Bassing

Durée visite : 20 minutes
Moyen : Pédestre

Le monument à Bechamp à Bassing en Moselle

Le village, alors rattaché à la châtellenie lorraine de Dieuze, est mentionné pour la première fois dans un document daté de 1257, sous le nom de Bessingen. Autour de 1594, Bassing appartient à la Seigneurie du Marimont-lès-Bénestroff. À partir du XVIIe siècle jusqu’à la Révolution,il abrite un couvent de minimes. En 2010, l’INRAP a découvert à Bassing une résidence aristocratique gauloise, avec un trésor de 1165 monnaies gauloises, frappées entre -60 et -20, et de nombreuses armes celtes et romaines. Ce trésor est composé principalement de quinaires ou monnaies d’argent, accompagnées de trois pièces d’or et de 51 pièces de cuivre. Le même site livra 123 fibules qui sont des agrafes, généralement en métal, qui servent à fixer les extrémités d’un vêtement. Dans cette histoire de trésor, il y a un fait intéressant à retenir. Une légende locale prétendait qu’un trésor se trouvait sur le site même où il fut découvert! Probablement le résultat de découvertes isolées dans les labours au cours des siècles passés.

The village, then attached to the Lorraine chatellenie of Dieuze, is mentioned for the first time in a document dated 1257, under the name of Bessingen. Around 1594, Bassing belonged to the Seigneurie du Marimont-lès-Bénestroff. From the 17th century until the Revolution, it housed a convent of minimes. In 2010, INRAP discovered a Gallic aristocratic residence in Bassing, with a treasure of 1165 Gallic coins, minted between -60 and -20, and numerous Celtic and Roman weapons. This treasure is composed mainly of quinaires or silver coins, accompanied by three gold coins and 51 copper coins. The same site delivered 123 fibulae which are staples, usually made of metal, used to secure the ends of a garment. In this story of treasure, there is an interesting fact to remember. A local legend claimed that there was a treasure at the very site where it was discovered! Probably the result of isolated discoveries in plowing over centuries past.

Das Dorf, das damals der lothringischen Chatellenie von Dieuze angegliedert war, wird erstmals in einem Dokument von 1257 unter dem Namen Bessingen erwähnt. Um 1594 gehörte Bassing zur Seigneurie du Marimont-lès-Bénestroff. Vom 17. Jahrhundert bis zur Revolution war hier ein Kloster der Minimen untergebracht. Im Jahr 2010 entdeckte INRAP eine gallische Adelsresidenz in Bassing mit einem Schatz von 1165 gallischen Münzen, die zwischen -60 und -20 geprägt wurden, und zahlreichen keltischen und römischen Waffen. Dieser Schatz besteht hauptsächlich aus Quinaires oder Silbermünzen, begleitet von drei Goldmünzen und 51 Kupfermünzen. Die gleiche Stelle lieferte 123 Fibeln, bei denen es sich um Klammern handelt, die normalerweise aus Metall bestehen und zur Sicherung der Enden eines Kleidungsstücks verwendet werden. In dieser Schatzgeschichte gibt es eine interessante Tatsache, an die man sich erinnern muss. Eine lokale Legende behauptete, dass es genau an der Stelle, an der er entdeckt wurde, einen Schatz gab! Wahrscheinlich das Ergebnis isolierter Entdeckungen beim Pflügen in den vergangenen Jahrhunderten.

Parti de gueules à trois bandes courbées d’argent et d’argent à la fasce de gueules une lance d’or brochant sur le parti.

Armes de Dieuze et de Marimont, châtellenies dont dépendit Bassing, avec la lance de saint Maurice, patron. Les rochers du blason figurent les sept roches qui s’élèvent au nord de la ville et constituent un site assez remarquable. La devise illustre la fidélité des habitants a leur duc. Elle se voulait aussi inébranlable que les rochers du blason. La légende nous indique que la ville de Godincourt était menacée par sept rochers. Le roi Michel baptisa Godincourt Saint Michel et les rochers s’arrêtèrent dans leur course. En réalité la ville doit son origine a un monastère dédié à Saint Michel qui, par altération, devint Saint Mihiel. La ville était le siège des Etats Généraux du Barrois appelés  » Les Grands Jours de Saint Mihiel « . Cette assemblée de la noblesse du pays se réunissait quatre fois l’an. Saint Mihiel est titulaire de la Croix de Guerre 14 18.

Party Gules with three curved bands of Argent and Argent to the fess Gules a gold lance debruising on the party.

Arms of Dieuze and Marimont, châtellenies on which Bassing depended, with the lance of Saint Maurice, patron. The rocks of the coat of arms represent the seven rocks which rise to the north of the city and constitute a rather remarkable site. The motto illustrates the loyalty of the inhabitants to their duke. She wanted to be as unshakable as the rocks of the coat of arms. The legend tells us that the town of Godincourt was threatened by seven rocks. King Michel baptized Godincourt Saint Michel and the rocks stopped in their course. In reality the city owes its origin to a monastery dedicated to Saint Michael who, by alteration, became Saint Mihiel. The city was the seat of the Estates General of Barrois called « The Great Days of Saint Mihiel ». This assembly of the country’s nobility met four times a year. Saint Mihiel holds the Croix de Guerre 14 18.

Party Gules mit drei gebogenen Bändern von Argent und Argent zum Fess Gules eine goldene Lanze, die auf der Party debruiert.

Waffen von Dieuze und Marimont, Châtellenies, von denen Bassing abhing, mit der Lanze des Schutzpatrons Saint Maurice. Die Felsen des Wappens stellen die sieben Felsen dar, die sich nördlich der Stadt erheben und einen bemerkenswerten Ort darstellen. Das Motto zeigt die Loyalität der Einwohner gegenüber ihrem Herzog. Sie wollte so unerschütterlich sein wie die Felsen des Wappens. Die Legende erzählt, dass die Stadt Godincourt von sieben Felsen bedroht war. König Michel taufte Godincourt Saint Michel und die Felsen hielten in ihrem Lauf an. In Wirklichkeit verdankt die Stadt ihren Ursprung einem Kloster, das dem heiligen Michael gewidmet ist, der durch Änderung zum heiligen Mihiel wurde. Die Stadt war der Sitz der Generalstände von Barrois, genannt « Die großen Tage des Heiligen Mihiel ». Diese Versammlung des Adels des Landes trat viermal im Jahr zusammen. Saint Mihiel hält den Croix de Guerre 14 18.

Les ouérés = les taureaux.

Au figuré, on dit d’un homme robuste dont la taille annonce la force musculaire et qui est, en même temps, opiniâtre et ne veut pas démordre de ses idées et volontés : c’est un taureau.

Réf. Listes de MM. E. M. et J. A.

Les ouérés = the bulls.

Figuratively, we say of a robust man whose size announces muscular strength and who is, at the same time, obstinate and does not want to give up his ideas and wills: he is a bull.

Ref. Lists of MM. E. M. and J. A.

Les ouérés = die Bullen.

Im übertragenen Sinne sagen wir von einem robusten Mann, dessen Größe Muskelkraft ankündigt und der gleichzeitig hartnäckig ist und seine Ideen und Willen nicht aufgeben will: Er ist ein Bulle.

Ref. Listen von MM. E. M. und J. A.

Les points de visites

 

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Pierre Jacques Antoine Béchamp, né le 15 octobre 1816 à Bassing  et mort le 15 avril 1908 à Paris. Il est médecin, chimiste et pharmacien français, auteur d’une théorie sur les microzymas. À la suite de travaux expérimentaux et d’observations, il revendique son travail sur les cellules animales ou végétales. Elles seraient constituées de petites particules capables, sous certaines conditions, d’évoluer pour former des bactéries. Ces dernières continueraient à vivre après la mort de la cellule dont elles proviendraient. Béchamp appela ces petits éléments autonomes microzymas. Béchamp fut contemporain de Louis Pasteur. Il accuse, ce dernier d’avoir repris ses propres théories en dénaturant leur sens profond. Il l’accuse d’avoir ainsi orienté la médecine dans une forme d’impasse. Il ne craint pas d’affirmer en réponse à un collègue, le docteur Vitteaut : « Je suis le précurseur de Pasteur, exactement comme le volé est le précurseur de la fortune du voleur, heureux et insolent qui le nargue et le calomnie ».

Pierre Jacques Antoine Béchamp, born October 15, 1816 in Bassing and died April 15, 1908 in Paris. He is a French doctor, chemist and pharmacist, author of a theory on microzymas. Following experimental work and observations, he claims his work on animal or plant cells. They are made up of small particles capable, under certain conditions, of evolving to form bacteria. The latter would continue to live after the death of the cell from which they came. Béchamp called these small autonomous elements microzymas. Béchamp was a contemporary of Louis Pasteur. He accuses the latter of having taken up his own theories by distorting their deep meaning. He accuses him of having thus directed medicine into a form of impasse. He is not afraid to say in response to a colleague, Doctor Vitteaut: « I am the precursor of Pasteur, exactly as the robbed is the precursor of the fortune of the thief, happy and insolent who taunts and slanders him ».

Pierre Jacques Antoine Béchamp, geboren am 15. Oktober 1816 in Bassing und gestorben am 15. April 1908 in Paris. Er ist ein französischer Arzt, Chemiker und Apotheker, Autor einer Theorie über Mikroenzyme. Nach experimentellen Arbeiten und Beobachtungen behauptet er seine Arbeit an tierischen oder pflanzlichen Zellen. Sie bestehen aus kleinen Partikeln, die sich unter bestimmten Bedingungen zur Bildung von Bakterien entwickeln können. Letztere würden nach dem Tod der Zelle, aus der sie stammten, weiterleben. Béchamp nannte diese kleinen autonomen Elemente Mikroenzyme. Béchamp war ein Zeitgenosse von Louis Pasteur. Er beschuldigt letztere, seine eigenen Theorien aufgegriffen zu haben, indem er ihre tiefe Bedeutung verzerrte. Er beschuldigt ihn, die Medizin auf diese Weise in eine Sackgasse geführt zu haben. Er hat keine Angst, als Antwort auf einen Kollegen, Doktor Vitteaut, zu sagen: « Ich bin der Vorläufer von Pasteur, genau wie der Beraubte der Vorläufer des Vermögens des Diebes ist, glücklich und frech, der ihn verspottet und verleumdet. »

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Les détenteurs des maisons fortes ont cherché à imiter les châteaux. Ils n’en reprenaient que les éléments les plus significatifs et les plus chargés de symboles, comme la tour et la salle. Le bâtiment présente une organisation dans l’espace calquée sur le château, avec ses espaces dédiés à la vie privée camera, ses lieux de sociabilité aula et ceux dédiés à la pratique de la religion capella. Elle traduit l’identité de son possesseur, son niveau de richesse, ses besoins et son goût, son statut et son rôle dans la société médiévale.

La maison forte, en plus de l’image de force et de domination, ne néglige pas pour autant l’aspect esthétique. Un soin est apporté aux aménagements extérieurs, à l’organisation intérieure et à la présence de nombreux décors peints. Du point de vue défensif, les maisons fortes doivent pouvoir résister quelques heures à l’assaut d’une petite troupe. La maison forte de Bassing dépendait de l’évêché de Metz au XIVe siècle, et de la famille d’Oriocourt au XVe siècle.

Holders of fortified houses sought to imitate castles. They only included the most significant and symbolic elements, such as the tower and the hall. The building presents an organization in space modeled on the castle, with its spaces dedicated to camera privacy, its places of sociability aula and those dedicated to the practice of the capella religion. It reflects the identity of its owner, his level of wealth, his needs and his taste, his status and his role in medieval society.

The strong house, in addition to the image of strength and domination, does not neglect the aesthetic aspect. Care is taken in the exterior fittings, the interior organization and the presence of numerous painted decorations. From a defensive point of view, the fortified houses must be able to withstand an assault by a small troop for a few hours. The stronghold of Bassing depended on the bishopric of Metz in the 14th century, and the Oriocourt family in the 15th century.

Besitzer befestigter Häuser versuchten, Burgen nachzuahmen. Sie enthielten nur die wichtigsten und symbolischsten Elemente wie den Turm und die Halle. Das Gebäude präsentiert eine Organisation im Raum, die dem Schloss nachempfunden ist, mit Räumen, die der Privatsphäre der Kamera gewidmet sind, seinen Orten der Geselligkeit Aula und jenen, die der Ausübung der Capella-Religion gewidmet sind. Es spiegelt die Identität seines Besitzers, sein Vermögen, seine Bedürfnisse und seinen Geschmack, seinen Status und seine Rolle in der mittelalterlichen Gesellschaft wider.

Das starke Haus vernachlässigt neben dem Bild von Stärke und Herrschaft nicht den ästhetischen Aspekt. Sorgfalt wird bei der Außenausstattung, der Innenorganisation und dem Vorhandensein zahlreicher bemalter Dekorationen geboten. Aus defensiver Sicht müssen die befestigten Häuser ein paar Stunden lang einem Angriff einer kleinen Truppe standhalten können. Die Hochburg des Bassing war im 14. Jahrhundert vom Bistum Metz und im 15. Jahrhundert von der Familie Oriocourt abhängig.

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