Mouterhouse

Durée visite : 20 min
Moyen : pédestre

Plan d'eau de Mouterhouse en Moselle

Le village de Mouterhouse est mentionnée en 1518 sous la forme Muterhausen, puis Moderhausen, de Moder ou Mutter, nom porté par la rivière et du vieil allemand Hus, ou Haus,  la maison. La commune fait partie de la seigneurie de Bitche. Dans une île de l’étang en face de la chapelle, le dernier comte de Deux-Ponts-Bitche, Jacques, fait construire en 1550 un pavillon de chasse, en ruines depuis 1633. Là se forme par la suite le quartier de la chapelle. Un peu plus loin au sud-ouest, l’établissement de forges fera naître le village, au confluent des deux ruisseaux, le Breidenbach et le Moderbach. C’est d’ailleurs le Moderbach qui donne son nom au village de Mouterhouse. La première forge est établie en 1623 mais ruinée par les Suédois en 1633. Elle retrouve son activité en 1717. Elle appartient à la maison de Dietrich depuis 1843. Mais la Seconde Guerre mondiale lui est fatale : l’usine est complètement détruite fin décembre 1944. Elle n’est plus jamais reconstruite. Cette importante sidérurgie est due au grès, contenant un horizon ferrugineux, jusqu’à 18 %. Ce minerai est extrait à flanc de coteau, la forêt fournissant l’énergie nécessaire sous forme de charbon de bois. L’activité sidérurgique est très importante jusqu’au milieu du XIXe siècle, où l’on compte plusieurs hauts fourneaux à Mouterhouse. Elle est ensuite concurrencée par la sidérurgie de la Lorraine centrale.

The village of Mouterhouse is mentioned in 1518 as Muterhausen, then Moderhausen, from Moder or Mutter, name carried by the river and from the old German Hus, or Haus, the house. The town is part of the seigneury of Bitche. On an island in the pond opposite the chapel, the last count of Deux-Ponts-Bitche, Jacques, had a hunting lodge built in 1550, which had been in ruins since 1633. There the chapel district was subsequently formed. . A little further to the south-west, the establishment of forges will give birth to the village, at the confluence of two streams, the Breidenbach and the Moderbach. It is also the Moderbach which gives its name to the village of Mouterhouse. The first forge was established in 1623 but ruined by the Swedes in 1633. It regained its activity in 1717. It had belonged to the house of Dietrich since 1843. But the Second World War was fatal: the factory was completely destroyed at the end of December 1944 It is never rebuilt again. This important steel industry is due to sandstone, containing a ferruginous horizon, up to 18%. This mineral is mined on the hillside, the forest providing the necessary energy in the form of charcoal. The steel industry was very important until the middle of the 19th century, when there were several blast furnaces in Mouterhouse. It then faced competition from the steel industry in central Lorraine.

Das Dorf Mouterhouse wird 1518 als Muterhausen, dann Moderhausen, von Moder oder Mutter, Name des Flusses und vom alten deutschen Hus oder Haus, dem Haus, erwähnt. Die Stadt ist Teil der Herrschaft von Bitche. Auf einer Insel im Teich gegenüber der Kapelle ließ der letzte Graf von Deux-Ponts-Bitche, Jacques, 1550 ein Jagdschloss errichten, das seit 1633 in Trümmern lag. Dort wurde später das Kapellenviertel gebildet. . Etwas weiter südwestlich wird durch die Errichtung von Schmieden das Dorf am Zusammenfluss der beiden Bäche Breidenbach und Moderbach entstehen. Es ist auch der Moderbach, der dem Dorf Mouterhouse seinen Namen gibt. Die erste Schmiede wurde 1623 gegründet, aber 1633 von den Schweden zerstört. Sie nahm 1717 ihre Tätigkeit wieder auf. Sie gehörte seit 1843 zum Haus von Dietrich. Der Zweite Weltkrieg war jedoch tödlich: Die Fabrik wurde Ende Dezember 1944 vollständig zerstört Es wird nie wieder aufgebaut. Diese wichtige Stahlindustrie ist auf Sandstein mit einem eisenhaltigen Horizont von bis zu 18% zurückzuführen. Dieses Mineral wird am Hang abgebaut, wobei der Wald die notwendige Energie in Form von Holzkohle liefert. Die Stahlindustrie war bis Mitte des 19. Jahrhunderts sehr wichtig, als es in Mouterhouse mehrere Hochöfen gab. Es war dann der Konkurrenz der Stahlindustrie in Zentral-Lothringen ausgesetzt.

Mi-parti coupé, au 1 d’argent au sapin de sinople, au 2 de gueules à la croix de Lorraine d’or, au 3 de sinople au grêlier d’or.

Le sapin rappelle les grandes forêts voisines; la croix symbolise l’appartenance à la Lorraine. Le grêlier est l’emblème des Dietrich, propriétaires d’usines à Mouterhouse.

The fir is reminiscent of the large neighboring forests; the cross symbolizes belonging to Lorraine. The hailstorm is the emblem of the Dietrichs, owners of factories in Mouterhouse.

Die Tanne erinnert an die großen Nachbarwälder; Das Kreuz symbolisiert die Zugehörigkeit zu Lothringen. Der Hagelsturm ist das Wahrzeichen der Dietrichs, Besitzer von Fabriken in Mouterhouse.

Die Kommod’ – Brunser = ceux qui pissent dans les commodes.

Le mobilier des anciennes générations de cette localité forestière était bien rudimentaire. Dans la plupart des familles, on n’avait pas de berceaux ou petits lits; voilà pourquoi, beaucoup de parents qui s’absentaient pendant une partie de la journée, soit pour travailler aux forges, soit pour ramasser du bois ou des baies, mettaient leur progéniture, en guise d’un berceau, dans le tiroir supérieur de la commode, spécialement installé à cet effet, et le fermaient ensuite. Il n’y avait pas de danger que les enfants étouffassent, car la planche supérieure de la commode était bien trouée. Ce curieux procédé était fort ingénieux et pratique : les bébés, laissés sans surveillance, ne pouvaient tomber dehors, et les bêtes sauvages, comme p. ex. les renards, ne pouvaient pas attaquer les enfants pendant leur sommeil. Il va de soi que de temps en temps, les tiroirs et toute la literie étaient nettoyés et aérés devant les maisons. Si aujourd’hui, il n’y a plus de  » Kommod’ Brunzer  » à Mouterhouse, le souvenir de cette pratique ingénieuse n’est pas effacé, il survit dans l’appellation collective de ce village.

Die Kommod ‘- Brunser = those who piss in dressers.

The furniture of the older generations of this forest town was very rudimentary. In most families, we did not have cribs or cots; this is why many parents who were away for part of the day, either to work in the forges, or to collect wood or berries, put their offspring, as a cradle, in the upper drawer of the dresser , specially installed for this purpose, and then closed it. There was no danger of the children suffocating, as the top board of the dresser had a good hole. This curious process was very ingenious and practical: babies, left unattended, could not fall outside, and wild animals, like p. ex. foxes, could not attack children while they were sleeping. It goes without saying that from time to time the drawers and all the bedding were cleaned and aired in front of the houses. If today there is no longer a « Kommod ‘Brunzer » in Mouterhouse, the memory of this ingenious practice has not been erased, it survives in the collective name of this village.

Die Kommod ‘- Brunser = diejenigen, die in Kommoden pissen.

Die Möbel der älteren Generationen dieser Waldstadt waren sehr rudimentär. In den meisten Familien hatten wir keine Krippen oder Kinderbetten; Aus diesem Grund legen viele Eltern, die einen Teil des Tages weg waren, um entweder in den Schmieden zu arbeiten oder Holz oder Beeren zu sammeln, ihre Nachkommen als Wiege in die obere Schublade der Kommode , speziell für diesen Zweck installiert und dann geschlossen. Es bestand keine Erstickungsgefahr für die Kinder, da das obere Brett der Kommode ein gutes Loch hatte. Dieser merkwürdige Prozess war sehr genial und praktisch: Babys, die unbeaufsichtigt blieben, konnten nicht nach draußen fallen, und wilde Tiere wie p. Ex. Füchse konnten Kinder im Schlaf nicht angreifen. Es versteht sich von selbst, dass von Zeit zu Zeit die Schubladen und die gesamte Bettwäsche vor den Häusern gereinigt und gelüftet wurden. Wenn es heute in Mouterhouse keinen « Kommod ‘Brunzer » mehr gibt, wurde die Erinnerung an diese geniale Praxis nicht gelöscht, sie bleibt im kollektiven Namen dieses Dorfes erhalten.

Les habitants et les habitantes de la commune de Mouterhouse s’appellent les Mouterhousiens et les Mouterhousiennes.

The inhabitants of the town of Mouterhouse are called Mouterhousiens and Mouterhousiennes.

Die Einwohner der Stadt Mouterhouse heißen Mouterhousiens und Mouterhousiennes.

Les points de visites

 

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Il s’agit d’un élégant petit édifice en pierre de taille de grès rose avec un chevet polygonal, restauré après les guerres du XVIIe siècle. Une petite nef carrée, très simple, se prolonge par un chœur s’achevant en abside à trois pans, renforcé par d’épais contreforts. Ceux-ci laissent penser que le chœur a peut-être été voûté à l’origine. Pourtant, le regard est attiré par la dentelle des remplages ornant les trois grandes fenêtres du chœur. Fait étrange, les deux fenêtres de la nef sont très dissemblables. Si l’une est d’une grande richesse, la seconde est d’une simplicité presque austère. À l’extérieur du sanctuaire, le passant peut admirer un ancien cadran solaire, une vieille croix dont le socle représente saint Hubert, patron des chasseurs. Haut-lieu spirituel du pays de Bitche et but d’un pèlerinage marial très fréquenté, la chapelle conserve une statue polychrome grandeur nature de la Vierge de Bonsecours, qui se dresse au-dessus de l’autel. Sculptée dans un seul tronc de tilleul au début du XVIIIe siècle, une harmonie émane de cet ensemble haut d’un mètre cinquante. Le visage serein de Marie est encadré par un petit voile court. Elle est revêtue d’une longue robe rose au drapé délicat. Elle protège sous son ample manteau tutélaire, d’un bleu céleste, les quatorze personnages dont une légende a fait à tort, les quatorze Saints Auxiliaires, très vénérés dans le Bitscherland.

It is an elegant small building in pink sandstone freestone with a polygonal apse, restored after the wars of the 17th century. A small square nave, very simple, is extended by a choir ending in a three-sided apse, reinforced by thick buttresses. These suggest that the choir may have been vaulted originally. However, the eye is attracted by the lace tracery adorning the three large windows of the choir. Strangely enough, the two windows in the nave are very different. While one is extremely rich, the second is almost austere simplicity. Outside the sanctuary, the passer-by can admire an old sundial, an old cross whose base represents Saint Hubert, patron saint of hunters. A spiritual hotspot in the Bitche region and the goal of a very frequented Marian pilgrimage, the chapel has a life-size polychrome statue of the Virgin of Bonsecours, which stands above the altar. Sculpted from a single linden trunk at the beginning of the 18th century, a harmony emanates from this set of one meter fifty high. The serene face of Mary is framed by a small short veil. She is dressed in a long pink dress with a delicate drape. She protects under her ample tutelary mantle, of a celestial blue, the fourteen characters of whom a legend has wrongly made, the fourteen Auxiliary Saints, very venerated in Bitscherland.

Es ist ein elegantes kleines Gebäude aus rosafarbenem Sandstein mit einer polygonalen Apsis, das nach den Kriegen des 17. Jahrhunderts restauriert wurde. Ein kleines, sehr einfaches quadratisches Kirchenschiff wird durch einen Chor erweitert, der in einer dreiseitigen Apsis endet, die durch dicke Strebepfeiler verstärkt wird. Dies deutet darauf hin, dass der Chor ursprünglich gewölbt war. Das Auge wird jedoch von dem Maßwerk angezogen, das die drei großen Fenster des Chores schmückt. Seltsamerweise sind die beiden Fenster im Kirchenschiff sehr unterschiedlich. Während einer extrem reich ist, ist der zweite fast strenge Einfachheit. Außerhalb des Heiligtums kann der Passant eine alte Sonnenuhr bewundern, ein altes Kreuz, dessen Basis den Heiligen Hubert, den Schutzpatron der Jäger, darstellt. Die Kapelle ist ein spiritueller Hotspot in der Region Bitche und das Ziel einer sehr frequentierten marianischen Pilgerreise. Über dem Altar steht eine lebensgroße polychrome Statue der Jungfrau von Bonsecours. Zu Beginn des 18. Jahrhunderts wurde aus einem einzigen Lindenstamm eine Harmonie geformt, die von diesem fünfzig Meter hohen Satz ausgeht. Das ruhige Gesicht Mariens wird von einem kleinen kurzen Schleier eingerahmt. Sie trägt ein langes rosa Kleid mit einem zarten Fall. Sie schützt unter ihrem reichlichen Schutzmantel ein himmlisches Blau, dessen vierzehn Charaktere, von denen eine Legende fälschlicherweise gemacht hat, die vierzehn im Bitscherland sehr verehrten Hilfsheiligen.

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