Molsheim – La ville
Durée visite : 3 heures 30
Moyen : Pédestre
Durée visite : 2 heures
Moyen : Vélo
Molsheim est une ancienne ville épiscopale et universitaire. Si deux cents tombes mérovingiennes ont été découvertes sur le site, la première mention de Mollesheim date de 820. Par la suite, la main mise des évêques de Strasbourg se heurte aux empereurs germaniques. Finalement en 1308, un accord intervient au profit des évêques. Aux XIVe et XVe siècles, la cité est durement touchée par la Peste noire et les guerres incessantes. La Réforme voit les chanoines de la cathédrale se réfugier à Molsheim, accompagnés par des bénédictins, des jésuites, des chartreux et des capucins. La ville devient ainsi le bastion de la Contre-réforme en Alsace. L’après-Révolution marque l’entrée de la commune dans l’ère industrielle, avec l’arrivée des ateliers Couleaux. Au XX siècle, c’est la célèbre marque automobile Bugatti qui fait rayonner le nom de Molsheim dans le monde entier.
Molsheim is a former episcopal and university town. Although two hundred Merovingian tombs have been discovered on the site, the first mention of Molsheim dates back to 820. Subsequently, the control of the bishops of Strasbourg came into conflict with the German emperors. Finally, in 1308, an agreement was reached in favor of the bishops. In the 14th and 15th centuries, the city was severely affected by the Black Death and incessant wars. The Reform saw the canons of the cathedral take refuge in Molsheim, accompanied by Benedictines, Jesuits, Carthusians and Capuchins. The city thus became the bastion of the Counter-Reformation in Alsace. The post-Revolution period marked the entry of the town into the industrial era, with the arrival of the Couleaux workshops. In the 20th century, it was the famous Bugatti automobile brand that made the name Molsheim shine throughout the world.
Molsheim ist eine ehemalige Bischofs- und Universitätsstadt. Wenn auf dem Gelände zweihundert merowingische Gräber entdeckt wurden, stammt die erste Erwähnung von Mollesheim aus dem Jahr 820. Anschließend kam es zu Konflikten zwischen den Bischöfen von Straßburg und den germanischen Kaisern. Schließlich kam es 1308 zu einer Einigung zugunsten der Bischöfe. Im 14. und 15. Jahrhundert wurde die Stadt vom Schwarzen Tod und unaufhörlichen Kriegen hart getroffen. Die Reform führte dazu, dass die Domherren in Molsheim Zuflucht suchten, begleitet von Benediktinern, Jesuiten, Kartäusern und Kapuzinern. Die Stadt wurde so zur Bastion der Gegenreformation im Elsass. Die Nachrevolution markierte mit der Gründung der Couleaux-Werkstätten den Eintritt der Stadt in das Industriezeitalter. Im 20. Jahrhundert war es die berühmte Automobilmarke Bugatti, die den Namen Molsheim weltweit bekannt machte.
« D’azur à la roue d’or de six rayons auxquels est attaché et lacé un homme nu de carnation nimbé aussi d’or. »
Les armes de Molsheim ont été établies d’après un sceau de 1263 représentant le martyre de saint Georges.
“Azure with a golden wheel of six spokes to which is attached and laced a naked man of complexion also haloed in gold. »
The coat of arms of Molsheim was based on a seal from 1263 depicting the martyrdom of Saint George.
„Azurblau mit einem goldenen Rad mit sechs Speichen, an dem ein nackter Mann mit ebenfalls goldener Haut befestigt und geschnürt ist. »
Das Wappen von Molsheim basiert auf einem Siegel aus dem Jahr 1263, das das Martyrium des Heiligen Georg darstellt.
Les habitants et les habitantes de Molsheim s’appellent les Molshémiens et les Molshémiennes ou les Molsheimois et les Molsheimoises.
The inhabitants of Molsheim are called Molshémiens et les Molshémiennes or Molsheimois et les Molsheimoises.
Die Einwohner von Molsheim werden Molshémiens et les Molshémiennes oder Molsheimois et les Molsheimoises genannt.
.Les points de visites
Bâtie vers 1525 pour la corporation des bouchers, la Metzig, appelée aussi Grandes Boucheries, est un édifice à mi-chemin entre le gothique et le Renaissance. Elle exprime pleinement la richesse des métiers alsaciens de cette époque. La façade est ornée d’une galerie et d’un double escalier surmonté d’une tourelle à bulbe. Les rez-de-chaussée voûté en arcades servait de lieu de boutique et d’abattage. A l’étage, une grande salle accueillait banquets et réunions des bouchers. Installée en 1607, l’horloge à jacquemarts possède deux cadrans. Ils ne sont dotés que d’une aiguille chacun. Le cadran supérieur décrit un tour de douze heures, tandis que l’autre marque les minutes. Au-dessus, les phases lunaires sont indiquées à l’aide d’un disque doré. Les deux anges flanquant le cadran supérieur sont munis d’un bras mobile et frappent, à l’aide de marteaux, les heures et les quarts d’heure sur deux clochettes. Une statue de la Vierge à l’Enfant couronne l’ensemble.
Built around 1525 for the butchers’ guild, the Metzig, also called Grandes Boucheries, is a building halfway between Gothic and Renaissance. It fully expresses the wealth of Alsatian trades of this period. The façade is decorated with a gallery and a double staircase topped with a bulbous turret. The ground floor vaulted with arcades served as a shop and slaughterhouse. Upstairs, a large room hosted banquets and butchers’ meetings. Installed in 1607, the jacquemarts clock has two dials. They are each equipped with only one hand. The upper dial marks a twelve-hour turn, while the other marks the minutes. Above, the lunar phases are indicated using a golden disk. The two angels flanking the upper dial are equipped with a movable arm and strike, using hammers, the hours and quarter hours on two bells. A statue of the Virgin and Child crowns the whole.
Das Metzig, auch Grandes Boucheries genannt, wurde um 1525 für die Metzgerei erbaut und ist ein Gebäude auf halbem Weg zwischen Gotik und Renaissance. Es bringt den Reichtum des elsässischen Handwerks dieser Zeit voll zum Ausdruck. Die Fassade ist mit einer Galerie und einer Doppeltreppe geschmückt, die von einem bauchigen Türmchen gekrönt wird. Die mit Arkaden gewölbten Erdgeschosse dienten als Ladenlokal und Schlachthof. Im Obergeschoss befand sich ein großer Raum, in dem Bankette und Metzgertreffen stattfanden. Die 1607 installierte Jacquemarts-Uhr verfügt über zwei Zifferblätter. Sie haben jeweils nur eine Nadel. Das obere Zifferblatt dekrementiert zwölf Stunden, während das andere die Minuten anzeigt. Oben sind die Mondphasen durch eine goldene Scheibe gekennzeichnet. Die beiden Engel, die das obere Zifferblatt flankieren, sind mit einem beweglichen Arm ausgestattet und schlagen mit Hämmern die Stunden und Viertelstunden auf zwei Glocken. Eine Statue der Jungfrau mit Kind krönt das Ganze.
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Situé dans l’artère principale de la ville, cet immeuble de 1618 est le dernier à conserver des arcades boutiquières Renaissance en plein cintre. Au niveau du toit, la coursière en encorbellement, qui longeait deux côtés de la maison, est pourvue de deux pignons à volutes.
Located on the city’s main thoroughfare, this 1618 building is the last to retain its semicircular Renaissance shop arcades. At roof level, the corbelled passageway, which ran along two sides of the house, has two volute gables.
Dieses an der Hauptverkehrsader der Stadt gelegene Gebäude aus dem Jahr 1618 ist das letzte, in dem die halbkreisförmigen Ladenarkaden aus der Renaissance erhalten geblieben sind. Auf Dachhöhe ist der Kragbalken, der an zwei Seiten des Hauses verlief, mit zwei Volutengiebeln versehen.
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Datée de 1605, cette bâtisse en pans de bois est dotée de deux étages en encorbellement. Elle est construite dans le style des demeures bourgeoises du XVIIe siècle. Chaque étage est éclairé par une grande fenêtre avec encadrement de type Renaissance, comportant des colonnettes latérales. Plus richement ornée, la fenêtre du premier étage présente plusieurs têtes de lions et un angelot tenant un bretzel, emblème des boulangers.
Dating from 1605, this half-timbered building has two corbelled floors. It is built in the style of 17th-century bourgeois residences. Each floor is lit by a large window with a Renaissance-style frame, including small side columns. More richly decorated, the window on the first floor has several lions’ heads and a cherub holding a pretzel, the emblem of bakers.
Dieses Fachwerkgebäude aus dem Jahr 1605 verfügt über zwei Kraggeschosse. Es ist im Stil bürgerlicher Residenzen aus dem 17. Jahrhundert erbaut. Jede Etage wird durch ein großes Fenster mit einem Rahmen im Renaissancestil und seitlichen Säulen beleuchtet. Das reich verzierte Fenster im ersten Stock zeigt mehrere Löwenköpfe und einen Engel, der eine Brezel hält, das Wahrzeichen der Bäcker.
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Cette demeure de 1536 présente un beau porche surmonté d’un blason caprin. L’originalité de cette rue provient de sa numérotation. Les numéros des immeubles n’apparaissent pas sur les portes. Ils sont inscrits au sol sur les pavés. Pour ne pas se tromper d’adresse, mieux vaut ne pas avoir le nez en l’air. Parole de facteur !
This 1536 residence has a beautiful porch topped with a goat’s coat of arms. The originality of this street comes from its numbering. The numbers of the buildings do not appear on the doors. They are written on the ground on the paving stones. To avoid getting the wrong address, it is better not to have your nose in the air. Word of a postman!
Diese Residenz aus dem Jahr 1536 verfügt über eine schöne Veranda mit einem Ziegenwappen. Die Originalität dieser Straße ergibt sich aus ihrer Nummerierung. An den Türen sind keine Gebäudenummern angebracht. Sie sind auf den Boden und auf die Pflastersteine geschrieben. Um eine falsche Adresse zu vermeiden, ist es besser, die Nase nicht in die Luft zu stecken. Das Wort des Postboten!
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C’est au début du XIXe siècle que des protestants de la confession d’Augsbourg arrivent à Molsheim. Venus de Prusse, ce sont des spécialistes de la métallurgie. Ils répondent à l’appel des frères Coulaux en quête de main d’œuvre pour leur usine locale. L’accroissement de la population luthérienne, notamment après 1871, rend nécessaire l’édification d’un lieu de culte dédié. En 1900, l’architecte Eduard Fürstenau construit cette église dans le style néo-Renaissance. Le bâtiment comporte un curieux clocher latéral et une courte nef de deux travées, ouverte sur un petit chœur à chevet plat. Les vitraux ont été réalisés à Fribourg-en-Brisgau. La grande verrière du chœur représente un Christ assis bénissant, flanqué des deux grands réformateurs Martin Luther et Martin Bucer.
It was at the beginning of the 19th century that Protestants of the Augsburg confession arrived in Molsheim. Coming from Prussia, they were specialists in metallurgy. They responded to the call of the Coulaux brothers in search of workers for their local factory. The growth of the Lutheran population, particularly after 1871, made it necessary to build a dedicated place of worship. In 1900, the architect Eduard Fürstenau built this church in the neo-Renaissance style. The building has a curious side bell tower and a short nave with two bays, opening onto a small choir with a flat chevet. The stained glass windows were made in Freiburg im Breisgau. The large stained glass window of the choir represents a seated Christ blessing, flanked by the two great reformers Martin Luther and Martin Bucer.
Zu Beginn des 19. Jahrhunderts kamen Protestanten des Augsburger Glaubens nach Molsheim. Sie stammen aus Preußen und sind Spezialisten für Metallurgie. Sie folgen dem Anruf der Coulaux-Brüder, die nach Arbeitskräften für ihre örtliche Fabrik suchen. Der Anstieg der lutherischen Bevölkerung, insbesondere nach 1871, machte den Bau eines eigenen Gotteshauses erforderlich. Im Jahr 1900 erbaute der Architekt Eduard Fürstenau diese Kirche im Stil der Neorenaissance. Das Gebäude verfügt über einen merkwürdigen seitlichen Glockenturm und ein kurzes Kirchenschiff mit zwei Jochen, das sich zu einem kleinen Chor mit flacher Apsis hin öffnet. Die Buntglasfenster wurden in Freiburg im Breisgau hergestellt. Das große Glasdach des Chores stellt einen sitzenden segnenden Christus dar, flankiert von den beiden großen Reformatoren Martin Luther und Martin Bucer.
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Au 7, rue de l’Hôpital se situe cette demeure acquise en 1580 par Laurent Gutjahr, abbé d’Altorf. A la fin du XVIIIe siècle, elle comprend trois maisons, une chapelle et des dépendances. La résidence des bénédictins, appelée Altorferhof, englobe la maison à pignon donnant sur la rue des Vosges. La porte piétonne est ornée d’un écu martelé datant de 1602. L’abbaye d’Altorf, village voisin de Molsheim, était un monastère qui fut occupé par les bénédictins de 974 à 1790.
At 7, rue de l’Hôpital is this residence acquired in 1580 by Laurent Gutjahr, abbot of Altorf. At the end of the 18th century, it included three houses, a chapel and outbuildings. The residence of the Benedictines, called Altorferhof, includes the gabled house overlooking the rue des Vosges. The pedestrian gate is decorated with a hammered shield dating from 1602. The abbey of Altorf, a village near Molsheim, was a monastery that was occupied by the Benedictines from 974 to 1790.
In der Rue de l’Hôpital 7 befindet sich dieses Anwesen, das 1580 von Laurent Gutjahr, dem Abt von Altorf, erworben wurde. Ende des 18. Jahrhunderts umfasste es drei Häuser, eine Kapelle und Nebengebäude. Die Benediktinerresidenz namens Altorferhof umfasst das Giebelhaus mit Blick auf die Rue des Vosges. Das Fußgängertor ist mit einem gehämmerten Schild aus dem Jahr 1602 geschmückt. Die Abtei Altorf, ein Nachbarort von Molsheim, war ein Kloster, das von 974 bis 1790 von den Benediktinern bewohnt war.
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Rue du Général-de-Gaulle, en face de la sous-préfecture, plusieurs bouches à feu indiquent la présence de l’ancienne poudrière. Cette Pulverturm date du XVe siècle. Installée à l’angle sud-ouest de l’enceinte, elle était destinée à stocker les armes et les munitions des bourgeois. Elle comportait en outre trois canonnières entourées de pierres faisant saillies, ces dernières ayant pour but d’amortir les impacts des boulets adverses. Une plaque commémore le siège de Molsheim par les Strasbourgeois en 1592, lors de la guerre des Evêques.
Rue du Général-de-Gaulle, opposite the sub-prefecture, several gun ports indicate the presence of the old powder magazine. This Pulverturm dates from the 15th century. Installed at the southwest corner of the enclosure, it was intended to store the weapons and ammunition of the bourgeoisie. It also included three gun ports surrounded by projecting stones, the latter intended to cushion the impacts of enemy cannonballs. A plaque commemorates the siege of Molsheim by the people of Strasbourg in 1592, during the Bishops’ War.
In der Rue du Général-de-Gaulle, gegenüber der Unterpräfektur, weisen mehrere Hydranten auf die Anwesenheit des alten Pulvermagazins hin. Dieser Pulverturm stammt aus dem 15. Jahrhundert. Es war an der südwestlichen Ecke der Umfriedung angebracht und sollte die Waffen und Munition der Bourgeoisie lagern. Dazu gehörten auch drei von vorspringenden Steinen umgebene Kanonenboote, letztere sollten die Einschläge gegnerischer Kanonenkugeln abfedern. Eine Gedenktafel erinnert an die Belagerung von Molsheim durch die Straßburger im Jahr 1592 während des Bischofskrieges.
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L’hôpital a été fondé en 1316 par l’évêque de Strasbourg, Jean de Dirpheim. Par la suite, il déménagea dans différents endroits de la ville. C’est au milieu du XIXe siècle qu’il fut installé dans ses locaux actuels, au cœur de l’ancien couvent des Chartreux. Situé alors près de la future église des Jésuites, cet «Hôpital de la Vierge» était dispensé de taxes et corvées. Dans la région, seul le Grand Hôpital de Strasbourg bénéficiait de tels privilèges. Au début du XVIIe siècle, sous le nom d’ »Hôpital des Bourgeois », il est implanté à l’angle de la rue de la Boucherie et de la rue Saint-Georges. En 1842, devenu trop exigu, l’établissement fut transféré dans les bâtiments de l’ancienne Chartreuse, dont les religieux avaient été dispersés en 1792. En 1910 et en 1934, furent érigés deux bâtiments respectivement pour une Maternité et une section de Médecine. En 1954, l’acquisition d’une propriété contiguë permit d’aménager une maison de retraite.
The hospital was founded in 1316 by the Bishop of Strasbourg, Jean de Dirpheim. It subsequently moved to different locations in the city. It was in the middle of the 19th century that it was installed in its current premises, in the heart of the former Carthusian convent. Located then near the future Jesuit church, this « Hospital of the Virgin » was exempt from taxes and corvées. In the region, only the Grand Hospital of Strasbourg benefited from such privileges. At the beginning of the 17th century, under the name of « Hospital of the Bourgeois », it was located at the corner of Rue de la Boucherie and Rue Saint-Georges. In 1842, having become too cramped, the establishment was transferred to the buildings of the former Charterhouse, whose monks had been dispersed in 1792. In 1910 and 1934, two buildings were erected respectively for a Maternity and a Medical section. In 1954, the acquisition of an adjoining property made it possible to develop a retirement home.
Das Krankenhaus wurde 1316 vom Straßburger Bischof Jean de Dirpheim gegründet. Anschließend zog er an verschiedene Orte in der Stadt. Mitte des 19. Jahrhunderts wurde es in seinen heutigen Räumlichkeiten im Herzen des ehemaligen Kartäuserklosters installiert. Damals in der Nähe der künftigen Jesuitenkirche gelegen, war dieses „Hospital der Jungfrau“ von Steuern und Frondiensten befreit. In der Region genoss nur das Grand Hôpital de Straßburg solche Privilegien. Zu Beginn des 17. Jahrhunderts befand es sich unter dem Namen „Hôpital des Bourgeois“ an der Ecke Rue de la Boucherie und Rue Saint-Georges. Da es zu eng geworden war, wurde die Einrichtung 1842 in die Gebäude der alten Chartreuse verlegt, deren Ordensgemeinschaften 1792 aufgelöst worden waren. In den Jahren 1910 und 1934 wurden jeweils zwei Gebäude für eine Entbindungs- und eine Medizinabteilung errichtet. Der Erwerb eines angrenzenden Grundstücks ermöglichte 1954 die Entwicklung eines Altersheims.
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En 1598, les chartreux, expulsés de Strasbourg, se réfugièrent à Molsheim. Contrairement à leurs traditions, ils implantèrent intra-muros leur chartreuse. Celle-ci se composait de 18 cellules individuelles de moines, d’un cloître, d’une l’église et des autres bâtiments communautaires. L’ensemble s’étendait sur trois hectares. Doté d’une enceinte, le couvent était une institution indépendante du monde extérieur. La Révolution française dispersa les religieux. Reconvertie un temps en prison, la chartreuse fut vendue comme bien national en 1796. Les anciennes cellules et les travées du cloître furent transformées en habitations. En 1842, la ville de Molsheim acheta une partie des bâtiments afin d’y aménager un hôpital. En 1985, l’ancien prieuré accueillit le musée municipal, ou musée de la Chartreuse, et la « Fondation Bugatti » Les fondations de l’église conventuelle ont été valorisées et des travaux de restauration entrepris.
In 1598, the Carthusians, expelled from Strasbourg, took refuge in Molsheim. Contrary to their traditions, they established their charterhouse within the walls. It consisted of 18 individual monks’ cells, a cloister, a church and other community buildings. The complex covered three hectares. Equipped with an enclosure, the convent was an institution independent of the outside world. The French Revolution dispersed the monks. Converted for a time into a prison, the charterhouse was sold as national property in 1796. The old cells and the bays of the cloister were transformed into homes. In 1842, the city of Molsheim purchased part of the buildings in order to set up a hospital there. In 1985, the former priory housed the municipal museum, or Musée de la Chartreuse, and the “Fondation Bugatti”. The foundations of the convent church were enhanced and restoration work undertaken.
1598 flüchteten die aus Straßburg vertriebenen Kartäuser nach Molsheim. Entgegen ihrer Tradition errichteten sie ihre Kartause innerhalb der Mauern. Diese bestand aus 18 einzelnen Mönchszellen, einem Kreuzgang, einer Kirche und weiteren Gemeinschaftsgebäuden. Das gesamte Areal erstreckte sich über drei Hektar. Ausgestattet mit einer Klausur war das Kloster eine von der Außenwelt unabhängige Institution. Die Französische Revolution zerstreute das religiöse Volk. Die Kartause wurde zeitweise in ein Gefängnis umgewandelt und 1796 als Nationalbesitz verkauft. Die alten Zellen und die Erker des Kreuzgangs wurden in Wohnungen umgewandelt. 1842 erwarb die Stadt Molsheim einen Teil der Gebäude, um dort ein Krankenhaus zu errichten. Im Jahr 1985 beherbergte das alte Priorat das städtische Museum bzw. Chartreuse-Museum und die „Bugatti-Stiftung“. Die Fundamente der Klosterkirche wurden verbessert und Restaurierungsarbeiten durchgeführt.
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Construit en 1606, cet imposant grenier des comtes, ou Grafenkast, était la maison dîmière des chanoines-comtes du chapitre de la cathédrale de Strasbourg. Ceux-ci s’étaient réfugiés à Molsheim entre 1605 et 1681. Au sous-sol, la cave forme une salle à trois nefs, dont les voûtes retombent sur d’énormes piliers. Avant la Révolution, les étages et le triple grenier servaient à entreposer les redevances en nature, perçues par l’évêché.
Built in 1606, this imposing granary of the counts, or Grafenkast, was the tithe house of the canons-counts of the chapter of Strasbourg Cathedral. They had taken refuge in Molsheim between 1605 and 1681. In the basement, the cellar forms a room with three naves, the vaults of which rest on enormous pillars. Before the Revolution, the upper floors and the triple granary were used to store the royalties in kind collected by the bishopric.
Das im Jahr 1606 erbaute imposante gräfliche Dachgeschoss oder Grafenkast war das Zehntenhaus der Grafenherren des Kapitels des Straßburger Münsters. Zwischen 1605 und 1681 flüchteten sie nach Molsheim. Im Untergeschoss bildet der Keller einen dreischiffigen Raum, dessen Gewölbe auf riesigen Säulen ruhen. Vor der Revolution wurden die Stockwerke und der dreifache Dachboden zur Aufbewahrung der vom Bistum gesammelten Naturalabgaben genutzt.
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Construit en 1606, cet imposant grenier des comtes, ou Grafenkast, était la maison dîmière des chanoines-comtes du chapitre de la cathédrale de Strasbourg. Ceux-ci s’étaient réfugiés à Molsheim entre 1605 et 1681. Au sous-sol, la cave forme une salle à trois nefs, dont les voûtes retombent sur d’énormes piliers. Avant la Révolution, les étages et le triple grenier servaient à entreposer les redevances en nature, perçues par l’évêché.
Built in 1606, this imposing granary of the counts, or Grafenkast, was the tithe house of the canons-counts of the chapter of Strasbourg Cathedral. They had taken refuge in Molsheim between 1605 and 1681. In the basement, the cellar forms a room with three naves, the vaults of which rest on enormous pillars. Before the Revolution, the upper floors and the triple granary were used to store the royalties in kind collected by the bishopric.
Das im Jahr 1606 erbaute imposante gräfliche Dachgeschoss oder Grafenkast war das Zehntenhaus der Grafenherren des Kapitels des Straßburger Münsters. Zwischen 1605 und 1681 flüchteten sie nach Molsheim. Im Untergeschoss bildet der Keller einen dreischiffigen Raum, dessen Gewölbe auf riesigen Säulen ruhen. Vor der Revolution wurden die Stockwerke und der dreifache Dachboden zur Aufbewahrung der vom Bistum gesammelten Naturalabgaben genutzt.
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Datée de 1628, cette maison a été construite, comme sa voisine, pour les membres du grand chapitre de la cathédrale de Strasbourg. Avec leurs portails à niches et leurs oriels médians, ces deux maisons canoniales constituent des exemples de l’architecture Renaissance de Molsheim. En 1860, son propriétaire, le tonnelier Antoine Fritz, fait graver ses initiales et son insigne professionnel au-dessus de la porte de la tourelle d’escalier. Dans la cour, le mur cache un relief sculpté du début du XVIIe siècle représentant un couple de danseurs.
Dating from 1628, this house was built, like its neighbour, for the members of the Grand Chapter of Strasbourg Cathedral. With their niched portals and their central bay windows, these two canonical houses are examples of Molsheim’s Renaissance architecture. In 1860, its owner, the cooper Antoine Fritz, had his initials and professional insignia engraved above the door of the staircase turret. In the courtyard, the wall hides a sculpted relief from the early 17th century representing a dancing couple.
Dieses Haus aus dem Jahr 1628 wurde wie sein Nachbarhaus für die Mitglieder des großen Kapitels des Straßburger Münsters erbaut. Mit ihren Nischenportalen und ihren mittleren Erkern sind diese beiden kanonischen Häuser Beispiele der Renaissance-Architektur von Molsheim. Im Jahr 1860 ließ der Besitzer, der Böttcher Antoine Fritz, seine Initialen und sein Berufsabzeichen über der Tür des Treppentürmchens eingravieren. Im Innenhof verbirgt die Wand ein Skulpturenrelief aus dem frühen 17. Jahrhundert, das ein tanzendes Paar darstellt.
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L’ourson qui garde cette porte n’est guère agressif. Mais attention en essayant d’entrer. Vous risquez de vous cogner le nez ! En effet, c’est un trompe l’œil particulièrement réussi. Le plus ironique réside dans l’emblème au-dessus de la porte. C’est un caducée de pharmacien. Cette « Coupe d’Hygie » est différente du « Bâton d’Asclépios » symbole de la médecine. Elle prend la forme d’un verre de vin avec un (ou deux) serpent enroulé autour. Celui-ci représente le patient qui choisit de s’en remettre à la médecine pour se soigner.
The bear guarding this door is hardly aggressive. But be careful when trying to enter. You risk hitting your nose! Indeed, it is a particularly successful trompe l’oeil. The most ironic thing is the emblem above the door. It is a pharmacist’s caduceus. This « Cup of Hygieia » is different from the « Rod of Asclepius » symbol of medicine. It takes the form of a glass of wine with a snake (or two) wrapped around it. This represents the patient who chooses to rely on medicine to heal himself.
Das Bärenjunge, das diese Tür bewacht, ist nicht sehr aggressiv. Seien Sie jedoch vorsichtig, wenn Sie versuchen einzutreten. Du könntest dir die Nase stoßen! Tatsächlich handelt es sich um ein besonders gelungenes Trompe l’oeil. Der ironischste Teil liegt im Emblem über der Tür. Es ist der Caduceus eines Apothekers. Dieser „Becher der Hygieia“ unterscheidet sich vom „Stab des Asklepios“, dem Symbol der Medizin. Es hat die Form eines Weinglases, um das eine Schlange (oder zwei) gewickelt ist. Dies stellt den Patienten dar, der sich für die Behandlung auf Medikamente verlässt.
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Située 23, place de l’Hôtel-de-Ville, cette maison du XVIIe siècle est aménagée en 1736 par l’apothicaire Frantz Scheitel . Elle n’a pas cessée depuis lors d’être une pharmacie. L’immeuble, avec ses deux étages en encorbellement, est décoré de peintures murales en trompe-l’œil, dues à l’artiste local Roland Perret, qui a transformé les baies de l’officine en arcades boutiquières Renaissance.
Located at 23, place de l’Hôtel-de-Ville, this 17th-century house was converted in 1736 by the apothecary Frantz Scheitel. It has been a pharmacy ever since. The building, with its two corbelled floors, is decorated with trompe-l’oeil murals by local artist Roland Perret, who transformed the pharmacy’s bays into Renaissance shop arcades.
Dieses Haus aus dem 17. Jahrhundert liegt an der Place de l’Hôtel-de-Ville 23 und wurde 1736 vom Apotheker Frantz Scheitel entworfen. Seitdem ist es weiterhin eine Apotheke. Das Gebäude mit seinen zwei Kraggeschossen ist mit Trompe-l’oeil-Wandgemälden des lokalen Künstlers Roland Perret geschmückt, der die Erker der Apotheke in Arkaden der Renaissance-Geschäfte verwandelte.
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Construite en 1609, cette belle fontaine est de style Renaissance. Elle possède un bassin circulaire doté d’une colonne cannelée avec un chapiteau corinthien. En 1848, le sculpteur Hans Frauler a ajouté un lion. Celui-ci veille sur les armoiries de Molsheim. Le piédestal de la colonne est décoré de quatre gueules de lions en bronze, d’où sortent les jets d’eau.
Built in 1609, this beautiful fountain is in the Renaissance style. It has a circular basin with a fluted column with a Corinthian capital. In 1848, the sculptor Hans Frauler added a lion. This one watches over the coat of arms of Molsheim. The pedestal of the column is decorated with four bronze lion mouths from which the water jets emerge.
Dieser wunderschöne Brunnen wurde 1609 im Renaissancestil erbaut. Es hat ein rundes Becken mit einer kannelierten Säule und einem korinthischen Kapitell. 1848 fügte der Bildhauer Hans Frauler einen Löwen hinzu. Dieser wacht über das Wappen von Molsheim. Der Sockel der Säule ist mit vier bronzenen Löwenmäulern verziert, aus denen Wasserstrahlen hervortreten.
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Au 3, rue Kellermann se situe ce bâtiment néo-Renaissance, édifié en 1906 par Maximilien Metzenhin. C’est ici qu’est transféré à cette date le tribunal impérial, qui siégeait depuis 1871 au premier étage de la Metzig. Celle-ci a d’ailleurs inspiré à l’architecte les pignons à volutes, les fenêtres à meneaux et la rampe d’escalier. A l’arrière du tribunal se trouvait une prison, transformée depuis 1958 en habitation.
At 3, rue Kellermann is this neo-Renaissance building, built in 1906 by Maximilien Metzenhin. This is where the imperial court was transferred at that time, which had been sitting on the first floor of the Metzig since 1871. This inspired the architect to design the scrolled gables, the mullioned windows and the staircase banister. Behind the court was a prison, converted into a dwelling since 1958.
In der Rue Kellermann 3 befindet sich dieses Neorenaissance-Gebäude, das 1906 von Maximilien Metzenhin erbaut wurde. Hierher wurde an diesem Tag auch der kaiserliche Hof verlegt, der seit 1871 im ersten Stock des Metzig seinen Sitz hatte. Dies inspirierte den Architekten auch zur Gestaltung der Volutengiebel, der Sprossenfenster und des Treppengeländers. Im hinteren Teil des Gerichtsgebäudes befand sich ein Gefängnis, das seit 1958 in eine Wohnung umgewandelt wurde.
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En 1573, l’archevêque de Strasbourg, Jean de Manderscheid, fonde à Molsheim un atelier de fabrication monétaire. Cette cité épiscopale est restée catholique, alors que Strasbourg est devenue luthérienne. L’atelier déploie une grande activité. On y fabrique toutes sortes de pièces d’argent et même des florins d’or. Il est néanmoins transféré, dés le début du XVIIe siècle, à Saverne, siège de la régence épiscopale. À sa place est construit, sur les plans de l’architecte Christoph Wamser, par ailleurs maître d’œuvre de l’église des Jésuites,un séminaire appelé Seminarium Leopoldianum. En 1722, les institutions diocésaines étant presque toutes reparties à Strasbourg, passée sous contrôle des Bourbons, l’évêque reconvertit le lieu en recette épiscopale. L’architecte strasbourgeois Gérard chargé du projet. Après la Révolution, l’édifice est racheté par les frères Coulaux, qui y établissent une usine de quincaillerie. En 1959, la ville de Molsheim rachète le bâtiment, qui devient salle des fêtes et d’exposition.
In 1573, the Archbishop of Strasbourg, Jean de Manderscheid, founded a mint in Molsheim. This episcopal city remained Catholic, while Strasbourg became Lutheran. The workshop was very active. All sorts of silver coins and even gold florins were made there. However, it was transferred at the beginning of the 17th century to Saverne, the seat of the episcopal regency. In its place, a seminary called the Seminarium Leopoldianum was built to plans by the architect Christoph Wamser, who was also the master builder of the Jesuit church. In 1722, with almost all the diocesan institutions having returned to Strasbourg, which had come under Bourbon control, the bishop converted the place into an episcopal revenue office. The Strasbourg architect Gérard was in charge of the project. After the Revolution, the building was bought by the Coulaux brothers, who established a hardware factory there. In 1959, the town of Molsheim bought the building, which became a function room and exhibition hall.
Im Jahr 1573 gründete der Straßburger Erzbischof Jean de Manderscheid in Molsheim eine Münzfabrik. Diese Bischofsstadt blieb katholisch, während Straßburg lutherisch wurde. In der Werkstatt herrscht reger Betrieb. Dort werden alle Arten von Silbermünzen und sogar Goldgulden hergestellt. Dennoch wurde es zu Beginn des 17. Jahrhunderts nach Saverne, dem Sitz der bischöflichen Regentschaft, verlegt. An seiner Stelle wurde nach den Plänen des Architekten Christoph Wamser, der auch der Architekt der Jesuitenkirche war, ein Seminar namens Seminarium Leopoldianum errichtet. Im Jahr 1722, nachdem fast alle Diözesaneinrichtungen nach Straßburg zurückgekehrt waren, das unter die Kontrolle der Bourbonen geraten war, wandelte der Bischof den Ort wieder in ein bischöfliches Rezept um. Der Straßburger Architekt Gérard war für das Projekt verantwortlich. Nach der Revolution wurde das Gebäude von den Brüdern Coulaux gekauft, die dort eine Eisenwarenfabrik gründeten. 1959 kaufte die Stadt Molsheim das Gebäude, das zu einer Fest- und Ausstellungshalle wurde.
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Le Schloessel d’Oberkirch est bâti vers 1770, à l’emplacement de l’ancien château épiscopal. La façade principale de cet édifice présente ses deux étages dotés de trois ailes saillantes, avec des frontons triangulaires dans le style de l’époque. Il fut la résidence d’une famille de noblesse militaire, dont deux cousins, Chrétien et François Frédéric d’Oberkirch, ont lui donné leur nom. Sous le Premier Empire, le général Jean-François Barbier (1754-1828) hérita du château par sa femme. Maréchal de camp en retraite, commandeur de la Légion d’honneur, maire éphémère de Molsheim, il fut aussi peintre amateur. En 1822, Barbier vendit la propriété au baron Charles Zorn de Plobsheim, ancien chef d’escadron au service de l’empereur d’Autriche, pour la belle somme de 18.000 Francs. La maison de maître comprenait également cave, cour, écuries, remise, buanderie, bûcher, jardin verger et potager. Puis Maître Jehl y établit son étude de notaire, entre 1919 et 1955. Sous l’Occupation, le château abrita alors le siège du Nationalsozialistiche Volkswohlfahrt, qui gérait les jardins d’enfants ou l’aide aux personnes âgées. Après 1955 , il accueillit des médecins et des logements.
The Schloessel d’Oberkirch was built around 1770, on the site of the former episcopal castle. The main façade of this building has two floors with three projecting wings, with triangular pediments in the style of the period. It was the residence of a family of military nobility, two cousins of which, Chrétien and François Frédéric d’Oberkirch, gave it their name. During the First Empire, General Jean-François Barbier (1754-1828) inherited the castle through his wife. A retired field marshal, commander of the Legion of Honour, short-lived mayor of Molsheim, he was also an amateur painter. In 1822, Barbier sold the property to Baron Charles Zorn de Plobsheim, a former squadron leader in the service of the Emperor of Austria, for the handsome sum of 18,000 francs. The manor house also included a cellar, courtyard, stables, shed, laundry room, woodshed, orchard and vegetable garden. Then Master Jehl established his notary’s office there, between 1919 and 1955. During the Occupation, the castle housed the headquarters of the Nationalsozialistiche Volkswohlfahrt, which managed kindergartens and assistance for the elderly. After 1955, it housed doctors and housing.
Das Schloss Oberkirch wurde um 1770 an der Stelle der alten bischöflichen Burg errichtet. Die Hauptfassade dieses Gebäudes hat zwei Stockwerke mit drei vorspringenden Flügeln mit dreieckigen Giebeln im Stil dieser Zeit. Es war die Residenz einer Familie militärischen Adels, deren zwei Cousins, Chrétien und François Frédéric d’Oberkirch, ihr ihren Namen gaben. Unter dem Ersten Kaiserreich erbte General Jean-François Barbier (1754-1828) das Schloss von seiner Frau. Feldmarschall im Ruhestand, Kommandeur der Ehrenlegion, kurzlebiger Bürgermeister von Molsheim, außerdem Amateurmaler.
Im Jahr 1822 verkaufte Barbier das Anwesen für die stattliche Summe von 18.000 Francs an Baron Charles Zorn de Plobsheim, ehemaliger Geschwaderführer im Dienste des Kaisers von Österreich. Zum Herrenhaus gehörten außerdem ein Keller, ein Innenhof, Ställe, ein Schuppen, eine Waschküche, ein Holzschuppen, ein Obstgarten und ein Gemüsegarten. Zwischen 1919 und 1955 richtete Maître Jehl dort sein Notariat ein. Während der Besatzungszeit befand sich im Schloss die Zentrale der Nationalsozialistischen Volkswohlfahrt, die Kindergärten und Altenhilfe verwaltete. Nach 1955 beherbergte es Ärzte und Wohnraum.
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Le Mont des Oliviers existe déjà à la chartreuse avant 1685. Déplacé au XIXe siècle vers son emplacement actuel, il présente Jésus et trois de ses apôtres sur un rocher. Guidés par Judas, les soldats venus se saisir du Christ sont sculptés contre le mur, formant une toile de fond. A l’origine, une coupole en ardoise couvrait l’ensemble. Mais en 1925, la mairie la fit enlever : elle ressemblait trop à un casque prussien !
The Mount of Olives already existed at the charterhouse before 1685. Moved to its current location in the 19th century, it shows Jesus and three of his apostles on a rock. Led by Judas, the soldiers who came to seize Christ are sculpted against the wall, forming a backdrop. Originally, a slate dome covered the whole thing. But in 1925, the town hall had it removed: it looked too much like a Prussian helmet!
Der Ölberg existierte bereits vor 1685 auf der Chartreuse. Im 19. Jahrhundert an seinen heutigen Standort verlegt, stellt er Jesus und drei seiner Apostel auf einem Felsen dar. Unter der Führung von Judas sind die Soldaten, die kamen, um Christus zu ergreifen, an die Wand gemeißelt und bilden einen Hintergrund. Ursprünglich war das Ganze von einer Schieferkuppel bedeckt. Doch 1925 ließ das Rathaus ihn entfernen: Er ähnelte zu sehr einem preußischen Helm!
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En 1250-1260, alors que Molsheim accède au rang de ville, des fortifications sont érigées. Il faut savoir que ce privilège urbain entraîne des responsabilités et des dépenses. En effet, la ville doit désormais se défendre d’abord toute seule, sans l’aide de son seigneur ! L’ouvrage était percé de trois portes. Une seule a été préservée, la porte des Forgerons, ou Schmiedtor, dans le rempart méridional. La porte de la Montagne, ou Bergtor, à l’angle nord-ouest, est rasée en 1819. La porte des Tanneurs, ou Gerbertor, à l’angle nord-est, permettait surtout l’accès à l’eau. Dans un premier temps, ce sont les tanneurs qui l’utilisent pour aller laver les peaux ; plus tard, elle sert d’accès aux moulins de la ville.
In 1250-1260, when Molsheim was granted the status of a town, fortifications were built. It should be noted that this urban privilege entailed responsibilities and expenses. Indeed, the town had to defend itself first and foremost, without the help of its lord! The structure was pierced by three gates. Only one has been preserved, the Blacksmiths’ Gate, or Schmiedtor, in the southern rampart. The Mountain Gate, or Bergtor, at the northwest corner, was razed in 1819. The Tanners’ Gate, or Gerbertor, at the northeast corner, mainly provided access to water. Initially, it was used by the tanners to wash their hides; later, it served as access to the town’s mills.
In den Jahren 1250–1260, als Molsheim den Rang einer Stadt erlangte, wurden Befestigungsanlagen errichtet. Sie sollten wissen, dass dieses städtische Privileg Verantwortung und Kosten mit sich bringt. Tatsächlich muss sich die Stadt nun zunächst aus eigener Kraft verteidigen, ohne die Hilfe ihres Herrn! Das Werk wurde von drei Türen durchbrochen. Nur eines ist erhalten geblieben, das Schmiedetor oder Schmiedtor im südlichen Wall. Das Bergtor oder Bergtor an der nordwestlichen Ecke wurde 1819 geschleift. Das Tanneurstor oder Gerbertor an der nordöstlichen Ecke ermöglichte hauptsächlich den Zugang zu Wasser. Ursprünglich waren es die Gerber, die es zum Waschen der Häute verwendeten; Später diente es als Zugang zu den Mühlen der Stadt.
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Ces deux obélisques sont dédiés aux morts des deux guerres mondiales. L’un est plus particulièrement destiné à honorer les natifs de Molsheim, disparus dans les camps de prisonniers en Russie, entre 1942 et 1945, le plus célèbre étant celui de Tambow. Il accueillit en grande partie les « Malgré-nous » de Moselle et d’Alsace, incorporés de force à partir du mois d’août 1942 dans l’armée allemande, mais aussi des enrôlés de force luxembourgeois. 18 000 hommes ont été internés au camp 188. Six à huit mille y moururent. De plus, plusieurs centaines de prisonniers de guerre français ou belges, affectés à des stalags libérés par l’Armée rouge, transitèrent par le camp de Tambow. Ils y furent soumis à des conditions de travail et de vie déplorables avant, pour les survivants, d’être rapatriés via Odessa.
These two obelisks are dedicated to the dead of the two world wars. One is more specifically intended to honor the natives of Molsheim who disappeared in prisoner-of-war camps in Russia, between 1942 and 1945, the most famous being that of Tambow. It largely housed the Malgré-nous from Moselle and Alsace forcibly incorporated from August 1942 into the German army, but also forcibly conscripted Luxembourgers. 18,000 men were interned in Camp 188. Six to eight thousand died there. In addition, several hundred French or Belgian prisoners of war, assigned to stalags liberated by the Red Army, passed through the Tambow camp. There they were subjected to deplorable working and living conditions before, for the survivors, being repatriated via Odessa.
Diese beiden Obelisken sind den Toten der beiden Weltkriege gewidmet. Eine davon ist insbesondere dazu gedacht, die Einwohner von Molsheim zu ehren, die zwischen 1942 und 1945 in russischen Gefangenenlagern verschwunden sind; die berühmteste ist die von Tambow. Es begrüßte weitgehend die ab August 1942 zwangsweise in die deutsche Wehrmacht eingegliederten, aber auch zwangsrekrutierten Luxemburger aus der Mosel und dem Elsass. 18.000 Männer wurden im Lager 188 interniert. Sechs- bis achttausend starben dort. Darüber hinaus durchquerten mehrere hundert französische oder belgische Kriegsgefangene, die den von der Roten Armee befreiten Stalags zugeteilt waren, das Lager Tambow. Sie waren dort erbärmlichen Arbeits- und Lebensbedingungen ausgesetzt, bevor sie für die Überlebenden über Odessa repatriiert wurden.
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Ces deux obélisques sont dédiés aux morts des deux guerres mondiales. L’un est plus particulièrement destiné à honorer les natifs de Molsheim disparus dans les camps de prisonniers en Russie, entre 1942 et 1945, le plus célèbre étant celui de Tambow. Il accueillit en grande partie les « Malgré-nous » de Moselle et d’Alsace incorporés de force à partir du mois d’août 1942 dans l’armée allemande, mais aussi des enrôlés de force luxembourgeois. 18 000 hommes ont été internés au camp 188. Six à huit mille y moururent. De plus, plusieurs centaines de prisonniers de guerre français ou belges, affectés à des stalags libérés par l’Armée rouge, transitèrent par le camp de Tambow. Ils y furent soumis à des conditions de travail et de vie déplorables avant, pour les survivants, d’être rapatriés via Odessa.
These two obelisks are dedicated to the dead of the two world wars. One is more specifically intended to honor the natives of Molsheim who disappeared in prisoner-of-war camps in Russia, between 1942 and 1945, the most famous being that of Tambow. It largely housed the Malgré-nous from Moselle and Alsace forcibly incorporated from August 1942 into the German army, but also forcibly conscripted Luxembourgers. 18,000 men were interned in Camp 188. Six to eight thousand died there. In addition, several hundred French or Belgian prisoners of war, assigned to stalags liberated by the Red Army, passed through the Tambow camp. There they were subjected to deplorable working and living conditions before, for the survivors, being repatriated via Odessa.
Diese beiden Obelisken sind den Toten der beiden Weltkriege gewidmet. Eine davon ist insbesondere dazu gedacht, die Einwohner von Molsheim zu ehren, die zwischen 1942 und 1945 in russischen Gefangenenlagern verschwunden sind; die berühmteste ist die von Tambow. Es begrüßte weitgehend die ab August 1942 zwangsweise in die deutsche Wehrmacht eingegliederten, aber auch zwangsrekrutierten Luxemburger aus der Mosel und dem Elsass. 18.000 Männer wurden im Lager 188 interniert. Sechs- bis achttausend starben dort. Darüber hinaus durchquerten mehrere hundert französische oder belgische Kriegsgefangene, die den von der Roten Armee befreiten Stalags zugeteilt waren, das Lager Tambow. Sie waren dort erbärmlichen Arbeits- und Lebensbedingungen ausgesetzt, bevor sie für die Überlebenden über Odessa repatriiert wurden.
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Construit en un temps record de 33 mois par l’architecte Christophe Wambser, ce sanctuaire est consacré en août 1608 par l’évêque de Bâle, Guillaume de Baldenstein. L’église reste affectée au collège jusqu’à sa suppression. Après la Révolution, elle devient l’église paroissiale de Molsheim. Sous le porche nord est dressée une grande croix, datée de 1480, amenée par les chartreux de Strasbourg en 1626. Le sanctuaire abrite un coffret reliquaire contenant le crâne de saint Materne, apôtre de l’Alsace et patron de l’église des jésuites. Cette relique fut donnée par le cardinal Charles de Lorraine en 1604. Le coffret, d’abord daté du XIIe siècle, serait plutôt une copie d’un faussaire du XIXe ! Dans le remplage de la sixième baie du bas-côté nord, vous découvrez un vitrail du XIVe siècle représentant sainte Lucie. Il provient de l’hôpital médiéval. Ne manquez pas le superbe gisant de l’évêque strasbourgeois du début du XIVe siècle, Jean de Dirpheim, bienfaiteur de Molsheim. Autre prélat, Guillaume de Diest possède une stèle réalisée en 1394 pour son investiture. Il fut par la suite jugé pour avoir dilapidé l’argent de l’évêché ! Une statue de la Vierge à l’Enfant de 1510 se dresse dans le chœur; elle est attribuée à Nicolas de Haguenau. Admirables sont également les huit portes au riche décor Renaissance. Na manquez pas la peinture murale dans la chapelle Saint-Ignace, qui représente les armoiries de Léopold d’Autriche, administrateur de l’évêché de Strasbourg entre 1607 et 1625, frère de l’empereur Ferdinand II et généreux donateur du collège jésuite de Molsheim. A voir aussi les tableaux relatant la vie de saint Ignace de Loyola, les fonts baptismaux de 1624 et la chaire de 1631 très richement décorés, et l’orgue de Silbermann, réalisé en 1781. Les décors des chapelles du transept, datant du milieu du XVIIe siècle, constituent le seul exemple du style jésuite en Alsace, avec leurs motifs figurés et autres en stuc.
Built in a record time of 33 months by the architect Christophe Wambser, this sanctuary was consecrated in August 1608 by the Bishop of Basel, Guillaume de Baldenstein. The church remained assigned to the college until its suppression. After the Revolution, it became the parish church of Molsheim. Under the north porch stands a large cross, dated 1480, brought by the Carthusians of Strasbourg in 1626. The church houses a reliquary box containing the skull of Saint Materne, apostle of Alsace and patron of the Jesuit church. This relic was donated by Cardinal Charles of Lorraine in 1604. The box, initially dated to the 12th century, is more likely to be a copy by a 19th century forger! In the tracery of the sixth bay of the north aisle, you will discover a 14th century stained glass window representing Saint Lucy. It comes from the medieval hospital. Don’t miss the superb recumbent statue of the early 14th-century Strasbourg bishop, Jean de Dirpheim, a benefactor of Molsheim. Another prelate, Guillaume de Diest, has a stele made in 1394 for his investiture. He was later tried for having squandered the bishopric’s money! A statue of the Virgin and Child from 1510 stands in the choir; it is attributed to Nicolas de Haguenau. Also admirable are the eight doors with their rich Renaissance decoration. Don’t miss the mural in the Saint-Ignace chapel, which depicts the coat of arms of Leopold of Austria, administrator of the bishopric of Strasbourg between 1607 and 1625, brother of Emperor Ferdinand II and generous donor to the Jesuit college of Molsheim. Also worth seeing are the paintings depicting the life of Saint Ignatius of Loyola, the very richly decorated baptismal font from 1624 and the pulpit from 1631, and the Silbermann organ, built in 1781. The decorations of the chapels of the transept, dating from the middle of the 17th century, constitute the only example of the Jesuit style in Alsace, with their figurative and other motifs in stucco.
Dieses vom Architekten Christophe Wambser in einer Rekordzeit von 33 Monaten erbaute Heiligtum wurde im August 1608 vom Basler Bischof Wilhelm von Baldenstein geweiht. Die Kirche blieb bis zu ihrer Auflösung dem Kollegium zugeordnet. Nach der Revolution wurde sie zur Pfarrkirche von Molsheim. Unter der Nordvorhalle steht ein großes Kreuz aus dem Jahr 1480, das 1626 von den Straßburger Kartäusern mitgebracht wurde. In der Kirche befindet sich ein Reliquienkasten mit dem Schädel der Heiligen Materne, Apostel des Elsass und Schutzpatron der Jesuitenkirche. Diese Reliquie wurde 1604 von Kardinal Karl von Lothringen geschenkt. Die erstmals auf das 12. Jahrhundert datierte Schatulle wäre eher eine Kopie eines Fälschers aus dem 19. Jahrhundert! Im Maßwerk des sechsten Jochs des Nordschiffs entdecken Sie ein Buntglasfenster aus dem 14. Jahrhundert, das die heilige Lucia darstellt. Es stammt aus dem mittelalterlichen Krankenhaus. Verpassen Sie nicht die prächtige liegende Figur des Straßburger Bischofs aus dem frühen 14. Jahrhundert, Jean de Dirpheim, Wohltäter von Molsheim. Ein anderer Prälat, Wilhelm von Diest, ließ 1394 für seine Investitur eine Stele anfertigen. Später wurde ihm der Prozess gemacht, weil er das Geld des Bistums verschwendet hatte! Im Altarraum steht eine Statue der Jungfrau mit Kind aus dem Jahr 1510; es wird Nicolas de Haguenau zugeschrieben. Bewundernswert sind auch die acht Türen mit ihrer reichen Renaissancedekoration. Verpassen Sie nicht das Wandgemälde in der Kapelle Saint-Ignace, das das Wappen von Leopold von Österreich darstellt, Administrator des Bistums Straßburg zwischen 1607 und 1625, Bruder von Kaiser Ferdinand II. und großzügiger Spender des Jesuitenkollegs von Molsheim. Sehenswert sind auch die Gemälde über das Leben des Heiligen Ignatius von Loyola, das sehr reich verzierte Taufbecken von 1624 und die Kanzel von 1631 sowie die Silbermann-Orgel von 1781. Die Dekorationen der Querschiffkapellen stammen aus der Mitte aus dem 17. Jahrhundert sind mit ihren Figuren- und anderen Stuckmotiven das einzige Beispiel des Jesuitenstils im Elsass.
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Au 10, rue Notre-Dame se trouve le presbytère catholique bâti en 1628. Il est l’une des anciennes résidences des chanoines-comtes du Grand Chapitre. La demeure, remaniée en 172O, possède deux tourelles d’escalier hors-œuvre. Elle a compté parmi ses propriétaires Philippe de Hasselt, médecin du roi, le comte André de Pollerecky ou le receveur François Courbé. En 1840, les chanoinesses du couvent Saint-Augustin y installent leur aumônerie. Son affectation actuelle remonte à 1957.
At 10, rue Notre-Dame is the Catholic presbytery built in 1628. It is one of the former residences of the canons-counts of the Grand Chapitre. The residence, remodeled in 1720, has two external staircase turrets. Its owners included Philippe de Hasselt, the king’s physician, Count André de Pollerecky and the receiver François Courbé. The canonesses of the Saint-Augustin convent set up their chaplaincy there in 1840. Its current use dates back to 1957.
In der Rue Notre-Dame Nr. 10 befindet sich das 1628 erbaute katholische Presbyterium. Es handelt sich um eine der ehemaligen Residenzen der Kanoniker und Grafen des Großkapitels. Das 1720 umgebaute Wohnhaus verfügt über zwei Treppentürme über dem Werk. Zu seinen Besitzern gehörten Philippe de Hasselt, der Leibarzt des Königs, Graf André de Pollerecky und der Verwalter François Courbé. Die Kanoninnen des Klosters Saint-Augustin richteten dort 1840 ihre Seelsorge ein. Die heutige Aufgabe geht auf das Jahr 1957 zurück.
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Siège de la première université alsacienne, le collège des Jésuites devient collège épiscopal en 1765, lors de l’expulsion de la Compagnie de Jésus. Entre 1804 et 1815, les bâtiments servent de résidence sénatoriale au maréchal Kellermann, duc de Valmy. De 1827 à 1834, ils abritent une école supérieure de théologie, la « Petite Sorbonne » fondée par Monseigneur Le Pape de Trevern, puis sont acquis par les chanoinesses de Saint-Augustin.
Home of the first Alsatian university, the Jesuit college became an episcopal college in 1765, following the expulsion of the Society of Jesus. Between 1804 and 1815, the buildings served as a senatorial residence for Marshal Kellermann, Duke of Valmy. From 1827 to 1834, they housed a higher school of theology, the « Petite Sorbonne » founded by Monseigneur Le Pape de Trevern, then were acquired by the canonesses of Saint-Augustin.
Das Jesuitenkolleg, Sitz der ersten elsässischen Universität, wurde 1765 nach der Vertreibung der Gesellschaft Jesu in ein bischöfliches College umgewandelt. Zwischen 1804 und 1815 dienten die Gebäude als senatorische Residenz von Marschall Kellermann, Herzog von Valmy. Von 1827 bis 1834 beherbergten sie eine höhere theologische Schule, die „Petite Sorbonne“, die von Monseigneur Le Pape de Trevern gegründet wurde, und wurden dann von den Kanoninnen von Saint-Augustin erworben.
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Disons le d’emblée: la chapelle Notre Dame est un chef d’œuvre architectural du Second Empire. Après la Révolution française, les bâtiments de l’ancien Collège des Jésuites furent occupés par la Sénatorerie du maréchal François Kellermann, duc de Valmy, puis par la Petite Sorbonne (1827-1834), fondée par l’évêque Le Pape Trévern. En 1836, les Chanoinesses régulières de Saint Augustin de Dieuze y installèrent un pensionnat. Pendant un siècle, elles assurèrent l’instruction des jeunes filles de la région, jusqu’à la fermeture de l’établissement, en 1954. Entre 1864 et 1867, l’architecte lorrain Claude Vautrin édifia la chapelle des Chanoinesses, dédiée au Sacré-Cœur. Il privilégia un style néo-médiéval et un plan cruciforme. La façade principale est percée d’un portail à colonnettes et d’une rose monumentale, ornée de vitraux dus au peintre-verrier Petit-Gérard. Mais l’originalité de ce sanctuaire se situe dans l’intérieur du vaisseau à quatre travées soutenues par des contreforts. Il est subdivisé en trois nefs d’égale hauteur, séparées par deux rangées de piliers soutenant les voûtes. De simples colonnes, ces supports deviennent, à mi-hauteur, des faisceaux de quatre colonnettes. Cette conception inédite donne à cette triple halle une immense valeur architecturale. La chapelle possède un chœur polygonal, séparé de la nef par une grille, comme l’exigeait la règle de l’Ordre. L’ensemble présente un superbe décor polychrome. On peut admirer les statues de saint Pierre Fourier, fondateur de l’ordre en 1597, et de saint Augustin. L’association « Les Amis de la chapelle Notre-Dame » l’ont restaurée et rendue au culte en 1984.
Let’s say it right away: the Notre Dame chapel is an architectural masterpiece of the Second Empire. After the French Revolution, the buildings of the former Jesuit College were occupied by the Senatorship of Marshal François Kellermann, Duke of Valmy, then by the Petite Sorbonne (1827-1834), founded by Bishop Le Pape Trévern. In 1836, the Regular Canonesses of Saint Augustin de Dieuze set up a boarding school there. For a century, they provided education for young girls in the region, until the establishment closed in 1954. Between 1864 and 1867, the Lorraine architect Claude Vautrin built the Canonesses’ chapel, dedicated to the Sacred Heart. He favored a neo-medieval style and a cruciform plan. The main façade is pierced by a portal with small columns and a monumental rose window, decorated with stained glass windows by the glass painter Petit-Gérard. But the originality of this sanctuary lies in the interior of the nave with four bays supported by buttresses. It is subdivided into three naves of equal height, separated by two rows of pillars supporting the vaults. From simple columns, these supports become, at mid-height, bundles of four small columns. This original design gives this triple hall an immense architectural value. The chapel has a polygonal choir, separated from the nave by a grille, as required by the rule of the Order. The whole has a superb polychrome decoration. You can admire the statues of Saint Pierre Fourier, founder of the order in 1597, and Saint Augustine. The association « Les Amis de la chapelle Notre-Dame » restored it and returned it to worship in 1984.
Sagen wir es gleich: Die Kapelle Notre Dame ist ein architektonisches Meisterwerk des Zweiten Kaiserreichs. Nach der Französischen Revolution wurden die Gebäude des ehemaligen Jesuitenkollegs vom Senat von Marschall François Kellermann, Herzog von Valmy, und dann von der Petite Sorbonne (1827-1834) bewohnt, die von Bischof Le Pape Trévern gegründet wurde. Im Jahr 1836 richteten die Ordensdamen von Saint Augustin de Dieuze dort ein Internat ein. Ein Jahrhundert lang boten sie jungen Mädchen in der Region Bildung an, bis die Einrichtung 1954 geschlossen wurde. Zwischen 1864 und 1867 baute der lothringische Architekt Claude Vautrin die Kapelle der Kanoninnen, die dem Heiligen Herzen gewidmet ist. Er bevorzugte einen neomittelalterlichen Stil und einen kreuzförmigen Grundriss. Die Hauptfassade wird von einem Portal mit Säulen und einer monumentalen Rose durchbrochen, die mit Buntglasfenstern des Glasmalers Petit-Gérard verziert ist. Aber die Originalität dieses Heiligtums liegt im Inneren des Schiffes mit vier von Strebepfeilern getragenen Buchten. Es ist in drei gleich hohe Schiffe unterteilt, die durch zwei Säulenreihen getrennt sind, die die Gewölbe tragen. Aus einfachen Säulen werden diese Stützen auf halber Höhe zu Bündeln von vier Säulen. Dieses einzigartige Design verleiht dieser Dreifachhalle einen immensen architektonischen Wert. Die Kapelle verfügt über einen polygonalen Chor, der vom Kirchenschiff durch ein Gitter getrennt ist, wie es die Ordensregel vorschreibt. Das Ganze hat eine hervorragende polychrome Dekoration. Sie können die Statuen des Heiligen Pierre Fourier, des Ordensgründers im Jahr 1597, und des Heiligen Augustinus bewundern. Der Verein „Freunde der Kapelle Notre-Dame“ restaurierte sie und stellte sie 1984 wieder dem Gottesdienst zur Verfügung.
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Ettore Bugatti est né en 1881 à Milan. Cet industriel et inventeur italien fut naturalisé français peu avant son décès. Il est issu d’une famille d’artistes dont son frère, le célèbre sculpteur animalier Rembrandt Bugatti. En 1895, il reçoit un tricycle à moteur qu’il modifie. Il se découvre ainsi une passion pour la mécanique. En 1899, il bricole son premier véhicule à quatre roues. Puis il participe ensuite à des courses d’automobiles et de motos-tricycles en Italie. En 1902, la société alsacienne De Dietrich à la recherche de nouveaux talents l’embauche pour créer des voitures, avec Amédée Bollée et Émile Mathis pour la commercialisation. En 1909, Ettore fonde sa propre marque à Molsheim, alors en territoire allemand. Il s’installe dans une superbe villa dont il fait le siège social de sa marque «EB Bugatti» Il multiplie les modèles de bolides, toujours plus rapides, plus fiables et plus beaux. Face à la crise de 1929, il sauve son entreprise de la ruine en fabriquant 80 autorails, Pilote d’essai à l’occasion, son fils et associé, Jean, se tue en août 1939. Ettore Bugatti ne se remettra pas de ce drame. Dépossédé par les allemands en 1940 ; il tente de repartir après la Libération. Mais à l’âge de 65 ans, Ettore Bugatti meurt d’épuisement, à la suite d’une congestion cérébrale. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise, avant d’être transféré à Dorlisheim en 1955. En 37 ans, il a déposé un millier de brevets et fabriqué 7 500 voitures, toutes entrées dans la légende. Bugatti est aussi détenteur d’un extraordinaire palmarès sportif avec plus de 10 000 victoires et 37 records. Cette statue en bronze est due à Marièle Gissinger. Elle fut réalisée pour le centenaire de la création des usines Bugatti à Molsheim, en 2009.
Ettore Bugatti was born in 1881 in Milan. This Italian industrialist and inventor was naturalized French shortly before his death. He came from a family of artists including his brother, the famous animal sculptor Rembrandt Bugatti. In 1895, he received a motor tricycle that he modified. He thus discovered a passion for mechanics. In 1899, he tinkered with his first four-wheeled vehicle. He then took part in automobile and motorcycle-tricycle races in Italy. In 1902, the Alsatian company De Dietrich, looking for new talent, hired him to create cars, with Amédée Bollée and Émile Mathis for marketing. In 1909, Ettore founded his own brand in Molsheim, then in German territory. He settled in a superb villa which he made the headquarters of his brand « EB Bugatti ». He multiplied the models of racing cars, always faster, more reliable and more beautiful. Faced with the crisis of 1929, he saved his company from ruin by manufacturing 80 railcars. Occasional test driver, his son and partner, Jean, was killed in August 1939. Ettore Bugatti would not recover from this tragedy. Dispossessed by the Germans in 1940; he tried to leave again after the Liberation. But at the age of 65, Ettore Bugatti died of exhaustion, following a cerebral congestion. He is buried in the Père-Lachaise cemetery, before being transferred to Dorlisheim in 1955. In 37 years, he filed a thousand patents and manufactured 7,500 cars, all of which have become legendary. Bugatti also has an extraordinary sporting record with more than 10,000 victories and 37 records. This bronze statue is by Marièle Gissinger. It was created for the centenary of the creation of the Bugatti factories in Molsheim, in 2009.
Ettore Bugatti wurde 1881 in Mailand geboren.Dieser italienische Industrielle und Erfinder wurde kurz vor seinem Tod als Franzose eingebürgert. Er stammt aus einer Künstlerfamilie, zu der auch sein Bruder, der berühmte Tierbildhauer Rembrandt Bugatti, gehört. 1895 erhielt er ein motorisiertes Dreirad, das er umbaute. So entdeckte er seine Leidenschaft für die Mechanik. 1899 baute er sein erstes vierrädriges Fahrzeug. Anschließend nahm er an Auto- und Motorrad-Dreiradrennen in Italien teil. Im Jahr 1902 beauftragte ihn das elsässische Unternehmen De Dietrich auf der Suche nach neuen Talenten mit der Entwicklung von Autos, zusammen mit Amédée Bollée und Émile Mathis mit der Vermarktung. 1909 gründete Ettore seine eigene Marke in Molsheim, damals auf deutschem Gebiet. Er bezog eine prächtige Villa, die er zum Hauptsitz seiner Marke „EB Bugatti“ machte. Er vervielfachte die Automodelle, die immer schneller, zuverlässiger und schöner wurden. Angesichts der Krise von 1929 rettete er sein Unternehmen vor dem Ruin, indem er 80 Triebwagen herstellte. Im August 1939 kam sein Sohn und Partner Jean ums Leben. Ettore Bugatti erholte sich nicht von dieser Tragödie. 1940 von den Deutschen enteignet; Nach der Befreiung versuchte er erneut, das Land zu verlassen. Doch im Alter von 65 Jahren starb Ettore Bugatti an Erschöpfung infolge einer Gehirnstauung. Er wurde auf dem Friedhof Père-Lachaise beigesetzt, bevor er 1955 nach Dorlisheim überführt wurde. In 37 Jahren meldete er tausend Patente an und stellte 7.500 Autos her, die allesamt legendär wurden. Auch im sportlichen Bereich kann Bugatti mit mehr als 10.000 Siegen und 37 Rekorden eine außergewöhnliche Bilanz vorweisen. Diese Bronzestatue ist Marièle Gissinger zu verdanken. Es wurde anlässlich des 100. Jahrestages der Gründung der Bugatti-Fabriken in Molsheim im Jahr 2009 hergestellt.
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Conçue en 1924 dans les ateliers Bugatti de Molsheim-Dorlisheim, la Type 35 connaît de nombreuses évolutions mécaniques, concernant surtout son moteur à huit cylindres en ligne. Si elle n’est pas particulièrement puissante, ses différents moteurs développant entre 60 et 140 chevaux, la Type 35 domine les Grand Prix pendant près d’une décennie, grâce à son comportement routier sain et à sa fiabilité. Les pilotes d’usine, de même que les gentlemen driver ayant acquis une Type 35, vont en effet écrire la légende de Bugatti en gagnant plus de 2 000 courses, tant sur circuit que lors de courses de côte. Le mythe des « Pur-sang » Bugatti est né. Cette sculpture en bronze a été réalisée par François Chevallier.
Designed in 1924 in the Bugatti workshops in Molsheim-Dorlisheim, the Type 35 underwent many mechanical developments, especially concerning its eight-cylinder in-line engine. Although it was not particularly powerful, its various engines developing between 60 and 140 horsepower, the Type 35 dominated the Grand Prix for almost a decade, thanks to its healthy road handling and reliability. The factory drivers, as well as the gentlemen drivers who had acquired a Type 35, would indeed write the Bugatti legend by winning more than 2,000 races, both on the circuit and in hill climbs. The myth of the Bugatti « Thoroughbreds » was born. This bronze sculpture was created by François Chevallier.
Der 1924 in den Bugatti-Werkstätten in Molsheim-Dorlisheim entworfene Typ 35 erfuhr zahlreiche mechanische Weiterentwicklungen, insbesondere hinsichtlich seines Achtzylinder-Reihenmotors. Obwohl er nicht besonders leistungsstark war und seine verschiedenen Motoren zwischen 60 und 140 PS leisteten, dominierte der Typ 35 dank seines gesunden Handlings und seiner Zuverlässigkeit fast ein Jahrzehnt lang den Grand Prix. Sowohl die Werksfahrer als auch die Herrenfahrer, die einen Typ 35 erwarben, schrieben die Bugatti-Legende, indem sie mehr als 2.000 Rennen gewannen, sowohl auf der Rennstrecke als auch bei Bergrennen. Der Mythos des Bugatti „Thoroughbred“ war geboren. Diese Bronzeskulptur wurde von François Chevallier geschaffen.
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Liée à l’émergence de Molsheim en tant que ville, la construction des fortifications est inséparable du contexte de l’époque, à savoir la rivalité entre l’évêque de Strasbourg et le souverain du Saint-Empire romain germanique. Succédant à une enceinte primitive en terre et en bois, les remparts de la cité sont élevés vers le milieu du XIIIe siècle. Leur agencement est perfectionné par la suite. D’une longueur totale de 2200 mètres, la muraille est à l’origine couronnée d’un parapet garni de meurtrières et d’embrasures de tir. L’enceinte englobe un quadrilatère mesurant environ cinq cents mètres de largeur (du sud au nord) sur six cents mètres de longueur, d’Est en Ouest. L’ouvrage est haut de sept à huit mètres ; il présente à la base une largeur qui varie entre 90 centimètres et 1,70 mètre. De nombreux escaliers intérieurs permettaient d’accéder au sommet.
Linked to the emergence of Molsheim as a city, the construction of the fortifications is inseparable from the context of the time, namely the rivalry between the Bishop of Strasbourg and the sovereign of the Holy Roman Empire. Succeeding a primitive earth and wood enclosure, the city ramparts were built around the middle of the 13th century. Their layout was subsequently perfected. With a total length of 2,200 meters, the wall was originally crowned with a parapet fitted with loopholes and firing embrasures. The enclosure encompasses a quadrilateral measuring approximately five hundred meters wide (from south to north) by six hundred meters long, from east to west. The structure is seven to eight meters high; its base has a width that varies between 90 centimeters and 1.70 meters. Numerous internal staircases provided access to the summit.
Der Bau der Befestigungsanlagen ist mit der Entstehung Molsheims als Stadt verbunden und untrennbar mit dem damaligen Kontext verbunden, nämlich der Rivalität zwischen dem Bischof von Straßburg und dem Herrscher des Heiligen Römischen Reiches. Als Nachfolger einer primitiven Einfriedung aus Erde und Holz wurden um die Mitte des 13. Jahrhunderts die Stadtmauern errichtet. Ihre Anordnung wird anschließend perfektioniert. Die insgesamt 2.200 Meter lange Mauer war ursprünglich mit einer Brüstung gekrönt, die mit Schießscharten und Schießscharten ausgestattet war. Die Anlage umfasst ein Viereck mit einer Breite von etwa fünfhundert Metern (von Süden nach Norden) und einer Länge von sechshundert Metern von Osten nach Westen. Das Werk ist sieben bis acht Meter hoch; An der Basis hat es eine Breite, die zwischen 90 Zentimeter und 1,70 Meter variiert. Zahlreiche Innentreppen ermöglichten den Zugang zum Gipfel.
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Construite en 1860 dans la parc de l’église des Jésuites, cet oratoire néo-gothique correspond à l’ancienne chapelle des chanoinesses. Cet édifice comporte un porche, une nef voûtée et un petit chœur. La chapelle est abandonnée, les dépouilles des religieuses décédées à Molsheim ayant été transférées au cimetière communal.
Built in 1860 in the park of the Jesuit church, this neo-Gothic oratory corresponds to the former chapel of the canonesses. This building has a porch, a vaulted nave and a small choir. The chapel is abandoned, the remains of the nuns who died in Molsheim having been transferred to the communal cemetery.
Dieses 1860 im Park der Jesuitenkirche erbaute neugotische Oratorium entspricht der ehemaligen Kapelle der Stiftsdamen. Dieses Gebäude verfügt über eine Vorhalle, ein gewölbtes Kirchenschiff und einen kleinen Chor. Die Kapelle ist verlassen, die sterblichen Überreste der in Molsheim verstorbenen Nonnen wurden auf den städtischen Friedhof überführt.
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Située rue de la Gare, la poste a été édifiée en 1908 , pendant l’ annexion allemande. Elle est conçue dans le style historisant de l’époque, avec une tourelle latérale abritant un escalier en bois. L’endroit fut choisi aussi pour sa proximité avec la gare, installée en 1864. La cité comptait à l’époque 3200 âmes (9360 en 2021)
Located on Rue de la Gare, the post office was built in 1908, during the German annexation. It is designed in the historicizing style of the time, with a side turret housing a wooden staircase. The location was also chosen for its proximity to the train station, installed in 1864. At the time, the city had 3,200 souls (9,360 in 2021)
Das Postamt befindet sich in der Rue de la Gare und wurde 1908 während der deutschen Annexion erbaut.
Es ist im historistischen Stil der damaligen Zeit gestaltet und verfügt über einen seitlichen Türmchen, in dem sich eine Holztreppe befindet. Der Standort wurde auch aufgrund der Nähe zum 1864 errichteten Bahnhof ausgewählt. Die Stadt hatte damals 3.200 Einwohner (9.360 im Jahr 2021).
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La porte des Forgerons, ou Schmiedtor, date du début du XIVe siècle. Elle est la dernière des ouvertures de l’enceinte médiévale subsistante. Précédé d’un pont-levis, le passage en arc brisé était protégé par une herse. Au XVIIe siècle, sont accolées au rempart, de part et d’autre de la porte, deux bâtisses. L’une, à gauche, sert à prélever des taxes sur les marchandises entrant et sortant de la cité. L’autre, à droite abrite le corps de garde. Elle donne accès à la tour où se situent les cachots. La statue de la Vierge est installée en 1868. Forgée en 1412 par André II de Colmar, la cloche au sommet de la porte provient de l’ancienne église Saint-Georges. Elle a été hissée là après la Révolution. Le bourdon sonne l’angélus, le glas, les offices et le couvre-feu. Il est décoré par des symboles en relief des quatre évangélistes. Musicalement, cette cloche est l’une des plus intéressante du XVe siècle en Europe.
The Blacksmiths’ Gate, or Schmiedtor, dates from the beginning of the 14th century. It is the last of the remaining openings in the medieval wall. Preceded by a drawbridge, the pointed arch passage was protected by a portcullis. In the 17th century, two buildings were attached to the rampart, on either side of the gate. One, on the left, is used to collect taxes on goods entering and leaving the city. The other, on the right, houses the guardhouse. It provides access to the tower where the dungeons are located. The statue of the Virgin was installed in 1868. Forged in 1412 by Andrew II of Colmar, the bell at the top of the gate comes from the old Saint-Georges church. It was hoisted there after the Revolution. The bell sounds the Angelus, the knell, the services and the curfew. It is decorated with symbols in relief of the four evangelists. Musically, this bell is one of the most interesting of the 15th century in Europe.
Das Schmiedetor bzw. Schmiedtor stammt aus dem Anfang des 14. Jahrhunderts. Es ist die letzte Öffnung der erhaltenen mittelalterlichen Anlage. Der Spitzbogendurchgang, dem eine Zugbrücke vorgelagert war, war durch ein Fallgitter geschützt. Im 17. Jahrhundert wurden auf beiden Seiten des Tores zwei Gebäude an den Wall angebaut. Einer auf der linken Seite dient der Erhebung von Steuern auf Waren, die in die Stadt ein- und ausfahren. Das andere, auf der rechten Seite, beherbergt das Wachhaus. Es ermöglicht den Zugang zum Turm, in dem sich die Kerker befinden. Die Statue der Jungfrau wurde 1868 aufgestellt. Die Glocke oben an der Tür wurde 1412 von André II. von Colmar geschmiedet und stammt aus der alten Saint-Georges-Kirche. Es wurde dort nach der Revolution errichtet. Die Drohne erklingt zum Angelusgebet, zum Todesstoß, zu den Ämtern und zur Ausgangssperre. Es ist mit Reliefsymbolen der vier Evangelisten verziert. Musikalisch ist diese Glocke eine der interessantesten aus dem 15. Jahrhundert in Europa.
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Datant de 1832 et signé par l’architecte Samain, ce bâtiment prend la place de trois autres détruits pour l’occasion : l’ancien hôtel de ville gothique, le manoir des Mullenheim et le dépôt des archives. C’est un souci de modernité qui a présidé à ces transformations. La façade est animée par un avant-corps en ressaut coiffé d’un large fronton triangulaire. Les ouvertures du rez-de-chaussée correspondent à l’ancien marché couvert, tandis que la porte cochère médiane est surmontée d’un balcon en fer forgé. La magistrature était constituée autrefois par un prévôt, quatre bourgmestres et huit conseillers.
Dating from 1832 and designed by the architect Samain, this building takes the place of three others destroyed for the occasion: the old Gothic town hall, the Mullenheim manor and the archives repository. It was a concern for modernity that presided over these transformations. The façade is enlivened by a projecting avant-corps topped with a large triangular pediment. The openings on the ground floor correspond to the old covered market, while the central carriage entrance is topped with a wrought iron balcony. The judiciary was formerly made up of a provost, four mayors and eight councillors.
Dieses Gebäude stammt aus dem Jahr 1832 und wurde vom Architekten Samain entworfen. Es ersetzt drei andere, die zu diesem Anlass zerstört wurden: das alte gotische Rathaus, das Mullenheim-Herrenhaus und das Archivdepot. Es ist die Sorge um die Moderne, die diese Transformationen bestimmt hat. Die Fassade wird durch einen vorspringenden Körper belebt, der von einem großen dreieckigen Giebel gekrönt wird. Die Öffnungen im Erdgeschoss entsprechen der alten Markthalle, während der mittlere Kutscheneingang von einem schmiedeeisernen Balkon gekrönt wird. Die Judikative bestand früher aus einem Propst, vier Bürgermeistern und acht Ratsherren.