Etival-Clairefontaine

Durée visite : 100 minutes
Moyen : Pédestre

L'église Notre-Dame de l’Assomption de Corcieux dans les Vosges

Fréquenté dés le VIe siècle avant notre ère, le site d’Estival s’affirme au milieu du VIIe siècle.  À l’époque carolingienne, à la suite d’une légendaire révolte fiscale, l’empereur Charles le Gros attribue le cœur de la contrée récalcitrante à son épouse Richarde. C’est grosso modo le ban d’Étival qui traverse les siècles, avec son immunité impériale et sa charte. L’autorité des chanoinesses d’Andlau, héritières de sainte Richarde, patronne et bienfaitrice féminine du monastère, s’affaiblit. Entre 912 et 920, l’abbaye est dévastée par les Hongrois. Au XIIe siècle, les religieux refusent d’être rattachés à l’ordre des Prémontrés. Lorsque les prémontrés venus de Flabémont prennent pied sur le ban, ils sont forcés de s’enfuir à Autrey. Le corps des bâtiments ont des allures de fortification que renforcent les pièces d’eau qui l’entourent. Cet ensemble est malmené pendant la Révolution de 1789 et lors de la Seconde Guerre mondiale. L’histoire de la commune est aussi liée à celle de l’industrie papetière. Dès 1512, un moine prémontré créa une première papeterie. En 1858, Jean-Baptiste Bichelberger fonde les Papeteries de Clairefontaine qui se caractériseront au XXe siècle par leur couverture pelliculée. Elles restent parmi les meilleures de France du point de vue des ventes.

Frequented from the 6th century BC, the Estival site asserted itself in the middle of the 7th century. During the Carolingian era, following a legendary tax revolt, Emperor Charles the Fat attributed the heart of the recalcitrant country to his wife Richarde. It is roughly the Ban d’Étival that crosses the centuries, with its imperial immunity and its charter. The authority of the canonesses of Andlau, heiresses of Saint Richarde, patroness and female benefactress of the monastery, weakened. Between 912 and 920, the abbey was devastated by the Hungarians. In the 12th century, the monks refused to be attached to the Premonstratensian order. They are forced to flee to Autrey when the Premonstratensians from Flabémont gain a foothold on the ban. The body of the buildings have the appearance of a fortification reinforced by the surrounding water features. This set was abused during the Revolution of 1789 and during the Second World War. The history of the town is also linked to that of the paper industry. In 1512, a Premonstratensian monk created a first papermaking. In 1858, Jean-Baptiste Bichelberger founded the Papeteries de Clairefontaine, which in the 20th century was characterized by their laminated cover. They remain among the best in France from a sales point of view.

Ab dem 6. Jahrhundert v. Chr. Häufig, setzte sich die Estival-Stätte Mitte des 7. Jahrhunderts durch. Während der Karolingerzeit schrieb Kaiser Karl der Fette nach einer legendären Steuerrevolte seiner Frau Richarde das Herz des widerspenstigen Landes zu. Es ist ungefähr das Ban d’Étival, das die Jahrhunderte mit seiner kaiserlichen Immunität und seiner Charta durchquert. Die Autorität der Kanoninnen von Andlau, der Erben von Saint Richarde, der Patronin und weiblichen Wohltäterin des Klosters, schwächte sich ab. Zwischen 912 und 920 wurde die Abtei von den Ungarn verwüstet. Im 12. Jahrhundert weigerten sich die Mönche, dem Prämonstratenserorden angegliedert zu werden. Sie sind gezwungen, nach Autrey zu fliehen, als die Prämonstratenser aus Flabémont auf dem Verbot Fuß fassen. Der Körper der Gebäude sieht aus wie eine Festung, die durch die umgebenden Wasserspiele verstärkt wird. Dieses Set wurde während der Revolution von 1789 und während des Zweiten Weltkriegs missbraucht. Die Geschichte der Stadt ist auch mit der der Papierindustrie verbunden. 1512 schuf ein Prämonstratenser-Mönch eine erste Papierherstellung. 1858 gründete Jean-Baptiste Bichelberger die Papeteries de Clairefontaine, die im 20. Jahrhundert durch ihre laminierte Abdeckung gekennzeichnet war. Sie gehören aus Verkaufssicht zu den besten in Frankreich.

Parti au 1°, d’azur au chef d’argent chargé de deux merlettes de sable ; au 2° de gueules semé de billettes d’argent au dextrochère de carnation vêtu d’argent, tenant une crosse d’or mise en pal brochant sur le tout.

La commune utilise le blason de Charles Louis Hugo abbé d’Etival en 1722, et évêque de Ptolemaïde en 1728. Ce savant prémontré publia de nombreux écrits sur la théologie, l’archéologie et l’histoire. Il augmenta considérablement la bibliothèque de son abbaye qui put rivaliser avec Moyenmoutier et Senones. Comme c’est l’usage, le blason est parti des armes de la famille Hugo (les merlettes) , et des armes de l’abbaye d’Etival (le dextrochère et la crosse).

Party 1st, Azure, a chief Argent charged with two martlets Sable; 2 ° Gules, sown with silver billets with dextrochère of carnation dressed in silver, holding a gold stick set in pale debruising over the whole.

The town uses the coat of arms of Charles Louis Hugo, abbot of Etival in 1722, and bishop of Ptolemaid in 1728. This Premonstratensian scholar published numerous writings on theology, archeology and history. He considerably increased the library of his abbey which could compete with Moyenmoutier and Senones. As is customary, the coat of arms is based on the Hugo family arms (the merlettes), and the Etival Abbey arms (the dextrochère and the butt).

Partei 1, Azure, ein Hauptargument, der mit zwei Martlets Sable angeklagt ist; 2 ° Gules, gesät mit silbernen Knüppeln mit Nelkendextrochère in Silber gekleidet, mit einem goldenen Stock in blasser Entfaltung über das Ganze.

Die Stadt verwendet das Wappen von Charles Louis Hugo, Abt von Etival im Jahr 1722 und Bischof von Ptolemaid im Jahr 1728. Dieser prämonstratensische Gelehrte veröffentlichte zahlreiche Schriften über Theologie, Archäologie und Geschichte. Er erweiterte die Bibliothek seiner Abtei erheblich, die mit Moyenmoutier und Senones konkurrieren konnte. Wie üblich basiert das Wappen auf den Armen der Familie Hugo (die Merlettes) und den Armen der Etival Abbey (Dextrochère und Butt).

Les habitants et les habitantes de Étival-Clairefontaine s’appellent les Stivaliens et les Stivaliennes.

The inhabitants of Étival-Clairefontaine are called Stivaliens and Stivaliennes.

Die Einwohner von Étival-Clairefontaine heißen Stivaliens und Stivaliennes.

Les points de visites

 

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Située dans une clairière de la forêt domaniale de Clairefontaine, à l’Est de la commune, on y accède en suivant d’abord la rue de l’Orée du Bois. La chapelle date de la première moitié du XIXe siècle. Elle est dédiée à Marie, Vierge des Grâces, objet d’un pèlerinage tous les 16 août. La chapelle a bien sûr sa légende. Une statue, dont on ne connaît pas l’origine, était l’objet d’une dispute entre les communes voisines d’Etival et de Moyenmoutier. Il fut décidé de laisser la providence choisir à leur place. La statue fut chargée sur un chariot. Et les bœufs s’en furent jusqu’au lieu actuel de la chapelle. Mais là, ils refusèrent d’aller plus loin. L’affaire était entendue, c’est là qu’on construisit la chapelle.  Un puits avoisine l’édifice.

Located in a clearing of the national forest of Clairefontaine, to the east of the town, it is reached by first following the rue de l’Orée du Bois. The chapel dates from the first half of the 19th century. It is dedicated to Mary, Virgin of Graces, the object of a pilgrimage every August 16. The chapel has of course its legend. A statue, whose origin we do not know, was the subject of a dispute between the neighboring towns of Etival and Moyenmoutier. It was decided to let Providence choose for them. The statue was loaded onto a cart. And the oxen went to the present place of the chapel. But there, they refused to go further. The case was heard, it is there that the chapel was built. A well adjoins the building.

Das Hotel liegt auf einer Lichtung des Nationalwaldes von Clairefontaine im Osten der Stadt und ist zunächst über die Rue de l’Orée du Bois zu erreichen. Die Kapelle stammt aus der ersten Hälfte des 19. Jahrhunderts. Es ist Maria, der Jungfrau der Gnaden, gewidmet, die jeden 16. August pilgert. Die Kapelle hat natürlich ihre Legende. Eine Statue, deren Herkunft wir nicht kennen, war Gegenstand eines Streits zwischen den Nachbarstädten Etival und Moyenmoutier. Es wurde beschlossen, die Vorsehung für sie wählen zu lassen. Die Statue wurde auf einen Wagen geladen. Und die Ochsen gingen zum heutigen Ort der Kapelle. Aber dort weigerten sie sich, weiter zu gehen. Der Fall wurde gehört, dort wurde die Kapelle gebaut. Ein Brunnen grenzt an das Gebäude.

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Le premier monastère aurait été construit au milieu du VIIe siècle. Il semble que l’abbaye ait observé les règle de Saint Colomban et de Saint-Benoit. Selon dom Calmet, le premier abbé dont le nom nous soit parvenu est Echertus. Les chanoinesses d’Andlau y placent après 1145 des chanoines prémontrés, sous contrôle de l’abbaye Notre-Dame-de-l’Assomption de Flabémont. Au Moyen Âge, l’abbaye est fortifiée. Par sa lettre d’Avignon en date du 26 mai 1387, Pierre Aycelin de Montaigut, pénitencier du Saint-Siège, délègue à l’abbé d’Autrey, le pouvoir d’absoudre, après qu’ils auront fait une pénitence suffisante, les moines d’Étival qui ont été excommuniés, suspendus ou interdits à la suite de manquements graves, violences, jeux interdits, vie déréglée, oubli des devoirs religieux. À l’origine, l’abbaye était un monastère mixte, pour moines et moniales. Après la dissolution de l’ordre des chanoinesses au XVIe siècle, les moines blancs prémontrés, émancipés de toute tutelle, ont développé leur abbaye. En 1726, c’est l’architecte Nicolas Pierson qui est choisi. Il réalise le corps de logis Nord de l’abbaye et la façade classique de l’église. Le dernier abbé mourut en 1739 mais il y avait encore 29 chanoines en 1790. Depuis la période révolutionnaire et l’Empire, elle n’est plus que le cœur de la commune d’Étival-Clairefontaine. Les bâtiments du couvent et du palais abbatial ont été réaffectés à d’autres usages prosaïques : maisons d’habitations, écoles et lieux publics, hangars, magasins. Seule l’église collégiale et une partie du presbytère ont été attribuées à l’église paroissiale. L’abbaye fut ravagée plusieurs fois pendant son histoire. Elle fut détruite par le feu en 1569, puis en 1646. Les Allemands détruisent la tour de l’abbaye en 1944, qui est ensuite restaurée.

The first monastery would have been built in the middle of the 7th century. It seems that the abbey was a monastery observing the rule of Saint Columban and the Benedictine rule. According to Dom Calmet, the first abbot whose name has come down to us is Echertus. The canonesses of Andlau placed Premonstratensian canons there after 1145, under the control of the Abbey of Notre-Dame-de-l’Assomption in Flabémont. In the Middle Ages, the abbey was fortified. By his letter from Avignon dated May 26, 1387, Pierre Aycelin de Montaigut, penitentiary of the Holy See, delegated to the Abbot d’Autrey, the power to absolve, after they have done sufficient penance, the monks of Étival who have been excommunicated, suspended or banned as a result of serious breaches, violence, prohibited games, disorderly life, forgetting of religious duties. Originally, the abbey was a mixed monastery, for monks and nuns. After the dissolution of the order of canonesses in the 16th century, the Premonstratensian white monks, emancipated from all tutelage, developed their abbey. In 1726, the architect Nicolas Pierson produced the north main building of the abbey and the classical facade of the church. The last abbot died in 1739 but there were still 29 canons in 1790. Since the revolutionary period and the Empire, it is only the heart of the town of Étival-Clairefontaine. The buildings of the convent and the abbey palace were reassigned to other prosaic uses: residential houses, schools and public places, hangars, shops. Only the collegiate church and part of the presbytery have been allocated to the parish church. The abbey was ravaged several times during its history. It was destroyed by fire in 1569, then in 1646. The Germans destroyed the abbey tower in 1944, which was then restored.

Das erste Kloster wurde Mitte des 7. Jahrhunderts erbaut. Es scheint, dass die Abtei ein Kloster war, das die Herrschaft von Saint Columban und die Benediktinerherrschaft beachtete. Laut Dom Calmet ist der erste Abt, dessen Name uns bekannt geworden ist, Echertus. Die Kanoninnen von Andlau stellten dort nach 1145 prämonstratensische Kanoniker unter die Kontrolle der Abtei Notre-Dame-de-l’Assomption in Flabémont. Im Mittelalter wurde die Abtei befestigt. Mit seinem Brief aus Avignon vom 26. Mai 1387 übertrug Pierre Aycelin de Montaigut, Gefängnis des Heiligen Stuhls, dem Abt d’Autrey die Befugnis, nach ausreichender Buße die Befreiung zu erwirken Mönche von Étival, die aufgrund schwerwiegender Verstöße, Gewalt, verbotener Spiele, ungeordneten Lebens und des Vergessens religiöser Pflichten exkommuniziert, suspendiert oder verboten wurden. Ursprünglich war die Abtei ein gemischtes Kloster für Mönche und Nonnen. Nach der Auflösung des Kanoninnenordens im 16. Jahrhundert entwickelten die von allen Vormundschaften emanzipierten prämonstratensischen weißen Mönche ihre Abtei. 1726 fertigte der Architekt Nicolas Pierson das nördliche Hauptgebäude der Abtei und die klassische Fassade der Kirche an. Der letzte Abt starb 1739, aber 1790 gab es noch 29 Kanonen. Seit der Revolutionszeit und dem Imperium ist es nur das Herz der Stadt Étival-Clairefontaine. Die Gebäude des Klosters und des Abteipalastes wurden für andere prosaische Zwecke genutzt: Wohnhäuser, Schulen und öffentliche Plätze, Hangars, Geschäfte. Nur die Stiftskirche und ein Teil des Presbyteriums wurden der Pfarrkirche zugeordnet. Die Abtei wurde im Laufe ihrer Geschichte mehrmals verwüstet. Es wurde 1569, dann 1646 durch einen Brand zerstört. Die Deutschen zerstörten 1944 den Abtei-Turm, der dann restauriert wurde.

 

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En juin 1916, La Madelon fut chantée par Bach à Etival.

Le chanteur Bach, pseudonyme ambitieux de Charles-Joseph Pasquier, la créa le 19 mars 1914, au café-concert l’Eldorado, à Paris. La chanson doit surtout son succès au théâtre aux armées. C’est là que Bach l’interpréta devant des soldats en permission. Elle devient rapidement un chant militaire. Les paroles de la chanson sont de Louis Bousquet. La musique est de Camille Robert. En 1913, Bach leur passe commande d’une chanson cocardière renouvelée, mais la chanson rencontre peu de succès lors de sa création. En août 1914, Sioul, un chansonnier qui était présent à la création de Madelon à l’Eldorado, mobilisé comme artilleur et cantonné à Fontenay-sous-Bois, chante cette chanson à ses camarades. Celle-ci obtient un véritable succès. Les canonniers la diffusent. Le chant est alors fréquemment interprété par des comiques troupiers, très prisés durant la Première Guerre mondiale, les tourlourous. Le chanteur Marcelly fut le premier à enregistrer cette chanson en 1917. Marlène Dietrich l’a chantée à Paris lors de la célébration du 14-Juillet en 1939.

Le sujet traité, la misère sexuelle du soldat, son sentiment de séparation, et les remèdes proposés, le vin et la servante peu farouche, n’ont rien pour surprendre. Le décor bucolique évoque les sorties du dimanche pour les citadins. Il rappelle ce pays  où attend une payse. L’ambiance générale suggère une France rurale et provinciale, des amours passagères avant un mariage peut-être arrangé, le vin et une sociabilité masculine de taverne.

In June 1916, La Madelon was sung by Bach in Etival.

The singer Bach, an ambitious pseudonym of Charles-Joseph Pasquier, premiered it on March 19, 1914, at the Eldorado café-concert, in Paris. The song owes its success above all to the theater of the armies where Bach performed it in front of soldiers on leave. It quickly becomes a military song. The lyrics of the song are by Louis Bousquet. The music is by Camille Robert. In 1913, Bach commissioned them for a renewed cockade song, but the song met little success when it was first created. In August 1914, Sioul, a songwriter who was present at Madelon’s premiere in Eldorado, mobilized as an artilleryman and stationed at Fontenay-sous-Bois, sings this song to his comrades. This is a real success. The gunners broadcast it. The song is then frequently interpreted by comedy troops, very popular during the First World War, the tourlourous. The singer Marcelly was the first to record this song in 1917. Marlène Dietrich sang it in Paris during the celebration of July 14 in 1939.

The subject treated, the soldier’s sexual misery, his sense of separation, and the remedies offered, the wine and the rather shy maid, are not surprising. The bucolic decor evokes Sunday outings for city dwellers. He recalls this country where a country awaits. The general atmosphere suggests a rural and provincial France, fleeting loves before a possibly arranged marriage, wine and the masculine sociability of a tavern.

Im Juni 1916 wurde La Madelon von Bach in Etival gesungen.

Der Sänger Bach, ehrgeiziges Pseudonym von Charles-Joseph Pasquier, hatte es am 19. März 1914 beim Eldorado-Café-Konzert in Paris uraufgeführt. Das Lied verdankt seinen Erfolg vor allem dem Theater der Armeen, in denen Bach es vor beurlaubten Soldaten aufführte. Es wird schnell ein militärisches Lied. Der Text des Liedes stammt von Louis Bousquet. Die Musik stammt von Camille Robert. 1913 beauftragte Bach sie mit einem erneuerten Kokardenlied, das jedoch bei seiner Entstehung wenig Erfolg hatte. Im August 1914 singt Sioul, ein Songwriter, der bei Madelons Premiere in Eldorado anwesend war, als Artillerist mobilisiert und in Fontenay-sous-Bois stationiert war, dieses Lied seinen Kameraden. Das ist ein echter Erfolg. Die Kanoniere sendeten es. Das Lied wird dann häufig von Comedy-Truppen interpretiert, die während des Ersten Weltkriegs sehr beliebt waren. Die Sängerin Marcelly war die erste, die dieses Lied 1917 aufnahm. Marlène Dietrich sang es anlässlich der Feier am 14. Juli 1939 in Paris.

Das behandelte Thema, das sexuelle Elend des Soldaten, sein Gefühl der Trennung und die angebotenen Mittel, der Wein und die eher schüchterne Magd, sind nicht überraschend. Das bukolische Dekor erinnert an Sonntagsausflüge für Stadtbewohner. Er erinnert sich an dieses Land, in dem ein Land wartet. Die allgemeine Atmosphäre lässt auf ein ländliches und provinzielles Frankreich schließen, flüchtige Lieben vor einer möglicherweise arrangierten Ehe, Wein und die männliche Geselligkeit einer Taverne.

 

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L’eau joue un rôle fondamental dans le choix du site et l’organisation d’une abbaye. Des impératifs sanitaires, économiques, défensifs et symboliques interviennent.

Cet agencement se découvre dans la cour des moines et l’ancien logis abbatial.  L’église est toujours le point le plus haut. Les extrémités des ailes des bâtiments des moines et des convers sont au plus près de l’eau. Les besoins domestiques sont liés à la vie en communauté.

Le corps des bâtiments ressemblent à des fortifications. Les fossés remplis d’eau protégeaient l’abbaye. On pouvait provoquer une inondation à l’approche d’un ennemi. Les moines avaient rectifié le cours irrégulier de la Meurthe. Une pièce d’eau derrière le cimetière marque l’ancien lit. On l’appelle le gros trou. Des moulins étaient utilisés, notamment pour les céréales. Un pont traverse la rivière. A coté se trouve une vanne qui permettait d’irriguer la prairie. Les moines cultivaient les champs alentours.

Water plays a fundamental role in the choice of the site and the organization of an abbey. Health, economic, defensive and symbolic imperatives intervene.

This arrangement can be seen in the courtyard of the monks and the old abbey house. The church is still the highest point. The ends of the wings of the buildings of the monks and lay brothers are closest to the water. Domestic needs are linked to community life.

The body of the buildings resemble fortifications. The water-filled ditches protected the abbey. You could cause a flood as you approached an enemy. The monks had rectified the irregular course of the Meurthe. A piece of water behind the cemetery marks the old bed. It’s called the big hole. Mills were used, especially for cereals. A bridge crosses the river. Next to it is a valve which allowed the meadow to be irrigated. The monks cultivated the surrounding fields.

Wasser spielt eine grundlegende Rolle bei der Wahl des Standortes und der Organisation einer Abtei. Gesundheitliche, wirtschaftliche, defensive und symbolische Imperative greifen ein.

Diese Anordnung ist im Hof ​​der Mönche und im alten Abteihaus zu sehen. Die Kirche ist immer noch der höchste Punkt. Die Enden der Flügel der Gebäude der Mönche und Laienbrüder sind dem Wasser am nächsten. Häusliche Bedürfnisse sind mit dem Gemeinschaftsleben verbunden.

Der Körper der Gebäude ähnelt Befestigungen. Die mit Wasser gefüllten Gräben schützten die Abtei. Sie könnten eine Flut verursachen, wenn sich ein Feind nähert. Die Mönche hatten den unregelmäßigen Verlauf der Meurthe korrigiert. Ein Stück Wasser hinter dem Friedhof markiert das alte Bett. Es heißt das große Loch. Mühlen wurden insbesondere für Getreide verwendet. Eine Brücke überquert den Fluss. Daneben befindet sich ein Ventil, mit dem die Wiese bewässert werden konnte. Die Mönche bewirtschafteten die umliegenden Felder.

 

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En 1512, le supérieur de l’abbaye d’Etival, François Faignozel de l’ordre des Prémontrés, autorise la création d’un moulin à papier le long de la rivière Valdange. Ce moulin changera souvent de propriétaires, mais il produira du papier jusqu’au milieu du XIXe siècle.

Il est repris alors par le mosellan Jean-Baptiste Bichelberger Formé aux nouveaux procédés de production de papier en continu, ce dernier installe un peu plus loin sur les bords de la Meurthe une usine moderne, les Papeteries de Clairefontaine, du nom de la société fondée en 1858. Ces papeteries disposent en abondance de l’eau et des chiffons nécessaires à leur fabrication. En pleine révolution industrielle, toutes les conditions sont réunies pour assurer l’essor de l’usine. Jean-Baptiste Bichelberger en tient les rênes jusqu’à sa mort en 1877. Son fils Paul Bichelberger et son gendre Émile Champon procèdent alors à un changement important. Ils introduisant le bois comme matière première. La pâte à papier sera soit fabriquée sur place, soit achetée. Les deux hommes lancent aussi la fabrication d’enveloppes et de cahiers, jusqu’alors essentiellement produits par les imprimeurs. De 1904 à 1914, l’entreprise est dirigée par Louis Nusse, petit gendre de Jean-Baptiste Bichelberger, et Étienne Bodet. Les effectifs avoisinent 1 100 personnes. En 1914-1918, la ligne de front est proche de l’usine. Celle-ci ne tourne pratiquement pas pendant cinq ans. Elle redémarre en 1919 sous la direction de Léon Daridan, autre petit gendre de Jean-Baptiste Bichelberger. En 1928, Charles Nusse, fils de Louis, crée à Paris un atelier de fabrication de registres de comptabilité, puis un autre d’agendas, sous la marque Exacompta. Les bâtiments ont été en grande partie détruits en 1944. Charles Nusse en prend la responsabilité en 1950. C’est avec lui que la marque Clairefontaine va réellement prendre son essor. Dès 1951, il met sur le marché le célèbre cahier Clairefontaine, inimitable avec sa couverture vernie et sa réglure violette. C’est également lui qui dote la marque de son logo à la verseuse. Sous son impulsion, alors qu’il gère l’entreprise jusqu’en 1971, les Papeteries de Clairefontaine connaissent un développement considérable. Son fils Jean-Marie poursuit son action. Il conduit Clairefontaine à une position de leader européen des papiers de haut de gamme destinés à la bureautique. En 1996, la société cotée en bourse devient Exacompta Clairefontaine. Les activités de Clairefontaine se scindent en deux, rassemblant une cinquantaine de sociétés, et emploie plus de 3 300 personnes. Les Papeteries de Clairefontaine et ses filiales fabriquent plus de 230 000 tonnes de papiers pour la bureautique, l’écriture, l’offset et le classement. Clairefontaine-Rhodia avec ses filiales lancent de nouvelles collections et couvertures, blocs orange ou noir, enveloppes de couleurs, papiers de  création. Les dirigeants appartiennent encore à la famille Nusse.

In 1512, the superior of the Abbey of Etival, François Faignozel of the Premonstratensian order, authorized the creation of a paper mill along the Valdange river. This mill would change owners often, but it would produce paper until the mid-19th century.

It was then taken over by the Moselle Jean-Baptiste Bichelberger Trained in new continuous paper production processes, the latter set up a little further on the banks of the Meurthe a modern factory, the Papeteries de Clairefontaine, named after the company founded in 1858. These paper mills have plenty of water and rags needed for their manufacture. In the midst of the industrial revolution, all the conditions are in place to ensure the growth of the factory. Jean-Baptiste Bichelberger held the reins until his death in 1877. His son Paul Bichelberger and his son-in-law Émile Champon then made an important change. They introduce wood as a raw material. The pulp will either be made on site or purchased. The two men also began manufacturing envelopes and notebooks, until then mainly produced by printers. From 1904 to 1914, the company was run by Louis Nusse, Jean-Baptiste Bichelberger’s grandson-in-law, and Étienne Bodet. The workforce is around 1,100 people. In 1914-1918, the front line was close to the factory. It hardly runs for five years. It restarted in 1919 under the direction of Léon Daridan, another son-in-law of Jean-Baptiste Bichelberger. In 1928, Charles Nusse, son of Louis, created a workshop in Paris to manufacture accounting records, then another diary, under the brand Exacompta. The buildings were largely destroyed in 1944. Charles Nusse took over in 1950. It was with him that the Clairefontaine brand really took off. In 1951, he launched the famous Clairefontaine notebook, inimitable with its varnished cover and purple ruler. He is also the one who gives the brand his logo to the jug. Under his leadership, while he managed the business until 1971, Papeteries de Clairefontaine experienced considerable development. His son Jean-Marie continues his action. It leads Clairefontaine to a position of European leader in high-end papers intended for office automation. In 1996, the listed company became Exacompta Clairefontaine. Clairefontaine’s activities are split into two, bringing together around fifty companies, and employing more than 3,300 people. Papeteries de Clairefontaine and its subsidiaries manufacture more than 230,000 tonnes of paper for office automation, writing, offset and filing. Clairefontaine-Rhodia with its subsidiaries are launching new collections and covers, orange or black blocks, colored envelopes, creative papers. The leaders still belong to the Nusse family.

1512 genehmigte der Vorgesetzte der Abtei von Etival, François Faignozel vom Prämonstratenserorden, die Errichtung einer Papierfabrik entlang des Flusses Valdange. Diese Mühle wechselte oft den Besitzer, produzierte aber bis Mitte des 19. Jahrhunderts Papier.

Es wurde dann von der Mosel Jean-Baptiste Bichelberger übernommen. Ausgebildet in neuen kontinuierlichen Papierproduktionsprozessen, die am Ufer der Meurthe eine moderne Fabrik, die Papeteries de Clairefontaine, benannt nach dem gegründeten Unternehmen, etwas weiter errichteten Diese Papierfabriken haben viel Wasser und Lappen, die für ihre Herstellung benötigt werden. Mitten in der industriellen Revolution sind alle Voraussetzungen geschaffen, um das Wachstum der Fabrik sicherzustellen. Jean-Baptiste Bichelberger hatte die Zügel bis zu seinem Tod im Jahr 1877 inne. Sein Sohn Paul Bichelberger und sein Schwiegersohn Émile Champon nahmen daraufhin eine wichtige Änderung vor. Sie führen Holz als Rohstoff ein. Das Fruchtfleisch wird entweder vor Ort hergestellt oder gekauft. Die beiden Männer begannen auch mit der Herstellung von Umschlägen und Notizbüchern, die bis dahin hauptsächlich von Druckern hergestellt wurden. Von 1904 bis 1914 wurde das Unternehmen von Louis Nusse, Jean-Baptiste Bichelbergers Schwiegersohn, und Étienne Bodet geführt. Die Belegschaft beträgt rund 1.100 Mitarbeiter. In den Jahren 1914-1918 befand sich die Front in der Nähe der Fabrik. Es läuft kaum fünf Jahre. Es wurde 1919 unter der Leitung von Léon Daridan, einem weiteren kleinen Schwiegersohn von Jean-Baptiste Bichelberger, neu gestartet. 1928 gründete Charles Nusse, der Sohn von Louis, eine Werkstatt in Paris, um Buchhaltungsunterlagen und dann ein weiteres Tagebuch unter der Marke Exacompta herzustellen. Die Gebäude wurden 1944 weitgehend zerstört. Charles Nusse übernahm 1950. Mit ihm nahm die Marke Clairefontaine wirklich Fahrt auf. 1951 brachte er das berühmte Clairefontaine-Notizbuch auf den Markt, das mit seinem lackierten Umschlag und dem lila Lineal unnachahmlich ist. Er ist auch derjenige, der der Marke sein Logo auf den Krug gibt. Während er das Geschäft bis 1971 leitete, erlebte Papeteries de Clairefontaine unter seiner Führung eine beachtliche Entwicklung. Sein Sohn Jean-Marie setzt seine Aktion fort. Es führt Clairefontaine zu einer Position als europäischer Marktführer für High-End-Papiere für die Büroautomatisierung. 1996 wurde das börsennotierte Unternehmen Exacompta Clairefontaine. Die Aktivitäten von Clairefontaine sind zweigeteilt. Sie bringen rund fünfzig Unternehmen zusammen und beschäftigen mehr als 3.300 Mitarbeiter. Papeteries de Clairefontaine und seine Tochtergesellschaften stellen mehr als 230.000 Tonnen Papier für die Büroautomatisierung, das Schreiben, das Versetzen und das Ablegen her. Clairefontaine-Rhodia mit seinen Tochtergesellschaften bringt neue Kollektionen und Umschläge auf den Markt, orangefarbene oder schwarze Blöcke, farbige Umschläge und kreative Papiere. Die Führer gehören immer noch zur Familie Nusse.

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