Prény

Durée visite : 30 min
Moyen : pédestre

Le château de Prény en Meurthe et Moselle

Le territoire de la commune de Prény était peuplé à l’époque celtique. Il semblerait qu’un oppidum ait existé sur le site de l’actuel château.  En 1048, Gérard d’Alsace devenait duc de Lorraine et du coup avoué, c’est-à-dire protecteur de Prény. Ces terres appartenaient à l’abbaye messine de Saint-Pierre-aux-Nonnains. Le château devient la résidence principale des ducs de Lorraine aux XIIe et XIIIe siècles. Prény est alors un siège politique, cultuel et culturel. Le château fait face à celui de Mousson propriété du comté de Bar. Du XIIIe siècle à la première moitié du XVe, la vie des habitants est perturbée régulièrement par des conflits. Ils opposent la Maison de Lorraine à la Maison de Bar ou aux évêques puis à la République de Metz. Le nom Priny servait de cri de guerre aux armées du duc de Lorraine.Siège de prévôté, une quinzaine de sorcières y furent brûlées entre 1580 et 1632. Cet épisode tragique de l’histoire locale donna naissance à la légende de la Dame blanche. L’une de ces sorcières revenait hanter certaines nuits le lieu de son supplice. Elle poussait des cris lugubres.  Prény devient français en 1766.

The territory of the commune of Prény was populated in Celtic times. It seems that an oppidum existed on the site of the current castle. In 1048, Gérard d’Alsace became Duke of Lorraine and suddenly admitted, that is to say protector of Prény. These lands belonged to the Saint-Pierre-aux-Nonnains Abbey of Saint-Pierre-aux-Nonnains. The castle became the main residence of the Dukes of Lorraine in the 12th and 13th centuries. Prény is then a political, religious and cultural seat. The castle faces that of Mousson owned by the county of Bar. From the 13th century to the first half of the 15th century, the life of the inhabitants was regularly disrupted by conflicts. They oppose the House of Lorraine to the House of Bar or to the bishops then to the Republic of Metz. The name Priny was used as a battle cry by the armies of the Duke of Lorraine. The provost seat, about fifteen witches were burned there between 1580 and 1632. This tragic episode in local history gave birth to the legend of the White Lady. One of these witches came back to haunt the place of her ordeal on certain nights. She uttered mournful cries. Prény became French in 1766.

Das Gebiet der Gemeinde Prény war in keltischer Zeit besiedelt. Es scheint, dass an der Stelle der heutigen Burg ein Oppidum existierte. 1048 wurde Gérard d’Alsace Herzog von Lothringen und gab plötzlich zu, das heißt Beschützer von Prény. Diese Ländereien gehörten der Abtei Saint-Pierre-aux-Nonnains von Saint-Pierre-aux-Nonnains. Die Burg wurde im 12. und 13. Jahrhundert zur Hauptresidenz der Herzöge Lothringens. Prény ist dann ein politischer, religiöser und kultureller Sitz. Das Schloss liegt gegenüber dem von Mousson, das der Grafschaft Bar gehört. Vom 13. Jahrhundert bis zur ersten Hälfte des 15. Jahrhunderts wurde das Leben der Einwohner regelmäßig durch Konflikte gestört. Sie lehnen das Haus Lothringen dem Haus der Bar oder den Bischöfen und dann der Republik Metz ab. Der Name Priny wurde von den Armeen des Herzogs von Lothringen als Schlachtruf verwendet. Auf dem Sitz des Provost wurden zwischen 1580 und 1632 etwa fünfzehn Hexen verbrannt. Diese tragische Episode in der lokalen Geschichte brachte die Legende der Weißen Dame hervor. Eine dieser Hexen kam zurück, um in bestimmten Nächten den Ort ihrer Tortur zu verfolgen. Sie stieß traurige Schreie aus. Prény wurde 1766 Franzose.

D’azur à la tour d’argent maçonnée et ajourée de sable sur une montagne de sinople, accompagnée en chef d’un alérion d’or.

Il s’agit du blason de Prény, dejà utilisé en 1608, qui représente, sans doute, la grosse tour de Mande-Guerre, ou annonce guerre, car il y avait dans cette tour une cloche dont on se servait pour signaler l’approche de l’ennemi. Le nom de Prény servait d’ailleurs de cri de guerre aux ducs de Lorraine (Priny! Priny!). Prény était le chef-lieu d’une prévôté dont la juridiction s’étendait encore en 1751 sur quatorze villages.

Azure a tower Argent masonry and perforated Sable on a mountain Vert, accompanied in chief of an alérion of gold.

It is the coat of arms of Prény, already used in 1608, which undoubtedly represents the large tower of Mande-Guerre, or war announcement, because there was in this tower a bell which was used to signal the approach. of the enemy. The name of Prény was used as a war cry for the Dukes of Lorraine (Priny! Priny!). Prény was the capital of a provost whose jurisdiction still extended in 1751 over fourteen villages.

Azurblauer Turm Argent Mauerwerk und perforierter Zobel auf einem Berg Vert, begleitet von einem goldenen Alérion.

Dies ist das Wappen von Prény, das bereits 1608 verwendet wurde und zweifellos den großen Turm von Mande-Guerre oder die Kriegsankündigung darstellt, da sich in diesem Turm eine Glocke befand, mit der die Annäherung des Feindes signalisiert wurde. Der Name Prény wurde als Kriegsschrei für die Herzöge von Lothringen (Priny! Priny!) Verwendet. Prény war die Hauptstadt eines Provost, dessen Gerichtsbarkeit sich noch 1751 auf vierzehn Dörfer erstreckte.

Les points de visites

 

L’église de Prény a été détruite pendant la Première Guerre mondiale. Elle fut reconstruite en 1924. Les dommages causés aux églises furent un grief anti-allemand de l’époque. Le curé de Prény souligna que les Allemands avaient commis dans sa paroisse un  acte de vandalisme, sacrilège prémédité : « Pendant la guerre, les Allemands firent, durant de longs mois, des travaux mystérieux en dessous de l’église ; c’était, disaient-ils, pour un abri de bombardement ; mais, les misérables, ils la minaient formidablement, et sans aucun but stratégique raisonnable. En septembre 1918, au moment de l’évacuation des habitants en Belgique, l’église était toujours debout, à peine touchée par les obus. Quelques semaines plus tard, elle n’était plus qu’un tas de pierres, sauf le pourtour du chœur qui, bâti sur le roc, avait résisté à la puissante explosion ; les fondations elles-mêmes étaient détruites. Et il fallut creuser des puits et couler du béton pour faire la nouvelle construction » Pendant toute la durée de la Première Guerre mondiale, l’évêque de Nancy accusa les troupes allemandes de s’acharner sur les églises de son diocèse, de vouloir détruire le catholicisme. Les catholiques allemands réfutèrent cette accusation. Les photographes français s’efforcèrent, pour leur part, de publier des preuves visuelles du sacrilège, dans la presse ou sous forme de cartes postales. Les dossiers de dommages de guerre prouvent que les armées allemandes ont utilisé les églises pour des buts militaires. Mais, d’après ces dossiers, les Français ont aussi instrumentalisé les églises. Français et Allemands détruisirent en fait les églises, au mépris des engagements qu’ils avaient pris lors de la quatrième conférence de La Haye. En 1907, celle-ci devait protéger les lieux de culte en cas de guerre. Des statistiques établies par la préfecture de Meurthe-et-Moselle indiquèrent, dès 1919, que les églises du département n’avaient pas été particulièrement visées par l’ennemi. La destruction des églises demeura cependant un enjeu symbolique important, au moins jusqu’à la fin des années 1930.

The church of Prény was destroyed during the First World War. It was rebuilt in 1924. The damage to churches was an anti-German grievance at the time. The priest of Prény pointed out that the Germans had committed an act of vandalism in his parish, a premeditated sacrilege: “During the war the Germans did mysterious work under the church for many months; it was, they said, for a bomb shelter; but, the wretches, they undermined it tremendously, and without any reasonable strategic aim. In September 1918, when the inhabitants were evacuated in Belgium, the church was still standing, barely hit by the shells. A few weeks later, it was nothing more than a heap of stones, except the perimeter of the choir which, built on the rock, had withstood the powerful explosion; the foundations themselves were destroyed. And it was necessary to dig wells and pour concrete to make the new construction ” Throughout the First World War, the Bishop of Nancy accused German troops of targeting the churches in his diocese, of wanting to destroy Catholicism. German Catholics refuted this accusation. French photographers, for their part, endeavored to publish visual evidence of sacrilege, in the press or in the form of postcards. War damage records prove that German armies used churches for military purposes. But, according to these files, the French have also instrumentalised the churches. The French and the Germans in fact destroyed the churches, in defiance of the commitments they had made at the Fourth Hague Conference. In 1907, it was to protect places of worship in the event of war. Statistics compiled by the prefecture of Meurthe-et-Moselle indicated, as early as 1919, that the churches in the department had not been particularly targeted by the enemy. The destruction of churches, however, remained an important symbolic issue, at least until the late 1930s.

Die Kirche von Prény wurde im Ersten Weltkrieg zerstört. Es wurde 1924 wieder aufgebaut. Der Schaden an den Kirchen war zu dieser Zeit eine antideutsche Beschwerde. Der Priester von Prény wies darauf hin, dass die Deutschen in seiner Gemeinde einen Vandalismus begangen hätten, ein vorsätzliches Sakrileg: „Während des Krieges haben die Deutschen viele Monate lang mysteriöse Arbeit unter der Kirche geleistet. es war, sagten sie, für einen Luftschutzbunker; Aber die Elenden haben es enorm und ohne vernünftiges strategisches Ziel untergraben. Im September 1918, als die Einwohner in Belgien evakuiert wurden, stand die Kirche noch, kaum von den Muscheln getroffen. Ein paar Wochen später war es nichts weiter als ein Steinhaufen, außer dem Umfang des Chores, der auf dem Felsen gebaut war und der mächtigen Explosion standgehalten hatte; Die Fundamente selbst wurden zerstört. Und für den Neubau mussten Brunnen gegraben und Beton gegossen werden. “ Während des Ersten Weltkriegs beschuldigte der Bischof von Nancy deutsche Truppen, die Kirchen in seiner Diözese ins Visier genommen zu haben und den Katholizismus zerstören zu wollen. Deutsche Katholiken wiesen diesen Vorwurf zurück. Französische Fotografen ihrerseits bemühten sich, visuelle Beweise für Sakrilegien in der Presse oder in Form von Postkarten zu veröffentlichen. Aufzeichnungen über Kriegsschäden belegen, dass deutsche Armeen Kirchen für militärische Zwecke benutzten. Nach diesen Akten haben die Franzosen aber auch die Kirchen instrumentalisiert. Tatsächlich zerstörten die Franzosen und die Deutschen die Kirchen, trotz der Verpflichtungen, die sie auf der Vierten Haager Konferenz eingegangen waren. 1907 sollte es im Kriegsfall Kultstätten schützen. Statistiken der Präfektur Meurthe-et-Moselle zeigten bereits 1919, dass die Kirchen im Departement nicht besonders vom Feind angegriffen worden waren. Die Zerstörung von Kirchen blieb jedoch zumindest bis Ende der 1930er Jahre ein wichtiges symbolisches Thema.

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Le premier château de Prény fut érigé sur des terres de l’abbaye de Saint-Pierre-aux-Nonnains, dont le duc de Lorraine devint l’avoué. Prény constituait la dernière forteresse des ducs de Lorraine face aux évêques de Metz. Il était situé en face du château de Mousson, possession des comtes puis ducs de Bar. D’abord confiée à des fidèles de la dynastie lorraine, les de Conflans qui devinrent les de Prény, la citadelle devint au XIIe siècle la résidence principale des ducs de Lorraine, avant leur installation à Nancy en 1298.  En 1207, elle fut prise et détruite en partie par le comte de Bar.  Reconstruite, c’est un chef-d’œuvre d’architecture militaire médiévale. Ainsi, en 1477, Charles le Téméraire se garda bien d’attaquer la forteresse. Celle-ci salua son passage d’une volée de boulets de canon. En fait, cet ouvrage était imprenable pour qui ne possédait pas une immense armée. Le château couvrait un territoire de près de trois hectares. Celui-ci mesurait, sans les fossés, 170 mètres du Nord au Sud et 185 mètres d’Ouest en Est. Pour s’emparer de la place, les assaillants devaient passer des haies plantées d’épines et une rangée de rochers. Ils se retrouvaient ensuite devant un fossé puis l’enceinte du château, de nouveau un fossé au pied du donjon, l’enceinte du donjon et enfin la tour Mandeguerre qui, du haut de ses 70 mètres, était un véritable donjon dans le donjon. Et seul un siège visant à affamer la garnison aurait pu en venir à bout. Mais c’était compter sans les puits, les caves et les greniers dont était pourvue Prény. Dans le cas où la forteresse aurait été perdue, les occupants pouvaient encore s’enfuir en empruntant des souterrains. Ces derniers aboutissaient dans la forêt, notamment dans la direction de Jaulny. Là se trouvait un autre point d’appui du duc de Lorraine. Malgré l’apparition de l’artillerie à feu, aucune armée ne put s’emparer par la force du château . Il fut lui-même pourvu de bouches à feu. Ainsi en 1617 et 1634, neuf pièces d’artillerie étaient mentionnées dans son arsenal. En 1636, Richelieu ordonne le démantèlement du château.

The first castle of Prény was erected on land belonging to the abbey of Saint-Pierre-aux-Nonnains, of which the Duke of Lorraine became the attorney. Prény was the last fortress of the Dukes of Lorraine facing the Bishops of Metz. It was located opposite the Château de Mousson, owned by the Counts and then Dukes of Bar. First entrusted to the faithful of the Lorraine dynasty, the de Conflans who became the de Prény, in the 12th century the citadel became the main residence of the Dukes of Lorraine, before their installation in Nancy in 1298. In 1207, it was taken and partly destroyed by the Count of Bar. Rebuilt, it is a masterpiece of medieval military architecture. Thus, in 1477, Charles the Bold took good care not to attack the fortress. She greeted her passage with a volley of cannonballs. In fact, this work was impregnable for those who did not have a huge army. The castle covered a territory of nearly three hectares. This measured, without the ditches, 170 meters from North to South and 185 meters from West to East. To seize the fortress, the attackers had to pass through hedges planted with thorns and a row of rocks. They then found themselves in front of a ditch then the enclosure of the castle, again a ditch at the foot of the dungeon, the enclosure of the dungeon and finally the Mandeguerre tower which from its height of 70 meters was a real dungeon in the dungeon. And only a siege aimed at starving the garrison could have overcome it. But that was counting without the wells, cellars and attics with which Prény was provided. In the event that the fortress was lost, the occupants could still escape through underground passages. They ended in the forest, especially in the direction of Jaulny. There was another fulcrum of the Duke of Lorraine. Despite the appearance of artillery, no army could seize the castle by force. He himself was provided with guns. Thus in 1617 and 1634, nine pieces of artillery were mentioned in its arsenal. In 1636, Richelieu ordered the dismantling of the castle.

Die erste Burg von Prény wurde auf dem Land der Abtei Saint-Pierre-aux-Nonnains errichtet, deren Anwalt der Herzog von Lothringen wurde. Prény war die letzte Festung der Herzöge von Lothringen gegenüber den Bischöfen von Metz. Es befand sich gegenüber dem Château de Mousson, das den Grafen und dann den Herzögen von Bar gehörte. Die Zitadelle wurde erstmals den Gläubigen der lothringischen Dynastie anvertraut, den de Conflans, die zum de Prény wurden. Im 12. Jahrhundert wurde sie zur Hauptresidenz der Herzöge von Lothringen, bevor sie 1298 in Nancy errichtet wurde. 1207 wurde sie übernommen und teilweise vom Grafen von Bar zerstört. Es wurde wieder aufgebaut und ist ein Meisterwerk der mittelalterlichen Militärarchitektur. So achtete Karl der Kühne 1477 darauf, die Festung nicht anzugreifen. Sie begrüßte ihren Durchgang mit einer Salve Kanonenkugeln. Tatsächlich war diese Arbeit für diejenigen uneinnehmbar, die keine riesige Armee hatten. Die Burg umfasste ein Gebiet von fast drei Hektar. Dies maß ohne die Gräben 170 Meter von Nord nach Süd und 185 Meter von West nach Ost. Um die Festung zu erobern, mussten die Angreifer durch mit Dornen und einer Reihe von Steinen bepflanzte Hecken gehen. Sie befanden sich dann vor einem Graben, dann vor dem Gehege des Schlosses, wieder einem Graben am Fuße des Verlieses, dem Gehege des Verlieses und schließlich dem Mandeguerre-Turm, der aus einer Höhe von 70 Metern ein echtes Verlies im Verlies war . Und nur eine Belagerung, die darauf abzielte, die Garnison zu verhungern, hätte sie überwinden können. Aber das zählte ohne die Brunnen, Keller und Dachböden, mit denen Prény ausgestattet war. Für den Fall, dass die Festung verloren ging, konnten die Bewohner noch durch unterirdische Gänge fliehen. Sie endeten im Wald, besonders in Richtung Jaulny. Es gab einen weiteren Drehpunkt des Herzogs von Lothringen. Trotz des Auftretens von Artillerie konnte keine Armee die Burg mit Gewalt erobern. Er selbst wurde mit Waffen versehen. So wurden 1617 und 1634 neun Artilleriegeschütze in seinem Arsenal erwähnt. 1636 befahl Richelieu den Abbau der Burg.

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La Chapelle Notre-Dame-de-Pitié abrite une pietà. Elle est bâtie en 1857, conformément au vœu de l’abbé Petitmangin, curé de Prény, à la suite de l’épidémie de choléra de 1854. Elle est consacrée le 5 juin 1859, en présence d’une foule immense, par Alexis Menjaud, évêque de Nancy et primat de Lorraine. Il est aussi premier aumônier de l’empereur Napoléon III. Le titre de primat de Lorraine fut créé en 1602 par le pape Clément VIII. Il compensait ainsi le fait de ne pouvoir offrir au duc Charles III,  le siège épiscopal dont il rêvait pour Nancy. Ce souhait relevait du prestige et de la politique. Il ne voulait plus dépendre de l’évêque de Toul, sous  contrôle français. Il aurait pu ainsi nommer lui-même l’évêque de son duché. Cette démarche était fondée, à la vue de l’immensité territoriale du diocèse de Toul. La France fit, avec succès, tout son possible pour faire échouer cette demande. Le pape dota donc Nancy d’un primat et d’un chapitre primatial. À défaut de cathédrale, Nancy allait voir se construire une primatiale. En 1766, le rattachement de la Lorraine à la France, permit la création d’un évêché à Nancy. Dès lors, le nouvel évêque cumula la charge honorifique de primat.

The Notre-Dame-de-Pitié Chapel houses a pietà. It was built in 1857, this in accordance with the wishes of Father Petitmangin, parish priest of Prény, following the cholera epidemic of 1854. It was consecrated on June 5, 1859, in the presence of an immense crowd, by Alexis Menjaud, bishop of Nancy and primate of Lorraine from 1844 to 1859. He is also first chaplain of the emperor Napoleon III. The title of Primate of Lorraine was created in 1602 by Pope Clement VIII. He thus compensated for the fact of not being able to offer to the Duke Charles III of Lorraine, the episcopal seat of which he dreamed for Nancy. This wish was a matter of prestige and politics. He no longer wanted to depend on the bishop of Toul, under French control. He could thus have appointed himself the bishop of his duchy. This approach was founded, in view of the territorial immensity of the diocese of Toul. France successfully did everything possible to defeat this request. The Pope therefore endowed Nancy with a primate and a primatial chapter. In the absence of a cathedral, Nancy was going to see a primacy built. In 1766, the attachment of Lorraine to France, allowed the creation of a bishopric in Nancy. From then on, the new bishop cumulated the honorary office of primate.

Die Kapelle Notre-Dame-de-Pitié beherbergt eine Pietà. Es wurde 1857 erbaut. Und dies auf Wunsch von Pater Petitmangin, Pfarrer von Prény, nach der Cholera-Epidemie von 1854. Es wurde am 5. Juni 1859 in Anwesenheit einer riesigen Menschenmenge von Alexis Menjaud geweiht. Bischof von Nancy und Primas von Lothringen von 1844 bis 1859. Er ist auch erster Kaplan des Kaisers Napoleon III. Der Titel des Primas von Lothringen wurde 1602 von Papst Clemens VIII. Geschaffen. Er entschädigte damit dafür, dass er Herzog Karl III. Von Lothringen, von dessen Bischofssitz er für Nancy träumte, nichts anbieten konnte. Dieser Wunsch war eine Frage des Prestiges und der Politik. Er wollte sich nicht länger auf den Bischof von Toul verlassen, der unter französischer Kontrolle stand. Er hätte sich also zum Bischof seines Herzogtums ernennen können. Dieser Ansatz wurde angesichts der territorialen Unermesslichkeit der Diözese Toul begründet. Frankreich hat erfolgreich alles getan, um diese Forderung zu vereiteln. Der Papst stattete Nancy daher mit einem Primaten- und einem Primatialkapitel aus. In Abwesenheit einer Kathedrale würde Nancy einen Primat bauen lassen. 1766 ermöglichte die Bindung Lothringens an Frankreich die Gründung eines Bistums in Nancy. Von da an kumulierte der neue Bischof das Ehrenamt des Primaten.

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