Montmédy

Durée visite : 120 minutes
Moyen : Pédestre

Une vue générale de la commune de Montmédy en Meuse

Montmédy est mentionné pour la première fois en 634. Le comte de Chiny y élève en 1220 un château fort, le château de Mady, qui donnera son nom à la ville. En 1285, dans la plaine voisine de Chauvency-le-Château, Louis de Looz, comte de Chiny, offre des fêtes mémorables avec joutes et tournois. Y participent plus de 500 chevaliers venus de proches et de lointaines régions. Le chroniqueur Jacques Bretel raconte ces journées dans Le Tournoi de Chauvency. Après être passée aux ducs de Luxembourg puis aux Pays-Bas bourguignons d’abord, puis espagnols, elle est rattachée à la France par le traité des Pyrénées en 1659. La ville, défendue par Jean V d’Allamont, est investie en juin 1657. Elle est conquise, en présence du jeune Louis XIV et de Mazarin, en août 1657 par Vauban, qui dirige là son premier siège. En 1791, lors de sa fuite, le roi Louis XVI était attendu à Montmédy. En 1870, violemment bombardée, elle capitule le 14 décembre. Pendant la Première Guerre mondiale, Montmédy est une plaque tournante de l’armée allemande pour l’approvisionnement du front de Verdun. La Reichwehr utilise la ligne du chemin de fer de Montmédy à Verdun, ouverte juste avant le début des hostilités. Le 7 septembre 1916, le Kronprinz y reçoit le feld-maréchal Hindenburg et le général Ludendorff, nouveaux commandants du Front Ouest. Entre 1928 et 1940, Montmédy accueille plusieurs ouvrages de la ligne Maginot.177 blockhaus et 36 tourelles, sept casemates, quinze maisons fortes, batteries de 155 au sud-est de Montmédy, sept PC et quatre observatoires sont installés.

Montmédy is mentioned for the first time in 634. The count of Chiny built there in 1220 a fortified castle, the castle of Mady, which gave its name to the city. In 1285, in the neighboring plain of Chauvency-le-Château, Louis de Looz, count of Chiny, offered memorable parties with games and tournaments. More than 500 knights from near and far are participating. The chronicler Jacques Bretel recounts these days in Le Tournoi de Chauvency. After having passed to the Dukes of Luxembourg then to the Burgundian Netherlands first, then to Spain, it was attached to France by the Treaty of the Pyrenees in 1659. The city, defended by Jean V d’Allamont, was invested in June 1657. It was conquered, in the presence of young Louis XIV and Mazarin, in August 1657 by Vauban, who directed his first seat there. In 1791, during his flight, King Louis XVI was expected in Montmédy. In 1870, violently bombed, it capitulated on December 14. During the First World War, Montmédy was a hub for the German army to supply the Verdun front. The Reichwehr uses the railway line from Montmédy to Verdun, open just before the start of hostilities. On September 7, 1916, the Kronprinz received Field Marshal Hindenburg and General Ludendorff, new commanders of the Western Front. Between 1928 and 1940, Montmédy hosted several works of the Maginot line. 177 blockhouses and 36 turrets, seven casemates, fifteen fortified houses, 155 L 77 batteries to the south-east of Montmédy, seven PC and four observatories were installed.

Montmédy wird erstmals 634 erwähnt. Der Graf von Chiny baute dort 1220 eine befestigte Burg, die Burg von Mady, die der Stadt ihren Namen gab. Im Jahr 1285 bot Louis de Looz, Graf von Chiny, in der benachbarten Ebene von Chauvency-le-Château unvergessliche Partys mit Spielen und Turnieren an. Mehr als 500 Ritter aus nah und fern nehmen teil. Der Chronist Jacques Bretel erzählt diese Tage in Le Tournoi de Chauvency. Nachdem es an die Herzöge von Luxemburg, dann zuerst an die burgundischen Niederlande und dann an Spanien übergegangen war, wurde es 1659 durch den Pyrenäenvertrag an Frankreich angeschlossen. Die von Jean V d’Allamont verteidigte Stadt wurde im Juni 1657 investiert. Sie wurde im August 1657 in Anwesenheit des jungen Ludwig XIV. Und Mazarins von Vauban erobert, der dort seinen ersten Sitz leitete. Während seiner Flucht wurde König Ludwig XVI. 1791 in Montmédy erwartet. 1870 kapitulierte es gewaltsam und kapitulierte am 14. Dezember. Während des Ersten Weltkriegs war Montmédy eine Drehscheibe für die deutsche Armee, um die Verdun-Front zu versorgen. Die Reichwehr nutzt die kurz vor Beginn der Feindseligkeiten geöffnete Eisenbahnlinie von Montmédy nach Verdun. Am 7. September 1916 empfingen die Kronprinz Feldmarschall Hindenburg und General Ludendorff, neue Kommandeure der Westfront. Zwischen 1928 und 1940 waren in Montmédy mehrere Werke der Maginot-Linie untergebracht. 177 Blockhäuser und 36 Türme, sieben Kasematten, fünfzehn befestigte Häuser, 155 L 77 Batterien südöstlich von Montmédy, sieben PCs und vier Observatorien wurden installiert.

D’azur à une forteresse d’or bâtie sur une montagne de sinople, chargée en pointe d’un écusson d’or couronné de même et surchargé d’un lion de sable.

Blason attribué à Montmédy, au minimum en 1696.

Coat of arms attributed to Montmédy, at least in 1696.

Zumindest 1696 Montmédy zugeschriebenes Wappen.

Les habitants de Montmédy s’appellent les Montmédiens et les Montmédiennes.

The inhabitants of Montmédy are called the Montmédiens and the Montmédiennes.

Die Einwohner von Montmédy heißen Montmédiens und Montmédiennes.

Les points de visites

 

 

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Le cimetière militaire allemand abrite 2516 soldats allemands et 303 d’autres nationalités. On note par exemple la présence de 4 victimes civiles belges. On trouve des tombes individuelles de soldats français et russes, surmontées de croix blanches. Ces russes appartenaient à des unités envoyées par le tsar à ses alliés. Ils furent mis à l’écart après la Révolution de février 17. Des italiens reposent dans une tombe commune, prés de trois britanniques. Dés 1914, des volontaires italiens combattent sous les ordres du petit-fils de Garibaldi. Ce dernier s’était engagé en 1870 au côté de la France. Cette unité se bat en Argonne en décembre 1914. L’Italie n’entrera en guerre qu’en 1915. Le IIe corps italien se déploie en avril 1918 et atteint la Meuse en novembre. Le monument central porte la double inscription, Fürs Vaterland et Pour la Patrie.

The German military cemetery is home to 2,516 German soldiers and 303 of other nationalities. We note for example the presence of 4 Belgian civilian victims. There are individual graves of French and Russian soldiers, surmounted by white crosses. These Russians belonged to units sent by the Tsar to his allies. They were put aside after the Revolution of February 17. Italians lie in a common grave, near three British. From 1914, Italian volunteers fight under the orders of Garibaldi’s grandson. The last was engaged in 1870 on the side of France. This unit fought in Argonne in December 1914. Italy did not enter the war until 1915. The II Italian Corps was deployed in April 1918 and reached the Meuse in November. The central monument bears the double inscription, Fürs Vaterland and Pour la Patrie.

Auf dem deutschen Militärfriedhof befinden sich 2.516 deutsche Soldaten und 303 anderer Nationalitäten. Wir stellen zum Beispiel die Anwesenheit von 4 belgischen zivilen Opfern fest. Es gibt einzelne Gräber französischer und russischer Soldaten, die von weißen Kreuzen überragt werden. Diese Russen gehörten zu Einheiten, die der Zar an seine Verbündeten sandte. Sie wurden nach der Revolution vom 17. Februar beiseite gelegt. Italiener liegen in einem gemeinsamen Grab in der Nähe von drei Briten. Ab 1914 kämpfen italienische Freiwillige auf Befehl von Garibaldis Enkel. Der letzte war 1870 neben Frankreich verlobt. Diese Einheit kämpfte im Dezember 1914 in Argonne. Italien trat erst 1915 in den Krieg ein. Das II. Italienische Korps wurde im April 1918 eingesetzt und erreichte die Maas im November. Das zentrale Denkmal trägt die doppelte Inschrift Fürs Vaterland und Pour la Patrie.

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L’église saint-Bernard est construite en 1672. C’est le seul lieu de culte de Montmédy-bas avec la chapelle saint-Michel. L’abbé d’Orval, Charles de Bentzeradt, participe à son édification. Ce qui explique la dédicace à saint-Bernard, fondateur des cisterciens. En 1729, elle est agrandie en raison de l’augmentation de la population. C’est un bâtiment sobre, enserré dans les habitations de la rue Mabille.

The Saint-Bernard church was built in 1672. It is the only place of worship in Montmédy-bas with the Saint-Michel chapel. The abbot of Orval, Charles de Bentzeradt, takes part in its construction. This explains the dedication to Saint Bernard, founder of the Cistercians. In 1729, it was enlarged due to the increase in population. It is a sober building, enclosed in the dwellings of the rue Mabille.

Die Saint-Bernard-Kirche wurde 1672 erbaut. Sie ist die einzige Kultstätte in Montmédy-bas mit der Saint-Michel-Kapelle. Der Abt von Orval, Charles de Bentzeradt, beteiligt sich an seinem Bau. Dies erklärt die Widmung an Bernhardiner, den Gründer der Zisterzienser. 1729 wurde es aufgrund des Bevölkerungswachstums erweitert. Es ist ein nüchternes Gebäude, das in den Wohnungen der Rue Mabille eingeschlossen ist.

 

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Cette échauguette est un vestige de l’enceinte fortifiée, établie en 1681 par Vauban. Celle-ci contourne la Chiers, et remonte la rue de la 2e DB. Longue de 1230 m, elle encerclait la ville basse. Construite en encorbellement, l’échauguette abritait un guetteur, avec un champ de vision de 270 degrés.

This watchtower is a vestige of the fortified enclosure, established in 1681 by Vauban. It bypasses the Chiers, and goes up the rue de la 2e DB. 1230 m long, it encircled the lower town. Built in a corbelled structure, the watchtower housed a lookout, with a field of vision of 270 degrees.

Dieser Wachturm ist ein Überbleibsel des 1681 von Vauban errichteten befestigten Geheges. Es umgeht die Chiers und geht die Rue de la 2e DB hinauf. 1230 m lang umgab es die Unterstadt. Der Wachturm war in einer Konsolenstruktur erbaut und beherbergte einen Aussichtspunkt mit einem Sichtfeld von 270 Grad.

 

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Le superbe musée de la Fortification présente les sites et les édifices fortifiés meusiens de la Préhistoire au XVIIIe siècle. La région a toujours été confrontée aux vicissitudes de l’Histoire, qui ont contraint la population à se défendre. Elle conserve les traces des nombreux systèmes de défense imaginés depuis 5000 ans : oppidum romain, enceintes urbaines et églises fortifiées médiévales, fortifications modernes. Comprendre les stratégies offensives et défensives, définir un bastion, c’est ce que propose le musée à travers un passionnant ensemble de cartes, de maquettes, de reconstitutions et de photographies.

The superb Fortification Museum presents the sites and fortified buildings of Meuse from prehistoric times to the 18th century. The region has always been confronted with the vicissitudes of history, which have forced the population to defend themselves. It retains the traces of the many defense systems imagined for 5,000 years: Roman oppidum, urban walls and medieval fortified churches, modern fortifications. Understanding offensive and defensive strategies, defining a stronghold, this is what the museum offers through a fascinating collection of maps, models, reconstructions and photographs.

Das prächtige Festungsmuseum zeigt die Stätten und befestigten Gebäude der Maas von der Vorgeschichte bis zum 18. Jahrhundert. Die Region war immer mit den Wechselfällen der Geschichte konfrontiert, die die Bevölkerung gezwungen haben, sich zu verteidigen. Es bewahrt Spuren der vielen Verteidigungssysteme, die seit 5.000 Jahren vorgestellt wurden: römisches Oppidum, Stadtmauern und mittelalterliche befestigte Kirchen, moderne Befestigungen. Das Museum versteht offensive und defensive Strategien und definiert eine Festung. Dies bietet das faszinierende Set an Karten, Modellen, Rekonstruktionen und Fotografien.

 

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L’église saint-Martin date de 1756. Elle fut financée en grande partie par l’abbaye cistercienne d’Orval. On peut ainsi distinguer sur sa façade les vestiges du blason de l’abbé Albert de Meuldre, martelé à la Révolution. La cloche, l’une des 50 en Meuse à avoir été fondue avant 1789 , date de 1558. L’édifice abrite une adoration des bergers peinte au XVIIe siècle, et d’inspiration flamande. On découvre aussi une Vierge à l’enfant en pierre polychrome. Datant du XIVe, elle est d’origine inconnue. Ce sont les allemands qui l’apportèrent pendant la Grande Guerre. Admirez aussi le très beau maître-autel en marbre, avec ses six colonnes galbées, de style corinthien. Il est du XVIIIe siècle.

The Saint-Martin church dates from 1756. It was financed in large part by the Cistercian abbey of Orval. One can thus distinguish on its facade the vestiges of the blazon of the abbot Albert de Meuldre, hammered at the Revolution. The bell, one of the 50 in Meuse to have been cast before 1789, dates from 1558. The building houses an adoration of the shepherds painted in the 17th century, and of Flemish inspiration. We also discover a Madonna and Child in polychrome stone. Dating from the 14th century, it is of unknown origin. It was the Germans who brought it during the Great War. Also admire the very beautiful marble high altar, with its six curved columns, Corinthian style. It is from the 18th century.

Die Saint-Martin-Kirche stammt aus dem Jahr 1756. Sie wurde zum großen Teil von der Zisterzienserabtei von Orval finanziert. Man kann also an seiner Fassade die Überreste des Wappenschildes des Abtes Albert de Meuldre erkennen, das bei der Revolution gehämmert wurde. Die Glocke, eine der 50 in Maas, die vor 1789 geschmolzen wurde, stammt aus dem Jahr 1558. Das Gebäude beherbergt eine Anbetung der im 17. Jahrhundert gemalten Hirten und flämischer Inspiration. Wir entdecken auch eine Madonna und ein Kind aus polychromem Stein. Es stammt aus dem 14. Jahrhundert und ist unbekannter Herkunft. Es waren die Deutschen, die es während des Ersten Weltkriegs gebracht haben. Bewundern Sie auch den sehr schönen Marmor-Hochaltar mit seinen sechs geschwungenen Säulen im korinthischen Stil. Es ist aus dem 18. Jahrhundert.

 

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Montmédy est une place forte depuis le XIIIe siècle. A partir de 1550, Charles Quint et son fils Philippe II font bâtir la plus grande partie des fortifications actuelles. En 1657, 736 défenseurs font face pendant 57 jours à 25000 français, sous les yeux de Louis XIV. Après la reddition, Vauban modifie les remparts, creuse des fossés et fait ceinturer Montmédy-bas. Trois portes sont fortifiées en 1681. Après 1874, Séré de Rivière modernise la citadelle. Celle-ci est gravement endommagée en 1870 et 1914. Parcourez cette étonnant édifice, et découvrez ses équipements qui, au fil du temps, l’adaptèrent aux progrès de l’offensive. Visitez la double caponnière et le pont-levis principal du XVIe, le chemin couvert du début XVIIIe et les poudrières de 1880. Et beaucoup d’autres choses encore.

Montmédy has been a stronghold since the 13th century. From 1550, Charles Quint and his son Philippe II had most of the current fortifications built. In 1657, 736 defenders face 25,000 French people for 57 days, under the eyes of Louis XIV. After the surrender, Vauban modified the ramparts, dug ditches and had Montmédy-bas surrounded. Three gates were fortified in 1681. After 1874, Séré de Rivière modernized the citadel. This was seriously damaged in 1870 and 1914. Walk through this astonishing edifice, and discover its equipment which, over time, adapted it to the progress of the offensive. Visit the double caponier and the main drawbridge from the 16th century, the covered path from the early 18th century and the powder magazines from 1880. And much more.

Montmédy ist seit dem 13. Jahrhundert eine Hochburg. Ab 1550 ließen Charles Quint und sein Sohn Philippe II. Die meisten der heutigen Befestigungen bauen. Im Jahr 1657 stehen 736 Verteidiger unter den Augen Ludwigs XIV. 57 Tage lang 25.000 Franzosen gegenüber. Nach der Kapitulation modifizierte Vauban die Stadtmauern, grub Gräben und ließ Montmédy-bas umzingeln. 1681 wurden drei Tore befestigt. Nach 1874 modernisierte Séré de Rivière die Zitadelle. Dies wurde 1870 und 1914 schwer beschädigt. Gehen Sie durch dieses erstaunliche Gebäude und entdecken Sie seine Ausrüstung, die es im Laufe der Zeit an den Fortschritt der Offensive anpasste. Besuchen Sie den Doppelkaponier und die Hauptzugbrücke aus dem 16. Jahrhundert, den überdachten Weg aus dem frühen 18. Jahrhundert und die Pulvermagazine aus dem Jahr 1880. Und vieles mehr.

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