Saulcy-sur-Meurthe

Durée visite : 35 minutes
Moyen : Pédestre

Une vue du centre de la commune de Saulcy-sur-Meurthe dans les Vosges

Saulcy est une communauté du Val de Galilée au XIIIe siècle. Le Chesnois est siège d’un doyenné du chapitre de Saint-Dié, haut, moyen et bas justicier. Les familles sont assujetties à plusieurs seigneurs. Le château médiéval était propriété de la famille de Bassompierre. Racheté en 1932 par l’archevêché de Saint-Dié, il abrita dans son parc le petit séminaire diocésain. En juin 1944, trois généraux allemands y installèrent leur quartier général. En novembre de la même année, l’occupant dynamita le château avant son repli, entraînant l’incendie du séminaire.  Lors de la Guerre de 1939-1945, tout comme pendant la Première Guerre mondiale, Saulcy-sur-Meurthe a été presque complètement détruite. Du vieux Saulcy, il ne reste en effet que trois maisons. À la Libération, le 21 novembre 1944, 325 familles sur 400 étaient sans abri. La ville de Moulins aida financièrement à la reconstruction. La commune a été décorée en 1921 de la Croix de guerre 1914-1918 et, en 1948, de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile d’argent.

Saulcy is a community in the Val de Galilee in the 13th century. Le Chesnois is the seat of a deanery of the chapter of Saint-Dié, high, middle and low vigilante. Families are subject to several lords.The medieval castle was owned by the family of Bassompierre. Bought in 1932 by the archbishopric of Saint-Dié, it housed in its park the diocesan minor seminary. In June 1944, three German generals established their headquarters there. In November of the same year, the occupier dynamited the castle before its withdrawal, causing the seminary to burn. During the 1939-1945 War, just like during the First World War, Saulcy-sur-Meurthe was almost completely destroyed. Of old Saulcy, there are only three houses left. At the Liberation on November 21, 1944, 325 families out of 400 were homeless. The town of Moulins helped financially with the reconstruction. The town was decorated in 1921 with the 1914-1918 war cross and, in 1948, the 1939-1945 war cross with a silver star.

Saulcy ist eine Gemeinde im Val de Galilee im 13. Jahrhundert. Le Chesnois ist der Sitz eines Dekanats des Kapitels Saint-Dié, hohe, mittlere und niedrige Bürgerwehr. Familien unterliegen mehreren Herren. Die mittelalterliche Burg war im Besitz der Familie von Bassompierre. 1932 vom Erzbistum Saint-Dié gekauft, beherbergte es in seinem Park das Diözesanseminar. Im Juni 1944 gründeten dort drei deutsche Generäle ihr Hauptquartier. Im November desselben Jahres sprengte der Besatzer die Burg vor ihrem Rückzug und ließ das Seminar brennen. Während des Krieges von 1939 bis 1945 wurde Saulcy-sur-Meurthe ebenso wie während des Ersten Weltkriegs fast vollständig zerstört. Von der alten Saulcy sind nur noch drei Häuser übrig. Bei der Befreiung am 21. November 1944 waren 325 von 400 Familien obdachlos. Die Stadt Moulins half finanziell beim Wiederaufbau. Die Stadt wurde 1921 mit dem Kriegskreuz von 1914-1918 und 1948 mit dem Kriegskreuz von 1939-1945 mit einem silbernen Stern geschmückt.

D’azur au saule arraché d’argent soutenu par une chaîne brisée en fasce du même et accompagné à dextre d’un écusson d’or à la bande de gueules chargée de trois alérions d’argent et à senestre d’un écusson d’argent chargé de trois écussons de gueules ordonnés 2 et 1.

Le blason a été officialisé en 1954. Le saule arraché évoque le nom de la localité et la chaîne brisée symbolise la résistance dont a fait preuve la commune lors des deux guerres mondiales. L’écu de Lorraine et celui des Ribeaupierre, d’argent à trois écussons de gueules, sont les emblèmes des anciens seigneurs du lieu.

Azure to the willow torn Argent supported by a chain broken in fess of the same and accompanied on dexter of an escutcheon in Gold a bend Gules charged with three alerions Argent and sinister with an escutcheon of Argent charged with three escutcheons Gules ordered 2 and 1.
The coat of arms was formalized in 1954. The torn willow evokes the name of the locality and the broken chain symbolizes the resistance shown by the town during the two world wars. The Lorraine shield and that of the Ribeaupierre, silver with three escutcheons, are the emblems of the former lords of the place.

Azure to the Willow zerrissen Argent gestützt von einer Kette, die in Fess desselben gebrochen und auf Dexter eines Wappenschilds begleitet ist. In Gold einer Biegung, die Gules mit drei Alerionen Argent und finster mit einem Wappenschild von Argent, das mit drei Rosetten beladen ist. Gules bestellte 2 und 1.
Das Wappen wurde 1954 formalisiert. Die zerrissene Weide erinnert an den Namen des Ortes und die gebrochene Kette symbolisiert den Widerstand, den die Stadt während der beiden Weltkriege gezeigt hat. Der lothringische Schild und der des Ribeaupierre, silber mit drei Wappenschildern, sind die Embleme der ehemaligen Herren des Ortes.

Les habitants da Saulcy-sur-Meurthe s’appellent les Salixiens et les Salixiennes.

The inhabitants of Saulcy-sur-Meurthe are called the Salixiens and the Salixiennes.

Die Einwohner von Saulcy-sur-Meurthe heißen Salixiens und Salixiennes.

Les points de visites

 

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Le 20 Novembre 1944, l’ancienne église est pulvérisée par un obus américain. La construction du nouvel édifice s’étale de 1962 à 1964. Le projet retenu a été celui de Boleslas de Kankowski, nommé en 1945 par le Ministère de la Reconstruction, Architecte urbaniste des communes sinistrées de la Vallée de la Meurthe. Il est également architecte du groupe scolaire et de l’église d’Anould, des écoles de Gerbépal, Corcieux, ou encore de l’école ménagère de Saint-Dié.  Le coût total de la reconstruction a été de 390 000 francs. Il a été couvert par les dommages de guerre. Entièrement réalisé en béton et en pierres de taille, le bâtiment s’inscrit dans le mouvement, d’après guerre, de renouveau de l’architecture religieuse, tout en conservant une volumétrie traditionnelle. Gabriel Loire a réalisé les vingt-sept verrières en dalles de verre. Des tableaux représentant des princes de Salm sont à voir dans l’église. La Croix Votive, placée devant l’église aujourd’hui, est le seul vestige du temps passé. Datant du XIIIe siècle, elle a été taillée dans le grès et pèse 700 Kg. La Croix posée sur l’édifice est en fer forgé, mesure 5 m 45 et pèse 300 Kg.

On November 20, 1944, the old church was pulverized by an American shell. The construction of the new building spread from 1962 to 1964. The project selected was that of BOLESLAS DE JANKOWSKI, appointed in 1945 by the Ministry of Reconstruction, Urban planner for the disaster-stricken municipalities of the Meurthe Valley. He is also the architect of the school group and of the Anould church, of the schools of Gerb Nepal, Corcieux, and of the domestic school of Saint-Dié. The total cost of the reconstruction was 390,000 francs. He was fully covered by war damage. Entirely made of concrete and freestone, the building is part of the movement for the renewal of post-war religious architecture, while maintaining a traditional massing. Gabriel Loire made the twenty-seven canopies in glass slabs. Paintings representing the princes of Salm can be found in the church. The Votive Cross, placed in front of the church today, is the only vestige of times gone by. Dating from the 13th century, it was carved in sandstone and weighs 700 kg. The cross placed on the building is made of wrought iron, measures 5 m 45 and weighs 300 kg.

Am 20. November 1944 wurde die alte Kirche von einer amerikanischen Muschel pulverisiert. Der Bau des neuen Gebäudes erstreckte sich von 1962 bis 1964. Das ausgewählte Projekt war das von BOLESLAS DE JANKOWSKI, das 1945 vom Ministerium für Wiederaufbau, Stadtplaner für die von Katastrophen betroffenen Gemeinden des Meurthe-Tals, ernannt wurde. Er ist auch Architekt der Schulgruppe und der Anould-Kirche, der Schulen von Gerb Nepal, Corcieux und der Hausschule von Saint-Dié. Die Gesamtkosten für den Wiederaufbau betrugen 390 000 Franken. Er war vollständig von Kriegsschäden bedeckt. Das Gebäude besteht vollständig aus Beton und Naturstein und ist Teil der Bewegung zur Erneuerung der religiösen Architektur der Nachkriegszeit unter Beibehaltung einer traditionellen Masse. Gabriel Loire fertigte die siebenundzwanzig Vordächer in Glasplatten an. In der Kirche befinden sich Gemälde, die die Fürsten von Salm darstellen. Das Votivkreuz, das heute vor der Kirche steht, ist der einzige Überrest vergangener Zeiten. Es stammt aus dem 13. Jahrhundert, wurde in Sandstein geschnitzt und wiegt 700 kg. Das Kreuz auf dem Gebäude besteht aus Schmiedeeisen, misst 5 m 45 und wiegt 300 kg.

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La nécropole nationale de Saulcy est un cimetière militaire français. Les 2 565 corps, dont 1 174 réunis en deux ossuaires, proviennent des cimetières de guerre du col du Bonhomme, de la Schlucht, de Gérardmer, de Mandray, du Valtinou et de La Croix-aux-Mines. Ils ont été regroupés pendant et après la Première Guerre mondiale. Des aménagements ont été effectués dans les années 1930. Un monument aux morts y a été édifié par l’Union nationale des Combattants. Les tombes des soldats allemands sont regroupées dans le Carré allemand. À l’entrée de la nécropole, une plaque commémorative, apposée en octobre 1989, rend hommage à huit soldats américains, tombés dans la région le 22 novembre 1944. Comme c’est le cas pour les autres nécropoles nationales, les sépultures sont entretenues à perpétuité par l’État. Il en assure la pérennité.

The national necropolis of Saulcy-sur-Meurthe is a French military cemetery. The 2,565 bodies, of which 1,174 gathered in two ossuaries, come from the war cemeteries of the Col du Bonhomme, Schlucht, Gérardmer, Mandray, Valtinou and La Croix-aux-Mines. They were regrouped during and after the First World War. Improvements were made in the 1930s. A war memorial was built there by the National Union of Combatants. The graves of German soldiers are grouped together in the German Square. At the entrance to the necropolis, a commemorative plaque, affixed in October 1989, pays tribute to eight American soldiers who fell in the region on November 22, 1944. As is the case for other national necropolises, the burials are maintained in perpetuity by the State which ensures their sustainability.

Die nationale Nekropole von Saulcy-sur-Meurthe ist ein französischer Militärfriedhof. Die 2.565 Leichen, von denen 1.174 in zwei Beinhäusern versammelt waren, stammen von den Kriegsfriedhöfen des Col du Bonhomme, der Schlucht, von Gérardmer, Mandray, Valtinou und La Croix-aux-Mines. Sie wurden während und nach dem Ersten Weltkrieg neu gruppiert. In den 1930er Jahren wurden Vorkehrungen getroffen. Dort wurde von der National Union of Combatants ein Denkmal für die Toten errichtet. Die Gräber deutscher Soldaten sind auf dem Deutschen Platz zusammengefasst. Am Eingang zur Nekropole würdigt eine im Oktober 1989 angebrachte Gedenktafel acht amerikanische Soldaten, die am 22. November 1944 in der Region gefallen sind. Wie bei anderen nationalen Nekropolen werden die Bestattungen vom Staat auf Dauer aufrechterhalten, was ihre Nachhaltigkeit gewährleistet.

 

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René Fonck est né à Saulcy-sur-Meurthe en 1894 et mort à Paris en 1953. Il est le fils d’un sagard, ouvrier des scieries vosgiennes. Pilote de chasse pendant la Première Guerre mondiale, il est surnommé l’as des as  français et alliés, avec 75 victoires officiellement homologuées. Le système français d’homologation de victoires aériennes est plus strict que l’anglais, car il nécessite deux témoins oculaires, étrangers à l’escadrille victorieuse. Excellent tireur, il n’est dépassé que par l’Allemand Manfred von Richthofen, qui s’est vu reconnaître 80 victoires. Terminant la guerre avec le grade de lieutenant, René Fonck est le porte-drapeau de l’aviation française, lors du défilé de la victoire le 14 juillet 1919. Il est député pour le département des Vosges de 1919 à 1924, siégeant au centre-droit, sur les bancs de la Gauche Républicaine Démocratique. Resté fidèle en 1940 au maréchal Pétain, il est brièvement interné à la Libération ; mais aucune charge n’est finalement retenue contre lui. Mais cet épisode nuira à sa renommée. De fait, il est moins célèbre que Guynemer et ses 53 victoires, mais mort en 1917.

René Fonck was born in Saulcy-sur-Meurthe in 1894 and died in Paris in 1953. He is the son of a sagard, a worker in the Vosges sawmills. A fighter pilot during the First World War, he is nicknamed the French and allied “ace”, with 75 officially recognized victories. The French air victory homologation system is stricter than the English system, because it requires two eyewitnesses, foreign to the victorious squadron. An excellent shooter, he was only passed by the German Manfred von Richthofen, who was awarded 80 victories. Ending the war with the rank of lieutenant, René Fonck was the flag bearer of the French air force during the victory parade on July 14, 1919. He was deputy for the Vosges department from 1919 to 1924, sitting in the center-right, on the benches of the Gauche Républicaine Démocratique group. Remained loyal in 1940 to Marshal Pétain, he was briefly interned at the Liberation, but no charge was ultimately brought against him. But this episode will hurt his fame. In fact, he is less famous than Guynemer and his 53 victories, but died in 1917.

René Fonck wurde 1894 in Saulcy-sur-Meurthe geboren und starb 1953 in Paris. Er ist der Sohn eines Sagards, eines Arbeiters in den Sägewerken der Vogesen. Als Kampfpilot während des Ersten Weltkriegs trägt er den Spitznamen « Ass » der Franzosen und der Alliierten mit 75 offiziell anerkannten Siegen. Das französische Luftsieg-Homologationssystem ist strenger als das englische, da es zwei Augenzeugen erfordert, die dem siegreichen Geschwader fremd sind. Als exzellenter Schütze wurde er nur vom Deutschen Manfred von Richthofen überholt, der 80 Siege errungen hatte. René Fonck beendete den Krieg mit dem Rang eines Leutnants und war der Fahnenträger der französischen Luftwaffe während der Siegesparade am 14. Juli 1919. Er war von 1919 bis 1924 Stellvertreter der Abteilung Vogesen und saß in der Mitte rechts auf den Bänken der Gruppe Gauche Républicaine Démocratique. 1940 blieb er Marschall Pétain treu und wurde kurz bei der Befreiung interniert, doch letztendlich wurde keine Anklage gegen ihn erhoben. Aber diese Episode wird seinen Ruhm verletzen. Tatsächlich ist er weniger berühmt als Guynemer und seine 53 Siege, starb aber 1917.

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