Montauville

Durée visite : 60 minutes
Moyen : Pédestre

Une vue générale de la commune de Montauville en Meurthe et Moselle

Des débris de tuiles et de briques en mosaïque attestent un village gallo-romain. Il était situé au-dessus de son implantation actuelle, le long de l’ancienne voie romaine de Pont-à-Mousson à Saint-Mihiel. Au Moyen Âge, le village était alternativement sous la domination des comtes de Bar et de couvents. Sa population se composait de bûcherons et de cultivateurs. Vigne et Houblon étaient cultivés. Montauville fut rayé de la carte au XVIIe siècle. La peste et la guerre de Trente Ans conjuguèrent leurs effets. Les habitants s’étaient réfugiés à Pont-à-Mousson. De nombreuses sources étaient situées sur la commune. Aussi y avait il autrefois un établissement d’hydrothérapie. Il fut abandonné au milieu du XIXe siècle. Montauville reste particulièrement marqué par la Première Guerre mondiale. Les offensives, puis la guerre des tranchées se déroulèrent au Bois-le-Prêtre. En septembre 1914, le lieutenant de Lattre de Tassigny fut bléssé a Montauville.

Debris of mosaic tiles and bricks attest to a Gallo-Roman village. It was located above its current settlement, along the ancient Roman road from Pont-à-Mousson to Saint-Mihiel. In the Middle Ages, the village was alternately under the domination of the counts of Bar and convents. Its population consisted of loggers and farmers. Vine and Hops were cultivated. Montauville was wiped off the map in the 17th century. The plague and the Thirty Years’ War combined their effects. The inhabitants had taken refuge in Pont-à-Mousson. Many sources were located in the town. Also there used to be a hydrotherapy establishment. It was abandoned in the middle of the 19th century. Montauville remains particularly marked by the First World War. The offensives, then the war in the trenches, took place in Bois-le-Prêtre. In September 1914, Lieutenant de Lattre de Tassigny was injured in Montauville.

Trümmer von Mosaikfliesen und Ziegeln zeugen von einem galloromanischen Dorf. Es befand sich oberhalb seiner heutigen Siedlung an der antiken Römerstraße von Pont-à-Mousson nach Saint-Mihiel. Im Mittelalter stand das Dorf abwechselnd unter der Herrschaft der Grafen von Bar und Klöstern. Die Bevölkerung bestand aus Holzfällern und Bauern. Wein und Hopfen wurden angebaut. Montauville wurde im 17. Jahrhundert von der Karte gestrichen. Die Pest und der Dreißigjährige Krieg verbanden ihre Auswirkungen. Die Einwohner hatten in Pont-à-Mousson Zuflucht gesucht. Viele Quellen befanden sich in der Stadt. Auch gab es früher eine Hydrotherapie-Einrichtung. Es wurde Mitte des 19. Jahrhunderts aufgegeben. Montauville ist nach wie vor besonders vom Ersten Weltkrieg geprägt. Die Offensiven, dann der Krieg in den Schützengräben, fanden in Bois-le-Prêtre statt. Im September 1914 wurde Leutnant de Lattre de Tassigny in Montauville verletzt.

Tranché au 1° de sinople au chef d’argent à trois lances d’or brochant sur le tout; Au 2° d’or à la bande de gueules chargée de trois alérions d’argent.

Le premier quartier évoque le bataille du Bois le Prêtre sur le territoire de Montauville. Les lances symbolisent l’arrêt de l’avancée ennemie grâce à la bravoure et au courage de l’armée française. Le second quartier indique que la commune est en terre Lorraine.

Sliced ​​1 ° Vert, a chief Argent with three lances Or debruising over the whole; To the 2 ° Or, a bend Gules charged with three alerions Argent.

The first district evokes the battle of Bois le Prêtre on the territory of Montauville. The spears symbolize the end of the enemy advance thanks to the bravery and courage of the French army. The second quarter indicates that the town is in Lorraine land.

1 ° Vert in Scheiben geschnitten, ein Hauptargument mit drei Lanzen oder über das Ganze schwächen; Zum 2 ° Or, eine Kurve Gules mit drei Alerionen Argent aufgeladen.

Der erste Bezirk erinnert an die Schlacht von Bois le Prêtre auf dem Gebiet von Montauville. Die Speere symbolisieren das Ende des feindlichen Vormarsches dank der Tapferkeit und des Mutes der französischen Armee. Das zweite Quartal zeigt, dass die Stadt in Lothringen liegt.

Les habitants et les habitantes de Montauville s’appellent les Montauvillois et les Montauvilloises.

The inhabitants of Montauville are called Montauvillois and Montauvilloises.

Die Einwohner von Montauville heißen Montauvillois und Montauvilloises.

Les points de visites

 

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La Nécropole Nationale de Montauville, dite Le Pétant, est composée de 2 parties. La partie haute a été créée en 1915 et aménagée entre 1920 et 1936. Elle accueille 5199 soldats français tombés au Bois le Prêtre. Les soldats allemands tombés dans le secteur reposent au cimetière de Thiaucourt-Regnieville. Rappelons que c’est ici que les combattants français mirent à l’abri la Croix des Carmes. Aujourd’hui, une simple croix de bois, réplique symbolique de la croix des combats de 1914 et 1915, évoque son souvenir. En 1935, un obélisque, planté sur un ossuaire de 962 soldats inconnus, a été inauguré. La partie basse accueille les corps de prisonniers de guerre, morts en captivité durant la Seconde Guerre mondiale, soit 8 200 Français, 105 Soviétiques, 12 Polonais. Les soldats inconnus sont répartis dans 4 ossuaires. Pour être précis, ajoutons que de 1948 à 1951, des corps de prisonniers de guerre, ramenés d’Allemagne et d’Autriche ont été rapatriés ici. En 1968, on a regroupé des corps exhumés de Meurthe-et-Moselle. En 1971, on a inhumé des corps de prisonniers de guerre 1939-45. Ils ont été rapatriés du camp disciplinaire de Rawa-Ruska en Ukraine. Au centre du cimetière se trouve un monument. Intitulé Sur la route de l’exil, il est dédié à la mémoire des combattants morts au loin. Ce monument est dû à l’architecte Jean Brossard et au sculpteur Maurice Saulo. Ce dernier était un ancien prisonnier de guerre. L’œuvre a été érigé en 1961. On y voit 3 soldats de 1940, défaits, accablés, marchant vers l’est en direction des camps de prisonniers, stalags et oflags. En arrivant par le bas, on remarque sur le côté gauche, un nombre important de tombes musulmanes parmi les prisonniers de guerre.

The National Necropolis of Montauville, known as Le Pétant, is made up of 2 parts. The upper part was created in 1915 and fitted out between 1920 and 1936. It accommodates 5,199 French soldiers who fell in Bois le Prêtre. German soldiers who fell in the area are resting in the Thiaucourt-Regnieville cemetery. Let us remember that it is here that the French fighters sheltered the Croix des Carmes. Today, a simple wooden cross, a symbolic replica of the cross of the battles of 1914 and 1915, evokes his memory. In 1935, an obelisk, planted on an ossuary of 962 unknown soldiers, was inaugurated. The lower part houses the bodies of prisoners of war, who died in captivity during the Second World War, ie 8,200 French, 105 Soviets, 12 Poles. The unknown soldiers are distributed in 4 ossuaries. To be precise, let us add that from 1948 to 1951, the bodies of prisoners of war brought back from Germany and Austria were repatriated here. In 1968, bodies exhumed from Meurthe-et-Moselle were gathered. In 1971, the bodies of prisoners of war 1939-45 were buried. They were repatriated from the Rawa-Ruska disciplinary camp in Ukraine. In the center of the cemetery is a monument. Entitled On the road to exile, it is dedicated to the memory of combatants who died far away. This monument is due to the architect Jean Brossard and the sculptor Maurice Saulo. The latter was a former prisoner of war. The work was erected in 1961. It shows 3 soldiers from 1940, defeated, overwhelmed, walking east towards the prison camps, stalags and oflags. Coming from the bottom, we notice on the left side, a large number of Muslim graves among the prisoners of war.

Die Nekropole von Montauville, bekannt als Le Pétant, besteht aus zwei Teilen. Der obere Teil wurde 1915 geschaffen und zwischen 1920 und 1936 eingerichtet. Er beherbergt 5.199 französische Soldaten, die in Bois le Prêtre gefallen sind. Deutsche Soldaten, die in der Gegend gefallen sind, ruhen auf dem Friedhof Thiaucourt-Regnieville. Denken wir daran, dass hier die französischen Kämpfer den Croix des Carmes beschützten. Heute erinnert ein einfaches Holzkreuz, eine symbolische Nachbildung des Kreuzes der Schlachten von 1914 und 1915, an ihn. 1935 wurde ein Obelisk eingeweiht, der auf einem Beinhaus von 962 unbekannten Soldaten gepflanzt war. Der untere Teil beherbergt die Leichen von Kriegsgefangenen, die während des Zweiten Weltkriegs in Gefangenschaft starben, dh 8.200 Franzosen, 105 Sowjets, 12 Polen. Die unbekannten Soldaten sind in 4 Beinhäusern verteilt. Um genau zu sein, fügen wir hinzu, dass von 1948 bis 1951 die aus Deutschland und Österreich zurückgebrachten Leichen von Kriegsgefangenen hierher zurückgeführt wurden. 1968 wurden aus Meurthe-et-Moselle exhumierte Leichen gesammelt. 1971 wurden die Leichen der Kriegsgefangenen 1939-45 begraben. Sie wurden aus dem Disziplinarlager Rawa-Ruska in der Ukraine zurückgeführt. In der Mitte des Friedhofs befindet sich ein Denkmal. Auf dem Weg ins Exil ist es der Erinnerung an weit entfernte Kombattanten gewidmet. Dieses Denkmal stammt vom Architekten Jean Brossard und dem Bildhauer Maurice Saulo. Letzterer war ein ehemaliger Kriegsgefangener. Das Werk wurde 1961 errichtet. Es zeigt 3 Soldaten aus dem Jahr 1940, die besiegt, überwältigt und nach Osten in Richtung der Gefangenenlager, Stalags und Oflags gingen. Von unten kommend sehen wir auf der linken Seite eine große Anzahl muslimischer Gräber unter den Kriegsgefangenen.

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Saint Hilarion est né près de Gaza vers 291 . C’est un disciple de Saint-Antoine et le fondateur de la vie monastique en Palestine. Il y eut beaucoup de disciples et on les appela Père Hilarion. Le dernier Père Hilarion a vécu au Bois le Prêtre vers 1830. Il n’a pas habité la maison forestière mais dans une grotte. Ces ermites avaient une vie très dure, ils couchaient par terre, ne portaient pas de souliers, même en hiver, et ne possédaient qu’un broc pour chevet. Ils mangeaient des fruits et légumes. Ces ermites étaient nombreux en Lorraine aux XVIIe et XVIIIe siècles.
La maison forestière fut construite en 1862. Elle est située au bord d’une source transformée en fontaine. D’après la légende, la source était située entre les premières lignes. Les Français et les Allemands conclurent une trêve. Celle-ci permettait à chaque camp de venir puiser de l’eau à la source, à des heures définies sans être inquiété par les tirs adverses. Ceci a, depuis, été démenti par les recherches. Il s’agissait d’une invention d’un journaliste de l’époque en mal de scoop. La fontaine du Père Hilarion n’a jamais été entre les lignes, malgré les nombreux combats dans le secteur. Un journal de tranchées fut édité ici. Son titre était Le Mouchoir. Parmi les très nombreuses publications accompagnant le combattant de première ligne, le Mouchoir se distingue, par le nombre de numéros publiés et la qualité de ses dessins. Fondé le 14 novembre 1915, il reçoit le nom d’un lieu-dit du Bois-le-Prêtre, pour la conquête duquel la 73e DI livre des combats acharnés. Le Mouchoir est l’organe de cette unité, qui prend part ensuite à la bataille de Verdun et à celle de la Marne, en 1918. La plupart des fondateurs du journal ne survivent pas à la guerre. L’artiste peintre Joseph Lesage, qui dessina toutes les couvertures, meurt quinze jours avant l’armistice. Entre censure et propagande, avec l’humour naïf, puis accusateur, qui le caractérise, ses soixante-deux numéros constituent un témoignage exceptionnel sur le soldat des tranchées, sur son état d’esprit et l’évolution de sa perception de ses épreuves. La maison, totalement détruite par les combats, a été reconstruite par des bénévoles.

Saint Hilarion was born near Gaza around 291. He is a disciple of Saint Anthony and the founder of monastic life in Palestine. There were many disciples and they were called Father Hilarion. The last Father Hilarion lived in Bois le Prêtre around 1830. He did not live in the forest house but in a cave. These hermits had a very hard life, they slept on the ground, did not wear shoes, even in winter, and only had a pitcher for bedside. They ate fruits and vegetables. These hermits were numerous in Lorraine in the 17th and 18th centuries.

The forest house was built in 1862. It is located at the edge of a source transformed into a fountain. According to legend, the source was located between the first lines. The French and the Germans concluded a truce. This allowed each camp to come and draw water from the source, at defined times without being disturbed by enemy fire. This has since been denied by research. It was an invention of a journalist at the time in search of the scoop. The Father Hilarion fountain has never been between the lines, despite the many fights in the area. A diary of the trenches was published here. Its title was Le Mouchoir. Among the many publications accompanying the front-line combatant, the Handkerchief stands out, by the number of issues published and the quality of its drawings. Founded on November 14, 1915, it received the name of a place called Bois-le-Prêtre, for the conquest of which the 73rd ID fought fierce battles. Le Mouchoir is the organ of this unit, which then took part in the Battle of Verdun and that of the Marne in 1918. Most of the newspaper’s founders did not survive the war. The painter Joseph Lesage, who designed all the covers, died two weeks before the armistice. Between censorship and propaganda, with the naive humor, then accusatory, which characterizes him, his sixty-two numbers constitute an exceptional testimony on the soldier of the trenches, on his state of mind and the evolution of his perception of his ordeals. The house, completely destroyed by the fighting, was rebuilt by volunteers.

Saint Hilarion wurde um 291 in der Nähe von Gaza geboren. Er ist ein Schüler des Heiligen Antonius und der Begründer des Klosterlebens in Palästina. Es gab viele Jünger und sie wurden Pater Hilarion genannt. Der letzte Pater Hilarion lebte um 1830 in Bois le Prêtre. Er lebte nicht im Waldhaus, sondern in einer Höhle. Diese Einsiedler hatten ein sehr hartes Leben, sie schliefen auf dem Boden, trugen auch im Winter keine Schuhe und hatten nur einen Krug fürs Bett. Sie aßen Obst und Gemüse. Diese Einsiedler waren im 17. und 18. Jahrhundert in Lothringen zahlreich.

Das Waldhaus wurde 1862 erbaut. Es befindet sich am Rande einer Quelle, die in einen Brunnen verwandelt wurde. Der Legende nach befand sich die Quelle zwischen den ersten Zeilen. Die Franzosen und die Deutschen schlossen einen Waffenstillstand. Dies ermöglichte es jedem Lager, zu definierten Zeiten Wasser aus der Quelle zu schöpfen, ohne durch feindliches Feuer gestört zu werden. Dies wurde seitdem von der Forschung bestritten. Es war eine Erfindung eines Journalisten der damaligen Zeit auf der Suche nach Schaufel. Der Pater-Hilarion-Brunnen war trotz der vielen Kämpfe in der Gegend nie zwischen den Linien. Ein Tagebuch der Gräben wurde hier veröffentlicht. Sein Titel war Le Mouchoir. Unter den zahlreichen Veröffentlichungen, die den Frontkämpfer begleiten, zeichnet sich das Taschentuch durch die Anzahl der veröffentlichten Ausgaben und die Qualität seiner Zeichnungen aus. Es wurde am 14. November 1915 gegründet und erhielt den Namen eines Ortes namens Bois-le-Prêtre, für dessen Eroberung die 73. ID heftige Schlachten führte. Le Mouchoir ist die Orgel dieser Einheit, die 1918 an der Schlacht von Verdun und der Marne teilnahm. Die meisten Gründer der Zeitung überlebten den Krieg nicht. Der Maler Joseph Lesage, der alle Cover entwarf, starb zwei Wochen vor dem Waffenstillstand. Zwischen Zensur und Propaganda, mit dem naiven Humor und der Anklage, die ihn auszeichnet, sind seine zweiundsechzig Zahlen ein außergewöhnliches Zeugnis für den Soldaten der Schützengräben, für seinen Geisteszustand und die Entwicklung seiner Wahrnehmung seiner Prüfungen. Das durch die Kämpfe vollständig zerstörte Haus wurde von Freiwilligen wieder aufgebaut.

 

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Située jusqu’au 7 juin 1915 dans les lignes, ce lieu a été le théâtre d’affrontements acharnés, de part et d’autre d’une croix en bois, appelée croix des Carmes. Tenue par les Allemands, la croix tomba aux mains des Français. Ils la déplacèrent dans la Nécropole nationale du Pétant pour la protéger. L’emplacement de la Croix des Carmes retomba aux mains des Allemands un mois plus tard. Le front se fixe pour trois ans dans ce secteur. La Croix des Carmes, au départ simple croix de bois, devint l’un des symboles des sanglants combats du Bois-le-Prêtre. Peu après la guerre, à quelques mètres près, elle regagna son lieu d’origine. Elle fut enchâssée dans le monument en pierre commémorant cette bataille. Il a été inauguré en septembre 1923, en présence de Raymond Poincaré. Le monument a été sculpté par Emile Bachelet. Victor Prouvé a également participé à sa construction. Il est constitué d’une grande croix, dont chacune des branches transversales est soutenu par un Poilu. L’un est habillé en uniforme du début de la guerre, et l’autre en tenue de la fin de la guerre.

Located until June 7, 1915 in the lines, this place was the scene of fierce clashes, on either side of a wooden cross, called the Carmelite cross. Held by the Germans, the cross fell into the hands of the French. They moved it to the National Necropolis of Pétant to protect it. The location of the Carmelite Cross fell back to the Germans a month later. The front is fixed for three years in this sector. The Carmelite Cross, initially a simple wooden cross, became one of the symbols of the bloody battles in Bois-le-Prêtre. Shortly after the war, within a few meters, she returned to her place of origin. It was enshrined in the stone monument commemorating this battle. It was inaugurated in September 1923, in the presence of Raymond Poincaré. The monument was sculpted by Emile Bachelet. Victor Prouvé also participated in its construction. It consists of a large cross, each of whose transverse branches is supported by a Poilu. One is dressed in early war uniform and the other is dressed in late war uniform.

Dieser Ort befand sich bis zum 7. Juni 1915 in den Reihen und war Schauplatz heftiger Zusammenstöße auf beiden Seiten eines Holzkreuzes, das als Karmeliterkreuz bezeichnet wird. Das von den Deutschen gehaltene Kreuz fiel in die Hände der Franzosen. Sie verlegten es in die Nekropole von Pétant, um es zu schützen. Die Lage des Karmelitenkreuzes fiel einen Monat später auf die Deutschen zurück. Die Front ist in diesem Bereich für drei Jahre festgelegt. Das Karmeliterkreuz, ursprünglich ein einfaches Holzkreuz, wurde zu einem der Symbole der blutigen Schlachten in Bois-le-Prêtre. Kurz nach dem Krieg kehrte sie innerhalb weniger Meter an ihren Herkunftsort zurück. Es wurde in dem Steinmonument zum Gedenken an diese Schlacht aufbewahrt und im September 1923 in Anwesenheit von Raymond Poincaré eingeweiht. Das Denkmal wurde von Emile Bachelet gestaltet. Victor Prouvé war ebenfalls an seinem Bau beteiligt. Es besteht aus einem großen Kreuz, dessen Queräste jeweils von einem Poilu getragen werden. Einer trägt eine frühe Kriegsuniform und der andere eine späte Kriegsuniform.

 

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Dans le jargon du Poilu, le terme de sape désigne trois types d’ouvrages.

  • Une galerie d’attaque creusée sous le no man’s land, pour approcher la tranchée ennemie à l’abri et en évitant les obstacles des réseaux de barbelés. Le débouché de la galerie est démasqué au dernier moment.
  • Une galerie creusée sous les lignes ennemies, pour y déposer une forte charge explosive de manière à anéantir ses défenses. C’est la guerre des mines.
  • Enfin, un abri souterrain creusé au fond de la tranchée, destiné au repos des hommes Il sert comme protection aux bombardements. C’est le cas dans ce lieu.

Au Bois-le-Prêtre, célèbre pour les combats qui s’y sont déroulés en 1915, on trouve encore de nombreux vestiges de la guerre de position. C’est dans les lignes allemandes que l’on peut voir plusieurs entrées de sapes. L’une porte un cartouche sur sa façade bétonnée. Il indique le nombre de soldats que cette sape pouvait abriter, en situation normale ou le double serrés. De nos jours encore les sapes ont leur utilité. Elles peuvent servir de refuge à la faune sauvage.

In the jargon of Poilu, the term sape designates three types of works.

  • An attack gallery dug under the no man’s land, to approach the enemy trenches under cover and avoiding the obstacles of barbed wire networks. The outlet of the gallery is unmasked at the last moment.
  • A gallery dug under the enemy lines, to deposit a strong explosive charge so as to destroy its defenses. It is mine warfare.
  • Finally, an underground shelter dug at the bottom of the trench, intended for the rest of the men. It serves as protection against bombardments. This is the case in this place.

In Bois-le-Prêtre, famous for the fighting that took place there in 1915, there are still many vestiges of the war of position. It is in the German lines that we can see several entryways. One carries a cartouche on its concrete facade. It indicates the number of soldiers that this undermine could shelter, in normal situation or the double tight. Even today, saps are useful. They can serve as a refuge for wildlife.

Im Jargon von Poilu bezeichnet der Begriff Sape drei Arten von Werken.

  • Eine Angriffsgalerie, die unter dem Niemandsland gegraben wurde, um sich den feindlichen Gräben unter Deckung zu nähern und den Hindernissen von Stacheldrahtnetzen auszuweichen. Der Ausgang der Galerie wird im letzten Moment entlarvt.
  • Eine Galerie, die unter den feindlichen Linien gegraben wurde, um eine starke Sprengladung abzulegen und ihre Verteidigung zu zerstören. Es ist mein Krieg.
  • Schließlich wurde am Boden des Grabens ein unterirdischer Unterschlupf gegraben, der für den Rest der Männer bestimmt ist. Er dient als Schutz vor Bombardierungen. Dies ist an dieser Stelle der Fall.

In Bois-le-Prêtre, berühmt für die Kämpfe, die dort 1915 stattfanden, gibt es noch viele Spuren des Stellungskrieges. In den deutschen Linien sehen wir mehrere Eingänge. Man trägt eine Kartusche an der Betonfassade. Es gibt die Anzahl der Soldaten an, die diese Untergrabung in normaler Situation oder in doppelter Situation schützen könnte. Noch heute sind Saps nützlich. Sie können als Zuflucht für wild lebende Tiere dienen.

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