Marange-Silvange

Durée visite : 40 min
Moyen : pédestre

Le lavoir de Marange-Silvange en Moselle

Marange était une propriété personnelle de Pépin le Bref, père de Charlemagne . Le village appartint longtemps au Luxembourg, avant de revenir à la France au traité franco-espagnol des Pyrénées en 1659. Le hameau de Silvange fusionne avec Marange en 1809. Cette réunion fut décrétée par Napoléon à Schönbrunn, près de Vienne, le 2 septembre. N’en déplaise à leurs habitants, mais le décret fut post-daté. On voulait faire croire que l’Empereur suivait toutes les affaires, grandes et petites, partout où la guerre le menait. Au début du XXe siècle, riche de ses vignes, le village devint cité-dortoir d’Hagondange et de son usine sidérurgique (5000 employés vers 1950). La mine locale de Ternel fournit la minette, minerai de fer lorrain. Le déclin de l’industrie est suivi du renouveau de la vigne. Auxerrois, pinot, gamay sont produits.

Marange was the personal property of Pépin le Bref, father of Charlemagne. The village belonged for a long time to Luxembourg, before returning to France at the Franco-Spanish Treaty of the Pyrenees in 1659. The hamlet of Silvange merges with Marange in 1809. This meeting was decreed by Napoleon at Schönbrunn, near Vienna, on September 2. No offense to their inhabitants, but the decree was post-dated. They wanted to believe that the Emperor followed all affairs, large and small, wherever the war led him. At the beginning of the 20th century, rich in its vineyards, the village became the dormitory city of Hagondange and its steel factory (5,000 employees around 1950). The local mine of Ternel supplies the minette, iron ore from Lorraine. The decline of the industry is followed by the revival of the vine. Auxerrois, pinot, gamay are produced.

Marange war das persönliche Eigentum von Pépin le Bref, dem Vater Karls des Großen. Das Dorf gehörte lange Zeit Luxemburg, bevor es 1659 durch den französisch-spanischen Pyrenäenvertrag nach Frankreich zurückkehrte. Der Weiler Silvange fusionierte 1809 mit Marange. Dieses Treffen wurde im September von Napoleon in Schönbrunn bei Wien beschlossen 2. Keine Beleidigung für ihre Bewohner, aber das Dekret wurde nachdatiert. Sie wollten glauben, dass der Kaiser alle großen und kleinen Angelegenheiten verfolgte, wohin auch immer der Krieg ihn führte. Zu Beginn des 20. Jahrhunderts wurde das an seinen Weinbergen reiche Dorf zur Wohnheimstadt Hagondange und zu seiner Stahlfabrik (5.000 Mitarbeiter um 1950). Die örtliche Mine von Ternel liefert die Minette Eisenerz aus Lothringen. Dem Niedergang der Industrie folgt die Wiederbelebung der Rebe. Auxerrois, Pinot, Gamay werden produziert.

D’azur à l’épée d’argent, garnie d’or, la pointe en bas, à la fasce d’argent chargée de trois coquilles de gueules brochant sur le tout.

Armes des Travault, des paraiges de Metz, seigneurs de Marange aux XVIe et XVII’ siècles; l’épée, emblème de Saint Paul, rappelle que Silvange était une ancienne possession de l’abbaye de Saint-Paul de Verdun.

Azure, a sword Argent, garnished with gold, the point below, a fess Argent charged with three shells Gules debruising over the whole.

Weapons of Travault, Paraiges of Metz, lords of Marange in the 16th and 17th centuries; the sword, emblem of Saint Paul, recalls that Silvange was a former possession of the abbey of Saint-Paul de Verdun.

Azure, ein Schwert Argent, garniert mit Gold, der Punkt unten, ein Fess Argent, aufgeladen mit drei Granaten, die Gules über das Ganze zerschmettert.

Waffen von Travault, Paraiges von Metz, Herren von Marange im 16. und 17. Jahrhundert; Das Schwert, das Wahrzeichen des Heiligen Paulus, erinnert daran, dass Silvange ein ehemaliger Besitz der Abtei von Saint-Paul de Verdun war.

Les habitants et les habitantes de Marange-Silvange s’appellent les Marangeois et Silvangeois et les Marangeoises et Silvangeoises.

The inhabitants of Marange-Silvange are called the Marangeois and Silvangeois and the Marangeoises and Silvangeoises.

Die Einwohner von Marange-Silvange heißen Marangeois und Silvangeois sowie Marangeoises und Silvangeoises.

Les points de visites

 

C’est une église fortifiée. Saint-Clément a été édifiée entre les XVIe et XVIIIe siècles. Un christ de pitié du XVIIe, des vitraux modernes sont à voir.

Il était jadis en face de l’actuelle mairie, dans l’angle du mur de l’ancien cimetière, aujourd’hui disparu. L’ossuaire est de plan carré: 5,50 sur 3.50m. De part et d’autre de la porte, 3 colonnettes de 1m de haut confèrent beaucoup de légèreté à l’ensemble. Sur le sol, apparaît la pierre tombale de l’abbé Subtil mort en 1804. Aux XVI et XVIIe siècles, les ossuaires se répandirent en Lorraine, sous l’impulsion des ordres mendiants dans le courant de la contre-Réforme. Ils abritaient généralement la statue d’un Christ de pitié ou Christ aux Liens. Celui de Marange a été rapatrié dans l’église même. La vocation des ossuaires était tout autant pratique que religieuse : on y déposait les os des squelettes exhumés pour faire de la place aux dépouilles des défunts plus récents.

It is a fortified church. Saint-Clément was built between the 16th and 18th centuries. A 17th century Christ of mercy, modern stained-glass windows are to be seen.

It was once in front of the current town hall, in the corner of the wall of the old cemetery, which has now disappeared. The ossuary is square in plan: 5.50 X 3.50m. On either side of the door, 3 columns of 1m high confer a lot of lightness to the whole. On the ground, appears the tombstone of the abbot Subtil, who died in 1804. In the 16th and 17th centuries, the ossuaries spread in Lorraine, under the impetus of the mendicant orders in the current of the Counter-Reformation. They usually housed the statue of a Christ of Mercy or Christ in Ties. That of Marange was repatriated to the church itself. The vocation of the ossuaries was as practical as it was religious: the bones of the exhumed skeletons were placed there to make room for the remains of the more recent deceased.

Es ist eine befestigte Kirche. Saint-Clément wurde zwischen dem 16. und 18. Jahrhundert erbaut. Als Christus der Barmherzigkeit aus dem 17. Jahrhundert sind moderne Glasfenster zu sehen.

Es war einmal vor dem heutigen Rathaus, in der Ecke der Mauer des alten Friedhofs, der jetzt verschwunden ist. Das Beinhaus hat einen quadratischen Grundriss: 5,50 x 3,50 m. Zu beiden Seiten der Tür verleihen 3 1 m hohe Säulen dem Ganzen viel Leichtigkeit. Auf dem Boden erscheint der Grabstein des 1804 verstorbenen Abtes Subtil. Im 16. und 17. Jahrhundert breiteten sich die Beinhäuser in Lothringen unter dem Einfluss der Bettelorden im Zuge der Gegenreformation aus. Sie beherbergten normalerweise die Statue eines Christus der Barmherzigkeit oder Christi in Krawatten. Das von Marange wurde in die Kirche selbst zurückgeführt. Die Berufung der Beinhäuser war ebenso praktisch wie religiös: Die Knochen der exhumierten Skelette wurden dort platziert, um Platz für die Überreste des jüngeren Verstorbenen zu schaffen.

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Domaine de la Croix de Mission.

Viticulteur depuis 1995, année des premières plantations, les vignes conduites en lyre poussent sur les coteaux exposés Sud Sud-Est, au dessus du village de Marange Silvange et bénéficient des meilleures expositions d’ensoleillement. Terroir d’exception, avec des sols argilo-calcaire et des terrasses dessinées par l’homme, les ceps poussent allègrement au gré des saisons. En replantant de l’Auxerrois, cépage emblématique de la Moselle, cela permet de garder nos racines viticoles, tout en développant d’autres variétés telles que le Pinot Gris et le Pinot Noir. La production tourne autour de trois types de vins ; les vins blancs secs, un vin moelleux et un vin rouge ainsi que des mistelles faites à base de jus de raisin et d’eau de vie de marc de raisin. Depuis quelques années, le domaine est récompensé pour la qualité de ses vins dans des guides comme le guide Dussert-Gerber. Les vins de Moselle produits dans le Nord de la Lorraine sont de belles structures, les différents vignerons de l’appellation, tous producteurs récoltants, ont travaillé 5 ans sur la qualité de leurs produits et leur travail à été récompensé en novembre 2010 par l’obtention du précieux sésame qu’est l’AOC.

Domaine des Hattes.

Hattes désignent des huttes préhistoriques. Comme dans les villages environnants , la vigne était présente à Marange au temps des Romains. Le poète Ausone, ne chantait-il pas les collines fertiles couvertes de vigne le long de la Moselle. Les bateaux chargés de vin circulaient vers les Pays-Bas et l’ Allemagne, le commerce était florissant. Au Moyen Âge, la vigne est essentiellement liée aux abbayes. Trois grandes abbayes possèdent les terres et les pressoirs .
L’abbaye de Freistroff – l’abbaye de Hesse- l’abbaye de Mouzon, ainsi que les Templiers de Pierrailles. Avec le développement du commerce au 12e et 13e siècle, la bourgeoisie se crée et comme les princes et les évêques, elle a à cœur de servir à sa table du vin de son domaine. Les bourgeois de Metz achètent des terres à Marange. La population du village étant fortement supérieure à celle des villages environnants , nous indique l’importance de la culture de la vigne. Tout est fait à la main, la vigne a besoin de bras. Le recensement du 16 Mai 1800 fait état de 853 habitants, 172 maisons et 97 hectares de vignes ainsi que 10 pressoirs. En 1846, Marange possède 123 hectares de vigne ce qui fait dire que l’apogée de la vigne à Marange est le milieu du 19e siècle. La vigne est une véritable monoculture qui fait vivre tout le village. Les vignes s’étendaient jusqu’à l’actuelle mairie. Mais c’est aussi le début du déclin de la vigne, car l’industrialisation de la vallée a détourné les bras de la vigne. Le pressoir banal qui a été construit à la fin du 17e siècle. Ce pressoir a fonctionné pour la dernière fois en 1935, tous les autres pressoirs ont disparu.  Pour nous, nous avons planté nos premières vignes en 2003,10 ares d’auxerrois et pinot noir, puis vint le tour du pinot gris , du gamay et du gewurztraminer pour arriver actuellement à 1 hectare.

Pressoir banal.

Le pressoir est mis à disposition des habitants par le seigneur, comme le four banal ou le moulin banal. La vigne était omniprésente dans la région. Le seigneur en impose l’usage à ses sujets et perçoit une redevance sur chaque utilisation. Encore plus curieux, il existait ici ou là des taureaux, des boucs ou des verrats banals. La construction des banalités faisait appel à des connaissances techniques et exigeait une importante durabilité, ce qui impliquait des dépenses conséquentes. Les habitants n’avaient donc pas les moyens de construire un four, un moulin, ou un pressoir. Ces constructions essentielles sont présentes dans chaque village. Durant les combats, les banalités étaient endommagées par les assaillants. Les réparations, longues ou inachevées privaient la seigneurie de ressources économiques et alimentaires.

Domaine de la Croix de Mission.

Winemaker since 1995, the year of the first plantings, the vines cultivated in a lyre way grow on the slopes facing South South-East, above the village of Marange Silvange and benefit from the best sun exposure. Exceptional terroir, with clay-limestone soils and terraces designed by man, the vines grow happily with the seasons. By replanting Auxerrois, the emblematic Moselle grape variety, it allows us to keep our wine roots, while developing other varieties such as Pinot Gris and Pinot Noir. The production revolves around three types of wines; dry white wines, a sweet wine and a red wine as well as mistelles made from grape juice and grape marc brandy. In recent years, the estate has been rewarded for the quality of its wines in guides such as the Dussert-Gerber guide. Moselle wines produced in the North of Lorraine are beautiful structures, the different winegrowers of the appellation, all harvesting producers, have worked for 5 years on the quality of their products and their work was rewarded in November 2010 by the obtaining the precious sesame that is the AOC.

Domaine des Hattes.

Hattes designate prehistoric huts. As in the surrounding villages, the vine was present in Marange at the time of the Romans. The poet Ausone, did he not sing the fertile hills covered with vines along the Moselle. Boats laden with wine sailed to the Netherlands and Germany, trade flourished. In the Middle Ages, the vine was mainly linked to the abbeys. Three large abbeys own the land and the presses. Freistroff Abbey – Hesse Abbey – Mouzon Abbey, as well as the Templars of Pierrailles. With the development of trade in the 12th and 13th century, the bourgeoisie was created and like the princes and bishops, it was keen to serve wine from its domain at its table. The bourgeois of Metz buy land in Marange. The population of the village being much higher than that of the surrounding villages, indicates to us the importance of the culture of the vine. Everything is done by hand, the vine needs hands. The census of May 16, 1800 reported 853 inhabitants, 172 houses and 97 hectares of vines as well as 10 presses. In 1846, Marange owned 123 hectares of vines, which suggests that the peak of vines in Marange was the middle of the 19th century. The vineyard is a real monoculture which brings life to the whole village. The vines extended to the present town hall. But it is also the beginning of the decline of the vine, because the industrialization of the valley has diverted the arms of the vine. The banal wine press which was built at the end of the 17th century. This press last worked in 1935, all the other presses have disappeared. For us, we planted our first vines in 2003, 10 acres of Auxerrois and Pinot Noir, then came the turn of Pinot Gris, Gamay and Gewurztraminer to currently reach 1 hectare.

Pressoir banal.

The press is made available to the inhabitants by the lord, like the banal oven or the banal mill. The vine was omnipresent in the region.

The lord imposes its use on his subjects and collects a royalty for each use. Even more curious, there were bulls, goats or common boars here and there.

The construction of banalities called for technical knowledge and required significant durability, which involved substantial expenditure. The inhabitants therefore did not have the means to build an oven, a mill, or a press. These essential constructions are present in every village. During the fighting, the banalities were damaged by the attackers. Repairs, long or incomplete, deprived the seigneury of economic and food resources.

Domaine de la Croix de Mission.

Winzer seit 1995, dem Jahr der ersten Pflanzungen, wachsen die in Leier angebauten Reben an den nach Südosten ausgerichteten Hängen oberhalb des Dorfes Marange Silvange und profitieren von der besten Sonneneinstrahlung. Außergewöhnliches Terroir mit von Menschen entworfenen Ton-Kalkstein-Böden und Terrassen, die Reben wachsen glücklich mit den Jahreszeiten. Durch die Wiederbepflanzung von Auxerrois, der symbolträchtigen Mosel-Rebsorte, können wir unsere Weinwurzeln behalten und gleichzeitig andere Sorten wie Pinot Gris und Pinot Noir entwickeln. Die Produktion dreht sich um drei Arten von Weinen; trockene Weißweine, ein süßer Wein und ein Rotwein sowie Misteln aus Traubensaft und Traubentresterbrand. In den letzten Jahren wurde das Weingut für die Qualität seiner Weine in Führern wie dem Dussert-Gerber-Führer belohnt. Die im Norden Lothringens produzierten Moselweine sind wunderschöne Bauwerke. Die verschiedenen Winzer der Appellation, alle Ernteproduzenten, haben 5 Jahre lang an der Qualität ihrer Produkte gearbeitet und ihre Arbeit wurde im November 2010 mit der Gewinnung des kostbaren Sesams belohnt das AOC.

Domaine des Hattes.

Hüte bezeichnen prähistorische Hütten. Wie in den umliegenden Dörfern war die Rebe zur Zeit der Römer in Marange vorhanden. Der Dichter Ausone sang nicht die fruchtbaren Hügel, die mit Weinreben entlang der Mosel bedeckt waren. Mit Wein beladene Boote fuhren in die Niederlande und nach Deutschland, der Handel florierte. Im Mittelalter war die Rebe hauptsächlich mit den Abteien verbunden. Drei große Abteien besitzen das Land und die Pressen. Abtei Freistroff – Abtei Hessen – Abtei Mouzon sowie die Templer von Pierrailles. Mit der Entwicklung des Handels im 12. und 13. Jahrhundert wurde die Bourgeoisie gegründet und wie die Fürsten und Bischöfe war sie daran interessiert, Wein aus ihrer Domäne an ihrem Tisch zu servieren. Die Bourgeois von Metz kaufen Land in Marange. Die Bevölkerung des Dorfes, die viel höher ist als die der umliegenden Dörfer, zeigt uns die Bedeutung der Kultur der Rebe. Alles wird von Hand gemacht, die Rebe braucht Hände. Die Volkszählung vom 16. Mai 1800 ergab 853 Einwohner, 172 Häuser und 97 Hektar Rebfläche sowie 10 Pressen. Im Jahr 1846 besaß Marange 123 Hektar Rebfläche, was darauf hindeutet, dass der Höhepunkt der Weinreben in Marange Mitte des 19. Jahrhunderts war. Der Weinberg ist eine echte Monokultur, die das ganze Dorf zum Leben erweckt. Die Reben erstreckten sich bis zum heutigen Rathaus. Es ist aber auch der Beginn des Niedergangs der Rebe, weil die Industrialisierung des Tals die Arme der Rebe abgelenkt hat. Die banale Weinpresse, die Ende des 17. Jahrhunderts gebaut wurde. Diese Presse arbeitete zuletzt im Jahr 1935, alle anderen Pressen sind verschwunden. Für uns haben wir 2003 unsere ersten Reben gepflanzt, 10 Morgen Auxerrois und Pinot Noir, dann waren Pinot Gris, Gamay und Gewürztraminer an der Reihe, um derzeit 1 Hektar zu erreichen.

Pressoir banal.

Die Presse wird den Einwohnern vom Herrn zur Verfügung gestellt, wie der Banalofen oder die Banalmühle. Die Rebe war in der Region allgegenwärtig. Der Lord legt seinen Untertanen seine Verwendung auf und sammelt für jede Verwendung eine Lizenzgebühr. Noch neugieriger war, dass es hier und da Bullen, Ziegen oder Eber gab. Die Konstruktion von Banalitäten erforderte technisches Wissen und erforderte eine erhebliche Haltbarkeit, was erhebliche Ausgaben mit sich brachte. Die Bewohner hatten daher nicht die Mittel, einen Ofen, eine Mühle oder eine Presse zu bauen. Diese wesentlichen Konstruktionen sind in jedem Dorf vorhanden. Während der Kämpfe wurden die Banalitäten von den Angreifern beschädigt. Lange oder unvollständige Reparaturen beraubten die Wirtschaft und die Nahrungsressourcen.

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Marange était alors un village frontalier, le plus méridional du duché, aux marches du duché de Bar-Lorraine (Bronvaux, Silvange et Pierrevillers) et du Pays messin (Maizières-lès-Metz et Semécourt) En raison de cette position, il fut souvent employé comme poste d’attaque ou de repli : pendant les guerres, les Luxembourgeois envoyaient des bandes armées attaquer les marchands qui circulaient dans la vallée de la Moselle ou piller les villages proches. On vendait ensuite les marchandises saisies et on libérait le bétail et les prisonniers contre rançon. Ces soldats désignés sous les termes de « Bourguignons » ou de « Marangeois » étaient si terribles que leur réputation était parvenue aux oreilles du roi de France Henri II. C’est ainsi que naquit la Légende des Marangeois. Mais une telle notoriété se paie, et le village fut maintes fois l’objet d’attaques et de représailles. Il fut brûlé en 1475 par le duc de Lorraine qui y avait séjourné, en 1514 par le comte Robert de la Marck, dit le Sanglier des Ardennes, en 1521 et en 1542 par les Français. Le dernier acte eut lieu pendant la Guerre de Trente ans. Le 2 octobre 1636, fatigués des raids espagnols qui ravageaient le Pays messin, les Français envoyèrent une troupe de plus de mille hommes, avec deux canons, à l’assaut du village. Les Marangeois réfugiés dans le château et l’église fortifiée furent obligés de se rendre et les défenses du village furent démantelées. En 1659, le traité des Pyrénées donna la prévôté de Thionville à la France. Marange quitta sa position frontalière. La région connut enfin une période de paix.

Bon Dieu de Pitié.

En face du château se trouve un Bon Dieu de Pitié. Datant de la fin du XVIe siècle, il est abrité dans une niche. On le nomme aussi Christ aux liens. Il représente Jésus dépouillé de ses vêtements, résigné, une couronne d’épines sur la tête, avec deux têtes de mort à ses pieds. Cet art populaire est dû à des auteurs anonymes ; il s’est répandu aux XVIe et XVIIe dans la France de l’Est. On en dénombre une vingtaine dans la vallée de l’Orne.

Marange was then a border village, the southernmost of the duchy, on the steps of the duchy of Bar-Lorraine (Bronvaux, Silvange and Pierrevillers) and the Pays messin (Maizières-lès-Metz and Semécourt). Because of this position, it was often used as a post of attack or fallback: during wars, the Luxembourgers sent armed bands to attack the merchants who were circulating in the Moselle valley or to plunder the nearby villages. The seized goods were then sold and the cattle and prisoners were released for ransom. These soldiers referred to as « Burgundians » or « Marangeois » were so terrible that their reputation had reached the ears of the King of France Henry II. This is how the Legend of the Marangeois was born. But such notoriety comes at a price, and the village has often been the object of attacks and reprisals. It was burned in 1475 by the Duke of Lorraine who had stayed there, in 1514 by Count Robert de la Marck, known as the Sanglier des Ardennes, in 1521 and in 1542 by the French. The last act took place during the Thirty Years’ War. On October 2, 1636, tired of the Spanish raids which ravaged the Metz region, the French sent a troop of over a thousand men with two cannons to storm the village. The Marangeois who took refuge in the castle and the fortified church were forced to surrender and the village’s defenses were dismantled. In 1659, the Treaty of the Pyrenees gave the provost of Thionville to France and Marange left its border position. The region finally experienced a period of peace.In front of the castle is a Good God of Pity. Dating from the end of the 16th century, it is housed in a niche. He is also called Christ of the Ties. It represents Jesus stripped of his clothes, resigned, a crown of thorns on his head, with two skulls at his feet. This popular art is due to anonymous authors; it spread in the 16th and 17th centuries in eastern France. There are about twenty of them in the Orne valley.

Marange war damals ein Grenzdorf, das südlichste des Herzogtums, auf den Stufen des Herzogtums Bar-Lorraine (Bronvaux, Silvange und Pierrevillers) und des Pays Messin (Maizières-lès-Metz und Semécourt). Aufgrund dieser Position wurde es oft als Angriffs- oder Rückfallposten verwendet: Während der Kriege sandten die Luxemburger bewaffnete Banden, um die im Moseltal zirkulierenden Kaufleute anzugreifen oder um umliegende Dörfer zu plündern. Die beschlagnahmten Waren wurden dann verkauft und das Vieh und die Gefangenen als Lösegeld freigelassen. Diese als « Burgunder » oder « Marangeois » bezeichneten Soldaten waren so schrecklich, dass ihr Ruf die Ohren des französischen Königs Heinrich II. Erreicht hatte. So wurde die Legende der Marangeois geboren. Aber eine solche Bekanntheit hat ihren Preis, und das Dorf war oft Gegenstand von Angriffen und Repressalien. Es wurde 1475 von dem Herzog von Lothringen verbrannt, der dort geblieben war, 1514 von Graf Robert de la Marck, bekannt als Sanglier des Ardennes, 1521 und 1542 von den Franzosen. Der letzte Akt fand während des Dreißigjährigen Krieges statt. Am 2. Oktober 1636 schickten die Franzosen, müde von den spanischen Überfällen, die die Region Metz verwüsteten, eine Truppe von über tausend Männern mit zwei Kanonen, um das Dorf zu stürmen. Die Marangeois, die in der Burg und der befestigten Kirche Zuflucht suchten, mussten sich ergeben und die Verteidigung des Dorfes wurde abgebaut. 1659 gab der Pyrenäenvertrag Frankreich den Provost von Thionville und Marange verließ seine Grenzposition. Die Region erlebte schließlich eine Zeit des Friedens.

Vor dem Schloss steht ein guter Gott des Mitleids. Es stammt aus dem Ende des 16. Jahrhunderts und ist in einer Nische untergebracht. Er wird auch Christus der Krawatten genannt. Es stellt Jesus dar, der seine Kleider ausgezogen hat, resigniert, eine Dornenkrone auf dem Kopf, mit zwei Schädeln zu seinen Füßen. Diese populäre Kunst ist anonymen Autoren zu verdanken; es verbreitete sich im 16. und 17. Jahrhundert in Ostfrankreich. Es gibt ungefähr zwanzig von ihnen im Orne-Tal.

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