Benfeld – La ville

Durée visite : 5 heures
Moyen : Pédestre

Durée visite : 2 heures 30
Moyen : Vélo

En 1306, l’empereur Albert Ier accorde à Benfeld le statut de ville. Aussi des fortifications sont-elles érigées. Ce qui n’empêche pas le massacre des habitants, en 1331, par les soldats du duc de Wurtemberg. C’est un certain Stubenhansel qui leur a permis, traîtreusement, d’entrer dans la place. La ville repasse sous l’autorité de l’évêque de Strasbourg, dont elle devient chef-lieu de bailliage. Les remparts sont consolidés au XVIe siècle, puis modernisés encore par les Suédois, qui en font leur quartier général dans la région, pendant la Guerre de Trente ans. Ils sont détruits ensuite en vertu des traités de Westphalie, en 1648. En 1949, Benfeld se voit décerner la croix de guerre, en raison des lourds dégâts subis pendant la contre-offensive allemande, en janvier 1945.

In 1306, Emperor Albert I granted Benfeld city status. Also fortifications were erected. This did not prevent the massacre of the inhabitants, in 1331, by the soldiers of the Duke of Württemberg. It was a certain Stubenhansel who treacherously allowed them to enter the place. The city came back under the authority of the Bishop of Strasbourg, of which it became the capital of the bailiwick. The ramparts were consolidated in the 16th century, then further modernized by the Swedes, who made it their headquarters in the region, during the Thirty Years’ War. They were then destroyed under the Treaties of Westphalia in 1648. In 1949, Benfeld was awarded the Croix de Guerre, due to the heavy damage suffered during the German counter-offensive in January 1945.

Im Jahr 1306 verlieh Kaiser Albert I. Benfeld den Stadtstatus. Auch Befestigungsanlagen wurden errichtet. Dies verhinderte jedoch nicht das Massaker an den Einwohnern im Jahr 1331 durch die Soldaten des Herzogs von Württemberg. Es war ein gewisser Stubenhansel, der ihnen auf verräterische Weise Zutritt zu dem Ort verschaffte. Die Stadt kam wieder unter die Autorität des Bischofs von Straßburg und wurde dessen Hauptstadt. Die Stadtmauern wurden im 16. Jahrhundert konsolidiert und dann von den Schweden weiter modernisiert, die sie im Laufe der Zeit zu ihrem Hauptquartier in der Region machten Dreißigjähriger Krieg. Im Zuge der Westfälischen Verträge wurden sie 1648 zerstört. 1949 wurde Benfeld aufgrund der schweren Schäden, die die deutsche Gegenoffensive im Januar 1945 erlitten hatte, mit dem Croix de Guerre ausgezeichnet.

(1697) D’azur à la bande d’argent chargée de trois étoiles à six rais de gueules.

Décorations:
Croix de guerre 1939-1945.

(1697) Azure with a bend argent charged with three mullets with six spokes gules.

Decorations:

War Cross 1939-1945.

(1697) Azurblau mit gebogenem Silber, beladen mit drei Meeräschen mit sechs Speichen-Gules.

Dekorationen:

Kriegskreuz 1939-1945.

Les habitants et les habitantes de Benfeld s’appellent les Benfeldois et les Benfeldoises.

The inhabitants of Benfeld are called Benfeldois and Benfeldoises.

Die Einwohner von Benfeld heißen Benfeldois und Benfeldoises.

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Les points de visites

 

Rue de la Dîme se trouve la synagogue de Benfeld. Construite en 1846, agrandie en 1875, cette bâtisse apparaît dans une architecture dépouillée. Mais l’intérieur est, lui, riche de multiples éléments, d’inspiration souvent orientale. Les murs et l’armoire abritant la Torah, l’aron-ha-qodesh, ont été peintes par le benfeldois Achille Metzger en 1922. Il a respecté les règles mosaïques : pas de représentations figurées, présence de l’étoile de David. La synagogue possède aussi le seul orgue créé par les Wetzel pour une synagogue qui soit parvenu jusqu’à nous.  Les familles juives ne s’installent à Benfeld qu’après la Révolution, qui leur a donné l’égalité civique. Si la synagogue est sauvée des nazis par le secrétaire de mairie Eugène Gutapfel, aidé par le maire Henri Doll, 36 juifs de Benfeld disparaissent dans la Shoah.

Rue de la Dîme is the Benfeld synagogue. Built in 1846, enlarged in 1875, this building appears in a stripped-down architecture. But the interior is rich in multiple elements, often of oriental inspiration. The walls and the cabinet housing the Torah, the aron-ha-qodesh, were painted by the Benfelder Achille Metzger in 1922. He respected the mosaic rules: no figurative representations, presence of the Star of David. The synagogue also has the only organ created by the Wetzels for a synagogue that has survived.  Jewish families only settled in Benfeld after the Revolution, which gave them civic equality. If the synagogue was saved from the Nazis by the town clerk Eugène Gutapfel, helped by the mayor Henri Doll, 36 Jews from Benfeld disappeared in the Shoah.

Rue de la Dîme ist die Benfeld-Synagoge. Das 1846 erbaute und 1875 erweiterte Gebäude präsentiert sich in einer reduzierten Architektur. Aber das Interieur ist reich an zahlreichen Elementen, oft orientalisch inspiriert. Die Wände und der Schrank mit der Tora, dem Aron-ha-qodesh, wurden 1922 vom Benfelder Achille Metzger bemalt. Er respektierte die Mosaikregeln: keine figurativen Darstellungen, Anwesenheit des Davidsterns. In der Synagoge befindet sich auch die einzige erhaltene Orgel der Wetzels für eine Synagoge.  Erst nach der Revolution siedelten sich jüdische Familien in Benfeld an, was ihnen die bürgerliche Gleichstellung verschaffte. Wurde die Synagoge durch den Stadtschreiber Eugène Gutapfel mit Hilfe des Bürgermeisters Henri Doll vor den Nazis gerettet, verschwanden 36 Juden aus Benfeld in der Shoah.

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Ces maisons à colombages datent du XVIe siècle. Leur avenir a été au centre de nombreuses discussions entre la mairie et l’Architecte des Bâtiments de France. Finalement, en juillet 2024, la décision de les restaurer a été actée, au grand soulagement des amoureux du patrimoine.

These half-timbered houses date from the 16th century. Their future was at the center of numerous discussions between the town hall and the Architect of Buildings of France. Eventually, in July 2024, the decision to restore them was made, to the great relief of heritage lovers.

Diese Fachwerkhäuser stammen aus dem 16. Jahrhundert. Ihre Zukunft stand im Mittelpunkt zahlreicher Gespräche zwischen dem Rathaus und dem französischen Bauarchitekten. Letztlich, im Juli 2024 wurde zur großen Erleichterung der Denkmalliebhaber die Entscheidung getroffen, sie zu restaurieren.

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Construite au début du XXe siècle, cette bâtisse est marquée par plusieurs styles architecturaux. C’était alors l’usage pour les bâtiments administratifs. Ainsi si elle possède une entrée d’inspiration néo-romane, son portail à trumeau et pignon à volute est de style Renaissance.

Built at the beginning of the 20th century, this building is marked by several architectural styles. This was then the practice for administrative buildings. So if it has an entrance of neo-Romanesque inspiration, its portal with a trumeau and volute gable is in the Renaissance style.

Dieses zu Beginn des 20. Jahrhunderts erbaute Gebäude ist von mehreren Architekturstilen geprägt. Dies war damals die Praxis für Verwaltungsgebäude. Während der Eingang neoromanisch inspiriert ist, ist das Portal mit Trumeau und Volutengiebel im Stil der Renaissance gehalten.

 

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2, avenue de la Gare se situe cet ancien relais de poste. Bâti en 1742, il se trouve sur la route de Strasbourg à Lyon. De 1773 à 1870, les maîtres de poste Stackler en sont les possesseurs. Autour d’une vaste cour sont disposés une écurie, une auberge à l’enseigne du « Canon » et le logis des propriétaires. Deux portes cochères aux dimensions des diligences se font face. L’étage est ajouté en 1904. Ici, on tenait prêts des chevaux frais pour le courrier ou les voitures hippomobiles. Les usagers se restauraient pendant le changement. On n’y dormait pas. Strasbourg n’est qu’à 28km. Charles X fut reçu par les édiles de Benfeld ici en 1828. La ligne de chemin de fer Strasbourg-Bâle, achevée en 1841, porta à l’établissement un coup fatal. Il se reconvertit en ferme, puis en négoce de tabac.

2, avenue de la Gare is located this former post house. Built in 1742, it is located on the road from Strasbourg to Lyon. From 1773 to 1870, the Stackler postmasters were its owners. Around a large courtyard are a stable, an inn bearing the “Canon” sign and the owners’ home. Two coach doors the size of stagecoaches face each other. The upper floor was added in 1904. Here, fresh horses were kept ready for mail or horse-drawn carriages. Users were eating during the change. We didn’t sleep there. Strasbourg is only 28km away. Charles He converted to farming, then to tobacco trading.

In der Avenue de la Gare Nr. 2 befindet sich dieses ehemalige Postgebäude. Es wurde 1742 erbaut und liegt an der Straße von Straßburg nach Lyon. Von 1773 bis 1870 waren die Postmeister von Stackler Eigentümer. Rund um einen großen Hof liegen ein Stall, ein Gasthof mit dem Schild „Canon“ und das Wohnhaus der Besitzer. Zwei Wagentüren in der Größe von Postkutschen stehen sich gegenüber. 1904 wurde das Obergeschoss angebaut. Hier wurden frische Pferde für die Post oder Pferdekutschen bereitgehalten. Benutzer aßen während des Wechsels. Wir haben dort nicht geschlafen. Straßburg ist nur 28 km entfernt. Charles Er wechselte zur Landwirtschaft, dann zum Tabakhandel.

 

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Cette belle porte honore l’art de la ferronnerie. Celle-ci est une technique du travail du fer à la forge, à l’étampe ou au marteau, exécutée par un ferronnier ou un forgeron. La ferronnerie est le prolongement décoratif des bâtiments de toutes les époques. Aucun traité de serrurerie antérieur au XVIIe siècle n’a été conservé; le premier traité qui nous soit parvenu fut écrit par Mathurin Jousse en 1627, suivi en 1762 par l’Art du serrurier, rédigé par Henri Louis Duhamel du Monceau.

This beautiful door honors the art of ironwork. This is a technique of working iron with a forge, stamp or hammer, carried out by an ironworker or blacksmith. Ironwork is the decorative extension of buildings from all periods. No treatise on locksmithing prior to the 17th century has been preserved; the first treatise that has come down to us was written by Mathurin Jousse in 1627, followed in 1762 by The Art of the Locksmith written by Henri Louis Duhamel du Monceau.

Diese wunderschöne Tür ist eine Hommage an die Kunst der Schmiedekunst. Hierbei handelt es sich um eine Technik der Eisenbearbeitung mit einer Schmiede, einem Stempel oder einem Hammer, die von einem Eisenarbeiter oder Schmied durchgeführt wird. Schmiedearbeiten sind die dekorative Erweiterung von Gebäuden aller Epochen. Es ist keine Abhandlung über das Schlosserhandwerk aus der Zeit vor dem 17. Jahrhundert erhalten; Die erste uns überlieferte Abhandlung wurde 1627 von Mathurin Jousse verfasst, 1762 folgte „Die Kunst des Schlossers“ von Henri Louis Duhamel du Monceau.

 

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Cette demeure a été construite en 1620 pour le gouverneur et grand-bailli de Benfeld, l’italien Ascagne Albertini. De 1632 à 1650, deux commandants suédois l’occupent : Arndt de Quernheim et Moser de Vilseck. Dans la façade latérale se trouvait une Vierge à l’Enfant,datée de 1620. Elle a été fixée là par les Jacobins qui, pendant la Révolution, l’ont retirée de l’Hôtel de ville. Elle est entrée en 1990 au Musée de l’Œuvre de Notre-Dame de Strasbourg. Le bâtiment est agrandi en 1840. Deux oriels sont présents, dont le plus grand possède une fenêtre tripartite à meneaux. L’autre oriel, placé à l’extrémité, est de dimensions plus modestes. Ces logettes permettaient de voir dans les deux parties de la rue alors peu urbanisée. La toiture a encore ses croupes d’origine.

This residence was built in 1620 for the governor and grand bailiff of Benfeld, the Italian Ascagne Albertini. From 1632 to 1650, two Swedish commanders occupied it: Arndt of Quernheim and Moser of Vilseck. In the side facade there was a Virgin and Child, dated 1620. It was fixed there by the Jacobins who, during the Revolution, removed it from the Town Hall. In 1990 it entered the Museum of the Work of Notre-Dame in Strasbourg. The building was enlarged in 1840. There are two oriel windows, the largest of which has a tripartite mullioned window. The other oriel window, placed at the end, is of more modest dimensions. These cubicles made it possible to see into both parts of the street, which was then not very urbanized. The roof still has its original hips.

Diese Residenz wurde 1620 für den Gouverneur und Großvogt von Benfeld, den Italiener Ascagne Albertini, erbaut. Von 1632 bis 1650 war es von zwei schwedischen Feldherren besetzt: Arndt von Quernheim und Moser von Vilseck. In der Seitenfassade befand sich eine Jungfrau mit Kind aus dem Jahr 1620. Sie wurde dort von den Jakobinern angebracht, die sie während der Revolution aus dem Rathaus entfernten. Im Jahr 1990 wurde es in das Museum des Werks Notre-Dame in Straßburg aufgenommen. Das Gebäude wurde 1840 erweitert. Es gibt zwei Erkerfenster, von denen das größte ein dreiteiliges Sprossenfenster hat. Das andere Erkerfenster am Ende ist bescheidener dimensioniert. Diese Kabinen ermöglichten den Einblick in beide Straßenabschnitte, die damals noch nicht sehr urbanisiert waren. Das Dach hat noch seine Originalwalme.

 

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Jusqu’en 1890, les cours se tiennent dans l’enceinte du magasin des tabacs ! Ce bâtiment est alors construit pour accueillir le cours complémentaire, fondé en 1874 par Balthazar Pfleger. Une classe pour les élèves protestants, une autre pour les petits israélites sont ensuite ajoutées. Ce cours, équivalent approximatif du collège, proposait sur un cycle cours l’enseignement de l’allemand, puis du français après 1918, des mathématiques, de l’histoire et de la géographie. Pfleger reste directeur jusqu’à sa mort en 1908. Le cours devient collège d’enseignement général en 1961, et ce pendant six ans.

Until 1890, classes were held within the premises of the tobacco store! This building was then built to accommodate the complementary course, founded in 1874 by Balthazar Pfleger. A class for Protestant students and another for little Israelites were then added. This course, an approximate equivalent of middle school, offered over a course cycle the teaching of German, then French after 1918, mathematics, history and geography. Pfleger remained director until his death in 1908. The course became a general education college in 1961, and remained for six years.

Bis 1890 fand der Unterricht in den Räumlichkeiten des Tabakladens statt! Dieses Gebäude wurde dann gebaut, um den 1874 von Balthazar Pfleger gegründeten Ergänzungskurs aufzunehmen. Dann kamen eine Klasse für protestantische Schüler und eine weitere für kleine Israeliten hinzu. Dieser Kurs, der in etwa der Mittelschule entspricht, bot über einen Kurszyklus den Unterricht in Deutsch, ab 1918 in Französisch, Mathematik, Geschichte und Geographie. Pfleger blieb Direktor bis zu seinem Tod im Jahr 1908. Der Kurs wurde 1961 zu einer allgemeinbildenden Hochschule und blieb sechs Jahre lang bestehen.

 

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Inaugurée en 2023, cette superbe peinture murale a été réalisée par l’artiste Roland Perret de Molsheim, fondateur des Namis de la Nalsace (sic) et auteur des romans graphiques «Les Mystères de la Nintérieure» (sic bis) C’est une commande de la mairie de Benfeld. Un tableau dans l’ancien Hôtel de Ville a servi de source d’inspiration. Un lansquenet (ou Landknecht) était un fantassin des XVIe et XVIIe siècles. Ces mercenaires, souvent mal commandés ou sans solde, se livraient à toutes sortes d’exactions. L’artiste s’est inspiré de Léo Schnug, peintre de la Maison Kammerzell et du Haut Koenigsbourg au XIXe siècle. La devise « Festung Belfenden, Anno Domini 1631 » signifie :Fortifications de Benfeld, année du Seigneur 1631.

Inaugurated in 2023, this superb mural was created by the artist Roland Perret from Molsheim, founder of the Namis de la Nalsace (sic) and author of the graphic novels “Les Mystères de la Naborde” (sic bis) This is a commission from Benfeld town hall. A painting in the old Town Hall served as a source of inspiration. A lansquenet (or Landknecht) was an infantryman of the 16th and 17th centuries. These mercenaries, often poorly commanded or without pay, engaged in all kinds of abuses. The artist was inspired by Léo Schnug, painter of the Maison Kammerzell and Haut Koenigsbourg in the 19th century. The motto “Festung Belfenden, Anno Domini 1631” means: Fortifications of Benfeld, year of the Lord 1631.

Dieses großartige Wandgemälde wurde 2023 eingeweiht und vom Künstler Roland Perret aus Molsheim, Gründer der Namis de la Nalsace (sic) und Autor der Graphic Novels „Les Mystères de la Naborde“ (sic bis), geschaffen. Es handelt sich um einen Auftrag von Benfeld Rathaus. Als Inspirationsquelle diente ein Gemälde im alten Rathaus. Ein Landsknecht (oder Landknecht) war ein Infanterist des 16. und 17. Jahrhunderts. Diese oft schlecht kommandierten oder unbezahlten Söldner begingen alle Arten von Missbräuchen. Der Künstler ließ sich von Léo Schnug inspirieren, dem Maler der Maison Kammerzell und Haut Koenigsbourg im 19. Jahrhundert. Das Motto „Festung Belfenden, Anno Domini 1631“ bedeutet: Befestigungen von Benfeld, Jahr des Herrn 1631.

 

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Un grand puits à potence du XVe siècle se dresse sur la place. A côté, un sarcophage mérovingien est installé en 2010. Il a été découvert dans les fondations de l’église Saint-Laurent, en 1853.

A large gallows well from the 15th century stands on the square. Next to it, a Merovingian sarcophagus was installed in 2010. It was discovered in the foundations of the Saint-Laurent church in 1853.

Auf dem Platz steht ein großer Galgenbrunnen aus dem 15. Jahrhundert. Daneben wurde 2010 ein merowingischer Sarkophag aufgestellt. Er wurde 1853 in den Fundamenten der Saint-Laurent-Kirche entdeckt.

 

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Cet endroit était le centre d’exploitation des terres détenues par le Grand Chapitre de la cathédrale de Strasbourg. Dirigé par des chanoines de haute noblesse, celui-ci secondait l’évêque. La bâtisse à deux ailes est édifiée en 1494, date figurant sur le portail gothique en accolade. L’économe du chapitre résidait ici. A l’intérieur, un superbe escalier gothique avec garde-corps ajouré en pierre dessert l’étage. Au XIXe siècle, les Rack père et fils, tous deux maires de Benfeld et médecins, firent modifier les fenêtres. En 1930, la ville de Benfeld achète l’ensemble de la propriété. Les dépendances sont supprimées dans le cadre d’une restructuration complète du quartier. La Caisse d’Epargne s’installe dans le bâtiment subsistant.

This place was the center of exploitation of the lands held by the Grand Chapter of Strasbourg Cathedral. Led by canons of high nobility, it supported the bishop. The two-winged building was built in 1494, the date appearing on the Gothic brace portal. The chapter bursar resided here. Inside, a superb Gothic staircase with openwork stone railing leads upstairs. In the 19th century, the Rack father and son, both mayors of Benfeld and doctors, had the windows modified. In 1930, the town of Benfeld purchased the entire property. The outbuildings are removed as part of a complete restructuring of the neighborhood. The Caisse d’Epargne moved into the remaining building.

Dieser Ort war das Zentrum der Ausbeutung der Ländereien des Großkapitels des Straßburger Münsters. Angeführt von hochadligen Kanonikern unterstützte sie den Bischof. Der zweiflügelige Bau wurde 1494 erbaut, die Jahreszahl ist auf dem gotischen Klammerportal angegeben. Hier residierte der Kapitelökonom. Im Inneren führt eine prächtige gotische Treppe mit durchbrochenem Steingeländer nach oben. Im 19. Jahrhundert ließen Vater und Sohn Rack, beide Bürgermeister von Benfeld und Ärzte, die Fenster umbauen. 1930 erwarb die Stadt Benfeld das gesamte Anwesen. Im Zuge einer kompletten Neustrukturierung des Quartiers werden die Nebengebäude abgetragen. Die Caisse d’Epargne bezog das verbleibende Gebäude.

 

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Cet endroit était le centre d’exploitation des terres détenues par le Grand Chapitre de la cathédrale de Strasbourg. Dirigé par des chanoines de haute noblesse, celui-ci secondait l’évêque. La bâtisse à deux ailes est édifiée en 1494, date figurant sur le portail gothique en accolade. L’économe du chapitre résidait ici. A l’intérieur, un superbe escalier gothique avec garde-corps ajouré en pierre dessert l’étage. Au XIXe siècle, les Rack père et fils, tous deux maires de Benfeld et médecins, firent modifier les fenêtres. En 1930, la ville de Benfeld achète l’ensemble de la propriété. Les dépendances sont supprimées dans le cadre d’une restructuration complète du quartier. La Caisse d’Epargne s’installe dans le bâtiment subsistant.

This place was the center of exploitation of the lands held by the Grand Chapter of Strasbourg Cathedral. Led by canons of high nobility, it supported the bishop. The two-winged building was built in 1494, the date appearing on the Gothic brace portal. The chapter bursar resided here. Inside, a superb Gothic staircase with openwork stone railing leads upstairs. In the 19th century, the Rack father and son, both mayors of Benfeld and doctors, had the windows modified. In 1930, the town of Benfeld purchased the entire property. The outbuildings are removed as part of a complete restructuring of the neighborhood. The Caisse d’Epargne moved into the remaining building.

Dieser Ort war das Zentrum der Ausbeutung der Ländereien des Großkapitels des Straßburger Münsters. Angeführt von hochadligen Kanonikern unterstützte sie den Bischof. Der zweiflügelige Bau wurde 1494 erbaut, die Jahreszahl ist auf dem gotischen Klammerportal angegeben. Hier residierte der Kapitelökonom. Im Inneren führt eine prächtige gotische Treppe mit durchbrochenem Steingeländer nach oben. Im 19. Jahrhundert ließen Vater und Sohn Rack, beide Bürgermeister von Benfeld und Ärzte, die Fenster umbauen. 1930 erwarb die Stadt Benfeld das gesamte Anwesen. Im Zuge einer kompletten Neustrukturierung des Quartiers werden die Nebengebäude abgetragen. Die Caisse d’Epargne bezog das verbleibende Gebäude.

 

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Encore discernables place Aristide-Briand, les défenses de la ville étaient constituées par un fossé d’eau avec palissade, une enceinte avec cinq tours et deux portes à tour, des poternes à pont-levis et une série de ponts. Le système est mis en place au XIVe siècle. En 1548, des remparts appareillés composés de bastions et de demi-lunes, un second fossé et une redoute également bastionnée, appelée Zollschantz, doublent les fortifications médiévales. Après 1648, tout est détruit, conformément aux traités de Westphalie. Il ne subsiste que l’ancien mur d’enceinte et les deux portes intérieures, à leur tour rasées en 1879. Benfeld comptait parmi les places les mieux défendues d’Alsace.

Still discernible at Place Aristide-Briand, the city’s defenses consisted of a water ditch with a palisade, an enclosure with five towers and two tower gates, drawbridge posterns and a series of bridges. The system was put in place in the 14th century. In 1548, combined ramparts made up of bastions and half-moons, a second ditch and a redoubt also bastioned, called Zollschantz, doubled the medieval fortifications. After 1648, everything was destroyed, in accordance with the Westphalian treaties. All that remains is the old surrounding wall and the two interior gates, which were in turn razed in 1879. Benfeld was one of the best defended places in Alsace.

Die Verteidigungsanlagen der Stadt, die noch heute am Place Aristide-Briand zu erkennen sind, bestanden aus einem Wassergraben mit Palisade, einer Einfriedung mit fünf Türmen und zwei Turmtoren, Zugbrücken und einer Reihe von Brücken. Das System wurde im 14. Jahrhundert eingeführt. Im Jahr 1548 verdoppelten kombinierte Wallanlagen aus Bastionen und Halbmonden, ein zweiter Graben und eine ebenfalls bastionierte Schanze, genannt Zollschantz, die mittelalterliche Befestigungsanlage. Nach 1648 wurde gemäß den Westfälischen Verträgen alles zerstört. Übrig geblieben sind lediglich die alte Umfassungsmauer und die beiden Innentore, die wiederum 1879 abgerissen wurden. Benfeld war einer der am besten verteidigten Orte im Elsass.

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Ce monument remplace et complète le mémorial de 1923, détruit en 1940 par les Allemands. Il honore les natifs de Benfeld morts dans les guerres du XXe siècle. 47 noms figurent pour la Première Guerre mondiale. La grande majorité est tombée sous l’uniforme allemand. En 1939-1945, les victimes ont subi des sorts multiples : tués sous l’uniforme français, incorporés de force dans l’armée hitlérienne et disparus sur le front de l’Est, résistants fusillés ou déportés, victimes civiles et juifs exterminés dans les camps nazis. Soit 126 personnes sur une population de 2800 en 1938.

This monument replaces and completes the 1923 memorial, destroyed in 1940 by the Germans. It honors the natives of Benfeld who died in the wars of the 20th century. 47 names appear for the First World War. The vast majority fell under the German uniform. In 1939-1945, the victims suffered multiple fates: killed in French uniform, forcibly incorporated into Hitler’s army and disappeared on the Eastern Front, resistance fighters shot or deported, civilian victims and Jews exterminated in the Nazi camps. That is 126 people out of a population of 2800 in 1938.

Dieses Denkmal ersetzt und vervollständigt das Denkmal von 1923, das 1940 von den Deutschen zerstört wurde. Es ehrt die in den Kriegen des 20. Jahrhunderts gefallenen Einwohner Benfelds. Für den Ersten Weltkrieg erscheinen 47 Namen. Die überwiegende Mehrheit fiel unter die deutsche Uniform. In den Jahren 1939–1945 erlitten die Opfer mehrere Schicksale: in französischer Uniform getötet, zwangsweise in Hitlers Armee eingegliedert und an der Ostfront verschwunden, Widerstandskämpfer erschossen oder deportiert, zivile Opfer und Juden in den Nazi-Lagern vernichtet. Das sind 126 Menschen bei einer Bevölkerung von 2800 im Jahr 1938.

 

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Bâtie au XVe siècle, cette maison a abrité le grenier à céréales et le cellier communal jusqu’en 1649. Elle devient ensuite un arsenal, puis le siège de l’état-major de la garde nationale de Benfeld, entre 1800 et 1848. Le second pignon à redents disparaît en 1870. Le bâtiment a été restauré.

Built in the 15th century, this house housed the grain granary and the communal cellar until 1649. It then became an arsenal, then the headquarters of the headquarters of the Benfeld national guard, between 1800 and 1848. The second stepped gable disappeared in 1870. The building was restored.

Dieses im 15. Jahrhundert erbaute Haus beherbergte bis 1649 den Getreidespeicher und den Gemeinschaftskeller. Anschließend wurde es zum Arsenal und dann zwischen 1800 und 1848 zum Hauptquartier des Hauptquartiers der Benfelder Nationalgarde. Der zweite Treppengiebel verschwand 1870. Das Gebäude wurde restauriert.

 

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Le bâtiment date de 1642, période de l’occupation suédoise, pendant la Guerre de Trente ans. Jusqu’en 1789, il servit de chancellerie (Stadtschreibereihaus) et de logement au secrétaire de la Ville. Si le rez-de-chaussée est maçonné, l’étage est en pans de bois. L’oriel possède de riches sculptures de style Renaissance. Sont représentées les armoiries de Benfeld et une licorne. Dans l’arrière-cour, accessible par la porte cochère, se situait la boucherie municipale (Metzig)

The building dates from 1642, the period of Swedish occupation during the Thirty Years’ War. Until 1789, it served as a chancellery (Stadtschreibereihaus) and housing for the city secretary. If the ground floor is masonry, the upper floor is half-timbered. The oriel has rich Renaissance style sculptures. The Benfeld coat of arms and a unicorn are depicted. In the backyard, accessible through the porte cochère, was the municipal butcher’s shop (Metzig)

Das Gebäude stammt aus dem Jahr 1642, der Zeit der schwedischen Besatzung während des Dreißigjährigen Krieges. Bis 1789 diente es als Stadtschreibereihaus und Wohnraum für den Stadtsekretär. Ist das Erdgeschoss gemauert, ist das Obergeschoss Fachwerk. Der Erker verfügt über reiche Skulpturen im Renaissancestil. Dargestellt sind das Benfelder Wappen und ein Einhorn. Im Hinterhof, zugänglich durch die Porte Cochère, befand sich die städtische Metzgerei (Metzig)

 

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Le presbytère est le bâtiment de style baroque le plus représentatif du XVIIIe siècle à Benfeld. Il a été construit en 1754 par les d’Andlau. Depuis le XVe siècle, cette famille noble perçoit la dîme et participe à la nomination, et au logement, du clergé paroissial. Le bâtiment possède deux niveaux d’élévation surmontés d’une toiture à combles brisés, dite à la Mansart.

The presbytery is the most representative Baroque style building from the 18th century in Benfeld. It was built in 1754 by the Andlau family. Since the 15th century, this noble family has collected tithes and participated in the appointment, and housing, of the parish clergy. The building has two levels of elevation topped by a gable roof, known as the Mansard roof.

Das Presbyterium ist der repräsentativste Barockbau aus dem 18. Jahrhundert in Benfeld. Es wurde 1754 von der Familie Andlau erbaut. Seit dem 15. Jahrhundert sammelte diese Adelsfamilie den Zehnten und beteiligte sich an der Ernennung und Unterbringung der Pfarrgeistlichen. Das Gebäude verfügt über zwei Ebenen, die von einem Satteldach, dem sogenannten Mansardendach, gekrönt werden.

 

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Ce sanctuaire est construit sur les vestiges d’un ancien édifice mérovingien, comme le prouvent les sarcophages découverts dans les alentours. Du XIVe siècle ne subsiste que le chœur. Au mitan du XVIe siècle, l’église accueille le culte protestant pendant 8 ans. De 1632 à1650, les Suédois la transforment en simultaneum ( catholique et réformée) En 1754, on ajoute des galeries latérales et on surélève la tour-porche de 8 mètres, lui apportant une partie octogonale. En 1840, jugée trop exiguë, elle est agrandie par Gustave Klotz, puis par Antoine Ringeisen : la nef est allongée d’une travée, la sacristie supprimée, une nouvelle tour-porche de 54 mètres construite. Les vitraux du chœur réalisés par l’entreprise strasbourgeoise Ott Frères datent de 1947. A voir les fonts baptismaux du XVe siècle, la dalle funéraire de saint Materne, la chaire de 1884 avec son lion et la statue de Jean-Baptiste plus anciens. Le grand – orgue moderne, signé par le facteur Schwenkedel, est installé en 1953. A l’extérieur de l’église, autour du chevet, se trouvent des pierres tombales du début du XIXe siècle. Il s’agit des seuls monuments conservés de l’ancien cimetière, transféré en 1821 hors de la ville. La statue voisine de Jeanne d’Arc est le dernier vestige du monument aux morts. Celui-ci, érigé en 1923, a été détruit par les nazis en 1940 ; seule cette statue a pu être sauvée.

This sanctuary is built on the remains of an ancient Merovingian building, as proven by the sarcophagi discovered in the surrounding area. From the 14th century only the choir remains. In the middle of the 16th century, the church hosted Protestant worship for 8 years. From 1632 to 1650, the Swedes transformed it into a simultaneum (Catholic and Reformed). In 1754, side galleries were added and the porch tower was raised by 8 meters, giving it an octagonal part. In 1840, considered too cramped, it was enlarged by Gustave Klotz, then by Antoine Ringeisen: the nave was extended by one bay, the sacristy removed, and a new 54 meter porch tower built. The stained glass windows in the choir made by the Strasbourg company Ott Frères date from 1947. See the 15th century baptismal font, the funerary slab of Saint Materne, the pulpit from 1884 with its lion and the older statue of John the Baptist. The modern grand organ, signed by the organ builder Schwenkedel, was installed in 1953. Outside the church, around the apse, there are tombstones from the beginning of the 19th century. These are the only monuments preserved from the old cemetery, transferred in 1821 outside the city. The nearby statue of Joan of Arc is the last vestige of the war memorial. This, erected in 1923, was destroyed by the Nazis in 1940; only this statue could be saved.

Dieses Heiligtum wurde auf den Überresten eines antiken merowingischen Gebäudes errichtet, wie die in der Umgebung entdeckten Sarkophage beweisen. Aus dem 14. Jahrhundert ist nur noch der Chor erhalten. In der Mitte des 16. Jahrhunderts fanden in der Kirche acht Jahre lang protestantische Gottesdienste statt. Von 1632 bis 1650 bauten die Schweden es in ein Simultaneum (katholisch und reformiert) um. 1754 wurden Seitengalerien hinzugefügt und der Vorbauturm um 8 Meter erhöht, wodurch er einen achteckigen Teil erhielt. Im Jahr 1840 wurde es von Gustave Klotz und dann von Antoine Ringeisen vergrößert, weil es zu eng erschien: Das Kirchenschiff wurde um ein Joch erweitert, die Sakristei entfernt und ein neuer 54 Meter hoher Vorbauturm errichtet. Die von der Straßburger Firma Ott Frères gefertigten Buntglasfenster im Chor stammen aus dem Jahr 1947. Sehen Sie das Taufbecken aus dem 15. Jahrhundert, die Grabplatte der Heiligen Materne, die Kanzel von 1884 mit ihrem Löwen und die ältere Statue von Johannes dem Täufer. Die moderne große Orgel, signiert vom Orgelbauer Schwenkedel, wurde 1953 eingebaut. Außerhalb der Kirche, rund um die Apsis, befinden sich Grabsteine ​​aus dem Anfang des 19. Jahrhunderts. Dies sind die einzigen erhaltenen Denkmäler des alten Friedhofs, der 1821 außerhalb der Stadt verlegt wurde. Die nahe gelegene Statue von Jeanne d’Arc ist das letzte Überbleibsel des Kriegerdenkmals. Dieses 1923 errichtete Gebäude wurde 1940 von den Nazis zerstört; Nur diese Statue konnte gerettet werden.

 

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Bâtie en pans de bois, à la fin du XIXe siècle, par la veuve du directeur de la manufacture de Huttenheim, cette maison doit son nom à son gendre. Celui-ci , sans enfant, l’a légué à la paroisse protestante pour accueillir des pasteurs retraités. Le testament en interdit la cession aux agents immobiliers. Pourtant son mobilier précieux, ses murs ornés de moulures en stuc et de boiseries suscitaient leur intérêt. Plus tard, la ville récupéra le domaine et y établit une maison de retraite.

Built in half-timbered timber at the end of the 19th century by the widow of the director of the Huttenheim factory, this house owes its name to her son-in-law. The latter, without children, bequeathed it to the Protestant parish to accommodate retired pastors. The will prohibits its transfer to real estate agents. However, its precious furniture, its walls decorated with stucco moldings and woodwork aroused their interest. Later, the city recovered the estate and established a retirement home there.

Das Ende des 19. Jahrhunderts von der Witwe des Direktors der Huttenheimer Fabrik erbaute Fachwerkhaus verdankt seinen Namen ihrem Schwiegersohn. Letzterer, kinderlos, vermachte es der evangelischen Kirchengemeinde zur Unterbringung pensionierter Pfarrer. Das Testament verbietet die Übertragung an Immobilienmakler. Ihr Interesse weckten jedoch die kostbaren Möbel, die mit Stuckverzierungen und Holzarbeiten verzierten Wände. Später erwarb die Stadt das Anwesen zurück und richtete dort ein Altersheim ein.

 

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Ce moulin date de la période qui suit la démolition des remparts de Benfeld, dans les années 1660. Devenu propriété de l’usine textile de Huttenheim, il est reconstruit en 1868.

This mill dates from the period following the demolition of the Benfeld ramparts in the 1660s. Becoming the property of the Huttenheim textile factory, it was rebuilt in 1868.

Diese Mühle stammt aus der Zeit nach dem Abriss der Benfelder Stadtmauer in den 1660er Jahren. Sie ging in den Besitz der Huttenheimer Textilfabrik über und wurde 1868 wieder aufgebaut.

 

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Edifiée en 1625 à la place de la léproserie, cette demeure serait due à Ascagne d’Albertini, bailli, ingénieur militaire et gouverneur de Benfeld. Les armoiries du commanditaire ayant été martelées, sans doute sous la Révolution, son identité est incertaine. De style Renaissance, le bâtiment se compose de quatre corps disposées autour d’une cour centrale. Sur un mur extérieur, une stèle rend hommage à Joseph Reich von Platz, bailli et bienfaiteur de Benfeld, décédé en 1732. L’édifice est offert à la ville avant le XVIIIe siècle pour servir d’hôpital, mais les archives le concernant ont brûlé vers 1900.

Built in 1625 on the site of the leprosarium, this residence is said to be the work of Ascagne d’Albertini, bailiff, military engineer and governor of Benfeld. The sponsor’s coat of arms having been hammered, probably during the Revolution, its identity is uncertain. In the Renaissance style, the building is made up of four bodies arranged around a central courtyard. On an exterior wall, a stele pays tribute to Joseph Reich von Platz, bailiff and benefactor of Benfeld, who died in 1732. The building was offered to the city before the 18th century to serve as a hospital, but the archives concerning it were burned around 1900.

Diese 1625 an der Stelle des Leprosariums erbaute Residenz soll das Werk von Ascagne d’Albertini, Amtmann, Militäringenieur und Gouverneur von Benfeld, sein. Das Wappen des Sponsors wurde wahrscheinlich während der Revolution eingehämmert, seine Identität ist ungewiss. Das im Renaissancestil gehaltene Gebäude besteht aus vier Gebäudekörpern, die um einen zentralen Innenhof angeordnet sind. An einer Außenwand erinnert eine Stele an Joseph Reich von Platz, Amtmann und Wohltäter von Benfeld, der 1732 starb. Das Gebäude wurde der Stadt vor dem 18. Jahrhundert als Krankenhaus angeboten, die dazugehörigen Archive wurden jedoch verbrannt um 1900.

 

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Jusqu’en 1826, la cité épiscopale de Benfeld reste sans présence protestante. L’installation de l’usine textile d’Huttenheim amène une population réformée. Celle-ci dépend de la paroisse de Sélestat jusqu’en 1866. A cette date, cette église est construite sur les plans d’Antoine Ringeisen. Benfeld est érigé en paroisse en 1877, sous l’Annexion allemande.

Until 1826, the episcopal city of Benfeld remained without a Protestant presence. The establishment of the Huttenheim textile factory brought a reformed population. It depended on the parish of Sélestat until 1866. At that date, this church was built according to the plans of Antoine Ringeisen. Benfeld was established as a parish in 1877, under the German Annexation.

Bis 1826 blieb die Bischofsstadt Benfeld ohne protestantische Präsenz. Die Gründung der Textilfabrik Huttenheim brachte eine reformierte Bevölkerung. Bis 1866 gehörte sie zur Pfarrei Sélestat. Damals wurde diese Kirche nach den Plänen von Antoine Ringeisen erbaut. Benfeld wurde 1877 im Rahmen der deutschen Annexion als Pfarrei gegründet.

 

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Jusqu’en 1826, la cité épiscopale de Benfeld reste sans présence protestante. L’installation de l’usine textile d’Huttenheim amène une population réformée. Celle-ci dépend de la paroisse de Sélestat jusqu’en 1866. A cette date, cette église est construite sur les plans d’Antoine Ringeisen. Benfeld est érigé en paroisse en 1877, sous l’Annexion allemande.

Until 1826, the episcopal city of Benfeld remained without a Protestant presence. The establishment of the Huttenheim textile factory brought a reformed population. It depended on the parish of Sélestat until 1866. At that date, this church was built according to the plans of Antoine Ringeisen. Benfeld was established as a parish in 1877, under the German Annexation.

Bis 1826 blieb die Bischofsstadt Benfeld ohne protestantische Präsenz. Die Gründung der Textilfabrik Huttenheim brachte eine reformierte Bevölkerung. Bis 1866 gehörte sie zur Pfarrei Sélestat. Damals wurde diese Kirche nach den Plänen von Antoine Ringeisen erbaut. Benfeld wurde 1877 im Rahmen der deutschen Annexion als Pfarrei gegründet.

 

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Attesté depuis 1404, le Ladhof, ou place des chargeurs, était un petit port, sur lequel transitaient les marchandises sur l’Ill, en direction d’Erstein au nord et de Sélestat au sud. Le transport était alors beaucoup plus sûr sur eau que sur route, en raison de l’insécurité, mais aussi du mauvais état des chaussées avant les grands travaux du XVIIIe siècle. Le Faubourg du Rhin, petit quartier de Benfeld hors les murs, s’est développé grâce à ces activités. Dès le XVIe siècle, il accueille des artisans, potiers, tanneurs, tuiliers et pêcheurs et aussi des fermiers. En 1632, le quartier est incendié par ses habitants afin qu’il ne puisse pas servir aux Suédois. Après 1650, les fortifications disparues, il connaît un nouvel essor. Le port reste actif jusqu’au XIXe siècle. Il reste dans les alentours de belles maisons à pans de bois, construites aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Attested since 1404, the Ladhof, or shippers’ place, was a small port, through which goods transited on the Ill, towards Erstein to the north and Sélestat to the south. Transport was then much safer on water than on road, due to insecurity but also the poor condition of the roads before the major works of the 18th century. The Faubourg du Rhin, a small district of Benfeld outside the walls, developed thanks to these activities. From the 16th century, it welcomed craftsmen, potters, tanners, tile makers and fishermen as well as farmers. In 1632, the district was burned by its inhabitants so that it could not be used by the Swedes. After 1650, the fortifications disappeared, it experienced new growth. The port remained active until the 19th century. There remain beautiful half-timbered houses in the surrounding area, built in the 17th and 18th centuries.

Der seit 1404 urkundlich erwähnte Ladhof oder Schifferort war ein kleiner Hafen, über den Waren auf der Ill nach Erstein im Norden und Sélestat im Süden transportiert wurden. Aufgrund der Unsicherheit, aber auch des schlechten Zustands der Straßen vor den großen Bauarbeiten im 18. Jahrhundert war der Transport auf dem Wasser damals viel sicherer als auf der Straße. Dank dieser Aktivitäten entstand das Faubourg du Rhin, ein kleiner Stadtteil von Benfeld außerhalb der Mauern. Ab dem 16. Jahrhundert waren hier Handwerker, Töpfer, Gerber, Fliesenleger und Fischer sowie Bauern ansässig. Im Jahr 1632 wurde der Bezirk von seinen Bewohnern niedergebrannt, so dass er nicht mehr von den Schweden genutzt werden konnte. Nach 1650 verschwanden die Befestigungsanlagen und es kam zu neuem Wachstum. Der Hafen blieb bis ins 19. Jahrhundert aktiv. In der Umgebung gibt es noch schöne Fachwerkhäuser aus dem 17. und 18. Jahrhundert.

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Au 12, rue Clemenceau se situe la maison des baillis, datant de 1562. Elle est en grès, avec un encorbellement latéral en pans de bois. Les baillis étaient des officiers, de robe ou d’épée, chargés de rendre la justice au nom d’un roi ou d’un simple seigneur. A noter : les fenêtres à meneaux et la tourelle d’escalier hors d’œuvre donnant sur la cour.

At 12, rue Clemenceau is the bailiffs’ house, dating from 1562. It is made of sandstone, with a side corbel made of half-timbered wood. The bailiffs were officers, of robe or sword, responsible for administering justice in the name of a king or a simple lord. Note: the mullioned windows and the hors d’oeuvre staircase turret overlooking the courtyard.

In der Rue Clemenceau Nr. 12 befindet sich das Haus des Gerichtsvollziehers aus dem Jahr 1562. Es besteht aus Sandstein und hat eine seitliche Konsole aus Fachwerkholz. Die Gerichtsvollzieher waren Offiziere mit Robe oder Schwert, die im Namen eines Königs oder eines einfachen Herrn für die Rechtsprechung zuständig waren. Beachten Sie: die zweibogigen Fenster und der Türmchen der Vorspeisentreppe mit Blick auf den Innenhof.

 

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Au 3, rue du Château se dressent les bâtiments de l’ancien magasin des tabacs. Conçu en 1855 par l’architecte André Weyer, ce centre de fermentation, lié à l’exploitation du tabac en Alsace, fut, avec ceux de Colmar et Strasbourg, l’un des derniers en activité à la fin du XXe siècle. En 1811, Benfeld obtient le monopole de ce produit. D’abord installé dans l’ancien château des évêques de Strasbourg, le magasin est transféré dans ce bâtiment édifié à cet effet sous Napoléon III. Il se compose de quatre ailes autour d’une cour quadrilatère. On pouvait entreposer ici 2800 tonnes de tabac en feuilles. Au tournant du nouveau millénaire, le lieu accueille logements, médiathèque et mairie.

At 3, rue du Château stand the buildings of the old tobacco store. Designed in 1855 by the architect André Weyer, this fermentation center, linked to tobacco exploitation in Alsace, was, with those of Colmar and Strasbourg, one of the last in activity at the end of the 20th century. In 1811, Benfeld obtained the monopoly on this product. First installed in the former castle of the bishops of Strasbourg, the store was transferred to this building built for this purpose under Napoleon III. It consists of four wings around a quadrilateral courtyard. 2,800 tonnes of leaf tobacco could be stored here. At the turn of the new millennium, the place hosted housing, a media library and a town hall.

In der Rue du Château 3 stehen die Gebäude des alten Tabakladens. Dieses 1855 vom Architekten André Weyer entworfene Fermentationszentrum steht im Zusammenhang mit der Tabakproduktion im Elsass. war neben denen von Colmar und Straßburg einer der letzten, der Ende des 20. Jahrhunderts aktiv war. 1811 erlangte Benfeld das Monopol auf dieses Produkt. Das zunächst im ehemaligen Schloss der Straßburger Bischöfe untergebrachte Geschäft wurde in dieses unter Napoleon III. zu diesem Zweck errichtete Gebäude verlegt. Es besteht aus vier Flügeln um einen viereckigen Innenhof. Hier könnten 2.800 Tonnen Tabakblätter gelagert werden. Um die Jahrtausendwende beherbergte der Ort Wohnungen, eine Mediathek und ein Rathaus.

 

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Les travaux débutent en 1531. La tour est ajoutée en 1619 par l’architecte Ascagne Albertini, par ailleurs bailli de Benfeld. Les quatorze vitraux datent de 1956. Ils évoquent les corporations de métiers et les villes de la décapole qui s’y sont réunies en 1349. L’horloge à automates (jacquemarts) au mécanisme manuel a été perfectionnée par Jean-Baptiste Schwilguë, génial concepteur de l’horloge de Notre-Dame de Strasbourg. Au centre se trouve le Stubbehansel : ce sergent de ville personnifie la trahison lors de l’attaque d’Ulrich de Wurtemberg en 1331. Aussi ouvre-t-il la bouche en vain pour se justifier, tout en tenant dans sa main gauche l’argent de sa perfidie. Du bâton de sa main droite, il marque les heures. A droite un chevalier en armure incarne la sagesse ; il bat les quarts d’heure qui annoncent que les temps sont comptés pour tous. La mort retournant son sablier à chaque heure symbolise la justice. Une fresque de 1952 évoque Benfeld lors de la guerre de Cent ans. La mairie est transférée en 2006 dans l’ancien magasin des tabacs. Mais la sympathique équipe de l’Office de tourisme garde la maison.

Work began in 1531. The tower was added in 1619 by the architect Ascagne Albertini, also bailiff of Benfeld. The fourteen stained glass windows date from 1956. They evoke the trade guilds and the towns of the Decapolis which met there in 1349. The automaton clock (jacquemarts) with manual mechanism was perfected by Jean-Baptiste Schwilguë, brilliant designer of the Notre-Dame de Strasbourg clock. In the center is the Stubbehansel: this town sergeant personifies the treason during the attack of Ulrich of Württemberg in 1331. So he opens his mouth in vain to justify himself, while holding in his left hand the money from his perfidy. With the stick of his right hand, he marks the hours. On the right a knight in armor embodies wisdom; it beats the quarter of an hour which announces that time is numbered for all. Death turning over his hourglass every hour symbolizes justice. A fresco from 1952 evokes Benfeld during the Hundred Years’ War. The town hall was transferred in 2006 to the former tobacco store. But the friendly team from the Tourist Office guards the house.

Die Arbeiten begannen im Jahr 1531. Der Turm wurde 1619 vom Architekten Ascagne Albertini, ebenfalls Amtmann von Benfeld, angebaut. Die vierzehn Buntglasfenster stammen aus dem Jahr 1956. Sie erinnern an die Handelsgilden und Städte der Dekapolis, die sich dort 1349 trafen. Die Automatenuhr (Jacquemarts) mit manuellem Mechanismus wurde von Jean-Baptiste Schwilguë, dem brillanten Designer der Notre-Dame-de-Straßburg-Uhr, perfektioniert. Im Zentrum steht der Stubbehansel: Dieser Stadtwachtmeister verkörpert den Verrat beim Überfall Ulrichs von Württemberg im Jahr 1331. So öffnet er vergeblich den Mund, um sich zu rechtfertigen, während er in der linken Hand das Geld seiner Treulosigkeit hält. Mit dem Stock seiner rechten Hand markiert er die Stunden. Auf der rechten Seite verkörpert ein Ritter in Rüstung Weisheit; es schlägt die Viertelstunde, die ankündigt, dass die Zeit für alle gezählt ist. Der Tod, der jede Stunde seine Sanduhr dreht, symbolisiert Gerechtigkeit. Ein Fresko aus dem Jahr 1952 erinnert an Benfeld während des Hundertjährigen Krieges. Das Rathaus wurde 2006 in das ehemalige Tabakwarenhaus verlegt. Aber das freundliche Team vom Tourismusbüro bewacht das Haus.

 

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Au 4, rue du Général-de-Gaulle, voici la maison d’Andlau, qui date de 1566. En pans de bois, elle a appartenu à cette famille, avant de devenir le siège de l’administration agricole. Observez l’angle gauche de la façade sur rue : vous y apercevez la statue d’un soldat. Assis en tailleur et portant un uniforme du XVIe siècle, il se nomme Männel Am Hüs. La date de 1718 est gravée postérieurement ou est le fruit d’une erreur. A l’intérieur, se trouve un escalier à vis abrité dans une tourelle circulaire.

At 4, rue du Général-de-Gaulle, here is the Andlau house, which dates from 1566. Half-timbered, it belonged to this family, before becoming the seat of the agricultural administration. Observe the left corner of the street facade: you will see the statue of a soldier there. Sitting cross-legged and wearing a 16th century uniform, his name is Männel Am Hüs. The date of 1718 is engraved later or is the result of an error. Inside, there is a spiral staircase sheltered in a circular turret.

In der Rue du Général-de-Gaulle Nr. 4 befindet sich das Andlau-Haus aus dem Jahr 1566. Das Fachwerkhaus gehörte dieser Familie, bevor es Sitz der Landwirtschaftsverwaltung wurde. Schauen Sie sich die linke Ecke der Straßenfassade an: Dort sehen Sie die Statue eines Soldaten. Er sitzt im Schneidersitz und trägt eine Uniform aus dem 16. Jahrhundert. Sein Name ist Männel Am Hüs. Das Datum 1718 wurde später eingraviert oder ist das Ergebnis eines Fehlers. Im Inneren befindet sich eine Wendeltreppe, die von einem runden Türmchen geschützt wird.

 

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La maison possède une tourelle caractéristique, portant la date de 1619, et une grande porte charretière. De style Renaissance, elle serait due à un receveur épiscopal. Elle abrite une pharmacie entre 1800 et 1907, puis une boucherie. Les fenêtres côté rue sont remaniées après 1945.

The house has a characteristic turret, bearing the date 1619, and a large carriage door. In Renaissance style, it would be due to an episcopal receiver. It housed a pharmacy between 1800 and 1907, then a butcher’s shop. The street side windows were remodeled after 1945.

Das Haus verfügt über einen charakteristischen Türmchen mit der Jahreszahl 1619 und eine große Kutschentür. Im Stil der Renaissance wäre es auf einen bischöflichen Empfänger zurückzuführen. Zwischen 1800 und 1907 befand sich hier eine Apotheke, danach eine Metzgerei. Die straßenseitigen Fenster wurden nach 1945 umgestaltet.

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