anciennes voies de la cité ducale; elle était au Moyen Âge un axe majeur de la Ville-Vieille. La rue du Maure-qui-Trompe, ainsi que la rue de la Charité qui la prolonge, réplique le tracé des remparts primitifs de Nancy, expliquant le demi-cercle que traçaient jadis les deux voies. Elles devinrent rues lors de la première extension urbaine de Nancy, au XIIe siècle. Ces deux voies se rencontrent au niveau de la halle.  De 1863 à 1871, et sous la conduite de l’abbé Trouillet, un remodelage considérable des environs commença. L’extrémité septentrionale de la voie fut intégralement rasée. Sur les ruines fut bâtie la nouvelle basilique Saint-Epvre, d’une orientation nord-sud. La rue du Maure qui Trompe fut jadis un axe essentiel de la ville originelle, comme en témoignent les édifices qui s’y implantèrent alors, comme le premier édifice hospitalier de la ville, créé en 1335 sous le nom d’hôpital Saint-Julien, transféré plus tard au sein de la Ville-Neuve. La rue accueillit aussi la Grande École, fondée en 1576, ainsi que le premier hôtel de ville de Nancy.

The current name of this street comes from a hotel establishment, which was installed there. Its ensign was a Moor blowing a trumpet. Rue du Maure-qui-trompe, whose name arouses many curiosities, is one of the oldest and most important thoroughfares in the old town. The restructuring operations of the Saint-Epvre district in the last century partially modified the layout of this street, which was once important. The street still has many Renaissance windows. Rue du Maure-qui-Trompe, attested from the 12th century, is one of the oldest roads in the ducal city, it was a major axis of the Ville-Vieille in the Middle Ages.The rue du Maure-qui-Trompe, as well as the rue de la Charité which extends it, replicates the layout of the primitive ramparts of Nancy, explaining the semi-circle that the two roads once traced. They became streets during the first urban extension of Nancy, in the 12th century. These two paths meet at the level of the hall. From 1863 to 1871, and under the leadership of Abbé Trouillet, a considerable remodeling of the surroundings began. The northern end of the track was completely razed. On the ruins was built the new Saint-Epvre basilica, with a north-south orientation. Rue du Maure qui Trompe was once an essential axis of the original city, as evidenced by the buildings that were established there, such as the first hospital building in the city, created in 1335 under the name of Saint-Julien hospital, later transferred to Ville-Neuve. The street was also home to the Grande École, founded in 1576, as well as Nancy’s first town hall.

Der heutige Name dieser Straße stammt von einem Hotelbetrieb, der dort eingerichtet wurde. Sein Fähnrich war ein Mohr, der eine Trompete bläst. Die Rue du Maure-qui-trompe, deren Name viele Kuriositäten weckt, ist eine der ältesten und wichtigsten Durchgangsstraßen der Altstadt. Die Umstrukturierung des Viertels Saint-Epvre im letzten Jahrhundert veränderte teilweise die Anordnung dieser einst wichtigen Straße. Die Straße hat noch viele Renaissancefenster. Die seit dem 12. Jahrhundert bezeugte Rue du Maure-qui-Trompe ist eine der ältesten Straßen der herzoglichen Stadt und war im Mittelalter eine Hauptachse der Ville-Vieille. Die Rue du Maure-qui-Trompe sowie die Rue de la Charité, die sie verlängert, bilden den Grundriss der primitiven Stadtmauern von Nancy nach und erklären den Halbkreis, den die beiden Straßen einst verfolgten. Sie wurden während der ersten Stadterweiterung von Nancy im 12. Jahrhundert zu Straßen. Diese beiden Wege treffen sich auf Höhe der Halle. Von 1863 bis 1871 begann unter der Leitung von Abbé Trouillet eine beträchtliche Umgestaltung der Umgebung. Das nördliche Ende der Strecke wurde komplett abgerissen. Auf den Ruinen wurde die neue Basilika Saint-Epvre mit Nord-Süd-Ausrichtung errichtet. Die Rue du Maure qui Trompe war einst eine wesentliche Achse der ursprünglichen Stadt, wie die dort errichteten Gebäude belegen, wie das erste Krankenhausgebäude der Stadt, das 1335 unter dem Namen Krankenhaus Saint-Julien errichtet und später dorthin verlegt wurde Ville-Neuve. In der Straße befanden sich auch die 1576 gegründete Grande École sowie das erste Rathaus von Nancy.

 

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Les fontaines Wallace sont des points d’eau potable publics, des fontaines qui se présentent sous la forme de petits édicules en fonte. Ils sont présents dans plusieurs villes dans le monde. Dessinées par Charles-Auguste Lebourg, elles tiennent leur nom de Richard Wallace, le philanthrope britannique qui finança leur édification. Elles sont souvent associées par les étrangers à l’image de Paris, car elles y furent implantées en premier. À la suite du siège de Paris et à la Commune, de nombreux aqueducs sont détruits, et le prix de l’eau, déjà élevé, en est considérablement augmenté. De nombreux démunis se trouvent dans l’impossibilité d’en trouver gratuitement. Richard Wallace conçoit lui-même ces fontaines, faites pour allier esthétique et utilité. Elles sont conçues dans le respect d’un strict cahier des charges :

  • la taille : assez grande pour être visible de loin, mais pas trop pour ne pas rompre l’harmonie du paysage ;
  • la forme : à la fois pratique d’utilisation et esthétique ;
  • le prix : abordable pour permettre l’installation de dizaines d’exemplaires ;
  • le matériau utilisé : résistant, facile à travailler, et commode d’entretien.

Les emplacements sont choisis par la mairie, ainsi que la couleur : vert profond, comme tout le mobilier urbain de cette époque, afin d’être discret et en harmonie avec les parcs et allées bordées d’arbres.

Wallace Fountains are public drinking water fountains that come in the form of small cast iron shrines found in several cities around the world. Designed by Charles-Auguste Lebourg, they take their name from Richard Wallace, the British philanthropist who financed their construction. They are often associated by foreigners with the image of Paris, because it is in this city that they were first established and that we find the most of them in France. Following the siege of Paris and the Commune, many aqueducts were destroyed, and the price of water, already high, was considerably increased. Many poor people are unable to find it for free. Richard Wallace designs these fountains himself, made to combine aesthetics and utility. They are designed in accordance with strict specifications:

size: large enough to be visible from a distance, but not so large as to disrupt the harmony of the landscape;

the shape: both practical and aesthetic;

the price: affordable to allow the installation of dozens of copies;

the material used: resistant, easy to work with, and easy to maintain.

The locations are chosen by the town hall, as well as the color: deep green, like all the street furniture of this period, in order to be discreet and in harmony with the parks and tree-lined paths.

Wallace Fountains sind öffentliche Trinkwasserbrunnen in Form kleiner gusseiserner Schreine, die in mehreren Städten auf der ganzen Welt zu finden sind. Sie wurden von Charles-Auguste Lebourg entworfen und haben ihren Namen von Richard Wallace, dem britischen Philanthropen, der ihren Bau finanzierte. Sie werden von Ausländern oft mit dem Bild von Paris in Verbindung gebracht, weil sie in dieser Stadt zum ersten Mal gegründet wurden und wir die meisten von ihnen in Frankreich finden. Nach der Belagerung von Paris und der Kommune wurden viele Aquädukte zerstört und der bereits hohe Wasserpreis erheblich erhöht. Viele arme Menschen können es nicht kostenlos finden. Richard Wallace entwirft diese Brunnen selbst, die Ästhetik und Zweckmäßigkeit vereinen. Sie werden nach strengen Vorgaben konstruiert:

Größe: groß genug, um von weitem sichtbar zu sein, aber nicht so groß, dass die Harmonie der Landschaft gestört wird;

die Form: sowohl praktisch als auch ästhetisch;

der Preis: erschwinglich, um die Installation von Dutzenden von Kopien zu ermöglichen;

Das verwendete Material: widerstandsfähig, leicht zu verarbeiten und pflegeleicht.

Die Standorte werden vom Rathaus gewählt, ebenso wie die Farbe: tiefes Grün, wie alle Stadtmöbel dieser Zeit, um diskret und in Harmonie mit den Parks und baumbestandenen Wegen zu sein.

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L’hôtel de Custine ou hôtel de Ludre, du nom de son deuxième propriétaire, est un hôtel particulier élevé au XVIIIe siècle à Nancy, sur la place des Dames, par Germain Boffrand, premier architecte du duc Léopold Ier de Lorraine, pour Christophe de Custine (1661-1755) Celui-ci était colonel du régiment des gardes du duc Léopold, conseiller d’État puis gouverneur de Nancy de 1729 à 1737, puis grand bailli de la ville de 1738 à 1752. En 1737, lorsque Stanislas, nommé duc de Lorraine par le roi de France, arrive au château, tout n’est que désolation. La veuve du duc Léopold, Elisabeth-Charlotte, contrainte de quitter le château, le vide de tous ses meubles, tableaux et tapisseries. Pourtant, en un an à peine, Stanislas reforme une cour brillante : le nouveau chancelier vient se mêler aux comédiens et poètes. Ils se retrouvent chez « la Graffigny » comme par le passé. Mais surtout, marquises et comtesses reviennent sur le devant de la scène, pour le plaisir des yeux et de l’esprit : Mesdames de Boufflers, de Custine, de Bassompierre, des Armoises. On dit que Stanislas, prenant avec la maîtresse de son chancelier, Mme de Bassompierre, des libertés qui ne réussirent pas, aurait conclu ainsi « je me tais, mon chancelier vous dira le reste »

The Hotel de Custine or Hotel de Ludre, named after its second owner, is a mansion built in the 18th century in Nancy, on the Place des Dames, by Germain Boffrand, first architect of Duke Leopold I of Lorraine, for Christophe de Custine (1661-1755)  Colonel of Duke Leopold’s Guards Regiment, State Councilor then Governor of Nancy from 1729 to 1737 and Grand Bailiff of the city from 1738 to 1752. In 1737, when Stanislas, appointed Duke of Lorraine by the king of France, arrives at the castle, all is only desolation. The widow of Duke Leopold, Elisabeth-Charlotte, forced to leave the castle, the emptiness of all its furniture, paintings and tapestries. However, in barely a year, Stanislas reformed a brilliant court: the new chancellor came to mingle with the actors and poets who met at « la Graffigny » as in the past… But above all, marquises and countesses returned to the front of the stage for the pleasure of the eyes and the mind: Mesdames de Boufflers, de Custine, de Bassompierre, des Armoises. It is said that: Stanislas taking with the mistress of his chancellor, Mrs. de Bassompierre, liberties which did not succeed, would have concluded thus “I am silent, my chancellor will tell you the rest”.

Das Hotel de Custine oder Hotel de Ludre, benannt nach seinem zweiten Besitzer, ist ein Herrenhaus, das im 18. Jahrhundert in Nancy an der Place des Dames von Germain Boffrand, dem ersten Architekten von Herzog Leopold I. von Lothringen, für Christophe de Custine ( 1661-1755)  Oberst des Garde-Regiments von Herzog Leopold, Staatsrat, dann Gouverneur von Nancy von 1729 bis 1737 und Großvogt der Stadt von 1738 bis 1752. 1737, als Stanislaus, vom König von Frankreich zum Herzog von Lothringen ernannt, eintrifft Auf der Burg  ist alles nur noch Verwüstung. Die Witwe von Herzog Leopold, Elisabeth-Charlotte, musste das Schloss verlassen, die Leere all seiner Möbel, Gemälde und Wandteppiche. Doch in knapp einem Jahr reformierte Stanislas einen glänzenden Hof: Der neue Kanzler mischte sich unter die Schauspieler und Dichter, die sich wie in der Vergangenheit in « la Graffigny » trafen … Aber vor allem Marquis und Gräfinnen kehrten an die Front zurück die Bühne für das Vergnügen der Augen und des Geistes: Mesdames de Boufflers, de Custine, de Bassompierre, des Armoises. Man sagt: Stanislaus, der sich mit der Geliebten seiner Kanzlerin, Frau de Bassompierre, Freiheiten genommen hat, die ihm nicht gelungen sind, hätte so geschlussfolgert: „Ich schweige, mein Kanzler wird Ihnen den Rest sagen“.

 

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Datant de 1578, cette construction est caractérisée par une façade d’architecture Renaissance, dans le style italianisant de la fin du XVIe siècle très à la mode à Nancy à cette époque. On le retrouve sur d’autres bâtiments de la ville. La Princesse d’Espinoy hérita de l’hôtel de Lillebonne à la mort de sa mère, elle-même fille de Charles IV, en 1720 et le vendit en 1740, lorsqu’elle quitta la Lorraine. La princesse d’Espinoy et sa sœur, Mlle de Lillebonne, vont, sans le vouloir, faire le malheur de leur cousine Suzanne-Henriette de Lorraine, en la poussant à épouser le duc Charles III de Mantoue. Ce dernier une fois marié, oblige sa femme à vivre recluse et ne lui autorise aucune visite. Il ordonne de murer fort haut ses fenêtres et la fait garder à vue. Elle vit dans cette cruelle prison pendant deux ans, jusqu’au décès du duc. Enfin libre, elle arrive à Lunéville. Le duc Léopold s’empresse de consoler cette belle et très jeune veuve. Ce qui, rapporte t-on, ne manque pas de faire bouder Mme de Beauvau-Craon.

Dating from 1578, this construction is characterized by a facade of Renaissance architecture, in the Italianate style of the end of the 16th century, very fashionable in Nancy at that time and found on other buildings in the city. The Princess of Espinoy inherited the Hôtel de Lillebonne on the death of his mother, herself daughter of Charles IV, in 1720 and sold it in 1740, when she left Lorraine.The Princess of Espinoy and her sister, Mlle de Lillebonne, own the magnificent Hôtel de Lillebonne. According to the code of arranged marriages of the nobility, they will, without wanting it, make the misfortune of their cousin Suzanne-Henriette of Lorraine by pushing her to marry Duke Charles III of Mantua. The latter, once married, forces his wife to live as a recluse and does not allow her any visits. He orders her windows to be walled up very high and has her kept in view. She lives in this cruel prison for two years, until the death of the Duke of Mantua. Free at last, she arrives in Lunéville. Duke Leopold hastens to console this beautiful and very young widow. Which, it is reported, does not fail to make Madame de Beauvau-Craon sulk for three days.

Dieses Gebäude aus dem Jahr 1578 zeichnet sich durch eine Renaissance-Architektur im italienischen Stil des ausgehenden 16. Jahrhunderts aus, die damals in Nancy sehr in Mode war und auch an anderen Gebäuden der Stadt zu finden war. Die Prinzessin von Espinoy erbte das Hôtel de Lillebonne nach dem Tod von seiner Mutter, selbst Tochter Karls IV., 1720 und verkaufte es 1740, als sie Lothringen verließ.

Die Prinzessin von Espinoy und ihre Schwester, Mlle de Lillebonne, besitzen das prächtige Hôtel de Lillebonne. Nach dem Kodex der arrangierten Ehen des Adels werden sie, ohne es zu wollen, ihrer Cousine Suzanne-Henriette von Lothringen das Unglück zufügen, indem sie sie dazu drängen, Herzog Karl III. Von Mantua zu heiraten. Letzterer zwingt seine Frau, sobald sie verheiratet ist, zurückgezogen zu leben und erlaubt ihr keine Besuche. Er lässt ihre Fenster sehr hoch zumauern und lässt sie im Auge behalten. Sie lebt zwei Jahre lang in diesem grausamen Gefängnis, bis der Herzog von Mantua stirbt. Endlich frei, kommt sie in Lunéville an. Herzog Leopold beeilt sich, diese schöne und sehr junge Witwe zu trösten. Was, so wird berichtet, Madame de Beauvau-Craon drei Tage lang mit einer Miene erstaunlicher Hochmütigkeit schmollen lässt.

 

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L’édifice datant du XVIIIe siècle fut sous Léopold Ier de Lorraine l’hôtel du marquis de Spada, puis l’hôtel du Han appartenant à la comtesse de Bassompierre. Le pavillon oriental, propriété de la famille Guerrier de Dumast depuis 1795, a d’abord appartenu au marquis de Spada. Le duc aime sincèrement sa favorite, Mme de Beauvau-Craon, mais il connaît quelques faiblesses. L’hôtel de Spada témoigne de l’une d’entre elles. Léopold entretient, entre autres, une liaison secrète avec une demoiselle d’Agencourt, qu’il met, malencontreusement, enceinte. Pour masquer cette faute, on marie rapidement la jeune femme au marquis de Spada, mais l’aventure arrive aux oreilles de Mme de Beauvau-Craon. Jalouse, elle ferme sa porte au duc. Léopold n’aura d’autre moyen pour apaiser la colère de sa favorite que d’exiler les époux Spada.

The building dating from the 18th century was under Leopold I of Lorraine the hotel of the Marquis of Spada then the Hotel du Han belonging to the Countess of Bassompierre. The eastern pavilion, owned by the Guerrier de Dumast family since 1795, first belonged to the Marquis de Spada. The Duke sincerely loves his favorite Madame de Beauvau-Craon, but he knows a few weaknesses. The Hôtel de Spada bears witness to one of them. Léopold maintains, among other things, a secret affair with a young lady from Agencourt, whom he unfortunately impregnates. To hide this fault, the young woman is quickly married to the Marquis de Spada, but the adventure reaches the ears of Madame de Beauvau-Craon. Jealous, she closes her door to the duke. Leopold will have no other way to appease the anger of his favorite than to exile Madame de Spada and her husband.

Das Gebäude aus dem 18. Jahrhundert war unter Leopold I. von Lothringen das Hotel des Markgrafen von Spada, dann das Hotel du Han der Gräfin von Bassompierre. Der östliche Pavillon, seit 1795 im Besitz der Familie Guerrier de Dumast, gehörte zunächst dem Marquis de Spada. Der Herzog liebt seine Lieblingsfrau Madame de Beauvau-Craon aufrichtig, aber er kennt einige Schwächen. Das Hôtel de Spada zeugt von einer davon. Léopold unterhält unter anderem eine geheime Affäre mit einer jungen Dame aus Agencourt, die er leider schwängert. Um diesen Fehler zu verbergen, wird die junge Frau schnell mit dem Marquis de Spada verheiratet, aber das Abenteuer erreicht die Ohren von Madame de Beauvau-Craon. Eifersüchtig schließt sie ihre Tür vor dem Herzog. Leopold wird keine andere Möglichkeit haben, den Zorn seines Günstlings zu besänftigen, als Madame de Spada und ihren Ehemann ins Exil zu schicken.

 

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La basilique, 3e église depuis la fondation de la paroisse Saint-Epvre en 1080, est dédiée à saint Epvre, évêque de Toul, dont des reliques sont conservées dans une châsse dans le maître-autel. Le duc Thierry II de Lorraine établit l’église paroissiale en 1080. Au XVe siècle, l’édifice est entièrement rebâti dans le style gothique flamboyant. L’église est démolie en 1863. Prosper Morey, l’architecte désigné pour reconstruire l’édifice, choisit un style néogothique qui permet une très bonne intégration dans le centre historique. Monseigneur Joseph Trouillet se charge de recueillir des dons pour financer la construction ; il a notamment le soutien de François-Joseph de Habsbourg-Lorraine. Celui-ci visite le chantier en octobre 1867. Fort de ce soutien, monseigneur Trouillet sollicite aussi celui de Napoléon III. Il gagne ceux de l’ancienne noblesse lorraine, tant est si bien qu’il hérite du surnom de « roi des mendiants et mendiants des rois ». L’église est consacrée en 1871.

The basilica, the 3rd church since the foundation of the parish of Saint-Epvre in 1080, is dedicated to Saint Epvre, bishop of Toul, whose relics are kept in a reliquary in the high altar. Duke Thierry II of Lorraine established the parish church in 1080. In the 15th century, the building was completely rebuilt in the Flamboyant Gothic style. The church was demolished in 1863. Prosper Morey, the architect appointed to rebuild the building, chose a neo-Gothic style which allows a very good integration into the historic center of Nancy. Monsignor Joseph Trouillet is in charge of collecting donations to finance the construction; he notably had the support of François-Joseph de Habsbourg-Lorraine who visited the site in October 1867. With this support, Monsignor Trouillet also solicited that of Napoleon III and won over those of the former Lorraine nobility, so much so that he inherited the nickname « king of beggars and beggars of kings ». The church was consecrated in 1871.

Die Basilika, die 3. Kirche seit der Gründung der Pfarrei Saint-Epvre im Jahr 1080, ist dem Heiligen Epvre, dem Bischof von Toul, gewidmet, dessen Reliquien in einem Reliquiar im Hochaltar aufbewahrt werden. Herzog Thierry II. von Lothringen errichtete die Pfarrkirche im Jahr 1080. Im 15. Jahrhundert wurde das Gebäude im Stil der Flamboyantgotik komplett umgebaut. Die Kirche wurde 1863 abgerissen. Prosper Morey, der mit dem Wiederaufbau des Gebäudes beauftragte Architekt, wählte einen neugotischen Stil, der eine sehr gute Integration in das historische Zentrum von Nancy ermöglicht. Monsignore Joseph Trouillet ist verantwortlich für das Sammeln von Spenden zur Finanzierung des Baus; Er hatte insbesondere die Unterstützung von François-Joseph de Habsbourg-Lorraine, der die Stätte im Oktober 1867 besuchte. Mit dieser Unterstützung bat Monsignore Trouillet auch um die von Napoleon III und gewann die des ehemaligen lothringischen Adels, so sehr, dass er die erbte Spitzname « König der Bettler und Bettler der Könige ». Die Kirche wurde 1871 geweiht.

 

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Édifiée a la fin du XVIe siècle, la maison du Lutin est caractéristique de l’architecture Renaissance de style italianisant. La façade, très harmonieuse, présente une rigoureuse symétrie due notamment à la présence de pilastres cannelés. A sa base, la demeure forme une voûte tronquée, ce qui permettait de faciliter le passage dans une rue certainement plus étroite a l’époque. L’angle de la voûte s’orne dune tête sculptée avec de moustaches en feuilles d’acanthe, symbole de résurrection.

Built at the end of the 16th century, the Maison du Lutin is characteristic of Renaissance architecture in the Italianate style. The facade, very harmonious, presents a rigorous symmetry due to the presence in particular of fluted pilasters. At its base, the house forms a truncated vault, which made it easier to pass through a street that was certainly narrower at the time. The corner of the vault is adorned with a sculpted head with acanthus leaf mustaches, a symbol of resurrection.

Das Ende des 16. Jahrhunderts erbaute Maison du Lutin ist charakteristisch für die Renaissance-Architektur im italienischen Stil. Die sehr harmonische Fassade weist eine strenge Symmetrie auf, insbesondere durch das Vorhandensein von kannelierten Pilastern. An seiner Basis bildet das Haus ein stumpfes Gewölbe, was den Durchgang durch eine damals sicher schmalere Straße erleichterte. Die Ecke des Gewölbes ist mit einem gemeißelten Kopf mit Schnurrbärten aus Akanthusblättern geschmückt, einem Symbol der Auferstehung.

 

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Edifié entre 1528 et 1543, pour Jean III d’Haussonville, sénéchal de Lorraine, l’hôtel d’Haussonville est un parfait exemple de l’époque de transition à Nancy, puisqu’il allie gothique flamboyant et formes Renaissance de manière cohérente. L’hôtel se compose de deux corps de bâtiments; ils sont reliés l’un à l’autre par une double galerie à claires-voies. La balustrade du second étage est particulièrement représentative du style de la Renaissance. La cour d’honneur présente une riche décoration, caractéristique de cette époque : la coquille Saint-Jacques au-dessus de la porte gauche, la porte en bois qui provient de l’hôtel « des deux Sirènes » avec un motif sculpté en creux dans le bois.  Il représente une architecture en trompe-l’œil. La statue du dieu Neptune surmonte la fontaine.

Built between 1528 and 1543, for Jean III d’Haussonville, seneschal of Lorraine, the Hôtel d’Haussonville is a perfect example of the transition period in Nancy, since it combines flamboyant Gothic and Renaissance forms in a coherent way. The hotel is made up of two main buildings connected to each other by a double openwork gallery. The balustrade on the second floor is particularly representative of the Renaissance style. The main courtyard has a rich decoration, characteristic of this period: the scallop shell above the left door, the wooden door which comes from the hotel « des deux Sirènes » with a pattern carved in hollow in the wood representing a trompe-l’oeil architecture and the statue of the god Neptune surmounting the fountain.

Das zwischen 1528 und 1543 für Jean III. d’Haussonville, Seneschall von Lothringen, erbaute Hôtel d’Haussonville ist ein perfektes Beispiel für die Übergangszeit in Nancy, da es auf kohärente Weise die Formen der extravaganten Gotik und der Renaissance vereint. Das Hotel besteht aus zwei Hauptgebäuden, die durch eine doppelt durchbrochene Galerie miteinander verbunden sind. Die Balustrade im zweiten Stock ist besonders repräsentativ für den Renaissancestil. Der Haupthof hat eine reiche Dekoration, die charakteristisch für diese Zeit ist: die Jakobsmuschel über der linken Tür, die Holztür, die vom Hotel « des deux Sirènes » stammt, mit einem in das Holz geschnitzten Muster, das ein Trompe-l’oeil darstellt Architektur und die Statue des Gottes Neptun, die den Brunnen überragt.

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La place porte le nom de l’arsenal construit en 1550 par Charles III, lieu déjà connu au temps de René II sous le nom d’Ancienne Artillerie. Achevé en 1552; c’était l’arsenal le plus réputé et le plus garni d’Europe. Ce n’était pas seulement un dépôt de munitions, mais aussi un établissement où l’on fabriquait et réparait les armes. A l’intérieur se trouvaient les forges, fonderies et moulins à poudre et des hommes étaient spécialisés dans la fabrication d’armements. Jean de Chaligny, puis ses deux fils, furent les plus célèbres fondeurs et sculpteurs de l’artillerie des ducs de Lorraine. Une salle de culte fut installée dans l’arsenal en 1739 pour un régiment suisse. En 1776, il servit de magasin et, en 1793, de lieu de stockage pour les munitions et les denrées pour les troupes alors stationnées à Nancy. Il ne reste aujourd’hui que le bâtiment où l’on peut admirer les deux portes monumentales. Elles sont surmontées de trophées militaires, bombardes et quelques gargouilles. Le fronton rectangulaire contient les armoiries ducales ; au-dessus figure un trophée d’armes représenté à l’antique. On peut voir un trophée d’armes avec armure, casque et bouclier figurés à l’antique (le bouclier rectangulaire de gauche comporte les attributs de Mercure ; celui de droite, ovale, contient la tête de Méduse)  une torche a été placée en haut à gauche. Des boulets métalliques sont aux pieds du trophée.

Place de l’Arsenal recalls the name of the arsenal built in 1550 by Charles III, a place already known in the time of René II as the Old Artillery. Completed in 1552, it was the most famous and stocked arsenal in Europe. It was not only an ammunition depot but also an establishment where weapons were manufactured and repaired. Inside were the forges, foundries and powder mills and men were specialized in the manufacture of armaments. Jean de Chaligny, then his two sons, were the most famous founders and sculptors of the artillery of the Dukes of Lorraine. A worship hall was set up in the arsenal in 1739 for a Swiss regiment. In 1776, it was used as a store and, in 1793, as a storage place for ammunition and foodstuffs for the troops then stationed in Nancy. All that remains today is the building where you can admire the two monumental gates surmounted by military trophies, bombards and a few gargoyles. The rectangular pediment contains the ducal coat of arms; above is a trophy of arms represented in the antique style. We can see a trophy of arms with armor, helmet and shield depicted in the antique style (the rectangular shield on the left has the attributes of Mercury; the one on the right, oval, contains the head of Medusa); a torch was placed at the top left and metal balls at the feet of the trophy.

Der Place de l’Arsenal erinnert an den Namen des 1550 von Karl III. erbauten Arsenals, ein Ort, der bereits zur Zeit René II. als Alte Artillerie bekannt war. Es wurde 1552 fertiggestellt und war das berühmteste und am besten ausgestattete Waffenarsenal in Europa. Es war nicht nur ein Munitionsdepot, sondern auch eine Einrichtung, in der Waffen hergestellt und repariert wurden. Im Inneren befanden sich die Schmieden, Gießereien und Pulvermühlen und die Männer waren auf die Herstellung von Waffen spezialisiert. Jean de Chaligny, damals seine beiden Söhne, waren die berühmtesten Gründer und Bildhauer der Artillerie der Herzöge von Lothringen. Für ein Schweizer Regiment wurde 1739 im Zeughaus ein Andachtssaal eingerichtet. 1776 diente es als Vorratslager und 1793 als Munitions- und Lebensmittellager für die damals in Nancy stationierten Truppen. Heute ist nur noch das Gebäude erhalten, in dem Sie die beiden monumentalen Tore bewundern können, die von Militärtrophäen, Bomben und einigen Wasserspeiern überragt werden. Der rechteckige Giebel enthält das herzogliche Wappen; oben ist eine Waffentrophäe im antiken Stil dargestellt. Wir sehen eine Waffentrophäe mit Rüstung, Helm und Schild im antiken Stil (der rechteckige Schild links hat die Attribute des Merkur; der rechte ovale enthält das Haupt der Medusa); Oben links wurde eine Fackel platziert und Metallkugeln zu Füßen der Trophäe.

 

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Cet hôtel particulier fut construit pour Nicolas-François Hennequin, comte de Curel, Maître des chasses du duc Léopold Ier de Lorraine. L’hôtel, en forme de « U », présente un grand portail encadré de loups, qui lui donnent son nom usuel. On note également un sanglier sur le fronton du porche, qui rappelle lui aussi la fonction de Monsieur de Curel. Germain Boffrand fut l’un des architectes majeurs du style Régence qu’il contribua à créer. A la fin du règne de Louis XIV, il introduisi en France, avec d’autres,  le style rocaille en l’intégrant à l’architecture classique. Soucieux de conserver la monumentalité classique, il chercha à confiner l’ornementation rocaille dans les appartements intérieurs, où il l’utilisa avec une très grande maîtrise. En 1709, il fut chargé de la décoration intérieure des appartements de l’hôtel de Soubise;  puis il rebâtit dans le duché de Lorraine le château d’Aulnois pour la famille des Armoises. De manière générale, Boffrand ne travailla quasiment pas pour le roi mais pour une clientèle privée, éclairée et fortunée, disposée à accepter des audaces architecturales impensables dans des bâtiments officiels. Il participa au concours pour la place Louis XV. Nommé architecte en chef de l’hôpital général en 1724, il construisit dans l’île de la Cité le nouvel hôpital des Enfants-Trouvés (détruit par la suite) Il travailla également dans les Hôpitaux, à la Salpêtrière, à Bicêtre, à l’Hôtel-Dieu.

This private mansion was built for Nicolas-François Hennequin, Count of Curel, Master of the hunts of Duke Leopold I of Lorraine. The hotel, in the form of a « U », has a large gate framed by wolves, which give it its common name. There is also a wild boar on the pediment of the porch, which also recalls the function of Monsieur de Curel. Germain Boffrand was one of the major architects of the Regency style which he helped to create. He introduced with others in France the rocaille style by integrating it into the classical architecture of the end of the reign of Louis XIV. Anxious to preserve the classical monumentality, he sought to confine the rococo ornamentation to the interior apartments, where he used it with great mastery. In 1709, he was in charge of the interior decoration of the apartments of the Hôtel de Soubise and then rebuilt in the Duchy of Lorraine the Château d’Aulnois for the Armoises family. In general, Boffrand hardly worked for the king but for a private clientele, enlightened and wealthy, willing to accept unthinkable architectural audacities in official buildings. He took part in the competition for Place Louis XV. Appointed chief architect of the General Hospital in 1724, he built on the Ile de la Cité the new Foundling Hospital (1748, destroyed). He also worked in hospitals, at the Salpêtrière, at Bicêtre, at the Hôtel-Dieu.

Dieses private Herrenhaus wurde für Nicolas-François Hennequin, Graf von Curel, Jagdmeister von Herzog Leopold I. von Lothringen, erbaut. Das Hotel in Form eines « U » hat ein großes Tor, das von Wölfen eingerahmt ist, die ihm seinen gemeinsamen Namen geben. Auf dem Giebel der Veranda befindet sich auch ein Wildschwein, das ebenfalls an die Funktion von Monsieur de Curel erinnert. Germain Boffrand war einer der wichtigsten Architekten des Regency-Stils, den er mitgestaltete. Er führte mit anderen in Frankreich den Rocaille-Stil ein, indem er ihn in die klassische Architektur des Endes der Regierungszeit Ludwigs XIV. Integrierte. Um die klassische Monumentalität zu bewahren, versuchte er, die Rokoko-Ornamentik auf die Innenräume zu beschränken, wo er sie mit großer Meisterschaft einsetzte. 1709 war er für die Innenausstattung der Appartements des Hôtel de Soubise verantwortlich und baute dann im Herzogtum Lothringen das Château d’Aulnois für die Familie Armoises wieder auf. Überhaupt arbeitete Boffrand kaum für den König, sondern für eine private Klientel, aufgeklärt und wohlhabend, die bereit war, undenkbare architektonische Kühnheiten in offiziellen Gebäuden in Kauf zu nehmen. Er nahm am Wettbewerb um den Place Louis XV teil. 1724 zum Chefarchitekten des Allgemeinen Krankenhauses ernannt, baute er auf der Ile de la Cité das neue Findelkrankenhaus (1748, zerstört). Er arbeitete auch in Krankenhäusern, im Salpêtrière, in Bicêtre, im Hôtel-Dieu.

 

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L’hôtel Ferrari est situé en Ville-Vieille, dans un quartier qui connaît une véritable expansion urbaine au XVIIIe siècle. Il a été construit pour le Conseiller d’Etat de l’Electeur de Trèves, le comte Louis de Ferrari. La façade principale est composée de onze travées à trois niveaux de baies rectangulaires. Le décor, limité à la travée centrale, comprend, au premier niveau (étage noble) une clef à tête d’homme barbu grimaçant; au deuxième niveau, un décor feuillagé est associé au fronton de la porte-fenêtre. Au troisième niveau, un large cartouche sculpté, encadré de lions rampants, portait primitivement les armoiries des Ferrari. À droite du porche, s’ouvre un escalier à l’italienne à trois volées. Le fleuron ornemental de l’escalier est le décor en trompe-l’œil de la galerie, ainsi que le plafond peint, d’inspiration baroque, tous deux attribués au peintre Jacomo Barilli. Le dessous de la galerie à balustrades de bois simule des caissons à décor de grosses feuilles, stylisées associées à des coquilles.

La peinture monumentale de l’escalier

La grande originalité de l’escalier de l’hôtel Ferraris, outre le choix d’un volume à l’italienne, est l’exceptionnel décor en trompe-l’œil il de la sous-face de la galerie. Il assure la liaison entre les pièces de part et d’autre de la cage d’escalier au second étage.

La fontaine dite de Neptune

Il s’agit d’un motif de fausse grotte avec la représentation  de coquillages, évoquant l’ambiance des nymphées. Si l’auteur des peintures n’est pas connu, l’hypothèse la plus vraisemblable est de les attribuer à l’atelier de  Giacomo Barilli. Depuis 1976, une partie de l’hôtel est occupée par le Service régional de l’Inventaire général du patrimoine culturel. Il a pour mission de recenser, étudier et faire connaître le patrimoine architectural et mobilier de Lorraine.

The Ferrari hotel is located in Ville-Vieille, in a district that experienced real urban expansion in the 18th century. It was built for the State Councilor of the Elector of Trier, Count Louis de Ferrari. The main façade is made up of eleven bays with three levels of rectangular bays. The decoration, limited to the central span, includes, on the first level (high floor), a key with the head of a grimacing bearded man, on the second level, a leafy decoration associated with the pediment of the French window. On the third level, a large sculpted cartouche, framed by rampant lions, originally bore the Ferrari coat of arms. To the right of the porch, a three-flight Italian staircase opens. The ornamental jewel of the staircase is the trompe-l’oeil decoration of the gallery, as well as the painted ceiling, of Baroque inspiration, both attributed to the painter Jacomo Barilli. The underside of the gallery with wooden balustrades simulates boxes decorated with large stylized leaves associated with shells.

The monumental painting of the staircase

The great originality of the Hotel Ferraris staircase, in addition to the choice of an Italian-style volume, is the exceptional trompe-l’oeil decoration on the underside of the gallery which provides the link between the rooms on either side of the stairwell to the second floor.

The so-called Neptune Fountain

It is a faux grotto pattern with the representation of  shells that evokes the atmosphere of nymphaeums. If the author of the paintings is not known, the most likely hypothesis is to attribute this trompe l’oeil to the same workshop as that of the underside of the ceiling, that of Giacomo Barilli. Since 1976, part of the hotel has been occupied by the Regional Service for the General Inventory of Cultural Heritage, whose mission is to identify, study and make known the architectural and furniture heritage of Lorraine.

Das Ferrari Hotel befindet sich in Ville-Vieille, in einem Viertel, das im 18. Jahrhundert eine echte Stadterweiterung erlebte. Erbaut wurde es für den Staatsrat des Kurfürsten von Trier, Graf Louis de Ferrari. Die Hauptfassade besteht aus elf Buchten mit drei Ebenen rechteckiger Buchten. Die auf die zentrale Spannweite beschränkte Dekoration umfasst auf der ersten Ebene (Obergeschoss) einen Schlüssel mit dem Kopf eines bärtigen Mannes, der das Gesicht verzieht, und auf der zweiten Ebene eine Blattdekoration, die mit dem Giebel der Fenstertür verbunden ist. Auf der dritten Ebene trug eine große gemeißelte Kartusche, eingerahmt von wuchernden Löwen, ursprünglich das Ferrari-Wappen. Rechts von der Veranda öffnet sich eine dreiläufige italienische Treppe. Das Schmuckstück der Treppe ist die Trompe-l’oeil-Dekoration der Galerie sowie die bemalte Decke, die barock inspiriert sind und beide dem Maler Jacomo Barilli zugeschrieben werden. Die Unterseite der Galerie mit Holzbalustraden simuliert Kisten, die mit großen stilisierten Blättern verziert sind, die mit Muscheln verbunden sind.

Die monumentale Bemalung des Treppenhauses

Die große Originalität der Treppe des Hotel Ferraris ist neben der Wahl eines Volumens im italienischen Stil die außergewöhnliche Trompe-l’oeil-Dekoration auf der Unterseite der Galerie, die die Verbindung zwischen den Räumen auf beiden Seiten des Treppenhauses herstellt der zweite Stock.

Der sogenannte Neptunbrunnen

Es ist ein künstliches Grottenmuster mit der Darstellung von Muscheln, das die Atmosphäre von Nymphäumen heraufbeschwört. Wenn der Autor der Gemälde nicht bekannt ist, ist die wahrscheinlichste Hypothese, dieses Trompe-l’oeil derselben Werkstatt zuzuschreiben wie die der Unterseite der Decke, der von Giacomo Barilli.Seit 1976 ist ein Teil des Hotels vom Regionalen Dienst für das allgemeine Inventar des Kulturerbes besetzt, dessen Aufgabe es ist, das architektonische und Möbelerbe von Lothringen zu identifizieren, zu studieren und bekannt zu machen.

 

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Construit en 1722 lors de l’aménagement du quartier du Bourget pour les proches du duc Léopold, l’hôtel porte le nom de son commanditaire, Pierre-Georges Le Preudh’omme comte de Vitrimont (et de son épouse Constance-Françoise des Armoises) mais plus usuellement celui du second de ses propriétaires, Louis Le Preudh’omme, comte de Fontenoy. Il occupe une parcelle assez vaste enserrée entre la rue du Haut-Bourgeois et le fossé de l’ancien rempart de la citadelle. Il est attribué à Germain Boffrand (1667-1754)  Celui-ci a choisi un parti semblable à celui des hôtels nancéiens de Ferraris et de Custine, avec un corps principal en front de rue s’ouvrant sur une cour bordée de deux ailes, et fermée par un corps de communs. La place disponible permit la réalisation d’un jardin dans la partie Est ; clos de murs, ce jardin comprenait six parterres. Ceux-ci étaient disposés de façon régulière de part et d’autre d’une allée centrale. Sous le Second Empire, le marquis Charles de Frégeville y fait réaliser d’importants travaux. En 1934, le percement de la rue des Frères Henry ampute la partie Est du jardin, séparant le décor du mur du fond du reste de l’édifice ; ce qui reste du jardin est aménagé en square public. Propriété de la ville de Nancy depuis 1922, l’hôtel de Fontenoy abrite depuis 1989 la Cour d’Appel administrative.

Built in 1722 during the development of the Bourget district for relatives of Duke Leopold, the hotel bears the name of its sponsor, Pierre-Georges Le Preudh’omme count of Vitrimont (and his wife Constance-Françoise des Armoises) but more usually that of the second of its owners, Louis Le Preudh’omme, Count of Fontenoy. It occupies a fairly large plot enclosed between the rue du Haut-Bourgeois and the ditch of the old rampart of the citadel. It is attributed to Germain Boffrand (1667-1754), who chose a plan similar to that of the Nancy hotels of Ferraris and Custine, with a main body facing the street opening onto a courtyard bordered by two wings and closed by a body of commons. The space available allowed a rather unusual party with the realization of a garden in the east part; enclosed by walls, this garden comprised six parterres laid out in a regular fashion on either side of a central aisle. Under the Second Empire, the Marquis Charles Louis Albert de Frégeville had major works carried out there. In 1934, the opening of rue des Frères Henry amputated the eastern part of the garden separating the decoration of the back wall from the rest of the building; what remains of the garden is converted into a public square. Owned by the city of Nancy since 1922, the Hôtel de Fontenoy has housed the Administrative Court of Appeal since 1989.

Verwandte des Herzogs Leopold erbaut und trägt den Namen seines Sponsors, Pierre-Georges Le Preudh’omme Graf von Vitrimont (und seiner Frau Constance-Françoise des Armoises), aber häufiger den von der zweite seiner Besitzer, Louis Le Preudh’omme, Graf von Fontenoy. Es nimmt ein ziemlich großes Grundstück ein, das zwischen der Rue du Haut-Bourgeois und dem Graben der alten Festungsmauer der Zitadelle eingeschlossen ist. Es wird Germain Boffrand (1667-1754) zugeschrieben, der einen ähnlichen Plan wie die Hotels Ferraris und Custine in Nancy wählte, mit einem Hauptgebäude, das der Straße zugewandt war und sich zu einem Hof ​​öffnete, der von zwei Flügeln begrenzt und von einer Gemeinde geschlossen wurde . Der zur Verfügung stehende Raum ermöglichte ein eher ungewöhnliches Fest mit der Realisierung eines Gartens im Ostteil; Dieser von Mauern umgebene Garten bestand aus sechs Parterres, die regelmäßig zu beiden Seiten eines Mittelschiffs angeordnet waren. Unter dem Zweiten Kaiserreich ließ der Marquis Charles Louis Albert de Frégeville dort große Arbeiten ausführen. 1934 wurde bei der Eröffnung der Rue des Frères Henry der östliche Teil des Gartens amputiert, der die Dekoration der Rückwand vom Rest des Gebäudes trennte; Was vom Garten übrig bleibt, wird in einen öffentlichen Platz umgewandelt. Seit 1922 im Besitz der Stadt Nancy, beherbergt das Hôtel de Fontenoy seit 1989 das Verwaltungsberufungsgericht.

 

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Sise au sein du quartier Ville Vieille – Léopold, la porte marque la limite septentrionale de la Grande-Rue qu’elle relie à la rue de la Citadelle. L’imposant bâtiment, constitué d’une tour centrale carrée où s’insère la porte elle-même, flanquée de deux tours rondes plus élevées, borne la Grande-Rue au nord. Les murs en pierres de taille, parées de briques rouges dans les parties basses, sont épais de trois mètres. La porte centrale est surmontée d’une niche avec une statue en ronde-bosse d’une vierge à l’enfant (XIVe siècle)  Deux fenêtres encadrent cette niche et, de part et d’autre, deux bas-reliefs des profils casqués des ducs de Lorraine Raoul (à l’Ouest) et Jean (à l’Est) se regardent. Un chardon lorrain orne le sommet de la niche, elle-même surmontée d’une croix de Lorraine. De part et d’autre de cette croix, deux têtes casquées en bas-relief se font face. Selon les inscriptions, il s’agit des effigies de Charles II, vainqueur de Louis d’Orléans en juillet 1407 à la bataille de Champigneulles et de René II, vainqueur de Charles le Téméraire en janvier 1477 à la bataille de Nancy.

Located in the Ville Vieille – Léopold district, the gate marks the northern limit of the Grande-Rue which it connects to the rue de la Citadelle. The imposing building, consisting of a square central tower into which the gate itself is inserted, flanked by two higher round towers, bounds the Grande-Rue to the north. The cut stone walls adorned with red bricks in the lower parts are three meters thick. The central door is surmounted by a niche where we placed a statue in the round of a Madonna and Child of the 14th century. Two windows frame this niche and, on either side, two bas-reliefs of the helmeted profiles of the Dukes of Lorraine Raoul (to the West) and Jean (to the East) look at each other. A Lorraine thistle adorns the top of the niche, itself surmounted by a cross of Lorraine. On either side of the cross of Lorraine, two helmeted heads in bas-relief face each other. According to the inscriptions, these are the effigies of Charles II, winner of Louis d’Orléans in July 1407 at the Battle of Champigneulles and René II, winner of Charles the Bold in January 1477 at the Battle of Nancy.

Das Tor befindet sich im Viertel Ville Vieille – Léopold und markiert die nördliche Grenze der Grande-Rue, die es mit der Rue de la Citadelle verbindet. Das imposante Gebäude, bestehend aus einem quadratischen Mittelturm, in den das eigentliche Tor eingefügt ist, flankiert von zwei höheren Rundtürmen, begrenzt die Grande-Rue nach Norden. Die geschnittenen Steinmauern, die im unteren Teil mit roten Ziegeln geschmückt sind, sind drei Meter dick. Die zentrale Tür wird von einer Nische überragt, in der wir eine Statue in der Runde einer Madonna mit Kind aus dem 14. Jahrhundert platziert haben. Zwei Fenster rahmen diese Nische ein, und auf beiden Seiten schauen sich zwei Flachreliefs der behelmten Profile der Herzöge von Lothringen Raoul (im Westen) und Jean (im Osten) an. Eine lothringische Distel schmückt die Spitze der Nische, die wiederum von einem lothringischen Kreuz überragt wird. Auf beiden Seiten des lothringischen Kreuzes stehen sich zwei behelmte Köpfe im Basrelief gegenüber. Den Inschriften zufolge sind dies die Bildnisse von Karl II., Sieger von Louis d’Orléans im Juli 1407 in der Schlacht von Champigneulles, und von René II., Sieger von Karl dem Kühnen im Januar 1477 in der Schlacht von Nancy.

 

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La porte de la Citadelle est une porte de Nancy de style Renaissance, délimitant les quartiers de la Ville-Vieille et du Faubourg des trois maisons, à quelques mètres de la Porte de la Craffe. Cette porte était l’entrée de la Citadelle. À l’origine nommée Porte Notre-Dame, elle fut élevée en 1598 par Florent Drouin le Jeune entre les bastions le Duc et le Marquis, appelés ainsi en hommage au duc Charles III et à son fils le marquis de Pont. Souhaitant renforcer la défense de la Porte de la Craffe, Charles III demanda à Orféo Galeani la construction des deux bastions à oreillettes. Sous la pression urbanistique, les remparts et fossés disparaissent. Seules les portes ont été préservées. Une porte dérobée permet de monter sur l’ancien rempart qui, depuis les années 1990, abrite un paisible jardin médiéval.

Porte de la Citadelle is a Renaissance-style gateway to Nancy, delimiting the districts of Ville-Vieille and Faubourg des Trois Maisons, a few meters from Porte de la Craffe. This gate was the entrance to the Citadel. Originally named Porte Notre-Dame, it was raised in 1598 by Florent Drouin the Younger between the bastions Le Duc and Le Marquis, so named in honor of Duke Charles III and his son the Marquis de Pont. Wishing to strengthen the defense of the Porte de la Craffe, Charles III asked Orféo Galeani to build the two atrium bastions. Under urban pressure, the ramparts and ditches disappear and only the gates remain, which have been preserved. A hidden door allows you to climb onto the old rampart which, since the 1990s, has housed a peaceful medieval garden.

Die Porte de la Citadelle ist ein Renaissance-Tor nach Nancy und begrenzt die Viertel Ville-Vieille und Faubourg des Trois Maisons, nur wenige Meter von der Porte de la Craffe entfernt. Dieses Tor war der Eingang zur Zitadelle. Ursprünglich Porte Notre-Dame genannt, wurde es 1598 von Florent Drouin dem Jüngeren zwischen den Bastionen Le Duc und Le Marquis errichtet, die zu Ehren von Herzog Karl III. Und seinem Sohn, dem Marquis de Pont, benannt wurden. Um die Verteidigung der Porte de la Craffe zu stärken, bat Karl III. Orféo Galeani, die beiden Atriumbastionen zu bauen. Unter dem Druck der Städte verschwinden die Wälle und Gräben und es bleiben nur die erhaltenen Tore. Eine versteckte Tür ermöglicht es Ihnen, auf die alte Stadtmauer zu klettern, die seit den 1990er Jahren einen friedlichen mittelalterlichen Garten beherbergt.

 

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Édifié au XVIe siècle, cet hôtel particulier a appartenu à François de Chastenoy, écuyer et conseiller du duc Charles III de Lorraine (1545-1608)  Cet hôtel se présente sous la forme d’un bâtiment tout en profondeur, où se succèdent trois corps et deux cours intérieures. La première cour possède un remarquable escalier à vis; il permet d’accéder aux galeries à balustrade ajourée. Le décor de la porte sur rue, flanquée de deux pilastres surmontés de têtes de lion, est inspiré de l’Antiquité. Le mascaron qui couronne la porte représenterait soit une tête de Méduse, soit la tête de l’épouse de François de Chastenoy. Les angles de la porte sont également ornés de rameaux.

Built in the 16th century, this mansion belonged to François de Chastenoy, squire and adviser to Duke Charles III of Lorraine (1545-1608)  This hotel is in the form of a deep building where three bodies and two interior courtyards follow one another. The first courtyard has a remarkable spiral staircase which provides access to the galleries with openwork balustrade. The decoration of the street door, flanked by two pilasters surmounted by lion heads, is inspired by Antiquity. The mascaron that crowns the door would represent either the head of Medusa or the head of the wife of François de Chastenoy. The corners of the door are also decorated with branches.

Dieses im 16. Jahrhundert erbaute Herrenhaus gehörte François de Chastenoy, Knappe und Berater von Herzog Karl III. von Lothringen (1545-1608)  Dieses Hotel hat die Form eines tiefen Gebäudes, in dem drei Gebäude und zwei Innenhöfe aufeinander folgen. Der erste Hof hat eine bemerkenswerte Wendeltreppe, die Zugang zu den Galerien mit durchbrochener Balustrade bietet. Die Dekoration der Straßentür, flankiert von zwei Pilastern, die von Löwenköpfen überragt werden, ist von der Antike inspiriert. Das Maskaron, das die Tür krönt, würde entweder das Haupt der Medusa oder das Haupt der Frau von François de Chastenoy darstellen. Die Ecken der Tür sind ebenfalls mit Zweigen verziert.

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Henri Poincaré est un mathématicien, physicien théoricien et philosophe des sciences français, né en 1854 à Nancy et mort en 1912 à Paris. Poincaré a réalisé des travaux d’importance majeure, tant en optique qu’en calcul infinitésimal. Travaillant sur le problème des trois corps, il est un fondateur de l’étude qualitative des systèmes d’équations différentielles, ainsi que de la théorie du chaos ; il est aussi un précurseur des théories de la relativité restreinte et des systèmes dynamiques. Il est considéré comme un des derniers grands savants universels, maîtrisant l’ensemble des branches des mathématiques et certaines branches de la physique. Il est le cousin germain du président de la République française Raymond Poincaré. Élève d’exception au lycée impérial de Nancy, il obtient en août 1871, le baccalauréat en lettres, mention Bien et, en novembre 1871, son baccalauréat en sciences. Il faillit y être refusé à cause d’un zéro en composition de mathématiques. Il semblerait qu’il soit arrivé en retard et ait mal compris le sujet, un problème sur les séries convergentes, domaine dans lequel il apportera des contributions importantes.

Henri Poincaré was a French mathematician, theoretical physicist and philosopher of science, born in 1854 in Nancy and died in 1912 in Paris. Poincaré did major work in optics and calculus. His advances on the three-body problem make him a founder of the qualitative study of systems of differential equations and chaos theory; he is also a major precursor to the theory of special relativity and the theory of dynamical systems. He is considered one of the last great universal scholars, mastering all branches of mathematics of his time and some branches of physics. He is the first cousin of the politician and President of the French Republic Raymond Poincaré. An exceptional student at the Imperial High School of Nancy, he obtained in August 1871, the Baccalaureate in Letters, with honors « Good », and in November 1871 his Baccalaureate in Science, where he was almost refused because of a zero in mathematics composition . It seems that he arrived late and misunderstood the subject, a problem on convergent series, an area in which he will make important contributions.

Henri Poincaré war ein französischer Mathematiker, theoretischer Physiker und Wissenschaftsphilosoph, geboren 1854 in Nancy und gestorben 1912 in Paris. Poincaré leistete wichtige Arbeit in Optik und Analysis. Seine Fortschritte beim Dreikörperproblem machen ihn zu einem Begründer der qualitativen Untersuchung von Differentialgleichungssystemen und der Chaostheorie; er ist auch ein wichtiger Vorläufer der speziellen Relativitätstheorie und der Theorie dynamischer Systeme. Er gilt als einer der letzten großen Universalgelehrten, der alle Zweige der Mathematik seiner Zeit und einige Zweige der Physik beherrschte. Er ist der Cousin ersten Grades von dem Politiker und Präsidenten der Französischen Republik Raymond Poincaré. Als ausgezeichneter Schüler am Kaiserlichen Gymnasium von Nancy erhielt er im August 1871 das Abitur in Briefen mit Auszeichnung « Gut » und im November 1871 sein Abitur in Naturwissenschaften, wo ihm wegen einer Null in Mathematik Komposition fast verweigert wurde. Es scheint, dass er zu spät kam und das Thema missverstanden hat, ein Problem über konvergente Reihen, ein Gebiet, auf dem er wichtige Beiträge leisten wird.

 

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L’Hôtel de Martigny a été construit de 1608 à 1610 par Pierre Fourrier, receveur du duc de Lorraine Charles III. Au XVIIIe siècle, il devient possession du comte de Martigny. La porte est très intéressante avec ses pilastres vermiculés. Ils soutiennent un entablement composé d’un linteau fleuri, avec des griffes à mufles de lion. Au-dessus se trouve un fronton semi-circulaire. La partie centrale est interrompue par un excroissance végétale. Le frère du duc Léopold, Charles-Joseph de Lorraine, pourtant archevêque, aime lui aussi passionnément sa maîtresse, Mme de Lunati-Visconti. À ce scandale s’ajoute la discorde entre Mme de Lunati-Visconti et Mme de Beauvau Craon, favorite en titre du duc Léopold. Les deux femmes se détestent et usent des pires armes. Médisances et ragots finissent par opposer et séparer les deux frères. Léopold ne pardonnera à Charles ni sa faiblesse pour sa maîtresse, ni les plaisanteries qu’il se permettait de colporter sur son compte.

The Hôtel de Martigny was built from 1608 to 1610 by Pierre Fourrier, receiver of the Duke of Lorraine Charles III. In the 18th century, it became the possession of the Count of Martigny. The door is very interesting with its vermiculated pilasters supporting an entablature composed of a lintel with floral decoration and claws with lion’s muzzles; above is a semicircular pediment whose central part is interrupted by a plant growth. Duke Leopold’s brother, Charles-Joseph of Lorraine, although archbishop, also passionately loves his mistress Madame de Lunati-Visconti… To this scandal is added the discord between Madame de Lunati-Visconti and Madame de Beauvau Craon, favorite as Duke Leopold. The two women hate each other and use the worst weapons. Gossip and gossip end up opposing and separating the two brothers. Leopold will forgive Charles neither his weakness for his mistress, nor the jokes he allowed himself to peddle about her.

Das Hôtel de Martigny wurde von 1608 bis 1610 von Pierre Fourrier, Empfänger des Herzogs von Lothringen Karl III., erbaut. Im 18. Jahrhundert ging es in den Besitz der Grafen von Martigny über. Die Tür ist sehr interessant mit ihren wurmstichigen Pilastern, die ein Gebälk tragen, das aus einem Sturz mit Blumenschmuck und Krallen mit Löwenmaulkörben besteht; darüber befindet sich ein halbkreisförmiger Giebel, dessen Mittelteil von einem Pflanzenwuchs unterbrochen wird. Herzog Leopolds Bruder Karl-Joseph von Lothringen, obwohl Erzbischof, liebt seine Geliebte Madame de Lunati-Visconti ebenfalls leidenschaftlich … Zu diesem Skandal kommt die Zwietracht zwischen Madame de Lunati-Visconti und Madame de Beauvau Craon, Favoritin als Herzog Leopold. Die beiden Frauen hassen sich und benutzen die schlimmsten Waffen. Klatsch und Tratsch widersetzen sich und trennen die beiden Brüder. Leopold wird Charles weder seine Schwäche für seine Geliebte noch die Witze verzeihen, die er über sie hausieren ließ.

 

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Le Palais du Gouvernement fait partie de l’ensemble architectural voulu par Stanislas, afin de réunir les deux villes de Nancy: au Nord la Ville Vieille enfermée, depuis le Moyen-Âge, dans une ceinture de remparts, au Sud, la Ville Neuve de Charles III. L’extrémité de la Carrière était à l’époque occupée par des constructions disparates, dont les assises du Nouveau Louvre, commencé sous Léopold et resté inachevé. C’est sur ces emplacements que fut construite la  Nouvelle Intendance, actuel Palais du Gouvernement, destinée à l’Intendant de France, administrateur du duché de Lorraine. Le bâtiment est érigé entre 1751 et 1753 par Héré. Il se devait d’être un élément d’équilibre de cet ensemble architectural du XVIIIe. Les sculpteurs Mique et Guibal y apportèrent leur concours à cette même époque. Avec l’hémicycle, surmonté d’une élégante balustrade qui le relie aux pavillons de la place, il ferme la Carrière côté Ville Vieille et côté Pépinière. Faisant face à l’hôtel de ville, il en est assez différent, bien que construit à la même époque et par les mêmes artistes. Si le roi Stanislas souhaitait retrouver Place Royale l’exubérance baroque de l’Europe Centrale, il apparaissait souhaitable de donner au Palais de l’Intendance un caractère plus strict. Dans ce même esprit, côté jardin, on retrouve de part et d’autre de la façade des pavillons bas, d’anciennes écuries et des bâtiments de service. Certains platanes de plus de 5 mètres de circonférence remonteraient à la construction du Palais. Ils auraient donc plus de 260 ans.

The Government Palace is part of the architectural ensemble that Stanislas wanted to unite the two cities of Nancy: To the north, the « Old Town », enclosed since the Middle Ages, in a belt of ramparts. To the south, the « New Town » of Charles III. The end of the Carrière was at the time occupied by disparate constructions and by the foundations of the « New Louvre » begun under Leopold and remained unfinished. It is on these sites that the « New Intendance » was built, the current Government Palace, intended for the Intendant of France, administrator of the Duchy of Lorraine. The building erected between 1751 and 1753 by Héré had to be an element of balance in this architectural ensemble of the 18th century. The sculptors Mique and Guibal contributed to it at the same time. With the hemicycle surmounted by an elegant balustrade which connects it to the pavilions of the square, it closes the Carrière on the Ville Vieille side and on the Pépinière side. Facing the town hall, it is quite different although built at the same time and by the same artists. If King Stanislas wanted to find in the Place Royale a bit of Baroque exuberance of Central Europe, it seemed desirable to give the Palace of the Intendance a stricter character. In the same spirit, on the garden side, there are low pavilions, former stables and service buildings on either side of the facade. Some plane trees over 5 meters in circumference date back to the construction of the Palace and are therefore over 260 years old.

Der Regierungspalast ist Teil des architektonischen Ensembles, das Stanislas die beiden Städte Nancy vereinen wollte: Im Norden die « Altstadt », seit dem Mittelalter von einem Wallgürtel umgeben. Im Süden die „Neustadt“ Karls III. Das Ende der Carrière war zu dieser Zeit von unterschiedlichen Bauten und von den Fundamenten des « Neuen Louvre » besetzt, die unter Leopold begonnen wurden und unvollendet blieben. An diesen Orten wurde die « Neue Intendanz » errichtet, der heutige Regierungspalast, der für den Intendanten von Frankreich, Verwalter des Herzogtums Lothringen, bestimmt ist. Das zwischen 1751 und 1753 von Héré errichtete Gebäude musste ein ausgleichendes Element in diesem architektonischen Ensemble des 18. Jahrhunderts sein. Die Bildhauer Mique und Guibal trugen gleichzeitig dazu bei. Mit dem Halbkreis, der von einer eleganten Balustrade überragt wird, die ihn mit den Pavillons des Platzes verbindet, schließt er die Carrière auf der Seite der Ville Vieille und auf der Seite der Pépinière ab. Gegenüber dem Rathaus ist es ganz anders, obwohl es zur gleichen Zeit und von denselben Künstlern gebaut wurde. Wollte König Stanislaus in der Place Royale ein Stück barocke Ausgelassenheit Mitteleuropas wiederfinden, schien es wünschenswert, dem Intendanzpalast einen strengeren Charakter zu verleihen. Im gleichen Sinne befinden sich auf der Gartenseite zu beiden Seiten der Fassade niedrige Pavillons, ehemalige Stallungen und Wirtschaftsgebäude. Einige Platanen mit einem Umfang von über 5 Metern stammen noch aus der Bauzeit des Palastes und sind somit über 260 Jahre alt.

 

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L’église des Cordeliers, de son nom complet église Saint-François-des-Cordeliers, est une église de la Vieille-Ville de Nancy, située juste à côté du palais des ducs de Lorraine dont elle renferme les tombeaux. L’église et le couvent qui la jouxtent font aujourd’hui partie intégrante du Musée Lorrain. Affectée au culte, l’église dépend de la paroisse Saint-Epvre. Construite sous René II de Lorraine après la bataille de Nancy, elle est consacrée en 1487. Le palais Ducal est reconstruit à la même époque. L’église devint ensuite la sépulture des ducs de Lorraine, précédemment inhumés en la collégiale Saint-Georges, aujourd’hui disparue. L’édifice surprend par sa grande sobriété extérieure, avec une longueur totale de 73 mètres et seulement 9 mètres de largeur. La grande nef unique, typique de l’architecture des églises des Cordeliers, était décorée de nombreux vitraux, ainsi que de fresques dont il reste une travée intacte au niveau du chœur.

The Cordeliers Church, by its full name Saint-François-des-Cordeliers Church, is a church in the Old Town of Nancy, located right next to the Palace of the Dukes of Lorraine whose tombs it contains. The church and the adjoining convent are now an integral part of the Lorrain Museum. Assigned to worship, the church depends on the parish of Saint-Epvre. Built under René II of Lorraine after the Battle of Nancy, it was consecrated in 1487, adjoining the Ducal Palace rebuilt at the same time. The church then became the burial place of the Dukes of Lorraine, previously buried in the Saint-Georges collegiate church, which no longer exists. The building surprises with its great exterior sobriety for a total length of 73 meters and only 9 meters wide. The large single nave, typical of the architecture of the churches of the Cordeliers, was decorated with numerous stained glass windows, as well as frescoes of which there remains an intact span at the level of the choir.

Die Cordeliers-Kirche, mit vollem Namen Saint-François-des-Cordeliers-Kirche, ist eine Kirche in der Altstadt von Nancy, die sich direkt neben dem Palast der Herzöge von Lothringen befindet, dessen Gräber sie enthält. Die Kirche und das angrenzende Kloster sind heute fester Bestandteil des Lothringischen Museums. Die Kirche ist dem Gottesdienst zugeordnet und hängt von der Pfarrei Saint-Epvre ab. Erbaut unter René II. von Lothringen nach der Schlacht von Nancy, wurde es 1487 eingeweiht und grenzte an den gleichzeitig wieder aufgebauten Herzogspalast. Die Kirche wurde dann zur Begräbnisstätte der Herzöge von Lothringen, die zuvor in der Stiftskirche Saint-Georges begraben waren, die heute nicht mehr existiert. Das Gebäude überrascht mit seiner großen äußeren Nüchternheit bei einer Gesamtlänge von 73 Metern und einer Breite von nur 9 Metern. Das große einschiffige Schiff, typisch für die Architektur der Kirchen der Cordeliers, wurde mit zahlreichen Buntglasfenstern sowie Fresken geschmückt, von denen auf Höhe des Chors eine intakte Spannweite erhalten ist.

 

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C’est le second hôtel de cette famille après celui sis 23 Grande Rue. Les fenêtres et la porte datent du XVIe. Issue d’une grande famille de la noblesse Lorraine, Anne-Catherine de Ligniville, surnommée Minette, est courtisée par M. Helvétius, fermier-général et philosophe. Au sein du courant des matérialistes, Helvétius développe un sensualisme matérialiste, selon lequel l’intérêt seul oriente les jugements. Il considère l’éducation comme l’élément constitutif principal de l’esprit humain. Selon lui, tous les hommes sont susceptibles de s’instruire également. Pour l’heure, il est envoûté par la belle; le mariage a lieu en 1751. Veuve en 1771, Madame Helvétius tiendra pendant 50 ans un salon très prisé à Paris. De Diderot à Bonaparte, en passant par Condorcet, Talleyrand, Jefferson ou Mirabeau, tout le gratin de l’époque fréquentera ce lieu.

This is the second hotel of this family after the one located at 23 Grande Rue. The windows and the door date from the 16th century. Coming from a large family of the Lorraine nobility, Anne-Catherine de Ligniville, nicknamed Minette, was courted by M. Helvétius, farmer-general and philosopher. Within the current of materialists, Helvetius develops a materialistic sensualism, according to which interest alone guides judgments. He considers education as the main building block of the human spirit. According to him, all men are equally likely to learn. For the time being, he is bewitched by the beauty; the marriage took place in 1751. Widowed in 1771, Madame Helvétius held a very popular salon in Paris for 50 years. From Diderot to Bonaparte, passing by Condorcet, Talleyrand, Jefferson or Mirabeau, all the gratin of the time will frequent this place.

Dies ist das zweite Hotel dieser Familie nach dem in der Grande Rue 23. Die Fenster und die Tür stammen aus dem 16. Jahrhundert. Aus einer großen Familie des lothringischen Adels stammend, wurde Anne-Catherine de Ligniville, Spitzname Minette, von Herrn Helvétius, Generallandwirt und Philosoph, umworben. Innerhalb der Strömung der Materialisten entwickelt Helvétius einen materialistischen Sensualismus, demzufolge nur das Interesse die Urteile leitet. Er betrachtet Bildung als den Grundstein des menschlichen Geistes. Ihm zufolge haben alle Männer die gleiche Lernwahrscheinlichkeit. Im Moment ist er von Schönheit verzaubert; die Hochzeit fand 1751 statt. 1771 verwitwet, führte Madame Helvétius 50 Jahre lang einen sehr beliebten Salon in Paris. Von Diderot bis Bonaparte, vorbei an Condorcet, Talleyrand, Jefferson oder Mirabeau, alle Gratins der damaligen Zeit besuchten diesen Ort.

 

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Le palais ducal de Nancy est le résultat architectural réussi de l’union de deux styles : gothique flamboyant et Renaissance, ce dernier étant relativement tardif en Lorraine.

La façade sur rue est ponctuée de fenêtres Renaissance disposant, au premier étage, de balcons en gothique flamboyant.

La Porterie.

D’un style très proche de celui du château de Blois, la porterie présente la statue équestre du duc Antoine de Lorraine. Elle est placée sous un impressionnant gâble flamboyant dû à l’architecte Jacques Vauthier, datant de 1512. La décoration est typique de la première renaissance lorraine. Les décors italianisants sont particulièrement raffinés (candélabres végétaux, angelots, coquilles)

La statue équestre de 1512, due à Mansuy Gauvin, a été détruite en 1792 puis remplacée par une œuvre de Giorné Viard en 1851.

Musée historique lorrain.

Le Musée lorrain présente l’histoire de la Lorraine depuis les premiers hommes; les collections s’achèvent à l’Empire. Le parcours présente également les nombreux artistes qui ont contribué au rayonnement de la cour: Ligier Richier, Georges de La Tour, Jacques Callot, Louis Cyfflé, Clodion, ainsi que les manufactures lorraines de faïences.

The Ducal Palace of Nancy is the successful architectural result of the union of two styles: Flamboyant Gothic and Renaissance, the latter style being relatively late in Lorraine.

The street facade is punctuated by Renaissance windows with, on the first floor, Flamboyant Gothic balconies.

The Gatehouse.

In a style very close to that of the Château de Blois, the gatehouse presents the equestrian statue of Duke Antoine de Lorraine under an impressive flamboyant gable by the architect Jacques Vauthier in 1511-1512. The decoration is typical of the first Lorraine renaissance, with particularly refined Italianate decorations (vegetable candelabra, cherubs, shells).

The 1512 equestrian statue, by Mansuy Gauvin, was destroyed in 1792 and replaced with a work by Giorné Viard in 1851.

Lorraine Historical Museum.

The Lorraine Museum presents the history of Lorraine since the first men, the history of the Court of the dukes including the famous Stanislas Leszczyński; the collections end at the Empire. The route also presents the many artists who have contributed to the influence of the court of Lorraine over the centuries: Ligier Richier, Georges de La Tour, Jacques Callot, Louis Cyfflé, Clodion, as well as the Lorraine earthenware factories.

Der Herzogspalast von Nancy ist das gelungene architektonische Ergebnis der Vereinigung zweier Stile: Flamboyant-Gotik und Renaissance, wobei letzterer Stil in Lothringen erst relativ spät entstand.

Die Straßenfassade wird von Renaissancefenstern und im ersten Stock von spätgotischen Balkonen unterbrochen.

Das Torhaus.

In einem Stil, der dem des Château de Blois sehr nahe kommt, präsentiert das Torhaus die Reiterstatue des Herzogs Antoine de Lorraine unter einem beeindruckenden, extravaganten Giebel des Architekten Jacques Vauthier aus den Jahren 1511-1512. Die Dekoration ist typisch für die erste lothringische Renaissance mit besonders raffinierten Dekorationen im italienischen Stil (Gemüsekandelaber, Putten, Muscheln).

Das Reiterstandbild von Mansuy Gauvin aus dem Jahr 1512 wurde 1792 zerstört und 1851 durch ein Werk von Giorné Viard ersetzt.

Historisches Museum Lothringen.

Das Lothringische Museum präsentiert die Geschichte Lothringens seit den ersten Menschen, die Geschichte des Hofes der Herzöge, darunter des berühmten Stanislas Leszczyński; die Sammlungen enden beim Imperium. Die Route stellt auch die vielen Künstler vor, die im Laufe der Jahrhunderte zum Einfluss des lothringischen Hofes beigetragen haben: Ligier Richier, Georges de La Tour, Jacques Callot, Louis Cyfflé, Clodion sowie die lothringischen Steingutfabriken.

 

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Dès son arrivée en Lorraine en 1737, le roi Stanislas désigne trois filles de l’illustre famille de Beauvau-Craon. Elles doivent remplir les fonctions de dames de cœur. Parmi elles, Mme de Boufflers a sa préférence. Elle a, dit-on, « un corps à rendre envieuses les déesses de l’Olympe »  Lorsqu’elle devient la maîtresse en titre du roi, elle a 34 ans, lui en a trente de plus. L’histoire ne fait que se répéter : la mère de Mme de Boufflers, Mme de Beauvau-Craon, avait été favorite du duc Léopold pendant vingt-cinq ans. Surnommée « Dame de Volupté »  Mme de Boufflers est aussi la maîtresse de Messieurs de la Galaizière, Devaux, de Saint-Lambert et de l’Abbé Porquet. Lorsque Stanislas fait élever les fontaines de la Place Royale, il demande au sculpteur, Barthélémy Guibal, de reproduire les traits de sa favorite pour le visage d’Amphitrite, déesse de la beauté. A l’inauguration de la fontaine, Mme de Boufflers, émue, pleura en découvrant son visage. Les statues de la place Stanislas sont fondues dans le plomb. Or, ce matériau étant mou, elles subissent les lois de la pesanteur et, ironie du sort, sont, elles aussi, liftées.

As soon as he arrived in Lorraine in 1737, King Stanislas appointed three girls from the illustrious family of Beauvau-Craon to fulfill the functions of ladies of hearts. Among them, Madame de Boufflers has her preference. She has, it is said, « a body to make the goddesses of Olympus envious. » When she becomes the king’s titular mistress, she is 34 years old, he is thirty more. History keeps repeating itself: Madame de Boufflers’ mother, Madame de Beauvau-Craon, had been Duke Leopold’s favorite for twenty-five years. Nicknamed “Lady of Pleasure”, Madame de Boufflers was also the mistress of Mr. de la Galaizière, Mr. Devaux, Mr. l’Abbé Porquet and Mr. de Saint-Lambert. When Stanislas had the fountains of the Place Royale erected, he asked the sculptor Barthélémy Guibal to reproduce the features of his pretty favorite for the face of Amphitrite, goddess of beauty. At the inauguration of the fountain, Madame de Boufflers, moved, wept when she uncovered her face. The statues in Place Stanislas are cast in lead. However, this material being soft, they are subject to the laws of gravity and, ironically, are also lifted.

Gleich nach seiner Ankunft in Lothringen im Jahr 1737 ernannte König Stanislaus drei Mädchen aus der berühmten Familie von Beauvau-Craon, um die Funktionen von Herzensdamen zu erfüllen. Unter ihnen hat Madame de Boufflers ihre Vorliebe. Sie hat, heißt es, „einen Körper, der die Göttinnen des Olymps neidisch macht“. Als sie die Titelmätresse des Königs wird, ist sie 34 Jahre alt, er dreißig Jahre alt. Die Geschichte wiederholt sich immer wieder: Die Mutter von Madame de Boufflers, Madame de Beauvau-Craon, war 25 Jahre lang Herzog Leopolds Liebling gewesen. Madame de Boufflers, die den Spitznamen „Lady of Pleasure“ trägt, war auch die Geliebte von Herrn de la Galaizière, Herrn Devaux, Herrn l’Abbé Porquet und Herrn de Saint-Lambert. Als Stanislaus die Brunnen der Place Royale errichten ließ, bat er den Bildhauer Barthélémy Guibal, die Gesichtszüge seiner hübschen Liebling für das Gesicht von Amphitrite, der Göttin der Schönheit, nachzubilden. Bei der Einweihung des Brunnens war Madame de Boufflers gerührt und weinte, als sie ihr Gesicht entblößte. Die Statuen auf der Place Stanislas sind aus Blei gegossen. Da dieses Material jedoch weich ist, unterliegen sie den Gesetzen der Schwerkraft und werden ironischerweise auch angehoben.

 

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Bâti à la fin du XVIe siècle, l’hôtel dit « des deux Sirènes »  tire son nom d’une sculpture d’angle qui représente, non pas deux sirènes, mais deux Tritons enlacés. Richement sculptée, la porte d’entrée s’orne d’une tête d’indien portant une fraise, collerette très à la mode à cette époque. C’est dans cette demeure que le duc de Lorraine Nicolas-François et sa femme Claude de Lorraine, fille du duc Henri II, se réfugièrent afin d’échapper aux Français qui occupaient Nancy. Ces derniers voyaient d’un mauvais œil leur mariage. Dans la nuit du 31 mars au 1er avril 1634, le couple ducal, déguisé en hommes du peuple, quitta Nancy et rejoignit Florence.

Built at the end of the 16th century, the hotel known as « des deux Sirènes », takes its name from a corner sculpture which represents, not two mermaids but two Tritons entwined. Richly sculpted, the entrance door is adorned with an Indian head wearing a ruff, a collar very fashionable at that time. It was in this residence that the Duke of Lorraine Nicolas-François and his wife Claude de Lorraine, daughter of Duke Henry II, took refuge in order to escape the French who occupied Nancy and who viewed their marriage with a dim view. On the night of March 31 to April 1, 1634, the ducal couple, disguised as men of the people, left Nancy and joined Florence.

Das Ende des 16. Jahrhunderts erbaute Hotel namens „des deux Sirènes“ verdankt seinen Namen einer Eckskulptur, die nicht zwei Nixen, sondern zwei ineinander verschlungene Tritonen darstellt. Die reich verzierte Eingangstür ist mit einem Indianerkopf geschmückt, der eine Halskrause trägt, einen damals sehr modischen Kragen. In dieser Residenz suchten der Herzog von Lothringen Nicolas-François und seine Frau Claude de Lorraine, Tochter des Herzogs Heinrich II., Zuflucht, um den Franzosen zu entkommen, die Nancy besetzten und ihre Ehe mit düsteren Augen betrachteten. In der Nacht vom 31. März auf den 1. April 1634 verließ das herzogliche Paar, verkleidet als Männer des Volkes, Nancy und schloss sich Florenz an.

 

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Le pavillon oriental est la propriété de la famille Guerrier de Dumast depuis 1795. Il a d’abord appartenu au marquis de Spada. Léopold entretient, entre autres, une liaison secrète avec une demoiselle d’Agencourt, qu’il met, malencontreusement, enceinte. Pour masquer cette faute, on marie rapidement la jeune femme au marquis de Spada, mais l’aventure arrive aux oreilles de Mme de Beauvau-Craon. Jalouse, elle ferme sa porte au duc. Léopold n’aura d’autre moyen pour apaiser la colère de sa favorite que d’exiler les Spada. On relate une anecdote sur ce pauvre marquis. Les érudits s’amusèrent beaucoup en jouant sur son nom. Car si spada signifie épée en italien, en latin spado veut dire eunuque.

The eastern pavilion has been the property of the Guerrier de Dumast family since 1795. It first belonged to the Marquis de Spada. Léopold maintains, among other things, a secret affair with a young lady from Agencourt, whom he unfortunately impregnates. To hide this fault, the young woman is quickly married to the Marquis de Spada, but the adventure reaches the ears of Madame de Beauvau-Craon. Jealous, she closes her door to the duke. Leopold will have no other way to appease the anger of his favorite than to exile the Spadas. There is an anecdote about this poor marquis. Scholars had a lot of fun playing on his name. Because if spada means sword in Italian, in Latin spado means eunuch.

Der Ostpavillon ist seit 1795 im Besitz der Familie Guerrier de Dumast. Zunächst gehörte er dem Marquis de Spada. Léopold unterhält unter anderem eine geheime Affäre mit einer jungen Dame aus Agencourt, die er leider schwängert. Um diesen Fehler zu verbergen, wird die junge Frau schnell mit dem Marquis de Spada verheiratet, aber das Abenteuer erreicht die Ohren von Madame de Beauvau-Craon. Eifersüchtig schließt sie ihre Tür vor dem Herzog. Leopold wird keine andere Möglichkeit haben, den Zorn seines Günstlings zu besänftigen, als die Spadas ins Exil zu schicken. Es gibt eine Anekdote über diesen armen Marquis. Gelehrte hatten viel Spaß daran, mit seinem Namen zu spielen. Denn wenn Spada auf Italienisch Schwert bedeutet, bedeutet Spado auf Lateinisch Eunuch.

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Mme de Gramont et son frère, le duc de Choiseul, sont élevés à la Cour de Lorraine. Leurs parents possèdent un hôtel place de la Carrière. Mme de Gramont restera toute sa vie l’amie intime de Mme de Beauvau-Craon. Mais c’est en France, à la cour de Versailles, que ces Lorrains vont briller. Le duc de Choiseul, en tant que ministre de Louis XV, Madame de Gramont, en usant de ses charmes. A la mort de son amie Madame de Pompadour, elle tente de prendre la place de favorite officielle. Elle emploie tous les artifices pour séduire Louis XV, sans y parvenir vraiment.  La duchesse s’offrit au roi avec une telle effronterie que cet homme timide, parfois défaillant, refusa de prendre une place si mal défendue et se retira. Le coup avait raté.

Madame de Gramont and her brother, the Duc de Choiseul, were brought up at the Court of Lorraine. Their parents owned a hotel on Place de la Carrière and Madame de Gramont would remain a close friend of Madame de Beauvau-Craon all her life. But it was in France, at the court of Versailles, that these people from Lorraine would shine. The Duke of Choiseul, as minister of Louis XV, Madame de Gramont, using her charms. On the death of her friend Madame de Pompadour, she tries to take the place of official favorite of the king and uses all the tricks to seduce Louis XV, without really succeeding. “The Duchess offered herself to the King with such brazenness that this timid and sometimes failing man refused to take such a badly defended place and retired. The shot had missed. »

Madame de Gramont und ihr Bruder, der Duc de Choiseul, wurden am Hof ​​von Lothringen erzogen. Ihre Eltern besaßen ein Hotel am Place de la Carrière, und Madame de Gramont blieb ihr ganzes Leben lang Madame de Beauvau-Craons enge Freundin. Aber in Frankreich, am Hof ​​von Versailles, würden diese Lothringer glänzen. Der Herzog von Choiseul, als Minister von Louis XV, Madame de Gramont, nutzt ihre Reize. Beim Tod ihrer Freundin Madame de Pompadour versucht sie, den Platz der offiziellen Günstlingin des Königs einzunehmen und wendet alle Tricks an, um Ludwig XV. zu verführen, ohne wirklichen Erfolg zu haben. „Die Herzogin bot sich dem König mit einer solchen Dreistigkeit an, dass dieser schüchterne und manchmal versagende Mann sich weigerte, einen so schlecht verteidigten Platz einzunehmen, und sich zurückzog. Der Schuss war daneben gegangen. »

 

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Construit par Germain Boffrand, cet hôtel servit de modèle à l’alignement de la place de la Carrière voulu par Stanislas. L’hôtel de Beauvau-Craon est un hôtel particulier élevé au XVIIIe siècle pour Marc de Beauvau-Craon, époux de la favorite du duc. Il servit de modèle à Emmanuel Héré pour édifier en vis-à-vis la Bourse des Marchands en 1753. Héré modifia également l’hôtel particulier en lui ôtant sa balustrade sculptée, lors de l’uniformisation de la place de la Carrière. C’est actuellement le siège de la Cour d’appel de Nancy. Durant près de 30 ans, de 1700 à 1729, le duc Léopold a pour maîtresse officielle Anne-Marguerite de Beauvau-Craon. Autres temps, autres mœurs : le mari de la favorite, Marc de Beauvau-Craon, ne s’offusque pas le moins du monde de cette situation, dont il tire avantage. Il profite des largesses de Léopold. Il élèvera avec sa femme pas moins de vingt enfants dans cette maison.  Cette longue liaison publique brise, en revanche, le ccœur de la duchesse Elisabeth-Charlotte, épouse de Léopold. Sincèrement éprise de son mari, elle a ce mot désolé et amer parlant de sa rivale : «Ah ! La coquine ! Son cotillon l’a bien servie ! »  On appelait autrefois « cotillon » le jupon des femmes du peuple et des paysannes.

Built by Germain Boffrand, this hotel served as a model for the alignment of the Place de la Carrière wanted by Stanislas. Hôtel de Beauvau-Craon or Hôtel de Craon is a mansion built in the 18th century by Germain Boffrand for Marc de Beauvau-Craon, husband of the Duke’s favourite. It served as a model for Emmanuel Héré to build the Bourse des Marchands opposite in 1753. Héré also modified the mansion by removing its sculpted balustrade during the standardization of the Place de la Carrière. It is currently the seat of the Court of Appeal of Nancy. For nearly 30 years, from 1700 to 1729, Duke Léopold had Anne-Marguerite de Beauvau-Craon as his official mistress. Other times, other mores: the favorite’s husband, Marc de Beauvau-Craon, is not in the least offended by this situation, from which he takes advantage. He took advantage of Leopold’s generosity and raised with his wife no less than twenty children in the magnificent hotel bearing their name, Place de la Carrière, offered by the Duke. This long public affair, on the other hand, breaks the heart of the Duchess Elisabeth-Charlotte, wife of Leopold. Sincerely in love with her husband, she has this sorry and bitter word about her rival: “Ah! The rascal! Her petticoat has served her well! « . In the past, the petticoat of working and peasant women was called a cotillion.

Dieses von Germain Boffrand erbaute Hotel diente Stanislaus als Vorbild für die Ausrichtung der Place de la Carrière. Das Hôtel de Beauvau-Craon oder Hôtel de Craon ist ein Herrenhaus, das im 18. Jahrhundert von Germain Boffrand für Marc de Beauvau-Craon, den Ehemann des Günstlings des Herzogs, erbaut wurde. Es diente Emmanuel Héré als Vorbild für den Bau der gegenüberliegenden Bourse des Marchands im Jahr 1753. Héré modifizierte auch das Herrenhaus, indem er seine gemeißelte Balustrade während der Standardisierung des Place de la Carrière entfernte. Es ist derzeit der Sitz des Berufungsgerichts von Nancy. Fast 30 Jahre lang, von 1700 bis 1729, hatte Herzog Léopold Anne-Marguerite de Beauvau-Craon als seine offizielle Mätresse. Andere Zeiten, andere Sitten: Der Ehemann des Favoriten, Marc de Beauvau-Craon, ist nicht im geringsten beleidigt von dieser Situation, die er ausnutzt. Er nutzte Leopolds Großzügigkeit und zog mit seiner Frau nicht weniger als zwanzig Kinder in dem prunkvollen Hotel namens Place de la Carrière groß, das ihm der Herzog zur Verfügung gestellt hatte. Diese lange öffentliche Liaison hingegen bricht Herzogin Elisabeth-Charlotte, Ehefrau von Leopold, das Herz. Aufrichtig in ihren Mann verliebt, hat sie dieses traurige und bittere Wort über ihren Rivalen: „Ah! Der Schlingel! Ihr Petticoat hat ihr gute Dienste geleistet! « . In der Vergangenheit wurde der Petticoat der Arbeiter- und Bäuerinnen als Kotillon bezeichnet.

La carte vélo (à venir)

Voici votre circuit avec les lieux de visite de la commune de Nancy. Chaque lieu possède son histoire.

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