Dun-sur-Meuse

Durée visite : 60 minutes
Moyen : Pédestre

L'église Notre-Dame de Bonne-Garde de Dun-sur-Meuse en Meuse

Le site de Dun-sur-Meuse doit sa célébrité au monticule, de 81m de haut, qui surplombe la ville. Les Gaulois y avaient établi un oppidum, les Romains un castrum. Au XIe siècle, Godefroy, comte d’Ardennes, édifie un château fort que les sires d’Apremont compléteront par une enceinte fortifiée, en 1402. Le frère de Godefroy, Frédéric de Lorraine, devenu le pape Etienne IX en 1057, est né à Dun. En 1592, la forteresse, jusque là imprenable, tombe aux mains du duc de Bouillon, père de Turenne. Louis XIII la fit démanteler en 1642. La ville passa ensuite au Grand Condé. Plus tard, Dun souffrira de la guerre de Trente ans, puis des deux conflits mondiaux. En 1918, sur ses 290 maisons, 130 sont complètement détruites, 160 le sont partiellement : aucune n’est restée tout à fait indemne. La mairie, l’école de garçons, l’asile, la justice de paix, la remise des pompes, sont considérées comme non réparables.

The site of Dun-sur-Meuse owes its fame to the 81m high mound which overlooks the city. The Gauls had established an oppidum there, the Romans a castrum. In the 11th century, Godefroy, Count of Ardennes, built a fortified castle which the Lords of Apremont completed with a fortified enclosure in 1402. Godefroy’s brother, Frédéric de Lorraine, who became Pope Etienne IX in 1057, was born in Dun. In 1592, the fortress, until then impregnable, fell into the hands of the Duke of Bouillon, father of Turenne. Louis XIII had it dismantled in 1642. The town then passed to the Grand Condé. Later, Dun will suffer from the Thirty Years War, then from the two world wars.

Die Stätte von Dun-sur-Meuse verdankt ihre Berühmtheit dem 81 m hohen Hügel, der die Stadt überragt: Die Gallier hatten dort ein Oppidum errichtet, die Römer ein Castrum. Im 11. Jahrhundert baute Godefroy, Graf der Ardennen, eine befestigte Burg, die die Herren von Apremont 1402 mit einer befestigten Umfriedung vollendeten. Godefroys Bruder, Frédéric de Lorraine, der 1057 Papst Etienne IX wurde, wurde in Dun geboren. 1592 fiel die bis dahin uneinnehmbare Festung in die Hände des Herzogs von Bouillon, Vater von Turenne. Ludwig XIII. ließ es 1642 abreißen. Die Stadt ging dann an den Grand Condé über. Später wird Dun unter dem Dreißigjährigen Krieg leiden, dann unter den beiden Weltkriegen.

De gueules, à la tour d’argent, couverte, terrassée et flanquée de deux échauguettes due même, accostée de deux écussons d’azur semés de croix recroisetées au pied fiché, à deux bars adossés brochant et à la bordure, le tout d’or.

  • Ce blason est une reprise partielle du sceau de la prévôté de Dun (une tour antique ayant au sommet deux tournelles et de chaque côté de la tour un écusson aux armes de Bar).
  • Le sceau de Dun portait : une tour maçonnée de sable à la porte d’argent, couronnée et dentelée de cinq créneaux surmontés du pennon de l’ancienne baronnie, avec ces mots : Sceau de Dun le Château.
  • Les armoiries des sires de Dun étaient : de gueules à la croix d’argent.
  • Ce blason est une reprise partielle du sceau de la prévôté de Dun (une tour antique ayant au sommet deux tournelles et de chaque côté de la tour un écusson aux armes de Bar).
  • Le sceau de Dun portait : une tour maçonnée de sable à la porte d’argent, couronnée et dentelée de cinq créneaux surmontés du pennon de l’ancienne baronnie, avec ces mots : Sceau de Dun le Château.
  • Les armoiries des sires de Dun étaient : de gueules à la croix d’argent.

Gules, to the tower Argent, covered, terraced and flanked by two watchtowers due same, accosted with two escutcheons Azure strewn with crosses intersected at the foot fixed, two backed bars debruising and on the border, the whole of gold.

This coat of arms is a partial reproduction of the seal of the provostship of Dun (an ancient tower with two turrets at the top and on each side of the tower an escutcheon with the arms of Bar).

The seal of Dun bore: A tower masonry of sable with a silver gate, crowned and indented with five crenellations surmounted by the pennon of the old barony, with these words: Seal of Dun the Castle.

The Arms of the Lords of Dun were: Gules a Cross Argent.

Gules, zum Turm Argent, bedeckt, terrassiert und flankiert von zwei gleichnamigen Wachtürmen, besetzt mit zwei azurblauen Wappenschildern, die mit Kreuzen übersät sind, die am Fuß befestigt sind, zwei unterstützte Balken, die und an der Grenze, ganz aus Gold, gekreuzt sind.

Dieses Wappen ist eine teilweise Reproduktion des Siegels der Propstei von Dun (ein alter Turm mit zwei Türmchen oben und auf jeder Seite des Turms ein Schild mit dem Wappen von Bar).

Das Siegel von Dun trug: Ein Turmmauerwerk aus Zobel mit einem silbernen Tor, gekrönt und eingerückt mit fünf Zinnen, überragt von dem Wimpel der alten Baronie, mit diesen Worten: Siegel von Dun the Castle.

Die Waffen der Herren von Dun waren: Gules a Cross Argent.

Les habitants de Dun-sur-Meuse s’appellent les Dunois et les Dunoises.

The inhabitants of Dun-sur-Meuse are called Dunois and Dunoises.

Die Einwohner von Dun-sur-Meuse heißen Dunois und Dunoises.

Les points de visites

 

.

Située 6 rue Sainte-Marguerite, l’ancienne poste aux chevaux date de 1783. Ce bâtiment a failli jouer un grand rôle dans l’histoire. Si le roi Louis XVI n’avait, dans sa fuite du 20 juin 1791, été arrêté à Varennes, il aurait dû être pris en charge au relais de Dun, puis mené à Montmédy par le marquis de Bouillé et sa troupe. Piaffant d’impatience entre Dun et Stenay, ils attendirent en vain son arrivée. Les premières diligences de voyageurs, créées par Turgot, apparaissent en 1776. Les voyageurs qui font du commerce, les personnes de considération et les militaires qui rejoignent leurs garnisons sont les principaux utilisateurs de la Poste.

Located at 6 rue Sainte-Marguerite, the old horse post dates from 1783. This building almost played a major role in history. If King Louis XVI had not been arrested at Varennes in his flight on June 20, 1791, he should have been picked up at the relay station in Dun, and taken to Montmédy by the Marquis de Bouillé and his troops. Prancing with impatience between Dun and Stenay, they waited in vain for his arrival. The first stagecoaches for travelers, created by Turgot, appeared in 1776. Travellers, tradesmen, persons of consideration and soldiers who joined their garrisons were the main users of the Post Office.

Der alte Pferdeposten befindet sich in der Rue Sainte-Marguerite 6 und stammt aus dem Jahr 1783. Dieses Gebäude spielte in der Geschichte beinahe eine große Rolle. Wäre König Ludwig XVI. bei seiner Flucht am 20. Juni 1791 nicht in Varennes festgenommen worden, hätte er an der Relaisstation in Dun abgeholt und vom Marquis de Bouillé und seinen Truppen nach Montmédy gebracht werden müssen. Ungeduldig tanzten sie zwischen Dun und Stenay hin und her und warteten vergeblich auf seine Ankunft. Die ersten Postkutschen für Reisende, die von Turgot geschaffen wurden, erschienen 1776. Reisende, Kaufleute, angesehene Personen und Soldaten, die sich ihren Garnisonen anschlossen, waren die Hauptnutzer des Postamts.

.

 

.

Le Moyen Âge occidental finissant voit la création dans de nombreuses villes d’hôpitaux. Ils sont dénommés Hôtel-Dieu ou Maison-Dieu. Ils sont financés par les dons des fidèles les plus riches. L’hôpital n’est pas encore un lieu de soins médicaux. Il accueille trois catégories de personnes : les pauvres malades, les vieillards et infirmes, les enfants abandonnés ou orphelins. L’assisté est un pénitent, et sa souffrance, soulagée par la compassion, est une occasion de rachat, selon saint Augustin.

The late Western Middle Ages saw the establishment in many cities of hospitals. They are called Hôtel-Dieu or Maison-Dieu. They are financed by donations from the wealthiest faithful. The hospital is not yet a place of medical care. It welcomes three categories of people: the sick poor, the old and infirm, the abandoned or orphaned children. The recipient is a penitent, and his suffering, relieved by compassion, is an occasion for redemption (Saint Augustine)

Das späte westliche Mittelalter sah die Einrichtung von Krankenhäusern in vielen Städten. Sie heißen Hôtel-Dieu oder Maison-Dieu. Sie werden durch Spenden der reichsten Gläubigen finanziert. Das Krankenhaus ist noch kein Ort der medizinischen Versorgung. Es heißt drei Kategorien von Menschen willkommen: die kranken Armen, die Alten und Gebrechlichen, die verlassenen oder verwaisten Kinder. Der Empfänger ist ein Büßer, und sein Leiden, das durch Mitgefühl gelindert wird, ist eine Gelegenheit zur Erlösung (Saint Augustinus)

 

.

Située 20, rue du Moulin. Né à Dun en 1920, Jean Robert Ipoustéguy a vécu dans cette maison. Son père était menuisier, sa mère coiffeuse. Les lieux ont gardé l’essentiel de leur disposition. D’abord peintre, Ipoustéguy se tourne rapidement vers la sculpture. Il élabore une œuvre d’un expressionnisme angoissé, dominée par des personnages convulsés. Il remporte en 1964 le Bright Award de la Biennale de Venise. En 1977, il réalise Val de Grâce pour l’hôpital parisien du même nom. L’année suivante, il installe un bronze monumental sur le parvis du palais des Congrès de Berlin. En 1994, il dépose dans l’église de Dun-sur-Meuse, sa sculpture Mort de l’évêque Neumann, réalisée en 1976. Elle avait été refusée aux États-Unis. Certaines de ses œuvres sont présentées à Bar-le-Duc, et le centre culturel Ipoustéguy, sis à  Doulcon, en conserve une collection, en particulier des marbres . Il meurt en 2006 à Paris.

Located at 20, rue du Moulin. Born in Dun in 1920, Jean Robert Ipoustéguy lived in this house. His father was a carpenter, his mother a hairdresser. The places have kept most of their layout. Initially a painter, Ipoustéguy quickly turned to sculpture. He develops a work of an anguished expressionism, dominated by convulsed characters. In 1964 he won the Bright Award at the Venice Biennale. In 1977, he created Val de Grâce for the Parisian hospital of the same name. The following year, he installed a monumental bronze on the forecourt of the Berlin Congress Center. In 1994, he installed in the church of Dun-sur-Meuse his monumental sculpture Death of Bishop Neumann, made in 1976. It had been refused in the United States. Some of his works are presented in Bar-le-Duc, and the Ipoustéguy cultural center in Doulcon, a town bordering Dun-sur-Meuse, has a collection of them, in particular marbles. He died in 2006 in Paris.

Befindet sich in der Rue du Moulin 20. Jean Robert Ipoustéguy wurde 1920 in Dun geboren und lebte in diesem Haus. Sein Vater war Tischler, seine Mutter Friseurin. Die Plätze haben den größten Teil ihres Layouts beibehalten. Ursprünglich Maler, wandte sich Ipoustéguy schnell der Bildhauerei zu. Er entwickelt ein Werk eines gequälten Expressionismus, der von verkrampften Charakteren dominiert wird. 1964 gewann er den Bright Award der Biennale in Venedig. 1977 schuf er Val de Grâce für das gleichnamige Pariser Krankenhaus, im Jahr darauf installierte er eine monumentale Bronze auf dem Vorplatz des Berliner Kongresszentrums. 1994 installierte er in der Kirche von Dun-sur-Meuse seine 1976 entstandene Monumentalskulptur Death of Bishop Neumann, die in den Vereinigten Staaten abgelehnt worden war. Einige seiner Werke werden in Bar-le-Duc ausgestellt, und das Kulturzentrum Ipoustéguy in Doulcon, einer Stadt an der Grenze zu Dun-sur-Meuse, besitzt eine Sammlung von ihnen, insbesondere Marmor. Er starb 2006 in Paris.

 

.

Inauguré en 1923, le monument aux morts représente un Poilu offensif. Il est dédié aux dunois morts pour la France, aux sammies de la 5e Division d’infanterie US, tombés ici en octobre et novembre 1918. Henri Louis est le sculpteur. Duvacher et Bondon sont les architectes. Quelques destinées : le fantassin Jules Cochaut tombe en Belgique le 22 août 1914, la journée la plus meurtrière de l’histoire de France (27 000 morts) Le chasseur à pied et caporal Robert Pierson est tué à l’ennemi, le 1er novembre 1918, dans les Ardennes. Le matelot fusilier Yves Bailly a été exécuté par le Vietminh en 1951, à 19 ans, au Viet Nam.

Inaugurated in 1923, the monument to the dead represents an offensive Poilu. It is dedicated to the dunois who died for France, to the sammies of the 5th US Infantry Division, who fell here in October and November 1918. Henri Louis is the sculptor. Duvacher and Bondon are the architects. Some destinies: the infantryman Jules Cochaut falls in Belgium on August 22, 1914, the deadliest day in the history of France (27,000 dead) The foot hunter and corporal Robert Pierson is killed in the enemy, on November 1, 1918 , in the Ardennes. Rifleman Yves Bailly was executed by the Vietminh in 1951, aged 19, in Viet Nam.

Das 1923 eingeweihte Denkmal für die Toten repräsentiert einen offensiven Poilu. Es ist den Dunois gewidmet, die für Frankreich gefallen sind, den Sammies der 5. US-Infanteriedivision, die hier im Oktober und November 1918 gefallen sind. Henri Louis ist der Bildhauer. Duvacher und Bondon sind die Architekten. Einige Schicksale: Der Infanterist Jules Cochaut fällt in Belgien am 22. August 1914, dem tödlichsten Tag in der Geschichte Frankreichs (27.000 Tote). Der Fußjäger und Unteroffizier Robert Pierson wird am 1. November 1918 in den Ardennen vom Feind getötet . Der Schütze Yves Bailly wurde 1951 im Alter von 19 Jahren von den Vietminh in Vietnam hingerichtet.

 

.

A chaque invasion, les ponts de Dun sont détruits, puis reconstruits après les hostilités. Le pont de la Paillette ne fait pas exception. Le parapet de fer a été financé par l’Amicale des anciens de la 5ème Division d’Infanterie américaine, libératrice de la cité. Le texte, rappelant l’événement, est en anglais sur le parapet amont et en français sur le parapet aval. Cette unité est surnommée Red Diamond, en raison de son emblème, un losange rouge. Créée en décembre 1917 au Texas, la 5ème division est déployée en France en mai 1918. Les premiers morts sont enregistrés dés le 14 juin. Le 12 septembre, elle participe aux combats de Saint-Mihiel. Elle établit une tête de pont à Dun le 3 novembre. L’unité reste en Belgique après l’armistice. Elle est rapatriée en octobre 1921.

With each invasion, the bridges of Dun are destroyed and rebuilt after the hostilities. The Paillette bridge is no exception. The iron parapet was financed by the American 5th Infantry Division Alumni Association, which liberated the city. The text recalling the event is in English on the upstream parapet and in French on the downstream parapet. This unit is nicknamed Red Diamond, because of its crest, a red diamond. Created in December 1917 in Texas, the 5th Division was deployed in France in May 1918. The first deaths were recorded on June 14. On September 12, she participated in the battles of Saint-Mihiel. The unit remains in Belgium after the armistice. She was repatriated in October 1921.

Bei jeder Invasion werden die Brücken von Dun zerstört und nach den Feindseligkeiten wieder aufgebaut. Die Paillette-Brücke ist da keine Ausnahme. Die eiserne Brüstung wurde von der American 5th Infantry Division Alumni Association finanziert, die die Stadt befreite. Der an das Ereignis erinnernde Text ist auf der oberen Brüstung in Englisch und auf der unteren Brüstung in Französisch. Diese Einheit trägt den Spitznamen Red Diamond, wegen ihres Wappens, einem roten Diamanten. Die im Dezember 1917 in Texas gegründete 5. Division wurde im Mai 1918 in Frankreich eingesetzt. Die ersten Todesfälle wurden am 14. Juni registriert. Am 12. September nahm sie an den Schlachten von Saint-Mihiel teil. Die Einheit bleibt nach dem Waffenstillstand in Belgien. Sie wurde im Oktober 1921 repatriiert.

 

.

Restaurée au XIXe siècle, la chapelle Saint-Claude a été bâtie par Robert de Bar, en 1402. Plus tard, elle permettait aux voyageurs d’y entendre la messe, pendant qu’on changeait les chevaux du coche. Claude était évêque de Besançon vers 626. On lui attribue la résurrection de trois enfants noyés. Il est le patron de la Franche-Comté.

Restored in the 19th century, the Saint-Claude chapel was built by Robert de Bar in 1402. It allowed travelers to hear mass there. Claude was bishop of Besançon around 626. He is credited with the resurrection of three drowned children. He is the boss of Franche-Comté.

Die im 19. Jahrhundert restaurierte Saint-Claude-Kapelle wurde 1402 von Robert de Bar erbaut. Sie ermöglichte Reisenden, dort die Messe zu hören. Claude war um 626 Bischof von Besançon. Ihm wird die Auferstehung von drei ertrunkenen Kindern zugeschrieben. Er ist der Chef der Franche-Comté.

 

.

Le canal de l’Est relie la Meuse et la Moselle à la Saône. Il commence à Givet, en Champagne-Ardenne, se confond sur 20 kilomètres avec le canal de la Marne au Rhin, lors de la traversée de la Lorraine et se termine à Corre, en Franche-Comté. Construit entre 1874 et 1882, sa longueur totale est de 439 kilomètres. Le projet de relier la Saône à la Moselle est ancien. Il avait déjà été conçu par le Romain Lucius Vetus sous le règne de Néron, selon un tracé similaire. 18 siècles d’études avant la réalisation:on a (rarement)vu pire.

The Canal de l’Est connects the Meuse and the Moselle to the Saône. It begins in Givet, in Champagne-Ardenne, merges for 20 kilometers with the Marne-Rhine canal, when crossing Lorraine and ends in Corre, in Franche-Comté. Built between 1874 and 1882, its total length is 439 kilometers. The project to connect the Saône to the Moselle had already been designed by the Roman Lucius Vetus during the reign of Nero, following a similar route. 18 centuries of studies before the realization: we have (rarely) seen worse.

Der Canal de l’Est verbindet die Maas und die Mosel mit der Saône. Er beginnt in Givet in der Champagne-Ardenne, verschmilzt auf 20 Kilometern mit dem Marne-Rhein-Kanal, wenn er Lothringen durchquert, und endet in Corre in der Franche-Comté. Erbaut zwischen 1874 und 1882, beträgt seine Gesamtlänge 439 Kilometer. Das Projekt, die Saône mit der Mosel zu verbinden, wurde bereits während der Regierungszeit von Nero vom Römer Lucius Vetus entworfen, der eine ähnliche Route verfolgte. 18 Jahrhunderte Studium vor der Erkenntnis: Schlimmeres haben wir (selten) gesehen.

 

.

La mairie de Dun est construite en 1927. L’ancien hôtel de ville avait été détruit en octobre 1918, lors des combats de la libération. Le dunois Henri Louis a sculpté une longue guirlande sous le balcon. Le fronton est orné des armes de la ville et de deux écussons, R.F. Henri Louis en est aussi l’auteur, tout comme la façade de la maison de retraite. La commune compte 660 habitants en 2019. Elle n’a jamais dépassée les 1100 âmes.

Dun town hall was built in 1927. The old town hall was destroyed in October 1918 during the liberation battles. The dunois Henri Louis sculpted a long garland under the balcony. The pediment is decorated with the arms of the city and two crests, R.F. Henri Louis is also the author, as is the facade of the retirement home. The city has 660 inhabitants in 2019.

Das Rathaus von Dun wurde 1927 erbaut. Das alte Rathaus wurde im Oktober 1918 während der Befreiungskämpfe zerstört. Der Dunois Henri Louis hat unter dem Balkon eine lange Girlande gemeißelt. Der Giebel ist mit dem Wappen der Stadt und zwei Wappen geschmückt, R. F. Henri Louis ist auch der Autor, ebenso wie die Fassade des Altersheims. Die Stadt hat 2019  660 Einwohner.

 

.

Ces obélisques ont été dressés, non par des gaulois, mais par des américains. Ils commémorent la marche de la 5ème division d’infanterie U.S. à travers la Lorraine, à l’automne 1918. Arrivée de Fort Logan, Texas, cette unité a combattu en Meurthe-et-Moselle, dans les Vosges, à Saint-Mihiel et en Argonne. 28 monuments ont été élevés dont 11 dans le canton de Dun. Ici, la 5ème Division a franchi la Meuse. Elle est appelée Red Diamond, à cause de son emblème, un grand losange rouge. Le Souvenir Français, parrain de la division, a restauré ces mémoriaux. On peut lire en anglais :Dun-sur-Meuse capturé le 5 novembre 1918, par le 2e bataillon du 61e régiment d’infanterie de la 5e U.S. division, commandé par le major A.N. Stark Jr.
Site d’un ponton renforcé à travers la Meuse, pour le passage des trains de munitions et de ravitaillement de la 5e U.S. division et du 3e corps d’armée U.S, construit par le 7e régiment du génie et les troupes associées, les 5 et 6 novembre 1918.
Des compagnies du 14e bataillon de mitrailleuses étaient associées aux bataillons d’infanterie de la 9e brigade lors de l’offensive Meuse-Argonne. Le bilan de la campagne est pour la division :Tués : 84 officiers et 1691 hommes ;Blessés : 310 officiers et 6982 hommes ; Disparus : 2 officiers et 254 hommes ; Prisonniers :60 hommes.

These obelisks were erected, not by Gauls, but by Americans. They commemorate the march of the 5th U.S. Infantry Division through Lorraine in the fall of 1918. Arriving from Fort Logan, Texas, this unit fought in Meurthe-et-Moselle, in the Vosges, at Saint-Mihiel and in Argonne. 28 monuments were erected, including 11 in the canton of Dun. Here the 5th Division crossed the Meuse. It is called Red Diamond, because of its emblem, a large red diamond. Le Souvenir Français, sponsor of the division, has restored these memorials. The balance of the campaign is for the division: Killed: 84 officers and 1691 men; Wounded: 310 officers and 6982 men; Missing: 2 officers and 254 men; Prisoners: 60 men.

Diese Obelisken wurden nicht von Galliern, sondern von Amerikanern errichtet. Sie erinnern an den Marsch der 5. US-Infanteriedivision durch Lothringen im Herbst 1918. Diese Einheit kam aus Fort Logan, Texas, und kämpfte in Meurthe-et-Moselle, in den Vogesen, bei Saint-Mihiel und in den Argonnen.

28 Denkmäler wurden errichtet, davon 11 im Kanton Dun. Hier überquerte die 5. Division die Maas. Wegen seines Emblems, einem großen roten Diamanten, wird er Red Diamond genannt. Le Souvenir Français, Sponsor der Division, hat diese Denkmäler restauriert. Es lautet auf Englisch: Dun-sur-Meuse erobert am 5. November 1918 durch das 2. Bataillon des 61. Infanterieregiments der 5. US-Division, kommandiert von Major A.N. Stark Jr. Standort eines verstärkten Pontons über die Maas für die Passage von Munition und Versorgungszügen der 5. US-Division und des 3. US-Armeekorps, gebaut vom 7. Pionierregiment und assoziierten Truppen, am 5. und 6. November 1918. Kompanien des 14. Maschinengewehrbataillons waren während der Maas-Argonnen-Offensive mit Infanteriebataillonen der 9. Brigade verbunden. Der Rest des Feldzugs ist für die Division: Tote: 84 Offiziere und 1691 Mann, Verwundete: 310 Offiziere und 6982 Mann; Vermisst: 2 Offiziere und 254 Mann; Gefangene: 60 Mann.

 

.

1664 hommes reposent ici. Ce sont surtout des blessés, ayant succombé dans l’hôpital installé à Dun, dès septembre 1914. 12000 soldats y furent soignés dans les trois mois suivants. Ils avaient participé aux combats du passage de la Meuse et en Argonne. Ils appartenaient à des unités dont les garnisons d’origine se situaient dans le Wurtemberg, le Bade, la Bavière, la Saxe, la Hesse, l’Alsace-Lorraine annexée et les provinces prussiennes. Trois tombes abritent des militaires de confession juive. La croix est remplacée par une pierre tombale. On peut y lire en hébreu:Ici est enterré x, que son âme soit gardée dans l’écrin des vivants.

1664 men rest here. They were mostly wounded, having succumbed in the hospital set up in Dun, from September 1914. 12,000 soldiers were treated there in the following three months. They belonged to units whose original garrisons were in Württemberg, Baden, Bavaria, Saxony, Hesse, annexed Alsace-Lorraine and the Prussian provinces. Three tombs house soldiers of the Jewish faith. The cross is replaced by a tombstone. It reads in Hebrew: Here is buried x, may his soul be kept in the casket of the living.

1664 Männer ruhen hier. Sie wurden hauptsächlich verwundet, nachdem sie in dem ab September 1914 in Dun eingerichteten Lazarett gestorben waren. Dort wurden in den folgenden 3 Monaten 12.000 Soldaten behandelt, die an den Kämpfen im Maasübergang und in den Argonnen teilgenommen hatten. Sie gehörten Einheiten an, deren ursprüngliche Garnisonen in Württemberg, Baden, Bayern, Sachsen, Hessen, im annektierten Elsass-Lothringen und in den preußischen Provinzen lagen. Drei Gräber beherbergen Soldaten jüdischen Glaubens. Das Kreuz wird durch einen Grabstein ersetzt. Es lautet auf Hebräisch: Hier ist x begraben, möge seine Seele im Sarg der Lebenden aufbewahrt werden.

 

.

Découvrez les vestiges des anciennes fortifications. La croix Saint-Gilles a été érigée en 1819, à l’emplacement de l’ancien prieuré des Minimes. En 1592, les moines décidèrent de s’installer à l’intérieur des remparts du Chastel, après l’incendie de leur couvent par le duc de Bouillon-Turenne.  La porte principale défensive de Milly permettait l’accès des chevaux et des chariots vers la ville haute. La porte était munie d’archères, meurtrières et bretèches, qui sont encore visibles aujourd’hui. Le scorpion, ou lanceur de flèche, était une pièce d’artillerie romaine inventée en 50 avant notre ère. Il est également connue sous le nom de baliste, quand il lançait des boulets. Cette arme précise et puissante était redoutée par les ennemis des Romains. Un tonnelon, engin de siège médiéval, a été installé par l’association « Dun-le-Chastel» en 2015. Cet engin comportait un bras qui s’élevait en hauteur. A l’extrémité de ce bras était installée une plate-forme, sur laquelle les archers se tenaient pour tirer au-dessus des remparts. La porte des chevaux fut construite en 1402, dans le but de créer un accès vers Dun-Bas. C’était un accès piétonnier ou chevée (qui signifie montée abrupte) Le terme « chevaux » est sans doute une déformation du pluriel de « chevée »

Discover the remains of the old fortifications. The Saint-Gilles cross was erected in 1819 on the site of the former Minimes priory. In 1592, the monks decided to settle inside the ramparts of Chastel, after the fire of their convent by the Duke of Bouillon-Turenne. Milly’s defensive main gate allowed access for horses and wagons to the upper town. The door was equipped with loopholes, loopholes and bretèches, which are still visible today. The scorpion or arrow thrower was a Roman artillery piece invented in 50 BC. It is also known as the ballista, when it threw cannonballs. This precise and powerful weapon was feared by the enemies of the Romans. A tonnelon, a medieval siege engine, was installed by the « Dun-le-Chastel » association in 2015. This engine had an arm that rose in height. At the end of this arm was installed a platform on which the archers stood to shoot above the ramparts. The horse gate was built in 1402, with the aim of creating access to Dun-Bas. It was a pedestrian access or chevée (which means steep climb) The term « horses » is probably a deformation of the plural of « chevée »

Entdecken Sie die Überreste der alten Befestigungsanlagen. Das Kreuz Saint-Gilles wurde 1819 auf dem Gelände des ehemaligen Priorats Minimes errichtet. 1592 beschlossen die Mönche, sich nach dem Brand ihres Klosters durch den Herzog von Bouillon-Turenne innerhalb der Stadtmauern von Chastel niederzulassen. Millys defensives Haupttor ermöglichte den Zugang für Pferde und Wagen zur Oberstadt. Die Tür war mit Schießscharten, Schießscharten und Bretèches ausgestattet, die noch heute sichtbar sind.Der Skorpion oder Pfeilwerfer war ein 50 v. Chr. erfundenes römisches Artilleriegeschütz. Es ist auch als Ballista bekannt, wenn es Kanonenkugeln warf. Diese präzise und mächtige Waffe wurde von den Feinden der Römer gefürchtet. Ein Tonnelon, eine mittelalterliche Belagerungsmaschine, wurde 2015 vom Verein „Dun-le-Chastel“ installiert. Diese Maschine hatte einen in die Höhe ragenden Arm. Am Ende dieses Arms war eine Plattform installiert, auf der die Bogenschützen standen, um über die Wälle zu schießen. Das Pferdetor wurde 1402 gebaut, um einen Zugang zu Dun-Bas zu schaffen. Es war ein Fußgängerzugang oder Chevée (was steilen Aufstieg bedeutet). Der Begriff « Pferde » ist wahrscheinlich eine Verformung des Plurals von « Chevée »

 

.

Construite en 1346, l’église de Dun est de style gothique rayonnant. Elle possède une nef de cinq travées encadrée de bas-côtés, un transept de deux travées et deux chapelles du XVe. Un vitrail de la Nativité, signé Lorin de Chartres, éclaire le maître-autel. Buffet d’orgue du XVIIe, retable avec un pélican, symbole du Christ et de son sacrifice, une chaire de style Louis XV constituent le décor de Notre-Dame. Le cimetière contiguë abrite les tombes du général et baron d’Empire Brice Renard, du médecin militaire Alexandre Renard, du peintre classique Hector Leroux, frère du curé de Dun, prix de Rome, habitué des salons parisiens, mort en 1900.

Built in 1346, the church of Dun is of radiant Gothic style. It has a five-bay nave framed by aisles, a two-bay transept and two 15th century chapels. A stained glass window of the Nativity, signed Lorin de Chartres, illuminates the high altar. 17th century organ case, altarpiece with a pelican, symbol of Christ and his sacrifice, a Louis XV style pulpit make up the decor of Notre-Dame. of the military doctor Alexandre Renard, of the classical painter Hector Leroux, brother of the parish priest of Dun, Prix de Rome, regular in Parisian salons, died in 1900.

Die 1346 erbaute Kirche von Dun ist von strahlendem gotischem Stil. Sie hat ein fünfjochiges, von Seitenschiffen eingerahmtes Kirchenschiff, ein zweijochiges Querschiff und zwei Kapellen aus dem 15. Jahrhundert. Ein Buntglasfenster der Geburt Christi, signiert von Lorin de Chartres, beleuchtet den Hochaltar. Orgelgehäuse aus dem 17. Jahrhundert, ein Altarbild mit einem Pelikan, Symbol für Christus und sein Opfer, eine Kanzel im Louis-XV-Stil bilden die Ausstattung von Notre-Dame, des Militärarztes Alexandre Renard, des klassischen Malers Hector Leroux, Bruder des Pfarrers of Dun, Prix de Rome, regelmäßig in Pariser Salons, gestorben 1900.

 

.

Vous ne pouvez manquer le sublime point de vue offert à cet endroit. Vous découvrez Dun posé sur le cours tranquille de la Meuse. Grâce à la table d’orientation, vous êtes renseignés sur les opérations de novembre 1918. On suit ainsi la progression des troupes américaines, dans leur passage pas si tranquille, du fleuve.

You cannot miss the sublime point of view offered at this place. You discover Dun resting on the quiet course of the Meuse. Thanks to the orientation table, you are informed about the operations of November 1918. We thus follow the progress of the American troops, in their not so quiet passage of the river.

Sie können die erhabene Aussicht, die an diesem Ort geboten wird, nicht übersehen. Sie entdecken Dun, das am ruhigen Lauf der Maas ruht. Dank der Orientierungstafeln sind Sie über die Operationen im November 1918 informiert. So verfolgen wir den Vormarsch der amerikanischen Truppen bei ihrer nicht so ruhigen Flusspassage.

 

.

A l’époque austrasienne, une ville s’éleva sur l’emplacement de l’antique station gallo-romaine. Vers 630, saint Wandrille, fils du gouverneur de Verdun, petit-fils de saint Arnould de Metz, après avoir suivi quelques temps la cour du roi Dagobert 1er, entra en religion et vint établir à Dun le prieuré  d’Hélisgaudium  (ou joie des saints) Cet humble prieuré prit le nom de Saint-Gilles. Il fut doté en 1094 par Wauthier de Dun, et devint le riche couvent des Minimes, jeté à bas en 1793. Très austères, les religieux Minimes portent une tunique de drap noir à larges manches, un court scapulaire avec un capuchon rond. La tunique et le scapulaire sont serrés par un cordon de laine noire à quatre nœuds. Ils symbolisent selon la règle de l’ordre, les 4 vœux : chasteté, pauvreté, obéissance, jeûne de carême.

During the Austrasian era, a town began to rise on the site of the ancient Gallo-Roman station. Around 630, Saint Wandrille, son of the governor of Verdun, grandson of Saint Arnould of Metz, after having followed the court of King Dagobert 1 for some time, entered into religion and came to establish the priory of Hélisgaudium in Dun (joy of the saints ) This humble priory took the name of Saint-Gilles. It was endowed in 1094 by Wauthier de Dun, and became the rich convent of the Minimes, thrown down in 1793. Very austere, the Minimes religious wear a tunic of black cloth with wide sleeves, a short scapular with a round hood. The tunic and the scapular are tightened by a cord of black wool with four knots. They symbolize according to the rule of the order, the 4 vows: chastity, poverty, obedience, fasting of Lent.

Während der austrasischen Ära entstand an der Stelle der antiken gallo-römischen Station eine Stadt. Um 630 trat der heilige Wandrille, Sohn des Gouverneurs von Verdun, Enkel des heiligen Arnould von Metz, nachdem er einige Zeit dem Hof ​​von König Dagobert I. gefolgt war, in die Religion ein und gründete das Priorat Hélisgaudium in Dun (Freude der Heiligen) Dieses bescheidene Priorat nahm den Namen Saint-Gilles an. Es wurde 1094 von Wauthier de Dun gestiftet und wurde zum reichen Kloster der Minimes, das 1793 niedergerissen wurde. Die Ordensleute der Minimes sind sehr streng und tragen eine Tunika aus schwarzem Stoff mit weiten Ärmeln, ein kurzes Skapulier mit einer runden Kapuze. Die Tunika und das Skapulier werden durch eine Kordel aus schwarzer Wolle mit vier Knoten festgezogen. Sie symbolisieren nach der Ordensregel die 4 Gelübde: Keuschheit, Armut, Gehorsam, Fasten der Fastenzeit.

retour carte circuit chouette balade