Guebwiller – La ville

Durée visite : 8 heures
Moyen : Pédestre

Durée visite : 5 heures
Moyen : Vélo

Occupé dès le VIIIe siècle, Guebwiller s’est formé autour de château de Burgstall et de l’église Saint-Léger. Entre 1270 et 1287, le seigneur-abbé de Murbach l’entoure de remparts. C’est alors la huitième ville d’Alsace par la taille. Mais son enclavement nuit à sa prospérité. Capitale de la principauté ecclésiastique de Murbach, Guebwiller est un pôle administratif et viticole. La tension est vive entre le prince-abbé et ses bourgeois. Aussi la Révolution de 1789 est-elle accueillie avec joie. Les bâtiments religieux sont vendus à des industriels suisses, de confession réformée. Une première usine textile voit le jour en 1793, suivie de nombreuses autres. Le nom de Schlumberger est inséparable de l’essor économique de la ville. Celle-ci devient le deuxième centre industriel du Haut-Rhin, derrière Mulhouse. Manufactures, villas de patrons et cités ouvrières bouleversent le paysage urbain. La population passe de 2 800 à 13 300 entre 1800 et 1905. Le textile entame ensuite un long déclin. Guebwiller développe alors des activités tertiaires qui s’étendent jusqu’à Buhl, Soultz et Issenheim.

Occupied since the 8th century, Guebwiller was formed around Burgstall castle and the Saint-Léger church. Between 1270 and 1287, the lord-abbot of Murbach surrounded it with ramparts. It is then the eighth largest city in Alsace. But its isolation harms its prosperity. Capital of the ecclesiastical principality of Murbach, Guebwiller is an administrative and wine-growing center. Tension is high between the prince-abbot and his bourgeois. Also the Revolution of 1789 was welcomed with joy. The religious buildings were sold to Swiss industrialists of the Reformed faith. The first textile factory was opened in 1793, followed by many others. The Schlumberger name is inseparable from the city’s economic growth. This becomes the second industrial center in Haut-Rhin, behind Mulhouse. Manufactures, bosses’ villas and workers’ housing estates are disrupting the urban landscape. The population fell from 2,800 to 13,300 between 1800 and 1905. Textiles then began a long decline. Guebwiller then developed tertiary activities which extended to Buhl, Soultz and Issenheim.

Guebwiller war seit dem 8. Jahrhundert besiedelt und entstand rund um das Schloss Burgstall und die Kirche Saint-Léger. Zwischen 1270 und 1287 umgab der Abt von Murbach die Burg mit einer Stadtmauer. Damit ist sie die achtgrößte Stadt im Elsass. Aber seine Isolation schadet seinem Wohlstand. Guebwiller ist die Hauptstadt des kirchlichen Fürstentums Murbach und ein Verwaltungs- und Weinbauzentrum. Die Spannungen zwischen dem Fürstabt und seiner Bourgeoisie sind groß. Auch die Revolution von 1789 wurde mit Freude begrüßt. Die Sakralbauten wurden an Schweizer Industrielle des reformierten Glaubens verkauft. Die erste Textilfabrik wurde 1793 eröffnet, viele weitere folgten. Der Name Schlumberger ist untrennbar mit dem Wirtschaftswachstum der Stadt verbunden. Damit entsteht nach Mulhouse das zweite Industriezentrum im Département Haut-Rhin. Manufakturen, Chefvillen und Arbeitersiedlungen stören das Stadtbild. Die Bevölkerungszahl sank zwischen 1800 und 1905 von 2.800 auf 13.300. Danach begann ein langer Niedergang in der Textilbranche. Guebwiller entwickelte dann tertiäre Aktivitäten, die sich auf Buhl, Soultz und Issenheim erstreckten.

(XVIe s.) D’argent au bonnet albanais contourné de gueules, bordé, doublé et retroussé d’azur.

Décorations:

  • Croix de guerre 1914-1918.
    Devise: « vivre libre ou mourir ».
  • Armorial Général de France, Charles D’Hozier (édit de 1696)
    1er volume, Haute et Basse Alsace, folio No 4.

Argent with an Albanian cap contoured gules, bordered, lined and turned up azure.

Decorations:

  • War Cross 1914-1918.
  • Motto: “live free or die”.
  • Armorial General of France, Charles D’Hozier (edit of 1696)
  • 1st volume, Haute et Basse Alsace, folio No 4.

Argent mit einer albanischen Kappe konturierten Gules, eingefasst, gefüttert und azurblau nach oben gedreht.

Dekorationen:

  • Kriegskreuz 1914-1918.
  • Motto: „Frei leben oder sterben“.
  • Wappengeneral von Frankreich, Charles D’Hozier (Ausgabe von 1696)
  • 1. Band, Ober- und Unterelsass, Folio Nr. 4.

Les habitants et les habitantes de Guebwiller s’appellent les Guebwillerois et les Guebwilleroises.

The inhabitants of Guebwiller are called Guebwillerois and Guebwilleroises.

Die Einwohner von Guebwiller heißen Guebwillerois und Guebwilleroises.

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Les points de visites

 

Le château précédent est détruit pendant la Guerre de Trente ans. Ce n’est qu’en 1715 que ce bâtiment voit le jour. Le prince-abbé confie les travaux aux architectes Goldbery et Thumb. Abandonnant les éléments défensifs, ils privilégient un plan en U. L’art de vivre du siècle se retrouve dans l’agencement du palais. Cave à vins d’Alsace et de Bourgogne, chapelle, jardins avec verger, bibliothèque, miroirs, tapisseries, cuisine et garde-manger et chaises percées dans chaque appartement ! De nouveaux travaux, menés sous Casimir de Rathsamhausen, donnent au château un vrai air de petit Versailles : parterres, jets d’eau, écuries, pêchers et abricotiers, 400 plantes en pot dont 180 orangers sont ajoutés. Mais en juillet 1789, la colère contenue depuis longtemps explose. Le château est saccagé et la cave vidée en priorité ! Vendu comme bien national, il abrite bientôt une manufacture textile avec quelques 350 ouvriers. Repris en 1805 par les de Bary qui développent le tissage de la soie et du coton. En 1826, la propriété passe aux Schlumberger. Henry Schlumberger la transforme en villa industrielle. Un étage est rajouté, la chapelle démolie, une serre installée, le symbole familial du lion introduit. Son neveu Léon apporte de nouvelles modifications à la fin de XIXe siècle. En 1950, le château est vendu au conseil général, qui l’aménage pour accueillir une Ecole normale de filles. Après 2010, quittant son rôle universitaire, le domaine devient un pôle culturel : Centre d’architecture, documentation, Arts céramiques, et le sympathique personnel de l’office de Tourisme s’y retrouvent.

The previous castle was destroyed during the Thirty Years’ War. It was only in 1715 that this building was built. The prince-abbot entrusted the work to architects Goldbery and Thumb. Abandoning the defensive elements, they favored a U-shaped plan. The art of living of the century is found in the layout of the palace. Alsace and Burgundy wine cellar, chapel, gardens with orchard, library, mirrors, tapestries, kitchen and pantry and chaise lounges in each apartment! New work, carried out under Casimir de Rathsamhausen, gave the castle a real feel of a little Versailles: flowerbeds, fountains, stables, peach and apricot trees, 400 potted plants including 180 orange trees were added. But in July 1789, the long-suppressed anger exploded. The castle is ransacked and the cellar emptied as a priority! Sold as national property, it soon housed a textile factory with some 350 workers. Taken over in 1805 by the de Barys who developed the weaving of silk and cotton. In 1826, the property passed to the Schlumbergers. Henry Schlumberger transformed it into an industrial villa. A floor was added, the chapel demolished, a greenhouse installed, the family symbol of the lion introduced. His nephew Léon made further modifications at the end of the 19th century. In 1950, the castle was sold to the general council, which converted it to accommodate a girls’ normal school. After 2010, leaving its university role, the estate became a cultural center: Center for architecture, documentation, ceramic arts, and the friendly staff of the Tourist office meet there.

Die Vorgängerburg wurde im Dreißigjährigen Krieg zerstört. Erst im Jahr 1715 wurde dieses Gebäude errichtet. Der Fürstabt beauftragte die Architekten Goldbery und Thumb mit der Arbeit. Sie verzichteten auf Verteidigungselemente und bevorzugten einen U-förmigen Grundriss. Die Lebenskunst des Jahrhunderts findet sich im Grundriss des Palastes wieder. Weinkeller im Elsass und Burgund, Kapelle, Gärten mit Obstgarten, Bibliothek, Spiegel, Wandteppiche, Küche und Speisekammer sowie Liegestühle in jeder Wohnung! Neue Arbeiten, die unter Casimir de Rathsamhausen durchgeführt wurden, verliehen dem Schloss ein echtes kleines Versailles-Feeling: Blumenbeete, Brunnen, Ställe, Pfirsich- und Aprikosenbäume sowie 400 Topfpflanzen, darunter 180 Orangenbäume, wurden hinzugefügt. Doch im Juli 1789 brach die lange unterdrückte Wut aus. Das Schloss wird vorrangig geplündert und der Keller geleert! Als Staatseigentum verkauft, beherbergte es bald eine Textilfabrik mit rund 350 Arbeitern. 1805 von den de Barys übernommen, die die Weberei aus Seide und Baumwolle entwickelten. Im Jahr 1826 ging das Anwesen an die Schlumbergers über. Henry Schlumberger verwandelte es in eine Industrievilla. Ein Stockwerk wurde hinzugefügt, die Kapelle abgerissen, ein Gewächshaus errichtet und das Familiensymbol des Löwen eingeführt. Sein Neffe Léon nahm Ende des 19. Jahrhunderts weitere Umbauten vor. 1950 wurde das Schloss an den Generalrat verkauft, der es in eine normale Mädchenschule umwandelte. Nach 2010, als das Anwesen seine universitäre Funktion aufgab, wurde es zu einem Kulturzentrum: Zentrum für Architektur, Dokumentation, Keramikkunst und die freundlichen Mitarbeiter des Tourismusbüros treffen sich dort.

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Au 1, rue du 4-Février se trouve le musée « Théodore Deck ». Ce bâtiment, construit en 1765-1768, était destiné à accueillir les bénédictins devenus chanoines après le transfert, en 1759, de l’abbaye de Murbach à Guebwiller. Six autres résidences furent prévues. Afin de les financer, les revenus de cinq canonicats sur douze y furent consacrés. Elles sont toutes situées autour de l’église Notre-Dame. Le doyen du chapitre habitait la plus importante. Des industriels succédèrent aux chanoines après la Révolution. Ils ont favorisé un décor intérieur de style néo-classique. Cette maison devint en 1984 le musée du Florival, rebaptisé depuis «Théodore Deck», grand céramiste guebwillerois. (Florival est le surnom de la vallée de la Lauch) Il abrite une belle collection principalement régionale : monnaies, métier à tisser, soldats de plomb, objets liturgiques, peintures, céramiques, minéraux, matériel de vigneron.

At 1, rue du 4-Février is the Théodore Deck museum. This building, built in 1765-1768, was intended to accommodate the Benedictines who became canons after the transfer, in 1759, of Murbach Abbey to Guebwiller. Six other residences were planned. In order to finance them, the income of five out of twelve canonicates was devoted to them. They are all located around the Notre-Dame church. The dean of the chapter lived in the most important one. Industrialists succeeded the canons after the Revolution. They favored a neo-classical style interior decor. In 1984 this house became the Florival museum, since renamed “Théodore Deck”, a great ceramist from Guebwiller. (Florival is the nickname of the Lauch valley) It houses a beautiful, mainly regional collection: coins, looms, toy soldiers, liturgical objects, paintings, ceramics, minerals, winegrower’s equipment.

In der Rue du 4-Février 1 befindet sich das Théodore-Deck-Museum. Dieses zwischen 1765 und 1768 erbaute Gebäude sollte die Benediktiner beherbergen, die nach der Verlegung der Abtei Murbach nach Guebwiller im Jahr 1759 Domherren wurden. Sechs weitere Wohnhäuser waren geplant. Um sie zu finanzieren, wurden ihnen die Einkünfte von fünf von zwölf Kanonikaten gewidmet. Sie befinden sich alle rund um die Kirche Notre-Dame. Der Dekan des Kapitels wohnte im wichtigsten. Nach der Revolution folgten die Industriellen den Kanonikern nach. Sie bevorzugten eine Inneneinrichtung im neoklassizistischen Stil. 1984 wurde dieses Haus zum Florival-Museum, das seitdem in „Théodore Deck“, einem großen Keramiker aus Guebwiller, umbenannt wurde. (Florival ist der Spitzname des Lauch-Tals) Es beherbergt eine wunderschöne, hauptsächlich regionale Sammlung: Münzen, Webstühle, Spielzeugsoldaten, liturgische Gegenstände, Gemälde, Keramik, Mineralien, Winzergeräte.

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En 1759, les religieux de Murbach obtiennent leur transfert de leur abbaye à Guebwiller. La règle bénédictine est alors abandonnée, au profit de la constitution d’un chapitre noble. L’architecte bisontin Beuque est chargé de construire leur église. Il privilégie le style néo-classique français, alors inédit en Alsace. Ritter de Vorarlberg succède à Beuque et termine les travaux en 1785. La tour sud n’est achevée qu’en 1845, celle du nord ayant achoppée pour des raisons financières. La façade est d’inspiration antique, avec une superposition des trois ordres classiques : dorique, ionique et corinthien. Les armoiries de prince-abbé surmontent le portail central. La devise latine se traduit par : « Certes cette œuvre est grande ; toutefois elle n’a pas été conçue pour les hommes mais pour Dieu ». Le sculpteur souabe Sporrer a réalisé les statues des sept vertus, du martyre de saint Léger, l’autel de Saint Valentin, les stalles du chœur et le maître-autel avec sa grande richesse symbolique. La superbe chaire est décorée par des médaillons de Moïse et le Christ, inspirés par l’Esprit-Saint. Le texte de saint Luc dit en allemand : «Heureux celui qui écoute la parole de Dieu et la met pratique» A voir, l’épitaphe de Casimir de Rathsamhausen, prince-abbé en 1756, promoteur de l’église Notre-Dame, mort en 1785. Le chemin de croix néo-médiéval date de 1905. Il est l’œuvre de l’atelier colmarien Klem. Les tableaux furent peints par Monique ou Ursula Danisch, filles d’un peintre strasbourgeois du XVIIIe siècle. L’orgue est dû au facteur Rabiny en 1785. Il fut restauré en 1908 par Mutin dans le style symphonique de l’époque.

In 1759, the monks of Murbach obtained their transfer from their abbey to Guebwiller. The Benedictine rule was then abandoned, in favor of the constitution of a noble chapter. The Bisontin architect Beuque is responsible for building their church. He favored the French neo-classical style, then unheard of in Alsace. Ritter of Vorarlberg succeeded Beuque and completed the work in 1785. The south tower was not completed until 1845, the north one having failed for financial reasons. The facade is of ancient inspiration, with a superposition of the three classical orders: Doric, Ionic and Corinthian. The prince-abbot’s coat of arms surmounts the central portal. The Latin motto translates as: Surely this work is great; however it was not designed for men but for God. The Swabian sculptor Sporrer created the statues of the seven virtues, the martyrdom of Saint Leger, the altar of Saint Valentine, the choir stalls and the high altar with its great symbolic richness. The superb pulpit is decorated with medallions of Moses and Christ, inspired by the Holy Spirit. The text of Saint Luke says in German: “Blessed is he who listens to the word of God and puts it into practice” See the epitaph of Casimir de Rathsamhausen, prince-abbot in 1756, promoter of the Notre-Dame church, died in 1785. The neo-medieval stations of the cross date from 1905. It is the work of the Colmar workshop Klem. The paintings were painted by Monique or Ursula Danisch, daughters of an 18th century Strasbourg painter. The organ was created by the maker Rabiny in 1785. It was restored in 1908 by Mutin in the symphonic style of the time.

1759 erreichten die Murbacher Mönche die Übersiedlung von ihrer Abtei nach Guebwiller. Die Benediktinerherrschaft wurde daraufhin zugunsten der Bildung eines Adelskapitels aufgegeben. Der Bisontin-Architekt Beuque ist für den Bau ihrer Kirche verantwortlich. Er bevorzugte den französischen neoklassizistischen Stil, der damals im Elsass unbekannt war. Ritter von Vorarlberg trat die Nachfolge von Beuque an und vollendete die Arbeiten 1785. Der Südturm wurde erst 1845 fertiggestellt, der Nordturm scheiterte aus finanziellen Gründen. Die Fassade ist antik inspiriert und weist eine Überlagerung der drei klassischen Ordnungen auf: dorisch, ionisch und korinthisch. Das Wappen des Fürstabts thront über dem Mittelportal. Das lateinische Motto bedeutet: Sicherlich ist dieses Werk großartig; Allerdings war es nicht für Menschen, sondern für Gott gedacht. Der schwäbische Bildhauer Sporrer schuf die Statuen der sieben Tugenden, das Martyrium des Heiligen Leger, den Altar des Heiligen Valentin, das Chorgestühl und den Hochaltar mit seinem großen symbolischen Reichtum. Die prächtige Kanzel ist mit Medaillons von Moses und Christus geschmückt, die vom Heiligen Geist inspiriert sind. Im Text des Heiligen Lukas heißt es auf Deutsch: „Selig ist, wer auf das Wort Gottes hört und es in die Tat umsetzt.“ Siehe das Epitaph von Casimir de Rathsamhausen, Fürstabt im Jahr 1756, Förderer der Kirche Notre-Dame, gestorben im Jahr 1785. Die neomittelalterlichen Kreuzwegstationen stammen aus dem Jahr 1905. Es handelt sich um ein Werk der Colmarer Werkstatt Klem. Die Gemälde wurden von Monique oder Ursula Danisch gemalt, den Töchtern eines Straßburger Malers aus dem 18. Jahrhundert. Die Orgel wurde 1785 vom Hersteller Rabiny geschaffen. Sie wurde 1908 von Mutin im symphonischen Stil der Zeit restauriert.

 

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Elevée en 1866 en calcaire du Jura, cette fontaine fut donnée à la ville par l’industriel Frédéric de Bary. Elle fut réalisée en Suisse, dans la région de Soleure. Le cygne qui la surmonte suscita l’émoi des paroissiens, qui ne voulaient voir son postérieur tourné vers l’église, et celui des édiles qui ne souhaitaient pas son orientation vers la mairie. Finalement on le tourna vers Soultz!

Built in 1866 in Jura limestone, this fountain was given to the city by the industrialist Frédéric de Bary. It was made in Switzerland, in the Solothurn region. The swan which surmounts it aroused the emotion of the parishioners, who did not want to see its rear facing the church, and that of the city councilors who did not want its orientation towards the town hall. Finally we turned it to Soultz!

Dieser 1866 aus Jura-Kalkstein erbaute Brunnen wurde der Stadt vom Industriellen Frédéric de Bary geschenkt. Es wurde in der Schweiz, in der Region Solothurn, hergestellt. Der Schwan, der ihn überragt, erregte die Aufregung der Gemeindemitglieder, die seine Rückseite nicht zur Kirche hin zeigen wollten, und die der Stadträte, die seine Ausrichtung zum Rathaus nicht sehen wollten. Endlich haben wir uns an Soultz gewandt!

 

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Construite en 1788 par Ritter, cette belle bâtisse, dite Maison Hertz du nom de l’un de ses propriétaires passés, est bordée de jardins sur les côtés et à l’arrière. Maison canoniale à l’origine, elle abrite aujourd’hui des associations. Toitures et baies avec arcades sont remarquables. Gabriel Ignace Ritter, né en 1732 à Andelsbuch, dans le Vorarlberg, et mort en 1813 à Guebwiller, est un architecte alsacien. Son style est celui d’un ornemaniste néoclassique. On lui doit entre autres l’essentiel de l’église Notre-Dame de Guebwiller.

Built in 1788 by Ritter, this beautiful building is bordered by gardens on the sides and rear. Originally a canonical house, it now houses associations. Roofs and bays with arcades are remarkable. Gabriel Ignace Ritter was born in 1732 in Andelsbuch, in Vorarlberg, and died in 1813 in Guebwiller, was an Alsatian architect. His style is that of a neoclassical ornemanist. We owe him, among other things, most of the Notre-Dame church in Guebwiller.

Dieses schöne Gebäude wurde 1788 von Ritter erbaut und ist an den Seiten und auf der Rückseite von Gärten umgeben. Ursprünglich ein Kanonikerhaus, beherbergt es heute Vereine. Bemerkenswert sind Dächer und Erker mit Arkaden. Gabriel Ignace Ritter wurde 1732 in Andelsbuch in Vorarlberg geboren und starb 1813 in Guebwiller. Er war ein elsässischer Architekt. Sein Stil ist der eines neoklassizistischen Ornemanisten. Ihm verdanken wir unter anderem den Großteil der Kirche Notre-Dame in Guebwiller.

 

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Daté de 1721, cet insigne professionnel indique l’activité d’un tonnelier. Ville vigneronne, Guebwiller en comptait un certain nombre. Leur marque était figuré par un maillet encadré de deux daviers, étaux servant à serrer les douves lors du cerclage du tonneau.

Dated 1721, this professional badge indicates the activity of a cooper. A wine-growing town, Guebwiller had a certain number of them. Their mark was represented by a mallet framed by two davits, vices used to tighten the staves when strapping the barrel.

Dieses Berufsabzeichen aus dem Jahr 1721 weist auf die Tätigkeit eines Böttchers hin. Guebwiller, eine Weinbaustadt, hatte eine gewisse Anzahl davon. Ihr Zeichen war ein Hammer, der von zwei Davits umrahmt war, Schraubstöcken, mit denen die Dauben beim Umschnallen des Fasses festgezogen wurden.

 

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Dressée en 1536, cette fontaine était l’une des cents et quelques que comptait Guebwiller en y joignant les puits. Réalisée par un tailleur de pierre de Rouffach, elle est remaniée en 1890 avec le remplacement du bassin octogonal par la vasque actuelle, moins volumineuse.

Built in 1536, this fountain was one of the hundred and so that Guebwiller had, including the wells. Made by a stonemason from Rouffach, it was remodeled in 1890 with the replacement of the octagonal basin with the current, less bulky basin.

Dieser 1536 erbaute Brunnen war einer von hundert Brunnen, die Guebwiller besaß, einschließlich der Brunnen. Es wurde von einem Steinmetz aus Rouffach angefertigt und 1890 umgestaltet, indem das achteckige Becken durch das heutige, weniger wuchtige Becken ersetzt wurde.

 

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Au début du XIVe siècle, les dominicains édifièrent cette église jouxtant leur couvent. Son architecture obéit aux canons des ordres mendiants, à savoir une vaste nef au plafond couvert de charpente, pour recevoir les fidèles venus écouter la prédication, et chœur plus étroit, voûté d’ogives destiné aux offices de la communauté. Les disciples de saint Dominique n’ayant pas de fonction paroissiale se passent de cloches monumentales, un simple clocheton leur suffit. Deux anges accueillent les fidèles au portail sud, les honorant par un encensoir. A partir de 1836, le chœur sert de salle de concert. La nef, un temps marché couvert, devient à son tour lieu de musique en 1960. Des peintures murales superbes décoraient l’église.

At the beginning of the 14th century, the Dominicans built this church adjoining their convent. Its architecture obeys the canons of the mendicant orders, namely a vast nave with a roof covered with timbers, to receive the faithful who come to listen to the preaching, and a narrower choir, with ribbed vaults intended for community services. The disciples of Saint Dominic, not having a parish function, do without monumental bells; a simple pinnacle is enough for them. Two angels welcome the faithful at the south portal, honoring them with a censer. From 1836, the choir served as a concert hall. The nave, once a covered market, in turn became a music venue in 1960. Superb murals decorated the church.

Zu Beginn des 14. Jahrhunderts bauten die Dominikaner diese Kirche neben ihrem Kloster. Seine Architektur folgt den Kanonen der Bettelorden, nämlich ein großes Kirchenschiff mit einem mit Balken gedeckten Dach, um die Gläubigen zu empfangen, die kommen, um der Predigt zu lauschen, und einen schmaleren Chor mit Kreuzrippengewölben, der für Gemeinschaftsgottesdienste bestimmt ist. Die Jünger des Heiligen Dominikus, die keine Pfarrfunktion haben, verzichten auf monumentale Glocken; eine einfache Zinne genügt ihnen. Am Südportal begrüßen zwei Engel die Gläubigen und ehren sie mit einem Weihrauchfass. Ab 1836 diente der Chor als Konzertsaal. Das Kirchenschiff, einst eine Markthalle, wurde 1960 wiederum zu einem Musiklokal. Hervorragende Wandgemälde schmückten die Kirche.

 

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Installés en 1294 à Guebwiller, les dominicains se dotent d’un couvent et d’une église financés par les dons des fidèles, notamment de riches familles nobles de la région. Très dynamique jusqu’à la Révolution, la communauté est dissoute en 1791. Le couvent, racheté comme bien national, sert d’abord d’usine textile. En 1836, l’industriel Bourcart le cède à la ville qui en fait un hôpital, puis un centre musical. Au centre des bâtiments conventuels se situe le cloître. Il ne conserve qu’une seule des sépultures qu’il abritait jadis.

Established in 1294 in Guebwiller, the Dominicans established a convent and a church financed by donations from the faithful, notably from rich noble families in the region. Very dynamic until the Revolution, the community was dissolved in 1791. The convent, purchased as national property, initially served as a textile factory. In 1836, the industrialist Bourcart handed it over to the city, which turned it into a hospital, then a musical center. At the center of the convent buildings is the cloister. It only retains one of the tombs it once housed.

Die Dominikaner gründeten 1294 in Guebwiller ein Kloster und eine Kirche, finanziert durch Spenden der Gläubigen, insbesondere der reichen Adelsfamilien der Region. Die bis zur Revolution sehr dynamische Gemeinschaft wurde 1791 aufgelöst. Das als Staatseigentum erworbene Kloster diente zunächst als Textilfabrik. Im Jahr 1836 übergab der Industrielle Bourcart es der Stadt, die es in ein Krankenhaus und dann in ein Musikzentrum umwandelte. Im Zentrum der Klostergebäude steht der Kreuzgang. Von den Gräbern, die einst darin untergebracht waren, ist nur noch eines erhalten.

 

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Datée du XVIe siècle, cette demeure possédait un porche d’accès à la cour, aujourd’hui disparu. Les communs abritaient un cellier, une écurie et une grange. Au XIXe siècle, l’ensemble fut transformé en logements à l’époque de la forte industrialisation, gourmande en main d’œuvre.

Dating from the 16th century, this residence had a porch leading to the courtyard, which has now disappeared. The outbuildings housed a storeroom, a stable and a barn. In the 19th century, the complex was transformed into housing during the era of strong, labor-intensive industrialization.

Diese Residenz stammt aus dem 16. Jahrhundert und verfügte über eine Veranda, die zum Innenhof führte, die heute verschwunden ist. In den Nebengebäuden befanden sich ein Lagerraum, ein Stall und eine Scheune. Im 19. Jahrhundert wurde der Komplex im Zeitalter der starken, arbeitsintensiven Industrialisierung in Wohnhäuser umgewandelt.

 

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Datée du XVIe siècle, cette demeure possédait un porche d’accès à la cour, aujourd’hui disparu. Les communs abritaient un cellier, une écurie et une grange. Au XIXe siècle, l’ensemble fut transformé en logements à l’époque de la forte industrialisation, gourmande en main d’œuvre.

Dating from the 16th century, this residence had a porch leading to the courtyard, which has now disappeared. The outbuildings housed a storeroom, a stable and a barn. In the 19th century, the complex was transformed into housing during the era of strong, labor-intensive industrialization.

Diese Residenz stammt aus dem 16. Jahrhundert und verfügte über eine Veranda, die zum Innenhof führte, die heute verschwunden ist. In den Nebengebäuden befanden sich ein Lagerraum, ein Stall und eine Scheune. Im 19. Jahrhundert wurde der Komplex im Zeitalter der starken, arbeitsintensiven Industrialisierung in Wohnhäuser umgewandelt.

 

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Datée de 1617, cette demeure bourgeoise abrite depuis l’origine une boutique éclairée par deux baies en plein cintre moulurées. L’écusson de la porte d’entrée comportait initialement un couperet de boucher.

Dated 1617, this bourgeois residence has since the beginning housed a shop lit by two molded semi-circular bay windows. The front door escutcheon initially featured a butcher’s cleaver.

Dieses Bürgerhaus aus dem Jahr 1617 beherbergte von Anfang an ein Geschäft, das durch zwei geformte halbrunde Erkerfenster beleuchtet wurde. Auf dem Wappenschild der Haustür war ursprünglich ein Metzgerbeil abgebildet.

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Réalisée en 1987 par A. Mattauch, cette fresque rappelle le souvenir de ce céramiste, déjà honoré par un lycée, une rue et une auberge. Deck travailla à la redécouverte du secret de fabrication du bleu persan, d’où la tonalité bleue employée ici.

Created in 1987 by A. Mattauch, this fresco recalls the memory of this ceramist, already honored by a high school, a street and an inn. Deck worked to rediscover the secret of making Persian blue, hence the blue tone used here.

Dieses 1987 von A. Mattauch geschaffene Fresko erinnert an diesen Keramiker, der bereits von einem Gymnasium, einer Straße und einem Gasthaus geehrt wurde. Deck arbeitete daran, das Geheimnis der Herstellung von Perserblau wiederzuentdecken, daher der hier verwendete Blauton.

 

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Edifiée en 1628, cette demeure bourgeoise fut élevée selon les canons de l’architecture de la Renaissance. Elle s’ouvre sur un escalier à vis sans noyau central, témoignage de la virtuosité des tailleurs de pierre de l’époque.

Built in 1628, this bourgeois residence was built according to the canons of Renaissance architecture. It opens onto a spiral staircase without a central core, testimony to the virtuosity of the stonemasons of the time.

Diese 1628 erbaute Bürgerresidenz wurde nach den Grundsätzen der Renaissance-Architektur erbaut. Es öffnet sich zu einer Wendeltreppe ohne zentralen Kern, ein Zeugnis der Virtuosität der damaligen Steinmetze.

 

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Bâtie en 1900 par l’architecte Sautier, cette maison a conservé son agencement originel, avec ses lignes ondulantes, lierre, serpent d’Esculape, arbre de vie, très prisées à la Belle Epoque. Le modern style (ou Art nouveau) et les techniques innovantes, avec notamment l’usage du béton armé, sont promues à Guebwiller par Sautier.

Built in 1900 by the architect Sautier, this house has retained its original layout, with its undulating lines, ivy, Aesculapian serpent, tree of life, very popular during the Belle Epoque. Modern style (or Art Nouveau) and innovative techniques, notably the use of reinforced concrete, are promoted in Guebwiller by Sautier.

Das 1900 vom Architekten Sautier erbaute Haus hat seinen ursprünglichen Grundriss mit seinen wellenförmigen Linien, dem Efeu, der Äskulapschlange und dem Baum des Lebens beibehalten, die in der Belle Epoque sehr beliebt waren. Moderner Stil (oder Jugendstil) und innovative Techniken, insbesondere die Verwendung von Stahlbeton, werden in Guebwiller von Sautier gefördert.

 

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L’inscription, gravée en allemand sur l’oriel de la façade, indique que ce bâtiment fut édifié en 1514 pour le riche drapier Marquard Hesser. Un siècle plus tard, il est racheté par l’abbaye de Murbach. Elle y installe l’administration municipale. Un campanile est alors dressé, sa cloche datant, elle, de 1719. Une belle restauration a eu lieu en 1975, avec le dégagement du plafond à poutrage oblique polychrome de la salle du conseil.

The inscription, engraved in German on the oriel window of the facade, indicates that this building was built in 1514 for the rich draper Marquard Hesser. A century later, it was bought by Murbach Abbey. She installed the municipal administration there. A campanile was then erected, its bell dating from 1719. A beautiful restoration took place in 1975, with the removal of the polychrome obliquely beamed ceiling of the council room.

Die in deutscher Sprache im Erker der Fassade eingravierte Inschrift weist darauf hin, dass dieses Gebäude 1514 für den reichen Tuchhändler Marquard Hesser erbaut wurde. Ein Jahrhundert später wurde es vom Kloster Murbach gekauft. Sie richtete dort die Stadtverwaltung ein. Anschließend wurde ein Campanile errichtet, dessen Glocke aus dem Jahr 1719 stammt. Im Jahr 1975 fand eine wunderschöne Restaurierung statt, bei der die polychrome schräge Balkendecke des Ratssaals entfernt wurde.

 

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Edifiée en 1903 par l’architecte local Adolphe Sautier, la maison Nowak abritait à l’origine un magasin de confection sur ses deux premiers niveaux . La partie supérieure offre un exemple typique des lignes courbes, à la mode du début du XXe siècle. Architecte reconnu, Sautier (1870-1944) exerce dans plusieurs domaines, comme l’architecture usinière, la restauration d’édifices, la construction d’édifices publics, de maisons individuelles ou de commerce.

Built in 1903 by the architect Adolphe Sautier, the Nowak house originally housed a clothing store on its first two levels. The upper part offers a typical example of curved lines, fashionable at the beginning of the 20th century. A recognized architect, Sautier (1870-1944) worked in several fields, such as factory architecture, the restoration of buildings, the construction of public buildings, individual houses or businesses.

Das 1903 vom Architekten Adolphe Sautier erbaute Nowak-Haus beherbergte ursprünglich auf seinen ersten beiden Etagen ein Bekleidungsgeschäft. Der obere Teil bietet ein typisches Beispiel für geschwungene Linien, die zu Beginn des 20. Jahrhunderts in Mode waren. Sautier (1870-1944), ein anerkannter Architekt, war in verschiedenen Bereichen tätig, beispielsweise in der Fabrikarchitektur, der Restaurierung von Gebäuden, dem Bau öffentlicher Gebäude, einzelner Häuser oder Unternehmen.

 

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Cette demeure présente un très joli décor en bois finement ciselé dans cette cour intérieure. On parle ici de lambrequins.En architecture, un lambrequin désigne un ornement découpé, souvent ajouré, soit en bois soit en métal, bordant un avant-toit en saillie ou le haut d’une fenêtre.

This residence has a very pretty finely carved wooden decor in this interior courtyard. We are talking here about lambrequins.In architecture, a lambrequin designates a cut-out ornament, often openwork, either in wood or metal, bordering a projecting eaves or the top of a window.

Der Innenhof dieser Residenz verfügt über eine sehr hübsche, fein geschnitzte Holzdekoration. Wir sprechen hier von Lambrequins. In der Architektur bezeichnet ein Lambrequin ein ausgeschnittenes Ornament, oft durchbrochen, entweder aus Holz oder Metall, das eine vorspringende Traufe oder die Oberseite eines Fensters begrenzt.

 

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Construit en 1843, cette maison ouvrière était destinée à accueillir les nouveaux venus, attirés par l’essor industriel des années 1830. Des espaces vides furent comblés par ces constructions, formant le Nouveau Quartier. Les promoteurs proposent des logements collectifs de trois niveaux, dont les étages sont soulignés par des bandeaux de grès rose.

Built in 1843, this workers’ house was intended to accommodate newcomers, attracted by the industrial boom of the 1830s. Empty spaces were filled by these constructions, forming the New Quarter. The developers are offering collective housing on three levels, the floors of which are highlighted by strips of pink sandstone.

Das 1843 erbaute Arbeiterhaus sollte Neuankömmlinge beherbergen, die durch den industriellen Aufschwung in den 1830er Jahren angezogen wurden. Durch diese Bauten wurden leere Räume gefüllt und das Neue Viertel entstand. Die Entwickler bieten Gemeinschaftswohnungen auf drei Ebenen an, deren Böden durch Streifen aus rosa Sandstein hervorgehoben werden.

 

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Ce magasin Modern Style (ou Art nouveau) abrite une librairie depuis le début du XXe siècle. Construit à cette époque par le guebwillerois Sautier, il présente de part et d’autre des portes latérales quatre chouettes. Posées sur des livres et des parchemins, elles symbolisaient le savoir que l’on trouvait à l’intérieur. Le commanditaire était le libraire Boltze, directeur de l’une des plus grandes maisons d’édition scolaires d’Allemagne. Notez les initiales de la librairie « Dubich », qui ont remplacées le « B » d’origine, des éditions Böltze.  Le brisis du toit à la Mansart qui descend plus bas sur les côtés qu’au centre est très original.

This Modern Style (or Art Nouveau) store has housed a bookstore since the beginning of the 20th century. Built at this time by Guebwiller Sautier, it has four owls on either side of the side doors. Placed on books and parchments, they symbolized the knowledge found within. The sponsor was the bookseller Boltze, director of one of the largest educational publishing houses in Germany. Note the initials of the bookstore « Dubich », which replaced the original « B », from Böltze editions.The break in the Mansard roof which goes lower on the sides than in the center is very original.

Dieses Geschäft im modernen Stil (oder Jugendstil) beherbergt seit Beginn des 20. Jahrhunderts eine Buchhandlung. Es wurde zu dieser Zeit von Guebwiller Sautier erbaut und hat auf beiden Seiten der Seitentüren vier Eulen. Auf Büchern und Pergamenten platziert, symbolisierten sie das darin enthaltene Wissen. Sponsor war der Buchhändler Boltze, Leiter eines der größten Bildungsverlage Deutschlands. Beachten Sie die Initialen der Buchhandlung „Dubich“, die das ursprüngliche „B“ aus Böltze-Ausgaben ersetzten.Sehr originell ist der Bruch im Mansardendach, das an den Seiten tiefer geht als in der Mitte.

 

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Construit en 1912 par le très actif Sautier, cet immeuble est en style Nouille mâtiné de néo-classique, témoin de l’éclectisme des architectes de l’époque. Le haut de la rue de la République attirait les commerces les plus prospères. Les propriétaires ont donc essayé de mettre leurs façades au goût de la Belle Epoque. C’était jadis la quincaillerie Weil. Remarquez les baies de dernier étage et l’œil de bœuf, le cartouche avec feston, surmonté d’un fronton cintré ornant le bas de l’aileron du pignon, l’arc surmontant la grande baie.

Built in 1912 by the very active Sautier, this building is in the Nouille style mixed with neo-classical, witness to the eclecticism of the architects of the time. The top of Rue de la République attracted the most prosperous businesses. The owners therefore tried to bring their facades into the style of the Belle Epoque. It used to be the Weil hardware store. Note the top floor bays and the bull’s eye, the cartouche with festoon, topped with an arched pediment adorning the bottom of the gable fin, the arch surmounting the large bay.

Dieses 1912 von dem sehr aktiven Sautier erbaute Gebäude ist im Nouille-Stil mit neoklassizistischen Elementen gehalten und zeugt vom Eklektizismus der damaligen Architekten. Der obere Teil der Rue de la République zog die wohlhabendsten Unternehmen an. Die Eigentümer versuchten daher, ihre Fassaden in den Stil der Belle Epoque zu bringen. Früher war es der Baumarkt Weil. Beachten Sie die Erker im Obergeschoss und das Bullauge, die Kartusche mit Girlande, gekrönt von einem gewölbten Giebel, der die Unterseite der Giebelflosse schmückt, und der Bogen, der den großen Erker überragt.

 

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Construit en 1912 par le très actif Sautier, cet immeuble est en style Nouille mâtiné de néo-classique, témoin de l’éclectisme des architectes de l’époque. Le haut de la rue de la République attirait les commerces les plus prospères. Les propriétaires ont donc essayé de mettre leurs façades au goût de la Belle Epoque. C’était jadis la quincaillerie Weil. Remarquez les baies de dernier étage et l’œil de bœuf, le cartouche avec feston, surmonté d’un fronton cintré ornant le bas de l’aileron du pignon, l’arc surmontant la grande baie.

Built in 1912 by the very active Sautier, this building is in the Nouille style mixed with neo-classical, witness to the eclecticism of the architects of the time. The top of Rue de la République attracted the most prosperous businesses. The owners therefore tried to bring their facades into the style of the Belle Epoque. It used to be the Weil hardware store. Note the top floor bays and the bull’s eye, the cartouche with festoon, topped with an arched pediment adorning the bottom of the gable fin, the arch surmounting the large bay.

Dieses 1912 von dem sehr aktiven Sautier erbaute Gebäude ist im Nouille-Stil mit neoklassizistischen Elementen gehalten und zeugt vom Eklektizismus der damaligen Architekten. Der obere Teil der Rue de la République zog die wohlhabendsten Unternehmen an. Die Eigentümer versuchten daher, ihre Fassaden in den Stil der Belle Epoque zu bringen. Früher war es der Baumarkt Weil. Beachten Sie die Erker im Obergeschoss und das Bullauge, die Kartusche mit Girlande, gekrönt von einem gewölbten Giebel, der die Unterseite der Giebelflosse schmückt, und der Bogen, der den großen Erker überragt.

 

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Au 126, rue de la République, voici les vestiges d’un château mis au jour en 1972. Bâti vers 1200, de plan octogonal, il était le château urbain du prince-abbé de Murbach. Un donjon carré et un puits occupaient son centre. Connu dès le XVe siècle sous le nom de Burgsttall, ou château ruiné, il est alors une résidence bourgeoise.

At 126, rue de la République, here are the remains of a castle unearthed in 1972. Built around 1200, with an octagonal plan, it was the urban castle of the prince-abbot of Murbach. A square keep and a well occupied its center. Known since the 15th century under the name Burgsttall, or ruined castle, it was then a bourgeois residence.

In der Rue de la République 126 befinden sich die Überreste eines 1972 ausgegrabenen Schlosses. Es wurde um 1200 mit achteckigem Grundriss erbaut und war das städtische Schloss des Fürstabts von Murbach. In der Mitte befanden sich ein quadratischer Bergfried und ein Brunnen. Seit dem 15. Jahrhundert unter dem Namen Burgstall bekannt, war sie damals ein Bürgersitz.

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Cette jolie demeure a été fort bien restauré. Notez le porche de petite taille. Cet aspect trapu est renforcé par les contreforts. Longtemps les maisons ont été presque toutes uniformément blanches ou grises.  Dans les années 1920, un nouveau procédé chimique permet l’essor de la couleur.

This pretty residence has been very well restored. Note the small porch. This stocky appearance is reinforced by the buttresses. For a long time, houses were almost all uniformly white or gray. In the 1920s, a new chemical process allowed the development of color.

Diese hübsche Residenz wurde sehr gut restauriert. Beachten Sie die kleine Veranda. Dieses gedrungene Erscheinungsbild wird durch die Strebepfeiler verstärkt. Lange Zeit waren die Häuser fast alle einheitlich weiß oder grau. In den 1920er Jahren ermöglichte ein neues chemisches Verfahren die Entwicklung von Farben.

 

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Edifiée entre 1573 et 1595, et peu transformée depuis, cette maison comporte le nom de son bâtisseur sous l’allège d’une fenêtre du premier étage : Jacob Sonnenglantz. C’est l’époque où le nom complet du propriétaire apparaît en Haute Alsace.

Built between 1573 and 1595, and little transformed since, this house has the name of its builder under the sill of a window on the first floor: Jacob Sonnenglantz. This is the time when the owner’s full name appears in Haute Alsace.

Dieses zwischen 1573 und 1595 erbaute und seitdem kaum veränderte Haus trägt unter der Fensterbank im ersten Stock den Namen seines Erbauers: Jacob Sonnenglantz. Zu diesem Zeitpunkt erscheint der vollständige Name des Eigentümers im Haute Alsace.

 

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Pour illustrer le nom de cette voie, le peintre a choisi une scène de vie ancienne, prise sur le vif. La pompe servait ainsi aux besoins quotidiens et élémentaires des habitants. Repas, hygiène, lessive étaient assurés par cet outillage. Les animaux n’étaient pas oubliés. Notez les habits des protagonistes, tous féminins sauf le photographe !

To illustrate the name of this path, the painter chose a scene from ancient life, taken from life. The pump thus served the daily and basic needs of the inhabitants. Meals, hygiene, laundry were powered by this tool. The animals were not forgotten. Note the clothes of the protagonists, all female except the photographer!

Um den Namen dieses Weges zu veranschaulichen, wählte der Maler eine dem Leben entnommene Szene aus dem antiken Leben. Die Pumpe deckte somit den täglichen und grundlegenden Bedarf der Bewohner. Mahlzeiten, Hygiene und Wäsche wurden von diesem Tool unterstützt. Die Tiere wurden nicht vergessen. Beachten Sie die Kleidung der Protagonisten, alle bis auf die Fotografin weiblich!

 

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Edifié par Gabriel-Ignace Ritter en 1775, ce puits replace une fontaine du XVIe siècle. La statue du saint a été déposée au musée de Florival, remplacée par une copie. Le culte de saint Léger se répandit en Alsace grâce à l’influence de sa cousine, la célèbre sainte Odile. L’abbaye de Murbach lui est dédiée. Il est le saint patron des meuniers.

Built by Gabriel-Ignace Ritter in 1775, this well replaces a 16th century fountain. The statue of the saint was deposited in the Florival museum, replaced by a copy. The cult of Saint Léger spread in Alsace thanks to the influence of his cousin, the famous Saint Odile. Murbach Abbey is dedicated to him. He is the patron saint of millers.

Dieser Brunnen wurde 1775 von Gabriel-Ignace Ritter erbaut und ersetzt einen Brunnen aus dem 16. Jahrhundert. Die Statue des Heiligen wurde im Florival-Museum deponiert und durch eine Kopie ersetzt. Der Kult des Heiligen Léger verbreitete sich im Elsass dank des Einflusses seiner Cousine, der berühmten Heiligen Odile. Ihm ist das Kloster Murbach gewidmet. Er ist der Schutzpatron der Müller.

 

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Construite à partir de 1182, cette église est de style roman tardif. Un massif occidental à deux tours précède la nef à trois vaisseaux . Une troisième tour s’élève au-dessus de la croisée. Elle est de forme polygonale, entre le carré symbolisant le monde et le cercle, image du ciel. A sa base figurent quatre statues de petits hommes surnommés Doggala. La légende locale prétend qu’ils tournaient la nuit autour du clocher, ou venaient s’asseoir sur la poitrine des gens endormis. Au XIVe siècle, l’abside romane est remplacée par un chœur gothique. Au XVIe, la nef est élargie par l’ajout de deux collatéraux. L’horloge de la tour sud comporte l’inscription, rare en Alsace, « Vivre libre ou mourir » datant de 1791. Le maître-autel date de 1775. Il est dû, comme les stalles et boiseries, à l’architecte Ritter. De grands tableaux du XIXe siècle retracent la vie de saint Léger. Evêque d’Autun au VIIe siècle, il s’oppose au maire de palais Ebroïn qui lui fait crever les yeux. Un vitrail représente l’assaut avorté de mercenaires, surnommés Armagnacs, dans la nuit du 13 février 1445.

Built from 1182, this church is in the late Romanesque style. A western massif with two towers precedes the nave with three naves. A third tower rises above the crossing. It is polygonal in shape, between the square symbolizing the world and the circle, image of the sky. At its base are four statues of little men nicknamed Doggala. Local legend claims that they circled the bell tower at night, or came to sit on the chests of sleeping people. In the 14th century, the Romanesque apse was replaced by a Gothic choir. In the 16th century, the nave was widened by the addition of two aisles. The clock of the south tower includes the inscription, rare in Alsace, « Live free or die » dating from 1791. The high altar dates from 1775. It is due, like the stalls and woodwork, to the architect Ritter. Large 19th century paintings retrace the life of Saint Léger. Bishop of Autun in the 7th century, he opposed the mayor of the palace, Ebroïn, who put out his eyes. A stained glass window represents the abortive assault of mercenaries, nicknamed Armagnacs, on the night of February 13, 1445.

Diese ab 1182 erbaute Kirche ist im spätromanischen Stil gehalten. Dem dreischiffigen Kirchenschiff ist ein Westmassiv mit zwei Türmen vorgelagert. Über der Vierung erhebt sich ein dritter Turm. Es hat eine polygonale Form, zwischen dem Quadrat, das die Welt symbolisiert, und dem Kreis, dem Bild des Himmels. An seiner Basis stehen vier Statuen kleiner Männer mit dem Spitznamen Doggala. Die lokale Legende besagt, dass sie nachts den Glockenturm umkreisten oder sich auf die Truhen schlafender Menschen setzten. Im 14. Jahrhundert wurde die romanische Apsis durch einen gotischen Chor ersetzt. Im 16. Jahrhundert wurde das Kirchenschiff um zwei Seitenschiffe erweitert. Die Uhr des Südturms trägt die im Elsass seltene Inschrift „Lebe frei oder stirb“ aus dem Jahr 1791. Der Hochaltar stammt aus dem Jahr 1775. Er ist, wie das Gestühl und die Holzarbeiten, dem Architekten Ritter zu verdanken. Große Gemälde aus dem 19. Jahrhundert zeichnen das Leben des Heiligen Léger nach. Er war im 7. Jahrhundert Bischof von Autun und widersetzte sich dem Bürgermeister des Palastes, Ebroïn, der ihm die Augen ausstreckte. Ein Buntglasfenster stellt den fehlgeschlagenen Angriff von Söldnern mit dem Spitznamen Armagnacs in der Nacht vom 13. Februar 1445 dar.

 

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Edifiée au début du XIIIe siècle, cette bâtisse est typique du style roman tardif. Elle était destinée à abriter le produit des dîmes versées à l’abbaye de Murbach. Le bas servait de cave et les étages constituaient des greniers. Le corps principal de bâtiment accueillait l’Hôtel de ville jusqu’au XVIIe siècle. Un blason sur une porte de cave occidentale est le plus ancien de Guebwiller. Il date de 1555.

Built at the beginning of the 13th century, this building is typical of the late Romanesque style. It was intended to house the proceeds of the tithes paid to the abbey of Murbach. The bottom served as a cellar and the upper floors constituted attics. The main body of the building housed the Town Hall until the 17th century. A coat of arms on a western cellar door is the oldest in Guebwiller. It dates from 1555.

Dieses zu Beginn des 13. Jahrhunderts erbaute Gebäude ist typisch für den spätromanischen Stil. Es sollte den Erlös aus dem Zehnten der Abtei Murbach beherbergen. Das untere Stockwerk diente als Keller und die oberen Stockwerke bildeten Dachböden. Der Hauptteil des Gebäudes beherbergte bis zum 17. Jahrhundert das Rathaus. Ein Wappen an einer westlichen Kellertür ist das älteste in Guebwiller. Es stammt aus dem Jahr 1555.

 

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Ces beaux immeubles ont été très bien rénovés. Ils servaient à loger les nombreux ouvriers qui affluèrent à Guebwiller au XIXe siècle, attirés par l’essor de l’industrialisation. Ils y rencontrèrent des conditions de vie relativement appréciables, et ce grâce à la politique sociale des chefs d’industrie comme les Schlumberger, les Bourcart ou les Grün.

These beautiful buildings have been very well renovated. They were used to house the numerous workers who flocked to Guebwiller in the 19th century, attracted by the rise of industrialization. They encountered relatively good living conditions there, thanks to the social policy of industrial leaders like the Schlumbergers, the Bourcarts and the Grüns.

Diese wunderschönen Gebäude wurden sehr gut renoviert. Sie dienten als Unterkunft für die zahlreichen Arbeiter, die im 19. Jahrhundert aufgrund der zunehmenden Industrialisierung nach Guebwiller strömten. Dank der Sozialpolitik von Industrieführern wie den Schlumbergers, den Bourcarts und den Grüns fanden sie dort relativ gute Lebensbedingungen vor.

 

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Ce très bel oriel triangulaire possède deux étages. Il permet à la lumière et à l’air d’entrer sur une façade dénuée de fenêtres.

This very beautiful triangular oriel has two floors. It allows light and air to enter a facade devoid of windows.

Dieser sehr schöne dreieckige Erker hat zwei Etagen. Es lässt Licht und Luft in eine fensterlose Fassade eindringen.

 

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Sis place Saint-Léger, le tribunal d’instance date de 1879. Construit sur les fondations de l’ancienne Halle aux blés de 1528, démolie pour l’occasion, il est en grès rose de style Renaissance. L’architecte Hartmann a proposé un plan rectangulaire avec avant corps central, et un toit à croupes.

Located on Place Saint-Léger, the district court dates from 1879. Built on the foundations of the old Wheat Market of 1528, demolished for the occasion, it is made of pink sandstone in the Renaissance style. The architect Hartmann proposed a rectangular plan with a central front body and a hipped roof.

Das am Place Saint-Léger gelegene Bezirksgericht stammt aus dem Jahr 1879. Es wurde auf den Fundamenten des alten Weizenmarkts von 1528 erbaut, der zu diesem Anlass abgerissen wurde, und besteht aus rosa Sandstein im Renaissancestil. Der Architekt Hartmann schlug einen rechteckigen Grundriss mit einem zentralen Vorderkörper und einem Walmdach vor.

 

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Sis place Saint-Léger, le tribunal d’instance date de 1879. Construit sur les fondations de l’ancienne Halle aux blés de 1528, démolie pour l’occasion, il est en grès rose de style Renaissance. L’architecte Hartmann a proposé un plan rectangulaire avec avant corps central, et un toit à croupes.

Located on Place Saint-Léger, the district court dates from 1879. Built on the foundations of the old Wheat Market of 1528, demolished for the occasion, it is made of pink sandstone in the Renaissance style. The architect Hartmann proposed a rectangular plan with a central front body and a hipped roof.

Das am Place Saint-Léger gelegene Bezirksgericht stammt aus dem Jahr 1879. Es wurde auf den Fundamenten des alten Weizenmarkts von 1528 erbaut, der zu diesem Anlass abgerissen wurde, und besteht aus rosa Sandstein im Renaissancestil. Der Architekt Hartmann schlug einen rechteckigen Grundriss mit einem zentralen Vorderkörper und einem Walmdach vor.

 

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Sis 2, rue des Blés, cette demeure Renaissance, datant de 1585, abritait avant la Révolution le tribunal de bailliage de Guebwiller. L’inscription en latin sur l’oriel indique que «Si le Seigneur ne construit la maison, en vain travailleront ceux qui bâtissent» extrait du Psaume 126. Elle fut endommagée par un bombardement allié en 1944.

Located at 2, rue des Blés, this Renaissance residence, dating from 1585, housed the Guebwiller bailiwick court before the Revolution. The Latin inscription on the oriel window indicates that « Unless the Lord builds the house, those who build will labor in vain » taken from Psalm 126. It was damaged by an Allied bombing in 1944.

Diese Renaissance-Residenz aus dem Jahr 1585 befindet sich in der Rue des Blés 2 und beherbergte vor der Revolution das Vogteigericht von Guebwiller. Die lateinische Inschrift am Erkerfenster besagt: „Wenn der Herr das Haus nicht baut, werden diejenigen, die bauen, umsonst arbeiten“ aus Psalm 126. Es wurde 1944 durch einen Bombenangriff der Alliierten beschädigt.

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Construite à la fin des années 1810 pour la famille de Jean-Henri Bourcart, cette demeure est agrandie par leur fils Henri vers 1860. Une orangerie, une serre, une écurie sont ajoutées. Les Bourcart sont une famille d’industriels du textile, liée par mariage aux Schlumberger. De confession protestante, ils sont réputés pour leur philanthropie : limitation de la durée du travail à 12 heures pour les ouvriers, interdiction de faire travailler des enfants de moins de 9 ans, création de cités ouvrières, de caisses mutuelles de secours de coopératives.

Built at the end of the 1810s for the family of Jean-Henri Bourcart, this residence was enlarged by their son Henri around 1860. An orangery, a greenhouse and a stable were added. The Bourcarts are a family of textile industrialists, linked by marriage to the Schlumbergers. Of Protestant faith, they are renowned for their philanthropy.: limitation of working hours to 12 hours for workers, ban on employing children under the age of 9, creation of workers’ cities, mutual aid funds of cooperatives.

Das Ende der 1810er Jahre für die Familie von Jean-Henri Bourcart erbaute Wohnhaus wurde um 1860 von ihrem Sohn Henri erweitert. Eine Orangerie, ein Gewächshaus und ein Stall wurden hinzugefügt. Die Bourcarts sind eine Textilindustriellenfamilie, die durch Heirat mit den Schlumbergers verbunden ist. Sie sind protestantischen Glaubens und für ihre Wohltätigkeit bekannt.: Begrenzung der Arbeitszeit für Arbeitnehmer auf 12 Stunden, Verbot der Beschäftigung von Kindern unter 9 Jahren, Gründung von Arbeiterstädten, Hilfsfonds der Genossenschaften auf Gegenseitigkeit.

 

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Ce monument est décoré des instruments de la Passion ; chaîne, fouet, poteau, clous, marteau , tenailles, échelle, pilum, couronne d’épines. Né à Issoudun en 1865, polytechnicien, Geoges Lebouc participe en tant que général aux offensives victorieuses de 1918. Il entre en libérateur à Guebwiller le 17 novembre 1918. Il meurt en 1930.

This monument is decorated with the instruments of the Passion; chain, whip, pole, nails, hammer, pincers, ladder, pilum, crown of thorns. Born in Issoudun in 1865, polytechnician, Geoges Lebouc participated as a general in the victorious offensives of 1918. He entered Guebwiller as a liberator on November 17, 1918. He died in 1930.

Dieses Denkmal ist mit den Instrumenten der Passion geschmückt; Kette, Peitsche, Stange, Nägel, Hammer, Zange, Leiter, Pilum, Dornenkrone. Der 1865 in Issoudun geborene Polytechniker Geoges Lebouc nahm als General an den siegreichen Offensiven von 1918 teil. Am 17. November 1918 marschierte er als Befreier in Guebwiller ein. Er starb 1930.

 

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La Villa de Turckheim, édifiée pour l’un des membres de la famille Schlumberger, qui exploite l’usine de filature et de construction mécanique mitoyenne, est attestée en 1865. Elle était environnée d’un parc à l’anglaise et pourvue de dépendances aujourd’hui disparues. L’architecte colmarien Loeffel pourrait en être l’auteur. C’est dans cette maison qu’est né l’écrivain Jean Schlumberger (1877-1968), fondateur de la Nouvelle Revue française et ami d’André Gide. En 1904, la villa est agrandie par les architectes guebwillérois Virgile et Adolphe Sautier. Dans la seconde moitié du XXe siècle, la villa est occupée par le baron Gérard de Turckheim, fils d’Edouard de Turckheim et de Véréna Schlumberger, directeur de l’usine de filature créée par Nicolas Schlumberger, et exploitée sous la raison sociale Union Textile, puis Filatures du Florival. C’est alors qu’elle acquiert sa dénomination actuelle de Villa de Turckheim. Après l’arrêt de l’activité de filature, en 1991, et la démolition des locaux industriels mitoyens en 1997, la Villa de Turckheim est divisée en appartements et réhabilitée.

The Villa de Turckheim, built for one of the members of the Schlumberger family who operated the adjoining spinning and mechanical engineering factory, is attested in 1865. It was surrounded by an English-style park and provided with outbuildings today. ‘now disappeared. The Colmar architect Loeffel could be the author. It was in this house that the writer Jean Schlumberger (1877-1968), founder of the Nouvelle Revue française and friend of André Gide, was born. In 1904, the villa was extended by the Guebwiller architects Virgile and Adolphe Sautier. In the second half of the 20th century, the villa was occupied by Baron Gérard de Turckheim, son of Edouard de Turckheim and Véréna Schlumberger, who directed the spinning factory created by Nicolas Schlumberger and operated under the name Union Textile, then Filatures du Florival. It was then that it acquired its current name of Villa de Turckheim. After the spinning activity stopped in 1991 and the adjoining industrial premises were demolished in 1997, the Villa de Turckheim was divided into apartments and rehabilitated.

Die Villa de Turckheim, erbaut für eines der Mitglieder der Familie Schlumberger, die die angrenzende Spinnerei- und Maschinenbaufabrik betrieb, ist von einem Park im englischen Stil umgeben und heute mit Nebengebäuden versehen Der Colmarer Architekt Loeffel könnte der Autor sein. In diesem Haus wurde der Schriftsteller Jean Schlumberger (1877-1968), Gründer der Nouvelle Revue française und Freund von André Gide, geboren. 1904 wurde die Villa von den Guebwiller Architekten Virgile und Adolphe Sautier erweitert. In der zweiten Hälfte des 20. Jahrhunderts wurde die Villa von Baron Gérard de Turckheim, Sohn von Edouard de Turckheim und Véréna Schlumberger, bewohnt, der die von Nicolas Schlumberger gegründete Spinnerei leitete, die unter dem Namen Union Textile, dann Filatures du Florival, firmierte. Damals erhielt es seinen heutigen Namen Villa de Turckheim. Nach der Einstellung der Spinnerei im Jahr 1991 und dem Abriss des angrenzenden Industriegeländes im Jahr 1997 wurde die Villa de Turckheim in Wohnungen aufgeteilt und saniert.

 

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Ces magnifiques bâtiments ont été reconvertis en 2020 en habitat inclusif. Ils étaient auparavant destinés à l’usage industriel. Ils faisaient partie du complexe industriel des Schlumberger. Déployés sur 3 étages et 2000 m2, ils bénéficient d’une très belle luminosité, ce qui leur a valu le surnom de Louvre. Ils furent édifiés en 1920.

These magnificent buildings were converted into inclusive housing in 2020. They were previously intended for industrial use. They were part of the Schlumberger industrial complex. Spread over 3 floors and 2000m2, they benefit from very beautiful light, which has earned them the nickname Louvre. They were built in 1920.

Diese prächtigen Gebäude wurden im Jahr 2020 in inklusives Wohnen umgewandelt. Sie waren früher für den industriellen Einsatz bestimmt. Sie waren Teil des Schlumberger-Industriekomplexes. Sie verteilen sich auf 3 Etagen und 2000 m² und profitieren von sehr schönem Licht, das ihnen den Spitznamen Louvre eingebracht hat. Sie wurden 1920 gebaut.

 

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Connue sous le nom de NOSOCO, cette usine est l’héritière de celle fondée par Nicolas Schlumberger en 1808 au moulin de Bleichenmühle, en amont de la ville. Né à Mulhouse en 1782, Nicolas Schlumberger découvre les méthodes de production textile en Angleterre. Il s’installe en 1810 à Guebwiller, puis épouse la fille de l’industriel zurichois Jean-Henri Bourcart. Avec celui-ci, il se lance dans la filature de coton et la fabrication de pièces mécaniques. Toujours innovant, il introduit les mule-jennies pour perfectionner ses productions. Protection sociale, construction d’écoles, ateliers de secours témoignent de l’engagement philanthropique de ce calviniste libéral et franc-maçon, qui occupe également des fonctions politiques au conseil général. Il est mort en 1867.

Known under the name NOSOCO, this factory is the heir to the one founded by Nicolas Schlumberger in 1808 at the Bleichenmühle mill, upstream of the city. Born in Mulhouse in 1782, Nicolas Schlumberger discovered textile production methods in England. He settled in Guebwiller in 1810, then married the daughter of the Zurich industrialist Jean-Henri Bourcart. With this, he launched into cotton spinning and the manufacturing of mechanical parts. Always innovative, he introduced mule-jennies to perfect his productions. Social protection, school construction, relief workshops bear witness to the philanthropic commitment of this liberal Calvinist and Freemason, who also holds political functions on the general council. He died in 1867.

Diese unter dem Namen NOSOCO bekannte Fabrik ist der Nachfolger der von Nicolas Schlumberger 1808 in der Bleichenmühle oberhalb der Stadt gegründeten Fabrik. Nicolas Schlumberger wurde 1782 in Mulhouse geboren und entdeckte in England die Methoden der Textilproduktion. Er ließ sich 1810 in Guebwiller nieder und heiratete dann die Tochter des Zürcher Industriellen Jean-Henri Bourcart. Damit begann er mit der Baumwollspinnerei und der Herstellung mechanischer Teile. Er war immer innovativ und führte Mule-Jennies ein, um seine Produktionen zu perfektionieren. Soziale Absicherung, Schulbau, Hilfswerkstätten zeugen vom philanthropischen Engagement des liberalen Calvinisten und Freimaurers, der im Generalrat auch politische Funktionen innehat. Er starb 1867.

 

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Le patronat mulhousien, regroupé au sein de la Société industrielle de Mulhouse, s’inspire de l’exemple anglais pour proposer des logements ouvriers, sous forme de cités regroupant des maison individuelles. Cet exemple est repris à Guebwiller par Jean-Jacques Bourcat, patron alsacien pionnier de la politique sociale. Fer de lance de la loi sur le travail des enfants de 1841, il lance la cité ouvrière qui porte son nom en 1852. Il développe aussi les cours pour adultes et l’instruction primaire à Guebwiller. En 1860, François Grün, propriétaire d’une filature, suit son exemple et élève sa propre cité ouvrière, non loin de ses usines, route d’Issenheim.

The Mulhouse employers, grouped within the Industrial Society of Mulhouse, are inspired by the English example to offer workers’ housing, in the form of housing estates grouping together individual houses. This example is taken up in Guebwiller by Jean-Jacques Bourcat, an Alsatian boss who is a pioneer in social policy. Spearhead of the law on child labor of 1841, he launched the workers’ city which bears his name in 1852. He also developed courses for adults and primary education in Guebwiller. In 1860, François Grün, owner of a spinning mill, followed his example and built his own workers’ town, not far from his factories, route d’Issenheim.

Die Arbeitgeber von Mulhouse, die in der Industriegesellschaft von Mulhouse zusammengefasst sind, lassen sich vom englischen Beispiel inspirieren und bieten Arbeiterwohnungen in Form von Wohnsiedlungen an, in denen einzelne Häuser zusammengefasst sind. Dieses Beispiel wird in Guebwiller von Jean-Jacques Bourcat aufgegriffen, einem elsässischen Chef und Pionier der Sozialpolitik. Als Vorreiter des Gesetzes über Kinderarbeit von 1841 gründete er 1852 die Arbeiterstadt, die seinen Namen trägt. Er entwickelte auch Kurse für Erwachsene und Grundschulbildung in Guebwiller. Im Jahr 1860 folgte François Grün, Besitzer einer Spinnerei, seinem Beispiel und baute unweit seiner Fabriken eine eigene Arbeiterstadt, Route d’Issenheim.

 

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Mis en valeur depuis le Moyen Âge, les coteaux du Saering et du Kirneck ont permis la culture d’un vin de qualité. D’abord propriété de l’abbaye de Murbach, celui-ci est vendu comme bien national pendant la Révolution. De nombreux Guebwillerois en deviennent possesseurs. Mais en 1896, le phylloxéra provoque leur ruine. La famille Schlumberger rachète alors la plupart des parcelles, constituant ainsi le plus grand domaine viticole d’Alsace, avec 200 hectares de vignes. La raideur des pentes oblige à construire des terrasses soutenues par des murs de pierre. Il existe encore 50km de murailles toujours entretenues.

Developed since the Middle Ages, the hillsides of Saering and Kirneck have allowed the cultivation of quality wine. First owned by Murbach Abbey, it was sold as national property during the Revolution. Many Guebwillerois become owners. But in 1896, phylloxera caused their ruin. The Schlumberger family then bought most of the plots, thus constituting the largest wine estate in Alsace, with 200 hectares of vines. The steepness of the slopes requires the construction of terraces supported by stone walls. There are still 50km of walls still maintained.

Die seit dem Mittelalter entwickelten Hügellandschaften von Saering und Kirneck ermöglichen den Anbau von Qualitätswein. Zunächst im Besitz der Abtei Murbach, wurde es während der Revolution als Nationaleigentum verkauft. Viele Guebwillerois werden Eigentümer. Doch 1896 verursachte die Reblaus ihren Untergang. Die Familie Schlumberger kaufte daraufhin die meisten Parzellen und bildete damit das größte Weingut im Elsass mit 200 Hektar Rebfläche. Die Steilheit der Hänge erfordert den Bau von Terrassen, die von Steinmauern getragen werden. Es sind immer noch 50 km Mauern erhalten.

 

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L’Alsace a une très ancienne traditions de bains publics. Etuves et bains aromatiques existent dès le Moyen Âge. Le XIXe siècle voit se développer les principes d’hygiène. La peur des maladies contagieuses dont on découvre les origines renforcent cette tendance. L’accroissement de la population, une plus grande promiscuité dans des communes en mal de logements, voire un phénomène de mode entraînent la construction de bains municipaux. Ils sont ouverts à tous. Au tournant du XXe siècle, le goût de la bonne santé physique amène l’édification de piscines. Avant que les compétitions sportives ne viennent encore confirmer cet essor.

Alsace has a very old tradition of public baths. Aromatic steam rooms and baths have existed since the Middle Ages. The 19th century saw the development of hygiene principles. The fear of contagious diseases whose origins are being discovered reinforces this trend. The increase in population, greater promiscuity in communities lacking housing, and even a fashion phenomenon lead to the construction of municipal baths. They are open to everyone. At the turn of the 20th century, the taste for good physical health led to the construction of swimming pools. Before sporting competitions further confirm this growth.

Das Elsass hat eine sehr alte Tradition öffentlicher Bäder. Aromatische Dampfbäder und Bäder gibt es bereits seit dem Mittelalter. Im 19. Jahrhundert wurden Hygieneprinzipien entwickelt. Die Angst vor ansteckenden Krankheiten, deren Ursprung immer weiter geklärt wird, verstärkt diesen Trend. Das Bevölkerungswachstum, die zunehmende Promiskuität in Gemeinden ohne Wohnraum und sogar ein Modephänomen führten zum Bau städtischer Bäder. Sie stehen allen offen. Zu Beginn des 20. Jahrhunderts führte der Wunsch nach guter körperlicher Gesundheit zum Bau von Schwimmbädern. Vor sportlichen Wettkämpfen wird dieses Wachstum weiter bestätigt.

 

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Edifié en 1924, restauré en 1972, ce monument est dédié aux Guebwillerois tombés pendant la Première Guerre mondiale. Il témoigne du sentiment patriotique des années 1920, après le retour de l’Alsace à la France. Une mère alsacienne accroche une cocarde tricolore sous la veste d’un jeune homme, qui, le baluchon de l’exilé à la main, s’apprête à combattre pour la patrie.

Built in 1924, restored in 1972, this monument is dedicated to the people of Guebwiller who fell during the First World War. It testifies to the patriotic feeling of the 1920s, after the return of Alsace to France. An Alsatian mother hangs a tricolor cockade under the jacket of a young man, who, the exile’s bundle in hand, is preparing to fight for his homeland.

Dieses 1924 erbaute und 1972 restaurierte Denkmal ist den im Ersten Weltkrieg gefallenen Einwohnern von Guebwiller gewidmet. Es zeugt vom patriotischen Gefühl der 1920er Jahre, nach der Rückkehr des Elsass an Frankreich. Eine elsässische Mutter hängt eine dreifarbige Kokarde unter die Jacke eines jungen Mannes, der sich mit dem Bündel des Verbannten in der Hand auf den Kampf für sein Heimatland vorbereitet.

 

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Edifié en 1924, restauré en 1972, ce monument est dédié aux Guebwillerois tombés pendant la Première Guerre mondiale. Il témoigne du sentiment patriotique des années 1920, après le retour de l’Alsace à la France. Une mère alsacienne accroche une cocarde tricolore sous la veste d’un jeune homme, qui, le baluchon de l’exilé à la main, s’apprête à combattre pour la patrie.

Built in 1924, restored in 1972, this monument is dedicated to the people of Guebwiller who fell during the First World War. It testifies to the patriotic feeling of the 1920s, after the return of Alsace to France. An Alsatian mother hangs a tricolor cockade under the jacket of a young man, who, the exile’s bundle in hand, is preparing to fight for his homeland.

Dieses 1924 erbaute und 1972 restaurierte Denkmal ist den im Ersten Weltkrieg gefallenen Einwohnern von Guebwiller gewidmet. Es zeugt vom patriotischen Gefühl der 1920er Jahre, nach der Rückkehr des Elsass an Frankreich. Eine elsässische Mutter hängt eine dreifarbige Kokarde unter die Jacke eines jungen Mannes, der sich mit dem Bündel des Verbannten in der Hand auf den Kampf für sein Heimatland vorbereitet.

 

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Cette maison de vigneron possède encore la porte d’entrée voûtée en plein cintre du cellier, transformée en fenêtre. C’est l’une des rares du vieux Guebwiller à comporter des murs en pans de bois, cachés par un enduit dès l’origine, de façon à laisser croire à une construction en pierre.

This winegrower’s house still has the semi-circular arched entrance door to the cellar, transformed into a window. It is one of the few in old Guebwiller to have half-timbered walls, hidden by a coating from the beginning, so as to suggest a stone construction.

In diesem Winzerhaus ist noch die halbkreisförmige, zum Fenster umfunktionierte Eingangstür zum Keller erhalten. Es ist eines der wenigen im alten Guebwiller, das über Fachwerkwände verfügt, die von Anfang an durch eine Verkleidung verdeckt wurden, so dass sie an eine Steinkonstruktion erinnern.

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Construite en 1900-1905, la poste moderne entre dans un vaste plan urbanistique, promu par le maire Emile de Bary. A noter que Guebwiller est, en 1877, l’une des premières villes de l’Empire allemand à être raccordée au réseau téléphonique interurbain avec Mulhouse.

Built in 1900-1905, the modern post office is part of a vast urban plan, promoted by Mayor Emile de Bary. Note that Guebwiller was, in 1877, one of the first towns in the German Empire to be connected to the long distance telephone network with Mulhouse.

Das zwischen 1900 und 1905 erbaute moderne Postamt ist Teil eines umfangreichen Stadtplans, der von Bürgermeister Emile de Bary gefördert wurde. Beachten Sie, dass Guebwiller 1877 eine der ersten Städte im Deutschen Reich war, die an das Ferntelefonnetz mit Mulhouse angeschlossen wurde.

 

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Daté de 1778, ce linteau de porte est en grès provenant des carrières de Guebwiller, exploitées jusqu’au XXe siècle. Elles ont fourni l’essentiel des matériaux de construction de la ville. Un tailleur de pierre est représenté avec ses outils de travail.

Dated 1778, this door lintel is made of sandstone from the Guebwiller quarries, exploited until the 20th century. They provided most of the city’s construction materials. A stonemason is represented with his work tools.

Dieser Türsturz aus dem Jahr 1778 besteht aus Sandstein aus den Guebwiller-Steinbrüchen, die bis ins 20. Jahrhundert abgebaut wurden. Sie stellten den Großteil der Baumaterialien der Stadt bereit. Dargestellt ist ein Steinmetz mit seinen Arbeitsgeräten.

 

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Datée de 1598, cette ancienne maison de vigneron est, au XVIIIe siècle, la résidence de l’architecte du chapitre de Murbach, Gabriel Ritter. Celui-ci remanie la façade et son agencement intérieur. Devenu foyer protestant, la bâtisse abrita une salle de spectacle à l’étage.

Dated 1598, this former winegrower’s house was, in the 18th century, the residence of the architect of the Murbach chapter Gabriel Ritter. This reworks the facade and its interior layout. Having become a Protestant home, the building housed a performance hall upstairs.

Das ehemalige Winzerhaus aus dem Jahr 1598 war im 18. Jahrhundert Wohnsitz des Murbacher Stiftsbaumeisters Gabriel Ritter. Dabei werden die Fassade und deren Innenaufteilung überarbeitet. Nachdem das Gebäude zu einem protestantischen Wohnhaus geworden war, befand sich im Obergeschoss ein Veranstaltungssaal.

 

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Bâtie entre 1270 et 1287, l’enceinte de la ville ne présente plus que quelques vestiges. Mais les murailles les plus solides ne sont rien sans la vigilance humaine. Ainsi dans la nuit de la Saint-Valentin 1445, les Guebwillerois ont-ils échappé à un massacre, grâce à leur compatriote Brigitte Schick. Celle-ci repéra l’attaque d’une bandes de mercenaires sans solde. Elle donna l’alerte. Ces écorcheurs, vétérans de la Guerre de Cent ans, furent repousser victorieusement. Guebwiller connut par la suite des violences plus dommageables : conflits entre les habitants et les princes abbés de Murbach, insurrection des Rustauds en 1525, mise à sac de la ville par les Suédois, alliés de la France, en 1637. Vingt ans plus tard, il ne reste plus que 176 âmes dans la cité.

Built between 1270 and 1287, the city wall only has a few remains left. But the strongest walls are nothing without human vigilance. Thus on the night of Valentine’s Day 1445, the Guebwillerois escaped a massacre, thanks to their compatriot Brigitte Schick. This spotted the attack of a band of unpaid mercenaries. She raised the alarm. These skinners, veterans of the Hundred Years’ War, were victoriously repulsed. Guebwiller subsequently experienced more damaging violence: conflicts between the inhabitants and the prince abbots of Murbach, the Rustauds insurrection in 1525, the sacking of the town by the Swedes, allies of France, in 1637. Twenty years later, there are only 176 souls left in the city.

Von der zwischen 1270 und 1287 erbauten Stadtmauer sind nur noch wenige Reste erhalten. Aber die stärksten Mauern sind nichts ohne menschliche Wachsamkeit. So entgingen die Guebwillerois in der Nacht des Valentinstags 1445 dank ihrer Landsfrau Brigitte Schick einem Massaker. Dadurch wurde der Angriff einer Bande unbezahlter Söldner entdeckt. Sie schlug Alarm. Diese Skinner, Veteranen des Hundertjährigen Krieges, wurden siegreich zurückgeschlagen. Guebwiller erlebte später noch schlimmere Gewalt: Konflikte zwischen den Einwohnern und den Fürstäbten von Murbach, der Aufstand der Rustauds im Jahr 1525, die Plünderung der Stadt durch die mit Frankreich verbündeten Schweden im Jahr 1637. Zwanzig Jahre später sind nur noch 176 Seelen übrig in der Stadt.

 

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Une présence juive est attestée à Guebwiller en 1333. Les juifs sont expulsés en 1349, boucs-émissaires de la Grande Peste. Des israélites reviennent en 1689. Forte de 280 personnes en 1861, la communauté fait édifier un lieu de culte, par l’architecte Hartmann. Son style s’inspire du romano-byzantin en vogue chez les juifs. Elle est orientée vers l’Est, les fidèles se tournant ainsi vers Jérusalem pour prier. Profanée en 1940 par les nazis, le bâtiment a néanmoins conservé son mobilier d’origine. Son agencement est celui de toutes les synagogues d’Alsace : des tribunes destinées aux femmes et, à l’Est, l’aron-ha-qodesh abritant les livres saints. Les Tables de la Loi surmontent la façade. Le culte a cessé depuis les 1960. Trois Stolpersteine, ou pierres qui font trébucher, dédiées aux membres de la famille Rueff, morts à Auschwitz, ont été installées sur la chaussée.

A Jewish presence is attested in Guebwiller in 1333. The Jews were expelled in 1349, scapegoats for the Great Plague. Israelites returned in 1689. With 280 people in 1861, the community had a place of worship built by the architect Hartmann. Its style is inspired by the Roman-Byzantine fashionable among Jews. It faces east, with the faithful turning towards Jerusalem to pray. Desecrated in 1940 by the Nazis, the building nevertheless retained its original furnishings. Its layout is that of all the synagogues in Alsace: stands intended for women and, to the east, the aron-ha-qodesh housing the holy books. The Tables of the Law top the facade. The cult has ceased since the 1960s. Three Stolpersteine, or tripping stones, dedicated to members of the Rueff family who died at Auschwitz, have been installed on the roadway.

Im Jahr 1333 wird in Guebwiller eine jüdische Präsenz nachgewiesen. Die Juden wurden 1349 vertrieben und galten als Sündenböcke für die Große Pest. 1689 kehrten die Israeliten zurück. Mit 280 Einwohnern im Jahr 1861 ließ die Gemeinde vom Architekten Hartmann ein Gotteshaus errichten. Sein Stil ist von der römisch-byzantinischen Mode unter Juden inspiriert. Es ist nach Osten ausgerichtet, und die Gläubigen wenden sich zum Beten Jerusalem zu. Das 1940 von den Nationalsozialisten geschändete Gebäude behielt dennoch seine ursprüngliche Ausstattung. Ihr Grundriss ist der aller Synagogen im Elsass: Auf der Fassade befinden sich Stände für Frauen und im Osten der Aron-Ha-Qodesch mit den heiligen Büchern. Der Kult hat seit den 1960er Jahren aufgehört. Auf der Fahrbahn wurden drei Stolpersteine ​​angebracht, die den in Auschwitz verstorbenen Mitgliedern der Familie Rueff gewidmet sind.

 

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Le bâtiment a disparu, il était situé à proximité de cette maison; mais expliquons cependant ce que recouvrait cette organisation. La corporation est une institution réunissant les membres soit d’un même métier, soit de plusieurs métiers apparentés. Le terme corporation n’apparaît qu’au XVIe siècle. Il traduit le mot allemand Zunft, plus ancien. L’essor urbain et démographique oblige les métiers à se structurer. Leur rôle central est de fixer les règles d’approvisionnement en matières premières, de fabrication des produits, d’engagement des apprentis et des compagnons, et des salaires. Leurs représentants intègrent le Magistrat, organe politique de la ville. Il est du ressort des corporations de monter la garde aux portes et sur les murs de la ville de jour comme de nuit, de faire des rondes de nuit, de lutter contre les incendies et de prendre les armes en cas d’agression extérieure ou d’émeute. Les corporations disposent d’un poêle, maison où se déroulent les assemblées, les banquets, les repas des compagnons, lieu de convivialité, mais aussi de décision et de conservation des archives, des bannières, du matériel militaire. Le poêle possède son propre règlement, visant entre autres à la préservation des bonnes mœurs. La corporation tient un rôle social par l’aide en cas de maladie, de vieillesse, de manque d’argent. L’aspect religieux comprend l’assistance aux messes et aux processions, porteurs de l’honneur et de l’identité des métiers.

The corporation is an institution bringing together members either of the same profession or of several related professions. The term corporation did not appear until the 16th century. It translates the older German word Zunft. Urban and demographic growth is forcing professions to become structured. Their central role is to set the rules for the supply of raw materials, the manufacturing of products, the engagement of apprentices and journeymen, and salaries. Their representatives join the Magistrate, the city’s political body. It is the responsibility of the corporations t