Andlau – La ville
Durée visite : 4 heures
Moyen : Pédestre
Durée visite : 2 heures
Moyen : Vélo
Le site est peuplé dès l’époque gallo-romaine. Au IXe siècle, sainte Richarde, fille du comte d’Alsace Erchangar et épouse de l’empereur Charles le Gros, fonde ici une abbaye de femmes, noyau du village. L’ours jouant un grand rôle dans cette création, son image est désormais inséparable d’Andlau. Quatre châteaux sont édifiés entre le XIIe et le XIVe siècle. Les seigneurs d’Andlau fortifient la cité au XVe siècle. En 1695, le garde forestier du Haut-Andlau, Frantz Ettighoffen, tue l’un des derniers ours des Vosges. Au XIXe siècle, l’économie se développe autour de nombreux moulins, des ressources forestières et de vignes. Ces dernières sont sublimées par trois grands crus locaux : Kastelberg, Wiebelsberg et Moenchberg.
The site has been populated since Gallo-Roman times. In the 9th century, Saint Richard, daughter of the Count of Alsace Erchangar and wife of the Emperor Charles the Fat, founded a women’s abbey here, the nucleus of the village. The bear playing a big role in this creation, its image is now inseparable from Andlau. Four castles were built between the 12th and 14th centuries. The lords of Andlau fortified the city in the 15th century. In 1695, the Haut-Andlau forest guard, Frantz Ettighoffen, killed one of the last bears in the Vosges. In the 19th century, the economy developed around numerous mills, forest resources and vineyards. These are enhanced by three local grands crus: Kastelberg, Wiebelsberg and Moenchberg.
Der Ort ist seit der galloromanischen Zeit besiedelt. Im 9. Jahrhundert gründete der heilige Richard, Tochter des elsässischen Grafen Erchangar und Ehefrau des Kaisers Karl des Dicken, hier, dem Kern des Dorfes, eine Frauenabtei. Der Bär spielte bei dieser Kreation eine große Rolle, sein Bild ist mittlerweile untrennbar mit Andlau verbunden. Zwischen dem 12. und 14. Jahrhundert wurden vier Burgen erbaut. Die Herren von Andlau befestigten die Stadt im 15. Jahrhundert. Im Jahr 1695 tötete der Waldwächter von Haut-Andlau, Frantz Ettighoffen, einen der letzten Bären in den Vogesen. Im 19. Jahrhundert entwickelte sich die Wirtschaft rund um zahlreiche Mühlen, Waldressourcen und Weinberge. Diese werden durch drei lokale Grands Crus ergänzt: Kastelberg, Wiebelsberg und Mönchberg.
De gueules à la croix d’or.
Gules with a cross of gold.
Gules mit einem Kreuz aus Gold.
Les habitants et les habitantes d’Andlau s’appellent les Andlaviens et les Andlaviennes.
The inhabitants of Andlau are called Andlaviens and Andlaviennes.
Die Einwohner von Andlau heißen Andlaviens und Andlaviennes.
.Les points de visites
En 1442, l’abbesse permet aux seigneurs d’Andlau de fortifier la ville. Les trois tours-portes sont rasées au XIXe siècle. Mais trois des neuf tours de l’enceinte, parmi lesquelles la tour des Sorcières, restent en place à l’Est. De plus, d’importants tronçons de remparts subsistent. De nombreuses villes abritent une tour dite des « Sorcières » Toutes n’ont pas hébergé ces femmes (et ces hommes aussi) accusées de se livrer au commerce avec le diable. Elles attendaient là leur jugement et leur châtiment, généralement le bûcher. La grande période de chasse aux sorcières se situe entre 1580 et 1650, donc après le Moyen-Âge accusé à tort de cet obscurantisme. Il faut mettre cette paranoïa en rapport avec le profond malaise qui, suscité par la Réforme protestante, déchira l’Europe aux XVIe et XVIIe siècles.
In 1442, the abbess allowed the lords of Andlau to fortify the city. The three gate towers were razed in the 19th century. But three of the nine towers of the enclosure, including the Witches’ Tower, remain in place to the east. In addition, significant sections of ramparts remain. Many towns are home to a so-called “Witches” tower. Not all of them housed these women (and men too) accused of engaging in commerce with the devil. There they awaited their judgment and punishment, usually the stake. The great period of witch hunting was between 1580 and 1650, therefore after the Middle Ages wrongly accused of this obscurantism. This paranoia must be linked to the deep unease which, aroused by the Protestant Reformation, tore Europe apart in the 16th and 17th centuries.
Im Jahr 1442 erlaubte die Äbtissin den Herren von Andlau, die Stadt zu befestigen. Die drei Tortürme wurden im 19. Jahrhundert abgerissen. Aber drei der neun Türme der Anlage, darunter der Hexenturm, sind im Osten noch vorhanden. Darüber hinaus sind noch bedeutende Teile der Stadtmauer erhalten. In vielen Städten gibt es einen sogenannten „Hexenturm“. Nicht alle von ihnen beherbergten diese Frauen (und auch Männer), denen vorgeworfen wurde, mit dem Teufel Handel zu treiben. Dort warteten sie auf ihr Urteil und ihre Strafe, meist auf den Scheiterhaufen. Die große Zeit der Hexenjagd lag zwischen 1580 und 1650, daher wurde ihnen nach dem Mittelalter zu Unrecht dieser Obskurantismus vorgeworfen. Diese Paranoia muss mit der tiefen Unruhe zusammenhängen, die, ausgelöst durch die protestantische Reformation, Europa im 16. und 17. Jahrhundert auseinanderriss.
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Cette maison bourgeoise dite Hôtel Richmond est construite en 1750. Son premier propriétaire fut Samson de Landsberg, officier du régiment d’Alsace. La date figure sur la porte d’entrée. Selon la tradition sa charpente et son escalier intérieur, installés par un nouveau possesseur, proviendraient du château de Haut-Andlau, démantelé après la Révolution. Un temps hôtel, la bâtisse est rachetée par la ville. C’est devenu la maison des associations.
This bourgeois house called Hôtel Richmond was built in 1750. Its first owner was Samson de Landsberg, officer of the Alsace regiment. The date is on the front door. According to tradition, its frame and interior staircase, installed by a new owner, come from the Château de Haut-Andlau, dismantled after the Revolution. Once a hotel, the building was bought by the city. It has become the house of associations.
Dieses bürgerliche Haus namens Hôtel Richmond wurde 1750 erbaut. Sein erster Besitzer war Samson de Landsberg, Offizier des Elsass-Regiments. Das Datum steht an der Haustür. Der Überlieferung nach stammen das Gerüst und die Innentreppe, die von einem neuen Besitzer eingebaut wurden, aus dem nach der Revolution abgerissenen Schloss Haut-Andlau. Das ehemalige Hotelgebäude wurde von der Stadt gekauft. Es ist zum Haus der Vereine geworden.
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Le pan de bois ou colombage est une ossature de bois massif. Chaque essence et chaque section sont choisies selon leur fonction et leur place dans la structure. Entre les pièces de bois, les vides sont comblés par une maçonnerie qui met en œuvre des matériaux et des techniques variés. Il s’agit d’un travail de spécialiste, dont le charpentier est véritablement un maître d’œuvre. Le choix du bois répond à plusieurs préoccupations. D’abord, le bois est abondant et la pierre de construction est rare en plaine. Ensuite, le coût du transport et de l’extraction de la pierre est important. Son utilisation est plutôt réservée aux grands chantiers et aux bâtiments de prestige. Enfin, on peut insister sur la simplicité de la mise en œuvre, qui ne nécessite qu’un nombre limité d’artisans spécialisés : pas de maçons ni de tailleurs de pierre, en dehors de la mise en place du rez-de-chaussée maçonné, très fréquent dans l’architecture du vignoble. C’est le charpentier qui est en même temps le concepteur, le maître d’œuvre et le chef du chantier. Il est souvent secondé par un ouvrier qualifié, un compagnon en formation et un apprenti.
The half-timbered or half-timbering is a solid wood frame. Each species and each section are chosen according to their function and their place in the structure. Between the pieces of wood, the gaps are filled by masonry which uses various materials and techniques. This is specialist work, of which the carpenter is truly a master builder. The choice of wood responds to several concerns. First, wood is abundant and building stone is rare in the plains. Then, the cost of transporting and extracting the stone is significant. Its use is rather reserved for large construction sites and prestigious buildings. Finally, we can emphasize the simplicity of the implementation, which only requires a limited number of specialized craftsmen: no masons or stone cutters, apart from the installation of the masonry ground floor , very common in vineyard architecture. It is the carpenter who is at the same time the designer, the project manager and the site manager. He is often assisted by a qualified worker, a journeyman in training and an apprentice.
Beim Fachwerk bzw. Fachwerk handelt es sich um einen Rahmen aus Massivholz. Jede Art und jeder Abschnitt wird entsprechend ihrer Funktion und ihrem Platz in der Struktur ausgewählt. Die Lücken zwischen den Holzstücken werden durch Mauerwerk ausgefüllt, bei dem verschiedene Materialien und Techniken zum Einsatz kommen. Dabei handelt es sich um Spezialarbeiten, bei denen der Tischler ein wahrer Baumeister ist. Die Wahl des Holzes berücksichtigt mehrere Bedenken. Erstens ist Holz reichlich vorhanden und Bausteine sind in den Ebenen selten. Dann sind die Kosten für den Transport und die Gewinnung des Steins erheblich. Der Einsatz ist eher Großbaustellen und repräsentativen Gebäuden vorbehalten. Abschließend können wir die Einfachheit der Umsetzung hervorheben, die nur eine begrenzte Anzahl spezialisierter Handwerker erfordert: keine Maurer oder Steinmetze, abgesehen von der Installation des gemauerten Erdgeschosses, was in der Weinbergarchitektur sehr üblich ist. Der Zimmermann ist zugleich Planer, Projektleiter und Bauleiter. Unterstützt wird er oft von einer Fachkraft, einem Gesellen in Ausbildung und einem Lehrling.
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La porte de cette demeure est décorée d’un arc en accolade abritant deux blasons, bûchés, ainsi que la date de 1519. L’une des fenêtres de la façade côté rue porte la date de 1741. Le bâtiment est renforcé, aux angles, de chaînes en pierre.
The door of this residence is decorated with a braced arch housing two coats of arms, burned, as well as the date 1519. One of the windows on the street side facade bears the date 1741. The building is reinforced, at the corners, of stone chains.
Die Tür dieser Residenz ist mit einem Strebenbogen verziert, auf dem zwei eingebrannte Wappen und die Jahreszahl 1519 zu sehen sind. Eines der Fenster an der straßenseitigen Fassade trägt die Jahreszahl 1741. Das Gebäude ist an den Ecken verstärkt Steinketten.
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Construit vers 1330 par Rodolphe d’Andlau, il est inclus dans l’enceinte urbaine au milieu du XVe siècle. Son importance s’en ressent et il presque abandonné au XVIe. Seuls subsistent son portail et sa porte pour piétons.
Built around 1330 by Rodolphe d’Andlau, it was included in the urban wall in the middle of the 15th century. Its importance is affected and it was almost abandoned in the 16th century. Only its gate and its pedestrian door remain.
Es wurde um 1330 von Rodolphe d’Andlau erbaut und Mitte des 15. Jahrhunderts in die Stadtmauer einbezogen. Seine Bedeutung ist beeinträchtigt und es wurde im 16. Jahrhundert fast aufgegeben. Nur das Tor und die Fußgängertür sind erhalten.
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Cette charmante boulangerie possède un très bel oriel d’angle. Cet élément architectural présentait plusieurs avantages. Il permettait d’augmenter la surface habitable sans empiéter au sol, dans des rues souvent étroites. Cela autorisait aussi à échapper aux taxes foncières calculées sur la superficie au sol. Par contre cela n’augmentait que très peu la luminosité du logis. C’est peut-être avant tout un signe de richesse.
This charming bakery has a very beautiful corner oriel window. This architectural element had several advantages. It made it possible to increase the living space without encroaching on the ground, in often narrow streets. This also allowed you to avoid property taxes calculated on the floor area. On the other hand, this only slightly increased the brightness of the home. It is perhaps above all a sign of wealth.
Diese charmante Bäckerei hat einen sehr schönen Eckerker. Dieses architektonische Element hatte mehrere Vorteile. Dadurch war es möglich, den Wohnraum zu vergrößern, ohne den Boden in oft engen Gassen zu beeinträchtigen. Dadurch konnten Sie auch Grundsteuern vermeiden, die auf der Grundfläche berechnet werden. Andererseits erhöhte sich dadurch die Helligkeit des Hauses nur geringfügig. Es ist vielleicht vor allem ein Zeichen von Reichtum.
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Cette maison en maçonnerie et en pans de bois date de 1574. Un des éléments de décor est une gargouille. Deux corbeaux superposés supportent les étages de la demeure. Le premier porte la date de construction, ainsi qu’un blason orné des lettes M et V, de deux lances croisées et d’un soulier ou d’un sabot. L’autre, daté de 1653, propose un écu avec les lettres A et R gravées et un bretzel sculpté. Ce gâteau est le symbole des boulangers.
This masonry and half-timbered house dates from 1574. One of the decorative elements is a gargoyle. Two superimposed corbels support the floors of the residence. The first bears the date of construction, as well as a coat of arms decorated with the letters M and V, two crossed lances and a shoe or sabot. The other, dated 1653, offers a shield with the letters A and R engraved and a carved pretzel. This cake is the symbol of bakers.
Dieses Haus aus Mauerwerk und Fachwerk stammt aus dem Jahr 1574. Eines der dekorativen Elemente ist ein Wasserspeier. Zwei übereinanderliegende Konsolen stützen die Böden der Residenz. Das erste trägt das Baudatum sowie ein Wappen mit den Buchstaben M und V, zwei gekreuzten Lanzen und einem Schuh bzw. Sabot. Das andere, datiert 1653, zeigt einen Schild mit den eingravierten Buchstaben A und R und einer geschnitzten Brezel. Dieser Kuchen ist das Symbol der Bäcker.
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Au 11, rue du Général-de-Gaulle se situe cette bâtisse construite en 1623. Elle hébergeait alors le receveur fiscal des Andlau. Le comte de Hallez-Claparède modifie la façade en 1830. Les logettes sont alors transformées en oriels par l’ajout d’un niveau en bois. En 1873, le bâtiment est donné aux Sœurs de la Toussaint de Strasbourg. La statue de sainte Richarde, du sculpteur Feuerstein, remplace le blason comtal.
At 11, rue du Général-de-Gaulle is this building built in 1623. It then housed the Andlau tax collector. The Count of Hallez-Claparède modified the facade in 1830. The cubicles were then transformed into oriel windows by adding a wooden level. In 1873, the building was given to the Sisters of All Saints of Strasbourg. The statue of Saint Richard, by the sculptor Feuerstein, replaces the count’s coat of arms.
In der Rue du Général-de-Gaulle Nr. 11 befindet sich dieses 1623 erbaute Gebäude. Damals war darin der Steuereintreiber von Andlau untergebracht. Der Graf von Hallez-Claparède veränderte 1830 die Fassade. Die Kabinen wurden dann durch den Einbau einer Holzebene in Erkerfenster umgewandelt. 1873 wurde das Gebäude den Allerheiligenschwestern von Straßburg geschenkt. Die Statue des Heiligen Richard vom Bildhauer Feuerstein ersetzt das gräfliche Wappen.
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La tour en « fer à cheval » et la tour carrée subsistent encore. On peut aussi apercevoir une partie de l’enceinte. Si l’Europe du Moyen Âge est un «blanc manteau semé d’églises » selon l’expression du moine clunisien Raoul Glaber vers l’an Mil, le continent se couvre aussi bientôt de fortifications. Châteaux forts aux endroits stratégiques, enceintes autour des villes et des abbayes se multiplient. Il faut dire que l’insécurité est grande dans ce monde sans états forts. Les communautés doivent se défendre contre les bandits, les mercenaires sans solde et les seigneurs rapaces des environs.
The “horseshoe” tower and the square tower still remain. We can also see part of the enclosure. If Europe in the Middle Ages was a “white mantle strewn with churches”, according to the expression of the Cluniac monk Raoul Glaber around the year 1000, the continent was also soon covered with fortifications. Fortified castles in strategic locations, walls around towns and abbeys are multiplying. It must be said that insecurity is great in this world without strong states. Communities must defend themselves against bandits, unpaid mercenaries, and predatory lords from the surrounding areas.
Der „Hufeisenturm“ und der quadratische Turm sind noch erhalten. Wir können auch einen Teil des Gehäuses sehen. War Europa im Mittelalter ein „mit Kirchen übersäter weißer Mantel“, so der Ausdruck des cluniazensischen Mönchs Raoul Glaber um das Jahr 1000, so war der Kontinent bald auch mit Befestigungsanlagen bedeckt. Befestigte Burgen an strategischen Standorten, Mauern um Städte und Abteien nehmen zu. Man muss sagen, dass die Unsicherheit in dieser Welt ohne starke Staaten groß ist. Die Gemeinschaften müssen sich gegen Banditen, unbezahlte Söldner und räuberische Herren aus den umliegenden Gebieten verteidigen.
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Au 8, rue de la Commanderie se dresse cette bâtisse du XVIIIe siècle. Une première commanderie existait depuis 1268. L’architecte de l’ordre, Jean-Caspar Bagnato, a réalisé les deux ailes en 1742. Celles-ci comportent un pressoir, des chambres et une chapelle. Son fils François-Antoine a rebâti le corps de logis central en 1787. Le lieu abrite l’Institut Mertian depuis 1946.
At 8, rue de la Commanderie stands this 18th century building. A first commandery existed since 1268. The architect of the order, Jean-Caspar Bagnato, built the two wings in 1742. These include a press, rooms and a chapel. His son François-Antoine rebuilt the central building in 1787. The place has housed the Mertian Institute since 1946.
In der Rue de la Commanderie Nr. 8 steht dieses Gebäude aus dem 18. Jahrhundert. Eine erste Komturei existierte seit 1268. Der Architekt des Ordens, Jean-Caspar Bagnato, ließ 1742 die beiden Flügel errichten. Dazu gehören eine Presse, Räume und eine Kapelle. Sein Sohn François-Antoine baute das Zentralgebäude 1787 wieder auf. Seit 1946 ist dort das Institut Mertian untergebracht.
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Au 8, rue de la Commanderie se dresse cette bâtisse du XVIIIe siècle. Une première commanderie existait depuis 1268. L’architecte de l’ordre, Jean-Caspar Bagnato, a réalisé les deux ailes en 1742. Celles-ci comportent un pressoir, des chambres et une chapelle. Son fils François-Antoine a rebâti le corps de logis central en 1787. Le lieu abrite l’Institut Mertian depuis 1946.
At 8, rue de la Commanderie stands this 18th century building. A first commandery existed since 1268. The architect of the order, Jean-Caspar Bagnato, built the two wings in 1742. These include a press, rooms and a chapel. His son François-Antoine rebuilt the central building in 1787. The place has housed the Mertian Institute since 1946.
In der Rue de la Commanderie Nr. 8 steht dieses Gebäude aus dem 18. Jahrhundert. Eine erste Komturei existierte seit 1268. Der Architekt des Ordens, Jean-Caspar Bagnato, ließ 1742 die beiden Flügel errichten. Dazu gehören eine Presse, Räume und eine Kapelle. Sein Sohn François-Antoine baute das Zentralgebäude 1787 wieder auf. Seit 1946 ist dort das Institut Mertian untergebracht.
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Issu d’une famille originaire d’Andlau, son père Ignace étant organiste à l’église catholique, Joseph Louis Andlauer est né en 1869 à Fontenay-le-Vicomte et mort en 1956 à Paris. Il est inhumé au Père Lachaise. Saint-cyrien, il sert dans les troupes de Marine, appellation des troupes coloniales avant 1900. Il séjourne au Soudan français. Il devient général pendant la Grande Guerre. En 1919, il est nommé Administrateur supérieur de la Sarre. Chargé de la vie quotidienne des troupes d’occupation et de la sécurité de la zone, il accorde une attention spéciale au bassin minier, agité par des mouvements de grève. Il est Grand Croix de la Légion d’Honneur. Ses six enfants s’illustrent dans les deux conflits mondiaux. Ainsi, son plus jeune fils, l’aviateur Louis Jacques (1919-1999) cumule les distinctions : Légion d’honneur, Compagnon de la Libération, Croix de guerre, Croix de la Valeur militaire, Médaille de la Résistance avec rosette et Distinguished Flying Cross.
Coming from a family from Andlau, his father Ignace being an organist at the Catholic church, Joseph Louis Andlauer was born in 1869 in Fontenay-le-Vicomte and died in 1956 in Paris. He is buried in Père Lachaise. Saint-Cyrien, he served in the Marine troops, the name of the colonial troops before 1900. He stayed in French Sudan. He became a general during the Great War. In 1919, he was appointed Senior Administrator of Saarland. Responsible for the daily life of the occupying troops and the security of the area, he pays special attention to the mining area, agitated by strike movements. He is a Grand Cross of the Legion of Honor. His six children distinguished themselves in the two world conflicts. Thus, his youngest son, the aviator Louis Jacques (1919-1999), accumulated distinctions: Legion of Honor, Companion of the Liberation, War Cross, Cross of Military Valor, Resistance Medal with rosette, Distinguished Flying Cross.
Joseph Louis Andlauer stammte aus einer Familie aus Andlau, sein Vater Ignace war Organist an der katholischen Kirche. Er wurde 1869 in Fontenay-le-Vicomte geboren und starb 1956 in Paris. Er ist in Père Lachaise begraben. Saint-Cyrien, er diente in den Marinetruppen, dem Namen der Kolonialtruppen vor 1900. Er blieb im französischen Sudan. Während des Ersten Weltkriegs wurde er General. 1919 wurde er zum Oberrat des Saarlandes ernannt. Er ist für das tägliche Leben der Besatzungstruppen und die Sicherheit des Gebiets verantwortlich und legt besonderes Augenmerk auf das von Streikbewegungen aufgewühlte Bergbaugebiet. Er ist ein Großkreuz der Ehrenlegion. Seine sechs Kinder zeichneten sich in den beiden Weltkonflikten aus. So sammelte sein jüngster Sohn, der Flieger Louis Jacques (1919-1999), Auszeichnungen: Ehrenlegion, Begleiter der Befreiung, Kriegskreuz, Kreuz der militärischen Tapferkeit, Widerstandsmedaille mit Rosette, Distinguished Flying Cross.
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Place de la mairie se dresse ce monument en grès datant de 1871. C’est le curé d’Andlau, Charles Deharbe, qui l’a offerte à la commune. Une ourse assise se tient aux côtés de la sainte. Cette scène fait écho à la tradition. Selon celle-ci, sainte Richarde aurait sauver un bébé ours ; reconnaissante, sa mère lui aurait indiqué l’endroit où fonder son abbaye, en grattant le sol avec sa patte.
On the town hall square stands this sandstone monument dating from 1871. It was the priest of Andlau, Charles Deharbe, who offered it to the town. A seated she-bear stands alongside the saint. This scene echoes tradition. According to it, Saint Richard saved a baby bear; grateful, his mother would have shown him the place to found his abbey, by scratching the ground with her paw.
Auf dem Rathausplatz steht dieses Sandsteindenkmal aus dem Jahr 1871. Es war der Pfarrer von Andlau, Charles Deharbe, der es der Stadt schenkte. Neben der Heiligen steht eine sitzende Bärin. Diese Szene spiegelt die Tradition wider. Demnach rettete der heilige Richard ein Bärenbaby; Dankbar hätte ihm seine Mutter den Ort gezeigt, an dem seine Abtei gegründet werden sollte, indem sie mit ihrer Pfote den Boden kratzte.
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L’hôtel de ville date de 1840. Au mitan du XIXe siècle la ville, qui compte alors 2200 habitants, se restructure. Ses fortifications sont alors mises à bas.
The town hall dates from 1840. In the mid-19th century the town, which then had 2,200 inhabitants, was restructured. Its fortifications were then brought down.
Das Rathaus stammt aus dem Jahr 1840. Mitte des 19. Jahrhunderts erfolgte eine Umstrukturierung der damals 2.200 Einwohner zählenden Stadt. Anschließend wurden die Befestigungsanlagen niedergerissen.
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Au 8, rue Stoltz.
Les premiers sires d’Andlau apparaissent à la fin du XIIe siècle. Ils sont les ministériaux puis les vassaux de l’abbaye. Au XIIIe, ils s’émancipent pour entrer dans la basse noblesse. La famille est richement possessionnée dans la région et en haute Alsace, et ce dés le début du XIVe siècle. Cette demeure est construite, en 1582, par l’un des quatre fils de Frédéric d’Andlau. Dominant les autres maisons de la ville, elle est coiffée d’une haute toiture à deux pans et ornée de pignons à volutes, ces derniers étant très en vogue à la fin du XVIe siècle. Le cellier et les magasins sont au rez-de-chaussée, les appartements au premier étage, les chambres au second et les greniers dans les combles. La porte d’entrée sur cour est sculptée d’un personnage féminin. Il présente les armoiries, bûchées, des commanditaires de la demeure. La tourelle abrite un escalier à vis. Le bâtiment abrite depuis 2013 le Centre d’interprétation du patrimoine. Ce type particulier de musée met l’accent sur le visiteur en tant qu’acteur utilisant tous ses sens. Les « Ateliers de la Seigneurie » proposent ici de découvrir les richesses architecturales du Pays de Barr.
Au 17, rue Stoltz.
En 1573, le cadet des fils d’Alexandre d’Andlau, Frédéric, édifie cette demeure en pans de bois. La statue d’abbesse, sur le poteau cornier, est un ajout plus tardif. Les fenêtres, à chambranle en grès avec meneaux et colonnette galbée, sont d’origine. D’autres baies à chambranle sont en bois sculpté. Au XVIIIe siècle, le départ de l’escalier en chêne est décoré de riches sculptures en style rocaille.
At 8, rue Stoltz.
The first lords of Andlau appeared at the end of the 12th century. They are the ministers and then the vassals of the abbey. In the 13th century, they emancipated themselves to enter the lower nobility. The family has rich possessions in the region and in upper Alsace, since the beginning of the 14th century. This residence was built in 1582 by one of the four sons of Frédéric d’Andlau. Dominating the other houses in the town, it is topped with a high two-sided roof and decorated with scrolled gables, the latter being very fashionable at the end of the 16th century. The cellar and stores are on the ground floor, the apartments on the first floor, the bedrooms on the second and the attics in the attic. The entrance door to the courtyard is carved with a female figure. It presents the coat of arms, burned, of the sponsors of the residence. The turret houses a spiral staircase. Since 2013, the building has housed the Heritage Interpretation Center. This particular type of museum emphasizes the visitor as an actor using all of his or her senses. The “Ateliers de la Seigneurie” here offer the opportunity to discover the architectural riches of the Pays de Barr.
At 17, rue Stoltz.
In 1573, the youngest son of Alexandre d’Andlau, Frédéric, built this half-timbered residence. The statue of the abbess, on the corner post, is a later addition. The windows, with sandstone frames with mullions and curved columns, are original. Other bay windows are in carved wood. In the 18th century, the start of the oak staircase was decorated with rich rocaille-style sculptures.
In der Rue Stoltz 8.
Die ersten Herren von Andlau erschienen Ende des 12. Jahrhunderts. Sie sind die Minister und dann die Vasallen der Abtei. Im 13. Jahrhundert emanzipierten sie sich und traten in den niederen Adel ein. Die Familie verfügt seit Beginn des 14. Jahrhunderts über reiche Besitztümer in der Region und im Oberelsass. Diese Residenz wurde 1582 von einem der vier Söhne von Frédéric d’Andlau erbaut. Es dominiert die anderen Häuser der Stadt, hat ein hohes zweiseitiges Dach und ist mit Volutengiebeln geschmückt, wobei letztere Ende des 16. Jahrhunderts sehr in Mode waren. Der Keller und die Lager befinden sich im Erdgeschoss, die Wohnungen im ersten Stock, die Schlafzimmer im zweiten und die Dachböden im Dachgeschoss. Die Eingangstür zum Innenhof ist mit einer weiblichen Figur geschnitzt. Es zeigt das eingebrannte Wappen der Stifter der Residenz. Der Turm beherbergt eine Wendeltreppe. Seit 2013 beherbergt das Gebäude das Heritage Interpretation Centre. Diese besondere Art von Museum betont den Besucher als Schauspieler, der alle seine Sinne nutzt. Die „Ateliers de la Seigneurie“ bieten hier die Möglichkeit, den architektonischen Reichtum des Pays de Barr zu entdecken.
In der Rue Stoltz 17.
Im Jahr 1573 baute der jüngste Sohn von Alexandre d’Andlau, Frédéric, dieses Fachwerkhaus. Die Statue der Äbtissin am Eckpfosten ist eine spätere Ergänzung. Die Fenster mit Sandsteinrahmen mit Pfosten und geschwungenen Säulen sind original. Andere Erkerfenster sind aus geschnitztem Holz. Im 18. Jahrhundert wurde der Beginn der Eichentreppe mit reichen Skulpturen im Rocaillenstil geschmückt.
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Cette belle bâtisse possède un balcon couvert original. Ce type d’habitat concerne des maisons construites à l’intérieur d’enceintes fortifiées. Elles ont été édifiées pour des viticulteurs, des commerçants et artisans ayant droit de bourgeoisie. Elles étaient habitées par des familles aisées et ne nous indiquent rien sur l’habitat des plus pauvres. Un mot sur la corporation des charpentiers : au terme de quatre années d’apprentissage, le maître charpentier remet solennellement à l’apprenti (ou Lehrknecht ) admis comme compagnon (ou Geselle ) les quatre outils indispensables à l’équarrissage, au façonnage et à l’assemblage des pièces du pan de bois : une doloire, une cognée, une tarière et une bisaiguë. Le compagnon est un salarié. Il ne pourra s’établir comme maître charpentier que s’il obtient le droit de bourgeoisie.
This beautiful building has an original covered balcony. This type of housing concerns houses built inside fortified enclosures. They were built for wine growers, traders and artisans with bourgeois rights. They were inhabited by wealthy families and tell us nothing about the housing of the poorest. A word about the corporation of carpenters: at the end of four years of apprenticeship, the master carpenter solemnly hands over to the apprentice (or Lehrknecht) admitted as a journeyman (or Geselle) the four tools essential for squaring, shaping and the assembly of the pieces of the wooden frame: a doloire, an ax, an auger and a bisaiguë. The companion is an employee. He will only be able to establish himself as a master carpenter if he obtains bourgeoisie rights.
Dieses schöne Gebäude verfügt über einen originalen überdachten Balkon. Bei dieser Wohnform handelt es sich um Häuser, die innerhalb befestigter Mauern errichtet werden. Sie wurden für Winzer, Händler und Handwerker mit bürgerlichen Rechten gebaut. Sie wurden von wohlhabenden Familien bewohnt und verraten uns nichts über die Wohnverhältnisse der Ärmsten. Noch ein Wort zur Tischlergenossenschaft: Am Ende der vierjährigen Lehrzeit übergibt der Tischlermeister dem als Geselle zugelassenen Lehrknecht (oder Lehrknecht) feierlich die vier Werkzeuge, die zum Richten, Formen und Zusammenbauen notwendig sind die Teile des Holzrahmens: ein Doloire, eine Axt, ein Bohrer und ein Bisaiguë. Der Begleiter ist ein Angestellter. Nur wenn er bürgerliche Rechte erlangt, wird er sich als Tischlermeister etablieren können.
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Ce puits est édifié sous l’abbatiat de Cunégonde de Reinach en 1513. Il est situé à l’époque dans l’enceinte du cloître. Le socle de la statue comporte les blasons des Reinach et des Andlau. Par sa robe en flammes, sainte Richarde évoque le jugement de Dieu qu’elle subit. En effet, accusée d’adultère, elle dut traverser des flammes, la robe enduite de cire. Sortie indemne de cette ordalie, elle fut reconnue innocente. La potence est composée de l’ours, attribut de la sainte, prisonnier de branchages qui sont, selon un motif gothique tardif, les ramifications des moulures du montant.
This well was built under the abbey of Cunegonde de Reinach in 1513. It was located at the time within the cloister. The base of the statue includes the coats of arms of the Reinach and the Andlau. Through her burning dress, Saint Richard evokes the judgment of God that she is undergoing. Indeed, accused of adultery, she had to walk through flames, her dress coated in wax. Emerging unscathed from this ordeal, she was found innocent. The gallows is made up of the bear, an attribute of the saint, trapped in branches which are, according to a late Gothic motif, the ramifications of the moldings of the upright.
Dieser Brunnen wurde 1513 unter der Abtei von Cunegonde de Reinach erbaut. Er befand sich damals im Kreuzgang. Auf dem Sockel der Statue sind die Wappen der Reinacher und Andlauer abgebildet. Durch ihr brennendes Kleid erinnert der heilige Richard an das Gericht Gottes, das sie durchmacht. Tatsächlich musste sie, angeklagt des Ehebruchs, durch die Flammen gehen, ihr Kleid mit Wachs überzogen. Sie überstand diese Tortur unbeschadet und wurde für unschuldig befunden. Der Galgen besteht aus dem Bären, einem Attribut des Heiligen, der in Zweigen gefangen ist, die nach einem spätgotischen Motiv die Verzweigungen der Zierleisten des Pfostens darstellen.
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Edifiée au XVe siècle, la porte haute ou Obertor fut démolie en 1865. c’est par cette ouverture que les pèlerins notamment entaient. Ils se rendaient à l’église abbatiale, afin d’y prier devant les reliques de sainte Richarde, canonisée en 1049 par le pape alsacien Léon IX. On dit que le succès massif de ce pèlerinage n’est pas pour rien dans l’essor de la viticulture à Andlau. Les chemins et les vignes du Seigneur peuvent donc se rejoindre.
Built in the 15th century, the high gate or Obertor was demolished in 1865. It is through this opening that pilgrims in particular entered. They went to the abbey church to pray in front of the relics of Saint Richard, canonized in 1049 by the Alsatian Pope Leo IX. It is said that the massive success of this pilgrimage is not for nothing in the growth of viticulture in Andlau. The paths and vineyards of the Lord can therefore come together.
Das im 15. Jahrhundert erbaute Hochtor oder Obertor wurde 1865 abgerissen. Durch diese Öffnung gelangten vor allem Pilger hinein. Sie gingen in die Abteikirche, um vor den Reliquien des Heiligen Richard zu beten, der 1049 vom elsässischen Papst Leo IX. heiliggesprochen wurde. Es wird gesagt, dass der große Erfolg dieser Wallfahrt nicht umsonst auf das Wachstum des Weinbaus in Andlau zurückzuführen ist. Die Wege und Weinberge des Herrn können also zusammenkommen.
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Jusqu’à la Révolution des chapelains desservent l’église de l’abbaye. Puis, des curés sont nommés à Saint-Pierre-et-Saint-Paul. Ils résident dans ce presbytère. Le plus notable est Charles Deharbe. Curé d’Andlau entre 1846 et 1876, il fait rénover l’église. Il a écrit un livre sur la ville intitulé « Sainte Richarde, son abbaye, son église et sa crypte » Notons aussi Charles Meyer qui, après 1918, remplace les quatre cloches réquisitionnées par les Allemands pour leur industrie de guerre en 1917.
Until the Revolution, chaplains served the abbey church. Then, priests were appointed to Saint-Pierre-et-Saint-Paul. They live in this presbytery. The most notable is Charles Deharbe. Parish priest of Andlau between 1846 and 1876, he had the church renovated. He wrote a book on the city entitled « Sainte Richarde, its abbey, its church and its crypt ». Note also Charles Meyer who, after 1918, replaced the four bells requisitioned by the Germans for their war industry in 1917.
Bis zur Revolution dienten Kapläne der Abteikirche. Dann wurden Priester nach Saint-Pierre-et-Saint-Paul ernannt. Sie wohnen in diesem Presbyterium. Der bemerkenswerteste ist Charles Deharbe. Zwischen 1846 und 1876 war er Pfarrer von Andlau und ließ die Kirche renovieren. Er schrieb ein Buch über die Stadt mit dem Titel „Sainte Richarde, ihre Abtei, ihre Kirche und ihre Krypta“. Beachten Sie auch Charles Meyer, der nach 1918 die vier Glocken ersetzte, die die Deutschen 1917 für ihre Kriegsindustrie beschlagnahmt hatten.
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Ce bâtiment religieux a été reconverti en salle des fêtes. Son nom n’étonnera pas dans une ville comme Andlau. En effet, il signifie en celtique «roi des ours» ou « homme-ours » A noter que ce prénom se retrouve, dans de nombreuses langues européennes, sous une forme identique :Arthur, Arturo, Artur, Artus. Petite anecdote : connaissez-vous l’expression «Se faire appeler Arthur» qui signifie se faire disputer ? Selon Hervé Le Tellier, son origine remonte à la Seconde Guerre mondiale. Un couvre-feu fut alors instauré à 20 heures. Le soldat allemand qui arrivait en retard était réprimandé par un cri «Acht Uhr»
This religious building has been converted into a village hall. Its name will not be surprising in a town like Andlau. Indeed, in Celtic it means « king of bears » or « bear-man ». Note that this first name is found, in many European languages, in an identical form: Arthur, Arturo, Artur, Artus.
Little anecdote: do you know the expression “To be called Arthur” which means to be argued with? According to Hervé Le Tellier, its origin dates back to the Second World War. A curfew was then established at 8 p.m. The German soldier who arrived late was reprimanded with a cry of “acht Uhr!”
Dieses religiöse Gebäude wurde in ein Gemeindehaus umgewandelt. Sein Name wird in einer Stadt wie Andlau keine Überraschung sein. Tatsächlich bedeutet es im Keltischen „König der Bären“ oder „Bärenmensch“. Beachten Sie, dass dieser Vorname in vielen europäischen Sprachen in einer identischen Form vorkommt: Arthur, Arturo, Artur, Artus.
Kleine Anekdote: Kennen Sie den Ausdruck „Artus heißen“, was „streiten“ bedeutet? Laut Hervé Le Tellier geht sein Ursprung auf den Zweiten Weltkrieg zurück. Anschließend wurde um 20 Uhr eine Ausgangssperre verhängt. Der verspätete deutsche Soldat wurde mit dem Ruf „acht Uhr!“ gerügt.
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Fondée en 880 par sainte Richarde, l’abbaye féminine se dote d’une église. Celle-ci est reconstruite au XIe siècle et consacrée par le pape alsacien Léon IX, en 1049. Seule en subsiste la crypte ; le reste est régulièrement remanié. A la fin de XVIIe siècle, l’abbesse Marie Cunégonde de Beroldingen rebâtit la nef. Le clocher date du XVIIIe. Le portail oriental présente le Christ donnant les clés à saint Pierre, le livre de la Loi à saint Paul, les trois entourés de chasseurs. Le linteau comporte des scènes de la Genèse. Des monstres figurent dans les montants. Le décor occidental, l’un des plus important de la sculpture alsacienne, se compose d’une frise de 30 mètres. Y sont représentés des scènes de chasse et de combats, et des animaux fabuleux. A l’intérieur, la crypte abrite deux piéta en bois de 1330 et 1475, une Vierge à l’Enfant du XVe et la statue d’un ours du XVIe. Celui-ci aurait indiqué de sa patte, à sainte Richarde, l’endroit où fonder l’abbaye. Dans le chœur, on peut admirer le reliquaire du XIVe siècle de cette sainte. Les stalles gothiques du XVe sont très finement décorées. La nef des années 1690 présente des voûtes gothiques accompagnées de pilastres toscans, d’arcs en plein cintre, des balustrades et de proportions d’ensemble typiques de la période de construction. De style baroque germanique, la chaire du début XVIIIe est attribuée à l’allemand Franz Hauser . On peut y voir un Hercule, les quatre évangélistes, les Pères de l’Eglise, une Vierge à l’Enfant, Saints Pierre et Paul et une abbesse morte en 1609. Le peintre-verrier strasbourgeois Petit-Gérard a réalisé, au XIXe siècle, les vitraux du chœur et de la chapelle Sainte-Richarde. La fondatrice y est représentée ainsi que sur le tableau d’Etienne Dubois, dans la nef.
Founded in 880 by Saint Richarde, the female abbey acquired a church. It was rebuilt in the 11th century and consecrated by the Alsatian Pope Leo IX in 1049. Only the crypt remains; the rest is regularly reworked. At the end of the 17th century, Abbess Marie Cunegonde of Beroldingen rebuilt the nave. The bell tower dates from the 18th century. The eastern portal shows Christ giving the keys to Saint Peter, the book of the Law to Saint Paul, the three surrounded by hunters. The lintel features scenes from Genesis. Monsters appear in the amounts. The western decoration, one of the most important in Alsatian sculpture, consists of a 30 meter frieze. It depicts hunting and combat scenes, and fabulous animals. Inside, the crypt houses two wooden pietas from 1330 and 1475, a 15th century Virgin and Child and a 16th century statue of a bear. He would have indicated with his paw, to Saint Richarde, the place where to found the abbey. In the choir, you can admire the 14th century reliquary of this saint. The 15th century Gothic stalls are very finely decorated. The nave from the 1690s has Gothic vaults accompanied by Tuscan pilasters, semicircular arches, balustrades and overall proportions typical of the construction period. In Germanic Baroque style, the early 18th century chair is attributed to the German Franz Hauser. We can see a Hercules, the four evangelists, the Fathers of the Church, a Virgin and Child, Saints Peter and Paul and an abbess who died in 1609. The Strasbourg glass painter Petit-Gérard created, in the 19th century , the stained glass windows of the choir and the Sainte-Richarde chapel. The founder is represented there as well as in the painting by Etienne Dubois, in the nave.
Die 880 von der Heiligen Richard gegründete Frauenabtei erwarb eine Kirche. Sie wurde im 11. Jahrhundert wieder aufgebaut und 1049 vom elsässischen Papst Leo IX. geweiht. Nur die Krypta ist erhalten; Der Rest wird regelmäßig überarbeitet. Ende des 17. Jahrhunderts baute Äbtissin Marie Kunigunde von Beroldingen das Kirchenschiff um. Der Glockenturm stammt aus dem 18. Jahrhundert. Das östliche Portal zeigt Christus, wie er die Schlüssel zum heiligen Petrus übergibt, das Buch des Gesetzes dem heiligen Paulus, die drei sind von Jägern umgeben. Der Türsturz zeigt Szenen aus Genesis. Monster erscheinen in den Mengen. Die westliche Dekoration, eine der bedeutendsten elsässischen Skulpturen, besteht aus einem 30 Meter langen Fries. Es zeigt Jagd- und Kampfszenen sowie fabelhafte Tiere. Im Inneren der Krypta befinden sich zwei hölzerne Pietas aus den Jahren 1330 und 1475, eine Jungfrau mit Kind aus dem 15. Jahrhundert und eine Bärenstatue aus dem 16. Jahrhundert. Er hätte mit seiner Pfote Saint Richarde gezeigt, den Ort, an dem die Abtei gegründet werden sollte. Im Chor können Sie das Reliquiar dieses Heiligen aus dem 14. Jahrhundert bewundern. Das gotische Gestühl aus dem 15. Jahrhundert ist sehr fein dekoriert. Das Kirchenschiff aus den 1690er Jahren weist gotische Gewölbe mit toskanischen Pilastern, Rundbögen, Balustraden und für die Bauzeit typische Gesamtproportionen auf. Im germanischen Barockstil wird der Stuhl aus dem frühen 18. Jahrhundert dem Deutschen Franz Hauser zugeschrieben. Zu sehen sind ein Herkules, die vier Evangelisten, die Kirchenväter, eine Jungfrau mit Kind, die Heiligen Peter und Paul und eine Äbtissin, die 1609 starb. Der Straßburger Glasmaler Petit-Gérard schuf im 19. Jahrhundert die Glasmalereien Fenster des Chores und der Kapelle Sainte-Richarde. Der Stifter ist sowohl dort als auch auf dem Gemälde von Etienne Dubois im Kirchenschiff vertreten.
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Fondée en 880 par sainte Richarde, l’abbaye féminine se dote d’une église. Celle-ci est reconstruite au XIe siècle et consacrée par le pape alsacien Léon IX, en 1049. Seule en subsiste la crypte ; le reste est régulièrement remanié. A la fin de XVIIe siècle, l’abbesse Marie Cunégonde de Beroldingen rebâtit la nef. Le clocher date du XVIIIe. Le portail oriental présente le Christ donnant les clés à saint Pierre, le livre de la Loi à saint Paul, les trois entourés de chasseurs. Le linteau comporte des scènes de la Genèse. Des monstres figurent dans les montants. Le décor occidental, l’un des plus important de la sculpture alsacienne, se compose d’une frise de 30 mètres. Y sont représentés des scènes de chasse et de combats, et des animaux fabuleux. A l’intérieur, la crypte abrite deux piéta en bois de 1330 et 1475, une Vierge à l’Enfant du XVe et la statue d’un ours du XVIe. Celui-ci aurait indiqué de sa patte, à sainte Richarde, l’endroit où fonder l’abbaye. Dans le chœur, on peut admirer le reliquaire du XIVe siècle de cette sainte. Les stalles gothiques du XVe sont très finement décorées. La nef des années 1690 présente des voûtes gothiques accompagnées de pilastres toscans, d’arcs en plein cintre, des balustrades et de proportions d’ensemble typiques de la période de construction. De style baroque germanique, la chaire du début XVIIIe est attribuée à l’allemand Franz Hauser . On peut y voir un Hercule, les quatre évangélistes, les Pères de l’Eglise, une Vierge à l’Enfant, Saints Pierre et Paul et une abbesse morte en 1609. Le peintre-verrier strasbourgeois Petit-Gérard a réalisé, au XIXe siècle, les vitraux du chœur et de la chapelle Sainte-Richarde. La fondatrice y est représentée ainsi que sur le tableau d’Etienne Dubois, dans la nef.
Founded in 880 by Saint Richarde, the female abbey acquired a church. It was rebuilt in the 11th century and consecrated by the Alsatian Pope Leo IX in 1049. Only the crypt remains; the rest is regularly reworked. At the end of the 17th century, Abbess Marie Cunegonde of Beroldingen rebuilt the nave. The bell tower dates from the 18th century. The eastern portal shows Christ giving the keys to Saint Peter, the book of the Law to Saint Paul, the three surrounded by hunters. The lintel features scenes from Genesis. Monsters appear in the amounts. The western decoration, one of the most important in Alsatian sculpture, consists of a 30 meter frieze. It depicts hunting and combat scenes, and fabulous animals. Inside, the crypt houses two wooden pietas from 1330 and 1475, a 15th century Virgin and Child and a 16th century statue of a bear. He would have indicated with his paw, to Saint Richarde, the place where to found the abbey. In the choir, you can admire the 14th century reliquary of this saint. The 15th century Gothic stalls are very finely decorated. The nave from the 1690s has Gothic vaults accompanied by Tuscan pilasters, semicircular arches, balustrades and overall proportions typical of the construction period. In Germanic Baroque style, the early 18th century chair is attributed to the German Franz Hauser. We can see a Hercules, the four evangelists, the Fathers of the Church, a Virgin and Child, Saints Peter and Paul and an abbess who died in 1609. The Strasbourg glass painter Petit-Gérard created, in the 19th century , the stained glass windows of the choir and the Sainte-Richarde chapel. The founder is represented there as well as in the painting by Etienne Dubois, in the nave.
Die 880 von der Heiligen Richard gegründete Frauenabtei erwarb eine Kirche. Sie wurde im 11. Jahrhundert wieder aufgebaut und 1049 vom elsässischen Papst Leo IX. geweiht. Nur die Krypta ist erhalten; Der Rest wird regelmäßig überarbeitet. Ende des 17. Jahrhunderts baute Äbtissin Marie Kunigunde von Beroldingen das Kirchenschiff um. Der Glockenturm stammt aus dem 18. Jahrhundert. Das östliche Portal zeigt Christus, wie er die Schlüssel zum heiligen Petrus übergibt, das Buch des Gesetzes dem heiligen Paulus, die drei sind von Jägern umgeben. Der Türsturz zeigt Szenen aus Genesis. Monster erscheinen in den Mengen. Die westliche Dekoration, eine der bedeutendsten elsässischen Skulpturen, besteht aus einem 30 Meter langen Fries. Es zeigt Jagd- und Kampfszenen sowie fabelhafte Tiere. Im Inneren der Krypta befinden sich zwei hölzerne Pietas aus den Jahren 1330 und 1475, eine Jungfrau mit Kind aus dem 15. Jahrhundert und eine Bärenstatue aus dem 16. Jahrhundert. Er hätte mit seiner Pfote Saint Richarde gezeigt, den Ort, an dem die Abtei gegründet werden sollte. Im Chor können Sie das Reliquiar dieses Heiligen aus dem 14. Jahrhundert bewundern. Das gotische Gestühl aus dem 15. Jahrhundert ist sehr fein dekoriert. Das Kirchenschiff aus den 1690er Jahren weist gotische Gewölbe mit toskanischen Pilastern, Rundbögen, Balustraden und für die Bauzeit typische Gesamtproportionen auf. Im germanischen Barockstil wird der Stuhl aus dem frühen 18. Jahrhundert dem Deutschen Franz Hauser zugeschrieben. Zu sehen sind ein Herkules, die vier Evangelisten, die Kirchenväter, eine Jungfrau mit Kind, die Heiligen Peter und Paul und eine Äbtissin, die 1609 starb. Der Straßburger Glasmaler Petit-Gérard schuf im 19. Jahrhundert die Glasmalereien Fenster des Chores und der Kapelle Sainte-Richarde. Der Stifter ist sowohl dort als auch auf dem Gemälde von Etienne Dubois im Kirchenschiff vertreten.
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Ce monument en pierre rend hommage aux enfants d’Andlau, morts lors des deux conflits mondiaux. Les deux colonnes doriques soutiennent un fronton, évocation les temples antiques. Il existe peu d’informations sur les personnes nommés sur ce monument. La majorité des soldats tombés ont probablement été des Malgré-Nous. Louis Laemlin, du 30e R.I. est « Mort pour la France » à Saint-Dié en décembre 1914. Charles Lang, du 504e Régiment d’Artillerie Spéciale, est tué à l’ennemi en Belgique en octobre 1918. Le grenadier Joseph Gresser est mort en Russie en décembre 1943, sous uniforme allemand. Le résistant Charles Ramstein est fusillé à 19 ans, en juin 1944, en Haute-Loire.
This stone monument pays tribute to the children of Andlau, who died during the two world conflicts. The two Doric columns support a pediment, evoking ancient temples. There is little information about the people named on this monument. The majority of fallen soldiers were probably Inspite of Us. Louis Laemlin, of the 30th R.I., “Died for France” at Saint-Dié in December 1914. Charles Lang, of the 504th Special Artillery Regiment, was killed by the enemy in Belgium in October 1918. Grenadier Joseph Gresser died in Russia in December 1943, in German uniform. Resistance fighter Charles Ramstein was shot at age 19 in June 1944 in Haute-Loire.
Dieses Steindenkmal ist eine Hommage an die Kinder von Andlau, die während der beiden Weltkriege starben. Die beiden dorischen Säulen tragen einen Giebel und erinnern an antike Tempel.Es gibt nur wenige Informationen über die auf diesem Denkmal genannten Personen. Die Mehrheit der gefallenen Soldaten war wahrscheinlich „Trotz uns“. Louis Laemlin vom 30. R.I. starb im Dezember 1914 in Saint-Dié „für Frankreich“. Charles Lang vom 504. Special Artillery Regiment wurde im Oktober 1918 in Belgien vom Feind getötet. Grenadier Joseph Gresser starb im Dezember in Russland 1943, in deutscher Uniform. Der Widerstandskämpfer Charles Ramstein wurde im Juni 1944 im Alter von 19 Jahren in der Haute-Loire erschossen.
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Situé au 12, cour de l’Abbaye se situe cette construction de 1759. Elle est due à l’abbesse Marie-Béatrice de Breiten-Landenberg. Elle était destinée à accueillir les logements de l’abbesse et des chanoinesses, la salle capitulaire et un oratoire. L’architecte a privilégié le goût français, avec les deux ailes disposées en équerre. La cave voûtée d’arêtes et la toiture sont conservées. Les lambris, les volets et les portes, pour la plupart intacts, sont décorés dans le style rocaille. Le bâtiment est devenu un hôpital, puis une maison de retraite.
Located at 12, courtyard of the Abbey is this construction from 1759. It is due to Abbess Marie-Béatrice de Breiten-Landenberg. It was intended to accommodate the accommodation of the abbess and the canonesses, the chapter house and an oratory. The architect favored French taste, with the two wings arranged at right angles. The groin-vaulted cellar and the roof have been preserved. The paneling, shutters and doors, mostly intact, are decorated in the rocaille style. The building became a hospital, then a retirement home.
Dieses Bauwerk aus dem Jahr 1759 befindet sich im Innenhof der Abtei Nr. 12. Es ist der Äbtissin Marie-Béatrice de Breiten-Landenberg zu verdanken. Es sollte die Unterbringung der Äbtissin und der Stiftsdamen, den Kapitelsaal und ein Oratorium beherbergen. Der Architekt bevorzugte den französischen Geschmack, indem er die beiden Flügel im rechten Winkel anordnete. Der kreuzgratgewölbte Keller und das Dach sind erhalten. Die größtenteils intakten Täfelungen, Fensterläden und Türen sind im Rocaillenstil verziert. Aus dem Gebäude wurde ein Krankenhaus, dann ein Altersheim.
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Dans la cour de l’hospice, on découvre le monument en granit rouge de Joseph Alexis Stoltz (1803-1896). Célèbre obstétricien, c’est lui qui a transformé l’ancienne résidence abbatiale en hôpital, avant de le léguer à la commune. Professeur, directeur de l’Ecole départementale d’accouchement de Strasbourg, il fut aussi doyen de la faculté de médecine de cette ville, puis doyen de cette même faculté transférée à Nancy après 1871. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages de référence. Au pied de son buste se tient debout sa fidèle gouvernante Sophie Grimm. Ce mémorial date de 1905. On peut aussi voir au cimentière local le mausolée Stoltz-Grimm.
In the courtyard of the hospice, we discover the red granite monument of Joseph Alexis Stoltz (1803-1896). A famous obstetrician, it was he who transformed the former abbey residence into a hospital, before bequeathing it to the town. Professor, director of the Strasbourg Departmental School of Childbirth, he was also dean of the medical faculty of this city, then dean of this same faculty transferred to Nancy after 1871. He is the author of several reference works. At the foot of his bust stands his faithful housekeeper Sophie Grimm. This memorial dates from 1905. You can also see the Stoltz-Grimm mausoleum at the local cement factory.
Im Hof des Hospizes entdecken wir das Denkmal aus rotem Granit von Joseph Alexis Stoltz (1803-1896). Als berühmter Geburtshelfer war er es, der die ehemalige Abteiresidenz in ein Krankenhaus umwandelte, bevor er es der Stadt vermachte. Professor, Direktor der Straßburger Departementsschule für Geburtshilfe, außerdem Dekan der medizinischen Fakultät dieser Stadt, der dann nach 1871 nach Nancy versetzt wurde. Er ist Autor mehrerer Nachschlagewerke. Am Fuß seiner Büste steht seine treue Haushälterin Sophie Grimm. Dieses Denkmal stammt aus dem Jahr 1905. Sie können auch das Stoltz-Grimm-Mausoleum in der örtlichen Zementfabrik besichtigen.
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Vers 880, Richarde, épouse de l’empereur Charles III le Gros, fonda une abbaye de femmes qui subsista jusqu’à la Révolution ; elle était formée de chanoinesses séculières et d’une abbesse, princesse d’Empire, qui seule prononçait ses vœux. L’ensemble, plusieurs fois remanié était fort impressionnant. A la Révolution, les bâtiments conventuels vendus furent divisés et transformés. Le logis abbatial abrite la maison de retraite Stoltz-Grimm. La maison dite des Capucins, peut-être reconstruite en 1731, possède une magnifique toiture. Elle abritait des dépendances de l’abbaye. On peut encore distinguer une écurie.
Around 880, Richarde, wife of Emperor Charles III the Fat, founded a women’s abbey which existed until the Revolution; it was made up of secular canonesses and an abbess, princess of the Empire, who alone pronounced her vows. The whole, reworked several times, was very impressive. During the Revolution, the convent buildings sold were divided and transformed. The abbey home houses the Stoltz-Grimm retirement home. The so-called Capuchin house, perhaps rebuilt in 1731, has a magnificent roof. It housed outbuildings of the abbey. We can still make out a stable.
Um 880 gründete Richarde, die Frau von Kaiser Karl III. dem Dicken, eine Frauenabtei, die bis zur Revolution bestand; Sie bestand aus weltlichen Kanonissinnen und einer Äbtissin, Prinzessin des Reiches, die allein ihre Gelübde ablegte. Das Ganze war, mehrfach überarbeitet, sehr beeindruckend. Während der Revolution wurden die verkauften Klostergebäude aufgeteilt und umgestaltet. Das Stiftsheim beherbergt das Seniorenheim Stoltz-Grimm. Das sogenannte Kapuzinerhaus, möglicherweise 1731 umgebaut, verfügt über ein prächtiges Dach. Es beherbergte Nebengebäude der Abtei. Wir können immer noch einen Stall erkennen.
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Le passage traverse le rez-de-chaussée de l’ancienne maison du syndic, datée de 1608. Le syndic était un notable chargé de représenter, d’administrer et de défendre les intérêts d’une paroisse, d’une communauté rurale ou ici d’une abbaye. Dans le cas d’une paroisse, il est généralement élu par une assemblée de communiers, constitués de chefs de famille. Un syndic peut aussi être chargé des intérêts d’une corporation . Dans ce cas, il est élu par les membres de celle-ci. Il est alors chargé de la modification des règlements, des rapports avec le pouvoir et doit rendre des comptes de trésorerie à la fin de son mandat. Transformée en copropriété, cette maison est encore aujourd’hui gérée par un syndic !
The passage crosses the ground floor of the old trustee’s house, dated 1608. The trustee was a notable person responsible for representing, administering and defending the interests of a parish, a rural community or here of an abbey. In the case of a parish, he is generally elected by an assembly of commoners, made up of heads of families. A trustee may also be responsible for the interests of a corporation. In this case, he is elected by its members. He is then responsible for modifying regulations, relations with those in power and must report on the treasury at the end of his mandate. Transformed into a co-ownership, this house is still managed by a trustee today!
Der Durchgang führt durch das Erdgeschoss des alten Treuhänderhauses aus dem Jahr 1608. Der Treuhänder war eine angesehene Person, die für die Vertretung, Verwaltung und Verteidigung der Interessen einer Pfarrei, einer ländlichen Gemeinde oder hier einer Abtei verantwortlich war. Im Falle einer Pfarrei wird er im Allgemeinen von einer Gemeindeversammlung gewählt, die sich aus Familienoberhäuptern zusammensetzt. Ein Treuhänder kann auch für die Interessen einer Kapitalgesellschaft verantwortlich sein. In diesem Fall wird er von seinen Mitgliedern gewählt. Anschließend ist er für die Änderung von Vorschriften und die Beziehungen zu den Machthabern verantwortlich und muss am Ende seiner Amtszeit über das Finanzministerium Bericht erstatten. In ein Miteigentum umgewandelt, wird dieses Haus noch heute von einem Treuhänder verwaltet!
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L’ancien moulin de l’abbaye d’Andlau est construit en 1613, d’après la date figurant sur le mur pignon sud-est. Le millésime est accompagné d’un blason martelé, sans doute sous la Révolution. En 1845, la roue hydraulique à palettes fut changée pour une roue à augets. Celle-ci est une roue placée sous une arrivée d’eau, munie sur sa circonférence de compartiments qui se remplissent d’eau puis se déversent, faisant ainsi tourner un moteur hydraulique. En 1895, le bâtiment fut transformé en fabrique de sabots, qui ferma en 1960. C’est devenu depuis une entreprise viticole.
The old mill of Andlau Abbey was built in 1613, according to the date on the south-east gable wall. The vintage is accompanied by a hammered coat of arms, probably during the Revolution. In 1845, the paddle wheel was changed to a bucket wheel. This is a wheel placed under a water supply, equipped on its circumference with compartments which fill with water and then pour out, thus turning a hydraulic motor. In 1895, the building was transformed into a clog factory, which closed in 1960. It has since become a wine business.
Die alte Mühle des Klosters Andlau wurde laut der Jahreszahl an der südöstlichen Giebelwand im Jahr 1613 erbaut. Dem Jahrgang liegt ein gehämmertes Wappen bei, vermutlich während der Revolution. Im Jahr 1845 wurde das Schaufelrad durch ein Schaufelrad ersetzt. Hierbei handelt es sich um ein Rad, das unter einer Wasserversorgung angebracht ist und an seinem Umfang mit Kammern ausgestattet ist, die sich mit Wasser füllen und dann ausfließen lassen und so einen hydraulischen Motor antreiben. Im Jahr 1895 wurde das Gebäude in eine Holzschuhfabrik umgewandelt, die 1960 geschlossen wurde. Seitdem ist daraus ein Weingeschäft geworden.
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Contrairement à une idée très répandue, les lavandières ne s’y rendaient le plus souvent pas pour laver le linge, mais pour l’y rincer. Le passage au lavoir était en fait la dernière étape avant le séchage. Comme le lavage ne nécessitait que quelques seaux d’eau, il pouvait avoir lieu dans les habitations ou les buanderies, là où le linge s’accumulait avant la grande lessive. Par contre, le rinçage exigeait de grandes quantités d’eau claire, seulement disponible dans les cours d’eau ou dans une source captée. C’était un lieu de convivialité féminine, loin des hommes ! C’était aussi l’endroit des rumeurs et des potins : un réseau social à l’ancienne mode .
Contrary to popular belief, the washerwomen most often went there not to wash the linen, but to rinse it. Washing was actually the last step before drying. As washing only required a few buckets of water, it could take place in homes or laundry rooms, where laundry accumulated before the big wash. On the other hand, rinsing required large quantities of clear water, only available in streams or in a captured spring. It was a place of female conviviality, far from men! It was also the place for rumors and gossip: an old-fashioned social network.
Entgegen der landläufigen Meinung gingen die Wäscherinnen meist nicht dorthin, um die Wäsche zu waschen, sondern um sie auszuspülen. Das Waschen war eigentlich der letzte Schritt vor dem Trocknen. Da für das Waschen nur wenige Eimer Wasser erforderlich waren, konnte es zu Hause oder in Waschküchen durchgeführt werden, wo sich die Wäsche vor der großen Wäsche ansammelte. Andererseits erforderte das Spülen große Mengen an klarem Wasser, das nur in Bächen oder in einer gefassten Quelle verfügbar war. Es war ein Ort weiblicher Geselligkeit, fernab von Männern! Es war auch der Ort für Gerüchte und Klatsch: ein altmodisches soziales Netzwerk.
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La rivière Andlau prend sa source dans les Vosges, au Champ du Feu. Elle coule d’Ouest en Est, arrose 21 communes. Elle se jette dans l’Ill à Illkirch-Graffenstaden. La rivière a attiré de nombreux artisans qui l’utilisaient : moulins à grains et à huile, saboterie, scieries, teintureries, forges, usine électrique. Elle permettait d’autre part l’irrigation des prés. Son cours est de 42 kilomètres. La rivière a donné son nom à la commune d’Andlau.
The Andlau river has its source in the Vosges, at the Champ du Feu. It flows from West to East, watering 21 municipalities. It flows into the Ill at Illkirch-Graffenstaden. The river attracted many artisans who used it: grain and oil mills, clog makers, sawmills, dye works, forges, electrical factories. It also allowed the irrigation of meadows. Its course is 42 kilometers. The river gave its name to the commune of Andlau.
Der Fluss Andlau entspringt in den Vogesen, am Champ du Feu. Es fließt von West nach Ost und bewässert 21 Gemeinden. Bei Illkirch-Graffenstaden mündet sie in die Ill. Der Fluss zog viele Handwerker an, die ihn nutzten: Getreide- und Ölmühlen, Holzschuhmacher, Sägewerke, Färbereien, Schmieden, Elektrofabriken. Es ermöglichte auch die Bewässerung von Wiesen. Seine Strecke beträgt 42 Kilometer. Der Fluss gab der Gemeinde Andlau ihren Namen.
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Les vestiges de deux châteaux subsistent les hauteurs boisées de la ville. Le château de Spesbourg est édifié vers 1246 pour l’avoué de l’abbaye. En 1386, les Andlau en deviennent propriétaires. Il est abandonné en 1550. L’ensemble se compose d’un donjon carré et deux logis enserrés dans une courtine et délimités, du côté de l’attaque, par un mur-bouclier. La basse-cour comporte des bâtiments du XVIe siècle. Spesbourg serait hanté par une « dame blanche » Le château du Haut-Andlau est construit vers 1270, par les nobles d’Andlau. Il reste en leur possession jusqu’à la Révolution. Selon un plan unique en Alsace, deux tours rondes de 10 mètres de diamètre flanquent le corps de logis. La basse-cour comporte un pont-levis, des communs et des tours. Le logis seigneurial en granit, est percé de baies de grès. Il est habité jusque vers 1800. Au début du XIXe siècle, le château est vendu par morceaux. On raconte que Louise d’Andlau y vécut longtemps seule. Elle foudroyait mortellement de son regard celui qui le croisait. Cette « Dame de la mort » aurait conservé les cadavres de son fiancé et d’autres hommes !
The remains of two castles remain in the wooded heights of the town. Spesbourg Castle was built around 1246 for the abbey’s attorney. In 1386, the Andlaus became owners. It was abandoned in 1550. The complex consists of a square keep and two dwellings enclosed in a curtain wall and delimited, on the attack side, by a shield wall. The lower courtyard has buildings from the 16th century. Spesburg is said to be haunted by a “white lady”. The Haut-Andlau castle was built around 1270 by the nobles of Andlau. It remained in their possession until the Revolution. According to a unique plan in Alsace, two round towers 10 meters in diameter flank the main building. The lower courtyard has a drawbridge, outbuildings and towers. The granite stately home is pierced by sandstone windows. It was inhabited until around 1800. At the beginning of the 19th century, the castle was sold in pieces. It is said that Louise d’Andlau lived there alone for a long time. She fatally glared at anyone who crossed her. This “Lady of Death” is said to have preserved the corpses of her fiancé and other men!
In den bewaldeten Höhen der Stadt sind noch die Überreste zweier Burgen erhalten. Die Burg Spesbourg wurde um 1246 für den Anwalt der Abtei erbaut. Im Jahr 1386 wurden die Andlaus Eigentümer. Es wurde 1550 aufgegeben. Der Komplex besteht aus einem quadratischen Bergfried und zwei Wohnhäusern, die von einer Ringmauer umgeben und auf der Angriffsseite durch eine Schildmauer begrenzt sind. Im Unterhof befinden sich Gebäude aus dem 16. Jahrhundert. Spesburg soll von einer „weißen Dame“ heimgesucht werden Das Schloss Haut-Andlau wurde um 1270 von den Adligen von Andlau erbaut. Es blieb bis zur Revolution in ihrem Besitz. Nach einem im Elsass einzigartigen Plan flankieren zwei runde Türme mit einem Durchmesser von 10 Metern das Hauptgebäude. Der untere Hof verfügt über eine Zugbrücke, Nebengebäude und Türme. Das Herrenhaus aus Granit ist von Sandsteinfenstern durchbrochen. Es war bis etwa 1800 bewohnt. Zu Beginn des 19. Jahrhunderts wurde die Burg in Teilen verkauft. Es heißt, Louise d’Andlau habe dort lange Zeit allein gelebt. Sie warf jedem, der ihr in die Quere kam, einen tödlichen Blick zu. Diese „Dame des Todes“ soll die Leichen ihres Verlobten und anderer Männer konserviert haben!
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Au 13, rue Stoltz une stèle rend hommage à ce chercheur. Né en 1777, Jean-Louis Stoltz est d’abord chirurgien militaire. Il est membre de la commission de l’hospice d’Andlau. Il se passionne pour l’ampélographie, ou science de la vigne. Il consacre une étude à un insecte ravageur du vignoble alsacien. Membre du conseil municipal d’Andlau entre 1810 et 1830, il décède en 1869.Il est le père du docteur Joseph Stoltz.
At 13, rue Stoltz a stele pays tribute to this researcher. Born in 1777, Jean-Louis Stoltz was initially a military surgeon. He is a member of the Andlau hospice commission. He is passionate about ampelography, or vine science. He devotes a study to an insect pest of the Alsatian vineyard. Member of the municipal council of Andlau between 1810 and 1830, he died in 1869. He was the father of Doctor Joseph Stoltz.
In der Rue Stoltz 13 würdigt eine Stele diesen Forscher. Jean-Louis Stoltz wurde 1777 geboren und war zunächst Militärchirurg. Er ist Mitglied der Hospizkommission Andlau. Seine Leidenschaft gilt der Ampelographie bzw. Weinwissenschaft. Er widmet einem Insektenschädling des elsässischen Weinbergs, eine Studie. Er war zwischen 1810 und 1830 Mitglied des Gemeinderats von Andlau und starb 1869. Er war der Vater von Doktor Joseph Stoltz.
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Œuvre du comte Roland d’Andlau, sculpteur animalier (1927-2009) cette sculpture en bronze a été offerte à la ville, en 1998, par la Confrérie des Hospitaliers d’Andlau. Avant la christianisation, les païens vouaient ce site à l’Ourse, symbole de la fécondité des femmes et celle des fruits. Selon la légende, une ourse aurait indiqué à sainte Richarde l’endroit où bâtir son abbaye. En souvenir de cet événement, on éleva longtemps un ours dans l’abbaye. Ainsi, dans les registres des droits de l’abbaye, renouvelés en 1348, on apprend que les boulangers, qui fréquentent le marché d’Andlau, sont obligés de fournir chacun un pain par semaine pour nourrir l’ours. On y ignore si les apiculteurs apportaient leur écot.
Work of Count Roland d’Andlau, animal sculptor (1927-2009), this bronze sculpture was offered to the city in 1998 by the Brotherhood of Hospitallers of Andlau. Before Christianization, the pagans dedicated this site to the Bear, symbol of the fertility of women and that of fruits.
According to legend, a she-bear showed Saint Richard the place to build her abbey. In memory of this event, a bear was raised in the abbey for a long time. Thus, in the registers of rights of the abbey, renewed in 1348, we learn that the bakers, who frequent the Andlau market, are obliged to each provide one loaf of bread per week to feed the bear. It is unknown whether the beekeepers contributed their share.
Diese Bronzeskulptur, ein Werk des Grafen Roland d’Andlau, Tierbildhauer (1927-2009), wurde der Stadt 1998 von der Bruderschaft der Hospitaliter von Andlau geschenkt. Vor der Christianisierung widmeten die Heiden diese Stätte dem Bären, dem Symbol der Fruchtbarkeit der Frauen und der Früchte.
Der Legende nach zeigte eine Bärin dem heiligen Richard den Ort, an dem sie ihre Abtei errichten sollte. Zur Erinnerung an dieses Ereignis wurde in der Abtei lange Zeit ein Bär aufgezogen. So erfahren wir in den 1348 erneuerten Rechteverzeichnissen der Abtei, dass die Bäcker, die den Andlauer Markt besuchen, verpflichtet sind, jede Woche einen Laib Brot zur Verfügung zu stellen, um den Bären zu füttern. Es ist nicht bekannt, ob die Imker ihren Anteil beisteuerten.
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Cette ancienne église paroissiale, datant de 1144 et reconstruite en 1658, dont le cimetière est mentionné au XIVe siècle, possède encore des contreforts d’origine, ainsi qu’un porche du XVIIIe. Elle est supprimée sous la Révolution. Le bâtiment abrite en 1816 une caserne, puis après 1821 l’école communale.
This old parish church, dating from 1144 and rebuilt in 1658, whose cemetery is mentioned in the 14th century, still has original buttresses, as well as an 18th century porch. It was suppressed under the Revolution. In 1816 the building housed a barracks, then after 1821 the municipal school.
Diese alte Pfarrkirche aus dem Jahr 1144, die 1658 wieder aufgebaut wurde und deren Friedhof im 14. Jahrhundert erwähnt wird, verfügt noch über originale Strebepfeiler und eine Veranda aus dem 18. Jahrhundert. Es wurde während der Revolution unterdrückt. Im Jahr 1816 befand sich in dem Gebäude eine Kaserne, ab 1821 die städtische Schule.
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Cette ancienne poste, récemment fermée, était hébergée dans une belle maison en pans de bois, datée du XVIIIe siècle. On compte plus de 1000 bâtisses de ce type en Alsace. Si la plupart de celles bâties en plaine agricole ont disparu, proies faciles en période de guerre, celles des petits bourgs fortifiés et situés dans le piémont viticole ont eu plus de chance.
This former post office, recently closed, was housed in a beautiful half-timbered house, dating from the 18th century. There are more than 1000 buildings of this type in Alsace. If most of those built in the agricultural plains have disappeared, easy prey in times of war, those of the small fortified towns located in the wine-growing foothills had more luck.
Dieses ehemalige, kürzlich geschlossene Postamt war in einem schönen Fachwerkhaus aus dem 18. Jahrhundert untergebracht. Im Elsass gibt es mehr als 1000 Gebäude dieser Art. Während die meisten der in den landwirtschaftlich genutzten Ebenen errichteten Städte verschwunden sind und in Kriegszeiten eine leichte Beute waren, hatten die kleinen befestigten Städte in den Weinanbauausläufern mehr Glück.