Mars-la-Tour

Durée visite : 80 minutes
Moyen : Pédestre

Statue de Jeanne d'Arc devant l'ancien musée à Mars-la-Tour en Meurthe et Moselle

À l’époque romaine, Mars-la-Tour aurait été un castrum romain. Une tour dédiée au dieu Mars expliquerait le nom du bourg. En 1632, les maréchaux de La Force et d’Effiat, grand maître de l’artillerie, y battent une armée hispano-lotharingienne. En 1817, Mars-la-Tour compte 1 050 habitants répartis dans 104 maisons. Le 16 août 1870, près de la ferme des Grizières, se déroule la bataille dite de Rezonville ou de Vionville. Français et Allemands y laissent chacun environ 15 000 hommes. De 1871 à 1919, Mars-la-Tour est le village français le plus proche de ce champ de bataille, et de celui de Saint-Privat. Le 4 août 1914, les troupes allemandes affrontent la 83e brigade d’infanterie française. Celle-ci a pour mission d’ouvrir la route de Metz. En septembre 1944, Mars-la-Tour est de nouveau le théâtre de durs combats. Au cours de la bataille de Metz, la 5e division de la IIIe armée américaine d’un côté, la 462e division allemande du général Krause de l’autre s’entrechoquent.

In Roman times, Mars-la-Tour would have been a Roman castrum. A tower dedicated to the god Mars would explain the name of the town. In 1632, Marshals de La Force and Effiat, grand master of the artillery, defeated a Hispano-Lotharingian army there. In 1817, Mars-la-Tour had 1,050 inhabitants spread over 104 houses. On August 16, 1870, near the Grizières farm, the so-called battle of Rezonville or Vionville took place. The French and Germans each left about 15,000 men there. From 1871 to 1919, Mars-la-Tour was the closest French village to this battlefield, and to that of Saint-Privat. On August 4, 1914, German troops confront the 83rd French Infantry Brigade. Its mission is to open the road to Metz. In September 1944, Mars-la-Tour was once again the scene of heavy fighting. During the battle of Metz, the 5th division of the 3rd American army on one side, the 462nd German division of General Krause on the other collide.

In der Römerzeit wäre Mars-la-Tour ein römisches Castrum gewesen. Ein dem Gott Mars geweihter Turm würde den Namen der Stadt erklären. 1632 besiegten die Marschälle de La Force und Effiat, Großmeister der Artillerie, dort eine hispano-lotharingische Armee. Im Jahr 1817 hatte Mars-la-Tour 1.050 Einwohner, verteilt auf 104 Häuser. Am 16. August 1870 fand in der Nähe der Farm Grizières die sogenannte Schlacht von Rezonville oder Vionville statt. Die Franzosen und Deutschen ließen dort jeweils etwa 15.000 Mann zurück. Von 1871 bis 1919 war Mars-la-Tour das diesem Schlachtfeld und dem von Saint-Privat am nächsten gelegene französische Dorf. Am 4. August 1914 konfrontieren deutsche Truppen die 83. französische Infanterie-Brigade. Ihre Mission ist es, die Straße nach Metz zu öffnen. Im September 1944 war Mars-la-Tour erneut Schauplatz heftiger Kämpfe. Während der Schlacht von Metz kollidieren die 5. Division der 3. amerikanischen Armee einerseits und die 462. deutsche Division von General Krause andererseits.

D’argent à la tour de sable surmontée de trois tourelles de même.

C’est le blason des seigneurs de Mars la Tour du XII° siècle. Le village était le siège d’une seigneurie de haute justice, relevant de la châtellenie de Preny.

Argent to the sand tower topped by three turrets of the same.

It is the coat of arms of the lords of Mars la Tour from the 12th century. The village was the seat of a lordship of high justice, under the lordship of Preny.

Argent zum Sandturm, der von drei Türmen desselben gekrönt wird.

Es ist das Wappen der Herren von Mars la Tour aus dem 12. Jahrhundert. Das Dorf war der Sitz einer Lordschaft der hohen Gerechtigkeit unter der Lordschaft von Preny.

Les habitants et les habitantes de Mars-la-Tour s’appellent les Malatouriens et les Malatouriennes.

The inhabitants of Mars-la-Tour are called Malatouriens and Malatouriennes.

Die Bewohner von Mars-la-Tour heißen Malatouriens und Malatouriennes.

Les points de visites

 

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Après l’inauguration du monument aux morts de la guerre de 1870, l’abbé Faller lance une souscription en 1876. Il désire élever une chapelle pour honorer les combattants tombés sur les champs de bataille de Gravelotte, de Rezonville, de Saint-Privat, de Vionville et de Mars-la-Tour. Deux statues en fonte ornent la façade. Elles représentent saint Pierre et saint Paul. Des inscriptions figurent sur les plinthes. On peut lire sur la première : Saint Pierre prince des apôtres, premier pape de l’église militante On trouve sur la seconde : Saint Paul apôtre des nations, prédicateur de la vérité dans le monde entier.

After the inauguration of the monument to those killed in the war of 1870, Father Faller launched a subscription in 1876. He wanted to build a chapel to honor the combatants who fell on the battlefields of Gravelotte, Rezonville, Saint-Privat, de Vionville and Mars-la-Tour. Two cast iron statues adorn the facade. They represent Saint Peter and Saint Paul. Inscriptions appear on the plinths. We can read on the first: Saint Peter prince of the apostles, first pope of the militant church We find on the second: Saint Paul apostle of the nations, preacher of the truth in the whole world.

Nach der Einweihung des Denkmals für die im Krieg von 1870 Getöteten startete Pater Faller 1876 ein Abonnement. Er wollte eine Kapelle bauen, um die Kämpfer zu ehren, die auf den Schlachtfeldern von Gravelotte, Rezonville, Saint-Privat, fielen. de Vionville und Mars-la-Tour. Zwei gusseiserne Statuen schmücken die Fassade. Sie repräsentieren St. Peter und Saint Paul. Auf den Sockeln erscheinen Inschriften. Wir können auf dem ersten lesen: Petrus-Prinz der Apostel, erster Papst der militanten Kirche. Wir finden auf dem zweiten: Paulus-Apostel der Nationen, Prediger der Wahrheit in der ganzen Welt.

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L’église paroissiale Saint Martin date de 1840. Elle a été construite sur des vestiges de l’ancienne église datant du VIème siècle. Le clocher, entièrement construit en pierre de taille, est couronné par une terrasse crénelée. Celle-ci confère un caractère militaire à l’ensemble. Ce qui permettait de jouir d’une vue panoramique sur la campagne environnante. On voyait notamment les champs de bataille tout proches. La guerre de 1870 change la physionomie et la destination de l’église. Sous l’impulsion du curé de l’époque, le chanoine FALLER, elle est transformée en un véritable sanctuaire. Il est entièrement consacré à la mémoire des soldats tombés aux champs de bataille avoisinants. Sur les murs, des dizaines de plaques portent les noms de soldats tués pendant la bataille. Une plaque mérite d’être vu : celle du petit-neveu de Jeanne d’ARC, Edgard de Julienne d’ARC. Elle se trouve dans la chapelle, à droite de l’entrée. C’est en souvenir de celui-ci qu’une statue de Jeanne d’ARC a été installé sur la place de l’église en 1906. Juste avant l’autel, sur la droite, vous pourrez voir la tombe de l’abbé FALLER, mort en avril 1914. C’est lui qui a transformé l’église. Il a aussi créé le musée militaire de Mars-la-Tour. A l’entrée de la place, vous pouvez admirer une statue de Jeanne d’Arc. Un petit canon est situé à côté.

The Saint Martin parish church dates from 1840. It was built on the remains of the old church dating from the 6th century. The bell tower, entirely built in freestone, is crowned by a crenellated terrace. This gives a military character to the whole. This made it possible to enjoy a panoramic view of the surrounding countryside. In particular, we could see the nearby battlefields. The war of 1870 changed the appearance and destination of the church. Under the leadership of the then parish priest, Canon FALLER, it was transformed into a veritable sanctuary. It is entirely dedicated to the memory of the soldiers who fell in the neighboring battlefields. On the walls, dozens of plaques bear the names of soldiers killed in the battle. A plaque deserves to be seen: that of Joan of ARC’s grandnephew, Edgard de Julienne of ARC. It is in the chapel, to the right of the entrance. It is in memory of this one that a statue of Joan of ARC was installed on the church square in 1906. Just before the altar, on the right, you can see the tomb of the abbot. FALLER, died in April 1914. It was he who transformed the church. He also created the military museum of Mars-la-Tour. At the entrance to the square, you can admire a statue of Joan of Arc. A small cannon is located next to it.

Die Pfarrkirche Saint Martin stammt aus dem Jahr 1840. Sie wurde auf den Überresten der alten Kirche aus dem 6. Jahrhundert erbaut. Der vollständig aus Naturstein erbaute Glockenturm wird von einer Zinnenterrasse gekrönt. Dies verleiht dem Ganzen einen militärischen Charakter. Dies ermöglichte einen Panoramablick auf die umliegende Landschaft. Insbesondere konnten wir die nahe gelegenen Schlachtfelder sehen. Der Krieg von 1870 veränderte das Aussehen und den Bestimmungsort der Kirche. Unter der Leitung des damaligen Pfarrers Canon FALLER wurde es in ein wahres Heiligtum verwandelt. Es ist ganz der Erinnerung an die Soldaten gewidmet, die auf den benachbarten Schlachtfeldern gefallen sind. An den Wänden tragen Dutzende von Plaketten die Namen von Soldaten, die in der Schlacht getötet wurden. Eine Gedenktafel verdient es, gesehen zu werden: die des Großneffen von Joan of ARC, Edgard de Julienne von ARC. Es befindet sich in der Kapelle rechts vom Eingang. In Erinnerung an diese wurde 1906 auf dem Kirchplatz eine Statue von Jeanne d’Arc aufgestellt. Unmittelbar vor dem Altar rechts sehen Sie das Grab des Abtes. FALLER starb im April 1914. Er war es, der die Kirche verwandelte. Er schuf auch das Militärmuseum von Mars-la-Tour. Am Eingang zum Platz können Sie eine Statue von Jeanne d’Arc bewundern. Daneben befindet sich eine kleine Kanone.

 

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L’ancien musée militaire Faller est désormais fermé. Ce musée fut fondé par le chanoine Joseph Faller, curé de Mars-la-Tour. Il fut aidé par des souscriptions et des souvenirs donnés par les parents et amis des combattants de 1870. Construit d’après les plans de Louis Lanternier, architecte nancéien, le musée fut inauguré et béni le 16 août 1902 par Monseigneur Turinaz, évêque de Nancy et de Toul. Après la guerre de 1914-1918, la récupération des Provinces Perdues et l’inauguration de l’Ossuaire de Douaumont, Mars-la-Tour perdit son statut de cité-pèlerinage de la guerre. En outre, les combats de 1870 commençaient à dater. Les familles pleuraient plus leurs morts récents que ceux de 1870. La fréquentation du musée chuta. Une lente agonie commença et se termina par la fermeture du musée. Les collections ont aujourd’hui été déposées à Gravelotte, au Musée de la Guerre de 1870 et de l’Annexion. Le bâtiment est actuellement devenu un accueil péri-scolaire.

The former Faller military museum is now closed. This museum was founded by Canon Joseph Faller, parish priest of Mars-la-Tour. It was helped by subscriptions and souvenirs donated by relatives and friends of the fighters in 1870. Built according to the plans of Louis Lanternier, Nancy architect, the museum was inaugurated and blessed on August 16, 1902 by Monsignor Turinaz, bishop of Nancy and Toul. After the 1914-1918 war, the recovery of the Lost Provinces and the inauguration of the Douaumont Ossuary, Mars-la-Tour lost its status as a pilgrimage city of war. In addition, the fighting of 1870 was beginning to date. Families mourned their recent deaths more than those of 1870. Museum attendance fell. A slow agony began and ended with the closure of the museum. The collections have now been deposited in Gravelotte, at the Museum of the War of 1870 and the Annexation. The building has now become an after-school reception.

Das ehemalige Faller-Militärmuseum ist jetzt geschlossen. Dieses Museum wurde von Canon Joseph Faller, Pfarrer von Mars-la-Tour, gegründet. Es wurde durch Abonnements und Souvenirs unterstützt, die 1870 von Verwandten und Freunden der Kämpfer gespendet wurden. Das nach den Plänen von Louis Lanternier, dem Architekten von Nancy, erbaute Museum wurde am 16. August 1902 von Monsignore Turinaz, dem Bischof von Nancy, eingeweiht und gesegnet und Toul. Nach dem Krieg von 1914 bis 1918, der Wiederherstellung der verlorenen Provinzen und der Einweihung des Beinhauses von Douaumont verlor Mars-la-Tour seinen Status als Pilgerstadt des Krieges. Außerdem begannen die Kämpfe von 1870 bis heute. Familien trauerten mehr um ihre jüngsten Todesfälle als um 1870. Der Museumsbesuch ging zurück. Eine langsame Qual begann und endete mit der Schließung des Museums. Die Sammlungen wurden jetzt in Gravelotte, im Museum des Krieges von 1870 und im Anhang hinterlegt. Das Gebäude ist jetzt ein Empfang nach der Schule geworden.

 

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Le monument a été édifié avec le soutien du président de la République, le Maréchal de Mac-Mahon. Il honore la mémoire des 10 000 soldats français. Ceux-ci sont tombés dans les combats des 16 et 18 août 1870, à Gravelotte, Mars-la-Tour, Saint-Privat et Sainte-Marie-aux-Chênes. Il a été inauguré le 2 novembre 1875. Pendant des années d’annexion (1871-1918), Mars La Tour attira des foules considérables, jusqu’à l’édification du monument de Noisseville en 1908. Lieu de pèlerinage par excellence, tout y est réuni : champ de bataille, cimetière, musée, monument imposant avec des bas reliefs sculptés. Le monument était situé à proximité de la nouvelle frontière issue du Traité de Francfort. Il est directement inspiré du « Gloria Victis » d’Antonin Mercié. Cette œuvre représente l’image du soldat mourant dans les bras d’une allégorie féminine. Le sculpteur Bogino est l’auteur du monument. Le fondeur Charnot utilisa deux tonnes de bronze provenant de quatre canons capturés à l’ennemi, pour sa réalisation. L’œuvre représente la France soutenant un soldat mourant. Il lâche son fusil, elle le couronne de gloire. À leurs pieds deux jeunes enfants. L’un relève le fusil du mourant. L’autre s’appuyant sur l’Ancre d’Espérance, regarde vers l’avant.

Une inscription est gravée sur le socle :

A la mémoire des Soldats français morts pour la Patrie dans les journées des 16 et 18 août 1870.

Le 26 septembre 1877, deux superbes hauts-reliefs en bronze sont ajoutés sur le piédestal. Celui de la face sud représente les combats de cavalerie. Ils se déroulèrent près de Mars-la-Tour. Celui de la face nord montre les combats d’infanterie. La bataille s’est déroulée les 16 et 18 août 1870. Sous le monument, un ossuaire côté sud, rassemble les corps de 1 500 soldats. La crypte n’est plus ouverte. Une dalle en condamne l’entrée.

The monument was built with the support of the President of the Republic, Marshal Mac-Mahon. It honors the memory of 10,000 French soldiers. These fell in the fighting of August 16 and 18, 1870, at Gravelotte, Mars-la-Tour, Saint-Privat and Sainte-Marie-aux-Chênes. It was inaugurated on November 2, 1875. During years of annexation (1871-1918), Mars La Tour attracted considerable crowds, until the construction of the monument of Noisseville in 1908. Place of pilgrimage par excellence, everything there is united: battlefield, cemetery, museum, imposing monument with sculpted bas reliefs. The monument was located near the new frontier resulting from the Treaty of Frankfurt. It is directly inspired by « Gloria Victis » by Antonin Mercié. This work represents the image of the dying soldier in the arms of a female allegory. The sculptor Bogino is the author of the monument. The founder Charnot used two tons of bronze from four guns captured from the enemy, for its realization. The work represents France supporting a dying soldier. He drops his rifle, she crowns him with glory. At their feet two young children. One raises the dying man’s gun. The other, leaning on the Anchor of Hope, looks forward.

An inscription is engraved on the base:

In memory of the French soldiers who died for the Fatherland in the days of August 16 and 18, 1870.

On September 26, 1877, two superb high reliefs in bronze were added to the pedestal. The one on the south face represents cavalry combat. They took place near Mars-la-Tour. The one on the north face shows infantry fighting. The battle took place on August 16 and 18, 1870. Under the monument, an ossuary on the south side, gathers the bodies of 1,500 soldiers. The crypt is no longer open. A slab condemns the entrance.

Das Denkmal wurde mit Unterstützung des Präsidenten der Republik, Marschall Mac-Mahon, errichtet. Es ehrt die Erinnerung an 10.000 französische Soldaten. Diese fielen in den Kämpfen vom 16. und 18. August 1870 in Gravelotte, Mars-la-Tour, Saint-Privat und Sainte-Marie-aux-Chênes. Es wurde am 2. November 1875 eingeweiht. Während der Jahre der Annexion (1871-1918) zog Mars La Tour bis zum Bau des Denkmals von Noisseville im Jahr 1908 eine beträchtliche Menge an. Pilgerort schlechthin, alles dort ist vereint: Schlachtfeld, Friedhof, Museum, imposantes Denkmal mit skulptierten Basreliefs. Das Denkmal befand sich in der Nähe der neuen Grenze, die sich aus dem Frankfurter Vertrag ergab. Es ist direkt von « Gloria Victis » von Antonin Mercié inspiriert. Diese Arbeit repräsentiert das Bild des sterbenden Soldaten in den Armen einer weiblichen Allegorie. Der Bildhauer Bogino ist der Autor des Denkmals. Der Gründer Charnot verwendete zwei Tonnen Bronze aus vier vom Feind erbeuteten Kanonen für seine Realisierung. Die Arbeit repräsentiert Frankreich, das einen sterbenden Soldaten unterstützt. Er lässt sein Gewehr fallen, sie krönt ihn mit Ruhm. Zu ihren Füßen zwei kleine Kinder. Man hebt die Waffe des Sterbenden. Der andere, der sich auf den Anker der Hoffnung stützt, freut sich.

Auf der Basis ist eine Inschrift eingraviert:

In Erinnerung an die französischen Soldaten, die in den Tagen des 16. und 18. August 1870 für das Vaterland starben.

Am 26. September 1877 wurden dem Sockel zwei prächtige Hochreliefs in Bronze hinzugefügt. Die auf der Südseite repräsentiert den Kavalleriekampf. Sie fanden in der Nähe von Mars-la-Tour statt. Die auf der Nordwand zeigt Infanteriekämpfe. Die Schlacht fand am 16. und 18. August 1870 statt. Unter dem Denkmal, einem Beinhaus auf der Südseite, versammeln sich die Leichen von 1.500 Soldaten. Die Krypta ist nicht mehr geöffnet. Eine Platte verurteilt den Eingang.

 

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Mars-la-Tour posséda cer­tainement un château dès une époque reculée. En 1192, le village est appelé Turris dans une charte de l’abbaye de Gorze. La famille d’ancienne chevale­rie qui possédait la seigneurie portait comme armes : D’argent à la tour de sable surmontée de trois tourelles de même. Cette seigneurie était un fief de l’évêché de Metz, mais le duc de Lorraine la revendiquai. Le traité de Vincennes l’attribua définitivement aux Trois-Evêchés en 1661 La reconstruction du château de Mars-la-Tour est due à Gérard d’Avillers. C’était un vaillant capitaine qui joua un grand rôle dans la guerre de René II contre Charles le Téméraire. Il a en particulier défendu Briey où il eut une main emportée d’un coup de serpentine. Il mourut en 1527. En 1502, il avait fondé près de son château, une collégiale qui exista jusqu’à la Révolution. Après la mort de Gérard, le château passa à l’un de ses neveux, Robert de Fiquelmont. Le mariage, en 1703, de Catherine-Louise de Fiquelmont avec François Des Salles. comte de Rorthey, l’apporta à cette famille. Il cessa alors d’être habité noble­ment. Il ne servit plus que de logement à des bergers ou des marcaires. En l’an VI, Mme de Ludres, née Des Salles, le vendit. Il fut en partie démoli et ses fossés furent comblés. On ne voit plus à présent qu’une grosse maison rurale flanquée de tours rondes. Elle s’élève en bordure de la voie ferrée, à proximité du monument commé­moratif de la bataille du 16 août 1870.

Mars-la-Tour certainly had a castle from a remote period. In 1192, the village was called Turris in a charter from the Abbey of Gorze. The family of old knighthood which owned the seigniory carried like arms: Argent in the sand tower surmounted by three turrets of the same. This seigneury was a stronghold of the bishopric of Metz, but the Duke of Lorraine claimed it. The Treaty of Vincennes definitively attributed it to the Trois-Evêchés in 1661 The reconstruction of the castle of Mars-la-Tour is due to Gérard d’Avillers. He was a valiant captain who played a major role in René II’s war against Charles the Bold. He particularly defended Briey where he had a hand blown off with a serpentine blow. He died in 1527. In 1502, he had founded near his castle, a collegiate church which existed until the Revolution. After Gérard’s death, the castle passed to one of his nephews, Robert de Fiquelmont. The marriage, in 1703, of Catherine-Louise de Fiquelmont with François Des Salles. Earl of Rorthey, brought it to this family. It then ceased to be nobly inhabited. It was no longer used as housing for shepherds or marcaires. In the year VI, Mme de Ludres, née Des Salles, sold it. It was partly demolished and its ditches were filled in. We now only see a large rural house flanked by round towers. It rises alongside the railway line, near the monument commemorating the battle of August 16, 1870.

Mars-la-Tour hatte sicherlich eine Burg aus einer fernen Zeit. 1192 wurde das Dorf in einer Urkunde der Abtei von Gorze Turris genannt. Die Familie der alten Ritter, die das Seigniory besaß, trug wie Waffen: Argent im Sandturm, überragt von drei Türmen derselben. Dieses Seigneury war eine Hochburg des Bistums Metz, aber der Herzog von Lothringen behauptete es. Der Vertrag von Vincennes schrieb es 1661 endgültig den Trois-Evêchés zu. Der Wiederaufbau der Burg von Mars-la-Tour ist Gérard d’Avillers zu verdanken. Er war ein tapferer Kapitän, der eine wichtige Rolle im Krieg von René II gegen Karl den Kühnen spielte. Er verteidigte besonders Briey, wo ihm eine Hand mit einem Serpentinenschlag abgeblasen wurde. Er starb 1527. 1502 hatte er in der Nähe seiner Burg eine Stiftskirche gegründet, die bis zur Revolution bestand. Nach Gérards Tod ging das Schloss an einen seiner Neffen, Robert de Fiquelmont, über. Die Ehe von Catherine-Louise de Fiquelmont mit François Des Salles im Jahr 1703. Earl of Rorthey brachte es dieser Familie. Es hörte dann auf, edel bewohnt zu sein. Es wurde nicht mehr als Unterkunft für Hirten oder Markaires genutzt. Im Jahr VI verkaufte Frau de Ludres, geborene Des Salles, es. Es wurde teilweise abgerissen und seine Gräben wurden ausgefüllt. Wir sehen jetzt nur noch ein großes Landhaus, das von runden Türmen flankiert wird. Es erhebt sich entlang der Eisenbahnlinie in der Nähe des Denkmals, das an die Schlacht vom 16. August 1870 erinnert.

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