Corcieux

Durée visite : 40 minutes
Moyen : Pédestre

L'église Notre-Dame de l’Assomption de Corcieux dans les Vosges

Il s’agit déjà d’un gros bourg en 1246. Il était sous la juridiction du duc de Lorraine et de l’église impériale des chanoinesses de Remiremont. L’administration ducale contrôle efficacement les impôts. Nous connaissons Laurent Pillardius ou Pillard, à la fois chanoine de Saint-Dié et curé de Corcieux, décédé en 1549. Les vitraux de l’église de Corcieux montre l’auteur de la Rusticiade, ce long poème à la gloire du Duc Antoine pendant la guerre des Paysans en Allemagne. Le curé, ou par défaut le prêtre officiant et résident médiéval, a droit au bouvrot qui consiste en deux ou trois fauchés de prés, sept jours de terre (culture) par la corvée. Le lendemain de Noël, le patron ou fermier du moulin du ban de Corcieux doit livrer un pain. Le marguillier, préposé au registre de la fabrique, doit lui fournir 28 livres de beurre, 2 chapons, 2 pains blancs et 2 pintes de vin. En retour de sa livraison, le curé en fonction l’invite à dîner. L’industrie féculière s’implante au cours de la seconde moitié du 19ème siècle. Profitant de l’abondance de la culture de la pomme de terre et la qualité de l’eau, 7 féculeries sont construites en périphérie du bourg. Dès le début du 20ème siècle, elles se regroupent en coopératives. Les destructions de 1944, imposent des restructurations et le site des Cours est entièrement reconstruit en 1951. L’industrie féculière vosgienne est déjà en pleine régression et le site est englobé dans la fromagerie Marcillat. La féculerie de Bellegoutte est construite vers 1906 sur un terrain vierge par la Société Anonyme des Féculeries de Corcieux. Les bâtiments de stockage sont agrandis vers 1929. Elle cesse de fonctionner dans les années 1950. Le bâtiment est construit contre un talus, en bordure de route et le long du cours d’eau. Cet emplacement permet de bénéficier d’un accès aisé au comble pour y décharger les pommes de terre et d’une chute d’eau importante. L’ensemble se compose de deux bâtiments, le premier est destiné au stockage et l’élaboration de la fécule, tandis que le second est destiné au séchage et au stockage des produits finis.

It is already a big village in 1246. It was under the jurisdiction of the Duke of Lorraine and the imperial church of the canonesses of Remiremont. The ducal administration effectively controls taxes. We know Laurent Pillardius or Pillard, both canon of Saint-Die and parish priest of Corcieux, who died in 1549. The windows of the church of Corcieux shows the author of the Rusticiade, this long poem to the glory of Duke Antoine during the Peasant War in Germany. The parish priest, or by default the officiating priest and medieval resident, is entitled to the bull who consists of two or three mown meadows, seven days of land (cultivation) by the chore. The day after Christmas, the boss or farmer of the mill of the ban of Corcieux must deliver a bread. The church warden, a registrar at the factory, must supply him with 28 pounds of butter, 2 capons, 2 white loaves and 2 pints of wine. In return for his delivery, the priest in office invites him to dinner. The starch industry set up in the second half of the 19th century. Taking advantage of the abundance of potato cultivation and the quality of the water, 7 starch plants are built on the outskirts of the village. From the beginning of the 20th century, they group together into cooperatives. The destruction of 1944, require restructuring and the Cours site was completely rebuilt in 1951. The starch industry Vosges is already in decline and the site is included in the cheese factory Marcillat. The starch factory of Bellegoutte was built around 1906 on virgin land by the Société Anonyme des Féculeries de Corcieux. The storage buildings are enlarged around 1929. It stops working in the 1950s. The building is built against a slope, along the road and along the stream. This location provides easy access to the roof to unload potatoes and a large waterfall. The complex consists of two buildings, the first for the storage and preparation of starch, while the second is for drying and storage of finished products.

Das ist schon eine große Stadt in 1246. Es unter der Zuständigkeit des Herzogs von Lothringen und der Reichskirche Kanonen Remiremont war. Die herzogliche Verwaltung kontrolliert effektiv die Steuern. Wir wissen, Laurent Pillard Pillardius oder beide Kanon der Saint Die und Corcieux Priester, der die Glasfenster der Kirche von Corcieux zeigt den Autor des Rusticiade 1549 starb, das lange Gedicht zum Lobe des Herzogs Antoine über der Bauernkrieg in Deutschland. Der Priester, oder durch Standardmässig ist der Zelebranten und mittelalterliche resident Bouvrot berechtigt, die aus zwei oder drei gemähten Wiesen besteht, sieben Tage Land (Ernte) die lästigen Pflicht. Am Tag nach Weihnachten muss der Chef oder Bauer der Mühle des Verbots von Corcieux ein Brot liefern. Der Kirchenwart, ein Standesbeamter in der Fabrik, muss ihm 28 Pfund Butter, 2 Kapern, 2 weiße Brote und 2 Liter Wein liefern. Als Gegenleistung für seine Entbindung lädt ihn der amtierende Priester zum Abendessen ein. Die Stärkeindustrie entstand in der zweiten Hälfte des 19. Jahrhunderts. Aus der Fülle des Kartoffelanbaus und der Wasserqualität werden am Ortsrand 7 Stärkepflanzen gebaut. Seit Beginn des 20. Jahrhunderts schließen sie sich zu Genossenschaften zusammen. Die Zerstörung von 1944 erforderte eine Umstrukturierung und der Standort Cours wurde 1951 komplett neu aufgebaut. Die Stärkeindustrie der Vogesen ist bereits im Niedergang und der Standort ist in der Käserei Marcillat enthalten. Die Stärkefabrik von Bellegoutte wurde um 1906 von der Société Anonyme des Féculeries de Corcieux auf jungfräulichem Land errichtet. Die Lagergebäude wurden um das Jahr 1929 vergrößert und in den 1950er Jahren eingestellt. Das Gebäude wurde an einem Hang entlang der Straße und entlang des Baches errichtet. Dieser Ort bietet einen einfachen Zugang zum Dach, um Kartoffeln und einen großen Wasserfall zu entladen. Der Komplex besteht aus zwei Gebäuden, von denen das erste für die Lagerung und Aufbereitung von Stärke und das zweite für die Trocknung und Lagerung von Fertigprodukten vorgesehen ist.

De gueules à la tour d’or maçonnée ajourée et ouverte de sable, accompagnée en chef d’un alérion d’argent et de deux clefs en sautoir de même.

L’alérion d’argent symbolise la Lorraine. Les clefs d’argent en sautoir rappellent le chapitre de Remiremont, car Corcieux était propriété indivise entre le duc de Lorraine et le chapitre de Remiremont. La tour indique que le fief de « La Tour », dite de Fléville, se trouvait à Corcieux. L’or de la tour constitue avec les gueules de l’écu les couleurs lorraines. Cité martyre de la dernière guerre, Corcieux est décorée de la Croix de Guerre 39-45.

The silver alérion symbolizes Lorraine. The silver keys in saltire recall the chapter of Remiremont, for Corcieux was undivided property between the Duke of Lorraine and the chapter of Remiremont. The tower indicates that the stronghold of « La Tour », known as Fléville, was in Corcieux. The gold of the tower constitutes with the mouths of the shield the colors of Lorraine. Martyred city of the last war, Corcieux is decorated with the Croix de Guerre 39-45.

Das silberne Aleion symbolisiert Lothringen. Die silbernen Schlüssel in Saltire erinnern an das Kapitel von Remiremont, denn Corcieux war ungeteiltes Eigentum zwischen dem Herzog von Lothringen und dem Kapitel von Remiremont. Der Turm weist darauf hin, dass sich die Festung « La Tour », bekannt als Fléville, in Corcieux befand. Das Gold des Turms bildet mit den Mündungen des Schildes die Farben Lothringens. Die Märtyrerstadt des letzten Krieges, Corcieux, ist mit dem Croix de Guerre 39-45 geschmückt.

Les habitants et les habitantes de Corcieux s’appellent les Forfelets et les Forfelaises.

The inhabitants of Corcieux are called the Forfelets and the Forfelaises.

Die Einwohner von Corcieux heißen Forfelets und Forfelaises.

Les points de visites

 

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L’ancienne église attestée dès le Moyen Âge a été incendiée dans la nuit du 14 au 15 novembre 1944. Seules la tour-porche et la tour d’escalier du XVIIIème siècle ont été conservées et intégrées dans la reconstruction, en 1955. La cloche date de 1731. Il s’agit d’une église de plan en T à vaisseau unique, avec faux transept pour les chapelles latérales, adossée à l’ancienne tour porche. Celle-ci est coiffée d’une toiture à bulbe. Les côtés de la nef sont percés de petites baies en plein cintre. Le sous-sol accueille une chapelle, les salles de catéchisme et une chaufferie sous le choeur. Un orgue a été construit en 1958 par Jacquot-Lavergne de Rambervillers. Le mobilier de l’église se compose d’une partie du mobilier provenant de l’ancienne détruite le 15 novembre 1944, d’une partie du mobilier de l’église provisoire entre 1945 et 1955 et du mobilier de l’église actuelle. Le mobilier se compose d’un ensemble calice-patène n°1 (Orfèvre : Martin Antoine et Lebas Edmond, Paris à partir de 1865), d’un ensemble calice-patène n°2 (Villard Joseph et Fabre Louis-François, 1901-1973), de deux ciboires (Favier frères), d’un calice (Antoine Jolivet, 1857-1884), de 5 statues en plâtre, d’un ensemble de pales, d’une aube en dentelle, de deux ornements d’autel, d’un harmonium (Kasriel).

The old church attested since the Middle Ages was burned in the night of 14 to 15 November 1944. Only the tower-porch and stair tower of the eighteenth century were preserved and integrated into the reconstruction in 1955. The bell It dates from 1731. It is a single-vessel T-plan church, with false transept for the side chapels, leaning against the old porch tower. It is capped with a bulbous roof. The sides of the nave are pierced by small semicircular windows. The basement hosts a chapel, catechism rooms and a boiler room under the choir. An organ was built in 1958 by Jacquot-Lavergne de Rambervillers. The furniture of the church consists of some of the furniture from the old destroyed on November 15, 1944, some of the furniture of the temporary church between 1945 and 1955 and the furniture of the current church. The furniture consists of a chalice-patene set n ° 1 (Goldsmith: Martin Antoine and Lebas Edmond, Paris from 1865), a chalice-patene set n ° 2 (Villard Joseph and Fabre Louis-François, 1901 -1973), two ciboires (Favier brothers), a chalice (Antoine Jolivet, 1857-1884), five plaster statues, a set of blades, a dawn in lace, two ornaments of altar, a harmonium (Kasriel).

Die alte Kirche seit dem Mittelalter dokumentiert wurde in der Nacht von 14 verbrannt bis 15. November 1944. Nur das Torhaus und dem achtzehnten Jahrhundert Treppenturm wurde im Jahre 1955 die Glocke in den Wiederaufbau erhalten und eingebaut Datum von 1731. Dies ist eine Kirche Plan nur Schiff zu T mit falschem Querschiff zu den Seitenkapellen, gebaut gegen die alten Turm Veranda. Es ist mit einem Knollendach abgedeckt. Die Seiten des Kirchenschiffs sind von kleinen halbrunden Fenstern durchbohrt. Das Untergeschoss beherbergt eine Kapelle, Katechismusräume und einen Heizraum unter dem Chor. Eine Orgel wurde 1958 von Jacquot-Lavergne de Rambervillers gebaut. Die Kirchenmöbel besteht aus einigen der Möbel aus der alten 15. November 1944 zerstört, ein Teil der Möbel der temporären Kirche zwischen 1945 und 1955 und der heutigen Kirche Möbel. Die Möblierung besteht aus einem Kelch, Patene Satz # 1 (Goldsmith Martin Anthony und Edmond Lebas, Paris 1865), ein Kelch, Patene Set # 2 (Villard Joseph und Louis-François Fabre 1901 -1973), zwei Ziborien (Favier Brüder), eine Schale (Antoine Jolivet, 1857-1884), 5 Gipsfiguren, eine Reihe von Klingen, ein Klingenspitze, zwei Verzierungen Altar, ein Harmonium (Kasriel).

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Ce monument aux morts des 2 guerres est un obélisque posé sur un parallélogramme, chacun servant de socle à une statue différente.
Le Poilu victorieux d’Eugène Bénet est en haut, au dessus des noms de 1914-18 et le Poilu mourant de Jules Déchin, daté de 1919, est sur le socle 1939-45. Le Poilu de Bénet est un des plus fréquents (environ 900) en France alors que le soldat agonisant est plus rare (une vingtaine). Leur association n’est donc pas courante. La couronne de laurier dorée est également rare. Les 2 sculpteurs étaient édités par la Fonderie Durenne, à Sommevoire, en Haute Marne.

This war memorial of the 2 wars is an obelisk placed on a parallelogram, each serving as a base for a different statue. The hairy victorious Eugène Bénet is above, above the names of 1914-18 and the Hairy dying Jules Déchin, dated 1919, is on the base 1939-45. The Hairy Benet is one of the most common (about 900) in France while the dying soldier is more rare (twenty). Their association is therefore not common. The golden laurel wreath is also rare. The two sculptors were published by the Durenne Foundry, in Sommevoire, Haute Marne.

Dieses Kriegerdenkmal der beiden Kriege ist ein auf einem Parallelogramm platzierter Obelisk, der jeweils als Basis für eine andere Statue dient. Der haarige Sieger Eugène Bénet steht über den Namen von 1914-18 und der haarige Sterbende Jules Déchin von 1919 steht auf der Basis von 1939-45. Der Hairy Benet ist einer der häufigsten (ca. 900) in Frankreich, während der sterbende Soldat seltener ist (20). Ihre Zuordnung ist daher nicht üblich. Der goldene Lorbeerkranz ist ebenfalls selten. Die beiden Bildhauer wurden von der Durenne-Gießerei in Sommevoire, Haute Marne, herausgegeben.

 

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Le 6 juin 1944, le groupe du maquis de Corcieu avait lancé une action armée contre un poste de guet allemand à Arrentès (Vosges), près de Corcieux, qui perdit deux prisonniers et un tué. La Wehrmacht réagit peu après pour récupérer ses soldats : le maquis fut attaqué et démantelé peu après.
D’autres membres du maquis furent également capturés à La Chapelle-devant-Bruyères (Vosges) : Pierre Georgeon, René Humbert, Pierre Thomas, André Groll, Roger Marchal, René Poucher, Jean Paradis, et René Vichard*. Cinq autres maquisards furent abattus sur place, comme en témoigne la plaque commémorative de la place des Fusillés, à Corcieux : Alphonse Aubry, Yvan Cael, Georges Colle, Marcel Grandidier, Léon Pierron. Un monument commémoratif en hommage aux neuf résistants se trouve à la sortie du village, sur la route de Granges.Plusieurs membres du groupe furent arrêtés dans les jours suivants, condamnés et fusillés plus tard : Auguste Cholez, Edmond Léonard, Eugène Baradel, René Huser, Émile Grandadam, Olivier Zaël, Henri Simon, Émile Roussel.

On June 6, 1944, the group of the maquis of Corcieu launched an armed action against a German watchtower in Arrentès (Vosges), near Corcieux, which lost two prisoners and one killed. The Wehrmacht reacts soon after to recover his soldiers: the maquis was attacked and dismantled soon after. Other members of the maquis were also captured at La Chapelle-devant-Bruyères (Vosges): Pierre Georgeon, René Humbert, Pierre Thomas, André Groll, Roger Marchal, René Poucher, Jean Paradis, and René Vichard *. Five other maquisards were shot on the spot, as evidenced by the commemorative plaque of the Place des Fusillés in Corcieux: Alphonse Aubry, Yvan Cael, George Colle, Marcel Grandidier, Leon Pierron. A commemorative monument in honor of the nine resistance fighters is located at the exit of the village, on the road to Granges.Several members of the group were arrested in the following days, sentenced and shot later: Auguste Cholez, Edmond Leonard, Eugène Baradel, René Huser , Emile Grandadam, Olivier Zael, Henri Simon, Emile Roussel.

Am 6. Juni 1944 Corcieu schrubben die Gruppe eine bewaffnete Aktion gegen einen deutschen Wachposten bei Arrentès (Vosges) ins Leben gerufen, in der Nähe von Corcieux, der zwei Gefangenen und getötet verloren. Die Wehrmacht reagiert bald darauf, um seine Soldaten zu bergen: Die Macchia wurde bald darauf angegriffen und demontiert. Pierre Georgeon René Humbert, Pierre Thomas, André Groll Roger Marchal, René Poucher, Jean Paradis und Rene Vichard *: Andere Mitglieder der Maquis wurden auch in La Chapelle-devant-Bruyères (Vosges) erfasst. Fünf weitere Guerillas wurden auf der Stelle getötet, wie die Plakette belegt zum Gedenken an den Ort der Fusillés in Corcieux: Alphonse Aubry, Yvan Cael George Colle, Marcel Grandidier Leon Pierron. Ein Denkmal zu Ehren des neuen Widerstands außerhalb des Dorfes ist, auf dem Weg zum Granges.Plusieurs Mitgliedern der Gruppe in den folgenden Tagen wurden verhaftet, verurteilt und später Augustus Cholez Edmond Leonard Eugene Baradel René Huser Schuss , Emile Grandadam, Olivier Zael, Henri Simon, Emile Roussel.

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